Chemillé-sur-Indrois

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Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Chemillé-sur-Indrois (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Station préhistorique attestée dès le Moustérien, le site de Chemillé-sur-Indrois est, depuis le Néolithique, continuellement occupé par l'homme. Chemillé commence à se développer sous les comtes d'Anjou. C'est Henri Plantagenêt qui est probablement à l'origine de l'essor de la paroisse quand il fonde la chartreuse du Liget Modèle:Incise en expiation du meurtre de Thomas Becket. Jusqu'à la Révolution française, l'histoire de Chemillé se confond avec celle de cette riche abbaye.

Comme beaucoup d'autres communes, Chemillé-sur-Indrois doit faire face à une baisse importante de sa population au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, conséquence d'un exode rural massif mais, à la différence d'autres localités environnantes, la reprise démographique ne se manifeste pas et la population communale évolue autour de Modèle:Nobr depuis une vingtaine d'années. La vocation agricole du territoire, si elle se maintient malgré tout, n'est plus un facteur de développement local ; l'industrie n'est pas installée et les artisans et commerces sont rares. Un important projet touristique voit le jour dans les années 1970 avec la création d'un plan d'eau de Modèle:Nobr qui permet de développer le secteur tertiaire via les offres de services attachées à ce type d'aménagement (camping, pêche, loisirs nautiques, etc.).

Le patrimoine communal bâti repose principalement sur les vestiges de l'ancienne chartreuse du Liget et de ses dépendances, mieux conservées, situées à la Corroirie, ainsi que sur l'église Saint-Vincent, partiellement inscrits ou classés au titre des monuments historiques. La forêt de Loches au sud de la commune et une zone de pelouses calcaires près du plan d'eau ont fait l'objet d'une délimitation en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Chemillé-sur-Indrois se trouve dans le quadrant sud-est du département d'Indre-et-Loire, dans la région historique de Touraine. À vol d'oiseau, Chemillé-sur-Indrois se situe à Modèle:Unité au sud-est de Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département d'Indre-et-Loire, à Modèle:Unité à l'ouest de Montrésor (les deux communes étant limitrophes, la distance retenue est celle séparant les chefs-lieux communaux)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, chef-lieu de l'ancien canton auquel la commune était rattachée jusqu'en 2014 et à Modèle:Unité au nord-est de Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>, une des deux sous-préfectures du département et chef-lieu du nouveau canton de rattachement de Chemillé. La commune fait partie du bassin de vie de Loches<ref group=Insee name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Chemillé-sur-Indrois est limitrophe de six autres communes, dont Genillé pour près d'un tiers de la longueur de ses limites communales.

Vue d'une carte de l'Indre-et-Loire indiquant l'emplacement de Chemillé-sur-Indrois.
Chemillé-sur-Indrois en Indre-et-Loire.
Vue d'une carte dessinant des limites territoriales communales
Limites administratives de Chemillé-sur-Indrois.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Vue d'une carte répartissant un territoire communal en grandes zones géologiques
Carte géologique simplifiée de Chemillé-sur-Indrois.
(en orange, limites et chef-lieu communaux)
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le territoire communal de Chemillé-sur-Indrois, comme l'ensemble de la Touraine, fait partie du bassin parisien au sens géologique du terme, vaste zone sédimentaire s'étendant vers le sud jusqu'aux confins du Massif central. La géologie de la commune est fortement marquée par des couches sédimentaires déposées par des avancées maritimes successives prenant place au Crétacé supérieur.

La plus ancienne de ces strates sédimentaires est constituée par les sables du Cénomanien (Modèle:Nobr) ; elle est présente sur l'ensemble du territoire, mais n'affleure pas. Le tuffeau jaune du Turonien supérieur (Modèle:Nobr) la recouvre ; il est affleurant sur le flanc des vallées des cours d'eau qui l'ont mis à nu par érosion<ref name="Geo"> Modèle:Géoportail.</ref>. Sur les plateaux, cette formation s'est peu à peu dégradée pour donner les argiles à silex de la Gâtine de Loches et de Montrésor. Elles sont localement recouvertes de dépôts limoneux quaternaires, au nord-est comme au sud-ouest du territoire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les vallées de l'Indrois et de ses affluents, sont recouvertes d'alluvions fluviatiles récentes donnant des sols à tendance nettement hydromorphe ; ce caractère est renforcé par la présence fréquente, à faible profondeur sous le lit de la rivière d'une nappe alluviale d'accompagnement. Les affleurements argilo-siliceux et les dépôts limoneux ou caillouteux érodés prédominent sur les pentes de raccordement entre le sommet des plateaux et le fond des vallées<ref name="donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr">Étude des paysages de l'Indre-et-Loire faite en 1999-2001 pour la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, chapitre Les gâtines du Sud-Touraine, Modèle:P., Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>. Ce type de sol est appelé « perruche » dans la vallée de la Loire où il se prête particulièrement bien à la culture de la vigne<ref name="perruche">Modèle:Article.</ref>.

L'aire du territoire de Chemillé-sur-Indrois est de Modèle:Unité (au Modèle:Nobr), très au-dessus de la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine qui s'établit à Modèle:Unité<ref group="Insee">code officiel géographique - présentation Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref group="Insee">Population, superficie et densité des principaux pays du Monde en 2013, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Son altitude varie entre 82 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie et hydrologie

Vue d'un lac artificiel
L'Indrois au niveau du plan d'eau.

Le territoire communal est arrosé par la rivière Indrois qui traverse le territoire communal de l'est-sud-est vers l'ouest-nord-ouest. Il décrit plusieurs méandres au fond d'une vallée qu'il a creusée d'environ Modèle:Nobr dans le substrat calcaire du plateau. Les flancs des coteaux peuvent être très abrupts dans la concavité des méandres, comme sur la rive droite qui fait face au chef-lieu communal ou sur la rive gauche, un kilomètre plus en aval, au niveau du Moulin des Roches<ref name="Hydro"> Modèle:Géoportail.</ref>. Un plan d'eau artificiel, créé en 1978 grâce à une digue barrant en aval une cuvette recreusée, occupe Modèle:Nobr à la hauteur du bourg<ref group=Dico name="C292">Modèle:Harvsp.</ref>. L'Indrois reçoit, sur la commune de Chemillé, le tribut de deux affluents notables. À l'est du territoire de Chemillé, le ruisseau d'Olivet, sur la rive droite, capte toutes les eaux d'un bassin versant s'étendant sur la commune d'Orbigny, jusqu'aux limites du Loir-et-Cher<ref group=Note>Une crête, recouverte par la forêt de Brouard, s'étend du nord-ouest au sud-est et constitue, outre la limite départementale entre l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher, la ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Indrois et de l'Indre au sud-ouest et celui du Cher au nord-est.</ref>. Sur la rive gauche, le ruisseau d'Aubigny, grossi de plusieurs ruisseaux secondaires venant de la forêt de Loches, traverse la partie sud-est du territoire de Chemillé avant de se jeter dans l'Indrois en limite de Genillé, après avoir alimenté, au passage, l'étang de la Corroirie. Deux autres petits ruisseaux temporaires, se jetant dans l'Indrois sur sa rive droite, l'un en amont et l'autre en aval du plan d'eau, complètent le réseau hydrographique communal.

Le débit de l'Indrois est suivi depuis 1977 à Genillé. Le module de cette rivière moyennement abondante y est de Modèle:Unité, calculé sur Modèle:Nobr, mais les fluctuations saisonnières sont très marquées. Les hautes eaux, se déroulant en hiver avec un débit mensuel moyen situé entre 3,44 et Modèle:Unité de janvier à mars inclus, connaissent un maximum en janvier. Dès fin mars, le débit chute progressivement jusqu'aux basses eaux d'été, de juin à octobre ; le débit moyen mensuel peut alors descendre jusqu'à Modèle:Unité au Modèle:Nobr. Des variations brutales de régime à l'occasion de crues, peuvent être observées, comme le Modèle:Nobr avec un débit instantané de Modèle:Unité alors que le débit moyen, pour cette même journée, était de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ces observations sont faites à Genillé, en aval de Chemillé-sur-Indrois, alors que la rivière a reçu le tribut de plusieurs affluents supplémentaires.

Trois zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de l'Olivet d'Orbigny à la confluence », « la vallée de l'Indrois de Montrésor à la Bergerie » et « la vallée du Ruisseau d'Aubigny de Guche Pie à la Courroierie »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.

Paysages naturels

Le réseau hydrographique compartimente le territoire communal en ensembles paysagers assez homogènes.

La partie située au sud-ouest du ruisseau d'Aubigny est occupée par la forêt de Loches, en grande partie privée sur Chemillé, installée sur les argiles à silex. Cette partie de la forêt de Loches est l'une des plus belles, car les moines de la chartreuse du Liget, dont cette partie du territoire dépendait, en ont amélioré le boisement avec des semis et des plantations raisonnées de chênes<ref name="C293"/>. Le plateau de la rive droite de l'Indrois accueille des terres agricoles de valeur moyenne où la culture de céréales domine, mais quelques zones boisées subsistent, sur le plateau ou aux flancs des vallons des ruisseaux. Il est en de même de la zone comprise entre l'Indrois et l'Aubigny, sur laquelle on retrouve toutefois, également, les dernières vignes de la commune.

La vallée de l'Indrois, composée d'alluvions, est réservée aux prairies naturelles ou artificielles, aux cultures de maïs exigeantes en eau ainsi qu'aux peupleraies.

Les pentes entre coteau et plaine, quand elles ne sont pas trop abruptes, ont pu accueillir par le passé des vignes, mais les taillis, puis les bois ont recolonisé ces espaces ; là où la pente est trop abrupte, les bois ont toujours été dominants, avec parfois quelques pelouses calcaires d'une grande diversité floristique<ref name="C293">Modèle:Harvsp.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Tours - Parçay-Meslay, située à Modèle:Unité au nord-ouest de Chemillé-sur-Indrois.

Modèle:Climat

La situation géographique de Chemillé-sur-Indrois soumet la commune à un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le rivage rochelais, point de la côte atlantique le plus proche, est à Modèle:Unité « à vol d'oiseau ». Ce type de climat, soumis à un flux d'ouest dominant sur l'année, se caractérise par des températures clémentes, même en hiver, les moyennes mensuelles minimales n'étant jamais négatives, même en hiver, alors qu'en été il est fréquent d'observer un épisode caniculaire de quelques jours, comme lors de la canicule européenne de 2003 où un record inégalé de température instantanée a été enregistré à Modèle:Tmp le Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité.

Voies de communication et transport

Liaisons aériennes

À un peu plus d'une heure de trajet routier depuis Chemillé-sur-Indrois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, l'aéroport de Tours Val de Loire Modèle:Code aéroport propose en 2015 des dessertes régulières à destination de Figari, Marseille, Dublin, Londres-Stansted, Marrakech et Porto<ref name=":0" />. D'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont par ailleurs assurées<ref name=":0"> Modèle:Lien web.</ref>.

Infrastructure routière

Le territoire de Chemillé-sur-Indrois n'est parcouru par aucune voie de circulation importante. La Modèle:Nobr traverse d'est en ouest sa partie sud, de Loches à Montrésor. Le chef-communal, quant à lui, est traversé par la Modèle:Nobr qui suit sensiblement la rive droite de l'Indrois d'Azay-sur-Indre à Montrésor. Des voies communales, organisées en étoile à partir du centre-bourg, relient Chemillé-sur-Indrois aux communes avoisinantes.

Transport en commun

Entre 1889 et 1949, Chemillé-sur-Indrois était une halte ferroviaire sur la ligne de Montrésor à Ligueil via Loches, concédée à la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD). Depuis la fermeture de cette ligne le Modèle:Nobr, la commune n’est plus desservie par le rail et la mairie a été installée dans l'ancienne gare<ref group=B01 name="B48">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour bénéficier d'un réseau de transport en commun, les habitants doivent se rendre à Genillé, commune voisine desservie par la ligne TC du réseau Touraine Fil vert, le réseau interurbain de transport par autocar du conseil général d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Genillé à Descartes, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine ; elle n'est pas en service le week-end<ref>Fiche horaire de la ligne TC Genillé-Descartes à partir du 3 septembre 2013, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>. Elle passe par Ligueil et Loches où elle offre une correspondance avec le réseau TER Centre-Val de Loire (desserte par train ou autocars selon les horaires)<ref>Fiche horaire de la ligne Tours-Loches pour la période du 14 décembre 2014 au 12 décembre 2015, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Chemillé-sur-Indrois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63 %), forêts (25,6 %), prairies (8,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Plan très schématisé d'un centre urbain montrant le noyau historique et ses extensions récentes.
Plan schématique du bourg de Chemillé-sur-Indrois.

La population de Chemillé-sur-Indrois est en grande partie concentrée dans le chef-lieu communal, situé dans le lobe d'un méandre de l'Indrois, sur sa rive gauche, autour du groupe mairie-église. La rive droite s'étend vers le nord-est, la pente abrupte du coteau au pied duquel passe l'Indrois rendant plus difficile la construction en face du centre-bourg. Ces deux entités séparées par l'Indrois étaient autrefois dénommées Grand-Bourg (rive gauche) et Petit-Bourg (rive droite)<ref name="C293"/>. Les deux parties du bourg ne sont reliées par un pont que depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; auparavant, le passage était assuré par une passerelle pour les piétons et un gué pour les véhicules<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Malgré les contraintes topographiques, un petit lotissement d'une vingtaine de parcelles viabilisées a été aménagé sur la rive droite de l'Indrois, sur la crête du coteau, face au Grand-Bourg. En 2015, il n'est pas entièrement construit<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Une vingtaine de hameaux et d'écarts parsèment le territoire ; aucun ne compte plus d'une demi-douzaine de feux.

Logement

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Chemillé-sur-Indrois et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011, au travers de quelques indicateurs<ref name="logement" group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Le logement à Chemillé-sur-Indrois (37) en 2011.
Chemillé Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %) 63,4 88,4
Part des logements vacants (en %) 7,8 7,1
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 72,1 58,6

L'importance des résidences secondaires ou occasionnelles est une caractéristique majeure de l'habitat à Chemillé. Ces résidences représentent en effet 28,9 % des habitations (plus d'une habitation sur quatre), sans commune mesure avec la moyenne de l'Indre-et-Loire qui s'établit à 4,4 % ; en contrepartie, la part des résidences principales se trouve fortement réduite<ref name="logement" group="Insee"/>,<ref name="logement37" group="Insee"/>.

La très grande majorité des ménages (72,1 %) sont propriétaires de leur habitation, valeur bien supérieure à la moyenne départementale et en hausse de 6 points en Modèle:Nobr ; le logement locatif ne représente que 23,1 % des résidences principales. En 2011, 54 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de Modèle:Unité. Entre 1991 et 2008, Modèle:Nobr ont été construites (presque exclusivement des maisons individuelles), représentant 17,4 % du parc ; entre 1945 et 1991, le nombre de constructions nouvelles était pratiquement identique, mais la période de référence était beaucoup plus longue. Le taux de logements vacants, très légèrement supérieur à la moyenne départementale en 2011, est resté presque stable depuis 2006 (l'augmentation de ce même taux, au niveau départemental, est d'un point sur la même période)<ref name="logement" group="Insee"/>,<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>.

Projets d'aménagement

Des structures permettant l'accueil de manifestations sportives sur la base du Lac doivent être aménagées. Cette décision est prise dans le cadre du conseil de la communauté de communes de Montrésor<ref>Modèle:Article.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Un seul arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle portant sur des risques Modèle:Citation a été émis le Modèle:Nobr pour la commune de Chemillé-sur-Indrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les risques d'inondations sont liés au régime potentiellement torrentiel des affluents de l'Indrois, à la suite d'épisodes pluvieux importants sur le bassin versant.

La nature argilo-siliceuse des sols du plateau l'expose, après des périodes de sécheresse prolongée, à des phases successives de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Tout le plateau de Chemillé-sur-Indrois, de chaque côté de la rivière, est soumis à un aléa moyen face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), alors que les vallées et leurs pentes de raccordement au plateau ne sont pas concernées (aléa Modèle:Citation ou Modèle:Citation)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Chemillé-sur-Indrois est située en zone de sismicité faible de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le risque sismique en Indre-et-Loire augmente de très faible (niveau 1) au nord-est du département à modéré (niveau 3) au sud-ouest, où les tremblements de terre les plus significatifs de ces derniers siècles se sont produits<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Toponymie et hydronymie

Formes successives du nom attestées pour la paroisse puis la commune<ref name="KR216">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="G37"/>,<ref group=Site name="Ac"/> :


Vue d'une carte ancienne sur laquelle sont dessinées des limites territoriales contemporaines.
Chemillé-sur-Indrois sur la carte de Cassini (limites communales en jaune).

L'origine du toponyme Chemillé semble assez clairement établie. Il est issu du nom propre Camillius et du suffixe -acum(m)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nom de Camillius est une évolution de Modèle:Latin désignant un jeune noble assistant les prêtres lors des sacrifices ; le suffixe -acu(m), qui introduit généralement un sens de possession territoriale, évolue en -ay ou dans les régions de langue d'oïl<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>. Deux mentions précoces parfois attribuées à Chemillé-sur-Indrois, Camiliacus villa dans un diplôme de Charlemagne en 775 et Camiliacus dans un acte de Charles II le Chauve en 862, semblent devoir être considérées avec précaution. Rien n'atteste qu'elles se rapportent bien à Chemillé-sur-Indrois. La première peut être attribuée à plusieurs lieux de la Touraine et de l'Anjou, tandis que la seconde désigne, selon toute probabilité, le lieu-dit de Chemallé à Courçay<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La première mention attestée est celle d'un cartulaire de l'abbaye de Villeloin au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. *CAMILIACU évolue phonétiquement peu à peu et se fixe sous sa forme actuelle Chemillé dès le Moyen Âge. Quant à l'orthographe actuelle, elle n'est constante que depuis la carte de Cassini. La commune de Chemillé-en-Touraine voit le jour à la faveur de la [[Histoire du droit administratif français#Mise en place des collectivités locales et territoriales|Modèle:Nobr]]. Elle est rebaptisée Chemillé-sur-Indrois en 1807 lorsque la commune de Chemillé-sur-Dême, auparavant dans la Sarthe, intègre l'Indre-et-Loire<ref group=Site name="Ac">Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de l'Indrois est un dérivé en -iscus du nom de l'Indre ; il apparaît dans un cartulaire de l'abbaye de Cormery en 850 (Andriscus)<ref name="G37"/>. C'est Grégoire de Tours qui, le premier, cite l'Indre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de fluvium Angerem dans La Vie des Pères (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce nom est souvent attribué à une évolution du francique anger (prairie herbeuse) d'après la racine ang- ou angr-<ref group=GCe>Modèle:Harvsp.</ref>.

Parmi les toponymes notables présents sur le territoire de la commune de Chemillé, on relève le lieu-dit Bréviande, sans forme ancienne, et qui semble révélateur de la mauvaise qualité locale de la terre, son nom pouvant être une contraction de « brève viande », viande étant entendu au sens général de nourriture<ref group=GCe>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette explication reprise à Albert Dauzat et Charles Rostaing qui la proposent pour Bréviandes (Aube, Breviande en 1294)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est cependant contestée par François de Beaurepaire qui cite une forme Brivianda (sans date, hypothétique ?) incompatible avec cette hypothèse. Pour lui, il s'agit d'un type toponymique gaulois en -anda comme Nassandres (Eure, Naçandes en 1179)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En réalité, aucune de ces deux hypothèses n'est validée par des formes anciennes. Pour justifier la première, on devrait avoir des types latin *brevis vivanda ou éventuellement *brevis vivenda et roman *brieve viande, brieviande, la forme la plus ancienne et la plus régulière de l'adjectif brève étant brieve<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quant à la seconde, les dictionnaires de gaulois n'évoquent pas l'existence d'un suffixe *-anda. En fin de compte, ce toponyme, sans doute prélatin, reste obscur. D'autres microtoponymes, comme les Perruches ou les Bournais renseignent de manière assez nette sur la nature des sols, argiles à silex dans le premier cas et limons éoliens battants<ref group=Note>Les limons déposés par le vent, lorsque leur granulométrie est très fine, ont tendance à s'agréger et à former une croûte imperméable sous l'action de la pluie.</ref> dans le second<ref group=Dico name="C292"/>. Bien que se trouvant, à l'ère moderne, en dehors de toute zone fortement boisée, le Breuil est un toponyme emprunté à l'ancien français, Modèle:Citation, issu du gaulois brogilo)<ref group=GCe>Modèle:Harvsp.</ref>.

Histoire

Préhistoire

La présence humaine sur le territoire de Chemillé-sur-Indrois semble remonter au moins au Moustérien, attestée par la découverte d'outils sur un site<ref group=Dico name="C293">Modèle:Harvsp.</ref>. Au cours du Néolithique, le peuplement semble réparti sur l'ensemble du territoire, puisque des outils en silex ont été trouvés sur dix-neuf sites différents ; le niveau de sédentarisation de ces groupes humains est toutefois inconnu<ref group=Dico name="C293"/>.

Protohistoire et Antiquité

Deux enclos laténiens ou antiques ont été découverts<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l’un dans la vallée de l’Indrois et l’autre sur le plateau<ref name="CaG">Modèle:Ouvrage.</ref>.

De nombreux vestiges gallo-romains ont été trouvés à l'est du bourg actuel, de part et d'autre de l'Indrois<ref name="CaG"/>. Certains ont disparu, mais l'étendue du site et la présence attestée d'une forge antique laissent supposer qu'a pu se constituer à cet emplacement une agglomération secondaire ; cette observation est signalée en 1932<ref> Modèle:Article.</ref> a été partiellement confirmée en 1999 par une campagne de prospection aérienne<ref> Modèle:Article.</ref>, malgré des conditions d'observation défavorables<ref group=Note>Le début d'été 1997, très pluvieux, a masqué les différences de végétation dans les cultures, principaux indices de la présence en sous-sol d'une structure potentiellement d'origine humaine (mur, fossé...).</ref>. Un aqueduc mi-souterrain mi aérien, mis au jour dans le même secteur au lieu-dit la Ronde<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>, a pu contribuer à l'alimentation en eau de cette petite agglomération, même si ni la source, peut-être éloignée de plusieurs kilomètres<ref name="Bz">Modèle:Article.</ref>, ni le point d'arrivée n'en sont formellement attestés<ref group=Dico name="C293"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un trésor de 5 000 à Modèle:Unité de monnaie, à l'effigie de plusieurs empereurs romains, frappées dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été découvert à Chambaudon ; semblant être contenues dans des vases de terre, ces pièces, mal conservées, ont été dispersées<ref>Modèle:Article.</ref>. L'importance de ce trésor témoigne certainement d'un peuplement antique conséquent et peut-être durable<ref group=Dico name="C293"/>. Les trésors antiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle passent en général pour avoir été constitués en prévision des invasions barbares<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Moyen Âge

C'est en 987 que Foulques III, dit « Foulque Nerra », arrive à la tête du comté d'Anjou. Il cherche alors à asseoir la domination de sa maison en Touraine, au détriment de la maison de Blois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La bataille de Nouy, en 1044, consacre la victoire définitive de Geoffroy II d'Anjou et des Angevins ; de nombreuses terres, dont Chemillé, deviennent la possession des partisans des comtes d'Anjou<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est peut-être de cette époque que date un souterrain-refuge découvert à la fin des années 1960 à l'est du territoire communal, près de Montrésor ; les trois salles de ce souterrain pouvaient être isolées par des portes et au moins l'une d'elles était équipée d'une banquette taillée dans la pierre<ref group=Dico name="C294">Modèle:Harvsp.</ref>.

enluminure médiévale représentant deux personnages.
Enluminure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant Henri II (à gauche) et Thomas Becket (à droite).

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chemillé était un petit fief rattaché à la trésorerie de l'église de Tours<ref group=Rj name="Rj77">Modèle:Harvsp.</ref> ; de surcroît, il fut amputé d'une bonne partie de ses possessions au profit de la chartreuse du Liget. De fait, au Moyen Âge, l'histoire de Chemillé-sur-Indrois se confond largement avec celle de la chartreuse du Liget, l’une des rares fondations de l’ordre des Chartreux en Touraine. C’est peut-être sur ordre d'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre mais aussi comte d'Anjou et à ce titre propriétaire de Chemillé, que la chartreuse fut fondée en 1178 et confirmée en 1199 puis en 1234. Henri Plantagenêt voulait peut-être expier ainsi le meurtre de Thomas Becket probablement perpétré à son instigation<ref name="Becket">Modèle:Article.</ref>. Le monastère se développe rapidement, avec entre autres la construction de la Corroirie, faisant office de maison basse, et ses possessions sur le territoire de la paroisse, mais aussi en dehors, se multiplient. Aliénor d'Aquitaine, épouse d'Henri II, y séjourne, tout comme plusieurs rois de France : Charles V, Charles VII puis Louis XI. En 1363, le monastère accueille Modèle:Nobr chartreux. Leur influence sur la vie paroissiale est grande, mais ils contribuent également à façonner le paysage naturel de Chemillé : ils font creuser l’étang de la Corroirie qui les fournit de poissons<ref group=B01>Modèle:Harvsp.</ref>, ils entretiennent et reboisent soigneusement leurs possessions dans la forêt de Loches. Ils font également édifier un moulin sur l'Indrois à Pont-Cornu, mentionné en 1274, pour subvenir à leurs besoins en farine<ref group=Dico name="C292"/> ; ce moulin est d'ailleurs à l'origine d'un différend entre les Chartreux du Liget et les Bénédictins de Saint-Sauveur de Villeloin, les premiers reprochant aux seconds d'avoir construit une digue nuisible au bon fonctionnement du moulin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par contre, trois moulins mentionnés en 1101 pour deux d'entre eux (« moulins de Salomon ») et en 1131 pour le troisième (« moulin de Ferté ») ne sont pas localisés<ref> Modèle:Article.</ref>.

Temps modernes

Vue d'un grand plan d'eau derrière un rideau d'arbres.
L'étang de la Corroirie.

Pendant les guerres de religion, les édifices religieux de Chemillé, et notamment la chartreuse, subissent de nombreux pillages. Le Liget est dévasté en 1562 et son prieur assassiné<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref> ; la Corroirie est mise à sac en Modèle:Nobr, les documents qu'elle renfermait brûlés et plusieurs chartreux exécutés. La population semble avoir, plus par jalousie envers les chartreux que pour des motifs religieux, prêté la main à ces exactions<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref>.

La chartreuse du Liget se redresse néanmoins et, grâce aux édits promulgués par Louis XIV, retrouve sa puissance<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref>. Un siècle avant la Révolution française, les possessions de la chartreuse du Liget s'étendent sur une superficie de Modèle:Nobr de terres cultivables, plus de Modèle:Nobr de bois et forêts et Modèle:Nobr d'étangs<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=Note>Ces superficies, exprimées en arpents et en chaînées dans les documents d'époque, ont été converties en hectares sur la base de la surface de l'arpent local, équivalant à un peu plus de Modèle:Nobr. La chaînée est le centième de l'arpent.</ref>.

En 1787, un vaste programme de travaux et d'agrandissement de la chartreuse est mis en chantier sous l'impulsion du dernier prieur du Liget, Jean-Antoine Coëffé ; il n'aboutira jamais, seul le cloître étant reconstruit. La chartreuse est confisquée dans le courant de l'Modèle:Nobr comme bien national, les chartreux encore présents se dispersent et les bâtiments sont rachetés le Modèle:Nobr<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref>. Une partie de la riche bibliothèque des chartreux est récupérée puis entreposée à la bibliothèque municipale de Tours. Ces œuvres ont brûlé dans l'incendie de la bibliothèque en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque contemporaine

Les grandes manœuvres du Centre de 1908 sont l'occasion d'un important déploiement militaire dans le Lochois, et notamment à Chemillé-sur-Indrois où une partie de la Modèle:Nobr est cantonnée le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pendant les combats de la Grande Guerre, Modèle:Nobr perdent la vie, tombés sur les champs de bataille de France ou de Belgique mais aussi sur le front d'Orient (Salonique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ramenées à la population de 1911, les pertes s'élèvent à environ un habitant sur dix-huit.

À la fin d’Modèle:Nobr, les troupes allemandes refluent vers le nord ou l’est, cherchant à quitter la Touraine. Le Modèle:Nobr, un convoi d’une trentaine de véhicules est attaqué, au niveau de la ferme de la Renardière, par un détachement du Premier régiment de France et des maquisards. Les Allemands se replient au Breuil, qu’ils incendient<ref>Modèle:Article.</ref>. Le lendemain, ils mettent le feu à plusieurs autres fermes avant, quelques heures plus tard, de traverser Chemillé en direction de Montrésor. À la sortie du bourg, leur convoi est décimé par une attaque de l’aviation alliée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Vue d'un bâtiment portant des drapeaux européens et français en façade. Silhouette de gare rurale.
La mairie installée dans l'ancienne gare des CFD.

Situation administrative

À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune de Chemillé-sur-Indrois est rattachée au canton de Loches qui compte Modèle:Nobr<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Chemillé-sur-Indrois est rattachée à l'arrondissement de Loches et à la Modèle:Nobr de l'Indre-et-Loire.

Tendances politiques et résultats

L'électorat chemillois est très constant dans ses choix politiques puisque, à l'exception de l'élection législative de 2012 où il a apporté sa préférence à la candidate du parti socialiste, finalement élue dans la circonscription, tous les autres scrutins ont placé en tête le candidat de droite, des listes de droite se positionnant même aux deux premières places lors des deux élections européennes de 2004 et 2014. Le mode de constitution des listes pour les petites communes lors des scrutins municipaux ne permet pas de mettre en avant des tendances politiques claires<ref group=Note name="Réserve"/>.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin

Élection présidentielle de 2017

En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 69,57 % des voix et Marine Le Pen (FN), 30,43 %. Le taux de participation s'est élevé à 80,09 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales les plus récentes

Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre 100 et Modèle:Nobr, le nombre de membres du conseil municipal est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref group=Note>Le chiffre de la population officiellement retenu pour l'élection municipale de 2008 était celui du recensement 1999, soit Modèle:Nobr pour Chemillé-sur-Indrois.</ref>.

Lors des élections municipales de 2008, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 76,26 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 71,50 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Jusqu'à la fin de 2009, les habitants de Chemillé-sur-Indrois relevaient de la juridiction du tribunal d'instance de Loches. La réforme de la carte judiciaire mise en place le Modèle:Nobr a supprimé le tribunal d'instance de Loches, et c'est le tribunal d'instance de Tours qui est compétent pour l'ensemble du département ; toutes les juridictions concernant Chemillé-sur-Indrois sont ainsi regroupées à Tours, à l'exception du tribunal administratif et de la cour d'appel qui continuent à siéger à Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture de la région Centre-Val de Loire.

La commune de Chemillé-sur-Indrois est du ressort de la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximité de Montrésor<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

Chemillé-sur-Indrois faisait partie de la communauté de communes de Montrésor (CCM)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, organisme intercommunal dont les compétences s'exercent sur les dix communes constituant l'ancien canton de Montrésor. Se substituant à partir du Modèle:Nobr à l'ancien SIVOM du canton de Montrésor, elle intervient dans de nombreux domaines : adduction d'eau potable et traitement des eaux usées en régie directe, gestion de la collecte des déchets en remplacement de l'ancien syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMITCOM) du Val d'Indrois<ref>Modèle:Article.</ref>, entretien de la voirie, développement économique, etc.

Le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité. Fondé en 1937, il a progressivement évolué dans le contexte d'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel par arrêté préfectoral en date du Modèle:Nobr pour ce qui est de sa « compétence Électricité ». L'adhésion à la « compétence Gaz » est laissée au choix de la commune et Chemillé-sur-Indrois a décidé de ne pas s'y rattacher<ref name="gaz">Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, elle intègre la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

Un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU), le syndicat intercommunal de transport scolaire du Lochois auquel adhère la commune de Chemillé-sur-Indrois au même titre que Modèle:Nobr communes du Lochois, prend en charge le transports des collégiens et lycéens entre leurs communes respectives et les établissements d'enseignement secondaire, publics comme privés, ouverts dans le périmètre de compétences de ce SIVU. Il opère en convention avec un transporteur professionnel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le syndicat mixte Touraine propre, regroupant neuf communautés de communes ou syndicats mixtes intercommunaux d'Indre-et-Loire a pour vocation de favoriser et fédérer les actions en matière de réduction et de valorisation des déchets ménagers. La communauté de communes de Montrésor en est adhérente pour le compte des dix communes qu'elle regroupe, dont Chemillé-sur-Indrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Ce domaine de compétence est pris en charge par la communauté de communes Loches Sud Touraine pour l'ensemble de son territoire.

Eau potable et assainissement

L'alimentation en eau potable de Chemillé-sur-Indrois et des neuf autres communes de l'ancienne communauté de communes de Montrésor, est entièrement mutualisée, à partir de quatre forages exploitant des nappes du Cénomanien ou du Turonien et de deux stations de traitement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin de 2013, plus de Modèle:Unité étaient raccordés à ce réseau sur l'ensemble de la communauté de communes<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'assainissement des eaux usées de Chemillé-sur-Indrois est assuré, de manière collective, par une station d'épuration à disques biologiques, d'une capacité de Modèle:Nobr (équivalent-habitant), avec rejet des eaux épurées dans l'Indrois au niveau du plan d'eau communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Déchets ménagers

Une déchèterie, sur le territoire de la commune voisine de Genillé, est accessible aux habitants de Chemillé-sur-Indrois comme des autres localités de la communauté de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les déchets ménagers recyclables ou non, sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire et des conteneurs pour la collecte du verre, du papier ou des vêtements sont répartis sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Chemillé-sur-Indrois, sur une période de dix ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement (CAF) à Chemillé-sur-Indrois de 2004 à 2013
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de moins de Modèle:Nobr appartenant à un groupement fiscalisé.
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Chemillé 280 279 217 342 - 685 548 1 619 647 535 320
Moyenne de la strate 171 180 209 224 215 209 203 240 252 239

Modèle:Graphique polygonal

CAF de Chemillé Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate

La capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, comparée à la moyenne de la strate, observe une très grande variabilité ; alors que de 2004 à 2007 elle était légèrement supérieure à la moyenne, elle est très fortement négative en 2008 (Modèle:Nobr) avant d'établir un record à Modèle:Unité deux ans plus tard ; ces valeurs extrêmes ne sont pas explicables au regard des renseignements disponibles<ref group=Note name="Réserve"/>. Le fonds de roulementModèle:Note est toujours positif et, à deux exceptions près (2008 et 2009), toujours très supérieur à la moyenne de la strate<ref name="ALIZE"/>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Les premiers registres d'état civil connus de Chemillé datent de 1698. En 1789, ces documents mentionnaient une population de Modèle:Nobr<ref group=Dico name="C293"/>, soit une population estimée à Modèle:Nobr<ref group=Note>Cette estimation est basée sur un coefficient de conversion de Modèle:Nobr par feu, valeur toutefois très contestée.</ref>. Dès 1793, les recensements sont individuels.

Modèle:Population de France/section

Soldes de variation annuelle de la population de Chemillé-sur-Indrois
exprimés en pourcentages.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2012
Taux de variation annuel de la population - 3,1 - 1,2 - 2,3 - 0,5 + 1,1 + 0,7
Solde naturel + 0,3 + 0,1 - 0,5 - 0,1 + 0,2 - 0,1
Solde migratoire - 3,3 - 1,3 - 1,8 - 0,5 + 0,9 + 0,8

La population de Chemillé-sur-Indrois reste relativement stable jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À compter de cette date, elle commence à décroître, le phénomène connaissant une forte accélération après la Seconde Guerre mondiale. Le chute ne sera enrayée qu'à la fin des Modèle:Nobr, mais la commune a perdu en Modèle:Nobr 60 % de sa population, et une véritable reprise démographique ne semble pas se dessiner. L'évolution de la population chemilloise sur la période de 1968 à 2011 est surtout liée à celle du solde migratoire, le solde naturel n'offrant pas de tendance claire. Ce solde migratoire, très négatif jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est devenu depuis positif<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent apparaître inexacts.</ref>. Sur la même période, la diminution de la taille des ménages est notable : Modèle:Nobr en 1968 mais seulement deux personnes en 2011<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 23,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 35,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,75 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Aucun établissement d'enseignement n'est présent à Chemillé-sur-Indrois. Un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) assure la scolarisation, au niveau de l'enseignement primaire, des enfants de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Loché-sur-Indrois, Montrésor, Villeloin-Coulangé et Villedômain<ref group=Site name="VP">Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune de Villeloin-Coulangé accueille, à la rentrée 2014, Modèle:Nobr de maternelle<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que les élèves du cours élémentaire sont scolarisés à Loché-sur-Indrois<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Nobr) et Montrésor (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le collège le plus proche se trouve à Montrésor<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les lycées les plus proches à Loches, avec deux lycées d'enseignement général, l'un public et l'autre privé, et un lycée public d'enseignement professionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le transport des écoliers au sein du RPI ainsi que celui des collégiens et lycéens entre Chemillé-sur-Indrois et Montrésor ou Loches est assuré par un service de cars.

Les établissements d'enseignement supérieur sont tous situés à Tours ou dans sa proche périphérie. Parmi eux, l'université pluridisciplinaire François-Rabelais propose, au sein d'une école polytechnique universitaire et de deux instituts universitaires de technologie s'appuyant sur une quarantaine de laboratoires de recherche, sept unités de formation et de recherche ; l'école supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers offre sur ses deux sites des formations Bac+3 ou Bac+5 ; l'école Brassart de Tours est spécialisée dans les arts graphiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le domaine agricole, le lycée agricole de Tours-Fondettes prépare au diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS, Bac+2)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie culturelle et sportive

Vie associative

Quatre associations actives ont leur siège social sur la commune de Chemillé-sur-Indrois. Trois d'entre elles opèrent dans le domaine de la culture et de la protection du patrimoine, la quatrième intervenant dans le domaine social<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Depuis 2013, la base de loisirs sert de cadre à une épreuve de triathlon rassemblant plus de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.

Depuis 2014, l'Enduro de l'Indrois (moto) est organisé par l'Enduro Club des Pyramides sur Modèle:Nobr avec la base de loisirs comme point de départ, de ravitaillement et d'arrivée. Il réunit chaque année pas moins de 350 motards provenant de toute la France. Pour 2016, l'épreuve figure au calendrier du championnat de France d'Enduro. Jamais, depuis Modèle:Nobr, la région Centre-Val de Loire n'avait accueillit ce niveau de compétition<ref>Modèle:Article.</ref>. L'épreuve revient en 2018 et obtient les louanges de la Fédération Française de Motocyclisme qui qualifie l'Enduro Club des Pyramides d'un des meilleurs clubs organisateurs que compte l’enduro français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le syndicat d'initiative de Chemillé-sur-Indrois organise annuellement, pendant la première quinzaine de juillet, une fête du Lac qui combine une brocante, des animations diverses et qui se termine par un feu d'artifice tiré au-dessus du plan d'eau.

Équipements sportifs, culturels et de loisirs

Vue d'un plan d'eau aménagé en base de loisirs.
Le plan d'eau de Chemillé-sur-Indrois

La création du plan d'eau artificiel de Chemillé-sur-Indrois, en 1978, répondait à la volonté de développer l'attrait touristique de la commune, en profitant d'une topographie favorable<ref group=Dico name="C292"/>. Le complexe de loisirs de Modèle:Nobr avec un vaste plan d'eau de Modèle:Nobr permet de proposer de nombreuses activités : pêche, baignade (surveillée en été), loisirs nautiques avec possibilité de location de matériel, aires de jeux pour les enfants, court de tennis<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref> ainsi qu'un camping et une offre de restauration sur place. Une entreprise privée assure la gestion de cette base de loisirs<ref>Modèle:Article.</ref>.

Santé et services d'urgence

Au Modèle:Nobr, aucun médecin généraliste n'exerce sur la commune de Chemillé-sur-Indrois. Les praticiens les plus proches exercent à Genillé ou Montrésor. Il en est de même pour les officines pharmaceutiques.

L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre d'incendie et secours le plus proche de Chemillé est celui de Genillé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, à l’actualité du canton de Loches. La Renaissance lochoise, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> est un hebdomadaire d’informations locales sur les cantons du sud de la Touraine.

Parmi les chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) accessibles à tous les habitants de Chemillé-sur-Indrois, France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire relaient, entre autres, les informations locales. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Touraine.

Cultes

Le territoire de la commune dépend de la paroisse de Montrésor au sein du doyenné de Loches, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, l'église Saint-Vincent de Chemillé-sur-Indrois est l'un des lieux de culte de cette paroisse ; des offices y sont célébrés en alternance avec les autres églises paroissiales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Monseigneur Vincent Jordy est à la tête de l'archidiocèse de Tours depuis 2019<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Télécommunications et énergie

En 2014, l'internet haut débit via la technique ADSL 2+ est possible pour tous les abonnés à un réseau de téléphonie fixe<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune de Chemillé-sur-Indrois n'est pas rattachée au réseau public de distribution de gaz naturel<ref name="gaz"/>.

Économie

Chemillé-sur-Indrois est classée en zone de revitalisation rurale par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Revenus et fiscalité

En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>.

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Chemillé-sur-Indrois et dans l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011 sont présentés ci-dessous<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Revenus et fiscalité à Chemillé-sur-Indrois et en Indre-et-Loire (2011).
Chemillé Indre-et-Loire
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €) 24 160 24 480
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %) 55,7 58,3

Si le revenu net déclaré par foyer chemillois est très peu différent de la moyenne départementale, la proportion de foyers imposables est légèrement moindre (-2,6 points).

Emploi

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Chemillé-sur-Indrois et leur évolution sur les six dernières années<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Structure de la population active de Chemillé-sur-Indrois (37)
entre 2006 et 2011.
Chemillé 2006 Chemillé 2011 Évolution
Population de 15 à 64 ans 135 137 + 1,5 %
Actifs (en %) 75,5 77,6 + 2,8  %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 71,0 68,7 - 3,2 %
Chômeurs (en %) 4,8 8,4 + 75,0 %
Évolution de l'emploi à Chemillé-sur-Indrois (37) en 2006 et 2011.
Chemillé 2006 Chemillé 2011 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone 35 44 + 25,7 %
Indicateur de concentration d'emploi 39,6 45,5 + 14,9 %

Sur six ans, la population active de Chemillé-sur-Indrois a légèrement augmenté, mais le taux d'emploi de cette population active a baissé d'un peu plus de 2 points ; sur la même période, le chômage a très fortement augmenté.

Si le nombre d'actifs est resté presque stable, le nombre d'emplois dans la zone a progressé ; l'indicateur de concentration d'emploi est logiquement en augmentation, bien que sa valeur absolue reste encore très basse (environ Modèle:Nombre proposés pour Modèle:Nombre)<ref group=Note name="Réserve"/>.

En 2011, les actifs résidant à Chemillé-sur-Indrois travaillent en majorité dans une commune du département d'Indre-et-Loire autre que leur lieu de résidence (55,9 %), soit plus d'un actif sur deux. Un peu plus de 31 % d'entre eux travaillent à Chemillé-sur-Indrois même, soit près d'un actif sur trois, alors qu'ils ne sont que 12,9 % à travailler hors du département<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Tissu économique

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chemillé-sur-Indrois selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="economie">Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 42 100,0 33 9 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 21 50 17 4 0 0 0
Industrie 1 2,4 1 0 0 0 0
Construction 1 2,4 1 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 16 38,1 12 4 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 3 7,1 3 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 7,1 2 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Toutes les entreprises implantées à Chemillé-sur-Indrois sont en 2012 des très petites entreprises (TPE) employant au maximum Modèle:Nobr Modèle:Incise mais la très grande majorité d'entre elles (76,8 %) sont des entreprises individuelles sans recours à la main d'œuvre salariale<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2013, une seule entreprise, dans le secteur du commerce, des transports et des services divers, s'est créée sur la commune sous la forme d'une entreprise individuelle<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture et sylviculture

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chemillé-sur-Indrois, observées sur une période de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Évolution de l’agriculture à Chemillé-sur-Indrois (37)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 28 17 11
Équivalent Unité de travail annuel 50 17 11
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 1 355 1 142 1 098
Cheptel (nombre de têtes) 357 252 290
Terres labourables (ha) 1 202 1 119 1 040
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 48,4 61,2 99,8
Vue en gros plan de la fleur épineuse d'un chardon.
Capitule de cardère cultivée.

Si Chemillé-sur-Indrois reste une commune agricole, puisque la moitié des établissements actifs opèrent dans ce domaine en 2012, le nombre des exploitations a diminué de près de 60 % depuis 1988<ref group=Note>Les données relatives au secteur de l'économie agricole fournies par l'Insee et le ministère de l'Agriculture dans le cadre du recensement général agricole (RGA) ne sont pas comparables, les calculs n'étant pas effectués à partir des mêmes bases.</ref>. En contrepartie, et même si la SAU a légèrement diminué, la surface moyenne des exploitations frôle en 2010 la centaine d'hectares. L'agriculture communale, spécialisée dans la culture des céréales, des oléagineux et des protéagineux, conserve toutefois une activité d'élevage non négligeable et le cheptel bovin est même en augmentation sur la dernière décennie. Ce type d'activité n'emploie pas de main d'œuvre salariée : seul le chef d'exploitation travaille sur sa ferme<ref group=Note name="Réserve"/>. En lien direct avec la proximité de la forêt de Loches, trois entreprises interviennent également à Chemillé-sur-Indrois dans le domaine de l'exploitation forestière<ref> Modèle:Lien web.</ref>, secteur d'activités rattaché à l'agriculture dans les statistiques de l'Insee.

Les pentes exposées au sud des coteaux de la rive droite de l'Indrois ont accueilli, jusqu'en 1882 et l'arrivée du phylloxéra en Touraine, la culture de la vigne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle avait elle-même succédé à des champs de cardère cultivée ou cardère à foulons (Dipsacus sativus) dont les capitules étaient utilisées dans le finition des étoffes de drap fabriquées à Montrésor<ref group=Dico name="C293"/>. Le semis avait lieu en mars et la récolte en août<ref group=B01>Modèle:Harvsp.</ref>.

Entreprises, commerces et services

Peu d'artisans sont installés sur la commune, avec quelques entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics. Ce sont surtout les services, aux particuliers et aux entreprises, qui sont développés, avec par exemple deux maisons d'édition, une dans le domaine du livre et l'autre dans le domaine musical<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La restauration, traditionnelle ou rapide, est également représentée.

Tourisme

Chemillé-sur-Indrois dispose d'un camping (Modèle:Nobr)<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref> situé au bord du plan d'eau et offre les services de huit gîtes ruraux ainsi que d'un établissement chambre d'hôte<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Vue d'une carte pourvue de repères de localisation.
Localisation de quelques-uns des lieux et monuments de Chemillé-sur-Indrois.

Les chiffres entre parenthèses se rapportent aux repères de la carte Localisation de quelques-uns des lieux et monuments de Chemillé-sur-Indrois.

À la limite communale entre Montrésor et Chemillé-sur-Indrois, au flanc du coteau de la rive gauche, se trouve un ensemble de galeries qui constituent la partie encore visible de l'Aqueduc de la Ronde (1). À l'intérieur de la galerie creusée dans le coteau a été aménagé un canal de petites dimensions dans lequel circulait l'eau. L'origine de cet aqueduc ainsi que sa destination sont inconnus<ref name="Bz"/>. Les vestiges de l'aqueduc ont été mis en valeur grâce à la pose de lutrins informatifs.

L'église Saint-Vincent (2) garde de l'époque de sa construction un chœur roman orné de nombreux modillons<ref group=Rj name="Rj77"/> ; ce chœur est inscrit au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Une chapelle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis la reconstruction de la nef quelques années avant la Révolution modifient fondamentalement l'aspect de l'édifice<ref name="Kré217" />. La cloche de l'église Modèle:Incise, provenant de la chartreuse du Liget, date de 1367<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le chœur et la chapelle sont ornés de vitraux remarquables<ref group=Dico name="C294"/>.

La chartreuse du Liget (3) fut peut-être fondée par Henri II Plantagenêt en expiation du meurtre de Thomas Becket, archevêque de Cantorbery en 1178<ref name="Becket"/>. Le monastère, qui connut son apogée au Moyen Âge, avait commencé à bénéficier d'importants travaux d'agrandissement et de réfection lorsque survint la Révolution française. Vendue comme bien national et démembrée, la chartreuse fut très largement détruite. Il en reste toujours le portail monumental du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les échauguettes du mur d'enceinte, les ruines de l'église et une galerie du grand cloître<ref group=Rj>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces bâtiments constituent les vestiges de la maison haute de la chartreuse. Certains d'entre eux sont inscrits, d'autres sont classés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. À environ un kilomètre, la Corroirie (4), qui constitue la maison basse, présente encore sa porte et sa chapelle fortifiées<ref group=Rj>Modèle:Harvsp.</ref>. Les bâtiments de la Corroirie sont classés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La chapelle Saint-Jean du Liget, bien que rattachée à la chartreuse au même titre que la Corroirie, ne se trouve pas sur la commune de Chemillé-sur-Indrois mais sur celle, voisine, de Sennevières.

Le château de Chemillé (5) ne garde, de sa construction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que sa tourelle d'angle et les meneaux de ses fenêtres<ref group=B01 name="B48"/>.

Le bâtiment principal du château de la Renardière (6), de plan rectangulaire, est percé par des baies sur ses quatre faces, dont celles qui éclairent le comble sont pourvues de crossettes. Au sud, l'angle du château porte une poivrière en encorbellement. Les communs du château prennent place dans une aile en retour d'équerre<ref name="Mx48">Modèle:Harvsp.</ref>. Peut-être construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ultérieurement agrandi, le château a été l'objet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle d'une restauration de grande ampleur qui en a probablement masqué bien des caractères plus anciens<ref name="Mx48"/>. Une chapelle, qui a peut-être existé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, n'a laissé aucun vestige<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La nature dominante du sol sur Chemillé-sur-Indrois, argilo-siliceuse, contraint à amender fortement ces terres acides pour améliorer leurs propriétés agricoles. En outre, l'argile du sol se prête bien au façonnage de briques et de tuiles. C'est pour cette raison qu'à Chemillé, comme dans d'autres communes avoisinantes, des équipements spécifiques ont été installés : une tuilerie (7) fonctionnait déjà au Liget en 1635 et un four à chaux troglodytique, creusé dans le coteau non loin du bourg, fut mis en service en 1909. Si ce dernier ne fonctionna que peu de temps Modèle:Incise, la tuilerie du Liget ne cessa son activité qu'en 1939<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces deux équipements sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La tuilerie du Liget fabriquait tuiles et briques nécessaires aux bâtiments de l'abbaye et des fermes qui en dépendaient<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref>.

Bien que son débit ne soit pas très important, l'Indrois permettait d'actionner de nombreux moulins. Les moulins à farine des Roches, près de la digue du plan d'eau, du bourg (8) et de la Ronde, près de l'aqueduc gallo-romain, sont toujours debout même s'ils ont cessé toute activité. En aval de celui des Roches, le moulin du Pont-Cornu, ancien moulin à farine des chartreux reconverti en moulin à foulon, a perdu tous ses équipements<ref group=B01>Modèle:Harvsp.</ref>.

Près du pont, au bord de l'Indrois, l'ancien lavoir (9), bien que désaffecté, a conservé ses équipements, trois planches à laver et, dans un angle, un foyer qui permettait de faire chauffer l'eau de la lessive<ref group=B01 name="B48"/>.

Trois puits communs protégés par de petites constructions cylindriques dotées d'une couverture conique en pierre subsistent, dont deux dans le centre-bourg (3)<ref group=Dico>Modèle:Harvsp.</ref>.

Patrimoine naturel

Vue d'une carte répartissant un territoire communal en zones naturelles protégées.
Localisation des ZNIEFF sur le territoire de Chemillé-sur-Indrois.
Traits et croix orange : limites et chef-lieu communaux.

Le territoire communal de Chemillé-sur-Indrois recèle deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Les ZNIEFF, telles que définies dans un programme lancé en 1982 par le ministère chargé de l'environnement, sont des espaces sur lesquels s'exerce un inventaire et une surveillance de la faune et de la flore ; aucune mesure de protection spécifique n'y est attachée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les pelouses de la Gaulterie (seconde génération, Modèle:Nobr<ref group=Note>Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.</ref>) constituent une petite ZNIEFF d'une superficie de Modèle:Nobr, au flanc d'un coteau boisé exposé au sud et tourné vers le plan d'eau de Chemillé. Pelouses calcaires et landes à genévrier abritent une douzaine d'espèces botaniques adaptées à ces milieux, rares ou protégées, comme le Polygale du calcaire (Polygala calcarea), le Trèfle rougeâtre (Trifolium rubens), Silaum silaus ou plusieurs espèces d'orchidées sauvages comme l'Ophrys mouche (Ophrys insectifera), l'Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) ou l'Orchis singe (Orchis simia). Cette ZNIEFF semble toutefois fragilisée par la construction, à proximité immédiate, d'un lotissement qui peut conduire à son isolement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ZNIEFF, de deuxième génération et de Modèle:Nobr<ref group=Note>Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>, dite du massif forestier de Loches, d'une superficie de Modèle:Unité s'étend, à Chemillé, sur la rive gauche de l'Indrois mais elle intéresse également Modèle:Nobr. Considérée comme l’un des massifs boisés les plus riches d’Indre-et-Loire, la qualité de son boisement est renforcée, à Chemillé, par l'action des moines de la chartreuse qui au fil des siècles en ont contrôlé le repeuplement. De nombreuses espèces remarquables de la flore et de la faune y sont rencontrées, comme la scolopendre (Asplenium scolopendrium var. scolopendrium), une fougère sur le bord des talus humides de la forêt, ou la Myrtille (Vaccinium myrtillus), comme six espèces de chiroptères, dont le Vespertilion de Daubenton (Myotis daubentonii), des insectes saproxyliques dépendants du renouvellement naturel du boisement comme Akimerus schaefferi ou des oiseaux qui y nichent, à l'image de l'Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus) ou du Pic cendré (Picus canus)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine gastronomique

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage de deux fromages de chèvre, Sainte-Maure de Touraine et Valençay, produits d'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne.</ref> ou appellation d'origine contrôlée (AOC)<ref group=Note>Nomenclature française.</ref>. Onze types de vins tranquilles ou effervescents (crémants) bénéficient des mêmes appellations<ref name="inao">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, les rillettes de Tours, les volailles du Berry et vingt-deux types de vins tranquilles bénéficient d'une indication géographique protégée (IGP) s'ils sont produits sur le territoire de Chemillé-sur-Indrois<ref name="inao"/>.

Personnalités liées à la commune

Henri II Plantagenêt (Le Mans, 1133 - Chinon, 1189) est peut-être à l'origine de la fondation de la chartreuse du Liget, en expiation du meurtre de Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, qu'il commandita. Les terres de Chemillé appartiennent à Henri II, également comte d'Anjou ; cette partie de la Touraine est en effet dans le giron de la maison d'Anjou depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Aliénor d'Aquitaine, épouse d'Henri II, séjourne au Liget.

Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu (Paris, 1582 - Lyon, 1653), frère aîné du cardinal de Richelieu, se retire à la chartreuse de Liget de 1605 à 1607. Il devient par la suite archevêque de Lyon puis d'Aix-en-Provence. Il est créé cardinal en 1629 puis nommé grand aumônier de France en 1631.

Hippolyte de Béthune, neveu de Sully (Rome, 1603 - 1665), exerce diverses fonctions dont celle de conseiller de Louis XIV. Collectionneur acharné comme son père Philippe de Béthune, il est également un grand mécène et protecteur de la chartreuse du Liget à laquelle il fait don de nombreux objets d'art<ref group=CM>Modèle:Harvsp.</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

  • Site de l'Insee :

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  • Site de la mairie :

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  • Bernard Briais, Vagabondages en Val d'Indrois, 2001 :

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  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, 1987 :

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  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, 1998 :

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  • Christophe Meunier, La Chartreuse du Liget, 2007 :

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  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique, guide du touriste en Indre-et-Loire, 1930, réimp. 1986 :

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  • Autres sources

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