Breteuil (Oise)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Breteuil est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Breteuil-sur-Noye n'est pas une appellation officielle.

Ses habitants sont appelés les Brituliens et les Brituliennes ou les Breteuillois et les Breteuilloises.

Géographie

Localisation

Fichier:Vue aérienne de Breteuil 01.jpg
Vue aérienne de Breteuil en direction du nord, en 2014.

La commune est traversée par le méridien de Paris, communément appelé méridienne verte.

À la limite entre le Beauvaisis et le Santerre, Breteuil est, en fonction des sources, souvent désignée comme une commune du Beauvaisis par certaines<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, et comme une commune du Santerre par d'autres<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Historiquement, Breteuil fut rattachée au diocèse de Beauvais, elle relevait juridiquement de l'élection de Montdidier en la généralité d'Amiens et militairement du Gouvernement de Picardie jusqu'à la Révolution.

Breteuil se trouve au cœur de diverses influences régionales : le plateau picard, l'Oise et l'Amiénois notamment grâce à la ligne de chemin de fer en partance de Breteuil-Embranchement (la ville se trouve tout près de la limite départementale), le Beauvaisis, le Santerre.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Le bourg est drainé par la Noye, affluent de l'Avre en rive gauche, et donc un sous-affluent du fleuve côtier la Somme.

La ligne de partage des eaux rattache Breteuil et la vallée de la Noye au bassin de la Somme et non à celui de l'Oise, alors que la ville fait partie du département de l'Oise.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Breteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Breteuil, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 132, alors qu'il était de 2 088 en 2013 et de 1 959 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 13,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Breteuil en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,1 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Breteuil en 2018.
Typologie Breteuil<ref name="LogT2" group="I"/> Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 84,6 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 13,7 7,1 8,2

Une ville de la Reconstruction

La ville apparaît faite de bâtiments traditionnels mais modernes, pour la plupart construits dans les années cinquante. Ce n'est pas un hasard : le gros bourg eut à pâtir des deux grands conflits mondiaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. . L'intégralité du centre-ville, à l'exception de quatre maisons, fut ainsi détruit, la quasi-totalité des rues Voltaire et Raoul-Levasseur furent rasées.

La reconstruction fut envisagée dès 1941, sur le plan d'urbanisme de Georges Noël, également architecte de la reconstruction de Beauvais, qui prévit la programmation d'équipements publics parfois concrétisés plusieurs décennies après : zone industrielle, terrains de sports ainsi que la piscine municipale, ainsi qu'un marché couvert, qui ne fut pas réalisé. Dans ce cadre fut décidée la déviation de la RN1, qui passait jusqu'alors dans le centre du bourg, créant ainsi ce qui fut probablement la première rocade urbaine du Nord de la France. La reconstruction se fit dans un style mêlant classicisme et régionalisme, sauf pour l'église paroissiale Saint Jean-Baptiste, conçue par Louis Arretche en style moderne, construite en ossature en béton armé et ornée de verrières en dalles de verre, qui fut bénie en 1959, marquant la fin de cette période de reconstruction<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Projets

La municipalité suscite en 2019/2020 la création d'une cinquantaine de logements, dont 10 maisons individuelles et des logements sociaux, sur une ancienne friche industrielle située rue de Paris, afin d'accompagner la croissance démographique du bourg sans artificialiser des terres agricoles<ref>Modèle:Article.</ref>.

Transports et déplacements

Située au nord de l'Oise dans la vallée de la Noye, sur la route nationale 1, à mi-chemin entre Beauvais et Amiens, à une distance d'environ Modèle:Unité de Paris, la commune est desservie par une gare dans un hameau de la commune de Bacouël qui a pris le nom de Breteuil-Embranchement.

En 2020, la localité est desservie quotidiennement par la ligne 42 (Beauvais - Amiens) du réseau régional d'autocars. Elle est également desservie par la ligne 30R du réseau interurbain de l'Oise à destination de Beauvais.

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Brituogilum (VIIe) ; Britogilum (1029) ; castrum Britulii (1049) ; Britoilum (1063) ; de Britulio (1073) ; Bretolium (1077) ; Britegilum (1077) ; Bretulium (1077) ; de Britolio (1078) ; Britulium (1110) ; Gualerannus de Britoilo (1119) ; Brethueil (1143) ; Brictolium (1164) ; de Brithulio (1164) ; Britolium (1179) ; de Britoilo (1190) ; ad mensuram Britulii (1190) ; Wallerani de britolio belvacensi (XIIe) ; in granario Brithulii (1221) ; Brithulium (1221) ; Bretolii (1221) ; de Britulio (1226) ; Braithuel (1228) ; in molendino de Britulio (1229) ; Brethuel (1233) ; Brituliensis vel britoliensis dominus (vers 1231) ; Bretueil (1238) ; Britholium (1247) ; Brietolium (1250) ; Sires de Breteul (1250) ; Brifoldo casa (1250) ; Brithuelus (1250) ; Bretheuil (vers 1260) ; Bretheul (vers 1270) ; Brithuels (1294) ; Berthueil en biauvoisinz (1299) ; Bretuel (XIIIe) ; Berteuil (XIIIe) ; Bertheuil (XIIIe) ; Breteil (XIIIe) ; Bretoil (XIIIe) ; Braitel (XIIIe) ; Brethuels (XIIIe) ; domus sancti lazari de bretolio (1310) ; es courtiex de Bretueilg (1328) ; Brethueil en beauvoisis (1329) ; Bretuel en Beauvoisin (1347) ; Bretueilg en Biauvoisins (1347) ; Bretheuil en Beauvoisis (1366) ; Bretuelg (1373) ; Breteuil en Beauvoisin (XIVe) ; Braytel (vers 1445) ; Bretueil (1431) ; Bratheul (1485) ; Brethoeul (1494) ; Breteuil sur Noye (1542) ; Breteuil (1667) ; Brotheuil (1680) ; Bretheüil (XVIIe) ; Breteuil en Picardie (fin XVIIIe) ; Breteuil sur Noye (XIXe)<ref name="LAMBERT">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Son nom a le sens de « clairière ou village, où l'on rend les jugements », voire « clairière de Mars », puisqu'il s'agit d'une des épithètes du Mars gaulois Britouius.

Histoire

Le site de Breteuil est habité dès la fin de l'ère gallo-romaine, et pourrait se situer à côté de Bratuspantium, oppidum cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules<ref>Modèle:Article.</ref>.

La ville se développe à l'époque médiévale autour de son château, érigé par le comte de Breteuil, et de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, créée par les bénédictins vers 1035, célèbre pour sa riche bibliothèque.

Vers l'an Mil, une motte féodale est érigée avec de la terre provenant du Frayer, la colline formant le sommet de la rue Voltaire. Les habitants du bourg, de Rouvroy-les-Merles et Tartigny participent à son édification. Un château-fort y est ensuite édifié. En 1355, le château est pris par les Navarrais puis l'année suivante assiégé par les troupes de Jean II le Bon. En 1430,1e château est tenu pour Charles VII, par le capitaine La Hire, ancien compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et Jean de Blanchet. La garnison de Breteuil menace l'approvisionnement d'Amiens tenue par les Anglo-bourguignons. En 1434 les Anglais et les Bourguignons prennent d'assaut le château, qu'ils font démanteler<ref name="BP3600"/>.

En 1753, un moulin, certainement construit sur le site de l'ancien château et propriété du prince d'Enrichemont, est réduit en cendres par un incendie<ref name="BP3600"/>.

Breteuil connaît historiquement plusieurs destructions et reconstructions. Du château lui-même, démantelé pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne subsiste que la motte féodale, sur laquelle une maison bourgeoise est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Quant à l'abbaye, elle ne survit pas à la période révolutionnaire, certains de ses bâtiments sont vendus comme biens nationaux et seules quelques ruines des {{#switch: XVIII

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}} témoignent aujourd'hui de son existence<ref name="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="BP3600">Modèle:Article.</ref>.

En 1790, Breteuil devient une commune et sera chef-lieu de district jusqu'en 1795.

Le 12 octobre 1870, combat de Breteuil durant la guerre franco-prussienne de 1870.

Compte tenu de la situation excentrée de la gare de Breteuil-Embranchement sur la ligne de Paris-Nord à Lille, une petite ligne de Modèle:Unité est ouverte pour relier Breteuil à cette gare, avec une station intermédiaire à Tartigny. Détruite lors du bombardement du 23 août 1918, la gare est reconstruite et existe toujours, mais n'accueille plus de voyageurs. Modèle:Article détaillé Une autre ligne de chemin de fer, industrielle et à voie étroite, a été installée au début des années 1880 pour permettre l'exploitation d'une carrière de phosphates sur la route de Crèvecœur.

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, Breteuil est une ville située à l'arrière du front, qui a vu se succéder six ambulances (services de transports et de premiers soins aux blessés), ainsi qu'un hôpital temporaire (le 114) qui ont fonctionné sans interruption du 20 octobre 1914 au 21 avril 1918 dans les mêmes locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En avril 1918, durant la bataille de la Lys, elle abrite le quartier général de la [[1re armée (France)|Modèle:1re]]. Le 12 avril, Georges Clemenceau, Ferdinand Foch, Henry Horne, Marie Émile Fayolle, Marie-Eugène Debeney et Maxime Weygand se retrouvent pour organiser la défense anglaise et française.


L'entre-deux-guerres

Après la Première Guerre mondiale, la course cycliste Paris-Roubaix passait à Breteuil<ref>Modèle:Lien web, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale
Fichier:Wojska niemieckie w Breteuil (Francja) (2-290).jpg
Char allemand dans Breteuil en Juin 1940.

Lors de la Bataille de France, le général Frère, commandant la [[7e armée (France)|Modèle:7e]], installe le Modèle:Date- son état-major à l' Hôtel de France, afin de diriger les combats dans le secteur d'Amiens et d'Abbeville où une tête de pont allemande s'était constituée.

Le 19 et le 20 mai, la ville subit ses premiers bombardements, tuant trois personnes rue Raoul Levavasseur. Le PC du général Frère est alors déplacé à Auneuil, au sud de Beauvais, et des habitants fuient Breteuil, prenant la route de l'exode.

Le 25 mai, plusieurs escadrilles allemandes bombardent Breteuil et tirent des balles incendiaires, notamment place de Verdun. Une cinquantaine de maisons sont détruites rue de la République, une centaine d'autres rue Adrien-Maître et rue Raoul-Levavasseur. L'incendie se poursuit le lendemain brûle l'église et environ 300 maisons du centre-ville.

Placé dans le secteur de combat de la [[4e division d'infanterie coloniale|Modèle:4e d'infanterie coloniale]], Breteuil est à nouveau bombardée le Modèle:Date- après-midi, provoquant des ravages rue de Beauvais et rue des Écoles.

Breteuil, qui compte alors une trentaine d'habitants, tombe entre les mains de l'armée allemande le Modèle:Date-, et sur 850 immeubles que comptait Breteuil en 1940, 475 étaient détruits et 95 endommagés, dont tous les bâtiments publics, à l'exception de l'hôtel de ville, l'hospice et la gendarmerie.

Pendant l'occupation, la gare subit plusieurs bombardements anglo-américains durant l'été 1944 notamment le 20 mai, le 6 juin, le 8 juillet (un train de munitions touché) et le 13 août (mitraillage).

Breteuil est libéré le Modèle:Date- par les forces britanniques<ref name="CDCG">Modèle:Lien web.</ref>.

Décorations

La ville reçut deux fois la Croix de guerre : celle de 1914-1918 le Modèle:Date-, après des bombardements de représailles allemands en 1918<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pour le courage et la combativité de ses habitants, en même temps que celles de Broyes, de Rocquencourt et de Sérévillers<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>, et celle de 1939-45, avec étoile de vermeil, le Modèle:Date-, à la suite notamment des bombardements du Modèle:Date-, date à laquelle la Wehrmacht (armée allemande) entra dans la ville après des bombardements qui la détruisirent à 85 %<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Breteuil<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.

Intercommunalité

La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au Modèle:Date-<ref name="BP3430">Modèle:Article.</ref>.

Tendances politiques et résultats

La liste menée par Jean Cauwel (UMP) est élue avec 78,3 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Patrick Tacet (SE) 21,7 % des suffrages exprimés lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise<ref name="LP27022020">Modèle:Article.</ref> Modèle:Article connexe

Lors des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par le maire sortant, Jean Cauwel, est la seule en lice et est donc élue avec Modèle:Unité dès le premier tour du scrutin, marqué par une forte abstention de 68,86 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Modèle:...

En 2008, Breteuil est l'une des premières communes de France à avoir mesuré les facteurs locaux de pollution lumineuse au moyen de matériel héliporté. Les photos traduisant le niveau d'éclairage, prises en Modèle:Nombre de gris ont été converties en lux et intégrées à un système d'information géographique ou à une cartographie d'aide à la décision. Le coût de l'opération a été Modèle:Nobr inférieur à celui d’une thermographie aérienne<ref group="Note">Environ Modèle:Unité pour la commune</ref>. Ce travail s'est fait dans le cadre d'une thermographie aérienne destinée à aider la communauté de communes des vallées de la Brèche et de la Noye à limiter le gaspillage d'énergie et certaines émissions de gaz à effet de serre<ref>Breteuil : une thermographie... pour son éclairage public (19/02/2008)</ref>.

En 2019 est aménagée par la communauté de communes, dans le cadre de sa compétence GEMAPI et dans le secteur des plans d'eau de la Noye, une zone humide préservée d'un demi-hectare avec des plantations favorisant les essences locales (peupliers, cornouillers, chènes...), et comprenant à ses abords un verger de fruits rouges et de variétés anciennes de pommiers et de pruniers, des hôtels à insectes et à chauves-souris<ref>Modèle:Article.</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

En matière d'enseignement primaire, la commune gère deux écoles maternelles (La Cerisaie et Le Chat Perché) et une école élémentaire, l'école Hippolyte-Bayard<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'enseignement secondaire public est assuré par le collège public Adéodat-Compère-Morel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, créé en 1972<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'institution du Sacré-Cœur, école et collège privés, participe à l'offre local<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres équipements

Fichier:Complexe sportif de Breteuil.jpg
Vue aérienne du Centre aquatique Philippe Loisel en 2010.
  • Centre aquatique Philippe Loisel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ouvert le Modèle:Date-<ref group="Note">Le centre nautique a coûté Modèle:Nombre d'euros, dont 79 % de subventions. Appartenant à la Communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye, sa gestion est déléguée à l'entreprise rouennaise Vert marine (Hebdomadaire Le Bonhomme Picard du 18 juillet 2007)</ref>.
  • stade Jacques Descamps<ref group="Note">Le stade porte le nom de Jacques Descamps, attaquant de l'Union Sportive de Breteuil, club de foot et boucher de profession.</ref>.
  • La maison de santé pluridisciplinaire (MSP), portée par la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP), a ouvert en 2019 dans l'ancienne abbaye, ou avait fonctionné de 1960 aux années 2000 une maison de retraite<ref name="BP3600"/>, dans un bâtiment de Modèle:Unité. Cet équipement est destiné à accueillir une vingtaine de professionnels de santé<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Les habitants sont appelés Britulien(en)(s) ou Breteuillois(es)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie et industrie

Modèle:... Breteuil dispose d'une importante zone commerciale située au nord du bourg, sur le tracé initial de la RN 1, aujourd'hui dévié. Un marché hebdomadaire a lieu le mercredi.

En matière d'industrie, l'usine Le Bronze-Alloys (ex-CLAL), alliages cuivreux, emploie 110 p. (2021)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:BRETEUIL - L'Eglise.JPG
L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Abbaye.Sainte.Marie.Breteuil.png
L'ancien bâtiment conventuel de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, levée par Viollet-le-Duc<ref group=Note>Description de l'abbaye par Viollet-le-Duc : « Il existait, dans l'abbaye de Sainte-Marie de Breteuil, un vaste bâtiment flanqué de quatre tourelles et crénelé, qui pouvait au besoin se défendre. Son rez-de-chaussée renfermait les cuisines et leurs dépendances. Le premier étage contenait les dortoirs des hôtes du monastère ; le deuxième, une grande infirmerie; le troisième, des magasins de provisions, et le quatrième, sous le comble, un grenier pour les grains. Un escalier latéral, passant à travers les contre-forts et couvert en appentis, s'élevait jusqu'au second étage »</ref>

Modèle:Article détaillé La commune possède trois monuments historiques sur son territoire.

On peut également signaler :

Fichier:Brchap.jpg
La chapelle de la comtesse de Montmorency et la maison de retraite en arrière-plan.
  • Église Saint-Jean-Baptiste : détruite à l'occasion des bombardements de la Bataille de France en 1940, elle fut reconstruite après guerre par l'architecte Louis Arretche. De construction moderne en béton armé doublé de pierres de taille et avec des verrières en dalles de verre du peintre Nicolas Untersteller, ses fonts baptismaux se trouvent dans un bâtiment séparé. Près de l'église, gisant de Nicolas Corbel, abbé de Breteuil.
    En 2016, cet édifice édifié à l'économie dans les conditions de la reconstruction et inauguré en 1959 nécessite d'importants travaux de restauration<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte, dans le cimetière communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Château, construit en 1822, et utilisé depuis 2019 par l'intercommunalité comme gite de groupe<ref name="BP3600"/>.
  • Chapelle de la comtesse de Montmorency.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance.
  • Monument aux morts, surmonté de la statue Le Poilu victorieux réalisée par Eugène Bénet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • La zone humide de Breteuil réalisée par l'intercommunalité, située au cœur de la ville entre deux étangs, qui comprend circuit pédagogique présentant la faune et la flore locale, avec des panneaux pédagogiques ainsi qu'un verger conservatoire accessible au public toute l'année. Des QR codes permettent de télécharger un audioguide enregistré par les élèves de l'école Hyppolyte-Bayard<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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