L'Armée des douze singes

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin L'Armée des douze singes Modèle:Nobr, ou 12 Singes au Québec, est un film de science-fiction américain réalisé par Terry Gilliam et sorti en 1995. Il est librement adapté du court métrage La Jetée de Chris Marker (1962). Modèle:Langue a acquis les droits pour faire de La Jetée un long métrage et Janet et David Peoples ont été engagés pour écrire le scénario.

L'action se déroule dans un futur où la surface de la Terre est devenue inhabitable pour l'Homme à cause d'un virus mortel qui a éradiqué la majeure partie de la population mondiale. L'acteur principal est Bruce Willis, qui joue un personnage envoyé dans le passé pour recueillir des informations sur l'origine de ce virus. Madeleine Stowe, Brad Pitt, Christopher Plummer et David Morse complètent la distribution principale.

Le film a été tourné principalement à Philadelphie et Baltimore de février à mai 1995 avec un budget de Modèle:Unité. Il a été très bien accueilli par la critique et a connu un important succès commercial. Il a reçu plusieurs récompenses, dont le [[Saturn Award du meilleur film de science-fiction|Modèle:Langue du meilleur film de science-fiction]], et Brad Pitt a été récompensé par le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et a été nommé à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation.

Le film sera par ailleurs adapté en série télévisée, diffusée entre 2015 et 2018.

Synopsis

En l'an 2035, la surface de la Terre est devenue invivable pour l'humanité. Un virus mortel d'origine inconnue a éradiqué Modèle:Nombre d'humains en 1996 et a contraint les survivants Modèle:Incise à vivre sous terre pour éviter leur contamination<ref>Site institut lumière, page sur l'Armée des douze signes, consulté le 12 avril 2020</ref>. Pour tenter de trouver un remède, les scientifiques du futur utilisent des prisonniers et les envoient dans le passé pour recueillir des informations sur le virus. Une fois envoyé dans le passé, afin de communiquer avec le futur, les prisonniers composent un numéro et laissent un message sur une boite vocale qui sera écoutée en 2035.

James Cole (Bruce Willis) est choisi pour une expérience ayant pour but de l'envoyer en l'an 1996. Il devra y recueillir des informations sur l'« Armée des douze singes ». Les scientifiques viennent en effet d'écouter un des messages vocaux provenant de 1996 où une femme leur indique que le virus aurait été libéré par cette organisation terroriste. Ils ne parviennent toutefois pas à identifier cette femme ni comment elle a eu le numéro. James Cole est enfermé pour comportement asocial : il est régulièrement hanté par des visions du meurtre par balle d'un homme dans un aéroport sous les yeux d'un enfant. Il reçoit la possibilité d'être gracié s'il réussit cette mission et sauve l'humanité.

Il est d'abord envoyé trop loin dans le passé et arrive à Baltimore en 1990. Jugé fou pour ses affirmations choquantes sur le futur, il est interné dans un hôpital psychiatrique où il rencontre une psychiatre, le docteur Kathryn Railly (Madeleine Stowe), ainsi qu'un autre interné : Jeffrey Goines (Brad Pitt). Ce dernier est le fils d'un scientifique qui travaille sur les virus et partisan de l'anticonsommation, ce qui semble le désigner comme un suspect potentiel. Après une tentative d'évasion manquée, Cole est enfermé dans une cellule de contention mais en disparaît à la stupéfaction des psychiatres. Il a en effet été rappelé en 2035 par les scientifiques qui le renvoient dans le passé. Après une nouvelle erreur de voyage dans le temps qui l'expédie brièvement au milieu d'une bataille de la Première Guerre mondiale en 1917, Cole arrive enfin en 1996, quelques semaines avant que n'éclate l'épidémie qui doit détruire presque toute l'humanité.

Schéma de la propagation du virus mortel dans le film.
Propagation du virus telle qu'elle est décrite dans le film de Philadelphie à Pékin, en passant par San Francisco, La Nouvelle-Orléans, Rio de Janeiro, Rome, Kinshasa, Karachi et Bangkok.

À son arrivée, il kidnappe la psychiatre Kathryn Railly qu'il a rencontré en 1990 à l'asile. Il veut qu'elle le conduise à l'interné Goines, principal suspect de l'origine du virus. Railly essaie vainement de convaincre James Cole qu'il est réellement un citoyen de 1996 et que cette histoire de virus et de voyage dans le temps ne sont que des hallucinations de son esprit. Cole retrouve Jeffrey Goines qui a réintégré la société et travaille avec son père sur les virus. Cole est désormais convaincu que Kathryn Railly a raison sur le fait qu'il est bien de 1996 et qu'il n'est que victime de troubles psychologiques. Il est à nouveau rappelé par les scientifiques en 2035 mais attribue cela à son esprit. Pendant ce temps, Railly commence à penser que l'histoire du futur de James Cole est plausible quand une révélation de ce dernier sur l'issue hautement improbable d'un fait divers se réalise (Cole a en effet vécu ce fait divers en 1996 alors que lui-même était un enfant).

Elle est définitivement convaincue en remarquant son visage sur une photographie de la Première Guerre mondiale, prise lors de son bref passage en 1917. Kathryn Railly est ainsi convaincue qu'un virus va apparaître et exterminer l'humanité, et comprend l'hypothèse de James Cole que Jeffrey Goines est le responsable. Elle part trouver son père, le Dr Leland Goines et lui implore de prendre toutes les précautions afin que son fils ne puisse atteindre les échantillons mortels. Dans le doute, connaissant le passé de son fils, le père de Jeffrey Goines confie au Dr Peters (David Morse), son assistant, le soin de protéger les souches mortelles.

Convaincu que les scientifiques de 2035 ne sont qu'une projection de son mental et qu'il vit bien en 1996, James Cole réussit à s'y faire renvoyer. Il y retrouve Railly et tous deux ont désormais des avis contraires à ceux de leur première rencontre: Cole pense être fou et de 1996, et Kathryn Railly est convaincue qu'il est sain d'esprit et qu'il vient du futur. Pour régler la question, ils procèdent à une expérience: Railly va appeler le numéro que les scientifiques ont laissé à Cole et laisser sur le répondeur un message au hasard. Railly décide d'y dire qu'elle sait qu'un virus va apparaître et elle accuse hasardeusement l'Armée des douze singes d'en être à l'origine. Ce message s'avère être celui que les scientifiques ont fait écouter à Cole en 2035. Railly a raison, Cole est de 2035, est sain d'esprit mais un virus va effectivement commencer à se répandre d'ici quelques jours. N'ayant aucune piste, Railly et Cole, devenus amoureux, décident de profiter du temps qu'il leur reste à vivre pour aller près de la mer en Floride. Ceci est possible car Cole s'arrache l'émetteur camouflé dans une dent, ce qui ne permet plus aux scientifiques de le localiser à travers le temps et le ramener de force en 2035.

Le couple planifie de prendre l'avion et apprend que l'Armée des douze singes est une organisation, bel et bien dirigée par Jeffrey Goines, mais qui a pour seule cause la défense des droits des animaux. Leur seul méfait est d'avoir libéré tous les animaux d'un zoo de Philadelphie. Arrivé à l'aéroport, Cole laisse un dernier message avertissant les scientifiques du futur qu'il ne reviendra pas et que l'Armée des douze singes n'a aucun lien direct avec le virus. Pendant ce temps, Kathryn Railly découvre par hasard que le vrai responsable de la propagation du virus est le Dr Peters, l'assistant du père de Jeffrey Goines. Ce dernier, avec sa valise pleine d'échantillons virologiques mortels, est sur le point de s'embarquer pour un tour du monde dont les escales correspondent exactement à l'ordre connu de la propagation du virus sur Terre. James Cole tente alors d'arrêter Peters avant son embarquement mais il est mortellement blessé par un agent de la sécurité de l'aéroport. Alors qu'il agonise dans les bras de Kathryn Railly, elle voit un enfant qui a assisté à la fusillade et comprend alors qu'il s'agit de James Cole, enfant qui a assisté sans le savoir à sa propre future mort de lui adulte dans ses bras.

Victorieux, le Dr Peters monte dans l'avion avec sa valise pleine de virus mortels et s’assoit à côté d'une femme sous le nom de Jones et qui affirme travailler dans le domaine des assurances. On reconnaît cette dernière comme l'une des membres du groupe scientifique de 2035 qui a envoyé James Cole dans le passé.

Analyse et hypothèses

La fin et le fait que la scientifique du futur rencontre le Dr Peters suggère plusieurs résolutions possibles :

  • que les scientifiques du futur vont pouvoir neutraliser le Dr Peters et récupérer un échantillon du virus originel pour créer un vaccin ;
  • que les scientifiques du futur complotent et manipulent le temps et qu'ils mentent délibérément aux prisonniers envoyés dans le passé pour obtenir en échange des informations primordiales sur le virus afin d'organiser eux-mêmes la fin du monde et d'en prendre le contrôle<ref name="caillat" />;
  • que la scientifique a pris par coïncidence le même avion que Peters dans le passé en ignorant complètement les événements postérieurs de 2035 et les véritables projets de Peters avec les échantillons de virus, ce qui conclut le film sur une note dramatique avec l'échec de la mission et la propagation du virus dans le futur ;
  • que la scientifique a elle-même fait un voyage dans le temps à la suite du meurtre de James Cole pour neutraliser le Dr Peters et l'empêcher de propager le virus, ce qui conclut le film sur le succès de la mission et la survie de l'humanité malgré la mort de Cole (happy end).

Fiche technique

Modèle:Sources Allociné et Imdb

Photo de Terry Gilliam.
Terry Gilliam signe sa septième réalisation avec ce film.

Distribution

Modèle:Sources Allociné et Imdb

Photo de Madeleine Stowe.
Madeleine Stowe interprète le Modèle:Dr Kathryn Railly, psychiatre compréhensive kidnappée par James Cole.
Sources et légende : Version française (VF) sur Voxofilm<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Nouveau Forum Doublage Francophone<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Production

Développement

L'idée du film vient à la base du producteur délégué Robert Kosberg, qui est un admirateur du court métrage français La Jetée (1962) et qui persuade son réalisateur, Chris Marker, de lui laisser présenter brièvement à Modèle:Langue son projet de s'en servir de point de départ pour un film de science-fiction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue accepte d'acheter les droits pour faire un Modèle:Langue et Janet et David Peoples sont engagés pour l'écriture du scénario. Le producteur Charles Roven choisit Terry Gilliam pour se charger de la réalisation car il pense que son style est parfait pour cette histoire à la narration complexe qui implique des voyages dans le temps<ref name="DVDprod"/>. Gilliam signe son contrat pour réaliser le film alors qu'il vient juste d'abandonner son projet d'adaptation du Conte de deux cités de Charles Dickens<ref name="first"/>. C'est également le deuxième film de Gilliam pour lequel il n'a pas écrit au moins en partie le scénario. Mais, même s'il préfère participer à l'écriture du scénario, Gilliam se déclare captivé par ce Modèle:Citation

Modèle:Langue, échaudée par les dépassements de budget sur la production en cours de Modèle:Langue, met plus de temps que prévu à accorder son feu vert pour lancer la production du film malgré un budget déjà bouclé d'un peu moins de Modèle:Unité (budget modeste pour une production hollywoodienne de science-fiction<ref name="méthode"/>) et la présence de trois célèbres acteurs au générique. Pour que la production puisse enfin démarrer, Gilliam persuade Bruce Willis de tourner pour un cachet inférieur à ce qu'il demande habituellement<ref name="second">Modèle:Harvsp.</ref>. En raison de son précédent conflit avec Modèle:Langue concernant la version définitive de Brazil (1985), Gilliam exige et obtient le privilège du [[Final cut (cinéma)|Modèle:Langue]], le studio lui demandant en échange que le film ne soit pas interdit aux moins de Modèle:Nombre et que sa durée ne dépasse pas Modèle:Heure<ref name="making"/>.

Distribution des rôles

Photo d'un homme chauve et souriant portant un nœud papillon.
Bruce Willis joue le rôle de James Cole, envoyé dans le passé pour découvrir l'origine d'un virus mortel et hanté par un rêve récurrent.

À l'origine, Terry Gilliam veut Nick Nolte pour le rôle de James Cole et Jeff Bridges pour celui de Jeffrey Goines, mais Modèle:Langue s'y oppose<ref name="first">Modèle:Harvsp.</ref>. Gilliam, qui a rencontré Bruce Willis pour le Modèle:Langue du rôle tenu par Jeff Bridges dans Le Roi Pêcheur (1991), et qui a eu un bon contact avec lui, voit l'interprétation de Cole par Willis en évoquant Modèle:Citation Willis doit se faire faire trois tatouages chaque jour de tournage : un sur le crâne avec son numéro de prisonnier, et un code-barres de part et d'autre du cou. Gilliam donne par ailleurs à l'acteur une liste de clichés de son jeu à ne surtout pas utiliser, en particulier son regard « bleu acier »<ref name="secrets"/>. En dehors de cela, Gilliam refuse de lui donner des directives précises et de débattre longuement avec lui sur son personnage car Willis se sent plus en confiance quand il est poussé dans une direction et le réalisateur veut justement éviter cela pour accentuer le côté déboussolé et torturé de Cole<ref name="Fountain">Modèle:Article.</ref>.

Pour le premier rôle féminin, Gilliam porte son choix sur Madeleine Stowe car il a été impressionné par son interprétation dans [[Blink (film, 1994)|Modèle:Langue]] (1994)<ref name="DVDprod"/>. Ils se sont rencontrés une première fois pour le Modèle:Langue de l'adaptation du Conte de deux cités<ref name="first"/>, projet finalement abandonné. Selon Gilliam, Modèle:Citation D'après Gilliam, Stowe apporte de la stabilité au film, elle est Modèle:Citation au milieu de toute cette folie, et le réalisateur confie en souriant qu'il a longuement discuté avec elle pendant le tournage, comme un patient avec sa psychiatre<ref name="Fountain"/>.

Pour le rôle de Jeffrey Goines, Gilliam n'est pas convaincu par le choix de Brad Pitt, mais se laisse persuader par son directeur de Modèle:Langue<ref name="first"/>. Le cachet de Pitt est relativement modeste (Modèle:Unité<ref name="méthode"/>) car il est encore un acteur en devenir. Cependant, au moment de la sortie de L'Armée des douze singes, Entretien avec un vampire, Légendes d'automne et [[Seven (film)|Modèle:Langue]] sont sortis et ont fait de Brad Pitt une star, ce qui attire une plus grande attention sur le film et est un facteur non négligeable du succès commercial qu'il va rencontrer<ref name="making">Modèle:DVDBibliographie.</ref>. Quelques mois avant le tournage, Brad Pitt passe quelques semaines dans le service psychiatrique de l'hôpital de l'Université Temple de Philadelphie pour préparer son rôle<ref name="DVDprod"/>.

Sylvester Stallone et Robert De Niro avaient auditionné pour le rôle de James Cole, tandis que Johnny Depp avait été pressenti pour le rôle de Jeffrey Goines.

Tournage

Photo du couloir de l’Eastern State Penitentiary de Philadelphie qui sert de décors au film.
Couloir du pénitencier Eastern State de Philadelphie, où ont été tournées les scènes de l'asile d'aliénés.

Le tournage se déroule du Modèle:Date au Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a lieu principalement en extérieurs à Baltimore et Philadelphie et la météo hivernale pose quelques problèmes. Au sujet du choix des lieux de tournage, Gilliam remarque : Modèle:Citation Divers autres problèmes émaillent le tournage : des pépins techniques surviennent avec la sphère visuelle futuriste, élément du décor le plus coûteux du film ; des erreurs de continuité sont faites en raison de la complexité de l'intrigue et plusieurs scènes doivent être tournées une deuxième fois ; et Gilliam se blesse en faisant une chute de cheval à mi-tournage. En dépit de ces contretemps, le réalisateur réussit à rester dans les limites de son budget et le tournage ne dure qu'une semaine de plus que ce qui était prévu. Modèle:Citation, reconnaît le chef décorateur Jeffrey Beecroft, Modèle:Citation

L'équipe du film ne disposant pas du budget suffisant pour tourner en studio, de nombreuses scènes sont tournées dans des bâtiments abandonnés<ref name="comm">Modèle:DVDBibliographie.</ref>. Les scènes de l'asile d'aliénés sont tournées dans l'Modèle:Langue, une prison désaffectée de Philadelphie ; celles de l'aéroport à l'aéroport international de Baltimore pour les extérieurs et au Modèle:Langue de Philadelphie pour les intérieurs ; celles des interrogatoires de Cole par les scientifiques dans la centrale électrique désaffectée de Westport ; et la scène du cinéma au Modèle:Langue de Baltimore<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="third">Modèle:Harvsp.</ref>.

Malgré les contraintes budgétaires, Gilliam se montre à la hauteur de sa réputation de perfectionniste, en particulier lors d'une scène où Willis se fait une prise de sang et où on peut voir fugitivement sur le mur l'ombre d'un hamster tournant dans sa roue. Cette scène n'aurait dû prendre que quelques instants mais, le hamster ne voulant pas faire ce que Gilliam attend de lui, le réalisateur passe la journée pour la tourner jusqu'à ce qu'il obtienne le résultat voulu<ref name="making"/>. L'enfant devant interpréter Cole plus jeune, et que Gilliam a choisi pour la beauté de ses yeux, doit être remplacé au pied levé par Joseph Melito, dont le producteur Charles Roven a prévu la présence sur le plateau en cas de problème, car le jeu d'acteur du premier garçon n'est pas assez expressif<ref name="making"/>. Le tournage se termine avec la scène dans le parking de l'aéroport qui est également la dernière du film et au sujet de laquelle Gilliam et Roven ont de longues discussions. En effet, le réalisateur ne souhaite pas l'inclure alors que le producteur insiste pour qu'elle soit tournée. Gilliam propose alors de la tourner depuis une caméra sur une grue et avec des centaines d'automobiles en fond, dans l'espoir que Roven trouve cela trop coûteux. Mais le producteur est séduit par l'idée et la scène, jugée convaincante, est finalement conservée<ref name="making"/>.

Design

Terry Gilliam reprend le style de réalisation qu'il avait adopté pour Brazil, notamment au niveau de la direction artistique et de la photographie (utilisant spécifiquement des lentilles de Fresnel)<ref name="second"/>. Le Modèle:Langue de la salle dans laquelle Cole est interrogé par les scientifiques est inspiré d'un dessin de l'architecte Lebbeus Woods, ce qui occasionnera plus tard des ennuis juridiques au film. Gilliam tient à montrer l'interrogatoire de Cole à travers de multiples écrans télévisés car il pense que ce mécanisme évoquera une Modèle:Citation Pour Jean Douchet, les décors et la photographie sont fortement influencés par le baroque et surtout par le cinéma expressionniste et ont pour but de faire passer un sentiment d'oppression et de confusion<ref name="visions"/>.

Le département artistique s'assure que le monde souterrain de 2035 utiliserait uniquement de la technologie d'avant 1996 afin de dépeindre au mieux ce futur froid et austère. Dans ce but, Gilliam, Beecroft et Crispian Sallis (le décorateur de plateau) visitent plusieurs marchés aux puces et entrepôts de récupération à la recherche de matériaux de décoration pouvant être assemblés pour construire les machines futuristes, notamment la machine à remonter le temps<ref name="making"/>. Pour créer la majeure partie des effets visuels, Gilliam fait appel aux services de Modèle:Langue, compagnie d'effets spéciaux basée à Londres qu'il a lui-même fondée à la fin des Modèle:Nobr avec Kent Houston. Le compositing est assuré par la compagnie Modèle:Langue, alors que Cinesite se charge du balayage numérique<ref name="DVDprod"/>.

Bande originale

La bande originale est composée, arrangée et dirigée par Paul Buckmaster. L’Modèle:Langue de la Modèle:Langue, du bandonéoniste de tango argentin Astor Piazzolla, est utilisée comme un leitmotiv tout au long du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue de Louis Armstrong est joué une fois à la radio dans la scène de la voiture et sert de générique final, d'une façon ironique pour illustrer la fin du film<ref name="caillat"/>. La bande originale est sortie chez le label MCA le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Album

Sortie et accueil

Accueil critique

Le film a reçu un accueil critique très positif, recueillant 88 % de critiques favorables, avec un score moyen de Modèle:Fraction et sur la base de Modèle:Nombre collectées, sur le site Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le site Metacritic, il obtient un score de Modèle:Fraction, sur la base de Modèle:Nombre collectées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour Roger Ebert, du Modèle:Langue, qui lui donne Modèle:Nombre Modèle:Nobr, le film bénéficie d'un scénario et d'une interprétation solide et est Modèle:CitationModèle:Citation, ce qui en fait un divertissement Modèle:Citation Desson Howe, du [[The Washington Post|Modèle:Langue]], délivre une critique positive, louant le travail sur la réalisation, les décors et la photographie et écrivant que Modèle:Citation Peter Travers, de Modèle:Langue, estime que Bruce Willis délivre une performance d'une Modèle:Citation, que Brad Pitt est Modèle:Citation et que le film, porté par Modèle:Citation Modèle:Citation James Berardinelli, du site Reelviews, donne au film Modèle:Nombre Modèle:Nobr, mettant en avant le scénario (une intrigue ambiguë qui n'est jamais trop difficile à suivre malgré les nombreux retournements de situation), la mise en scène et les décors<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Janet Maslin, du [[The New York Times|Modèle:Langue]], estime qu'il s'agit du Modèle:Citation, un film Modèle:Citation au scénario imprévisible<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Trad.

Parmi les quelques critiques négatives, Richard Corliss, de Modèle:Langue, estime que Gilliam a le mérite d'être original mais se perd en route dans ce Modèle:Citation et rempli de références cinématographiques qui finit par ressembler à un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La rédaction de Modèle:Langue écrit que c'est Modèle:Citation

En France, les critiques ont également été plutôt positives. Pour Jacques Morice, de Télérama, c'est un Modèle:Citation doublé d'un Modèle:Citation avec un Willis Modèle:Citation et Madeleine Stowe dégageant Modèle:Citation. Il regrette toutefois que Modèle:Citation et que Gilliam en fasse Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Gérard Lefort, de Libération estime qu'il a Modèle:Citation avec une Modèle:Citation et un Willis Modèle:Citation Michel Pascal, du Point, écrit que Gilliam Modèle:Citation avec sa Modèle:Citation et regrette simplement Modèle:Citation dans ce Modèle:Citation Frédéric Strauss, des Cahiers du cinéma, met en avant les différentes interprétations qu'on peut donner au film et l'Modèle:Citation La rédaction des Inrockuptibles estime qu'avec cette réinvention de La Jetée, Gilliam prouve que Modèle:Citation et Modèle:Citation

Du côté des critiques négatives, Jean-Michel Frodon, du Monde, déplore la complexité du film, l'Modèle:Citation et Modèle:Citation Claude Baignères, du Figaro, partage le même jugement à propos du traitement compliqué de l'histoire Modèle:Citation, écrivant Modèle:Citation En Belgique, Fabienne Bradfer, du Soir, écrit que les décors sont Modèle:Citation mais que Modèle:Citation et que l'histoire Modèle:Citation

En 2008, le magazine Modèle:Langue le classe à la Modèle:465e dans sa liste des Modèle:Nombre films de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il figure dans le Modèle:Nobr du classement des films de l'Modèle:Langue, basé sur les votes du public, avec une note moyenne de Modèle:Fraction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dates de sortie et Modèle:Langue

Après une sortie limitée dans trois salles le Modèle:Date, le film est sorti aux États-Unis le Modèle:Date dans Modèle:Unité et a rapporté Modèle:Unité pour son premier week-end d'exploitation<ref name="mojo">Modèle:Lien web.</ref>. Il est resté deux semaines en tête du Modèle:Langue américain<ref name="numbers"/> et a rapporté dans le monde entier Modèle:Unité (Modèle:16e au Modèle:Langue mondial 1996), dont Modèle:Unité aux États-Unis<ref name="mojo"/>. Cela en fait, en 2011, le plus grand succès commercial d'un film de Terry Gilliam. En Europe, il a réalisé Modèle:Unité en France (Modèle:12e au Modèle:Langue 1996 dans ce pays), Modèle:Unité en Belgique et Modèle:Unité en Suisse. Il a dépassé les deux millions d'entrées en Allemagne (2 124 196) et le million d'entrées au Royaume-Uni (1 800 330) et en Espagne (1 386 434)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Le film reçoit deux nominations aux Oscars, dans les catégories du meilleur acteur dans un second rôle pour Brad Pitt et des meilleurs costumes pour Julie Weiss, mais ne gagne aucune statuette. Pitt remporte néanmoins le [[Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle|Modèle:Langue du meilleur acteur dans un second rôle]]. Le film est également nommé dans sept catégories aux Modèle:Langue et remporte trois prix, dont celui du meilleur film de science-fiction. Par ailleurs, il est présenté en compétition officielle à la Modèle:Nobr<ref name="third"/>.

Récompenses

Année Évènement Catégorie Lauréat
1996
Modèle:Langue Meilleur acteur dans un second rôle<ref>Modèle:Lien web.</ref> Brad Pitt
Modèle:Langue Meilleur film de science-fiction<ref name="saturn">Modèle:Lien web.</ref>
Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="saturn"/> Brad Pitt
Meilleurs costumes<ref name="saturn"/> Julie Weiss
1997 Modèle:Langue Meilleur réalisateur<ref name="awards">Modèle:Lien web.</ref> Terry Gilliam

Nominations

Année Évènement Catégorie Nommés
1996
Oscars Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="oscars">Modèle:Lien web.</ref> Brad Pitt
Meilleurs costumes<ref name="oscars"/> Julie Weiss
Berlinale Ours d'or<ref name="awards"/> En compétition<ref group="N">Le terme « nomination » ne s'applique généralement pas aux festivals.</ref>
Modèle:Langue Meilleur acteur<ref name="awards"/> Bruce Willis
Meilleure actrice<ref name="awards"/> Madeleine Stowe
Meilleure réalisation<ref name="awards"/> Terry Gilliam
Meilleur scénario<ref name="awards"/> David Peoples et Janet Peoples
Prix Hugo Meilleur film<ref>Modèle:Lien web.</ref> Terry Gilliam, David Peoples, Janet Peoples et Chris Marker
Modèle:Langue Meilleur acteur<ref>Modèle:Lien web.</ref> Brad Pitt
1997 Modèle:Langue Meilleur film étranger<ref name="awards"/>
2019 Modèle:Langue Meilleure édition spéciale de DVD ou Blu-ray<ref name="awards"/>

Thèmes et inspirations

Modèle:Encadré texte

Le film étudie la nature subjective de la mémoire et son effet sur notre perception de la réalité. On peut voir par exemple le souvenir de Cole de la fusillade à l'aéroport, qui se modifie à chaque fois qu'il en rêve ; un patient de l'hôpital psychiatrique qui est atteint par un syndrome des faux souvenirs ; et l'impression de déjà-vu ressentie par Railly et Cole quand ils se voient grimés pour la première fois avant de se rendre à l'aéroport<ref name="comm"/>. On trouve également plusieurs références au temps, au voyage dans le temps et aux singes dispersés à travers le film, comme le cartoon Woody Woodpecker, Modèle:Langue, qui passe à la télévision dans la chambre d'hôtel, et le film des Marx Brothers Monnaie de singe diffusé à l'hôpital psychiatrique. Le titre du film est inspiré du roman de Lyman Frank Baum le Magicien d'Oz dans lequel le magicien persuade douze singes de le servir comme soldats<ref name="secrets">Modèle:Lien web.</ref>.

Le film est aussi une étude du déclin de la communication directe dans le monde moderne en raison de l'interférence de la technologie<ref name="comm"/>. Dans ce futur cauchemardesque qu'est le monde de 2035 décrit par Gilliam, ce sont les scientifiques qui ont pris le pouvoir et qui cherchent à Modèle:Citation Cette science, qui est montrée comme capable d'erreurs puisque Cole est envoyé par deux fois dans des mauvaises périodes du passé, est dénoncée dans ses pratiques aussi bien réelles (expérimentations à grande échelle sur les animaux) qu'hypothétiques (élaboration d'un virus mortel pouvant déclencher une catastrophe). La répression des libertés de l'individu dans un souci de le plier à la norme est mise en avant à la fois au début du film, lors des scènes dans l'hôpital psychiatrique où Jeffrey Goines la dénonce dans ses discours, et à la fin du film quand José est envoyé par les scientifiques pour obliger Cole à terminer sa mission, Cole faisant alors la remarque suivante : Modèle:Citation Gilliam incite ainsi le spectateur à la plus grande méfiance envers cette société technologique moderne qui détermine, notamment à travers la manipulation médiatique, qui est fou et qui est sain d'esprit, qui est normal et qui est anormal, évitant ainsi que l'on remette en question sa propre responsabilité en tant que facteur d'aliénation par le biais de l'injustice sociale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour Jean Douchet, la présence des animaux en liberté dans la ville est hautement symbolique car l'humanité, dans sa quête de connaissance effrénée, s'est prise elle-même comme sujet d'expérience et s'est condamnée à l'enfermement, laissant les animaux prendre possession de la jungle urbaine<ref name="visions">Modèle:Lien web.</ref>.

Séquence du film sueur froide similaire à une séquence de l'armée des douze singes.
Dans Sueurs froides, un acteur prénommé James embrasse un personnage prénommé Madeleine, alors que dans L'Armée des douze singes, un personnage prénommé James embrasse une actrice prénommée Madeleine pendant qu'ils regardent ce film dans un cinéma.

Au milieu de cette sombre évocation du futur, le seul élément d'espoir est l'amour, prédestiné, qui naît entre Cole et Railly. Cet amour entre deux personnes présentant chacun un syndrome psychologique (syndrome de Cassandre pour Cole et syndrome de Stockholm pour Railly<ref>Modèle:Lien web.</ref>), et dont la révélation vient sous la forme d'une mise en abyme lors d'une scène dans un cinéma, se termine de manière tragique car on ne peut échapper au temps ni à la destinée<ref name="caillat"/>. Cependant, il symbolise aussi l'idée de l'amour éternel car, au moment de la mort de Cole, Railly croise le regard de celui-ci enfant, laissant ainsi présager un éternel recommencement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le film est en partie une adaptation du court métrage français La Jetée de Chris Marker (1962), notamment le fait que le personnage principal se souvienne, sans le savoir, de sa propre mort, et qui survient dans un aéroport<ref name="third"/>. Cependant, tout le développement original autour de l'hôpital psychiatrique rappelle plutôt le roman de John Brunner À l'ouest du temps (1967) ou Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975). Il est à noter que Gilliam n'a pas voulu voir La Jetée avant de tourner son film pour ne pas être trop influencé par cette vision. Selon ses propres mots : Modèle:Citation

Un passage vers la fin du film montre Cole et Railly en fuite qui se réfugient dans un cinéma où se joue Sueurs froides d'Alfred Hitchcock (1958). On voit un extrait du film où les personnages joués par James Stewart et Kim Novak se trouvent au Modèle:Langue, en Californie. Ils évoquent le passage du temps devant la coupe d'un séquoia, et Cole et Railly ont plus tard une conversation similaire alors qu'on entend en bande son le même morceau que dans la scène de Sueurs froides, ce qui fait ainsi écho au voyage dans le temps et au destin du personnage incarné par Bruce Willis (selon le procédé du film contenant un film)<ref name="third"/>. Par ailleurs, on peut noter que, dans Sueurs froides, le personnage de Judy joué par Kim Novak se teint les cheveux en blond pour devenir Madeleine, prénom de l'actrice Madeleine Stowe, qui met quant à elle une perruque blonde pendant le film ; une fois grimée, Cole la voit sortir nimbée d'une lumière rouge, alors que dans Sueurs froides, le personnage joué par James Stewart voit Judy/Madeleine émerger d'une lumière verte<ref name="third"/>. Le passage est aussi un clin d'œil des scénaristes à La Jetée<ref name="inrocks"/>, où l'on voit plusieurs images de coupes d'arbres situés au jardin des plantes de Paris, et dont le lien avec cette scène précise de Sueurs froides est reconnu explicitement par Chris Marker dans son film de 1982 Sans soleil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Poursuites judiciaires

Au début du film, Cole est emmené dans une salle d'interrogatoire où on le fait asseoir sur une chaise qui est attachée à un rail vertical sur le mur. Une sphère soutenue par une armature métallique lui fait face, pour sonder ses points faibles pendant que les scientifiques l'interrogent. L'architecte Lebbeus Woods a intenté un procès contre Modèle:Langue en Modèle:Date-, affirmant que son dessin Modèle:Langue, publié en 1987, avait été utilisé sans autorisation<ref name="Copyright_Casebook">Modèle:Lien web.</ref>. La justice a donné raison à Lebbeus Woods, a ordonné à Modèle:Langue de retirer le film des salles et en a interdit la diffusion tant que les trois scènes où apparaît ce décor ne seraient pas coupées. Moyennant une compensation financière de plusieurs centaines de milliers de dollars, Modèle:Langue a obtenu de Woods de pouvoir diffuser le film sans coupures<ref name="Copyright_Casebook"/>.

Éditions en vidéo

Sur le marché vidéo, L'Armée des douze singes est d'abord distribuée en cassette VHS et en DVD en édition simple quelques mois après sa sortie dans les salles de cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une édition spéciale double DVD est sortie le Modèle:Date en [[Code de région|Modèle:Nobr]]<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette version comprend, dans sa version en anglais, un commentaire audio (par Terry Gilliam et Charles Roven), des notes de production et un Modèle:Langue d'une durée de Modèle:Nombre s'intitulant Modèle:Langue. La version en français ne comporte que le Modèle:Langue.

La version en disque Blu-ray est sortie le Modèle:Date en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle comporte les mêmes bonus que l'édition spéciale en DVD.

En octobre 2023, Terry Gilliam présente une version restaurée en 4K au festival Lumière<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Adaptation à la télévision

Modèle:Article détaillé En Modèle:Date, la chaîne de télévision Syfy a annoncé la mise en chantier d'une série télévisée adaptée du film avec la commande d'un épisode pilote<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le feu vert pour une première saison de Modèle:Nombre a été donné en Modèle:Date pour une diffusion à partir de Modèle:Date. Aaron Stanford joue le rôle de James Cole et Amanda Schull celui du docteur Railly<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La série est ensuite renouvelée pour trois saisons supplémentaires.

Notes et références

Notes

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Citations originales

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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