Magenta (Marne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Magenta (prononcer Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Magentais.

Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:Magenta-Paul-Gravet.jpg
Ambiance de la commune : la rue Paul-Gravet, au centre de Magenta.

Magenta, contiguë à la ville d'Épernay, se trouve dans la partie ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne, à Modèle:Unité de Reims et Modèle:Unité de Châlons-en-Champagne<ref> Modèle:Lien web.</ref>, dans l'aire urbaine d'Épernay<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve sur la route touristique du Champagne.

L'unique route importante traversant la commune est la RN 2051, qui va d'Épernay à Reims. En 2005, le conseil municipal a accepté que la RN 2051 soit déclassée en voie communale. L'actuel pont du canal, qui permet de rejoindre Dizy par cette route, date de 1949. Il voit passer chaque jour 7 848 voitures et 343 poids lourds<ref> Modèle:Article.</ref>. De l'autre côté, au sud, Magenta est reliée au centre d’Épernay par un autre pont. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'était un pont en bois avec des culées en pierre. En 1814, il s'écroula en partie et fut reconstruit, sous pression de l'armée russe. Le passage devint payant jusqu'en 1849. Il fut ensuite bombardé en 1914 et un nouveau pont, en béton, fut alors édifié. Il fut détruit une troisième fois, par les Allemands, en août 1944 lors de leur retraite<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La commune est desservie par la ligne 3 des transports urbains Mouvéo, qui part de Magenta et traverse une grande partie d’Épernay jusqu’à l’arrêt Sainte-Marthe. La ville dispose de six points d'arrêt : Jules Lobet, Centre culturel, Pré Dimanche, Grandes Herbes et Magenta-Albert Thomas. La gare la plus proche est celle d’Épernay, qui se trouve de l'autre côté de la Marne<ref>Plan du réseau Mouvéo, édition juin 2009, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Magenta repose sur des alluvions fluviatiles actuelles et récentes, déposées par la Marne lors de l'Holocène<ref>Site InfoTerre du BRGM, Carte géologique 1/50 000 vecteur harmonisée à l'échelle 1/25 000 à Magenta.</ref>. La ville se trouve dans une plaine, au pied de la montagne de Reims ; son altitude varie peu, de 68 à Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.

Cummunes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Magenta est limitée à l'ouest par la Marne, qui la sépare d'Épernay, et au nord, par le canal latéral à la Marne qui t la sépare de Dizy. Les rues Jean-Moulin, Jules-Lobet et René-Cornélis font office de limite avec le quartier de La Villa, qui fait partie depuis 1965 à la commune d'Épernay.

Se situant à une altitude relativement faible et le long de la Marne, la commune peut être inondée. Elle est ainsi concernée par le « plan d’exposition au risque d’inondation du secteur d’Épernay », qui date du Modèle:Date- et équivaut à un plan de prévention du risque inondation<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le nord de la commune est particulièrement exposé à ce risque d’inondation<ref>Arrêté préfectoral relatif à l'information des acquéreurs et des locataires biens immobiliers sur les risques naturels et technologique majeurs pour la commune de Magenta, Modèle:P., 3 février 2006, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Climat

Le climat de la Champagne est influencé à la fois par les climats continental et océanique. Globalement, les pluies sont régulières et les amplitudes thermiques peu importantes durant l'année<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La température annuelle moyenne est de Modèle:Tmp à Épernay. Le vent y amène la pluie et adoucit les températures<ref>Épernay et sa région : Dossier de presse, Modèle:P., édition 2009, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Magenta est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernay, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (43 %), zones urbanisées (31,3 %), terres arables (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), cultures permanentes (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Logement

Modèle:Section à actualiser En 2008, la commune de Magenta totalise 939 logements. C'est une centaine de plus qu'en 1968. Cependant, entre ces deux dates, le nombre de résidences secondaires a été divisé par deux — elles ne sont plus que six en 2008 et représentent 0,6 % du parc résidentiel — et les logements vacants ont plus que doublé<ref name="Log">Modèle:Harvsp.</ref>.

La majorité des logements sont des maisons, pour environ 55 %. Néanmoins, on compte trois maisons de moins en 2008 qu'en 1999, alors que 34 nouveaux appartements ont été construits. Les maisons magentaises comptent en moyenne 4,7 pièces contre 2,9 pour les appartements<ref name="Log"/>. Plus de la moitié des Magentais sont locataires de leur résidence (50,7 %). C'est deux points de moins qu'en 1999. Par ailleurs, 24 % des résidences sont des HLM loués vides<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Près de la moitié des résidences principales de la commune ont été construites avant 1949 ; ce chiffre est plus élevé pour les maisons que pour les appartements. Environ un quart du parc résidentiel a été achevé entre 1949 et 1974. Depuis 1990, ce sont majoritairement des appartements qui y sont construits. Les logements édifiés entre 1990 et 2005 représentent environ 10 % du total<ref name="Log"/>.

Toponymie

La dénomination rappelle la victoire de la Bataille de Magenta sur les troupes autrichiennes en 1859. En effet, la construction de logements pour ouvriers de la verrerie ou cheminots fait croître le hameau de la Poterie de la commune de Dizy , qui dépasse alors la centaine d'habitants . Le conseil municipal de Dizy décide donc en Modèle:Date- de donner un nouveau nom au quartier : « Magenta » est choisi, en mémoire de la bataille de ce nom, remportée par le Second Empire lors de la campagne d’Italie en juin de la même année<ref name="hist"/>.

Histoire

La naissance de cette petite ville de la banlieue d'Épernay remonte au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et à la révolution industrielle.

Jusqu'en 1881 : les origines

Jusqu'en 1800 environ, le lieu qu’occupe aujourd'hui Magenta n'est qu'une plaine inondable, appartenant au territoire de la commune de Dizy<ref name="pàp">Modèle:Harvsp.</ref>. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on ne trouve que quelques habitations entre le pont de la Marne et le pont de Dizy, sur le canal latéral à la Marne. Le lieu-dit est appelé la Poterie, en référence à celle qui s’y est implantée<ref name="hist"> Modèle:Lien web.</ref> ; une verrerie s’installe également en 1857 mais ferme avant 1880<ref name="pàp"/>.

La construction de logements pour ouvriers de la verrerie ou cheminots fait croître le hameau, qui dépasse la centaine d'habitants<ref name="hist"/>.

Un rattachement à Épernay, dont le quartier constitue un des faubourgs, est proposé en 1865, mais la ville voisine refuse. Cinq ans plus tard, un nouvel avis du conseil municipal sparnacien se montre en faveur d’un rattachement de Magenta et de La Villa, mais le ministère de l’Intérieur refuse en 1875, ne trouvant pas d'intérêt à Modèle:Citation<ref name="pàp"/>.

1881 - 1965 : La commune de Dizy-Magenta

La croissance du quartier se poursuivant, la commune de Dizy-sur-Marne prend en 1881 le nom de Dizy-Magenta<ref name="dizyssini">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Anatole Thévenet, maire de Dizy-Magenta de 1892 à 1900, est l’un des principaux artisans de l’extension du bourg. Il acquiert de nombreux terrains inondables dans la plaine, qu’il fait remblayer avec de la craie provenant du creusement des caves de champagne dans les environs. Il fait bâtir des maisons fonctionnelles avec jardin. Elles offrent des prix avantageux pour les cheminots qui sont nombreux à s’y installer. Ses habitations sont d’ailleurs en « location-vente » : après vingt années, les locataires deviennent propriétaires de leur logement<ref name="Thév">Modèle:Harvsp.</ref>. Une église est construite à Magenta en 1893<ref name="égli"/>. En 1907, le chef-lieu de la commune est transféré au hameau de Magenta<ref name="dizyssini"/>.

Le bourg est relié à Épernay par les chemins de fer de la Banlieue de Reims (CBR), un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique qui le relient notamment à Épernay. Cette liaison ferme dans l'entre deux guerres.

Six Magentais sont « morts pour la France » durant la Seconde Guerre mondiale. Ces résistants, âgés de 18 à 31 ans, travaillaient pour la plupart aux ateliers de la SNCF d’Épernay. Des rues de la commune portent leur nom : Fernand Buffet, Gilbert Cagneaux, René Cornélis, Henri Euzenat, Camille Lafosse, Jacques Pernet<ref name="paroles"/>. Le Modèle:Date-, le bourg est libéré de l’occupation nazie<ref>Modèle:Article.</ref>, le lendemain d’Épernay<ref>Modèle:Article.</ref>.

Depuis 1965 : la commune de Magenta

Le Modèle:Date-, la commune de Magenta est officiellement créée à partir de parcelles de la commune de Dizy-Magenta, qui reprit le nom de Dizy<ref name="dizyssini"/>,<ref name="codegéo"> Modèle:Lien web.</ref>.

De tradition ouvrière, la commune voit sa population augmenter jusqu'aux années 1970 avant de connaître le déclin.

En 2009, la commune fête son Modèle:150e<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

De sa création en 1964 à 2006, Magenta faisait partie de l'arrondissement de Reims du département de la Marne<ref name="Cassini"/>, année où elle rejoint l'arrondissement d'Épernay<ref name="codegéo"/>

Elle faisait partie depuis sa création du canton d'Ay<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Magenta est juridiquement rattachée aux tribunaux de commerce, d’instance, de grande instance, pour enfants, du conseil de prud’hommes ainsi que de la cour d’appel de Reims. Elle dépend du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d’appel de Nancy<ref>Modèle:Lien web Note : rechercher une fois sur le site « 51530 MAGENTA ».</ref>.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Épernay-1 Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Marne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

En 1966, Magenta participe avec Épernay, Mardeuil et Pierry à la création du District Urbain d’Épernay, qui gère notamment les déchets, la distribution de l'eau et la voirie. En 2001, il se transforme et devient la communauté de communes Épernay-Pays de Champagne (CCEPC) avec des compétences élargies (aménagement du territoire, développement économique)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, elle comprend Modèle:Unité pour environ Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la CCEPC fusionne avec la communauté de communes de la Région de Vertus pour former la communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne.

Tendances politiques et résultats

Ville historiquement ouvrière, les Magentais votent traditionnellement à gauche. Ainsi, lors de l'élection présidentielle de 2007, la socialiste Ségolène Royal prend la tête du premier tour avec 28,09 % des voix puis l’emporte au second avec 55,14 %<ref name="pre7"> Modèle:Lien web.</ref>. Douze ans plus tôt, Lionel Jospin y est arrivé en première position au premier, ainsi qu’au second tour avec 59,11 % des suffrages<ref name="pre5"> Modèle:Lien web.</ref>. L’ancrage à gauche de l’électorat magentais se retrouve au second tour des élections régionales récentes, où la gauche menée par Jean-Paul Bachy l’a emporté avec 56,6 % des bulletins exprimés en 2004 et 61,3 % en 2010, à chaque fois dans le cadre de triangulaires avec la droite et le Front national<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, les électeurs de la commune donnent à nouveau une large majorité aux candidats de gauche au second tour des élections présidentielle (61,07 % pour François Hollande<ref> Modèle:Lien web.</ref>) et législatives (58,77 % pour Eric Loiselet<ref> Modèle:Lien web.</ref>).

L'extrême gauche obtient généralement de bons résultats dans la commune, y dépassant souvent les 10 % des voix. Aux présidentielles de 1995 et 2002, elle représente près de 22 % des votants, dont 16,2 % à Robert Hue en 1995 et 10,5 % à Arlette Laguiller en 2002<ref name="pre5"/>,<ref name="pre2"> Modèle:Lien web.</ref>. Le PCF arrive en tête des législatives de 1997<ref name="leg7"> Modèle:Lien web.</ref> puis l’ensemble de l’extrême gauche réalise 18 % aux législatives suivantes<ref name="leg2"> Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, elle pèse pour plus de 17 % aux élections européennes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, comme dix ans plus tôt<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des législatives, la droite réalise ses meilleurs résultats. Philippe Martin (UMP) est réélu en 2002 avec 50,4 % des suffrages de la commune<ref name="leg2"/> et arrive en tête du premier tour de 2007 avec 35,1 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>, même s’il est élu au niveau de la circonscription. On constate un glissement à droite lors de ces scrutins puisqu’il n’obtenait 35,5 % des voix au second tour de 1997 face aux Verts<ref name="leg7"/>. Le Front national est régulièrement supérieur à la moyenne nationale, comme à l’élection présidentielle de 2002 où il arrive en tête avec 18,74 % des voix<ref name="pre2"/> ou encore en 2007 avec 14,7 %<ref name="pre7"/>.

Sur la question européenne, si la commune a refusé d’une courte majorité le traité de Maastricht en 1992 avec 51 % de « non »<ref> Modèle:Lien web.</ref>, elle repousse de manière claire la Constitution européenne en 2005, à plus de 68 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Magenta comptant entre 1 500 et Modèle:Nombre, le conseil municipal est composé de 19 membres<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances de démocratie participative

Modèle:Section à actualiser Chaque année, les élèves de CM2 du groupe Anatole-France participent à un conseil des enfants<ref>Modèle:Article.</ref>.

Jumelages

Équipements et services publics

Modèle:...

Eau et déchets

Modèle:Section à actualiser La gestion des déchets est une compétence de l'intercommunalité. Les déchets magentais sont collectés, puis emmenés jusqu'au centre de transfert de Pierry. Les biodéchets sont ensuite envoyés vers une unité de compostage et les ordures ménagères vers une unité d'incinération ; ces deux unités sont situées à La Veuve<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les déchets faisant l'objet du tri sélectif sont quant à eux transportés au centre de tri de Saint-Brice-Courcelles<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose d'une déchèterie, située au nord-ouest de la ville, près de la Marne. Son usage est gratuit et réservé aux particuliers<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

En 1875, après l’échec de la fusion de Magenta et La Villa avec Épernay, les écoles sparnaciennes n’accueillent plus les enfants magentais. En 1878 et 1879, une école maternelle et une primaire sont construites. Aujourd’hui, la commune dispose de deux écoles : la maternelle Gilbert-Cagneaux et le groupe scolaire Anatole-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Magenta appartient à l'académie de Reims. Les jeunes Magentais vont au collège Jean-Monnet à Épernay, puis généralement aux lycées Léon-Bourgeois ou Godart-Roger, situés dans la même ville.

Culture

Magenta dispose de :

Sports

Fichier:Magenta-football.JPG
Terrain de football de Magenta.

La commune dispose d'une halle des sports Roger-Pointurier, de terrains de tennis, d'un stade, d'un boulodrome et d'un mur d'escalade<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le stade devrait prendre le nom de Michel Rouquette, ancien joueur de football professionnel originaire de Magenta<ref>Modèle:Article</ref>.

Au sein du complexe sportif Roger-Pointurier, on retrouve des associations proposant plusieurs activités sportives : le badminton, le football, le futsal, la gymnastique, le patinage à roulettes, le stretching, le tennis ou encore le yoga<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres associations concernant la danse, la pêche et la randonnée sont également présentes à Magenta<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

S'il est attesté qu'une centaine de personnes peuplaient le hameau dès 1850<ref name="hist"/>, la commune ne fait pas l'objet d'une étude officielle avant le recensement de 1962. Cette année-là, on recensait 2 054 Magentais<ref name="Démo">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce sont donc les 2/3 des habitants de Dizy-Magenta qui vivaient dans le quartier<ref name="dizyssini"/>. Depuis son détachement de Dizy, la population magentaise a connu un pic en 1975, avec Modèle:Nombre, avant de décroître jusqu'en 1990. Dans les années 1990, l'excédent naturel conjugué à un solde migratoire nul a permis une hausse du nombre d'habitants avec 1 920 Magentais en 1999 contre 1 876 en 1990<ref name="Démo"/>. Depuis, la population ne cesse de diminuer, atteignant Modèle:Nombre en 2008. Cette diminution de la population de 1 % par an durant cette période 1999-2008, s'explique par un solde apparent des entrées sorties de -1,3 %, alors même que le solde naturel reste positif à 0,3 %<ref name="Dem">Modèle:Harvsp.</ref>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,94 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,6 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Cultes

Fichier:Magenta-church3.jpg
L'église Sainte-Marie.

L’unique lieu de culte de la ville est l'église catholique Sainte-Marie. Elle appartient à la paroisse Saint-Rémi d’Épernay, au sein du doyenné du Vignoble. Magenta est toutefois incluse dans le diocèse de Reims alors que les autres communes de la paroisse font partie du diocèse de Châlons-en-Champagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population

Modèle:Section à actualiser En 2009, le revenu net imposable moyen à Magenta s'élève à Modèle:Euro, ce qui est sensiblement inférieur à la moyenne départementale (Modèle:Euro). Néanmoins, une part plus importante des foyers fiscaux sont imposables (59,8 % contre 56,2 %) et le revenu fiscal médian des ménages (par unité de consommation) est supérieur de Modèle:Euro à Modèle:Euro<ref name="RS">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Modèle:Section à actualiser Les actifs ayant un emploi représentent en 2009 environ 67 % des plus de 15 ans. Les inactifs sont majoritairement des retraités (10,9 %) et des étudiants (7,8 %). Les autres inactifs pèsent pour 6,5 % des Magentais en âge de travailler. Un habitant de plus de 15 ans sur huit environ est chômeur<ref name="emploi">Modèle:Harvsp.</ref>. Le taux de chômage est donc en 2009 de 10,5 %, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne départementale<ref name="RS"/>. Les 809 actifs occupant un emploi sont à 94 % salariés. Parmi eux, près de 15 % sont à temps partiel ; ce taux est de 25 % chez les femmes contre moins de 6 % chez les hommes. Une très large partie des salariés sont fonctionnaires ou en CDI (80,8 %). La proportion de contrats à durée déterminée est d'environ 8 %. Un peu moins de 4 % des travailleurs magentais sont en apprentissage<ref name="cemploi">Modèle:Harvsp.</ref>.

On compte 887 emplois dans la commune, soit une hausse de 1 % depuis 1999. Ces emplois sont salariés à près de 91 %<ref name="emploi"/>. Néanmoins, seuls 17,4 % des actifs magentais travaillent dans la commune. Près de 80 % des travailleurs possèdent un emploi dans une autre commune du département<ref name="cemploi"/>, et notamment à Épernay.

Entreprises

Modèle:Section à actualiser Au Modèle:Date-, la commune compte 135 établissements actifs. La grande majorité est tournée vers le commerce, les transports, la santé, l'action sociale et les autres services (73,3 %). Les établissements magentais s'orientent vers le secteur agricole à 13,3 % tout comme l'industrie et la construction réunis<ref name="Do16">Modèle:Harvsp.</ref>. En 2011, cinq nouvelles entreprises y ont été créées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

C'est le secteur de l'industrie qui apporte le plus d'emplois salariés dans la commune (46,8 %)<ref name="Do16"/>. Des entreprises comme Plysorol (plus de 94 salariés en 2012<ref>Modèle:Article.</ref>) ou Cordier (181 employés fin 2009<ref>Modèle:Article.</ref>) sont implantées dans la zone industrielle de la commune.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Magenta-church.jpg
L'église de Magenta.
Fichier:Monument Magenta.jpg
Le monument aux morts.

Lieux et monuments

  • L'église Sainte-Marie :
    En 1893, Paul Chandon de Brailles, riche négociant en vin, fit un don de 250 000 francs pour la construction d’une église pour les habitants de Magenta et La Villa. Jusqu’alors, le hameau était rattaché à la paroisse de Dizy, au sein du diocèse de Reims, même si de nombreux fidèles préféraient se rendre à Épernay, dans le diocèse de Châlons. Un précédent projet de chapelle et de cimetière avait été rejeté, faute de moyens<ref name="Ste Marie">Modèle:Harvsp.</ref>, et certains rapportent qu’à l'époque la majorité des Dizyciens ne voulait pas d’une nouvelle église mais qu’on ne refusa pas le « cadeau » de M. Chandon<ref name="égli">Modèle:Harvsp.</ref>. L’église est placée sous le vocable de Sainte-Marie, prénom de la femme de Paul Chandon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les plans du bâtiment seraient de Desperthes. Le chantier a été supervisé par l’architecte sparnacien Henri Clouet<ref name="égli"/>. L’église est consacrée par le cardinal Langénieux le Modèle:Date-<ref name="hist"/>. Le fils de Paul Chandon, Jean-Remi, fit construire un presbytère à proximité de l’église en 1900, dont il rémunérait directement le curé<ref name="Ste Marie"/>.
    L'église se distingue des églises de la région par son architecture romane-byzantine et sa forme, non pas en croix mais en « Y ». L'ossature hexagonale de l’édifice est en fonte, pour que le sol, composé de remblais, puisse le soutenir. Elle possède un dôme zingué soutenu par six colonnes également en fonte d’acier. Celles-ci sont décorées de chapiteaux moulés en haut-relief<ref name="égli"/>,<ref name="hist"/>. Ils représentent des scènes aussi bien religieuses que profanes : le baptême de Clovis, le sacre de Charles VII, la bataille de Magenta, des ouvriers (verriers, cheminots et vignerons qui peuplaient la commune), le travail de la vigne ainsi que le don par Paul Chandon d’une maquette de l’église à l’évêque de Reims<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces sculptures ont été rénovées en 2009<ref>Modèle:Article.</ref>. Le dôme est surmonté d’un clocheton « à bulbe ». L’autel se trouve ici au centre du bâtiment, sous la coupole, de telle sorte que les 1 800 fidèles<ref name="Ste Marie"/> que peut accueillir l’église puissent voir la messe, où qu’ils se trouvent<ref name="Thév"/>,<ref name="hist"/>. De chaque côté de la façade, construite en pierre meulière et pierre de taille du Barrois et ornée d’une rosace, s’élèvent deux tours. À gauche, une petite tour ronde accueille les fonts baptismaux et, à droite, une haute tour carrée, en biais, abrite les cloches. Ce campanile aurait dû être coiffé d’un autre clocheton qui n’y fut jamais installé. Les deux tours sont en calcaire jaune de Dom-le-Mesnil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Locomotive BB 16678 :
    Pour témoigner du passé cheminot de la commune, et honorer les hommes et les femmes ayant travaillé aux ateliers SNCF d’Épernay, le conseil municipal a œuvré pour la préservation d'un engin de la série des BB 16500, locomotives emblématiques de l'établissement sparnacien.
    La BB 16678 est arrivée place Roger Pointurier le Modèle:Date-, la fin des travaux de restauration a été célébrée lors du baptême de la locomotive aux armes de la ville, le Modèle:Date-.
    Le site est accessible au public quotidiennement, la visite de la cabine de conduite est possible lors de certaines manifestations patrimoniales.
Fichier:BB 16678 Magenta.jpg
Locomotive BB 16678 préservée par la commune de Magenta (51).

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Documents

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail