Enchastrayes

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Modèle:Infobox Commune de France

Enchastrayes Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Enchastrayens<ref name="tresor"/>, en valéian lous Enchastraiencs<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Fortoul"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Enchastrayes et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village d’Enchastrayes est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.

Les communes limitrophes d’Enchastrayes sont Faucon-de-Barcelonnette, Jausiers, Uvernet-Fours et Barcelonnette.

Géologie

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la vallée de l’Ubaye est envahie par le glacier de l’Ubaye et ses glaciers affluents. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts<ref name="jorda33">Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. Modèle:ISBN. Modèle:P.33.</ref>.

Relief

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 16,6 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Hameaux

La commune comporte plusieurs hameaux :

Risques naturels et technologiques

Fichier:Avalanche de Pra-Chabre (baraque forestière détruite) - Arlen (btv1b10701257w).jpg
Groupe de personnes devant une baraque forestrière détruite suite à l'avalanche de Pra-Chabre en 1892.

Aucune des Modèle:Unité du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Enchastrayes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La liste des tremblements de terre ressentis d’une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) suivent (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du 19 mars 1935, d’une intensité ressentie à Enchastrayes de V et demi et dont l’épicentre était situé à Saint-Clément-sur-Durance<ref name="brgm50043"/> ;
  • le séisme du 18 juillet 1938, avec une intensité macro-sismique de IV et demi et dont l’épicentre était situé à Queyras<ref name="brgm50057"/> ;
  • le séisme du 23 février 1941, d’une intensité ressentie à Enchastrayes de IV et demi et dont l’épicentre était situé dans le Piémont italien<ref name="brgm1130104"/> ;
  • le séisme du 15 mars 1942, d’une intensité ressentie à Enchastrayes de IV et dont l’épicentre était situé aux Orres<ref name="brgm50066"/> ;
  • le séisme du 31 octobre 1997, d’une intensité ressentie à Enchastrayes de IV et dont l’épicentre était situé à Prads-Haute-Bléone<ref name="brgm40203"/>.

La commune d’Enchastrayes est également exposée à quatre autres risques naturels<ref name="prim"/> :

La commune d’Enchastrayes n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2000 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’avalanche<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Toponymie

Modèle:Référence nécessaire Selon une autre étymologie, son nom, Incastratus serait dû à sa position entre des rochers<ref name="La Torre"/> ; Ernest Nègre propose, toujours en nord-occitan, le sens de village au milieu d’un cirque de montagnes<ref name="TGF"/>.

En valéian, le nom de la commune est EnchastraiaModèle:Référence incomplète,Modèle:Référence incomplète).

Urbanisme

Typologie

Enchastrayes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26,8 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 222 personnes, dont 14 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (12 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (68 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent à une courte majorité hors de la commune (53 % des actifs)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Modèle:Référence nécessaire C’est là que se trouve la principale source d’activité de la commune.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 20 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de onze en 2010. Il était de neuf en 2000<ref name="otex"/>, de 22 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage, notamment ovin (six exploitations)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre, ce qui représente un triplement de la surface des exploitations en dix ans<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, sans aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Unité (avec Modèle:Unité salariés), auxquels s’ajoutent les Modèle:Unité du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Les structures d’hébergement à finalité touristique d’Enchastrayes se répartissent entre :

  • six hôtels en 2012 (contre neuf en 2007)<ref name="atlas-hébergement11"/> (un hôtel classé tourisme<ref name="atlas-hébergement14"/>, un hôtel classé une étoile<ref name="atlas-hébergement15"/>, 2 classés deux étoiles en 2012 (contre 3 en 2008 et 5 en 2007)<ref name="atlas-hébergement16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>, et deux hôtels classés trois-étoiles<ref name="atlas-hébergement17"/>). Au total, la capacité hôtelière est de Modèle:Unité (contre 96 en 2008)<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • un camping deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> avec une capacité de Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ou non (Modèle:Unité sont fournis par les meublés non labellisés à Enchastrayes, la plus grosse capacité du département<ref name="atlas-hébergement36"/>) ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
  • des hébergements collectifs dont un village vacances<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 1 878, elles représentent 90 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 1 660 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Histoire

Enchastrayes faisait partie de la communauté de Barcelonnette jusqu’à la Révolution française<ref name="archeo-provence"/>.

La commune est détachée de Barcelonnette en 1790<ref name="archeo-provence"/>, mais dépendait de Faucon-de-Barcelonnette pour le spirituel<ref name="archeo-provence"/>. Trois paroisses sont créées au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Enchastrayes, à l’Aupillon et à la Conche<ref name="archeo-provence"/>.

Comme de nombreuses communes du département, Enchastrayes se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (au Sauze, à Enchastrayes, au Villard-de-Faucon, à l’Aupillon)<ref name="labadie9"/>. Les filles ne vont pas à l’école dans la commune : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles que dans les communes de plus de 800 habitants. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants<ref name="labadie16"/>, mais elle n’est pas appliquée<ref name="labadie18"/> et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles d’Enchastrayes vont à l’école.

L’exode rural touche la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une grande part des migrants, comme dans le reste de la vallée de l’Ubaye, se tournent vers Lyon. Deux natifs de la commune ont même conquis une position sociale élevée, puisqu’ils s’associent à Henri Germain pour fonder le Crédit lyonnais en 1860<ref name="chatelain"/>.

En 1944, la Wehrmacht détruit le hameau du Sauze<ref name="La Torre"/>.

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Enchastrayes fait partie:

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique d'Enchastrayes, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse rapide de la population, qui plus est un mouvement de longue durée. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population (par rapport au maximum historique)<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse s'interrompt dès les années 1950. Depuis, la population a doublé, dépassant les quatre cents habitants, soit la moitié de son maximum historique.

Modèle:Population de France/graphique

La population augmente énormément dans la station de ski du Sauze-Super Sauze pendant les vacances scolaires de Noël et surtout de Février, et beaucoup moins en été.

Lieux et monuments

Un tableau conservé dans une église représente saint Jean l’Évangéliste dans un chaudron placé sur un feu<ref name="Collier482"/>.

Personnalités liées à la commune

  • Wadeck Gorak, Modèle:5e du Freeride World Tour 2018-19
  • Carole Merle, championne de ski française
  • Christine Rossi, championne olympique
  • Jacques Martin, adjoint au maire et commerçant, ancien entraineur national de ski alpin
  • Joseph Bellon (Enchastrayes 1810-1888 Nice), négociant en soieries à Lyon, cofondateurs et vice-président du conseil d'administration du Crédit Lyonnais, chevalier de la Légion d'honneur.
  • Damien Bellon (Enchastrayes 1815-1882 Ecully), frère du précédent, négociant en soieries à Lyon.
  • Jean-Henri Jaubert, (dit Henry Jaubert) (Enchastrayes 1832-1901 Ecully), manufacturier, fabricant et négociant en soieries à Lyon à la suite de ses oncles Bellon, cofondateur du Crédit Lyonnais, chevalier de la Légion d'honneur.

Jean-Baptiste Ebrard, né sur la commune dans une famille de cultivateurs, émigra au Mexique et devint l'un des propriétaires du Magasin de nouveautés Puerto de Liverpool, à Mexico.

Antoine Eugène Ebrard (1871-1948), neveu du précédent, né sur la commune, vécut entre 1891 et 1919 à Mexico. Il rentra vers 1920 dans la Vallée fortune faite.

Pierre Ebrard (1922-2007), son fils, fut administrateur de la France d'outre-mer puis maître de conférences hors classe à la faculté de droit d'Aix-Marseille III et maire d'Enchastrayes. Il est l'auteur d'une thèse de droit public soutenue à Aix en 1949, "Les mexicains de l'Ubaye (1821-1949)", qui est fondamentale pour la connaissance de l'aventure des "barcelonnettes" au Mexique.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail