Neyron
Modèle:Voir homonymesModèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France
Neyron (prononcer Modèle:MSAPI) est une commune française de Modèle:Nombre au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année Infobox, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, à environ Modèle:Unité de Lyon. Elle appartient à la région naturelle de la Côtière et elle fait partie de l'unité urbaine de Lyon.
Traversée par le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand Parc de Miribel-Jonage.
La commune est connue pour être le lieu de l’assassinat d'Hélène et Victor Basch par la Milice française de Lyon dirigée par Paul Touvier, le Modèle:Date. Plusieurs lieux à Neyron commémorent et évoquent ce fait historique : la place Victor-Basch de la mairie, le viaduc Hélène-et-Victor-Basch et le mémorial Hélène-et-Victor-Basch situé chemin du Barry, désormais non loin du lieu de l'exécution puisque le monument a été déplacé lors de la construction du viaduc. La commune est également le lieu de naissance de l'historien Marcel Ruby.
En 2008, très peu d'habitants vivent et travaillent à Neyron : au contraire, près de 70 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Neyron, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans la Métropole de Lyon.
Ses habitants sont appelés les Neyrolands<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Modèle:Article connexe Située en banlieue de Lyon, Neyron est à environ Modèle:Unité du centre de Lyon. La commune se situe en bordure du Grand Parc de Miribel-Jonage (dont une petite partie<ref> Modèle:Lien web.</ref> est sur le territoire de la commune ; à ce titre des élus de la commune siègent au Symalim).
Enfin, elle est encadrée au nord par le plateau dombiste et au sud par le canal de Miribel, qui coule sur le territoire de la commune.
Communes limitrophes
Relief et géologie
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 165 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>, zone des Brotteaux (Brittiaux<ref group="a" name="p130">Présentation, Modèle:P..</ref> en patois local) aujourd'hui incluse dans le Grand Parc de Miribel-Jonage et Modèle:Unité, sur le coteau de la Côtière, au lieu-dit « Séveillant »)<ref group="a" name="p130"/>, à l'emplacement d'une des deux redoutes de Neyron.
Hydrographie
Le Rhône (canal de Miribel) coule sur le territoire de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Avant la construction du pont de Miribel en 1940, la traille de Neyron était l'un des seuls moyens de franchir rapidement le Rhône séparant les villages environnants de la Côtière et la région lyonnaise. De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune a alors une réelle vocation fluviale : présence du port de la traille (le Barriot<ref group="a" name="p130"/>), présence d'un fustier<ref group="a" name="p130"/>,<ref group="Note">Un fustier était un constructeur de bateaux.</ref> et une activité d'orpaillage était effective<ref group="a" name="p130"/>.
Un petit affluent du Rhône coule à Neyron du nord vers le sud et rejoint le canal de Miribel sur le territoire de la commune : le ruisseau du Molliet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Grand Parc de Miribel-Jonage compte un certain nombre de petits cours d'eau qui alimentent, en particulier, le lac des Eaux Bleues.
Climat
Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Lyon-Bron recueillies sur la période 1961 - 1990. La station météo de Lyon Bron est située à environ Modèle:Unité à vol d'oiseau de Neyron. Elle est située à une altitude de Modèle:Unité.
Voies de communication et transports
Transport ferroviaire
La Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève met en service la section de ligne entre Lyon et Ambérieu-en-Bugey, par Miribel, le Modèle:Date ; le chemin de fer passe donc à Neyron depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le territoire communal est traversé par la ligne de Lyon-Perrache à Genève.
Il y eut une gare ferroviaire à Neyron : la gare de Neyron.
À noter également la proximité de la gare de Miribel desservie par les lignes 1 et 2 de Colibri.
Voies routières
Le territoire communal est traversé par plusieurs routes départementales. Le centre-ville est traversé par la RD 1084, anciennement la route nationale 84 entre Lyon et Genève. Au nord, sur le plateau, passe au niveau du quartier Sarrazin, la RD 71 reliant Rillieux-la-Pape à Tramoyes. Le territoire de la commune est également traversée par l'autoroute A46 sur le viaduc Hélène-et-Victor-Basch ainsi que par l'autoroute A42 dont la sortie no 4 dessert la commune.
Transports routiers
Les cars départementaux du conseil général de l'Ain, ont plusieurs arrêts sur le territoire de la commune, en particulier sur la route départementale « RD 1084 », anciennement la route nationale 84, appelée également « route de Genève » : la ligne 132<ref name="car ain plan">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>, entre Bourg-en-Bresse et Lyon et la ligne 171<ref name="car ain plan"/>, entre Montluel et Lyon.
Le réseau de bus Colibri de la communauté de communes de Miribel et du Plateau dont l'exploitation a débuté en Modèle:Date, compte cinq arrêts à Neyron sur la ligne 3 <ref>Communauté de vues, mensuel de la communauté de communes de Miribel et du Plateau, numéro 15, janvier 2012, Modèle:P.. Consulté le 18 mars 2012.</ref>.
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Le bus 132 à Neyron, passant sous le viaduc Hélène-et-Victor-Basch.
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Arrêt « Sermenaz » du 132 et du 171, à Neyron.
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L'arrêt « Famine » de Colibri, à Neyron.
Urbanisme
Typologie
Neyron est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,3 %), zones urbanisées (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), forêts (9,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Les zones d'habitation sont les suivantes : le bourg de Neyron (ou Neyron-le-Bas) situé entre l'orée du coteau de la Côtière et le Grand Parc de Miribel-Jonage ; Saint-Didier (ou Neyron-le-Haut) situé sur le coteau ; et enfin Sermenaz, quartier « partagé » avec Rillieux-la-Pape situé également sur le coteau, mais s'étendant jusqu'au début du plateau de la Dombes. Le quartier de Sarrazin<ref group="Note">Coordonnées du quartier de Sarrazin : Modèle:Coord.</ref> (qui doit son nom à Monsieur de Sarrazin, propriétaire du domaine dans les années 1820<ref group="a" name="p156 Sarrazin">Le quartier Sarrazin, Modèle:P..</ref>) sur les hauteurs, est parfois considéré comme un hameau de la commune (néanmoins, il est assez fréquemment assimilé à Sermenaz).
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 007, alors qu'il était de 858 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,8 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 73,2 %, en légère hausse par rapport à 1999 (71,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 11,7 % contre 8,8 % en 1999<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Toponymie
Il existe peu de certitudes sur l'origine du toponyme. Néanmoins, des documents antérieurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attestent de l’écriture Neron<ref group="a" name="p131">Histoire, Modèle:P..</ref> : ainsi à la mort de saint Didier, saint patron du village, (autour de 608), le nom du village est mentionné sous la forme Neron<ref group="a" name="p131"/>, on trouve aussi Neyron en 1380<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'hypothèse d'une origine liée à Néron, empereur romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle alors que la région est une province romaine, est celle généralement retenue<ref group="a" name="p131"/> (par des sources non spécialisées en toponymie), même si elle n'est fondée sur aucun argument probant. Il n'y a en effet, aucun nom d'empereur romain employé de manière absolue dans la toponymie française, c'est-à-dire sans un appellatif toponymique. En outre, seuls César (qui n'était pas empereur) et Auguste ont été associés à des appellatifs toponymiques (d'origine gauloise) tels que durum, dunum, magus bien identifiés par les spécialistes. Albert Dauzat et Charles Rostaing rapprochent Neyron des types Néron (Eure-et-Loir, Norons 771, Neiron vers 1125) et Noiron (Haute-Sâone, Côte-d'Or) qui sont d'anciens Neiro 801, Neirun 1147. Le second élément -on représente le suffixe gallo-roman -ŌNE<ref name="ReferenceA">Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref> d'origine gauloise ou latine, et dénotant généralement une présence vague (faune, flore, propriété, etc.)<ref>Dominique Fournier, Article Bion, Wikimanche.</ref>. Le premier élément est l'anthroponyme gaulois Nerius<ref name="ReferenceA"/>.
Pour Sermenaz, Le suffixe -az témoigne d'une origine linguistique arpitane<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Une étymologie légendaire existe autour du toponyme de Neyron : Modèle:Citation bloc
Histoire
Antiquité
Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par le peuple gaulois des Ambarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont du Rhône, au nord-est de Neyron.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, la commune a fait partie du royaume de Bourgogne jusqu’en 943<ref group="b" name="b1">Modèle:P.14.</ref>. Ensuite et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire de la commune actuelle aurait dépendu du comté de Mâcon<ref group="b" name="b2">Modèle:P.15.</ref> pour enfin, être intégré à la maison de Chalon (centrée sur l'actuelle ville de Chalon-sur-Saône)<ref group="b" name="b2"/>. Surtout, le bourg actuel, Neyron-le-Bas semble n'avoir été qu'un hameau du Neyron-le-Haut actuel, alors appelé Saint-Didier-sur-Neyron<ref group="a" name="p132">Histoire, Modèle:P..</ref>. Malgré l'absence de références sur le sujet, il semble que le territoire de la commune ait été ensuite soumis à l'autorité d'une seigneurie locale : la seigneurie de Miribel<ref group="b" name="b3">Modèle:P.18-25.</ref> ; à ce titre, une partie de la région actuelle de la Côtière et donc Miribel faisait partie de la Dombes. Or, le mariage du 15 juillet 1218 entre la fille du sire de Baugé et Humbert V de Beaujeu fit passer la Dombes dans le domaine des Beaujeu jusqu'en 1400. La partie sud de la Dombes appartenait (entre autres la Côtière actuelle) aux sires de Thoire et Villars (également possessionnés dans le Bugey). Les terres de Humbert VII de Thoire (dont le territoire sur lequel se trouve la commune) furent vendues en 1402 aux ducs de Savoie même si le traité de Paris en 1355 semble avoir été une première étape de cette cession.
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Neyron appartient aux États de la maison de Savoie jusqu'à la guerre franco-savoyarde en 1600. Le Modèle:Date-, par le traité de Lyon, [[Henri IV de France|Modèle:Nobr]] annexe la Bresse à la France et Neyron est désormais entièrement française. Le 21 juillet 1733, un arrêt octroie aux habitants de Neyron, les territoires des Brotteaux (c'est-à-dire, une partie du Grand Parc actuel) avoisinants<ref group="a" name="p132"/>. La commune étant sous la tutelle du marquisat de Miribel<ref group="b" name="b135">Chapitre XI, Modèle:P.135.</ref> ; les décrets de la nuit du 4 au 5 août 1789 ont pour conséquence de l'abolir<ref group="b" name="b140">Modèle:P.140.</ref>.
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}} === Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de 1848 à 1858, Neyron voit sur son territoire des « Brotteaux », la construction du canal de Miribel.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'activité marinière, pourtant une des principales activités du village, décline à Neyron ; la possibilité d'utiliser les trailles de Miribel, de Crépieux ou de Thil, explique cette tendance qui sera évidemment accentuée par la construction du pont de Miribel en 1940<ref group="a" name="p150 traille">La traille, Modèle:P..</ref> ; ce pont sera d'ailleurs financé à hauteur de 66 % par Miribel, le reste étant dévolu à Neyron : ce pont mettra un point d'orgue à l'utilisation des trailles dans chacun des deux villages.
Seconde Guerre mondiale
À Neyron, furent assassinés par la milice française de Lyon dirigée par Paul Touvier, Hélène et Victor Basch, en janvier 1944. Sur le lieu précis de leur assassinat est aujourd'hui érigé le mémorial Hélène-et-Victor-Basch. Sur le corps de Victor Basch, les miliciens ont laissé une feuille de papier retenu par une pierre sur lequel était écrit : Modèle:Citation bloc
Ils avaient été arrêtés dans la soirée à leur domicile de Caluire-et-Cuire par une troupe de miliciens, en présence de Paul Touvier (chef régional de la milice) et du lieutenant Moritz de la Gestapo ; ils sont ensuite emmenés à Neyron où le milicien Lécussan abattra Victor Basch ; le milicien Gonnet se chargeant d'assassiner Hélène Basch de deux balles de pistolet. Contrairement à l'exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux, ce double crime n'a pas été pris en compte dans la condamnation de Paul Touvier, pour complicité de crimes contre l’humanité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les corps d'Hélène et Victor Basch furent exhumés en 1954 de leur lieu d'inhumation à Neyron, pour être inhumés à la nécropole nationale de la Doua à Villeurbanne. Plusieurs lieux à Neyron, rendent hommage à Victor et Ilona Basch ; outre le mémorial, on peut citer la place Victor-Basch (sur laquelle se trouve la mairie) et le viaduc Hélène-et-Victor-Basch de l'A46 qui passe sur le territoire de la commune.
Neyron dépendait du camp Didier basé à Mionnay, le Modèle:4e de l'armée secrète dans le Rhône<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le camp Didier participa aux combats du Modèle:1er septembre aux abords de la ville dans le cadre de la bataille de Meximieux, évènement qui valut à cette ville d'être décorée de la médaille de la Résistance. Marcel Ruby, né à Neyron, fut résistant du camp Didier (comme également Maxime Sommeron, futur maire de Neyron) ; il fut gravement blessé lors de la Bataille de Meximieux.
Ce maquis utilisa la batterie de Sermenaz comme stock d'armes et de munitions, dès 1943<ref group="c" name="Sermenaz185">Modèle:P..</ref>,<ref group="a" name="p133">Histoire, Modèle:P..</ref>.
Modèle:Article connexe En 2011, Marie Dauphin (née Debise), bergère, est le quinzième Juste parmi les nations<ref> Modèle:Lien web.</ref> du département de l'Ain, distinction remise pour des actions de sauvetage de juifs à Neyron.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le vote à Neyron favorise le plus souvent la droite. Cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, locales et nationales.
À l'élection présidentielle de 2002<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 74,69 % des électeurs ont voté pour Jacques Chirac (RPR) et 25,31 % pour Jean-Marie Le Pen (FN). La participation était de 84,29 %. En 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 67,50 % ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) contre 32,50 % pour Ségolène Royal (PS). La participation, en hausse comparée à 2002, a atteint 88,73 %. En 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 39,05 % des suffrages exprimés, suivie de François Hollande (PS) avec 20,68 % et Marine Le Pen (FN) crédité de 19,46 % ; la participation a été de 86,76 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au deuxième tour des élections législatives de 2002<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 64,71 % des électeurs de Neyron ont voté pour Michel Voisin (UMP) et 35,29 % pour Michel Raymond (PS), avec un taux de participation de 56,49 %. Au premier tour, Michel Voisin était arrivé en tête avec 46,02 % des suffrages exprimés. Il améliore d'ailleurs ce score du premier tour à Neyron, en 2007, élection à laquelle il obtient 54,84 % au premier tour<ref> Modèle:Lien web et à laquelle il fut élu dès le premier tour.</ref>.
Aux élections européennes de 2009<ref> Modèle:Lien web.</ref>, les deux meilleurs scores à Neyron étaient ceux de la liste de la liste de la majorité présidentielle conduite par Françoise Grossetête, qui a obtenu Modèle:Unité soit 36,09 % des suffrages exprimés et d'Europe Écologie conduite par Michèle Rivasi, qui a obtenu Modèle:Unité soit 15,94 % des suffrages exprimés, pour un taux de participation de 41,42 %.
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres<ref>Modèle:Lien web. Consulté le 17 mars 2012.</ref>. Lors du scrutin de 2008 il y eut un seul tour (19 élus au premier tour), André Gadiolet a été élu conseiller municipal au premier tour avec le Modèle:19e total de 721 voix (86,9 % des exprimés). Le taux de participation a été de 50,5 % au premier (et seul) tour<ref name="internaute"> Modèle:Lien web.</ref>. André Gadiolet a ensuite été élu maire par le conseil municipal.
Administration municipale
En septembre 2021, la démission de huit conseillers municipaux et de trois adjoints oblige à l'organisation d'une nouvelle élection municipale sous trois mois<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Neyron ; en effet, à l'instar de ses voisines, la commune a déjà fait l'objet d'arrêté de catastrophe naturelle pour cause d'inondations. Neyron est donc partie prenante du plan de prévention initié par la communauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création de bassins de rétention (dans chaque commune) et la construction de gabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Appartenant à la communauté de communes de Miribel et du Plateau, la commune de Neyron participe au fonctionnement de la déchèterie communautaire, située à Miribel, sur la zone industrielle de la Tuillière<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au 30 mars 2012, Neyron n'est jumelée avec aucune autre commune<ref name="JUMEL"> Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction
Enseignement
Neyron est située dans l'académie de Lyon. La commune dispose de l'école Pierre-Racine (maternelle et élémentaire). À Miribel, se trouvent le collège public Anne-Frank et le collège privé de l'institution Saint-Joseph. Les lycéens suivent ensuite leur scolarité au lycée de La Côtière à La Boisse et plus fréquemment à Rillieux-la-Pape (lycée Albert-Camus et lycée de Sermenaz) dans le Rhône.
Santé
En 2008, un médecin généraliste est installé dans la commune<ref name="urps">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref> ; sont installés également : un dentiste, quatre infirmiers, un kinésithérapeute et une pharmacie<ref name="urps"/>.
Le service d'urgence le plus proche est celui de la clinique « Lyon Nord » à Rillieux-la-Pape.
Début 2012, la commune fait installée deux défibrillateur en libre-service, à proximité de l'école<ref name="defib"> Modèle:Lien web.</ref>. Ce projet d'un coût total de Modèle:Unité a été financé à hauteur de Modèle:Unité, par la réserve parlementaire de la sénateur de l'Ain, Sylvie Goy-Chavent<ref name="defib"/>.
Sports et associations
La commune est dotée du stade municipal Francisque-Payé<ref group="Note">Francisque Payé, cheminot et résistant est une des victimes du massacre du fort de Côte-Lorette, le Modèle:Date, au cours duquel Modèle:Nombre détenus à la prison Montluc furent fusillés.</ref> : il inclut des bâtiments (dont une salle polyvalente), un stade de football et un terrain de basket-ball. Ce stade est principalement utilisé par le club multisports Sporting de Neyron<ref> Modèle:Lien web</ref> . Le sporting Neyron organise depuis 2021 un trail intitulé "La Neyrolande" le deuxième dimanche d'octobre.
Le FC Neyron, le club de football historique de la commune, a fusionné en 1999 avec trois autres clubs de la Côtière, pour donner naissance à Ain Sud Foot, club basé à Saint-Maurice-de-Beynost.
Le club équestre, l'Escadron du Grand Parc (anciennement nommé l'Escadron de Saumur<ref> Modèle:Lien web.</ref>), qui se trouve dans le Grand Parc de Miribel-Jonage, est localisé sur le territoire de la commune.
Signalons également, la présence de plusieurs clubs d'arts martiaux à Neyron : le club Baraban de taekwondo qui obtient de bons résultats au niveau national en taekwondo technique<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, il se renomme San Jang Miribel Neyron taekwondo<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ou encore Krav Lyon, le club local de Krav-maga qui s'entraîne à la salle Saint-Exupéry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Le journal « le Progrès » propose une édition quotidienne dédiée à la Dombes et à la Côtière. L'hebdomadaire Voix de l'Ain propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain et le Journal de la Côtière qui traite spécifiquement des évènements survenant dans les cantons de Miribel, Montluel et Meximieux, proposent parfois, des informations sur Neyron. La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région. Enfin, une station radio locale émet depuis Montluel, la Fréquence Côtière<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la station FC radio, l'essentiel.
Cultes
Modèle:Article détaillé Au sein du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, la commune dépend du groupement paroissial de Miribel qui dispose d'un lieu de culte : l'église Saint-Didier située à Neyron Le Haut et dédiée à Didier de Vienne.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, la proportion de foyers imposables était de 70,0 %<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Neyron au 1 408e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 68,0 % ayant un emploi et 3,6 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 503 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 152, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 81,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Population de 15 ans ou plus, selon la catégorie socioprofessionnelle à Neyron
Agriculteurs exploitants | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | Retraités | Sans activités professionnellesModèle:-(dont scolaires) | Population totaleModèle:-(15 ans ou +) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2009 | 13 | 124 | 239 | 368 | 287 | 156 | 442 | 333 | 1 961 |
1999 | 16 | 108 | 204 | 308 | 304 | 144 | 292 | 316 | 1 692 |
Sources des données : Insee<ref group="Insee">POP T5 - Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle.</ref>. |
Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à proximité immédiate de Neyron, sur le territoire de Miribel.
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Neyron comptait Modèle:Nombre : 12 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 22 dans l'industrie, 26 dans la construction, 181 dans le commerce-transports-services divers et 25 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Neyron<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 19 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Un grand nombre de ces entreprises sont localisées sur la zone d'activité « Porte de la Dombes ».
Zone de la « Porte de la Dombes »
Cette zone d'activité créée dans les années 1990<ref name="za"> Modèle:Lien web.</ref> s'appelait originellement « ZAC du Champ Perrier »<ref name="za"/> et est couramment appelée « Porte du Grand Lyon ». Elle est située au sommet du coteau de la Côtière à la frontière avec Rillieux-la-Pape. Elle a été rebaptisée « Porte de la Dombes » en 2001<ref name="za"/>. Fin 2011, elle regroupait 650 emplois<ref name="za"/>.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
Ouvrages militaires
La batterie de Sermenaz et les deux redoutes de Neyron sont situés sur le territoire de la commune, à Sermenaz. Ces trois monuments font partie de la deuxième ceinture de Lyon et plus globalement du système Séré de Rivières.
Modèle:Article détaillé Construit de 1878 à 1879, cet ouvrage militaire était localement appelé « batterie de Gribeauval »<ref group="a" name="batterie">Le fort de Sermenaz, Modèle:P..</ref>. Dépendante du fort de Vancia, elle était composée de sept bouches à feu entourées par un fossé traversé par un pont roulant, lui-même couvert par deux caponnières. La garnison de cet édifice était composée de 75 hommes abrités dans une caserne protégée d'une motte de terre au centre de l'ouvrage. Un magasin à poudre de Modèle:Unité alimentait l'artillerie. Des bornes de propriété militaire sont encore visibles aux abords de ce monument<ref group="a" name="p152 Borne">Les bornes militaires de limite, Modèle:P..</ref>.
Modèle:Article détaillé Situées dans le quartier de Sermenaz, ces deux redoutes ont la particularité d'être en terre levée, sans aucune maçonnerie<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Monuments religieux
L’église Saint-Didier
L'église romane Saint-Didier remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve sur le territoire de la commune, à Neyron-Le-Haut (ou Saint-Didier). Une chapelle aurait existé dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l'emplacement actuel de l'église<ref group="a" name="St Didier">L'église, Modèle:P..</ref> ; celle-ci aurait subi une destruction partielle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors d'une invasion burgonde. En 620, le retour de la dépouille de saint Didier de Vienne passe par Neyron et traverse le Rhône au port du Barriot<ref group="a" name="St Didier"/> (équivalent Neyroland du port de la Riotte à Thil). En son hommage, une nouvelle église est construite, à nouveau détruite en 675<ref group="a" name="St Didier"/>. L'édifice actuel (remanié depuis) daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="a" name="St Didier"/>.
De façon classique, l'église est construite selon un plan en croix grecque<ref group="a" name="St Didier"/>, c'est-à-dire que le transept et la nef possèdent la même longueur. Cette dernière est couverte par une Modèle:Citation<ref group="a" name="St Didier"/> ce qui témoigne à la fois d'influences byzantine et d'art chrétien primitif<ref group="a" name="St Didier"/>. À l'extérieur se trouve une statue de la Vierge, en métal, d'environ Modèle:Unité<ref group="a" name="St Didier"/> ; par le passé, elle était accrochée à la façade de l'église<ref group="a" name="St Didier"/>.
La commune ne compte pas de monument historique (base Mérimée) mais compte cinq objets monuments historiques (base Palissy), tous les cinq dans l'église Saint-Didier<ref>Modèle:Bibliographie.</ref> :
- un tableau représentant La Nativité (PM01002109) ;
- un crucifix en bois (PM01002110) ;
- trois statues représentant respectivement saint-Jean-Baptiste, saint-Nicolas et saint-Vincent et trois enfants (PM01002113, PM01002111, PM01002112).
Monuments civils
Hommages à Hélène et Victor Basch
Le viaduc Hélène-et-Victor-Basch passe à Neyron ; à proximité immédiate se trouve le mémorial Hélène-et-Victor-Basch érigé sur le lieu de l'exécution de Victor Basch. En outre, la place de la mairie s'appelle « Place Victor-Basch ».
Modèle:Article détaillé Originellement baptisé viaduc de Sermenaz, ce pont (baptisé Viaduc Hélène-et-Victor-Basch en 1997) construit en 1985 et 1986<ref group="a" name="viaduc">Modèle:P..</ref> est emprunté par l'autoroute A46. Il permet de franchir l'ex-nationale 84, la voie ferrée Lyon - Genève, le canal de Miribel et le Vieux Rhône (ancien passage du Rhône, dans le Grand Parc de Miribel-Jonage, avant la construction des canaux de Miribel et de Jonage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; il relie ainsi le territoire de Vaulx-en-Velin.
Modèle:Article détaillé Le mémorial situé sur l'endroit exact de l'exécution d'Hélène et Victor Basch (respectivement abattus par les miliciens Gonnet et Lécussan<ref name="film noir">Documentaire Milice, film noir d'Alain Ferrari, témoignage de Françoise Basch, 1997.</ref>). Il fut bâti dans les années 1950<ref group="a" name="basch">Monument V.Basch, Modèle:P..</ref> ; le documentaire Milice, film noir utilise des prises<ref name="film noir"/> de vue du mémorial, dans l'introduction du passage consacré à Hélène et Victor Basch.
Tour de Sermenaz
La tour de Sermenaz est un édifice construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="a" name="p154 tour">Tour de Sermenaz, Modèle:P..</ref> destiné à être un observatoire. Elle mesure Modèle:Unité<ref group="a" name="p154 tour"/>, sa plate-forme étant accessible par un escalier à vis en bois. Le jardin qui l'entoure est pré-inventorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À proximité, du château de Sermenaz.
Monuments aux morts
Il y a deux monuments aux morts à Neyron : le premier est situé dans le cimetière (localisé à proximité immédiate de l'église Saint-Didier, à Neyron-le-Haut) ; deux soldats neyrolands de la Première Guerre mondiale sont inhumés à l'intérieur (Philibert Gandit et Legond)<ref group="a" name="p146 mam">Monuments aux morts, Modèle:P..</ref>. Le second monument se trouve place Maxime-Sommeron, face à la mairie et fut financé par souscription publique<ref group="a" name="p146 mam"/> : l'ouvrage fut inauguré le Modèle:Date en présence du préfet de l'Ain Gondoin et du maire de Neyron, Louis Barret.
Mairie
La mairie de Neyron fut construite en 1874 et 1875<ref group="a" name="p145 mairie">Mairie - ancienne école, Modèle:P..</ref> sous le mandat du maire Durand, selon les plans de l'architecte Richard installé rue Constantine à Lyon<ref group="a" name="p145 mairie"/>. Le bâtiment fut initialement utilisé comme l'école du village<ref group="a" name="p145 mairie"/> ; dans cette utilisation, elle remplaçait l'école située rue de l'Église à Neyron-le-Haut<ref group="a" name="p145 mairie"/>.
Piliers de la traille
Les deux piliers de la traille du canal de Miribel (construit en 1848) sont encore visibles ; la traille était une barque reliée aux deux piliers par un câble<ref group="a" name="p150 traille"/>. Endommagée en 1937<ref group="a" name="p150 traille"/>, elle fut rendue obsolète par la construction du pont de Miribel en 1940. Ce dernier fut construit grâce essentiellement au financement de la Société Lyonnaise des Forces Motrices du Rhône<ref group="a" name="p150 traille"/>. Le montant restant a été réparti entre les communes de Miribel et Neyron selon une répartition deux tiers / un tiers.
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Pilier sud de la traille de Neyron, dans le Grand Parc.
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Pilier nord de la traille de Neyron, chemin de la traille.
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Chemin de la traille, à Neyron.
Sarrasinières
Modèle:Article détaillé Deux voies souterraines appelées « sarrasinières » reliaient Lyon (depuis l'angle de la rue Puits-Gaillot et de la rue du Griffon) à Miribel via Neyron. Des entrées de sarrasinières sont observables à Neyron<ref group="a" name="sarrasinière">Les sarrasinières, Modèle:P..</ref>. Leurs longueurs seraient d'environ Modèle:Unité<ref group="a" name="sarrasinière"/>. La plupart des vestiges de ce monument semblent avoir disparu sans que l'on sache précisément, ni la date de construction, ni la destination de l'ouvrage<ref group="a" name="sarrasinière"/>.
Alexandre Flachevon décrit ainsi les deux voies entre Lyon et Neyron : Modèle:Citation bloc
Personnalités liées à la commune
- Émile Perrodon (1794 - 1872), général de division du Premier Empire et artiste-peintre, est né à Neyron.
- Marcel Ruby (1924 - 2011)<ref>
Modèle:Lien web.</ref>, historien, résistant du camp Didier, pionnier de l'enseignement à distance en France et figure du parti radical valoisien, est né dans la commune.
- Maxime Sommeron (1913 - 1998), architecte (il a notamment fait les plans de la mairie de Thil<ref group="a" name="mairie Thil">Thil, la mairie, Modèle:P..</ref>), résistant du camp Didier et maire de la commune pendant dix-huit ans, de 1965 à 1983.
- Francisque Payé (1904-1944), cheminot et résistant, fusillé lors du massacre du fort de Côte-Lorette. Sa mère Gabrielle Abry habitait Neyron : son fils est mentionné sur sa tombe. Le stade municipal de Neyron est nommé en référence de Francisque Payé.
- Pierre Lacour (1914-1996), fondateur en 1947 du Réseau du Sport de l'Air, est enterré à Neyron.
- Nathalie Somers est une auteure jeunesse qui habite à Neyron.
Héraldique et logotype
La commune n'a pas de blason officiel.
Pour approfondir
Bibliographie
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de la mairie
- Modèle:PdfHistoire de la paroisse Saint-Didier de Neyron
Articles connexes
Contexte Transports |
Monuments
Personnalités |
Nature Quartiers |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Références bibliographiques
- Dossier Insee relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne