Kim Novak
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Biographie2
Marilyn Pauline Novak, dite Kim Novak, née le Modèle:Date de naissance à Chicago, dans l'Illinois, est une actrice américaine.
D'abord mannequin, elle est engagée par le studio Columbia Pictures qui souhaite faire d'elle la rivale de Marilyn Monroe. Le film Picnic (1955) lui permet d'accéder au rang de vedette internationale. Elle rencontre de nombreux succès et devient, en 1957, grâce à notamment L'Homme au bras d'or et La Blonde ou la Rousse, l'actrice numéro un au box-office. En 1958, elle tient le rôle principal dans Sueurs froides (Vertigo d'Alfred Hitchcock avec James Stewart comme partenaire).
Dirigée par les plus grands réalisateurs, notamment Alfred Hitchcock, Otto Preminger et Billy Wilder, Novak s'éloigne progressivement du cinéma à partir des années 1960, lasse d'être considérée par la critique moins comme une actrice que comme un sex-symbol. Elle met un terme à sa carrière en 1991, à l'âge de 58 ans, après une expérience difficile sur le tournage du film Traumatismes. Elle se consacre alors à la peinture et élève, aux côtés de son mari vétérinaire, chevaux et lamas dans son ranch de l'Oregon.
Biographie
Jeunesse et début de sa carrière
Marilyn Pauline Novak naît le Modèle:Date-, à Chicago, de parents d'origine tchèque<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="people">Modèle:Lien web.</ref>. Son père, Joseph Novak, est un professeur d'histoire devenu aiguilleur de chemin de fer pendant la Grande Dépression, et sa mère, Blanche Kral Novak, est ouvrière d'usine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sue Cameron, Kim Novak... Elusive Legend, Turner Classic Movies, Classic Film Festival Hollywood 2014.</ref>,<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle a une sœur aînée, Arlene. Son enfance est difficile. Elle confie en 2012 avoir été victime d'un viol dont elle n'avait jamais parlé jusqu'alors<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="clarifiescom">Modèle:Lien web.</ref>. Elle estime que ses conflits avec ses parents l'ont préparée aux conflits de sa vie d'actrice<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="bipolar">Modèle:Lien web.</ref>.
À l'école primaire puis au lycée, Kim Novak, de son propre aveu, ne s'entend pas avec ses enseignants et n'aime pas qu'on lui dise quoi faire et quand le faire<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Depuis qu'elle est petite, elle souhaite faire de l'art son métier. Après le lycée, elle gagne une bourse pour aller étudier à l'Art Institute of Chicago mais opte finalement pour l'institut universitaire Wilbur Wright (Wright Junior College)<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="oregonlive">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>.
Elle entame une carrière de mannequin pour une boutique spécialisée dans les vêtements pour adolescents. Par la suite, elle reçoit une bourse d'études pour une école de mannequins, tout en continuant son métier à temps partiel. Elle occupe les postes d'opérateur d'ascenseur, de commis en magasin et d'assistante dentaire<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="biographieIMDb">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle fait ensuite le tour des États-Unis avec trois autres jeunes femmes pour vanter les mérites d'une société spécialisée dans les réfrigérateurs. Elle est alors surnommée Modèle:Citation. Elle s'installe ensuite à Los Angeles où elle pense ne rester qu'un seul mois<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="chicagoroad">Modèle:Lien web.</ref>. En 1954, elle apparaît pour la première fois à l'écran dans le film French Line avec Jane Russell et Gilbert Roland. Son apparition, une pose dans un escalier, n'est pas mentionnée au générique.
Carrière cinématographique
Débuts
Au cours d'une soirée, elle est repérée par un agent de recrutement de la Columbia Pictures qui lui fait passer un essai devant la caméra<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="chicagoroad"/>. À l'époque, le responsable du studio, Harry Cohn, souhaite remplacer la vedette de la compagnie, Rita Hayworth, jugée rebelle et difficile<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et trouver une nouvelle actrice pour être la rivale de Marilyn Monroe<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="salute">Modèle:Lien web.</ref>. Cohn ordonne à Novak de perdre du poids et de se payer des cours de comédie<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="biotcm">Modèle:Lien web.</ref>. Il ne l'informe cependant pas qu'il prévoit de changer son nom en Kit Marlowe. Elle s'y oppose fermement et est alors convoquée pour la première fois dans le bureau de Cohn. Elle comprend qu'il lui est impossible de garder son prénom Marilyn pour ne pas faire de confusion avec Marilyn Monroe mais entend garder son nom, Novak. Elle choisit elle-même le prénom Kim et devient alors Kim Novak<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref name="deauville89">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est alors engagée sur le film de Richard Quine, Du plomb pour l'inspecteur, où elle a pour partenaires Fred MacMurray, Philip Carey et Dorothy Malone. Le producteur dit d'elle : Modèle:Citation bloc
La même année, Novak joue une femme fatale dans la comédie romantique Phffft! où elle donne la réplique à Judy Holliday, Jack Lemmon et Jack Carson, puis dans On ne joue pas avec le crime (1955), un film de casse, avec, entre autres, Brian Keith. Ce dernier film est salué par la critique et notamment par The New York Times qui trouve la mise en scène alerte et les dialogues Modèle:Citation mais émet néanmoins des réserves quant aux personnages (qui selon lui auraient dû être plus développés)<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Novak reçoit quant à elle des critiques favorables, quoique condescendantes, pour son interprétation d'une danseuse de cabaret, ce qui améliore son statut au sein de la Columbia<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Premiers succès
Le réalisateur Joshua Logan rencontre alors différentes actrices pour interpréter le rôle principal de son film Picnic (1955). Adaptée d'une pièce de William Inge déjà mise en scène par Logan à Broadway, l'histoire est celle de Hal Carter (William Holden), un garçon séduisant, qui s'éprend au cours d'un pique-nique de Madge, la petite amie d'Alan (Cliff Robertson), un ancien camarade de collège. Harry Cohn estime que Novak est parfaite pour le rôle de Madge et le fait savoir. Novak est cependant remarquée davantage pour son physique que pour ses qualités de comédienne<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Logan lui fait passer plusieurs essais et, comme toute la production, est convaincu par son jeu et l'engage<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="picnicarticles">Modèle:Lien web.</ref>. Elle s'identifie complètement au personnage de Madge<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="oregonlive"/> et utilise ses souvenirs d'enfance pour le jouer<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="cnn">Modèle:Lien web.</ref>. Elle participe aux deux semaines de répétitions voulues par Logan mais ne se sent pas à l'aise avec ses partenaires, en particulier William Holden avec qui elle garde ses distances<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Pour tourner une scène où elle doit pleurer, elle demande à Logan de la pincer en lui affirmant qu'elle ne peut verser des larmes que si elle a mal<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Picnic est un grand succès qui séduit le public et la critique. Kim Novak devient une vedette et reçoit le Golden Globe de la révélation féminine de l'année. Elle est également nommée au BAFTA de la meilleure actrice étrangère pour son rôle dans le film.
Toujours en 1955, Novak donne la réplique à Frank Sinatra sous la direction de Otto Preminger dans L'Homme au bras d'or. Elle joue Molly, dont le but est de sevrer son petit ami, Frankie Machine (Sinatra), de la drogue. Le tournage s'avère difficile pour Novak. Preminger, qui ne lui trouve aucune différence avec Marilyn Monroe, pense qu'elle est incapable de jouer et lui fait répéter jusqu'à trente-cinq fois certaines scènes. Parce que son sujet traite pour la première fois d'addiction à la drogue à l'écran, la Motion Picture Association of America, qui assure la classification des films, refuse de l'évaluer. L'homme au bras d'or est néanmoins un succès critique et public<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est nommé pour trois Oscars, dont celui du meilleur acteur pour Sinatra.
Novak tourne ensuite Tu seras un homme, mon fils pour George Sidney. Le film met en scène Tyrone Power dans le rôle du pianiste américain Eddy Duchin. Ce dernier trouve l'amour auprès de Marjorie Oelrichs (Novak). Cette dernière meurt après avoir donné naissance à leur fils, Peter, que son père abandonne, l'accusant d'être le responsable de la perte de son épouse. Novak et Power ne s'entendent pas sur le plateau. Ce dernier explique à la presse : Modèle:Citation Novak, quant à elle, estime que Modèle:Citation
La Columbia la voit toujours davantage comme une vedette que comme une véritable actrice et lui fait tourner deux autres films avec Sidney : Un seul amour (1957) et La Blonde ou la Rousse (id.)<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="biotcm"/>. Dans le premier, elle joue l'actrice américaine Jeanne Eagels, morte mystérieusement en 1929. Elle envisage ce rôle comme un défi et effectue d'importantes recherches. Sur le tournage, elle demande à ce qu'un accordéoniste joue constamment Poor Butterfly, un morceau qui permettait aux acteurs du cinéma muet de rester dans leurs personnages<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Épuisée par l'attention considérable qu'elle porte à son interprétation, elle ne conquiert pas la critique<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Variety la trouve Modèle:Citation et trop peu Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="jearticles">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est ensuite engagée pour La Blonde ou la Rousse, un film musical qui lui permet de retrouver Frank Sinatra et de donner la réplique à Rita Hayworth. Sinatra interprète Pal Joey, un chanteur de boîte de nuit hésitant entre deux femmes. L'une est jolie, jeune et plutôt sage (la blonde, Novak), l'autre est richissime, délurée mais incarne la sécurité (la rousse, Hayworth). Novak joue du mieux qu'elle peut un rôle qu'elle considère comme superflu et idiot<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="washingtonpost">Modèle:Lien web.</ref> et trouve Sinatra Modèle:Citation et Modèle:Citation sur le tournage, bien qu'elle l'ait apprécié sur le tournage de L'Homme au bras d'or<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="sfgate">Modèle:Lien web.</ref>. Le film est un succès immédiat auprès du public et de la critique. Novak est, quant à elle, qualifiée de Modèle:Citation par The New York Times<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, elle fait la couverture du magazine américain Time. Elle est alors l'actrice en tête des recettes guichet<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="novakrebello">Modèle:Lien web.</ref>.
Sueurs froides
Le réalisateur Alfred Hitchcock prépare son prochain film, intitulé d'abord Among the Dead puis Sueurs froides (le titre en anglais étant Vertigo) et adapté du roman policier français D'entre les morts des auteurs Boileau-Narcejac. Il confie le principal rôle féminin à Vera Miles, dont il espère faire une vedette et qui a déjà joué pour lui dans Le Faux Coupable (1956). Cependant, au cours de la préparation, Miles se trouve enceinte et se voit contrainte de refuser. Hitchcock, alors hospitalisé, ne peut s'occuper de trouver une remplaçante. Le producteur du film, Herbert Coleman, et l'agent du réalisateur, Lew Wassermann, choisissent Kim Novak et soumettent le projet à Harry Cohn<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Commentaire audio de Herbert Coleman sur le film. Disponible sur le DVD de Sueurs froides.</ref>.
Bien qu'il déteste le scénario, Cohn accepte de le transmettre à Novak puisqu'il s'agit d'Hitchcock<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="novakrebello"/>. L'actrice l'adopte d'emblée en particulier en raison de la scène où le personnage de James Stewart et le sien se trouvent au Muir Woods National Monument<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Elle accepte le double rôle sans même rencontrer celui qui est considéré comme Modèle:Citation<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref name="deauville89"/>, mais le film étant une production Paramount Pictures, Cohn exige que Stewart joue dans un film Columbia, L'Adorable Voisine, en contrepartie du « prêt » de Novak pour Vertigo. L'actrice exige alors une augmentation de son salaire estimé à Modèle:Unité à la Columbia et menace de ne pas honorer son contrat pour le film. Elle est d'abord suspendue par Cohn mais, au bout de plusieurs semaines de négociations avec les nouveaux agents de Novak, elle est augmentée et reçoit Modèle:Unité la semaine<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bien qu'il soit centré sur un meurtre, Sueurs froides est non pas un film policier à proprement parler, mais, pour citer le réalisateur, « une histoire d'amour au climat étrange ». Scottie (James Stewart), ancien inspecteur ayant démissionné de la police à cause de sa tendance au vertige, est chargé par un de ses vieux amis de surveiller son épouse, Madeleine (Novak), dont le comportement insolite laisse redouter le suicide. Il surveille la femme, la prend en filature, la sauve d'une noyade, s'éprend d'elle mais ne parvient pas, en raison de son vertige, à l'empêcher de se précipiter du haut d'un clocher. Se sentant responsable de sa mort, il est la proie d'une dépression nerveuse, puis il reprend une vie normale jusqu'au jour où il rencontre dans la rue le sosie de Madeleine. La fille prétend s'appeler Judy mais il s'agit bien en réalité de Madeleine. Elle était non pas l'épouse mais la maîtresse de l'ami de Scottie, et c'est l'épouse légitime de celui-ci qui a été précipitée, déjà morte, du haut du clocher. Les deux amants avaient monté cette machination pour faire disparaître la véritable Madeleine en spéculant sur l'infirmité de Scottie qui l'empêcherait de la suivre jusqu'en haut du clocher. Lorsque, à la fin, Scottie comprend que Judy était Madeleine, il l'entraîne de force au clocher, surmonte son vertige, et voit la jeune femme terrorisée tomber dans le vide.
Novak arrive pour la première fois sur le plateau avec plusieurs idées préconçues à propos de ce que son personnage doit ou ne doit pas porter<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="novakrebello"/>. Elle examine plusieurs croquis avec la costumière Edith Head qui lui demande son avis. Novak les aime tous à l'exception des chaussures noires qui vont avec l'ensemble gris. Elle se sent gênée de les porter et Head lui propose alors d'aller voir le réalisateur pour en discuter. Hitchcock a des idées bien précises sur ce que doit porter Novak et en particulier le tailleur gris pour le personnage de Madeleine. Il trouve très bien le malaise qu'elle ressent à porter les chaussures noires puisque cela correspond parfaitement au rôle<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref name="deauville89"/>.
Quant à la manière de jouer le personnage, Hitchcock lui laisse la liberté de rendre celui-ci à sa manière<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="cnn"/>. Modèle:Citation bloc
Selon François Truffaut, il existe un parallèle entre l'histoire du film et son tournage. En effet, le sujet est l'histoire d'un homme qui tente de recréer l'image de la femme qu'il aime. Sur le tournage, Hitchcock oblige Novak, Modèle:Citation, à imiter Vera Miles, l'actrice initialement choisie<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Novak elle-même s'identifie plus au personnage de Judy qu'à celui de Madeleine par rapport à son propre passé et à son arrivée à Hollywood : Modèle:Citation bloc
À la fin du tournage, Kim Novak apprend la frustration d'Hitchcock quant à sa participation au film. Elle pense néanmoins avoir fait du bon travail puisqu'elle reçoit les meilleures remarques de sa carrière pour son jeu<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Hitchcock déclare plus tard qu'elle n'était pas le bon choix pour le rôle<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ajoute : Modèle:Citation
La première a lieu en Espagne, lors du Festival de Saint-Sébastien<ref>« Donostia Zinemaldia Festival de San Sebastian International Film Festival ». – page consultée le 6 mars 2008.</ref>,<ref>« San Sebastián Film Festival (1958) », sur Internet Movie Database. – page consultée le 6 mars 2008.</ref>, où Hitchcock remporte la concha d'argent.
Les critiques sont mitigées. Variety écrit que Sueurs froides démontre toute la Modèle:Citation du réalisateur mais trouve le film trop long et trop lent pour ce qui n'est en définitive qu'une histoire mystérieuse et psychologique tournant autour d'un meurtre<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="varietyvertigo">Modèle:Lien web.</ref>. Le Los Angeles Times estime également que le film est trop long, malgré une admiration pour les paysages, et qu'il s'enlise dans Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="vertigoarticles">Modèle:Lien web.</ref>. The New Yorker qualifie même le film d'Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="vertigoarticles"/>. The New York Times, quant à lui, donne une critique favorable, expliquant que Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="nytvertigo">Modèle:Lien web.</ref>. Le film couvre ses frais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, mais Hitchcock le considère comme un échec et accuse Stewart d'en être le responsable à cause de son âge (50 ans)<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le film est par la suite réévalué. Selon l'auteur Dan Aulier, la critique a commencé à considérer Vertigo comme un chef-d'œuvre avec le livre de Robin Wood, Hitchcock's Films (1965), dans lequel il déclare qu'il s'agit Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1983, le film est un succès lors de sa ressortie au cinéma et reçoit des critiques élogieuses<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Puis, en 1989, il est sélectionné par le National Film Registry des États-Unis pour être préservé, car Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également classé Modèle:4e<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis Modèle:2e<ref>Modèle:Lien web.</ref> en 1992 et 2002 par la revue de cinéma Sight & Sound dans sa liste des meilleurs films de tous les temps. L'American Film Institute considère qu'il s'agit du meilleur Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:9e film américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin des années 1950 et années 1960
Après Vertigo, Kim Novak est au sommet de sa gloire. James Stewart doit faire un film pour la Columbia mais est réticent à tourner pour le réalisateur Richard Quine<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Novak réussit néanmoins à le convaincre et ils tournent ensemble L'Adorable voisine (1958)<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="bb&carticles">Modèle:Lien web.</ref>. Adaptée de la pièce à succès de John Van Druten avec Rex Harrison and Lilli Palmer, l'histoire se déroule dans le New York des années 1950 où une jeune sorcière (Novak) envoûte son voisin (Stewart) pour le séduire et tombe finalement amoureuse de lui, risquant par l'occasion de perdre ses pouvoirs magiques. Précurseur de la série Ma sorcière bien-aimée<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, L'Adorable voisine est un succès modéré au box-office et, selon Bertrand Tavernier, l'un des meilleurs films de la décennie<ref group="n">Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Novak se voit proposer ensuite une nouvelle adaptation de pièce, celle de Middle of the Night. Harry Cohn souhaite qu'elle refuse mais admirative du travail de l'auteur, Paddy Chayefsky, Novak accepte<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Dans Au milieu de la nuit (1959), elle se voit interpréter une jeune dactylo dont le patron, Terry (Frederic March), un homme d’âge mûr, veuf depuis peu, s’éprend. Ils doivent faire face à leur entourage qui doute de l’authenticité de leur relation. Il s'agit du film que préfère l'actrice de toute sa carrière et pense même à jouer sur Broadway une pièce de Chayefsky avec qui elle devient amie<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="smith10">Modèle:Lien web.</ref>.
Convaincue qu'elle est une actrice sur laquelle il faut compter après ce dernier film, elle choisit de retrouver Richard Quine pour le mélodrame Liaisons secrètes Modèle:Nobr. L'histoire commence avec Larry Coe (Kirk Douglas), un architecte, qui traverse une grave crise conjugale. Il fait alors la connaissance de sa voisine, Maggie (Novak), qui vit une situation similaire à la sienne. Ils se rapprochent de plus en plus avant de devenir amants. Le tournage du film s'avère difficile. Novak essaye de donner sérieusement des leçons de comédie à Douglas sous l'œil moqueur des techniciens<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. L'acteur, d'habitude patient, se plaint qu'il faut de plus en plus de temps pour arriver à bien filmer sa partenaire<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Cette dernière n'accepte aucune remarque et rentre dans une colère noire lorsque le réalisateur, avec qui elle entretient une liaison, donne raison à Douglas à propos d'une scène qu'elle avait réécrite et qu'il trouvait impossible à faire<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="swwmarticles"/>. Lors de sa sortie, Liaisons secrètes reçoit des critiques mitigées. Variety écrit qu'il ressemble à un Modèle:Citation, que l'histoire est plutôt lente et inutile mais qu'elle a été portée à l'écran avec une certaine habileté qui charme le spectateur<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="varietystrangers">Modèle:Lien web.</ref>. Toujours en 1960, Kim Novak fait une apparition où elle joue son propre rôle dans Pepe de George Sidney, comme beaucoup d'autres stars telles que Janet Leigh, Tony Curtis ou encore Debbie Reynolds, Jack Lemmon et Dean Martin.
N'étant plus l'attraction principale du box-office et souhaitant jouer des rôles plus substantiels, elle fonde sa propre compagnie en partenariat avec la Filmways Productions : la Kimco Filmways Pictures<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Ensemble, ils ne produisent qu'un seul et unique film : la comédie Garçonnière pour quatre (1962). Elle y joue Cathy, une jeune femme qui prépare une thèse sociologique sur le comportement sexuel infantile des hommes américains. Pour ce faire, elle étudie ses quatre voisins (James Garner, Tony Randall, Howard Duff et Howard Morris) qui viennent de louer une garçonnière pour des rendez-vous galants. Le film n'est pas un grand succès auprès du public<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="bnomarticles">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle tourne ensuite une nouvelle fois sous la direction de Richard Quine dans la comédie L'Inquiétante dame en noir (1962). Elle joue la propriétaire d'un appartement à Londres que lui loue un jeune diplomate américain (Jack Lemmon). Ce dernier apprend que cette veuve est soupçonnée d'avoir tué son mari. Novak, comme Lemmon et Fred Astaire, prend plaisir à tourner ce film qui n'est pas un succès au box-office mais qui reçoit des critiques élogieuses. The New Yorker parle d'un film Modèle:Citation Variety trouve l'intrigue Modèle:Citation et le film dans son ensemble Modèle:Citation mais estime les dialogues Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis la mort de Harry Cohn en 1958, la Columbia ne lui propose plus que les mêmes genres de scénarios et les mêmes types de rôles. Selon elle, personne n'arrive à prendre la relève et L'Inquiétante Dame en noir est le dernier film qu'elle tourne pour le studio. Modèle:Citation déclare-t-elle<ref name="deauville89"/>. Elle refuse, sur les conseils de son agent, les premiers rôles de Diamants sur canapé (1961) et L'Arnaqueur (id.)<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="people"/>, ainsi que tout ce qu'elle considère comme des Modèle:Citation comme Comment réussir en amour sans se fatiguer (1967)<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le monde apprend la mort de Marilyn Monroe. Novak en est profondément affectée et préfère s'éloigner du milieu hollywoodien<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref name="deauville89"/>.
Deux ans plus tard, elle accepte de jouer dans la troisième adaptation du roman Servitude Humaine de William Somerset Maugham : L'Ange Pervers (1964). Elle succède ainsi à Bette Davis (L'Emprise, 1934) et à Eleanor Parker (L'Emprise, 1946) en interprétant Mildred, une jolie serveuse, cruelle et volage qui prend plaisir à tromper et à humilier son petit ami, un étudiant en médecine qui l’aime profondément. Le film est réalisé par Henry Hathaway, réalisateur connu pour son tempérament tyrannique. Il entre en conflit avec Novak et est alors renvoyé de la production avant d'être remplacé par le scénariste du film Bryan Forbes puis par le réalisateur Ken Hughes<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Hathaway déclare plus tard : Modèle:Citation Mais Novak ne s'entend pas non plus avec son partenaire principal, l'acteur Laurence Harvey, dont elle refuse les invitations à dîner<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Les producteurs envisagent à un moment de la remplacer, la jugeant trop difficile, par Elizabeth Taylor qui s'avère trop coûteuse<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À sa sortie, L'Ange pervers se heurte à des critiques négatives. Le New York Times le qualifie de Modèle:Citation et lui reproche Modèle:Citation
En 1964 sort également le film qu'elle tourne pour Billy Wilder intitulé Embrasse-moi, idiot. Wilder vient de connaître son plus gros succès commercial avec Irma la Douce (1963), adaptation d'une comédie musicale à succès<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="kmsarticles">Modèle:Lien web.</ref>. Il décide de renouveler l'expérience avec une autre pièce, L’Heure éblouissante de Anna Bonacci. Embrasse-moi idiot débute avec le personnage de Dino (Martin), un chanteur de charme, qui tombe en panne de voiture dans une petite ville du Nevada. Il est alors accueilli par Orville, un professeur de piano, qui lui présente Polly (Novak), une prostituée qu'il fait passer pour son épouse. Cependant, Dino, amateur de jolies femmes, tente de la séduire. Novak donne la réplique à Dean Martin, Felicia Farr et Peter Sellers dans le rôle d'Orville. Sellers est malheureusement contraint de quitter le tournage au bout de six semaines après avoir subi une crise cardiaque et est remplacé par Ray Walston<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Une fois rétabli, Sellers déplore dans une interview les conditions de travail qu'il qualifie de Modèle:Citation sur le tournage de Embrasse-moi, idiot<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Wilder, Martin, Novak et Farr lui envoient alors un télégramme où est écrit : Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="kmsarticles"/>,<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Wilder lui a également répondu en s'interrogeant sur l'attaque dont il a été victime : Modèle:Citation Le film sort pendant la période de Noël et est un échec cuisant tant auprès de la critique que du public. Le New York Times regrette que l'humour de Certains l'aiment chaud, autre film du réalisateur, ne s'y trouve pas et voit dans Embrasse-moi idiot une comédie Modèle:Citation Plusieurs années après, Wilder déclare à propos de cet échec : Modèle:Citation.
L'année suivante, elle tient le rôle-titre de la comédie Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (1965), adaptation du roman de Daniel Defoe Heurs et Malheurs de la fameuse Moll Flanders, aux côtés d'Angela Lansbury et de Richard Johnson. Réalisé par Terence Young, situé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le film suit les aventures de la jeune Moll Flanders qui espère à travers ses cinq mariages acquérir une certaine sécurité, notamment sur le plan financier. Les critiques sont mitigées. Variety le trouve Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle commence ensuite le tournage de Le Mystère des treize (Modèle:Langue, 1966) réalisé par J. Lee Thompson, avec également David Niven et Sharon Tate. Mais, alors que le film est presque terminé, Novak se blesse au dos en tombant de cheval et doit rester cinq semaines à l'hôpital<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'incapacité de continuer, elle doit être remplacée par Deborah Kerr, et toutes les scènes où apparaissent Novak sont refilmées<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1966, Kim Novak est victime de deux accidents de voiture, ce qui n'arrange pas son dos, et perd sa maison de Bel Air, atteinte par une coulée de boue<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle reprend le chemin des plateaux pour être dirigée par Robert Aldrich dans Le Démon des femmes (1968). Le réalisateur est ravi de pouvoir travailler avec cette actrice qui possède selon lui un mélange rare : Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="lcarticles">Modèle:Lien web.</ref>. Il est néanmoins affligé que, même après les répétitions, elle soit incertaine sur les motivations et le comportement de son personnage pendant le tournage<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. L'histoire est celle d'Elsa Brickmann, une jeune femme dont le rêve est de devenir actrice. L'occasion se présente lorsque, à cause de sa ressemblance avec une grande comédienne assassinée, Lylah Clare, elle est repérée pour jouer son rôle dans un film autobiographique mis en scène par son ex-mari, le tyrannique et impitoyable Louis Zarkan (Peter Finch). Novak joue à nouveau un double rôle, celui de Elsa et de Lylah, comme dans Vertigo. Le film est un désastre critique et financier. La critique du Chicago Sun-Times décrit un film Modèle:Citation, expliquant qu'on peut éprouver un plaisir glauque à voir quelque chose de si mauvais<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Novak elle-même déteste le film. Lors de la première, elle se sent humiliée lorsqu'elle découvre qu'Aldrich l'a fait doubler sans l'en avertir<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="washingtonpost"/>. Elle quitte la salle et, dès lors, ne lui adresse plus la parole<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1969, elle est au générique de Le Plus Grand des Hold-up de Hy Averback, une parodie de Bonnie and Clyde<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle joue une fausse bonne sœur qui, accompagné de faux moines, se retrouve confrontée à d'autres malfaiteurs lorsqu'elle tente de braquer une banque. Le film, décrit par le New York Times comme étant Modèle:Citation, est un nouvel échec pour Novak<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 1970
Dès lors, elle s'éloigne du système et n'accepte de travailler que lorsqu'elle le décide<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="smith10"/> dans des films qui ne lui prennent généralement pas plus d'une ou deux semaines de travail<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="interviewmag">Modèle:Lien web.</ref>. Retirée à Carmel-by-the-Sea, elle qui rêvait enfant de devenir vétérinaire, élève trois chiens, quatre chevaux, un lama, un bouc, quatre ratons laveurs et un mainate<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un scénario finit par retenir son attention. Rita Hayworth est contrainte d'abandonner le tournage de Les Contes aux limites de la folie (1973) et Novak est sollicitée pour la remplacer. Elle accepte et se rend à Londres pour tourner l'un des quatre sketches du film. Intitulé Luau, il met en scène Novak dans le rôle d'une agent littéraire qui essaye d'engager un nouvel auteur. Pour le convaincre, et sur les conseils d'un ami de cet écrivain, elle organise un repas reprenant le folklore hawaïen, le luau. Il s'agit en réalité d'une cérémonie devant permettre la réincarnation de la mère de l'ami en question. Selon The Encyclopedia of Horror, le film Modèle:Citation
Toujours en 1973, elle tourne pour la première fois à la télévision avec The Third Girl from the Left produit par Playboy Enterprises et avec Tony Curtis. Elle y joue un personnage auquel elle peut s'identifier, une danseuse vieillissante qui tombe amoureuse d'un jeune homme après s'être rendu compte qu'elle n'avait aucun avenir avec un prétendu comédien<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle continue de refuser les nombreux scénarios qui lui sont envoyés, en particulier ceux qui contiennent des scènes de sexe qu'elle ne trouve pas nécessaires<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. La chaîne ABC lui soumet alors un projet de téléfilm intitulé Le Triangle du Diable (1975). Elle est conquise par l'histoire qui traite du surnaturel<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un hélicoptère avec deux sauveteurs des garde-côtes américain est envoyé au secours de l'équipage d'un voilier. Arrivé sur place, l'un des deux hommes descend à bord et découvre qu'il n'y a qu'une seule survivante, Eva (Novak). Un accident mécanique survient obligeant l'homme et la jeune femme à passer la nuit à bord.
En 1977, elle fait une apparition dans le western Le Bison blanc de Jack Lee Thompson le temps d'une scène qu'elle partage avec Charles Bronson. À sa sortie, le film est un échec commercial et les critiques s'interrogent sur la présence Modèle:Citation de Novak qui selon eux n'arrive plus à bien jouer<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux ans plus tard, elle est de deux scènes du film C'est mon gigolo de David Hemmings qui met en vedette David Bowie. Le salaire qu'elle touche lui permet de se payer une nouvelle maison dans l'Oregon avec son nouveau mari, le vétérinaire Robert Malloy<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film n'est pas un succès et divise la critique. Variety l'apprécie pour sa Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que le Sarasota Herald-Tribune le qualifie de Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 1980 et fin de carrière
On lui propose ensuite de rejoindre le prestigieux casting pour trois semaines de tournage sur le film Le miroir se brisa (1980) d'après le roman éponyme de Agatha Christie. Mis en scène par Guy Hamilton, l'intrigue suit l'enquête de Miss Marple (Angela Lansbury) à propos d'un crime commis au cours d'une fête à laquelle son conviés les habitants du village par une équipe de tournage pour célébrer le retour d'une grande comédienne (Elizabeth Taylor). Novak est ravie de pouvoir donner la réplique à Taylor dans un rôle d'une de ses rivales qu'elle avoue adorer<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Rock Hudson, Tony Curtis et Geraldine Chaplin complètent la distribution du film qui reçoit des critiques favorables lors de sa sortie.
En 1983, elle joue le rôle d'un agent immobilier dans Malibu. Ce téléfilm de quatre heures raconte les vies turbulentes des richissimes habitants de la célèbre municipalité de Californie joués, entre autres, par James Coburn, George Hamilton et Eva Marie Saint. Novak accepte ensuite de figurer sur le premier épisode de Alfred Hitchcock présente (1985), remake de la série éponyme de Hitchcock.
Les producteurs de Falcon Crest sont des admirateurs du film Vertigo et souhaitent écrire un rôle similaire pour Novak. Celle-ci accepte d'intégrer la saison 6 de la série où de nombreuses stars ont déjà été invitées comme Lana Turner et Gina Lollobrigida. Elle interprète une femme mystérieuse qui, pour échapper à des tueurs, se fait passer pour une de ses amies assassinée à sa place. Novak choisit elle-même le nom de son personnage, Kit Marlowe, celui que Harry Cohn voulait pour ses débuts d'actrice<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir tourné 19 épisodes, elle quitte la série pour se consacrer à l'écriture de son autobiographie Through My Eyes<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date- à la cérémonie des Oscars, elle remet aux côtés de James Stewart la récompense pour le meilleur montage son et pour le meilleur mixage de son. Lors de la conférence de presse, elle déclare qu'elle serait enchantée de faire de nouveaux des films si l'occasion se présente<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle reprend alors contact avec son agent de la William Morris Agency et recherche des rôles qui peuvent lui apporter de vrais défis<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>. Elle finit par trouver The Children (1990) dans lequel elle donne la réplique à Ben Kingsley. C'est l'histoire de deux personnes, Martin et Rose (Kingsley et Novak), qui s'aiment depuis de longues années. C'est après la mort du mari de Rose qu'ils peuvent vivre pleinement leur amour<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="p4"/>.
Le réalisateur Mike Figgis entend alors parler du désir de Novak de faire à nouveau des films et lui demande de jouer la mère mourante du personnage interprété par Modèle:Lien dans son film Traumatismes (1991). Elle est immédiatement attirée par le scénario et le fait que le rôle soit à l'opposé de tous ceux qu'elle a jusque-là interprétés<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="p6">Modèle:Lien web.</ref>. Elle incarne une femme internée dans un asile et mourant d'un cancer. Son tempérament violent et les aventures extra-conjugales de son mari l'ont fait sombrer dans la folie<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="p4">Modèle:Lien web.</ref>. Le tournage s'avère être un calvaire. Elle ne parvient pas à discuter avec Figgis du personnage qu'elle considère comme Modèle:Citation ou de son point de vue. Figgis, quant à lui, n'a pas l'habitude de travailler avec les acteurs<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="p4"/>. Novak doit également faire face à la décision du réalisateur d'engager une autre actrice, Sarah Fearon, pour jouer son personnage jeune<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="p5">Modèle:Lien web.</ref>. Leurs disputes fréquentes la blessent profondément et la plupart de ses scènes sont finalement coupées au montage final<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="smith10"/>,<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="smith09">Modèle:Lien web.</ref>.
Novak a ensuite pour projet de jouer dans le premier film américain de Claude Berri, une comédie située dans les années 1960 avec également Peter Falk<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="p6"/>. Cependant, à la suite de la douloureuse expérience de Traumatismes, elle prend la décision de mettre un terme à sa carrière<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="sfgate"/>.
Retraite
Kim Novak partage alors sa vie entre sa maison de Carmel et son ranch dans l'Oregon avec son nouveau mari, le vétérinaire Robert Malloy. Elle élève avec lui chevaux et lamas<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="biographieIMDb"/>, et consacre son temps aux balades à cheval, au kayak, au ski de fond l'hiver, à ses passions, la photographie, la peinture, la sculpture et la poésie<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="seattlepi1">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1996, elle accepte de faire la promotion de la version restaurée de Sueurs froides puis, l'année suivante, elle fait l'objet d'une rétrospective, This is Kim, où sont présentés ses plus grands films, dont Picnic et Embrasse-moi idiot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle vend ensuite sa propriété de Carmel<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="seattlepi2">Modèle:Lien web.</ref> pour s'installer définitivement dans son ranch qui longe le fleuve Rogue sur lequel elle possède deux îles<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="seattlepi1"/>. Le Modèle:Date-, un court circuit met le feu à son ranch. Après avoir mis à l'abri leurs animaux, elle et son mari trouvent refuge dans une chaloupe sur un marécage derrière leur maison. Les pompiers n'arrivent pas à éteindre le feu assez rapidement pour sauver les différents manuscrits de Novak, notamment les scénarios de Sueurs froides et de Picnic. Elle perd aussi l'ordinateur qui contient son autobiographie ainsi que des peintures, dont plusieurs originaux de Pablo Picasso<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="burns">Modèle:Lien web.</ref>. Après l'incendie, dont les dommages s'élèvent à Modèle:Unité<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="burns"/>, l'actrice confie : Modèle:Citation bloc
En Modèle:Date-, trois hommes sont arrêtés et inculpés pour vol avec effraction et association de malfaiteurs après avoir dérobé des armes à feu d'une valeur de Modèle:Unité à Novak<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis son retrait du cinéma, elle refuse tous les scénarios qu'elle reçoit. Au début des années 2000, on lui propose d'apparaître dans plusieurs grosses productions ainsi que d'être interviewée dans des émissions de premier plan aux États-Unis. Elle accorde une entrevue à Larry King et revient sur sa carrière lors de son talk show Larry King Live en 2004. Elle y explique qu'il faudrait un projet vraiment spécial pour la convaincre de faire de nouveau un film<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="cnn"/>.
En 2010, à l'occasion de la sortie du coffret The Kim Novak Collection, qui regroupe les films Picnic, Un seul amour, L'Adorable sorcière, Au milieu de la nuit et La Blonde ou la Rousse, elle apparaît à la Cinémathèque américaine pour une séance de questions-réponses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle confie se sentir déprimée et furieuse lorsqu'elle voit un film qu'elle aurait aimé jouer et se demande pourquoi on ne pense pas à elle pour certains rôles<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="chicagoroad"/>. La même année, son médecin lui détecte un cancer du sein lors d'une mammographie de routine. Son imprésario déclare que la maladie a été décelée tôt et que Modèle:Citation
En 2012, Kim Novak accepte la proposition que lui fait depuis longtemps l'historien de cinéma Robert Osborne de lui accorder une entrevue<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci se déroule pendant le festival de la chaîne Turner Classic Movies et devant une assemblée après la projection de Sueurs froides. Novak déclare alors être atteinte de troubles bipolaires et avoue regretter d'avoir quitté Hollywood au sommet de sa gloire dans les années 1960<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="bipolar"/>. L'année suivante, Kim Novak est l'invitée d'honneur de la [[Festival de Cannes 2013|Modèle:66e]] du Festival de Cannes. Elle participe à la présentation de la version restaurée de Sueurs froides, rappelant le caractère moderne d'un scénario aux thèmes intemporels.
Vie privée
À son arrivée à Hollywood, Kim Novak souhaite rester célibataire et on lui prête beaucoup d'aventures, parmi lesquelles Frank Sinatra (à tort), Ali Khan ou encore le fils du dictateur Rafael Leónidas Trujillo Molina de la République dominicaine, Ramfis Trujillo<ref name="deauville89"/>. Elle devient l'amie de Sammy Davis, Jr., mais la rumeur prétend que les deux ont une liaison<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="cnn"/>. Furieux, Harry Cohn convoque Novak dans son bureau et lui ordonne de ne plus voir Davis. À ce dernier, qui est borgne depuis un accident de voiture, il envoie un émissaire qui le menace de lui ôter complètement la vue<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="people"/>.
Au début des années 1960, Novak vit avec le réalisateur Richard Quine, dont elle est d'abord simplement l'amie. Quine représente pour elle Modèle:Citation et ils s'installent ensemble dans la maison qui a servi pour le tournage de Liaisons secrètes. Elle n'est cependant pas prête à se marier<ref name="deauville89"/>. Elle mène ensuite ce qu'elle appelle la vie de bohème avec le guitariste Al Shackman<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="people"/>.
Le Modèle:Date-, après le tournage de Les Aventures Amoureuses de Moll Flanders, elle épouse son partenaire du film, l'acteur anglais Richard Johnson. Ils divorcent un an plus tard, le Modèle:Date-.
Dans les années 1970, elle partage la vie de l'acteur américain Michael Brandon, avec qui elle tourne dans le téléfilm The Third Girl from the Left<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, elle épouse son vétérinaire, le Modèle:Dr Robert Malloy, rencontré une nuit de 1974 alors qu'il venait aider l'une de ses juments à mettre bas<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="people"/>. Elle se sent en sécurité avec cet homme qui l'aime pour ce qu'elle est, qui ne connaît rien d'Hollywood et qui ne l'avait jamais vue dans un film auparavant<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="people"/>,<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="interviewmag"/>.
Elle a eu une liaison avec le prince Alfonso de Hohenlohe-Langenbourg<ref>Éric Dahan, « Une playa très privée », Vanity Fair n°46, mai 2017, pages 87-89.</ref>.
Honneurs
Malgré son succès public, Kim Novak obtient difficilement la reconnaissance de ses pairs. En effet, elle n'a jamais reçu de prix pour une de ses interprétations et n'a été nommée que pour un seul film, Picnic, au BAFTA de la meilleure actrice étrangère. Elle reçoit deux Golden Globes : celui de la révélation féminine en 1955 et le prix Henrietta comme l'actrice de l'année en 1957. Le Modèle:Date-, elle obtient son étoile sur le Modèle:Langue au 6332 Modèle:Langue. Elle est élue Modèle:92e star la plus sexy par le magazine Empire en 1995<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est honorée deux ans plus tard, à l'occasion du [[Berlinale 1997|Modèle:47e festival du film de Berlin]], de l'Ours d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, elle laisse ses empreintes dans le ciment du Modèle:Langue. Le Modèle:Date- de la même année, elle reçoit le San Francisco Cinematic Icon Award pour avoir fait honneur à la ville de San Francisco dans le film Sueurs froides<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Kim Novak est également une inspiration pour d'autres actrices ainsi que des créateurs de modes. Naomi Watts déclare avoir basé son interprétation dans le film Mulholland Drive, entre autres, sur le personnage de Novak dans Sueurs froides<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Renée Zellweger la définit comme Modèle:Citation et Nicole Kidman, quant à elle, la décrit comme une Modèle:Citation En 2010, Alexander McQueen crée le sac qu'il baptise Modèle:Citation et déclare : Modèle:Citation De plus, le groupe Kim Novak s'est baptisé ainsi en son honneur<ref group="n">Modèle:Citation</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'actrice vue par elle-même et par la critique
Novak décrit son jeu d'actrice comme Modèle:Citation Elle estime que ses interprétations sont Modèle:Citation même celles qu'elle apprécie le moins comme La Blonde ou la Rousse<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="salute"/>. Lorsqu'elle joue un personnage, elle s'intéresse à tout ce qui la concerne : ce qu'elle est et ce qu'elle veut<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="smith10"/>.
Depuis ses débuts, Kim Novak n'est pas prise au sérieux par certains critiques qui la considèrent comme une simple vedette issue de la machine hollywoodienne<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="washingtonpost"/>.
Le rôle dans Picnic lui permet d'accéder au devant de la scène. Variety estime que son interprétation est Modèle:Citation alors que Time Out la décrit comme Modèle:Citation dans un rôle pourtant crucial<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa prestation dans L'Homme au bras d'or est jugée Modèle:Citation tandis que celle de Tu seras un homme, mon fils Modèle:Citation Pour le New York Times, elle n'est qu'un élément décoratif dans La Blonde ou la Rousse et fait Modèle:Citation face à Sinatra, selon Variety.
Dans Sueurs froides, on la trouve Modèle:Citation. Elle est Modèle:Citation lorsqu'elle est dirigée par Hitchcock et Modèle:Citation Aujourd'hui, on considère que Modèle:Citation<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Pour L'Adorable Voisine, Variety pense qu'à cause d'elle le film perd de son éclat et de sa spontanéité, deux éléments présents dans la pièce d'origine<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle apporte ensuite sa Modèle:Citation dans Liaisons secrètes<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="varietystrangers"/>. Elle Modèle:Citation et n'est pas Modèle:Citation dans Garçonnière pour quatre. Pour le New York Times, la plaisante surprise de L'Inquiétante Dame en Noir réside dans le fait de la voir en tête d'affiche quand on sait que cela Modèle:Citation et la compare à Modèle:Citation Dans L'Ange pervers, elle souffre de la comparaison avec Bette Davis, dont elle avait repris le rôle<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La critique est partagée pour son rôle dans Embrasse-moi idiot. Certains le juge Modèle:Citation tandis que d'autres estiment qu'il aide grandement le film<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui de Les Aventures Amoureuses de Moll Flanders est Modèle:Citation, alors que son interprétation du double rôle dans Le Démon des femmes est estimé bien fait<ref name="KimNovak" group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans Le Miroir se brisa, elle donne l'interprétation la Modèle:Citation de sa carrière<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="smith10"/>. Comme ses partenaires, elle offre une interprétation Modèle:Citation dans The Children<ref group="n" name="KimNovak"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son dernier rôle, dans Traumatismes, n'offre guère d'intérêt même si le personnage qu'elle interprète est bien plus intéressant que les autres<ref group="n">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Filmographie
Cinéma
Télévision
- 1973 : The Third Girl from the Left de Peter Medak (téléfilm) : Gloria Joyce
- 1975 : Le Triangle du Diable (Modèle:Langue) de Sutton Roley (téléfilm) : Eva
- 1983 : Malibu de E.W. Swackhamer (téléfilm) : Billie Farnsworth
- 1985 : Alfred Hitchcock présente, épisode pilote Man from the South (série télévisée) : Rosa
- 1986-1987 : Falcon Crest saison 6, dix-neuf épisodes (série télévisée) : Kit Marlowe
Documentaires
Voix françaises
Distinctions
1955 : Golden Globes de la Meilleure Révélation Féminine pour Phffft!.
Voir aussi
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kim Novak, Through My Eyes, autobiographie, Atheneum, 1988 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peter Harry Brown, Kim Novak: Reluctant Goddess, St Martins Pr, 1986 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Larry Kleno, Kim Novak on camera, biographie, Barnes / Tantivy Press, 1980 Modèle:ISBN
- Anonyme, « Cannes 2013. Invitée : Kim Novak », L'Express no 3226, Groupe Express-Roularta, Paris, Modèle:Date, Modèle:Page, Modèle:ISSN
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
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- Portrait de Kim Novak sur DvdClassik
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Notes et références
Notes
Modèle:Référence nécessaire Il n'est pas indiqué d'ou viennent ces citations anglophones. Modèle:Références