Garry Kasparov

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Garry (ou Garri ou Gary) Kimovitch Kasparov (en Modèle:Lang-ru, Modèle:MSAPI), né Garik Kimovitch Weinstein (en Modèle:Lang-ru, Modèle:Langue) le Modèle:Date de naissance à Bakou (RSS d'Azerbaïdjan, en URSS), est un joueur d'échecs soviétique puis russe, d’origine arménienne et juive. En exil depuis 2013, il a acquis la nationalité croate en 2014 et vit aujourd'hui à New York.

Treizième champion du monde d'échecs de l'histoire, de 1985 à 2000 et vainqueur de nombreux tournois : trente en tant que champion du monde (record à égalité avec Karpov) sur trente-huit disputés (un de moins pour Karpov) dont onze tournois victorieux consécutifs, record du monde. Il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire<ref name=chessbase>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeff Sonas, The Greatest Chess Player of All Time sur Chessbase

En Modèle:Date-, il est le premier joueur à dépasser les Modèle:Unité. En Modèle:Date-, il atteint le classement Elo le plus élevé jusqu'alors, avec Modèle:Unité. Ce record ne fut battu que 14 ans plus tard, en 2013, par Magnus Carlsen.

En 2005, Kasparov renonce à la reconquête de son titre de champion du monde perdu en 2000. Il s'engage en politique dans l'opposition au président russe Vladimir Poutine. En 2007, le magazine américain Time le place dans la liste des Time 100, une liste des cent personnes les plus influentes dans le monde. En 2012, il devient président de l'ONG Human Rights Foundation, qui promeut les droits de l'homme dans le monde.

Il reste néanmoins impliqué dans l'univers des échecs. Il entraîne pendant un an Magnus Carlsen en 2009, publie trois séries de livres sur les échecs et sa carrière : Modèle:Lang (2003-2006), Modèle:Lang (2007-2010) et Modèle:Lang (2011-2014), et brigue la présidence de la Fédération internationale des échecs (FIDE) en 2014.

Modèle:Sommaire

Famille et enfance

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Garik Vaïnstein à 11 ans.

Garik Kimovitch Vaïnstein<ref name="Nikitine13">Modèle:Harvsp.</ref> (transcription allemande : Weinstein<ref>Graphie allemande que Kasparov donne de son nom de famille dans Modèle:Harvsp.</ref>) nait le Modèle:Date- 1963 d'un père juif, Kim Moïssevitch Vaïnstein<ref name="Nikitine13"/> (ou Weinstein) et d'une mère d'origine arménienne du Haut-Karabagh, Klara Chaguenovna Kasparova<ref name="Nikitine14">Modèle:Harvsp.</ref>. Ses parents s'étaient rencontrés au laboratoire industriel de Bakou (Azerbaïdjan) où ils travaillaient comme ingénieurs. Le père de Garik était issu d'une famille de musiciens. Le père de Kim, Moïsseï (mort en 1971), était un compositeur et chef d'orchestre. Le frère cadet de Kim Vaïnstein, Léonide Vaïnstein, était compositeur en Azerbaïdjan.

Le père de Garik, opposé à ce qu'il apprenne la musique, lui apprit les échecs lorsqu'il eut cinq ans. Il lui donna également le goût de la géographie<ref name="KasparovI-10">Modèle:Harvsp.</ref>. La mère de Garik lui transmit sa passion pour l'histoire.

Son père tombe malade pendant l'été 1970 et meurt en 1971<ref name="KasparovI-11">Modèle:Harvsp.</ref>, à l'âge de trente-neuf ans, d'un lymphome de Hodgkin<ref name="Nikitine14"/>. La mère de Garik ne l'emmène pas à l'enterrement et Garik raconte à son école que son père est parti en voyage d'affaires<ref name="KasparovI-11"/>. Son grand-père maternel, Chaguen, un ouvrier du pétrole et fervent communiste, prend sa retraite en 1971 et s'occupe de Garik. Ils ont ensemble de nombreuses conversations sur le régime soviétique. En 1975, Garik prend le nom de sa mère (qui avait gardé son nom lors du mariage) en russifiant son nom, devenant Garri<ref>Exemples avec l'orthographe Garri :

  • Garri Kasparov, L'épreuve du temps, Grasset, collection Europe-échecs, 1985
  • Edouard Goufeld, Le Grand maître Garri Kasparov, Grasset, collection Europe-échecs, 1984
  • Championnat du monde Séville 1987, Anatoli Karpov-Garri Kasparov, Grasset, collection Europe-échecs, 1988
  • Championnat du monde 1990 New York – Lyon, Kasparov commente, Grasset, collection Europe-échecs, 1991
  • Alexandre Nikitine, Kasparov, Payot, 1994</ref> (Garry<ref>Exemples avec l'orthographe Garry :
  • Les meilleures parties de Garry Kasparov, Olibris, 2006
  • Championnat du monde d'échecs New York / Lyon 1990 Garry Kasparov - Anatoly Karpov, TopEchecs, 1991</ref> ou Gary<ref>Exemples avec l'orthographe Gary
  • Gary Kasparov, Échecs offensifs, Dumarchez-Naoum, 1986
  • Raymond Keene, How to beat Gary Kasparov, Maxwell MacMillan, Toronto, 1990</ref>) Kasparov.

En janvier 1990, Kasparov est victime des pogroms anti-arméniens de Bakou (du 13 au Modèle:Date-) et contraint de fuir la capitale azérie, comme des milliers d'autres Arméniens, en direction de l'Arménie<ref>Modèle:Article</ref>.

Vie privée

Garri Kasparov a quatre enfants : Polina (née en 1993 de sa première épouse, Macha Modèle:Incise épousée le Modèle:Date-<ref>Kasparov, Speelman et Wade, Fighting Chess, Batsford, 1995, Modèle:P..</ref>), Vadim (né en 1997, de sa deuxième épouse Julia), Aida (née en 2006, de sa troisième épouse Daria) et Nickolas (né le Modèle:Date de naissance, de son épouse Dasha).

Carrière aux échecs

Débuts et formation aux échecs

Garik Vaïnstein apprend à jouer aux échecs avec son père, qui n'a pourtant jamais été un joueur intéressé, alors que sa mère était douée. En septembre 1970, celle-ci était à Moscou, où son père était hospitalisé. Les oncles de Garik, Léonide Vaïnstein et Konstantin Grigorian, l'inscrivent au cercle d'échecs du Palais des pionniers de Bakou<ref name="KasparovI-15">Modèle:Harvsp.</ref>. À la fin de l'année, Garik atteint le grade de joueur de troisième catégorie<ref name="KasparovI-11"/>. En 1972, il donne une partie simultanée contre des ouvriers du pétrole de Bakou<ref name="KasparovI-12">Modèle:Harvsp.</ref>. En juin 1972, il atteint la phase finale du championnat de blitz adulte de Bakou, marquant neuf points sur neuf dans le tour préliminaire. Pour ce résultat, Garik reçoit le grade de joueur de première catégorie à neuf ans<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En janvier 1973, il termine troisième du championnat junior de Bakou<ref name="KasparovI-17">Modèle:Harvsp.</ref>. En mars 1973, il marque quatre points sur quatre lors d'une tournée de l'équipe junior d'Azerbaïdjan en Lettonie et en Estonie<ref name="KasparovI-18">Modèle:Harvsp.</ref>. En juillet 1973, il participe aux Jeux soviétiques de la jeunesse à Vilnius où il est remarqué par Aleksandr Nikitine, désigné au début de l'année entraîneur de l'équipe nationale d'échecs par le Comité d'État aux sports.

Fichier:Garry Kasparov 1980 Dortmund.jpg
Kasparov à l'issue du championnat du monde junior en 1980.

En août 1973, Nikitine recommande Kasparov à Mikhaïl Botvinnik, qui avait décidé, après trois ans d'interruption, de rouvrir l'école Botvinnik, la meilleure école de formation aux échecs d'URSS. Kasparov suit les cours de l'ancien champion du monde, de Nikitine et de Mark Dvoretski<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, spécialiste des fins de parties. D'autres maîtres contribuent à sa formation, comme Alexandre Ivanovitch Chakarov<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, entre autres dans le domaine des ouvertures. Au fil des années, lors de ses passes d'armes pour le championnat du monde, il sera aidé d'une équipe de « secondants » comme Iossif Dorfman, Zurab Azmaiparashvili, Sergueï Dolmatov, Ievgueni Vladimirov et Iouri Dokhoïan.

Changement de nom (1974-1975)

En 1975, toujours sous le nom de Vaïnstein, Garik termine septième du championnat d'URSS junior (joueurs de moins de 18 ans). Le changement de nom en Garri Kasparov intervient en août 1975, lors d'un conseil des familles Vaïnstein et Kasparov<ref name="Kasparov-P46">Modèle:Harvsp.</ref>. La décision revient à la mère de Kasparov, Klara Kasparova, mais c'est l'entraîneur Nikitine qui défend ce changement, dans l'intérêt de la carrière de Garri, qui pourrait être freinée à cause d'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dès 1974, avec l'accord de Botvinnik, Garik avait commencé à en parler avec sa mère<ref name="Nikitine-P29">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1975-1976, les relations entre Israël et l'URSS sont rompues. En 1976, l'URSS boycotte l'olympiade d'échecs de Haïfa, alors qu'elle avait envoyé son équipe à Tel Aviv en 1964.

Premiers succès en URSS (1975-1978)

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Kasparov en 1980 (vainqueur du tournoi international de Bakou).

En octobre-novembre 1975, Garri, sous son nouveau nom, remporte la coupe de la ville de Bakou (adultes) et sa victoire est relayée par l'hebdomadaire de Moscou, 64. En novembre 1975, il rencontre pour la première fois le nouveau champion du monde Anatoli Karpov (alors âgé de 24 ans) lors d'un tournoi de parties simultanées à Moscou. Karpov remporte facilement la partie. En 1976 et 1977, Garri Kasparov devient le plus jeune champion d'URSS junior de l'histoire et est envoyé en France pour disputer les premiers championnats du monde cadets (moins de seize ans). Ce furent ses premiers voyages en dehors de l'URSS.

En janvier-février 1978, il remporte le mémorial Sokolski à Minsk, puis le tournoi de sélection de Daugavpils et se qualifie pour la finale du championnat d'URSS adulte à Tbilissi où il termine neuvième.

Premiers succès internationaux (1979-1983)

En 1979, à l'âge de 16 ans et encore inconnu en Occident, Kasparov remporte son premier tournoi international de grands maîtres à Banja Luka en Yougoslavie, terminant invaincu avec 11,5 points sur 15 devant de grands noms de l'époque comme l'ancien champion du monde Tigran Petrossian et les grands maîtres András Adorján, Jan Smejkal et Ulf Andersson. En juillet, il obtient son premier classement Elo international, 2 545, ce qui le place au Modèle:38e mondial<ref>Olimpbase : Elo summary.</ref>.

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Kasparov au tournoi de Tilburg en 1981.

En 1980, il remporte le championnat du monde junior et obtient le titre de grand maître international ; l'année suivante, en décembre 1981, il remporte le championnat d'URSS ex æquo avec Lev Psakhis. En 1982, il sort vainqueur du tournoi international de Bugojno et de l'interzonal de Moscou et entre ainsi dans le cycle des candidats au championnat du monde. Dans ce cycle, en 1983, il élimine Aleksandr Beliavski (+4, −1, =4) en quart de finale (Note : ici, et dans la suite de cet article, la notation (+4, –1, =4) signifie un bilan de quatre victoires, une défaite et quatre parties nulles).

En 1983, la demi-finale des candidats contre Viktor Kortchnoï aurait dû se dérouler initialement à Pasadena en Californie sous les auspices de la Fédération internationale des échecs (FIDE). Cependant, les autorités soviétiques refusent de laisser Kasparov se rendre aux États-Unis et la FIDE le déclare perdant par forfait. Le président de la FIDE, le Philippin Florencio Campomanes, parvient cependant à organiser le match à Londres, avec l'accord de Kortchnoï<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A crisis is looming in chess world, The New York Times.</ref> qui obtient la fin du boycott organisé par la fédération soviétique et dont il faisait l'objet depuis sa défection à l'ouest en 1976. À Londres, Kasparov élimine Kortchnoï (+4 –1 =6), puis, à Vilnius dans la finale disputée en 1984, l'ancien champion du monde de 1957, Vassily Smyslov (+4 –0 =9).

En janvier 1984, Kasparov occupe la première place au classement Elo, devant le champion du monde Anatoli Karpov.

Vainqueur du championnat du monde face à Karpov (1984-1985)

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Kasparov (à gauche) et Anatoli Karpov lors du Championnat du monde d'échecs 1985.

Modèle:Article détaillé

Kasparov dispute son premier championnat du monde en 1984 à Moscou contre Anatoli Karpov, le champion du monde en titre depuis 1975. Après 5 mois et 48 parties, aucun des deux joueurs ne parvenant à obtenir les 6 victoires nécessaires, ce match interminable est finalement interrompu par la FIDE pour « préserver la santé des joueurs ». Cette interruption est critiquée par Kasparov alors qu'il était mené 5-3 après avoir été mené 5-0, rattrapant son retard sur la fin du match. Les éditions ultérieures prévirent un maximum de 24 parties.

C'est en 1985, lors du deuxième match contre Karpov, qu'il devient champion du monde, à l'âge de 22 ans sur le score de 13-11 (+5, −3, =16)<ref group=note name=notation>La notation (+5, –3, =16) signifie un bilan de cinq victoires, trois défaites et seize parties nulles.</ref>.

Défense du titre mondial (1986-1990)

Modèle:Article détaillé

Après le match de 1985, Anatoli Karpov avait droit à un match revanche l'année suivante. Kasparov conserve son titre (+5 =15 –4) en 1986 lors du championnat disputé dans deux villes : la première moitié à Londres et la fin à Léningrad.

En 1987, Karpov remporte la finale du tournoi des candidats. À la fin de l'année, les deux adversaires disputent leur quatrième match en quatre ans, cette fois-ci à Séville. Kasparov égalise (+4 =16 –4) lors de la vingt-quatrième et dernière partie. Selon les conditions du match, en cas d'égalité au score (12–12) le champion du monde conserve son titre.

Trois ans plus tard, en 1990 à New York et Lyon, Kasparov retrouve Karpov. Deux parties avant la fin du match, Kasparov était sûr de conserver son titre. Les deux dernières parties furent disputées pour décider la répartition des prix, score final : 12,5–11,5 (+4, =11, –3).

Victoire dans la coupe du monde GMA (1988-1989)

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Kasparov avec Bessel Kok.

Modèle:Article détaillé

En 1986, Kasparov estime que les intérêts des joueurs professionnels ne sont pas défendus au sein de la FIDE, et crée alors avec l'homme d'affaires et mécène néerlandais Bessel Kok une association de joueurs professionnels de haut niveau, la GMA (Grand Master Association) ; celle-ci organise entre 1988 et 1990 des compétitions prestigieuses comme les six tournois de la coupe du monde GMA (19881989), remportée par Kasparov. Des dissensions internes au sein de l'association, le retrait du principal sponsor (Bessel Kok) et la création de la PCA (Professional Chess Association) ont raison de la GMA au début des années 1990<ref name="history">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Garry Kasparov: A History of Profesional Chess (sic) sur Chessbase, le 8 avril 2002.</ref>.

Rupture avec la FIDE (1993-1995)

Modèle:Article détaillé

En 1993, Kasparov fonde la Professional Chess Association (PCA) avec le vainqueur du tournoi des candidats FIDE, le britannique Nigel Short<ref>Chronologie FIDE/PCA, mark-weeks.com.</ref>. En septembre, la PCA organise à Londres un championnat du monde dit « classique » en se réclamant de la tradition commencée par Wilhelm Steinitz.

En septembre 1993, Kasparov l'emporte sur Short par le score de 12,5 à 7,5 (+6, =13, –1)<ref group=note name=notation/> dans le cadre d'un Championnat du monde organisé par la PCA, organisme non reconnu par la FIDE, ce qui lui vaut une exclusion provisoire.

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Kasparov face à Viswanathan Anand en 1995.

La FIDE ne reconnaît pas ce match et considère que les deux joueurs se sont exclus du cycle du championnat du monde ; elle organise un match entre Anatoli Karpov et Jan Timman pour le titre de Champion du monde FIDE. C'est le début d'un schisme qui dura jusqu'en 2006. Kasparov admit plus tard que cette séparation d'avec la FIDE était une grave erreur<ref name="history"/>.

La FIDE exclut brièvement Kasparov et Short du classement Elo à titre de représailles, mais les réintègre avant la fin de l'année 1993.

En 1995, Kasparov conserve son titre de champion du monde PCA en battant l'Indien Viswanathan Anand au World Trade Center à New York 10,5 à 7,5 (+4, =13, –1)<ref group=note name=notation/>.

À la recherche de sponsors (1996–1999)

À la suite du retrait du sponsor principal (Intel) de la PCA en 1996, l'organisation du championnat du monde est transférée à l'éphémère World Chess Council en 1998 ; les droits sont ensuite revendus à une organisation privée, Brain Games Network en 2000, puis rachetés en 2002 par le Einstein Group et finalement transférés à Dannemann en 2004.

En 1998, Alekseï Chirov bat Vladimir Kramnik dans un match de 10 parties (+2, –0, =7)<ref group=note name=notation/>, mais Kasparov estime qu'il n'est pas possible de trouver de sponsor pour un match contre Chirov (dont le score contre Garry Kasparov est très mauvais) en raison du peu de suspense lié à un tel match.

En Modèle:Date-, après ses victoires à Wijk aan Zee (janvier), Linares (février-mars) et Sarajevo (mai), Kasparov atteint un classement Elo record avec Modèle:Unité. Indépendamment du titre de champion du monde, Kasparov reste no 1 mondial au classement Elo de la FIDE, de 1984 jusqu'à sa retraite en 2005, soit pendant plus de vingt années consécutives, partageant seulement la première place avec Vladimir Kramnik au classement de Modèle:Date-<ref>Biographie de Kasparov par son agent, sur kasparovagent.com.</ref>.

En 1999, il est élu joueur du siècle par le magazine New in Chess<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Garry Kasparov, Player of the Century », en couverture de New in Chess, en août 1999.</ref>.

Perte du titre mondial (2000)

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Kasparov lors du match contre le programme Deep Junior à New York en 2003.
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Kasparov au tournoi de Linares en 2005.

Modèle:Article détaillé

En 2000, Kasparov remporte une deuxième fois consécutivement les tournois de Wijk aan Zee, de Linares (ex æquo avec Kramnik) et de Sarajevo sans perdre une partie. Après avoir annoncé un match contre Viswanathan Anand en 1999, c'est finalement contre Vladimir Kramnik qu'il défend son titre de champion du monde en 2000 à Londres. Kasparov perd ce match (+0, –2, =13)<ref group=note name=notation/>.

Ancien champion du monde (2001 à 2005)

Après sa défaite, en 2000, Kasparov multiplie les victoires en tournoi, malgré des contre-performances au tournoi de Linares où il est devancé pour la première place par Kramnik ou Péter Lékó en 2003 et 2004. Entre 2000 et 2005, les diverses tentatives pour réunifier le titre mondial (dont la plus sérieuse est l'accord de Prague en 2002) ou d'organiser un match-revanche contre Kramnik échouent.

Retraite des échecs (depuis 2005)

Le Modèle:Date- 2005, après avoir gagné le prestigieux tournoi de Linares pour la neuvième fois de sa carrière, Kasparov annonce qu'il se retire du monde des échecs professionnels. Son nom est rayé du classement Elo en avril 2006, à la suite d'une inactivité de plus d'un an, comme le veut le règlement de la FIDE.

À partir de cette période, Kasparov écrit plusieurs ouvrages échiquéens, publié par la maison d'édition Everyman Chess, dont il devient conseiller éditorial en chef. Ainsi voient le jour les séries de livres My Great Predecessors, en cinq tomes (2003-2006), Kasparov on Modern Chess, en quatre tomes (2007 à 2010) et Garry Kasparov on Garry Kasparov en trois tomes (2011-2014) .

En 2008, en marge du Corsican Circuit, il affronte cinq joueurs corses en partie simultanée et gagne 5-0.

En 2009 et 2010, Kasparov entraîne Magnus Carlsen. D'après Carlsen, leur travail a beaucoup contribué à son accession à la première place du classement mondial FIDE en janvier 2010<ref name=carlkasp>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carlsen and Kasparov join forces, sur Chessbase, le 9 septembre 2009.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Goals met – Kasparov and Carlsen's new strategy, sur Chessbase, le 3 mars 2010.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carlsen Carlsen: I am constantly in touch with Kasparov, sur Chessbase, le 19 novembre 2009.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Magnus Carlsen on his chess career, sur Chessbase, le 15 mars 2010.</ref>.

En août 2017, Kasparov participe au tournoi Rapid and Blitz de Saint-Louis, réunissant 4 joueurs du top 10 mondial<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louisa Thomas, Garry Kasparov return briefly to chess, The New Yorker, le Modèle:1er août 2017.</ref>,<ref>Kasparov sorti de sa retraite fait jeu egal avec la nouvelle garde, sur Le Point, le 15 août 2017.</ref>,<ref>Retour en demi teinte pour la légende Kasparov, sur lematin.ch, le 19 août 2017.</ref>. Son retour à la compétition génère un engouement médiatique autour de l'évènement. Il termine à la Modèle:8e place sur 10<ref>2017 Saint-louis Rapid Blitz Pairings & Results, sur grandchesstour.org.</ref>.

Candidature à la présidence de la FIDE (2014)

Après avoir soutenu Anatoli Karpov en 2010 à cette élection, Garry Kasparov se porte candidat en 2014 à la présidence de la Fédération internationale des échecs (FIDE) contre le président en place, le russe Kirsan Ilioumjinov<ref name=lemondeFIDE>Echec et mat pour Garry Kasparov, Le Monde, le 11 août 2014.</ref>. Les fédérations membres de la FIDE sont appelées à voter en marge de l'Olympiade d'échecs à Tromsø, dans le nord de la Norvège. Kasparov recueille 61 voix contre 110 voix pour le président en place, et perd l'élection<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Ilyumzhinov Beats Kasparov 110-61 at FIDE Presidential Elections, sur chess.com, le 11 août 2014.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov is soundly defeated in bid to lead chess federation, The New York Times, le 11 août 2014.</ref>.

En octobre 2015, il est suspendu de toutes activités à la FIDE pour deux ans au motif de tentative de corruption lors de l'élection à la présidence de la FIDE en 2014<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov, Leong Found Guilty Of Breaching FIDE Code Of Ethics, chess.com, le 9 septembre 2015.</ref>,<ref>Ethics Commission Judgement, fide.com, le 21 octobre 2015.</ref>.

Kasparov et les ordinateurs

Premières confrontations (1985 à 1994)

Fichier:Deep Blue.jpg
Un supercalculateur de marque IBM, similaire à Deep Blue qui affronta Kasparov en match.

Dès 1985, Kasparov se passionne pour les jeux d'échecs sur ordinateur et, après avoir participé à l'élaboration de la première version de Chessbase sur micro-ordinateur Atari ST, il en devient le premier utilisateur officiel en 1987 et en fait un outil d'entraînement décisif<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Garry Kasparov on how it all started, sur Chessbase, le 2' décembre 2017.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:PDF On the Impact of Information Technologies on Society: an Historical Perspective through the Game of Chess par Frederic Prost, 15 mars 2012.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} STart A Centuries-old Pastime comes of age, STart Magazine N°13, 1988 : World chess champion Garry Kasparov of the Soviet Union was an early and enthusiastic supporter of ChessBase, and he used it to defeat a team of international masters... by collecting the games of his potential opponents and entering them into ChessBase, he was able to familiarize himself with their playing styles and opening repertoires after only a few hours, instead of taking days poring over chess books. Kasparov has even commercially endorsed the program (an unusual action for a Soviet sportsman), saying in a recent advertisement that ChessBase is "the greatest development in chess study since the invention of the printing press!".</ref>.

Le Modèle:Date-, il défait facilement par le score de 2-0 Deep Thought, un superordinateur spécialisé dans le jeu d'échecs et capable de calculer Modèle:Unité par seconde.

En Modèle:Date-, à Munich, le programme Fritz 3, tournant sur un processeur Pentium à Modèle:Unité, gagne une partie de blitz dans un tournoi contre Kasparov, et les deux compétiteurs terminent ex æquo. Kasparov le bat dans les parties de départage : 4-1 (+3 =2). En Modèle:Date-, lors du premier tour du grand Prix d'Intel à Londres, le champion du monde affronte Chess Genius 2.9 (tournant sur un Pentium à Modèle:Unité) en jeu semi-rapide (30 min. la partie) et perd 0.5-1.5<ref name=monde_1616889> Pierre Barthélémy, « L’espèce humaine, échec et mat », Libération.fr, 11 septembre 2014.</ref>.

Matchs contre Deep Blue (1996 et 1997)

En février 1996, Kasparov affronte en six parties le supercalculateur Deep Blue, développé par une équipe d'ingénieurs d'IBM sous la direction de Feng-hsiung Hsu, fonctionnant avec 256 processeurs en parallèle et capable de calculer entre 50 et Modèle:Unité de positions par seconde. Il perd la première partie du match, en gagne trois ensuite et annule les autres<ref name=monde_1616889/>.

Modèle:Article détaillé

En mai 1997, Kasparov perd le match revanche contre Deeper Blue, la version améliorée de Deep Blue, capable de calculer de 100 à Modèle:Unité de positions par seconde. Deeper Blue défait Kasparov 3,5 à 2,5 dans un match de six parties ; c'est la première fois qu'un ordinateur bat officiellement un champion du monde en match singulier à cadence normale de compétition. Lors de ce match, Kasparov fut perturbé par un coup de l'ordinateur qu'il ne comprit pas et le prit pour un coup suggéré par un grand maître humain ; il s'avéra plus tard que ce fameux coup était en fait un bug informatique de Deeper Blue et non le produit d'une stratégie programmée<ref>Modèle:Article</ref>.

Portails et plateformes internet

En 1999, Kasparov fonde la société « Kasparov Chess Online », un fournisseur de services en ligne payants (jeu en ligne), fermé en 2002 faute de financements.

En 2017, il ouvre un nouveau portail, « MasterClass, Kasparov Teaches Chess Online »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Kasparov Teaches Chess Online » sur Chess.com, juin 2017.</ref>.

Matchs exhibition (2003)

Fichier:Kasparov-18.jpg
Kasparov contre X3D Fritz en 2003.

En janvier 2003, Kasparov affronte Deep Junior, un programme tournant sur un micro-ordinateur multiprocesseur, dans un match de championnat du monde homme-machine sous les auspices de la FIDE, avec une bourse d'un million de dollars américains<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov vs Deep Junior in January 2003, sur Chessbase, le 15 novembre 2002.</ref> ; avec une victoire de part et d'autre le match se solde finalement par un nul 3-3 (+1, −1, =4). Pour la première fois, un programme sur PC gagne une partie avec les noirs contre le champion du monde à une cadence de tournoi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Kasparov knows more about Deep Junior than we do, sur Chessbase, le 15 février 2003.</ref>.

En novembre 2003, Kasparov joue un match de quatre parties contre le programme X3D Fritz, dont le classement Elo est estimé à Modèle:Unité, en utilisant un échiquier virtuel, des lunettes stéréoscopiques et un système de reconnaissance de la parole. Le match se solde à nouveau par un nul (+1, −1, =2) et Kasparov emporte la bourse de Modèle:Unité.

Logiciels et jeux développés avec Kasparov ou utilisant son nom

Fichier:Kasparov POCKET PLUS aPressureSensoryChessComputer.jpg
Kasparov Pocket Plus

Kasparov a prêté son nom à plusieurs logiciels d'échecs ;

Modèle:Article.</ref> ;

Engagement politique

Années 1980 et 1990

Fichier:Kasparov-17.jpg
Kasparov et Helmut Kohl à Berlin (date ?).
Fichier:MarchNesoglas09juneSpB1.jpg
Kasparov lors d'une marche en juin 2007.

En 1987, Kasparov est élu au Komsomol, l'organisation de jeunesse du Parti communiste de l'Union soviétique. Il quitte le parti en 1990, soutient Boris Eltsine au nom du Parti démocratique de Russie et est décoré du Keeper of the Flame award, décerné par le cercle de réflexion Center for Security Policy, proche des milieux néoconservateurs américains. Il entretient des liens avec des cercles de réflexion de la même obédience, comme l’Hudson Institute<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Remnick, The Tsar's Opponent, The New Yorker, Modèle:1er octobre 2007.</ref>.

En juin 1993, Kasparov est impliqué dans la création du bloc de partis Modèle:Citation qui participe aux élections législatives de décembre 1993. Ce mouvement est suivi de 1994 à 2001 par le Modèle:Citation. Kasparov prend part en 1996 à la campagne électorale de Boris Eltsine.

Depuis 2005

Fichier:Первый первомайский митинг Солидарности (38).JPG
Kasparov lors d'un meeting de Solidarnost en 2010.

En 2005, Kasparov abandonne la compétition échiquéenne après sa neuvième victoire au tournoi de Linares. Il poursuit depuis une carrière politique en Russie. Fondateur du Front civique unifié, il est l'un des chefs du mouvement L'Autre Russie, une coalition d'opposants à Vladimir Poutine. Il a été notamment brièvement interpellé lors d'une manifestation du mouvement à Moscou le Modèle:Date- 2007<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russia's outspoken chess genius, BBC News, 15 avril 2007.</ref>.

Fichier:Moscow rally 24 December 2011, Sakharov Avenue -19.jpg
Kasparov à Moscou en décembre 2011.
Fichier:Saint Petersburg rally 2012-02-25 (Kasparov).jpg
Kasparov à Saint-Pétersbourg en décembre 2011.

Kasparov a été arrêté une nouvelle fois le Modèle:Date-<ref name=manif>« Kasparov arrêté lors d'une manifestation à Moscou », AFP via le site Internet de La Dépêche du Midi, le Modèle:Date.</ref> lors d'une manifestation à Moscou contre la tenue le Modèle:Date- 2007 d'élections législatives russes qu'il juge « injustes »<ref name=manif/>, et condamné en comparution immédiate à cinq jours d'emprisonnement pour manifestation non autorisée et refus d'obéir aux ordres de la police. Son avocate, Me Mikhaïlova, a précisé qu'elle avait déposé plainte contre cette arrestation arbitraire. Modèle:Citation, avait lancé à la foule Garry Kasparov peu avant son interpellation<ref>Journal télévisé de France 2, le 25 novembre 2007.</ref>,<ref>Garry Kasparov écroué au siège de la police moscovite, Le Parisien, le 25 novembre 2007.</ref>.

Depuis son engagement politique en opposition contre le président Vladimir Poutine, Kasparov se dit inquiet pour sa vie. Il a par exemple en permanence cinq gardes du corps et ne voyage plus avec la compagnie nationale Aeroflot<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov: 'Putin's System works like the Stalin regime', sur Chessbase, le 17 août 2007.</ref>.

Kasparov est également un des défenseurs de la théorie historique de la Nouvelle Chronologie de l'académicien russe Anatoli Fomenko<ref>Dans un article {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mathematics of the Past, Kasparov écrit en septembre 2002 « Il y a cinq ans je suis tombé sur plusieurs livres écrits par des mathématiciens de l'Université d'État de Moscou : les académiciens A. T. Fomenko et G. V. Nosovski. Ces livres décrivent le travail d'un groupe de mathématiciens professionnels mené par Fomenko, qui ont étudié la chronologie ancienne et médiévale pendant plus de 20 ans avec des résultats fascinants. En utilisant des mathématiques modernes et des méthodes statistiques, ainsi que des calculs astronomiques précis, ils ont découvert que l'histoire ancienne avait été artificiellement repoussée de plus de 1 000 ans. Pour des raisons au-delà de ma compréhension, les historiens continuent d'ignorer leur travail. »</ref>.

En Modèle:Date-, le magazine américain Time le place dans la liste des Time 100, une liste des cent personnes les plus influentes dans le monde<ref>The 2007 TIME 100, sur Time, 2007.</ref> pour sa lutte contre l'autoritarisme en Russie<ref>The 2007 TIME 100 - Heroes & Pioneers - Garry Kasparov, sur Time, le 3 mai 2007.</ref>.

La journaliste Hélène Richard remarque que Garry Kasparov « a longtemps bénéficié de l’aura d’ "opposant numéro un" à Poutine » dans la presse occidentale, en dépit d'une « audience microscopique en Russie »<ref>Modèle:Lien web</ref>. ».

Le Modèle:Date-, il est désigné comme le candidat du mouvement d'opposition L'Autre Russie à l'élection présidentielle de 2008<ref>Kasparov pour faire échec au clan Poutine, Radio-Canada, le 30 septembre 2007.</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce son retrait de la course à la présidence, s'estimant victime d'ostracisme<ref>Garry Kasparov renonce à se présenter à l'élection présidentielle en Russie, Le Monde, le 12 décembre 2007.</ref>. Le Modèle:Date-, Kasparov publie dans le quotidien Le Monde un article dans lequel il critique durement la complaisance de Nicolas Sarkozy envers Vladimir Poutine et les dangers que celle-ci présente à ses yeux<ref>Garry Kasparov, Sarkozy, jaloux de Poutine ?, Le Monde, le 18 janvier 2008.</ref>. Le Modèle:Date-, Kasparov, Boris Nemtsov et d'autres personnalités de l'opposition, dénoncent Modèle:Citation du président russe Dmitri Medvedev de lancer une invasion de la Géorgie au-delà de l'Ossétie du Sud. Elle risque selon eux d'isoler la Russie sur la scène internationale<ref>Moscou promet de retirer ses troupes d'ici vendredi, Le Monde, le 19 août 2008.</ref>.

Le Modèle:Date-, Kasparov annonce la naissance de son nouveau parti politique : Solidarnost. Le parti rassemble des membres de l'union des forces de droite ainsi que des partisans de l'ancien président du gouvernement Mikhaïl Kassianov<ref>Solidarnost, le nouveau parti d'opposition de Garry Kasparov, Le Monde et Agence France-Presse, le 13 décembre 2008.</ref>.

Le Modèle:Date-, l'ancien champion du monde participe au troisième rallye de l'opposition à Moscou pour contester les résultats des élections législatives russes de 2011.

Exil de Russie

Le Modèle:Date-, Kasparov est interpellé puis relâché par la police russe après des échauffourées devant le tribunal après le verdict condamnant le groupe punk les Pussy Riot à deux ans de prison<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Se sachant menacé, Kasparov choisit de s'exiler en 2013 d'abord en Suisse, puis aux États-Unis<ref>Assassinés, emprisonnés, exilés... le triste sort des opposants dans la Russie de Poutine, Le Parisien, le 27 mars 2017.</ref>.

Il devient président de l'ONG Human Rights Foundation<ref>Les grands entretiens de L'Équipe - Garry Kasparov : «Jouer aux échecs, c'était survivre», l'Equipe, le 21 août 2018.</ref>.

En 2013, il reçoit le Prix des droits de l'homme de l'ONG UN Watch<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Russian Dissident and Chess Champion wins Human Rights Award, sur Chessbase, le 4 octobre 2013.</ref>.

Garry Kasparov obtient la citoyenneté et le passeport croate le Modèle:Date- 2014 à la suite d'une recommandation du ministère des Anciens combattants de la guerre d'indépendance (1991-1995)<ref name=citizenship>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chess champion Garry Kasparov granted Croatian citizenship, The Guardian, le 28 février 2014.</ref>.

Le Modèle:Date-, à la suite de l'attentat du métro de Saint-Pétersbourg, Kasparov insinue une possible manipulation du FSB et de Vladimir Poutine dans l'attentat<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il vit aujourd'hui à New York<ref>Garry Kasparov : "Le train Trump se rapproche de son terminus", L'Express, le 19 juillet 2017.</ref>.

Le Modèle:Date-, le ministère de la Justice de la fédération de Russie inscrit Garry Kasparov sur la liste des « agents étrangers »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Palmarès

Fichier:Garry Kasparov 1980 Malta.jpg
Kasparov à l'olympiade de Malte en 1980.

Les tables suivantes donnent les résultats et les scores de Garry Kasparov dans les tournois<ref name=palmarès>On trouve ses tournois et palmarès dans :

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov, Speelman et Wade, Échecs offensifs (Fighting Chess), Batsford, 1995
  • Mark Weeks, les scores des tournois, matchs et simultanées de Kasparov (jusqu'en 2003) sur tripod.com
  • Igor Stohl, Les meilleures parties de Garry Kasparov, fin du deuxième tome
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Karolyi et Aplin, Kasparov's Fighting Chess (1993-1998 et 1999-2005)</ref>.

Tournois et matchs à cadence lente

1975 – 1982 : champion d'URSS et champion du monde junior

Dans toute la carrière de Kasparov, les seuls tournois individuels à cadence lente où il ne se classa pas parmi les trois premiers, furent le championnat d'URSS junior 1975 (il finit Modèle:7e-Modèle:10e), le tournoi de maîtres de Bakou 1976, la ligue supérieure du championnat d'URSS 1978 (il finit neuvième sur dix-huit joueurs), le tournoi international de Tilburg 1981 (il termina Modèle:6e-Modèle:8e avec la moitié des points) et le tournoi de Horgen en 1995 (il finit cinquième sur onze joueurs avec la moitié des points)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov's Tournament, Match, and Exhibition Record sur le site de Mark Weeks.</ref>.

Le tournoi de maîtres de Bakou 1976, le tournoi de qualification junior de Léningrad en 1977, les championnats d'URSS 1978 et 1979 et le tournoi international de Tilburg 1981 sont les seuls tournois dans la carrière de Kasparov où il perdit plus de deux parties.

Lors des olympiades d'échecs, Kasparov reçut la médaille de bronze individuelle à Malte en 1980 (Modèle:2e) et à Lucerne en 1982 (Modèle:2e).

Palmarès 1975-1982<ref name=palmarès/>
Année Vainqueur Deuxième à neuvième
1975 Coupe de la ville de Bakou adultes<ref name="Nikitine-P29"/> Championnat d'URSS junior (Modèle:7e-Modèle:10e) : 5,5 / 9 (+4, −2, =3)
(Vilnius, tournoi remporté par Ievgueni Vladimirov)
1976 Championnat d'URSS junior (Tbilissi) : 7 / 9 (+5, =4)<ref group=note name=notation/>
(vainqueur au départage Bucholtz devant Z. Sturua<ref group=note>Le tournoi était un système suisse.</ref>)

Bakou (tournoi de maîtres<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Mémorial Sultan Khalibeyli disputé à Bakou du 11 au 28 mai 1976, Modèle:Harvsp.</ref>) : 6,5 / 13 (+4 −4 =5)
Coupe du monde cadets<ref name="-17" group=note>Moins de 17 ans</ref> (Modèle:3e-Modèle:6e) : 6 / 9 (+5, −2, =2)
(Wattignies, coupe remportée par Grinberg<ref group=note>Modèle:2e : Murray Chandler.</ref>)
1977 Championnat d'URSS junior (Riga) : 8,5 / 9

Match URSS-Australie par télex (1-0)
(échiquier junior)
Léningrad (juniors<ref group=note>Tournoi de qualification pour le championnat du monde junior</ref>) (Modèle:2e) : 7 / 13 (+4, −3, =6)<ref>Léningrad 1977, RusBase.</ref>
(tournoi de sélection remporté par Youssoupov)
Championnat du monde cadets<ref name="-17" group=note/> (Modèle:3e) : 8 / 11 (+6, −1, =4)
(Cagnes-sur-Mer, tournoi remporté par Arnason)
1978 Minsk (mémorial Sokolski) : 13 / 17 (+11, −2, =4)
Daugavpils : 9 / 13 (+6, −1, =6)
(tournoi de sélection du championnat d'URSS 1978)
(ex æquo avec Igor Ivanov)
Championnat d'URSS (Modèle:9e) (Tbilissi) : 8,5 / 17 (+4, −4, =9)
(championnat remporté par Tal et Tsechkovski)
1979 Banja Luka : 11,5 / 15 (+8 =7)
Spartakiade d'URSS (Moscou) : 5,5 / 8 (+4 –1 =3)
Championnat d'URSS (Modèle:3e-Modèle:4e) (Minsk) : 10 / 17 (+6, −3, =8)
(tournoi remporté par Geller devant Youssoupov)
1980 Championnat d'Europe par équipes (Skara) : 5,5 / 6
Tournoi international de Bakou : 11,5 / 15 (+8 =7)
Championnat du monde junior
(Dortmund) : 10,5 / 13 (+8 =5)
Olympiade de Malte : 9,5 / 12 (+8, −1, =3)
(Modèle:3e au Modèle:2e de réserve)
1981 Moscou<ref group=note>Match-tournoi des générations de l'URSS, premier échiquier de l'équipe jeune</ref> (tournoi des générations) : 4 / 6 (+3, −1, =2)
Olympiade universitaire (Graz<ref group=note>Premier échiquier de l'URSS à l'olympiade (championnat du monde par équipes) universitaire</ref>) : 9 / 10 (+8 =2)

Championnat d'URSS (Frounzé) (Modèle:1er-Modèle:2e)
(ex æquo avec Lev Psakhis) : 12,5 / 17 (+10, −2, =5)Modèle:Sfn
Moscou (Modèle:2e-Modèle:4e) : 7,5 / 13 (+3, −1, =9)
(tournoi international remporté par Karpov)
Tilburg (Modèle:6e-Modèle:8e): 5,5 / 11 (+3, −3, =5)
(tournoi international remporté par Beliavski
devant Petrossian, Portisch et Timman)
1982 Tournoi de Bugojno : 10,5 / 13 (+6 =7)
Tournoi interzonal de Moscou : 10 / 13 (+7 =6)
Coupe d'URSS par équipes (Kislovodsk) : 4 / 7 (+3 –2 =2)
Olympiade de Lucerne (Modèle:3e au Modèle:2e éch.) : 8,5 / 11 (+6 =5)

1983 – 1990 : la conquête du championnat du monde

Fichier:Kasparov-1.jpg
Le sacre de Kasparov en 1985.
Fichier:Portisch Kasparov Dubai 1986.jpg
Kasparov face à Lajos Portisch à Dubaï lors de l'olympiade d'échecs de 1986.
Fichier:Kasparov Vaganian 1986 Dubai.JPG
Kasparov et Rafael Vaganian en 1986.

De décembre 1981 (championnat d'URSS d'échecs) à décembre 1990 (championnat du monde d'échecs), Kasparov termine premier (seul ou ex æquo) des quinze tournois individuels auxquels il participe et vainqueur de tous ses matchs (la victoire dans la dernière ronde du championnat du monde de Séville en 1987, lui permit d'égaliser et de conserver son titre mondial). Son seul échec est le premier match contre Karpov, disputé en 19841985, qui fut interrompu et annulé par la FIDE alors que Kasparov était mené sur le score de trois victoires, cinq défaites et quarante parties nulles ; le match fut rejoué en octobre – Modèle:Date-.

En décembre 1985, au lendemain de la fin de son match contre Jan Timman, Kasparov dispute une simultanée à la pendule contre une équipe de huit joueurs du club de Hambourg. Il gagne deux parties, perd trois autres et fait trois nulles. Il prend sa revanche en février 1987, remportant six parties et ne concédant que deux nulles.

Dans les compétitions par équipes, Kasparov reçut la médaille d'or au premier échiquier aux olympiades 1986 et 1988 et il réalisa également la meilleure performance Elo de la compétition.

Palmarès 1983-1990<ref name=palmarès/>
Année Seul vainqueur ou ex æquo
1983 Spartakiade d'URSS : 1 / 2 (+0 −0 =2) contre Beliavski et Tal
Tournoi de Niksic : 11 / 14 (+9 −1 =4)
Tournoi des candidats (Moscou et Londres) :
(Moscou) Quart de finale contre Beliavski : 6 – 3 (+4 −1 =4)
(Londres) Demi-finale contre Kortchnoï : 7 – 4 (+4 −1 =6)
1984 (Vilnius) Finale des candidats contre Smyslov : 8,5 – 4,5 (+4 −0 =9)
(Londres) Match URSS - Reste du monde contre Timman : 2,5 – 1,5 (+1 =3)
(Londres) Partie simultanée à la pendule : 8,5 / 10 (+7 =3)
1984-1985 (Moscou) : match interrompu contre Karpov : 23 – 25 (+3 −5 =40)
1985 (Hambourg) Match contre Hübner : 4,5 – 1,5 (+3 =3)
(Belgrade) Match contre Andersson : 4 – 2 (+2 =4)
Championnat du monde contre Karpov (Moscou) : 13 – 11 (+5 −3 =16)
(Hilversum) Match contre Timman : 4 – 2 (+3 −1 =2)
1986 (Bâle) Match contre Miles : 5,5 – 0,5
Championnat du monde contre Karpov : 12,5 – 11,5 (+5 −4 =15)
(Londres et Léningrad, match revanche)
Olympiade de Dubaï (meilleure performance Elo) : 8,5 / 11 (+7 −1 =3)
Bruxelles (tournoi OHRA) : 7,5 / 10 (+6 −1 =3)
1987 Bruxelles (tournoi SWIFT) : 8,5 / 11 (+6 =5) (ex æquo avec Ljubojević)
Simultanée à la pendule contre Hambourg : 7 – 1 (+6 =2)
Championnat du monde contre Karpov (Séville) : 12 – 12 (+4 −4 =16)
(Kasparov conserva son titre)
1988 Amsterdam (tournoi Optiebeurs) : 9 / 12 (+6 =6)Modèle:Sfn
Belfort (Coupe du monde GMA) : 11,5 / 15 (+9 −1 =5)
Championnat d'URSS (Moscou) : 11,5 / 17 (+6 =11) (ex æquo avec Karpov)Modèle:Sfn
Reykjavik (Coupe du monde GMA) : 11 / 17 (+6 −1 =10)
Olympiade de Thessalonique (meilleure performance Elo) : 8,5 / 10 (+7 =3)
1989 Barcelone (GMA) : 11 / 16 (+7 −1 =8) (ex æquo avec Ljubojević)
Skelleftea (GMA) : 9,5 / 15 (+4 =11) (ex æquo avec Karpov)
Tournoi de Tilburg<ref>Devant Kortchnoï, Sax, Ljubojević et Ivantchouk</ref> : 12 / 14 (+10 =4)Modèle:Sfn
Belgrade<ref>Devant Ehlvest, Timman, Youssoupov et Ljubojević</ref> : 9,5 / 11 (+8 =3)Modèle:Sfn
1990 Tournoi de Linares : 8 / 11 (+6 −1 =4)Modèle:Sfn
Match exhibition télévisé contre Hansen au Château de Valdemar : 1,5–0,5Modèle:Sfn
Match d'entrainement contre Psakhis à Murcie : 5 – 1 (+4 –0 =2)
Championnat du monde contre Karpov
(New York et Lyon) : 12,5 – 11,5 (+4 −3 =17)

1991 – 1998 : champion du monde PCA

Fichier:Kasparov-25.jpg
Garry Kasparov en 1993.

En 1991, lors du tournoi de Linares, Vassili Ivantchouk est le premier joueur à battre Anatoli Karpov et Kasparov dans le même tournoi. En définitive, Ivantchouk devance le champion du monde d'un demi-point, mettant fin à la série ininterrompue de victoires en tournois de Kasparov qui durait depuis plus de neuf ans. À Amsterdam, Kasparov finit troisième ex æquo avec Karpov, devancé par Nigel Short et Valeri Salov. Après une nouvelle déconvenue à Reggio d'Émilie en 1991-1992, il remporte deux fois de suite le tournoi de Linares (devant Karpov), gagne le tournoi de Dortmund, reçoit la médaille d'or à l'olympiade de 1992 et bat Short en finale du championnat du monde. En 1994, Kasparov est devancé par Karpov à Linares et ne termine que Modèle:17e du classement individuel lors de l'olympiade de Moscou. En 1996, il remporte le super-tournoi de Las Palmas où participaient les meilleurs joueurs du monde, à l'exception de Gata KamskyModèle:6e mondial, remplacé par le Modèle:7e au classement mondial : Veselin Topalov. En 1997, Kasparov remporte les trois tournois auxquels il participe, mais perd le match revanche contre Deep Blue.

1998 fut une année de faible activité pour Kasparov avec un seul super-tournoi disputé : le tournoi de Linares où il occupa la troisième-quatrième place, tandis que Viswanathan Anand remportait les tournois de Wijk aan Zee (ex æquo avec Kramnik), Linares (devant Chirov et Kasparov), Madrid et Tilburg. En 1997, puis en 1998, pour la première fois depuis 1985, Kasparov ne reçoit pas l'Oscar des échecs du meilleur joueur de l'année, qui est décerné à Anand. En 1998, il dispute un match semi-rapide Modèle:Citation contre Topalov à León (match assisté par ordinateur) : six parties à la cadence de 60 minutes par joueur (+2, −2, =2), suivies d'un départage blitz en quatre parties sans ordinateur que Kasparov remporte<ref name=twic188>Kasparov vs Topalov "Advanced Chess" Match, The Week in Chess, en 1998.</ref>. Un mois auparavant, Kasparov avait battu Topalov 4-0 dans un match rapide organisé à Sofia. En 1998 et 1999, les tentatives pour organiser un match de championnat du monde contre Alekseï Chirov, puis contre Anand échouèrent.

Palmarès 1991-1998<ref name=palmarès/>
Année Seul vainqueur ou ex æquo Deuxième à cinquième
1991 Tilburg : 10 / 14 (+7 –1 =6)
(devant Short, Anand, Karpov, Kamsky et Timman)Modèle:Sfn
Linares (Modèle:2e après Ivantchouk<ref group=note>Kasparov perdit contre le vainqueur Ivantchouk</ref>) : 9 / 13 (+6 –1 =6)Modèle:Sfn
Amsterdam (mémorial Max Euwe, Modèle:3e-Modèle:4e) : 5,5 / 9 (+2 =7)
(tournoi remporté par Short et Salov devant Karpov)
1992 Linares : 10 / 13 (+7 =6)Modèle:Sfn
Dortmund : 6 / 9 (+5 –2 =2) (ex æquo avec Ivantchouk)Modèle:Sfn
Olympiade de Manille<ref name=premier group=note>Meilleure performance au premier échiquier</ref> : 8,5 / 10 (+7 =3)
Championnat d'Europe par équipes (Debrecen) : 6 / 8 (+4 =4)
1991-1992 : Reggio d'Émilie (Modèle:2e-Modèle:3e) : 5,5 / 9 (+3 –1 =5)
(tournoi remporté par Anand devant Guelfand)


1993 Linares : 10 / 13 (+7 =6) (devant Karpov et Anand)Modèle:Sfn
Championnat du monde PCA contre Short
(Londres) : 12,5 — 7,5 (+6 –1 =13)
1994 Amsterdam : 4 / 6 (+3 –1 =2)
(mémorial Max Euwe remporté devant Ivantchouk)
Novgorod : 7 / 10 (+4 =6) (ex æquo avec Ivantchouk)Modèle:Sfn
Horgen : 8,5 / 11 (+6 =5) (devant Chirov et Youssoupov)Modèle:Sfn
Linares (Modèle:2e-Modèle:3e) : 8,5 / 13 (+6 –2 =5)
(tournoi remporté par Karpov devant Chirov)Modèle:Sfn

1995 Riga (mémorial Tal et Grand Prix PCA) : 7,5 / 10 (+5 =5)
(tournoi remporté devant Anand, Ivantchouk et Kramnik)Modèle:Sfn
Novgorod (Grand Prix PCA) : 6,5 / 9 (+4 =5)Modèle:Sfn
Championnat du monde PCA contre Anand
(New York) : 10,5 — 7,5 (+4 –1 =13)
Amsterdam (Modèle:2e après Lautier<ref group=note>Kasparov perdit contre Lautier et contre Piket.</ref>) : 3,5 / 6 (+3 –2 =1)
(mémorial Max Euwe)Modèle:Sfn

Horgen (Grand Prix PCA, Modèle:5e) : 5 / 10 (+1 –1 =8)
(victoire de Kramnik et Ivantchouk)Modèle:Sfn
1996 (Philadelphie) Match contre Deep Blue : 4–2 (+3 –1 =2)
Amsterdam : 6,5 / 9 (+5 –1 =3)
(mémorial Max Euwe, ex æquo avec Topalov)Modèle:Sfn
Olympiade de Erevan<ref name=elo group=note>Meilleure performance Elo</ref> : 7 / 9 (+5 =4)
Las Palmas : 6,5 / 10 (+3 =7) (tournoi remporté
devant Anand, Kramnik, Topalov, Ivantchouk et Karpov)Modèle:Sfn
Dos Hermanas (Modèle:3e-Modèle:4e) : 5 / 9 (+2 –1 =6)
(tournoi remporté par Topalov et Kramnik devant Anand)Modèle:Sfn
1997 Linares : 8,5 / 11 (+7 –1 =3) (devant Kramnik)Modèle:Sfn
Novgorod : 6,5 / 10 (+4 –1 =5) (devant Kramnik)Modèle:Sfn
Tilburg  : 8 / 11 (+6 –1 =4) (ex æquo avec Kramnik et Svidler)Modèle:Sfn
(New York) Match contre Deep Blue : 2,5–3,5 (+1 –2 =3)
1998 (Prague) Match contre Timman : 4-2 (+2 –0 =4)
(trophée Eurotel)Modèle:Sfn
Linares (Modèle:3e-Modèle:4e) : 6,5 / 12 (+1 =11)
(tournoi remporté par Anand devant Chirov et Kramnik)Modèle:Sfn

1999 à 2005 : numéro un mondial

Fichier:Kasparov-11.jpg
Kasparov contre Vladimir Kramnik lors du Memorial Botvinnik 2001 à Moscou.
Fichier:Gari Kasparov Bled 2002.jpg
Kasparov à l'olympiade de Bled en 2002.
Fichier:Kasparov-31.jpg
Kasparov vainqueur à Linares en 2005.

En 1999, le champion du monde fait son retour à la compétition en participant pour la première fois au tournoi de Wijk aan Zee. De 1999 à 2002, Kasparov remporte les dix super-tournois à cadence lente auxquels il participe<ref>Dirk Jan Geuzendam, The Day Kasparov quit, preface, Modèle:P..</ref> : trois fois consécutivement Wijk aan Zee, quatre fois de suite Linares, deux fois de suite Sarajevo et, en 2001, le tournoi d'Astana devant Vladimir Kramnik qu'il battit. Il ne partage la première place qu'avec Kramnik à Linares en 2000 et il ne concède qu'une défaite lors de ces dix tournois (+53, −1, =61), contre Ivan Sokolov à wijk Aan Zee en 1999, partie perdue après une série de sept victoires consécutives<ref>Kasparov's Fighting Chess, tome 2, page 20. Le record appartient à Viktor Kortchnoï qui commença le tournoi en remportant ses huit premières parties.</ref>. Kasparov termine l'année 2002 en réalisant la meilleure performance à l'olympiade de Bled. Sa série de succès en tournoi est interrompue en 2003 à Linares où il termine seulement troisième ex æquo et perd une partie contre Teimour Radjabov.

L'année 1999 est celle de tous les succès ; Kasparov obtient le plus haut classement Elo jamais atteint avec 2 851 points<ref name=highest> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}The highest rated players of all time, sur Chessbase, Modèle:1er mai 2010.</ref>, un record qui ne fut battu que treize ans plus tard par le Norvégien Magnus Carlsen (en janvier 2013)<ref>Modèle:Lien web</ref>, même s'il faut prendre en considération l'inflation générale des points Elo, et que cela soit discutable de comparer les niveaux Elo d'époques différentes. Outre ses succès à Wijk aan Zee, Linares et Sarajevo, Kasparov remporte également le tournoi de blitz de Wijk aan Zee devant Anand, Kramnik, Ivantchouk et Topalov ainsi que le tournoi rapide des géants à Francfort, battant Anand, Kramnik et Karpov sur le même score de 2,5 à 1,5. Cependant, en novembre 2000, Kasparov, qui avait partagé la première place du tournoi de Linares avec Kramnik, perd son titre de champion du monde face à ce dernier. À la fin de l'année, l'oscar des échecs pour l'année 2000 est décerné à Kramnik, pour sa victoire sur Kasparov et ses premières places à Linares (ex æquo avec Kasparov) et au tournoi de Dortmund (ex æquo avec Anand ; Kasparov était absent à Dortmund). Malgré cette défaite, Kasparov conserve sa première place au classement Elo mondial jusqu'à sa retraite (en 2005) et reçoit l'oscar des échecs en 2001 et 2002. Entre la défaite contre Ivan Sokolov à Wijk aan Zee en 2000 et celle lors de la deuxième partie du championnat du monde de 2000, Kasparov est invaincu pendant soixante-trois parties<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Karolyi et Aplin, Kasparov's Fighting Chess, tome 1, Modèle:P..</ref>.

En 2003 et 2004, l'oscar des échecs fut décerné à Anand qui avait remporté le tournoi de Wijk aan Zee, puis en 2005 à Topalov.

Palmarès 1999-2005<ref name=palmarès/>
Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième ou troisième
1999 Tournoi de Wijk aan Zee : 10 / 13 (+8 –1 =4)Modèle:Sfn
Linares : 10,5 / 14 (+7 =7)Modèle:Sfn
Sarajevo : 7 / 9 (+5 =4)Modèle:Sfn
Partie Modèle:Citation : 1-0
2000 Wijk aan Zee : 9,5 / 13 (+6 =7)Modèle:Sfn
Linares : 6 / 10 (+2 =8) (ex æquo avec Kramnik)Modèle:Sfn
Sarajevo : 8,5 / 11 (+6 =5)Modèle:Sfn
Championnat du monde contre Kramnik
(Londres) : 6,5–8,5 (+0 –2 =13)
2001 Wijk aan Zee : 9 / 13 (+5 =8)Modèle:Sfn
Linares : 7,5 / 10 (+5 =5)Modèle:Sfn
Astana : 7,5 / 10 (+5 =5)Modèle:Sfn
(Moscou) Match exhibition contre Kramnik<ref group=note>Mémorial Botvinnik, match disputé à Moscou, 4 parties lentes, 6 rapides, 10 Blitz</ref>
(parties lentes : +0 −0 =4)
2002 Linares : 8 / 12 (+4 =8)Modèle:Sfn
Olympiade de Bled : 7,5 / 9 (+6 =3)
(meilleure performance Elo)
2003 (New York)
Match contre Deep Junior : 3–3 (+1 –1 =4)
Match contre Fritz X3D : 2–2 (+1 –1 =2)
Linares (Modèle:3e-Modèle:4e) : 6,5 / 12 (+2 –1 =9)Modèle:Sfn
(victoire de Leko et Kramnik devant Anand)

2004 Championnat de Russie
(Moscou) : 7,5 / 10 (+5 =5)Modèle:Sfn
Linares (Modèle:2e-Modèle:3e) : 6,5 / 12 (+1 =11)Modèle:Sfn
(tournoi remporté par Kramnik devant Leko)
Moscou (Modèle:3e-Modèle:6e) : 3,5 / 6 (+1 =5)
(Match Arménie-Reste du monde)
(mémorial Petrossian<ref>twic 502, theweekinchess.com, juin 2004.</ref>, victoire de Leko et Svidler)
2005 Linares : 8 / 12 (+5 –1 =6)
(vainqueur au départage devant Topalov)Modèle:Sfn

Tournois de Linares (1990 – 2005)

Modèle:Article détaillé

Kasparov remporte neuf fois le tournoi de Linares en quatorze participations, dont quatre victoires consécutives de 1999 à 2002. L'édition de 1995 fut la seule où Kasparov fut absent de 1990 à sa retraite en 2005. Il ne concède que sept défaites lors de ses quatorze participations, et seulement deux parties perdues lors des huit dernières participations (de 1998 à 2005).

Palmarès de Kasparov au tournoi de Linares<ref name=palmarès/>
Année Classement Score Adversaires battus Défaites Début du classement et notes
1990 Vainqueur 8 / 11 (+6 –1 =4) Ivantchouk, Short, Youssoupov,
Spassky, Portisch et Illescas
Goulko Modèle:1er : Kasparov
Modèle:2e : Gelfand (7,5 / 11) ; Modèle:3e : Salov
1991 Deuxième 9 / 13 (+6 –1 =6) Beliavski, Ljubojević, Gourevitch,
Gelfand, Kamsky et Ehlvest
Ivantchouk Modèle:1er : Ivantchouk (9,5 / 13) ;
Modèle:3e : Beliavski
1992 Vainqueur 10 / 13 (+7 =6) Timman, Karpov, Gelfand, Short,
Youssoupov, Ljubojević et Illescas
Modèle:1er : Kasparov avec 2 points d'avance
Modèle:2e-Modèle:3e : Ivantchouk et Timman (8 / 13)
1993 Vainqueur 10 / 13 (+7 =6) Karpov, Anand, Bareev, Kamsky,
Timman, Gelfand et Ljubojević
Modèle:1er : Kasparov avec 1,5 point d'avance
Modèle:2e-Modèle:3e : Karpov et Anand (8,5 / 13)
1994 Modèle:2e-Modèle:3e 8,5 / 13 (+6, −2, =5) Bareev, Kamsky, Anand,
Ivantchouk, Illescas et J. Polgar
Lautier,
Kramnik
Modèle:1er : Karpov (11 / 13) ; Modèle:2e-Modèle:3e : Chirov
Performance record de Karpov (+9 =4)
En 1995, année du championnat du monde contre Anand, Kasparov ne disputa pas le tournoi, remporté par Ivantchouk.
En 1996, le tournoi fut remplacé par le championnat du monde féminin.
1997 Vainqueur 8,5 / 11 (+7 –1 =3) Kramnik, Adams, Topalov,
J. Polgar, Anand, Nikolic, Chirov
Ivantchouk Modèle:1er : Kasparov avec 1 point d'avance
Modèle:2e : Kramnik (7,5 / 11) ; Modèle:3e : Adams
1998 Modèle:3e-Modèle:4e 6,5 / 12 (+1 =11) Anand Modèle:1er : Anand (7,5 / 12) ; Modèle:2e : Chirov ;
Modèle:3e-Modèle:4e : Kramnik
1999 Vainqueur 10,5 / 14 (+7 =7) Anand, Topalov, Svidler,
Ivantchouk (2 fois) et Adams (2 fois)
Modèle:1er : Kasparov avec 2,5 points d'avance
Modèle:2e-Modèle:3e : Kramnik et Anand (8 / 14)
2000 Covainqueur
avec Kramnik
6 / 10 (+2 =8) Anand et Chirov Modèle:1er-Modèle:2e : Kramnik
Modèle:3e-Modèle:6e : quatre autres joueurs (4,5 / 10)
2001 Vainqueur 7,5 / 10 (+5 =5) Karpov, Chirov, Leko
et Grichtchouk (2 fois)
Modèle:1er : Kasparov avec 3 points d'avance
Modèle:2e-Modèle:6e : cinq autres joueurs (4,5 / 10)
2002 Vainqueur 8 / 12 (+4 =8) Ponomariov, Adams, Chirov
et Vallejo Pons
Modèle:1er : Kasparov avec 1,5 point d'avance
Modèle:2e : Ponomariov (6,5 / 12) ;
Modèle:3e-Modèle:5e : Ivantchouk, Anand et Adams
2003 Modèle:3e-Modèle:4e 6,5 / 12 (+2 –1 =9) Anand, Ponomariov Radjabov Modèle:1er-Modèle:2e : Leko et Kramnik (7 / 12), Modèle:3e-Modèle:4e : Anand
2004 Modèle:2e-Modèle:3e 6,5 / 12 (+1 =11) Vallejo Pons Modèle:1er : Kramnik (7 / 12) ; Modèle:2e-Modèle:3e : Leko
2005 Vainqueur 8 / 12 (+5 –1 =6) Adams (2 fois), Kazhimdzanov,
et Vallejo Pons (2 fois)
Topalov Vainqueur au départage devant Topalov
Modèle:2e : Topalov ; Modèle:3e : Anand (6,5 / 12)
Total Neuf victoires 113,5 / 168 (+66 –7 =95)

Compétitions par équipes

Olympiades d'échecs

Modèle:Article détaillé

À chaque participation de Kasparov aux olympiades, son équipe remporte la médaille d'or par équipes.

Résultats avec l'équipe d'URSS ou de Russie aux olympiades d'échecs<ref>Fiche de Kasparov sur olimpbase.org.</ref>
Année Lieu Échiquier Classement individuel Score Défaites Composition de l'équipe d'URSS
ou de Russie
1980 Malte Modèle:2e médaille de bronze 9,5 / 12
(+8 –1 =3)
Krum Georgiev
(Bulgarie)
Karpov, Polougaïevski, Tal, Geller ;
réserve : Balachov et Kasparov
1982 Lucerne deuxième
échiquier
médaille de bronze 8,5 / 11
(+6 =5)
Karpov, Kasparov, Polougaïevski, Beliavski ;
réserve : Tal et Youssoupov
En 1984, Kasparov et Karpov disputaient leur premier match marathon.
1986 Dubaï premier échiquier
de l'URSS
médaille d'or,
meilleure performance Elo
8,5 / 11
(+7, −1, =3)
Seirawan
(États-Unis)
Kasparov, Karpov, Youssoupov, Sokolov ;
réserve : Vaganian et Tsechkovski.
1988 Thessalonique médaille d'or,
meilleure performance Elo
8,5 / 10
(+7 =3)
Kasparov, Karpov, Youssoupov, Beliavski ;
réserve : Ehlvest et Ivantchouk.
En 1990, Kasparov et Karpov disputaient leur cinquième et dernier match.
À partir de 1992, Kasparov conduisit l'équipe de Russie à la victoire sans la participation de Karpov.
1992 Manille premier échiquier
de la Russie
médaille d'or,
Modèle:2e performance Elo
8,5 / 10
(+7 =3)
Kasparov, Khalifman, Dolmatov, Dreïev ;
réserve : Kramnik et Vyjmanavine.
1994 Moscou Modèle:17e 6,5 / 10
(+4 –1 =5)
Topalov
(Bulgarie)
Kasparov, Kramnik, Bareïev, Dreïev ;
réserve : Tiviakov et Svidler.
1996 Erevan meilleure performance Elo,
médaille d'argent
7 / 9
(+5 =4)
Kasparov, Kramnik, Dreïev, Svidler ;
réserve : Bareïev et Roublevski.
En 2000, Kasparov et Kramnik disputaient leur match de championnat du monde.
2002 Bled premier échiquier
de la Russie
meilleure performance Elo
Modèle:4e au Modèle:1er
7,5 / 9
(+6 =3)
Kasparov, Grichtchouk, Khalifman,
Morozevitch ; réserve : Svidler et Roublevski.

Matchs URSS (ou Russie) contre le Reste du monde

Lors du match URSS - Reste du monde de 1984 à Londres, Kasparov bat Jan Timman 2,5 à 1,5 (une victoire et trois nulles).

En décembre 1988, il participe à un match de bienfaisance URSS - Reste du monde, disputé en parties rapides à Madrid. Il marque 5,5 points sur 8 (+3 =5) et l'URSS (sans Karpov) remporte le match.

En 2002, un match Russie - Reste du monde est organisé à Moscou en parties rapides. Kasparov finit avec un score négatif : 4 points sur 10 (+1 –3 =6) et l'équipe de Russie perd le match.

Championnats d'Europe par équipe

Kasparov ne participe que deux fois au championnat d'Europe d'échecs des nations : en 1980, à Skara, en Suède, il est deuxième remplaçant dans l'équipe d'URSS emmenée par Anatoli Karpov et il marque 5,5 points sur 6. En 1992, au premier échiquier de la Russie, il marque 6 points sur 8 (+4 =4). Kasparov remporte à chaque fois la médaille d'or par équipe et une médaille d'or individuelle. En 1992, il réalise la deuxième meilleure performance Elo du championnat d'Europe derrière Vladimir Kramnik qui jouait au troisième échiquier<ref>Résultats de Kasparov aux championnats d'Europe des nations.</ref>.

Championnats inter-clubs

Fichier:Kasparov-26.jpg
Portrait publicitaire de Kasparov en 1996 pour la marque de montres de luxe Audemars Piguet, dont il fut l’ambassadeur à cette période<ref>Histoire de l’horloger suisse Audemars Piguet, sur le site magmontres.fr (consulté le 5 novembre 2015).</ref>.
Championnat d'Azerbaïdjan par équipes
Coupe d'URSS par équipes
  • 1982 : Kislovodsk, deuxième échiquier du Spartak : 4 / 7 (+3 −2 =2)
Championnat de France par équipes
  • 1993 : Auxerre, premier échiquier d'Auxerre : 3 / 4 (+2 =2) (le championnat est remporté par Lyon)
Coupe d'Europe des clubs

Compétitions blitz et rapides

Années 1970

En octobre<ref name="Kasparov-P46"/> ou novembre<ref name="Nikitine-P29"/> 1975, à douze ans, Kasparov remporte la coupe de Bakou en parties rapides<ref>Tournoi à élimination directe avec 128 joueurs adultes pour la plupart, mini-matchs de deux parties disputés pendant une semaine ; chaque joueur avait trente minutes pour terminer la partie, départages en blitz, Modèle:Harvsp.</ref>. La victoire est relatée dans l'hebdomadaire de Moscou 64.

Le Modèle:Date- 1978, à Tbilissi, il dispute un match amical en blitz contre Mikhaïl Tal, match terminé par l'égalité 7 à 7<ref>Garry Kasparov on Garry Kasparov, Part III, Everyman Chess, 2014, p. 481.</ref>.

1983 à 1996

De 1990 à 1995, Kasparov remporta quatre fois le tournoi rapide de Paris (coupe Immopar ou grand prix Intel) et perd une finale (en 1991).

En 1994, il termina premier-deuxième, ex æquo avec Vladimir Kramnik, du Grand Prix Intel 1994 rapide. Le tournoi de Paris comptait double, mais Kramnik fut déclaré vainqueur du grand prix 1994 au départage.

Compétitions de blitz et rapides de 1983 à 1996<ref name=palmarès/>
Année vainqueur ou ex-æquo Autres tournois
1983 Herceg Novi (tournoi blitz) : 13,5 / 16 (+12 −1 =3)
(devant Kortchnoï, Tal, Ljubojević, Timman et Spassky)
1987 (Londres) Match rapide télévisé contre Short : +4 −2
Bruxelles : 17 / 22 (devant Timman, Ljubojević et Karpov)
(championnat du monde de blitz officieux)
(Bruxelles) Match blitz contre Timman : 1,5 - 0,5
1988 Match semi-rapide (1h) contre Hort (Cologne) : 2,5–0,5
Madrid (tournoi rapide) (Modèle:1er-Modèle:3e) : 5,5 / 8 (+3 =5)
(match-tournoi URSS - Reste du monde)
Championnat du monde de blitz (Saint-Jean) :
éliminé en quart de finale par Kiril Georgiev<ref>Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, 1993, page 882.</ref>, 3 à 1.
1989 (New York) Match rapide contre Kamsky : 2-0 Londres (championnat d'Europe rapide Infolink)
(éliminé en demi-finale par Speelman : 0-1)
1990 Paris<ref name="immopar">Trophée Immopar</ref> (tournoi rapide), finale contre Short : +2 −1
1991 Paris<ref name="immopar"/> (tournoi rapide), finale perdue 0,5–1,5 contre Timman
1992 Moscou (tournoi blitz préolympique) : 11,5 / 14
(devant Bareïev, Tal, Dolmatov et Smyslov)
Paris<ref name="immopar"/> (tournoi rapide, finale contre Anand, +3 −1)
Match tv contre Hübner : rapide 1,5–0,5 et blitz : 1,5–0,5
1993 (Londres) Exhibition rapide contre Short (4-0) (Londres) Exhibition rapide thématique contre Short (+0 −1 =2)
1994 Munich (tournoi blitz) : 12,5 / 17 (ex æquo avec Fritz 3)
(Munich) Match de départage contre Fritz 3 gagné 4 - 1
Grand prix PCA - Intel (rapide)
Paris : 8 / 9<ref group=note>Tournoi PCA rapide</ref> (rapide, finale contre Nikolic, 2-0)
Grand prix PCA - Intel (rapide)
Moscou (avril) : éliminé au Modèle:2e tour par Kramnik (0,5-1,5)
New York : 6 / 8 (finale perdue 0,5 - 1,5 contre Kramnik)
Londres (août) : éliminé au Modèle:1er tour (Modèle:8e de finale)
par le programme Genius 2 (0,5-1,5)
1995 Reykjavik (rapide, TV) : 2,5 / 3
Grand Prix PCA - Intel (rapide)<ref group=note>Kasparov remporta le Grand Prix Intel-PCA 1995 (Rapide)</ref>
New York : 7 / 9 (finale contre Ivantchouk, 2-0)
Paris : 8,5 / 10 (finale contre Kramnik: 2,5-1,5)
Grand Prix PCA - Intel (rapide)
Moscou : 3,5 / 6 (demi-finale contre Anand, 0,5 - 1,5)
1996 Grand Prix PCA - Crédit suisse (rapide)
Moscou : 7 / 11 (finale perdue contre Kramnik, +0 −1 =3)
Genève : 6,5 / 10 (finale perdue contre Anand, +1 −2 =2)

Depuis 1998

Compétitions de blitz ou rapides depuis 1998<ref name=palmarès/>
Année vainqueur ou ex-æquo Autres tournois
1998 (Sofia) Match contre Topalov (rapide) : 4–0
(Leon) Match rapide (60 min) Advanced Chess avec ordinateur
contre Topalov : 3-3 (+2 −2 =2)
(départage en blitz sans ordinateur gagné 2,5-1,5<ref name=twic188/>)
(Moscou) Match contre Kramnik (blitz) : 12 - 12 (+7 −7 =10)
Francfort (tournoi rapide)
(Modèle:3e-Modèle:4e derrière Anand et Kramnik) : 2,5 / 6 (+1 −2 =3)
(Modèle:3e après un départage blitz gagné contre Ivantchouk, +1 =3)
1999 Wijk aan Zee (tournoi blitz) : 10,5 / 13 (+9 −1 =3)
(devant Anand, Kramnik, Ivantchouk et Topalov)
Francfort (tournoi rapide à quatre) : 7,5 / 12 (+3 =9)
(Kasparov marqua 2,5–1,5 contre Anand, Karpov et Kramnik)
2000 Kópavogur (Islande, rapide) : 4,5 / 5
(finale contre Anand, +2 =2, après départage blitz)
Grand Prix KasparovChess (Modèle:2e)<ref group=note>Tournoi rapide sur internet disputé en février 2000</ref> (rapide sur Internet)
(finale perdue contre Jeroen Piket : +0 −2 =8)
Francfort (tournoi rapide à deux tours et six joueurs)
(Modèle:2e Anand et devant Kramnik) : 6 / 10 (+3 −1 =6)
2001 Coupe du monde rapide, Cannes : 5,5 / 7 en poule qualificative
Phase éliminatoire : 6 / 8 (finale contre Bareïev : 1,5–0,5)
(Londres) Match exhibition rapide avec handicap
contre Terence Chapman : 2,5-1,5 (+2 −1 =1)
(Batoumi) Match rapide Europe-Asie : 11 / 12
(Moscou, mémorial Botvinnik) Match contre Kramnik
2 - 2 en parties lentes et 3 - 3 (+1 −1 =4) en parties rapides
6,5 - 3,5 (+4 −1 =5) en blitz
Tournoi de Zurich (jubilé Kortchnoï)
(tournoi anniversaire de Kortchnoï semi-rapide, 70 min)
Tournoi préliminaire : 4,5 / 5 ; phase éliminatoire : 3,5 / 6
(finale perdue contre Kramnik, +0 −1 =1)
2002 Grand prix FIDE rapide (Moscou) : 9,5 / 12
(finale contre Radjabov, 1,5–0,5)
(Kasparov élimina Grichtchouk, Lautier, Ehlvest et Khalifman)
Prague (trophée Eurotel rapide) : bat G. Milos et J. Polgar
Kasparov est éliminé en quart de finale par Ivantchouk
lors du dernier blitz de départage.
Tournoi-match rapide Russie-Reste du Monde
(Moscou) : 4 / 10 (+1 −3 =6)
(New York) Match rapide contre Karpov : 1,5–2,5 (+1 −2 =1)
2003 (Panormos) Match rapide contre Azmaïparachvili<ref group="note">Match rapide disputé à Panormo</ref> (2-0)
2004 Reykjavik (tournoi rapide, finale contre Short, +1 =1) Reykjavik (tournoi préliminaire en blitz)
(Modèle:2e après Aroninan) : 12 / 15
2006 Tournoi blitz de Zurich (ex-æquo avec Karpov)
2009 (Valence) Match rapide et blitz contre Karpov : 9 - 3
(+3 −1, rapide) et (6 à 2, blitz)
2011 (Clichy) Match blitz contre Vachier-Lagrave : 1,5 – 0,5
(Louvain) Match blitz contre Short : 4,5 – 3,5
2012 (Montagne de la Table) Match rapide contre Marcel Roberts : 2 - 0
2014 (Tokyo) Match rapide contre Yoshiharu Habu : 2-0
2015 (Saint-Louis) Match contre Short<ref>Match Kasparov-Short, sur europe-echecs.com, le 28 avril 2015.</ref> : 8,5 - 1,5
(+1, =1, rapide) et (+7, –1 en blitz)
2016 Saint-Louis (blitz challenge, Modèle:3e sur 4 joueurs) : 9,5 / 18
(tournoi à six tours remporté par Nakamura devant So)
2017 Saint-Louis (rapide et blitz, Modèle:8e sur 10 joueurs) : 16 / 36<ref>9 sur 18 pour les 18 parties de blitz et 7 sur 18 pour les 9 parties rapides, comptant double</ref>
(victoire de Aronian devant Nakamura et Kariakine)<ref>Saint Louis — Rapide & Blitz, europe-echecs.com, le 18 août 2017.</ref>

Simultanées à la pendule contre des équipes nationales ou de club

Fichier:Kasparov Magath 1985 Hamburg-2.png
Simultanée de Kasparov à Hambourg en juin 1985.
  • 1984 (Modèle:Date-<ref>Garry Kasparov on Garry Kasparov, part III, 2014, p. 461.</ref> ou Modèle:1er juillet<ref>Garry Kasparov's Fighting Chess, Batsford, 1995, p. 162.</ref>) : partie simultanée à la pendule à Londres
    • contre les cinq meilleurs juniors américains (dont I. Gourevitch et Wolff) par télévision satellite, gagnée : 5-0
    • contre les cinq meilleurs juniors anglais (dont Adams et Conquest) à Londres, gagnée : 3,5 - 1,5 (+2, =3)
  • 1984 (juillet) : simultanée contre une équipe espagnole (avec Illescas) à Barcelone, gagnée : 5 - 2 (+3 =4)
  • 1985 (Modèle:Date-) : simultanée à la pendule contre le club HSK de Hambourg (avec Chandler et Wahls), perdue : 3,5 - 4,5 (+2, −3, =3)
  • 1986 (Modèle:Date-) : simultanée à la pendule contre l'équipe junior de RFA à Francfort, gagnée : 6,5 - 1,5 (+5 =3)
  • 1987 (Modèle:Date-) : simultanée à la pendule contre le club HSK de Hambourg, gagnée : 7 - 1 (+6 =2)
  • 1987 (mai) : simultanée à la pendule contre l'équipe de Suisse (sans Kortchnoï) à Zurich, gagnée : 5,5 - 0,5 (+5 =1)
  • 1988 (février) : simultanée à la pendule contre l'équipe junior des États-Unis à New York, gagnée : 4 - 2 (+3, −1, =2)
  • 1988 (décembre) : simultanée à la pendule contre une équipe française (sans Rénet ni Lautier) à Évry, gagnée : 4,5 - 1,5 (+4, −1, =1)
  • 1989 (Modèle:Date-) : simultanée à la pendule contre l'équipe de France (avec Rénet et Kouatly) à Évry, gagnée : 4,5 - 1,5 (+3 =3)
  • 1992 (Modèle:Date-) : simultanée à la pendule contre l'équipe d'Allemagne à Baden-Baden, gagnée : 3 - 1 (+2 =2)
  • 1992 (octobre) : deux simultanées à la pendule (une avec les Blancs et une avec les Noirs) contre l'équipe d'Argentine à Buenos Aires, gagnées : 4 - 2 (+3, −1, =2) et 5 - 1 (+4 =2)
  • 1993 (novembre ou décembre) : simultanée à la pendule contre une équipe du Pérou (sans Julio Granda) à Lima, gagnée : 5,5 - 0,5 (+5, =1)
  • 1996 (janvier) : simultanée à la pendule contre l'équipe du Brésil à Rio de Janeiro, gagnée : 5 - 1 (+4, =2)
  • 1997 (septembre) : deux simultanées à la pendule (une avec les Blancs et une avec les Noirs) contre l'équipe d'Argentine à Buenos Aires, gagnées : 4,5 - 1,5 (+3 =3) et 4 -2 (+3, −1 =2)
  • 1998 (mai) : deux simultanées à la pendule contre l'équipe d'Israël à Tel Aviv, gagnées : 7 - 1 (+2, =2 et +4, =0)
  • 2001 (juin) : simultanée à la pendule contre l'équipe des Îles Féroé à Torshavn, gagnée : 5 - 1 (+4 =2)
  • 2001 (18 et Modèle:Date-) : deux simultanées à la pendule contre l'équipe de République tchèque à Prague, gagnées : 2,5 - 1,5 (+2, −1, =1) et 3 - 1 (+2, =2)

Style échiquéen

Un Modèle:Citation

Garry Kasparov est connu pour sa préparation très pointue des ouvertures. Il reste encore considéré comme le meilleur joueur de tous les temps sur ce plan ; son successeur actuel, Magnus Carlsen, gagnant plutôt ses parties grâce à ses dons en finale et son opiniâtreté dans les situations compromises. Il dispose d'une mémoire considérée comme Modèle:Citation<ref>https://www.universalis.fr/encyclopedie/garry-kasparov/</ref>.

La capacité de Kasparov à produire des nouveautés théoriques, qui n'étaient pas seulement de simples améliorations mais renversaient l'analyse d'une position en faveur de l'autre camp, était remarquable<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien, How to build your chess opening repertoire, éd. Gambit, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le considérant comme son plus digne héritier, Mikhaïl Botvinnik, le « père » de l'école d'échecs soviétique, a qualifié Kasparov de Modèle:Citation. Un exemple notable est la Modèle:10e du championnat du monde d'échecs 1995 jouée avec les Blancs par Kasparov contre Viswanathan Anand (voir plus bas dans la section « Parties remarquables »). Après avoir étudié l'ouverture, au Modèle:15e, Kasparov offre une tour pour obtenir une attaque gagnante.

Répertoire d'ouvertures

Voici le répertoire d'ouvertures de Kasparov à l'apogée de sa gloire<ref>Sources :

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} How to Build Your Chess Opening Repertoire de Modèle:Lien
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov's Opening Repertoire de Leonid Chamkovitch et Eric Schiller
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov's Chess Openings d'Otto Borik</ref> :

Toutefois, le répertoire d'ouvertures de Kasparov sur l'ouverture du pion roi ne sert plus toujours de modèle aux joueurs de l'élite mondiale (une importante exception étant l'attaque anglaise contre la variante Najdorf) ; en effet, ces derniers redoutent à l'heure actuelle les préparations assistées par ordinateur. La défense berlinoise, qui a permis à Vladimir Kramnik de ravir la couronne mondiale à Kasparov en 2000 Modèle:Incise est toujours très en vogue. Quant aux joueurs moyens, leur absence de capacités de mémorisation de longues lignes forcées rend les ouvertures pratiquées par Kasparov loin d'être idéales dans leur cas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eric Schiller, World Champion Openings, Cardoza Publishing, 1997, Modèle:ISBN, page 26.</ref>.

Parties remarquables

Karpov-Kasparov, Moscou, 1985, partie 16

Modèle:Article détaillé Dans cette partie, Kasparov parvient à placer un cavalier dominant (surnommé « cavalier-pieuvre » par Raymond Keene) en d3.

L'Informateur d'échecs no 68, paru en 1996, a choisi la Modèle:16e du match de Championnat du monde de 1985 entre Anatoli Karpov et Kasparov (avec les Noirs), comme la meilleure partie publiée lors des 30 premières années de la revue (1967–1996). Nicolas Giffard a considéré qu'il s'agissait de Modèle:Citation de Kasparov contre KarpovModèle:Sfn.

Kasparov-Karpov, Lyon, 1990, partie 20

Modèle:Article détaillé En finale du championnat du monde, au bout de 19 parties, Kasparov menait d'un point face à Karpov<ref>Kasparov vs Karpov, 1990 sur ChessGames.com</ref>. Il conforta son avantage grâce à une attaque ambitieuse sur l'aile roi adverse, qui s'acheva par un spectaculaire sacrifice de dame.

Kasparov-Anand, Linares, 1993, ronde 9

Dans cette partie jouée lors du tournoi de Linares en 1993, les fous sont de couleurs opposés, et Kasparov parvient à forcer la défense des blancs.

{{#invoke:Échiquier|board}}

1. d4 d5 2. c4 c6 3. Cf3 Cf6 4. Cc3 dxc4 5. a4 Ff5 6. e3 e6 7. Fxc4 Fb4 8. 0-0 Cbd7 9. Ch4 Fg6 10. h3!?! 0-0 11. Cxg6 hxg6 12. Dc2 Tc8 13. Td1 Db6 14. e4 c5 15. d5 Ce5 16. Fe2 exd5 17. Cxd5 Cxd5 18. Txd5 Cc6 19. Fc4 Cd4 20. Dd3 Tcd8 21. Fe3 Txd5 22. Fxd5 Td8 23. Dc4 Td7 24. Tc1 Df6 25. Td1 Ce6 26. Db3 a5 27. Td3 Cf4? (un coup hasardeux de Anand, sanctionné par le coup tactique) (diagramme)
28. e5! (si 28... Dxe5 29. Fxf7 Txf7 30.Td8+ Rh7+ 31.Dxf7)
28...Df5 29. Fxf4 Dxf4 30. e6 Td8 31. e7 Te8 32. Tf3 Dc1+ 33. Rh2 Txe7 34. Fxf7+! Rh7 35. Fxg6+ (encore une pièce que Anand ne peut pas prendre car 35... Rxg6 36.Dd3+ Rh6 37.Dd6+ Rh7 38. Dxe7) 35... Rh6 36. Dd5 Dg5 37. Ff5 g6 38. h4 Df6 39. Fd3 De5+ 40. Dxe5 Txe5 41. Tf6 c4 42. Fxc4 Fe7 43. Tb6 Fc5 44. Tf6 Te4 45. Fd3 Tg4 46. Rh3 Fe7 47. Te6 Txh4+ 48. Rg3 Td4 49. Txg6+ Rh5 50. Ff5 Fd6+ 51. Rf3 Fc5 52. g4+ Rh4 53. Th6+ Rg5 54. Tg6+ Rh4 55. Fe4 Td6 56. Tg7 Tf6+ 57. Ff5 Tb6 58. Th7+ Rg5 59. Th5+ Rf6 60. Fd3 Fd4 61. g5+ Rg7 62. Th7+ Rf8 63. Fc4 Txb2 64. Tf7+ Re8 65. g6 1-0.

Il peut suivre: 65...Txf2+ 66. Re4 Fc5 67. Txf2 Fxf2 68. g7.

Kramnik-Kasparov, blitz, 1994

{{#invoke:Échiquier|board}} Lors de cette partie jouée en blitz lors du tournoi « Intel World Chess Express Challenge » en 1994, Kasparov ose un inattendu sacrifice de dame au Modèle:12e coup, en échange d'un avantage positionnel très fort.

1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 Fg7 4.e4 d6 5.Cf3 O-O 6.Fe2 e5 7.d5 a5 8.Fg5 h6 9.Fh4 Ca6 10.O-O Fd7 11.Cd2 Cc5 12.b3 (diagramme)
12. ...Cfxe4!!
Ce dernier coup de cavalier est complètement imprévisible, puisque la dame noire est maintenant en prise.
13.Fxd8 Cxc3 14.De1 Tfxd8 15.Tc1 Cxa2 16.Ta1 Cb4 17.Fd1 e4 18.Tb1 Te8 19.De3 f5 20.h4 Tf8 21.g3 Tae8 22.Rg2 Cbd3 23.Tg1 f4 24.gxf4 Txf4 25.h5 g5 26.Tf1 Th4 27.Th1 Tf4 28.Tf1 Tef8 29.f3 Th4 30.fxe4 Cf4+ 31.Rg1 Ccd3 32.e5 Cxe5 33.Tc1 Th3 34.Cf3 g4 35.Cxe5 (finalement, les blancs rendent leur dame d'avance) 35... Txe3 36.Cxd7 Ch3+ 37.Rg2 Txf1 38.Rxf1 g3 39.Rg2 Cf4+ (l'attaque des noirs est trop forte, les blancs abandonnent) 0-1.

Kasparov-Anand, 1995

Dans la Modèle:10e du championnat du monde d'échecs 1995, Kasparov est mené au score par Viswanathan Anand qui a remporté la Modèle:9e partie<ref name=cg1995>Kasparov vs Anand, 1995, chessgames.com.</ref>. Au Modèle:15e, à la surprise générale, Kasparov laisse une tour en prise pour obtenir une attaque gagnante. La partie se déroula de la manière suivante :

{{#invoke:Échiquier|board}}

1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 a6 4. Fa4 Cf6 5. 0-0 Cxe4 6. d4 b5 7. Fb3 d5 8. dxe5 Fe6 9. Cbd2 Cc5 10. c3 d4!? (le coup le plus agressif, mais aussi le plus risqué ; 10…Fg4 est plus sûr) 11. Cg5!? dxc3? (coup douteux, mais qui était alors considéré comme satisfaisant depuis la Modèle:10e entre Anatoli Karpov et Viktor Kortchnoï du Championnat du monde de 1978) 12. Cxe6 fxe6 13. bxc3 Dd3 (diagramme)
14. Fc2!! (un coup extraordinaire, basé sur un sacrifice de Tour ; l'idée elle-même n'était pas neuve, car elle avait déjà été évoquée par l'ancien champion du monde Mikhaïl Tal dans ses annotations de la partie entre Anatoli Karpov et Viktor Kortchnoï, mais c'est Kasparov qui a mis la touche finale à la variante, sonnant ainsi le glas du coup 11... dxc3 à haut niveau<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Steve Giddins, How to build your chess opening repertoire, éd. Gambit, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>) ...Dxc3 15. Cb3!! Cxb3 16. Fxb3 Cd4 (temps de réflexion d'Anand pour jouer ce coup : près d'une heure) 17. Dg4! Dxa1 18. Fxe6 Td8 19. Fh6! Dc3 20. Fxg7 Dd3 21. Fxh8 (temps total de réflexion de Kasparov jusqu'à ce moment : près de six minutes, ce qui prouve son extraordinaire travail de préparation des ouvertures) 21...Dg6 22. Ff6 Fe7 23. Fxe7 Dxg4 24. Fxg4 Rxe7 25. Tc1 c6 26. f4 a5 27. Rf2 a4 28. Re3 b4 29. Fd1 a3 30. g4 Td5 31. Tc4 c5 32. Re4 Td8 33. Txc5 Ce6 34. Td5 Tc8 35. f5 Tc4+ 36. Re3 Cc5 37. g5 Tc1 38. Td6 1-0.

Cette victoire permet à Kasparov de revenir à égalité en termes de points, et sans doute de prendre l'ascendant psychologique sur son adversaire puisqu'il remporte ensuite 3 des 4 parties suivantes<ref name=cg1995/>.

Kasparov-Deep Blue, 1996 et 1997

Deux parties ont spécialement marqué la progression de Deep Blue, symbolisant les progrès de l'informatique.

Partie Modèle:Citation sur internet, 1999

Modèle:Article détaillé

De juin à octobre 1999, Kasparov joue une partie via Internet contre le reste du monde, au rythme de un coup par jour. Face à lui, Modèle:Unité de 75 pays, conseillés par quatre joueurs professionnels, dont le Français Étienne Bacrot. Kasparov gagne en 62 coups<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov vs the rest of the world sur chessgames.com, le 22 octobre 1999.</ref>.

Kasparov-Topalov, Wijk aan Zee, 1999

{{#invoke:Échiquier|board}}

Quand on demande à Kasparov quelle est sa meilleure partie, il cite celle qu'il a jouée avec les Blancs contre Veselin Topalov au tournoi de Wijk aan Zee en 1999. Cette dernière<ref name=immo>Kasparov vs Topalov, Wijk aan Zee, 1999 sur chessgames.com.</ref> montre en effet une de ses meilleures combinaisons. Il semble cependant que le remarquable sacrifice de Tour de Kasparov au Modèle:24e lui aurait seulement assuré le partage du point si Topalov avait joué au mieux.

Après les coups : 1.e4 d6 2.d4 Cf6 3.Cc3 g6 4.Fe3 Fg7 5.Dd2 c6 6.f3 b5 7.Cge2 Cbd7 8.Fh6 Fxh6 9.Dxh6 Fb7 10.a3 e5 11.0-0-0 De7 12.Rb1 a6 13.Cc1 0-0-0 14.Cb3 exd4 15.Txd4 c5 16.Td1 Cb6 17.g3 Rb8 18.Ca5 Fa8 19.Fh3 d5 20.Df4+ Ra7 21.The1 d4 22.Cd5 Cbxd5 23.exd5 Dd6 (diagramme), Kasparov joua :
24.Txd4!
Il suivit : 24…cxd4 25.Te7+! Rb6 (Dxe7? 26.Dxd4+ Rb8 27.Db6+, suivi du mat) 26.Dxd4+ Rxa5 27.b4+ Ra4 28.Dc3 Dxd5 29.Ta7 Fb7 30.Txb7 Dc4 (la menace des Blancs était Ff1, suivi de Fxb5) 31.Dxf6 Rxa3 32.Dxa6+ Rxb4 33.c3+! Rxc3 34.Da1+ Rd2 35.Db2+ Rd1 36.Ff1! Td2 (Dxf1 37.Dc2+, suivi du mat) 37.Td7! Txd7 38.Fxc4 bxc4 39.Dxh8 Td3 40.Da8 c3 41.Da4+ Re1 42.f4 f5 43.Rc1 Td2 44.Da7 1-0

Cette partie reste dans l'histoire des échecs comme l'« Immortelle de Kasparov »<ref name=immo/>.

Kasparov-Kramnik, 2000, partie 3

Modèle:Article détaillé Dans cette Modèle:3e partie du Championnat du monde des échecs en 2000, Kasparov est mené au score. Il a les blancs et doit remporter une victoire contre Kramnik pour revenir au score. Mais Kramnik est très bien préparé. Dans l'ouverture Partie espagnole, il ressuscite la défense berlinoise pour neutraliser avec les Noirs les agressions de Kasparov.

Kasparov ne parviendra pas à percer une seule fois la muraille érigée par Kramnik<ref>Kasparov vs Kramnik, 2000, chessgames.com.</ref>

Incidents de jeu

En 1994, au tournoi de Linares, dans une partie qui l'oppose à Judit Polgár Kasparov joue un coup de cavalier 36...Cc5<ref group=note>Contrairement à une idée reçue ce coup n'est pas perdant. Après 36… Cc5 37. Fc6 Dh4! 38. Fxe8 Cg4 39. h3 (39. Fxf7+ Rxf7 40. Dd5+ Rf8 41. h3 Cf2+ 42. Rg1 Cxe1 43 Txe1 Dd4 + la position est égale) Cf2+ 40. Rg1 Cxh3+ 41. gxh3 Dg3+ 42. Rf1 Dxh3+ 43. Re2 Dg2+ 43. Re3 Dg3+ avec échec perpétuel. Cette analyse de Jan Timman est référencée entre autres sur Mega Database, immense base de données de parties d'échecs publiée par ChessBase. Le logiciel d'échecs le plus fort au monde à ce jour Rybka 3 donne aussi égalité avec la même analyse.</ref> pour le reprendre aussitôt et jouer un autre coup 36...Cf8, ce qui est contraire aux règles du jeu. Judit Polgár ne proteste pas, croyant qu'il n'y avait pas de témoins. La partie est gagnée par Kasparov, et sera nommée J'adoube<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Judit Polgar vs Garry Kasparov "J'adoube!", chessgames.com, 1994</ref>.

En 2003, au Tournoi de Linares, Kasparov est dans une position désespérée face au jeune Azéri Teimour Radjabov, et plutôt que d'abandonner et de serrer la main de son adversaire comme c'est l'usage, il préfère quitter l'aire de jeu et perdre au temps<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov-Radjabov Linares 2003.</ref>. Il crée un nouvel incident lors de la cérémonie de clôture, alors que le prix de beauté est décerné à Radjabov<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov's outburst over beauty prize in Linares, sur Chessbase, le 11 mars 2003 : The prize for most beautiful game was announced with Teimour Radjabov the winner for his win over Garry Kasparov in round two. Kasparov stunned the crowd by immediately rising and walking to the stage and speaking into the microphone: “How could you give the beauty prize to a game in which I lost a piece because of a stupid mistake? It has been selected only because it was the only game that I lost and I consider this to be a public insult and humiliation.”</ref>.

En 2004, encore à Linares, il quitte deux fois l'aire de jeu sans autorisations pendant une partie, pour se rendre dans sa chambre d'hôtel afin, dit-il, de prendre des médicaments. Ce comportement n'est évidemment pas autorisé car dans sa chambre d'hôtel, il peut avoir accès à un ordinateur et ses bases de données<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Cheating for Sport, chesscafe.com, le 3 mars 2004.</ref>.

En 2016, lors de l'Ultimate blitz challenge à Saint-Louis, il reprend son coup face à Hikaru Nakamura, qui s'en rend compte, mais ne dit rien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Garry Kasparov still has the magic!, sur Chessbase, le 20 avril 2016 : Nakamura : "It's Garry after all. Maybe I am not treating this event as seriously as he is. I gave him the benefit of the doubt. You hate seeing games decided on blunders like that. So that's the reason why I let it pass."</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kasparov broke the rules with awkward touch move, sur youtube, le 30 avril 2016.</ref>.

Publications

Fichier:Kasparov-34.jpg
Kasparov en 2007.
Fichier:London Chess Classic 2010 Kasparov 04.jpg
Kasparov à Londres en 2010 pour signer ses livres My Great Predecessors et Kasparov vs Karpov.

Modèle:Légende plume

Recueils de parties

  • Modèle:Écrit
  • En collaboration avec Wade et Speelman,
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} On My Great Predecessors (5 volumes), Everyman Chess, 2003–2006,
    • Part I : Steinitz, Lasker, Capablanca, Alekhine, Everyman Chess, Modèle:Date-
    • Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, Everyman Chess, Modèle:Date-
    • Part III : Petrosian, Spassky, Everyman Chess, Modèle:Date-
    • Part IV : Fischer, Everyman Chess, Modèle:Date-,
    • Part V : Korchnoi, Karpov, Everyman Chess, 2006
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Garry Kasparov on Modern Chess, éd. Everyman Chess, 2007–2010 Modèle:Plume
    • Part 1: Revolution in the 70s, Everyman Chess, 2007
    • Part 2: Kasparov vs Karpov 1975–1985, Everyman Chess, 2008
    • Part 3: Kasparov vs Karpov 1986–1987, Everyman Chess, 2009
    • Part 4: Kasparov vs Karpov 1988–2009, Everyman Chess, 2010
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Garry Kasparov on Garry Kasparov, éd. Everyman Chess, 2011–2014 Modèle:Plume

Autobiographies

Théorie des ouvertures

  • Avec Aleksandr Nikitine,
    • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Sicilian Scheveningen, Batsford 1983
  • Avec A. Sakharov,
    • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Caro-Kann Classical, Batsford 1984
  • Avec Raymond Keene, Jonathan Tisdall, Eric Schiller
    • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Batsford Chess Openings, deux éditions (Batsford 1982 et 1989)
  • Avec Raymond Keene,
DVD édités par Chessbase.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} How to play the Najdorf
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} How to play the Queen's Gambit

Textes politiques

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Analyses des défaites de Kasparov :

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Raymond Keene, How to beat Gary Kasparov, Maxwell MacMillan, Toronto, 1990 ;
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tibor Karolyi et Nick Aplin, Kasparov, how his predecessors misled him about Chess, Batsford Chess, 2009

Liens externes

Modèle:Liens

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