God Save the King

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Modèle:Titre en italique Modèle:Sous-titre Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Hymne

Modèle:Traduction est l'hymne national du Royaume-Uni et l'un des deux hymnes nationaux de la Nouvelle-Zélande. Premier hymne national d'un pays<ref name=":0">Modèle:Chapitre Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Chapitre Modèle:Citation étrangère</ref>, il a également un statut officiel dans de nombreux royaumes du Commonwealth en tant qu'hymne royal. Lorsque le souverain est une femme, on utilise un texte modifié : Modèle:Traduction.

Il est d'origine obscure, apparaissant sous forme imprimée en 1744 et connu pour la première fois pour avoir été joué au Modèle:Langue en 1745, avec un arrangement musical de Thomas Arne. Par la suite, des arrangements choraux ont été réalisés par Edward Elgar et Benjamin Britten<ref name=":0" />.

L'air a également été utilisé comme hymne national aux États-Unis, au Danemark, en Suède, en Suisse et en Russie au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est toujours, avec un texte différent, l'hymne du Liechtenstein. Il apparaît dans les compositions de divers compositeurs de musique classique.

Le souverain régnant ne chante pas cet hymne puisqu'il s'agit de prier pour lui, mais le consort le chante.

Historique

Le Royaume-Uni n'a pas d'hymne national officiel, mais le Modèle:Lang, possédant une longue histoire d'usage dans cette fonction, est utilisé par le gouvernement comme hymne national.

Mélodie

Dans l'Modèle:Lien, Modèle:Lien cite un morceau de clavier de John Bull (1619) qui a de fortes similitudes avec l'air moderne, selon le placement des altérations qui, à cette époque et dans certains cas, étaient non écrites et laissées à la discrétion du musicien. Il indique également que plusieurs morceaux de Henry Purcell, dont un comportant les notes d'ouverture de l'air moderne, contiennent les mots : Modèle:Citation.

Dans Les Grotesques de la musique, Hector Berlioz soutient, sur un ton ironique, que la mélodie a été écrite par Jean-Baptiste Lully<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Au Royaume-Uni, la première édition définitive de l'air actuel est apparue en 1744 dans Thesaurus Musicus. La chanson serait devenue populaire l'année suivante, après le débarquement de Charles Édouard Stuart, qui marqua la fin des espoirs des Stuart de remonter sur le trône britannique. La maison de Hanovre, victorieuse, adoptera cet air comme hymne royal britannique.

Selon une version alternative, la chanson aurait été importée par l'intermédiaire du roi d'Angleterre, d'Écosse, et d'Irlande Jacques II qui, vivant en exil en France à partir de 1689, aurait entendu l'hymne et décidé de l'adopter lorsqu'il remonterait sur le trône, ce à quoi il ne parvint pas, avant que les partisans de son fils, Jacques François Stuart, entonnent le chant lors de sa dernière tentative de prise du pouvoir en Modèle:Date-<ref name="FranceInter">Modèle:Lien web.</ref>.

Texte

Une théorie fondée sur une relecture des Souvenirs apocryphes<ref>Modèle:Ouvrage</ref> de la marquise de Créquy attribue l'œuvre à Madame de Brinon, supérieure de la Maison royale de Saint-Louis<ref>Bien qu'en 1685, à la suite de l'édit de Fontainebleau, tous les chants liturgiques en français fussent interdits, exception faite du cantique de Jean Racine réservé à cette école : Cantique § Texte en langue vulgaire. Denise Launay, La Musique religieuse en France du concile de Trente à 1804, Société musicologie française, Paris 1993, p. 343.</ref> et sa mise en musique à Jean-Baptiste Lully<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette théorie soutient que l'œuvre aurait été composée en 1686 pour fêter le rétablissement de Louis XIV après son opération de la fistule anale. L'ancêtre du Modèle:Lang serait la chanson Grand Dieu sauve le Roi.

Cette chanson n'est pas sans lien avec un chant latin, que la chapelle royale exécutait depuis le règne de Louis XIII et qui avait pour titre Domine, salvum fac regem, dont les paroles étaient exactement tirées du dernier verset du psaume XIX de David, « Domine, salvum fac Regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te ». Toutefois, c'est le Te Deum qui fonctionnait en tant qu'hymne royal officiel<ref>En fait, le Domine, salvum fac regem n'était autre qu'un petit motet dans la célébration de la messe. Selon la tradition à la cour de Louis XIV, le Te Deum en latin était le véritable hymne royal. Ce chant fut d'ailleurs beaucoup utilisé lors de la guérison de Louis le Grand en 1686 : « Durant toute l'année 1686, Louis XIV se trouve incommodé par une fistule pour laquelle il subit, avec beaucoup de courage, la « grande opération » le Modèle:Date-. Mais il faut attendre Noël pour une complète guérison. Pendant, les premiers mois de l'année suivant, la France entière résonne de chants de réjouissances. Le Mercure galant n'exagère pas quand il déclare : « J'aurais à remplir un volume de tous les Te Deum qui ont été chantés en actions de grâces pour le rétablissement de la santé du roi. Ainsi je ne vous parlerai seulement de quelques-uns. » Nous de même : signalons les compositions de Ludet, officier ordinaire de la Musique du roi, chez les Augustins déchaussés, de Lorenzani à l'église de Jacobins réformés de la rue Saint-Honoré, de Moreau, de Nivers, de Desmarest à l'église des Pères de l'Oratoire, de Chaperon à la Sainte-Chapelle, de Oudot à l'église Saint-Hippolyte... Le Modèle:Date-, on se presse à l'église des Feuillants de la rue Saint-Honoré pour entendre le Te Deum de Lully, entonné par cent cinquante exécutants. Cette pièce avait été composée dix ans auparavant pour le baptême du fils aîné du surintendant, Louis, dont l'illustre parrain n'était autre que le roi. Ce jour de Modèle:Date-, Lully dirige lui-même son œuvre en battant vigoureusement la mesure avec son bâton. » (Catherine Cessac, Marc-Antoine Charpentier, p. 160).
D'ailleurs, après que l'exécution du Te Deum de Paolo Lorenzani par l'armée de Louis XIV eut provoqué un gros conflit avec les habitants espagnols, le roi Soleil dut renoncer entièrement à l'occupation de la Sicile en 1678 (Paolo Lorenzani § Embarquement vers Paris)</ref>.

Si la première exécution est officiellement attribuée à l'année 1745<ref name="nationalanthem">Modèle:Lien web</ref>, une étude récente trouva une exécution plus ancienne par les royalistes de la maison Stuart en 1688 : « God Save Great James our King ». Le chercheur considère que l'origine peut remonter au règne de Charles II († 1660)<ref>Modèle:Ouvrage{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}</ref>.

Après la mort d'Henry Carey, son fils demanda qu'on reconnaisse la paternité de son père sur cet hymne.

Adapté en allemand (Modèle:Lang) en 1790, en pleine période révolutionnaire, perçu alors comme un hymne royal célébrant la royauté, il a été pour cette raison choisi pour être l'hymne du Royaume de Prusse.

Paroles

Il n'y a pas de version officielle de l'hymne. La monarchie reconnaît aujourd'hui par tradition les premier et troisième couplets du texte ci-dessous comme constituant l'hymne national, et précise que d'autres couplets, « ajoutés au fil des ans, […] sont rarement utilisés »<ref name="nationalanthem"/>. Modèle:Citation bilingue bloc

God Save the King au Canada

Modèle:Lang n'a pas de statut légal au Canada, même s'il est considéré comme l'hymne royal, c'est-à-dire doit être joué en présence d'un membre de la famille royale ou comme partie du salut accordé au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs. La traduction française de l'hymne est due au journaliste et historien Benjamin Sulte. En effet, le premier couplet est chanté en français : Modèle:Vers

Pourtant, il existe également la tradition de chanter les premiers vers de la première strophe en français, jusqu'à « vive le roi » inclus, puis les autres en anglais, selon la traduction suivante qui peut considérée comme très fidèle à la mélodie originale : Modèle:Vers

Cette tradition appartient notamment à la célébration du Jour du Souvenir, c’est-à-dire le 11 novembre au Canada organisée par la Légion royale canadienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Gouvernement du Canada propose le texte suivant pour traduction du troisième couplet :Modèle:Vers

God Save the King en Australie

En Australie Modèle:Lang était l'hymne national de jure jusqu'en 1984, quand Advance Australia Fair fut adopté à la suite d'un plébiscite ayant été tenu en 1977. Le gouvernement Whitlam avait choisi cette dernière comme hymne national en 1974, désirant une chanson qui représente l'identité australienne, non pas celle du Royaume-Uni. Son successeur, Malcolm Fraser restaura néanmoins God Save the Queen pour des occasions royales ou vice-royales ou dans le contexte militaire ou bien d'un toast fidèle au monarque d'Australie, en programmant un sondage, réalisé sous la forme de plébiscite conjointement avec le référendum de 1977. On avait le choix d'Advance Australia Fair, Waltzing Matilda ou The Song of Australia pour d'autres événements.

Enfin, le gouvernement Bob Hawke fit adopter le nouvel hymne en avril 1984, gardant God Save the Queen pour toutes occasions royales en tant qu'hymne royal. En revanche, le salut vice-royal se dérive de l'hymne national.

God Save the King en Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, Modèle:Lang a statut égal avec God Defend New Zealand comme hymne national, mais il est moins souvent joué. Il doit être joué en présence d'un membre de la famille royale ou comme partie du salut accordé au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs. Le texte a été traduit en langue maorie en 1860 par Edward Marsh Williams, premier interprète officiel auprès du gouvernement colonial. Sa première strophe est présentée ci-dessous : Modèle:Vers

Autres versions

Versions historiques

Un autre couplet, qui en appelle à l'aide de Dieu pour « écraser les Écossais rebelles », est ajouté officieusement pendant une courte période vers 1745 en réaction à l'invasion jacobite en Angleterre pendant la Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paraphrases et dans la culture populaire

Paraphrases

  • Joseph Haydn cite les premières notes de l'hymne dans le mouvement lent (Adagio cantabile) de sa Symphonie numéro 98, écrite pour Londres.
  • Ludwig van Beethoven a composé des variations sur cet air.
  • Carl Maria von Weber plaça la mélodie à la fin de son ouverture « Jubilee », composée pour le cinquantième anniversaire de l'arrivée sur trône du roi de Saxe ; elle fut créée à Dresde en 1818.
  • Charles Gounod, qui avait été en exil à Londres en 1870, paraphrasa la mélodie actuellement utilisée en homophonie à 4 voix, mais avec le texte en latin Domine salvam fac Reginam Victoriam<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Johann Christian Bach, dans son concerto pour harpe en ré majeur God Save the King, présente un thème et variations de l'hymne dans le troisième mouvement de l’œuvre.
  • Niccolò Paganini a composé sur cet hymne une série de variations pour violon, laquelle est restée une pièce majeure du répertoire de l'instrument, fréquemment utilisée comme rappel de concert. Ces variations mettent en valeur de nombreux effets spécifiques (doubles harmoniques, pizzicato de la main gauche, etc.), leur exécution nécessite une très grande virtuosité.
  • César Franck en a fait des variations dans son Duo pour piano 4 mains n°1 sur « God save the King », op. 4. (1842, FWV 12).

Versions populaires

  • Le groupe Queen a enregistré une version instrumentale de l'hymne anglais, sur l'album A Night at the Opera. Il s'agit d'un arrangement instrumental fait par Brian May pour être joué sur sa guitare. L'enregistrement de ce titre sera joué en clôture des concerts du groupe, pendant que les membres saluent le public et chantent les paroles<ref>Il s'agit d'un clin d'œil à l'Angleterre des années 1960 où les salles de cinéma jouaient l'hymne national devant un public debout et immobile par tradition après chaque séance. Les Rolling Stones y font allusion dans leur chanson Why don't we sing this song all together?</ref>. Cette version a été interprétée par Brian May et son compère Roger Taylor pour le jubilé d'or de la reine Élisabeth II en 2002. Brian May se trouvait sur le toit du palais de Buckingham. Ce passage a été télédiffusé.
  • Une version parodique existe également dans le rugby français<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Jimi Hendrix au Festival de l'île de Wight 1970.
  • Les Sex Pistols l'ont parodié en version punk en 1977.
  • On peut aussi citer une chanson royaliste, datée de 1795, sur le fils de Louis XVI, Louis XVII, emprisonné à la prison du Temple et qui y meurt la même année : « Chanson royale sur Louis XVII ». Les paroles sont différentes, mais elles sont chantées sur l'air de God Save the Queen<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Les Bidochons font un jeu de mots sur l'hymne God save the Queen dans leur chanson God save the gouine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Influence sur d'autres hymnes

De nombreux hymnes se chantent sur l'air du Modèle:Lang, parmi lesquels :

  • L'ancien hymne national suisse, Modèle:Lang, soit Modèle:Citation en français, en usage d'environ 1850 à 1961.
  • L'hymne national du Liechtenstein, Modèle:Lang, en usage depuis 1951.
  • L'hymne de l'Empire allemand, Modèle:Lang, en usage de 1871 à 1918.
  • L'hymne royal de Norvège, Kongesangen, en usage depuis 1906.
  • L'ancien hymne royal suédois, Modèle:Lien (Que Dieu protège le Roi), en usage entre 1805 à 1893.
  • L'hymne de l'Empire russe, Molitva russkikh (La Prière des Russes), en usage de 1816 à 1833.
  • L'ancien hymne national de facto des États-Unis, My Country, 'Tis of Thee, en usage jusqu'en 1931. Il demeure une chanson patriotique toujours très populaire.

Dans le sport

Le God Save The King est utilisé comme hymne national par différentes équipes en sport :

Les autres pays du Royaume-Uni utilisent un hymne différent (Flower of Scotland pour les Écossais et Land of My Fathers pour les Gallois). Certaines équipes irlandaises de sports collectifs représentent l'île de l'Irlande (soit l'Irlande du Nord appartenant au Royaume-Uni plus la République d'Irlande), c'est le cas du rugby, du hockey ou encore du cricket. Ils utilisent ainsi un hymne spécialement créé pour cette union : l'Ireland's Call. Mais toutes les équipes ne sont pas réunies dans cette pratique, comme en football par exemple : les Nord-Irlandais chantent ainsi le God Save The King<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Autres hymnes britanniques

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail