Munster (Haut-Rhin)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Munster (prononcé Modèle:API-fr ; en alsacien Menschter) (en Allemand Münster) est une commune française du massif des Vosges située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est nichée dans la vallée de la Fecht, au cœur du massif des Hautes-Vosges. La ville est célèbre pour son fromage de caractère : le munster. La commune est également le siège du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Ses habitants sont appelés les Munstériens et les Munstériennes.

Le nom de cette commune est très souvent associé à un fromage, le Munster.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Munster se trouve dans le département du Haut-Rhin, dans la région Grand-Est<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se trouve dans la vallée de Munster, à l’endroit où celle-ci se divise entre la Grande Vallée, vers l’ouest, et la Petite Vallée vers le nord-ouest. Suivre l’une ou l’autre de ces vallées mène en direction de la Lorraine par delà les crêtes des Vosges, tandis que suivre la vallée principale en direction de l’est conduit vers la Plaine d’Alsace. La commune est bordée au nord et au sud de montagnes de l’autre côté desquelles se trouvent respectivement le Val d’Argent et le Florival. Elle se situe ainsi à Modèle:Unité de Wintzenheim, bureau centralisateur du canton de Wintzenheim se trouvant à l’entrée de la vallée de Munster, et à Modèle:Unité de Colmar, chef-lieu de l’arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, dont elle dépend<ref name="meta"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Multiple image Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune se situe à la confluence de la rivière Fecht, dite aussi Grande Fecht, et du ruisseau de la Petite Fecht<ref>Ruisseau la Petite Fecht</ref>. La Grande Fecht prend sa source à Metzeral puis suit la Grande vallée avant de traverser le territoire de la commune du sud-ouest à l’est sur une distance Modèle:Unité. La Petite Fecht prend sa source à Stosswihr, puis traverse la Petite vallée avant d’entrer sur le territoire de la commune de Munster par le nord-ouest, sur lequel elle court encore sur Modèle:Unité avant de se jeter dans la Fecht à hauteur du parc de la Fecht. Elle sert par ailleurs sur environ la moitié de son parcours de délimitation entre les communes de Munster et de Hohrod<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Trois autres ruisseaux se trouvent sur le territoire de la commune : le Walsbach, plus rarement appelé ruisseau du Hohrodberg<ref>Ruisseau d'Hohrodberg</ref>, l’Eschbach, plus rarement appelé ruisseau d’Eschbach-au-Val<ref>Ruisseau de Eschbach-au-Val</ref> et le Heidenbach. Le Walsbach prend sa source dans les montagnes au nord de la commune et coule sur l’ensemble de son trajet, soit Modèle:Unité sur son territoire avant de se jeter dans la Petite Fecht à hauteur du lieu-dit du même nom. Le Heidenbach prend sur la pente méridionale du Frauenackerkopf, sous le centre de cure de Haslach, puis coule dans le vallon du Heidenbach<ref>Ruisseau Heldenbach</ref> sur Modèle:Unité avant de se jeter dans la Fecht à hauteur du cimetière communal. L’Eschbach enfin coule pour l’essentiel sur la commune d’Eschbach-au-Val et seuls ses trois cents derniers mètres se trouvent sur la commune de Munster avant qu’il ne se jette dans la Fecht à hauteur du pont ferroviaire<ref name="SIGES-fiche"/>.

Climat

Modèle:Voir aussi En 2010, le climat de la commune est qualifié de climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. La température annuelle moyenne est inférieure à Modèle:Tmp et le nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp est de plus de vingt-cinq et avec une température supérieure à Modèle:Tmp est inférieur à quatre. Il existe également une importante variabilité interannuelle des précipitations de juillet<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine qui comprend cinq grands types et Modèle:Nobr climatiques. Dans ce nouveau cadre, la commune est toujours exposée à un climat de montagne. Elle est en outre dans la région climatique « Vosges »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une station météorologique de Météo-France se trouve sur le territoire de la commune. Elle a été ouverte en 2001 et est toujours en activité en 2023. Sur la période 2001-2020, la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité. Sur la même période, le record de température maximale est de Modèle:Tmp en 2015 et celui de température minimale de Modèle:Tmp en 2009. La rafale la plus importante enregistrée est de Modèle:Unité en 2009 et il y a en moyenne 13 jours par an avec des rafales de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour l'avenir, une estimation des indicateurs climatiques caractérisant la commune à l’horizon 2050 est consultable sur un site dédié publié par Météo-France. Ils sont calculés à partir de projections climatiques de référence sur la métropole dans un scénario médian d’émission de gaz à effet de serre (RCP4.5). D’après ces estimations, la température moyenne en hiver devrait passer d’une valeur de référence de Modèle:Tmp à une valeur médiane de Modèle:Tmp ; en été elles devraient passer de Modèle:Tmp à Modèle:Tmp. Le nombre de jours de précipitation devrait rester stable, mais celles-ci devraient être plus fortes en hiver, entraînant une hausse des précipitations cumulées. Le nombre de jour de gel devrait fortement diminuer en hiver et à l’inverse l’assèchement des sols devrait connaitre une hausse importante en été<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Munster est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Munster, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), terres arables (1,6 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est traversée de part et d'autre par deux principaux axes, la D10 venant de Metzeral mais aussi la D417 (anciennement N417) venant de Colmar qui franchit le col de la Schlucht à une altitude de 1139m.

Voies ferrées

Modèle:Article connexeMunster est traversée par la ligne de Colmar-Central à Metzeral. Mise en service en 1868 jusqu’à Munster, elle est prolongée jusqu'à Metzeral en 1893. La commune est desservie par deux gares, la Gare de Munster (gare principale) et la gare de Munster Badischhof. Il y a en tout 20 allers-retours par jour en semaine permettant de rejoindre Colmar en 25 minutes environ ou encore Metzeral en 11 minutes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

La commune est exposée au risque d’inondation principalement sous la forme de crues à débordement lent de la Fecht et de la Petite Fecht. Celles-ci ont généralement lieu en hiver et au début du printemps, lorsque se conjuguent fortes précipitations et fonte des neiges. Les zones concernées par le risque inondation se trouvent donc en bordure de cours d’eau ; il s’agit pour la plus grande part de prairies, mais des zones artisanales et industrielles pourraient également être exposées en cas de rupture de digue. La dernière inondation majeure remonte à Modèle:Date- ; avant celle-ci les principales inondations ont eu lieu en 1983, 1955 et 1947. La commune est aussi potentiellement exposée au risque d’inondation par onde de submersion en cas de rupture d’un barrage situé en amont de ces cours d’eau, notamment ceux de l’Altenweiher, du Schiessrothried, du lac Vert et du Forlet<ref name="Georisques">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve également en zone de risque sismique de niveau 3, ce qui correspond à un risque modéré. En dépit de sa situation montagneuse, elle est toutefois peu exposée aux risques de mouvements de terrain, les zones à risque étant circonscrites autour d’anciennes carrières et ouvrages militaires enterrés ainsi qu’en bordure de rivière du fait de l’érosion des berges. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est également faible sur le territoire communal. En revanche, la commune présente un risque majeur d’exposition au radon<ref name="Georisques"/>.

Histoire

Fichier:Munster en hiver nov 2008.jpg
Munster en hiver.

Moyen Âge

Modèle:Voir aussi Un monastère suivant la règle de saint Benoît est fondé vers 660 à la confluence des deux Fecht, peut-être par des moines d’origine irlandaise ou anglo-saxonneModèle:Sfn. Celui-ci reste assez modeste jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsque Louis le Pieux et Lothaire lui font de nombreuses donations, comprenant notamment la majeure partie de la vallée de MunsterModèle:Sfn,Modèle:Sfn. De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye est l’enjeu de luttes de pouvoir entre l’empereur, les évêques de Strasbourg et de Bâle et les autres seigneurs de la région et les terres changent de main à de nombreuses reprises jusqu’à ce que Rodolphe de Habsbourg parvienne à imposer de manière plus solide la domination impériale sur la valléeModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Pendant ce temps le village installé autour de l’établissement religieux croît et devient une ville. À partir de 1235, les habitants parviennent à obtenir de l’empereur de nouveaux droits et la ville, associée aux villages voisins sous le nom de Communauté du Val Saint-Grégoire, devient finalement en 1287 ville d’empire, ce qui en fait un État du Saint-Empire jouissant de l’immédiateté impérialeModèle:Sfn.

Ces nouveaux droits entrent frontalement en conflit avec ceux de l’abbaye, elle aussi État du Saint-Empire de par son statut d’abbaye impériale. Les abbés conservent alors néanmoins encore largement le contrôle de la ville du fait qu’ils disposent du droit de nommer un tiers des conseillers communaux et que le stettmeister doit être l’un d’entre eux. Afin de limiter les conflits, la Ville et l’abbaye signent en 1339 le traité de Marquard qui établit précisément les droits et devoirs de chacunModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En 1354, la Ville forme une alliance, appelée la Décapole, avec les autres villes impériales d’AlsaceModèle:Sfn.

À cette époque, l’économie locale repose principalement sur l’exploitation des forêts, notamment pour leur bois, ainsi que sur l’élevage des bovins, qui paissent en montagne l’été et dans la vallée en hiver. La transformation de la production laitière en fromage est attestée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et donnera ultérieurement naissance au munsterModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Temps modernes

De 1543 à 1559, les trois quarts des habitants passent au luthéranisme, ce qui avive encore les conflits avec l’abbaye. Ceux-ci atteignent un point tel que Lazare de Schwendi doit servir de médiateur en 1575 pour amener les deux parties à un accord : par le traité de Kientzheim, l’abbaye reconnaît la liberté de confession des habitants et s’engage à payer le pasteur.

De 1618 à 1648, la ville, à l’instar de toute l’Alsace, souffre durement de la guerre de Trente Ans : la ville et l’abbaye sont en ruines et certains droits sont perdus au profit de la couronne de France. La ville perd définitivement son statut de ville impériale en 1679. Ce passage du Saint-Empire au royaume de France est particulièrement préjudiciable aux protestants, qui voient leur libertés religieuses remises en cause par la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. La ville est notamment contrainte de mettre en place le simultaneum dans l’église. La liberté des habitants est par ailleurs remis en cause par la nomination en 1736 d’un prêteur royal qui peut s’opposer aux décisions du Conseil de la Communauté.

La ville commence à s’industrialiser à la fin de cette période en exploitant de manière plus systématique l’énergie hydraulique fournie par la Fecht et ses affluents. Une manufacture royale de laiton est ainsi établie au début des années 1720 par Jean-Ulrich Goll au lieu-dit Leymel. Bien que la concurrence des produits allemands la contraigne à cesser son activité dans les années 1740, l’exploitation de l’énergie électrique se poursuit et se développe rapidement<ref>Modèle:Article.</ref>.

Révolution française et Empire

Le Modèle:Date- les habitants des villages faisant partie de la Communauté Saint-Grégoire prennent d’assaut l’hôtel de ville. La prééminence de Munster et de ses bourgeois sur les autres localités est notamment l’un des griefs des émeutiers. L’année suivante, ces villages deviennent des communes distinctes dotées chacune d’un maire et d’un conseil municipal, mais qui restent en partie rattachée à Munster, dont le « maire-président » dirige la Communauté du Val Saint-Grégoire, qui continue d’exister. La ville devient par ailleurs chef lieu de canton en 1793.

La Révolution marque également la fin de l’abbaye, qui est d’abord pillée puis confisquée. Vendue comme bien national, elle est progressivement démolie dans les décennies qui suivent.

Époque contemporaine

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par l’industrialisation massive de la ville sous l’égide de la famille Hartmann, qui devient également propriétaire de la majeure partie du foncier et occupe les positions politiques avec ses fidèles. Ils dotent également la ville de nombreuses infrastructures : écoles, hôpital, église protestante, théâtre, etc. et appuient le développement des transports, avec la création de la ligne ferroviaire Munster-Metzeral, de la route de la Schlucht et du tramway Munster-Schlucht.

La présence du col de la Schlucht fait toutefois de la Vallée de Munster un enjeu important pendant la Première Guerre mondiale et la ville subit des bombardements quotidiens à partir de Modèle:Date-, qui entraînent sa destruction à plus de 85%. Elle subit également de plein fouet la crise économique des années 1930, qui met en difficulté l’industrie textile et entraîne une hausse importante du chômage.

La ville est occupée par l’armée allemande le Modèle:Date- puis subit le sort du reste de l’Alsace : annexée de fait au Reich, elle est contrainte d’en suivre les lois. Cette situation entraîne notamment l’incorporation de force des hommes dans l’armée allemande et l’embrigadement de la population, notamment des jeunes, dans les organisations paramilitaires comme les Jeunesses hitlériennes et le Bund Deutscher Mädel. Se trouvant à l’extrémité occidentale de la poche de Colmar, la ville n’est libérée que le Modèle:Date-.

La commune a été décorée :

Deux habitants ont par ailleurs été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France<ref>Munster en 1939-1945 (ajpn.org)</ref> pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Modèle:Colonnes

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’industrie textile périclite progressivement du fait de la concurrence avec le marché étranger. Il s’ensuit une désindustrialisation massive ayant pour conséquence la multiplication des friches et la disparition d’une grande partie des emplois locaux. Malgré une réorientation de l’activité économique vers le tourisme, la ville devient en partie une ville-dortoir.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Résultats des dernières élections présidentielles (Modèle:2e)

2002 : Inscrits : Modèle:Nombre - Abst. : 21,35 % - Jacques Chirac : Modèle:Nombre voix (79,48 %) - Jean-Marie Le Pen : 505 voix (20,52 %)

2007 : Inscrits : Modèle:Nombre - Abst. : 18,32 % - Nicolas Sarkozy : Modèle:Nombre voix (67,17 %) - Ségolène Royal : 854 voix (32,83 %)

2012 : Inscrits : Modèle:Nombre - Abst. : 22,26 % - Nicolas Sarkozy : Modèle:Nombre voix (64,30 %) - François Hollande : 866 voix (35,70 %)

2017 : Inscrits : 3 371 - Abst. 25,63% - Emmanuel Macron : 1 245 voix (56,69%) - Marine Le Pen : 951 voix (43,31%)

2022 : Inscrits : 3 297 - Abst. 27,21% - Emmanuel Macron : 1 132 voix (51,31%) - Marine Le Pen : 1 074 voix (48,69%)

(Source : Ministère de l'Intérieur)

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2021

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 13,35 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,90 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 85,27 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Finances locales

Modèle:Article détaillé

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Munster<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Munster. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Munster s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :

En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1"> Modèle:Lien web.</ref> :

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Munster<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"> Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :

La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (67 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2009 ;
  • des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour un montant de Modèle:Euro (18 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

Les ressources en investissement de Munster se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :

L'endettement de Munster au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Munster.</ref> :

  • l'encours de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2013_5">

Modèle:Lien web.</ref> ;

  • l'annuité de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2010<ref group="A2" name="Alize2_2013_5"/> ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 26 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2010 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2013_4">

Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de désendettement est d'environ Modèle:Nobr en 2013. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum en 2013 et un maximum d'environ Modèle:Nobr en 2000.

Jumelages

Munster est associée à Romanèche-Thorins par un pacte d’amitié signé par les maires des deux communes le Modèle:Date-. Un accord similaire la lie à Ihringen, dans le Bade-Wurtemberg, depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La ville de Munster a un collège public d'enseignement secondaire, le collège Frédéric Hartmann. Il y a également un lycée, le lycée Frédéric Kirschleger, créé en 1993<ref>le site du lycée</ref>, et une école de musique et de danse, l'École de Musique et de Danse de la Vallée de Munster<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

Économie

Industrie

Le vallon du Heidenbach est exploité à partir du début de l’époque moderne pour sa tétraédrite, qui permet d’en tirer principalement du cuivre, mais aussi de l’arsenic, de l’antimoine et de l’argent. Le filon étant assez pauvre, l’exploitation, peu rentable, est abandonnée avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Agriculture

  • L'agriculture, essentiellement tournée vers l'élevage et la production laitière, demeure une activité ancrée dans la vallée, tirée par la production du fromage de Munster.
  • L'exploitation forestière constitue également un secteur de premier plan à l'échelle locale.

Entreprises et commerces

Tourisme

  • Hébergements et restauration<ref>Commerces et services</ref>.
  • Le tourisme s'y développe de manière sensible : un environnement privilégié, l'accroissement des offres de loisirs - parmi lesquelles de nombreux sentiers de randonnée - sont des atouts majeurs en matière d'attractivité pour les visiteurs.

Commerces

Fichier:Panoramique-Munster.jpg
Munster (vue panoramique).

Située dans la vallée de la Fecht, Munster fut longtemps un centre d'industrie textile, secteur aujourd'hui en crise. Ses indiennes avaient une renommée européenne.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux :

L'orgue actuel, de 1985, est de Georges Frédéric Walther<ref>Munster, Orgue de l'église protestante</ref>,
L'horloge astronomique<ref>L’horloge astronomique de l’église St Léger</ref>,
Son orgue, de 1986, est de Christian Guerrier<ref>Munster, St Léger Christian Guerrier</ref>.

Patrimoine civil :

Patrimoine naturel :

le parc André Hartmann<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,
les parcs Albert Schweitzer & de la Fecht<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Cultes

  • Église Protestante, Place du Marché.
  • Église Évangélique Méthodiste, rue du 9E Zouaves<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Protestants de la vallée de Munster, rue du 9E Zouaves<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Église Évangelique Chrischona, Chemin du Dubach.
  • Église De Dieu à Munster, rue des Potiers.
  • Paroisse Protestante, rue Mathias Doll.

Personnalités liées à la commune

  • Dom Augustin Calmet (1672-1757), théologien, historien, exégète ayant appris la théologie à l’abbaye de Munster ;
  • Mathias Doll (1804-1884), peintre né dans la commune et ayant travaillé comme dessinateur pour les Hartmann. Une rue porte son nom ;
  • Alfred Erichson (1843-1901), pasteur et historien né dans la commune ;
  • Dom George Franck (1690-1760), organiste et compositeur, moine à l’abbaye de Munster et curé de la commune où il a passé une grande partie de sa vie ;
  • Martin Graff (1944-2021), écrivain né dans la commune ;
  • Marcel Haedrich (1913-2003), journaliste, écrivain, chroniqueur à la radio né dans la commune. Une rue porte son nom ;
  • André Hartmann (1746-1837), industriel fondateur des Manufactures Hartmann et maire de Munster de 1792 à 1815. Il a joué un rôle important dans le développement de l’industrie textile dans la commune. Un parc public est nommé en son honneur ;
  • André Frédéric Hartmann (1772-1861) industriel, homme politique français et pair de France. À l’instar des autres Hartmann, il a joué un rôle important dans le développement de la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est notamment le bâtisseur de l’école primaire. Le collège et une rue portent son nom ;
  • Michel Hausser (1927-?), vibraphoniste de jazz ayant vécu dans la commune ;
  • Frédéric Kirschleger (1804-1869), botaniste né dans la commune et y ayant exercé comme médecin jusqu’en 1834. Le lycée est nommé en son honneur et un monument lui est dédié dans le parc André Hartmann ;
  • Alfred Kern (1919-2001), écrivain, lauréat du prix Renaudot ayant habité à la fin de sa vie dans la commune et en l’honneur duquel une rue est nommée ;
  • Jeanne Lau (1890-1975), folkloriste spécialiste de la vallée de Munster, membre fondatrice de la Société d’histoire. Une rue de la commune porte son nom ;
  • Gérard Leser (né en 1951), conteur, écrivain et folkloriste né dans la commune. Conseiller municipal en charge de la culture de 1989 à 1995 et président de la Société d’histoire du Val et de la Ville de Munster ;
  • Henri Loewel (1795-1856), chimiste né dans la commune, conseiller municipal et fondateur de l’hôpital. Celui-ci et une rue portent son nom ;
  • Jean Matter (1894-1955), historien de l’Alsace, membre fondateur de la Société d’histoire et conseiller municipal de 1926 à 1945. Une rue est nommée en son honneur.

Héraldique

Fichier:Blason de la ville de Munster (68).svg
Les armoiries adoptées en 1961.

Les armoiries ont été adoptées par le conseil municipal le Modèle:Date- dans leur forme proposée par la commission départementale d’héraldique présidée par Christian Wilsdorf, qui les blasonne de la manière suivante : « D’argent au portail d’église entre deux tours pavillonnées et sommées de croix, le tout de gueules »<ref name="armoiries">Modèle:Article.</ref>.

Ces armoiries reprennent celles utilisées à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les couleurs étant connues par les vitraux de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du Koïfhus à Colmar représentant les villes de la Décapole. Il semble toutefois qu’au Moyen Âge la Ville utilisait également souvent les armoiries du Saint-Empire romain germanique du fait de son statut de ville impériale. Celles-ci se retrouvent ainsi sur la façade de l’hôtel de ville et sur la fontaine de la place du marché. L’armorial général de France a ajouté en 1696 une terrasse de sinople aux armoiries municipales. Celle-ci a été expurgée dans la version de 1961, car elle est non-conforme aux règle héraldiques et cet armorial n’a au demeurant qu’une faible valeur historique, ayant été composé d’abord pour des raisons fiscales<ref name="armoiries"/>.

La couleur ancienne du drapeau et de la livrée des employés municipaux est mal connue. Le seul document à l’évoquer date de 1719 et mentionne du drap rouge et bleu<ref name="armoiries"/>.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail