Padern

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Modèle:Infobox Commune de France

Padern <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (en occitan Padèrn <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, le n final ne se prononce pas) est une commune française dans le sud du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Verdouble, le Torgan, le ruisseau de Cucugnan, le ruisseau de la Trune, le ruisseau Rec des Cazals et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « basses Corbières » et la « vallée du Torgan ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Padern est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1876. Ses habitants sont appelés les Padernais ou Padernaises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Cette commune des Corbières est située au pied du mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir Corbières (vin AOC). À sa pointe sud, elle est limitrophe du département des Pyrénées-Orientales<ref group="Carte" name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>.

Elle est dans le sud de la région naturelle des Corbières et immédiatement au nord de la région naturelle de Fenouillèdes<ref group="Carte" name="geoportl"/>. Le parc naturel régional (PNR) de la Narbonnaise en Méditerranée est à Modèle:Unité à l'est<ref group="Carte" name="gglmpsParcNarb">Modèle:Lien web. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".</ref> ; le PNR des Pyrénées catalanes est à Modèle:Unité au sud-ouest<ref group="Carte" name="gglmpsParcPyrCat">Modèle:Lien web.</ref> ; et le PNR des Pyrénées ariégeoises est à Modèle:Unité à l'ouest<ref group="Carte" name="gglmpsParcPyrArieg">Modèle:Lien web.</ref>.

Sa préfecture Carcassonne est à Modèle:Unité au nord-ouest (D613, D212 et D3), Limoux (sa sous-préfecture) à Modèle:Unité également au nord-ouest (D613 et D118), Perpignan (Pyrénées-Orientales) est à Modèle:Unité au sud-est (D14 et D117), Narbonne (l'autre sous-préfecture de l'Aude) à Modèle:Unité au nord-est (D14, D611 et D611A).
Andorre est à Modèle:Unité au sud-ouest<ref group="Carte" name="gglmps">Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes et bourgs proches

Dans la figure qui suit, les distances données sont celles à vol d'oiseau et le nombre d'habitants pour chaque ville apparaît en plaçant la souris sur le point représentant la ville. Les noms en gras sont ceux des communes limitrophes ; Padern en a six, dont l'une, Tautavel, est dans le département des Pyrénées-Orientales au sud et est jointe à Padern par un quadripoint<ref group="Carte" name="geoportl"/>,Modèle:Note.

Transports

Routes

La D14 traverse la commune d'est en ouest, reliant la D613 entre Paziols et Tuchan à l'est, avec la D611 proche de Couiza à l'ouest. Elle emprunte la vallée du ruisseau de Cucugnan à l'ouest et celle du Verdouble à l'est.
La D123 emprunte la vallée de l'Argan et remonte vers le nord en direction de Félines-Termenès.
La seule autre route sur la commune est une petite route locale qui longe le Verdouble depuis Padern pour rejoindre la métairie du Devès, et se prolonge vers Cucugnan par un chemin non goudronné<ref group="Carte" name="geoportl"/>.

L'autoroute la plus proche est la A9 (dite « La Catalane ») : échangeur Modèle:N° « Perpignan-nord » à Modèle:Unité<ref group="Carte" name="geoportl"/>.

Autocar

Modèle:...

Train

Gares et haltes ferroviaires proches de Padern :

Avion

Aéroports et aérodromes proches de Padern :

Modèle:Colonnes

Bateau

Ports et zones portuaires proches de Padern :

Modèle:Colonnes

Relief

Le schéma général du relief sur la commune est marqué de deux vallées : celle du Verdouble orientée est-ouest et celle de l'Argan orientée nord-sud, auxquelles on peut rajouter celle du ruisseau de Cucugnan venant du sud-ouest et qui rejoint celle du Verdouble en amont de Padern. Ces vallées délimitent trois massifs principaux : le Tauch au nord-est ; une masse rocheuse au nord-ouest incluant les contreforts du Sarrat de Germa, le Roc de la Masse, la Brugue et une grande partie du Roc Redoundel ; la Girounelle à l'ouest entre le Verdouble et le Cucugnan ; et le Sarrat de Mouné et Sarrat Redon au sud<ref>Modèle:Lien web. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Carte du relief » activées.</ref>.

Sur toute la commune, les paysages sont caractérisés par des vallées profondément encaissées entre des pics dont l'altitude est plus élevée au nord. Ainsi le point culminant est le Pech de Fraysse à Modèle:Unité d'altitude, au nord de la commune<ref group="Carte" name="geoportlCulm">Modèle:Géoportail</ref>. On note aussi les hauteurs du Roc de la Masse (Modèle:Unité, au nord-ouest), la serre de la Maureille (Modèle:Unité, au nord-ouest), le Roc Fourcat (Modèle:Unité, au nord-ouest), un autre Roc Fourcat à l'est (Modèle:Unité), le sommet de Jarséby (Modèle:Unité, à Modèle:Unité au sud-ouest de Padern), Sarrat Redon (Modèle:Unité, au sud-ouest), le Puèg de la Corona (Modèle:Unité, à la pointe sud de la commune)<ref group="Carte" name="geoportl"/> calcaire, dans lequel le Verdouble a creusé des gorges profondes<ref name="spc20">Modèle:Lien web.</ref>, notamment en aval du village vers la Forge<ref group="Carte" name="geoportl"/> (voir aussi les gorges de Galamus creusées dans le même substrat par l'Agly à Cubières-sur-Cinoble et Saint-Paul-de-Fenouillet). Le Torgan a aussi creusé des gorges profondes sur la commune au nord de Padern<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe plusieurs grottes sur Padern, certaines bien connues (grotte du Grau de Padern, grotte des Piques<ref>Modèle:Lien web.</ref>), d'autres moins - comme celle du Caouno del Bac sur la falaise du roc de la Capéliane<ref name="1913jeannel425">Modèle:Article, Modèle:P.. Outre la description de la grotte, ces auteurs mentionnent y avoir trouve l'espèce de cloporte Trichoniscoides modestus modestus Racovitza, 1908 (mentionnée également sur endemica.mnhn.fr).</ref>, la grotte du Rax dans la falaise en rive droite du Verdouble<ref name="1913jeannel427">Modèle:Harvsp.</ref>…

Hydrographie

La commune est traversée d'ouest en est par la rivière le Verdouble, affluent de rive gauche du fleuve Agly avec lequel il conflue environ Modèle:Unité en aval de Padern, sur la commune d'Estagel. Sur Padern, le Verdouble passe de Modèle:Unité d'altitude à l'ouest, à Modèle:Unité d'altitude à l'est - soit Modèle:Unité de dénivellation - sur un parcours d'environ Modèle:Unité<ref group="Carte" name="geoportl"/>.

Sur la commune, le Verdouble reçoit de nombreux petits cours d'eau, saisonniers ou permanents. Les plus importants sont, d'amont en aval :

  • le ruisseau de Cucugnan (rive droite, ou RD) ;
  • le ruisseau de la Tartière (RG) ;
  • le Torgan (RG) : longé par la D123 venant du nord, il reçoit entre autres le ruisseau de Tistoulet (nommé en son amont « ruisseau de Boussac ») en rive droite près du lieu-dit les Mines et il conflue en face de Padern ;
  • et le rec des Cazals (RG), formé par la Ruminguière et le ruisseau des Nauquets<ref group="Carte" name="geoportl"/>.

Pour le Verdouble et le Torgan, voir aussi plus bas la sous-section « Risques naturels > Crues ».

Parmi les ruisseaux saisonniers, on trouve le ruisseau des Crabiès (qui prend source vers le sarrat Redon) et le ruisseau de Grazels (qui prend source vers le roc de Capéliane) ; ces deux ruisseaux confluent au nord du petit hameau de Crabiès et quittent la commune en aval de la bergerie du Renard ; ils sont des tributaires du ruisseau de la Trune, affluent du ruisseau de la Coume lui-même affluent du Verdouble. Noter la particularité du ruisseau de la Coume, dont une partie du cours est souterraine au sud du bourg de Paziols, aux abords de sa confluence avec le Verdouble<ref group="Carte" name="geoportl"/>.

Selon l'ingénieur Rossin (1884), Padern serait un point de passage d'une vallée drainante (ou talweg) souterraine large d'un kilomètre, s'étendant entre la rivière souterraine des Corbières qui alimente les sources de la Rigole et de FontdameModèle:Note, et remontant vers l'ouest peut-être jusqu'aux glaciers des Pyrénées, en passant par Opoul, Paziols et PadernModèle:Note.
Joseph Anglada de Céret précise d'ailleurs dans son Traité des eaux minérales et des établissements thermaux du département des Pyrénées-Orientales que « chaque fois qu'il tombe une pluie d'orage de quelque durée dans cette localité (Opoul), les eaux de pluie colorées en rouge par l'argile qu'elles détrempent, viennent, quelques heures après, teinter de la même couleur celles de la Rigole, coloration qui persiste tant qu'il s'écoule de l'eau par [le barranc d'Opoul] et qui disparaît progressivement 7 ou 8 heures après quand cette eau a cessé de couler<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note ».

La carte IGN indique cinq sources sur le cours du Torgan, dont deux sont captées<ref group="Carte" name="geoportl"/>. Les trois sources les plus au nord, qui se trouvent dans la masse paléozoïque au nord vers Montgaillard notée h1-2 (Tournaisien à Viséen supérieur, Carbonifère inférieur) sur la carte géologique<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>, sont listées comme appartenant au système hydrogéologique du massif de Mouthoumet<ref name="rhonemed">Modèle:Lien web.</ref>.

La résurgence des Allens, sur Padern, fournit de l'eau à la commune de Paziols bien qu'elle soit distante de plus de Modèle:Unité du château d'eau de Paziols<ref>Modèle:Article.</ref>. L'E.S.R. (Entente Spéléologique du Roussillon) a pompé son siphon en 1966, ce qui a dénoyé Modèle:Unité de conduit et permis d'accéder à un barrage d'argile retenant une masse d'eau importante malgré la faiblesse de ce barrage. Le siphon est suivi d'une galerie basse couverte de graviers, descendant à Modèle:Unité de profondeur ; après quoi la voûte s'abaisse à Modèle:Unité de hauteur sur au moins Modèle:Unité de long<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie

Padern est à moins de Modèle:Unité au nord de la chaîne prolongée vers l'ouest par le massif Fanges - Roc Paradet, qui commence Modèle:Unité à l'ouest (aux gorges de Galamus) et fait partie de la zone nord-pyrénéenne (Mésozoïque et nappe des Corbières orientales ; et à environ Modèle:Unité au sud du massif de MouthoumetModèle:Note, qui fait partie de l'ensemble paléozoïque et cristallin - le même que l'on retrouve au sud du massif de l'AglyModèle:Note.

La partie sud de la commune est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, passant à environ Modèle:Unité au sud du bourgModèle:Note, et qui forme la limite nord du massif Fanges - Roc Paradet plus à l'ouest.

Une zone de très nombreuses failles se présente dans la partie est de la commune (col des Moulins, la Forge, Grau de Padern, les Piques, la Combe)<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/> ; ces failles participent du chevauchement de la nappe mésozoïque des Corbières<ref name="rhonemed"/>, continuation du front du chevauchement frontal nord-pyrénéen. Ces failles, grandes et petites mais dans tous les cas nombreuses, sont associées à une géologie complexe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Paléozoïque

Il se retrouve sur la commune uniquement du côté nord du front du chevauchement frontal nord-pyrénéen, avec un massif du Carbonifère inférieur s'étendant au nord-ouest sur Padern et Montgaillard<ref name="thomas">Modèle:Lien web.</ref>. Sur la carte géologique, ce sont les couches h1-2 (en marron)<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/> : Tournaisien à Viséen supérieur<ref name="thomas"/> ; et h3 (en gris foncé)<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/> : Viséen terminal - Namurien<ref group="b" name="1997berger23">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Tournaisien (h1) est composé de calcaires micritiques intercalés de niveaux de pélites et de jaspes noirs à nodules phosphatés ; le Viséen (h2) qui le recouvre forme des calcaires micritiques gris, souvent noduleux, avec des intercalations de jaspes noirs, gris ou verts et de minces niveaux de cinérites<ref group="b" name="1997berger22">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Viséen terminal - Namurien (h3) est une série détritique flyschoïde<ref group="b" name="1997berger23"/>.

Le reste de la commune est une zone sous-pyrénéenne<ref name="1987ournie1"/> complexe, incluant des strates variées<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/> du Mésozoïque et du Cénozoïque (notamment de l'Éocène).

Le Mésozoïque (Trias, Jurassique et Crétacé)
  • Le Trias est lui aussi présent uniquement au nord du front de chevauchement frontal nord-pyrénéen :
- Trias inférieur (Permien ?) sur le Targan au sud-ouest de Flouquier et vers la Peyre Morte (rt, en rose), couches rouges marno-gréseuses et conglomératiques<ref group="b" name="1997berger29">Modèle:Harvsp.</ref> ;
- plusieurs petites surfaces de Trias moyen au nord et nord-ouest de Padern (tm, en rose saumon), des couches jaunes calcaréo-dolomitiques<ref group="b" name="1997berger30">Modèle:Harvsp.</ref> ;
- du Carnien-Norien (les deux premiers étages du Trias supérieur ou Keuper ou Keupérien), avec plusieurs petites et moyennes surfaces disséminées au nord de Padern (t7-8, en orange sur la carte géologique) faites de marnes bariolées à évaporites et gypses fibreux gris ou verts. Ces couches comportent aussi des dolomies, de l'anhydrite (Modèle:Fchim), et d'abondants cristaux bipyramidés de quartz de néoformation<ref group="b" name="1997berger31">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Photo d'un chevauchement entre les couches tm (Trias moyen) et t7-8 (Trias supérieur) sur Padern : Modèle:Lien web. Cette photo a été prise sur la D123 à la sortie de Padern en direction de Montgaillard.</ref>.
- Sur le flanc nord-ouest du roc de Mouillet se trouve le complexe terrigène du rec de Riben (n7cM, en vert foncé) marneux ou marno-calcaire, dans lequel s'intercalent à différents niveaux des conglomérats polygéniques et des cordons d'olistolites ; cette zone très mélangée comprend des roches datant du Trias au Crétacé inférieur, à dimensions (centimétrique à décamétrique) variables<ref group="b" name="1997berger42">Modèle:Harvsp.</ref>. On la retrouve au sud du chevauchement frontal nord-pyrénéen dans la partie basse des flancs nord du roc de Mouillet et du roc de Capéliane.
- L'Hettangien (l1-2Modèle:Note, en mauve clair<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>, premier étage du Jurassique inférieur), se montre au nord du front de chevauchement, au roc de la Masse, dans une petite zone au nord de Flouquier et dans une autre au pied du mont Tauch). Ce sont des dolomies, calcaires et marnes<ref group="b" name="1997berger32">Modèle:Harvsp.</ref>. Au sud du front de chevauchement, il forme une longue bande qui suit le sommet des flancs nord du roc de la Sest, du roc de la Goutine, du pas d'en Sabatou, du roc de Capéliane, entre le col de la Canalisse et le col des Garbès (la bande de l1-2 passe à cheval sur les sommets).
- Les zones marquées l3-4Modèle:Note (en mauve clair<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>) sont un mélange du Jurassique inférieur fait de calcaires gris lités du Sinémurien inférieur (l3Modèle:Note)<ref group="b" name="1997berger32"/> et de calcaires gréseux à silex du Sinémurien supérieur (ou Lotharingien, l4Modèle:Note)<ref group="b" name="1997berger33">Modèle:Harvsp.</ref>. On les trouve seulement au nord du front de chevauchement : à la serre de la Maureille et au col de l'Escale, plus une petite zone au Sarrat de Caucase (le long du GR 36A) et une autre au pied du mont Tauch<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>.
- Du calcaire indifférencié du Jurassique inférieur, noté l3-5Modèle:Note (en bleu foncé<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>), suit la longue couche l1-2Modèle:Note sur les sommets des flancs sud des hauteurs sus-nommées, et à la Plagne de l'Estagne<ref group="b" name="1997berger33" />.
- Des marnes grises du Domérien-Aalénien (Jurassique inférieur ou Lias marneux, noté l6-joModèle:Note,<ref group="b" name="1997berger33"/>, en violet pâle) se trouve juste en-dessous de la bande de l3-5, et en quelques autres surfaces moindres disséminées autour de la Plane de l'Estagne<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>.
- Le Toarcien moyen (dernier des 4 étages du Jurassique inférieur) est signalé par la présence d'oolithe de Boussac (bien visible au Sarrat Redon près de la limite sud-ouest de la commune). Ce niveau renferme des ammonites phosphatées de la sous-zone à variabilis<ref name="2013faure20">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
- En divers endroits : Sarrat de Témézou, l'Escarsounède Petite, Trou de l'Abeille et sommet du sarrat Redon, des surfaces sont notées simplement J (en bleu clair)<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>, indiquant des couches du Jurassique - sans plus de précision.
- le mont Tauch au nord-est de Padern (n6, en jaune-vert<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>) date de l'Aptien moyen-supérieur (avant-dernier étage du Crétacé inférieur). Elle couvre environ Modèle:Unité du territoire de la commune et fait partie de la même zone nord-pyrénéenne que le massif Fanges - Roc Paradet<ref name="1987ournie1"/>. Ce sont des couches indifférenciées de calcaires urgoniens et de marnes à orbitolines<ref group="b" name="1997berger39">Modèle:Harvsp.</ref> ;
- à Modèle:Unité à l'ouest de Padern se trouve une zone d'Albien inférieur à moyen (dernier étage du Crétacé inférieur, n7a-bG, en vert-jaune<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>)<ref group="b" name="1997berger41">Modèle:Harvsp.</ref> composé de grès verts et marnes glauconieuses, généralement très fossilifères (le Crès) avec gastéropodes, lamellibranches (Trigonia fittoni, T. caudata...), ammonites (Douvilleiceras mammillatum...) et polypiers, pouvant admettre des niveaux de grès-quartzites rubéfiés généralement azoïques. Cette couche affleure aussi au sud du front de chevauchement, dans la partie basse des flancs nord du roc de Mouillet et du roc de Capéliane<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>,Modèle:Note.
- des calcaires à floridées de Cucugnan (n7cC, en vert clair<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>) datant de l'Albien supérieur et du Vraconien ou Albien terminal<ref group="b" name="1997berger42"/> se trouvent vers le Bajoungle et les Cassagnes (S-E de Padern) ; et au sud du front de chevauchement, sur le flanc sud entier de la Girounelle.
- Le Cénomanien inférieur (premier étage du Crétacé supérieur, C1<ref group="b" name="1997berger43">Modèle:Harvsp.</ref>, en vert hachuré verticalement) se trouve au Grau de Padern (autour de la Forge) et en une mince bande remontant jusqu'au Roc Fourcat<ref group="Carte" name="geoportlGeol"/>. Il est fait de calcaires à simplalvéolines organisés en séquences de comblement grano- et stratocroissantes sur une épaisseur de Modèle:Unité ; ces calcaires s'achèvent par des calcarénites de haute énergieModèle:Note couronnées par une surface de discontinuité majeure, facilement identifiable au Roc Fourcat. Leur faune dominante est faite principalement de Praealveolina iberica, Trochospira avnimelechi, Ovalveolina (C.) cuvillieri, O. (C.) corbarica, Paracoskinolina casterasi, Broeckina (P.) biplana…<ref group="b" name="1997berger43"/>
- Le Cénomanien moyen (C2C, en vert) se trouve aux Escampillasses et au sud des Bougères, avec des calcaires à orbitolines et préalvéolines (Praealveolina)<ref group="b" name="1997berger44">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le Turonien moyen-supérieur (deuxième étage du Crétacé supérieur, C3M, en vert clair) vers Gournet et le Bartas donne des roches marno-calcaires et des marnes noduleux et glauconieux à Inoceramus labiatus, Neoptychites cephalotus, Fagesia thevestensis, Pseudotissotia (L.) pavillieri, Spathites (J.) revelieranum.. (Basse, 1939 ; Bilotte, 1985 ; Roussel, 1985), du Turonien inférieur (?) à moyen, surmontés des marnes à foraminifères planctoniques (H. helvetica, Dicarinella imbricata...) du Turonien moyen-supérieur<ref group="b" name="1997berger45">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Au sud-ouest de la Ferrière se trouvent des marnes à Micraster du Coniacien supérieur-Santonien inférieur (Modèle:3e et Modèle:4e étages du Crétacé supérieur, C4b-5a, en vert) ; on retrouve aussi cette couche au sud du front de chevauchement, sur le flanc nord du roc Capéliane. Il s'agit du membre supérieur de la Formation de Bugarach, qui semble être le seul représenté ici. Les marnes à Micraster s'appuient directement sur le fond durci qui limite à son toit les calcaires de Montferrand ; elles contiennent toujours des céphalopodes (Nowakites pailletei, Pachydesmoceras linderi…), associés à une microfaune quelque peu atypique : Dicarinella imbricata, Marginotruncana sinuosa, M. angusticarinata, M. pseudolinneiana, M. coronata ; le fossile le plus fréquent est Micraster corbaricus<ref group="b" name="1997berger48">Modèle:Harvsp.</ref>.

Dépôts carbonatés du crétacé supérieur au Grau de Padern<ref>Modèle:Ouvrage. Dépôts carbonatés du crétacé supérieur au Grau de Padern : photo Modèle:P.. éboulement rocheux au Grau de Padern : Modèle:P..</ref>, là où Pailhoux de Cascastel installe la forge de l'Iliate<ref name="minesCorb"/> (voir la section « Époque moderne »), au bord de l'actuelle D14<ref group="Carte" name="geoportl"/>.

Le Quaternaire

Il est représenté au nord du chevauchement frontal nord-pyrénéen par les strates suivantes :

- Bru (près de la Forge E-S-E de Padern, en vert-jaune clair) : brèches de versant indurées et rubéfiées, à forte hétérométrie, reliées aux hautes terrasses ; Pléistocène inférieur-moyen (tout début du Quaternaire)<ref group="b" name="1997berger65"/>.
- S (vers Flouquier et les Cassagnes, vers le Nissoula et vers la Clabouse, en jaune très clair) : dépôts ou nappes de solifluxion ou coulées boueuses masquant le substratum des versants, constituées de blocs et de cailloux emballés dans une matrice argileuse brun rougeâtre ; ils produisent généralement une topographie de versant irrégulière et même chaotique sur substrat gypseux (nord de Padern), mais conduisant aussi à des versants réglés (sud de Padern)<ref group="b" name="1997berger66"/>. Daté de la glaciation de Würm<ref group="b" name="1997berger65">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Fya : moyenne terrasse (Würm ancien). De nombreux témoins de la moyenne terrasse existent dans la plupart des vallées, à quelques mètres seulement au-dessus du lit actuel. Le matériel alluvial, gravelo-caillouteux, montre localement une assez forte hétérométrie qui témoigne de la force des rivières à cette époque<ref group="b" name="1997berger67">Modèle:Harvsp.</ref>.
- GS (sur la rive sud du Verdouble au pied de la Girounelle, en vert clair) : formation mixte complexe issue de la combinaison de divers phénomènes : altération, solifluxion, gélifraction, correspondant peut-être à une succession de plusieurs phases climatiques wurmiennes<ref group="b" name="1997berger66"/>.
- Fyb (dans les vallées du Verdouble et du ruisseau de Cucugnan, en jaune très pâle) : basse terrasse du Würm récent ou Tardiglaciaire<ref group="b" name="1997berger68">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Fz : alluvions récentes du lit majeur des rivières, de granulométrie grossière et mal triées, comprenant des blocs et des galets parfois enrobés dans une matrice terreuse. Les blocs sont des témoins de la puissance des crues historiques, parfois catastrophiques, comme celle de 1940<ref group="b" name="1997berger68"/>.
- E (petite zone près de la bergerie du Mouillet, en blanc cassé) : éboulis récents au pied de falaises, Holocène<ref group="b" name="1997berger66">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Quaternaire se retrouve au sud du chevauchement frontal nord-pyrénéen avec les strates suivantes :

- C (une petite zone dans la vallée du ruisseau des Crabiès au sud du Pech Haut, en jaine pâle) : colluvions argileuses récentes mises en place par ruissellement, datant de l'Holocène<ref group="b" name="1997berger66"/>.
- E (plusieurs petites zones le long du ruisseau de Grazels, quelques autres dans le triangle formé par le roc de la Goutine, le roc de la Sest et le col de la Guarrigue, en blanc cassé) : Holocène ; voir plus haut.

Les mines

Le territoire minier du massif des Corbières va de la vallée du Torgan à la vallée de l'Aude (vers Espéraza, Rennes-les-Bains…). C'est l'un des deux zones de mines dans l'Aude, avec celle de la Montagne Noire<ref name="1977rancoule23">Modèle:Chapitre, Modèle:P..</ref>. Le fer est le minéral le plus exploité<ref name="1977rancoule24">Modèle:Harvsp.</ref> sur à peu près toute la zone<ref name="1977rancoule26">Modèle:Harvsp.</ref>, et le cuivre, l'argent et l'or sont les plus recherchés<ref name="1977rancoule25">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais les gisements n'ont pas toujours été exploités en continu : d'une part parce que les gisements sont soit petits, soit difficiles à exploiter ; d'autre part parce que le combustible (le bois) s'épuise périodiquement<ref name="1977rancoule26"/>.

Les mines locales sont souvent groupées avec celle de la commune au nord-ouest : c'est la « zone Padern - Montgaillard ». Les mineraux exploités se trouvent dans des remplissages hydrothermaux de filons ou de poches, au sein de terrains du Carbonifère inférieur (h1-2 : Tournaisien à Viséen supérieur<ref name="thomas"/>. Sur Padern, les mines sont entre le Targan et le ruisseau du Tistoulet<ref group="Carte" name="geoportlMines">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Les entrées sont indiquées par un point noir.</ref>. Plomb, cuivre et barytine y ont été exploitées, depuis le Moyen Âge selon Deliens et al. (1993)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La mine du Tistoulet<ref group="n">Modèle:Lien web.</ref>, sur Padern, a livré de la cyanophylliteModèle:Note et d'autres minéraux rares<ref>Modèle:Article. </ref>, ainsi que du cuivre et de l'argent<ref name="minesCorb">Modèle:Lien web.</ref>. Dans les années 1960, une petite exploitation minière de baryte a rencontré une cavité creusée autrefois pour miner un filon de cuivre et contenant un grand nombre de fragments d'amphores<ref name="1977rancoule33note34">Modèle:Harvsp.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 13,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mouthoumet », sur la commune de Mouthoumet, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Les risques naturels sur Padern sont principalement les feux de forêt, les inondations, les séismes (zone de sismicité 3) et les coulées de boue localisées<ref name="tim3_4">Modèle:Lien web, Modèle:P. .</ref>.

Il existe également un risque de pollution par le radon, estimé en catégorie 2 (c'est-à-dire une commune localisée sur des formations géologiques présentant des teneurs en uranium faibles mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers Modèle:Incise peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments)<ref name="tim12">Modèle:Harvsp.</ref>.

Crues

Les zones inondables sont les vallées du Verdouble, du Torgan, du ruisseau de Cucugnan et du rec des Cazals<ref name="tim5">Modèle:Harvsp.</ref>. Tautavel, la commune voisine au sud, est la plus exposée dans le bassin du Verdouble ; mais Padern, Paziols et Tuchan sont aussi concernés<ref name="spc22">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les crues du Verdouble et du Torgan, assez fréquentes, peuvent être impressionnantes ; une page du site de la mairie montre des vidéos des crues de 2006, 2009, 2013 et 2017<ref name="baign">Modèle:Lien web.</ref>.

La crue exceptionnelle de 1999

La crue torrentielle des 12 et Modèle:Date a touché avant tout le département de l'Aude - une exception notable, puisque ce département est généralement le moins touché par les pluies en Languedoc-Roussillon<ref name="2003vinet34">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans la partie avale de l'Agly et sur le Verdouble, les plus gros débits de cette crue de 1999 ont dépassé ceux de la crue de 1940<ref name="spc22"/>. Ainsi, la station de surveillance de Padern enregistre plus de Modèle:Unité en deux jours<ref name="2003vinet32">Modèle:Harvsp.</ref>. Le débit de pointe du Verdouble en amont de Padern est estimé à seulement Modèle:Unité.s-1.km2, nettement moins élevé que les Modèle:Unité.s-1.km2 du Torgan à Padern<ref name="2003vinet54">Modèle:Harvsp.</ref>.

Tremblements de terre

Les séismes sont fréquents dans les Pyrénées ; par exemple pour la seule année 1778 le BRGM en a recensé huit. Dans la région, se rencontrent la plaque ibérique et la plaque européenne. La plaque ibérique est poussée par la plaque africaine, un mouvement qui est à l'origine du soulèvement des Pyrénées et qui provoque occasionnellement des mouvements de terrain et secousses sismiques le long de failles. Ainsi le village de Molhet a probablement été détruit par une secousse sismique très importante, peut-être celle du Modèle:Date dont l'épicentre était près d'Olot ou Camprodon en Catalogne espagnole : son intensité a atteint le niveau 9 sur l'échelle de MSK (cette échelle compte douze niveaux)<ref name="langloisSeismes">Modèle:Lien web.</ref>. Comme noté plus haut dans la section « Géologie », Molhet se trouve précisément sur le chevauchement nord-pyrénéenModèle:Note et sa pleine occupation a considérablement décru au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="1993gau">Modèle:Article.</ref>.

Séisme de Saint-Paul de Fenouillet, 1996

Ce séisme du Modèle:Date, à Modèle:Heure du matin, est « la plus importante secousse de ces dernières années en France ». Sa magnitude est comprise entre Modèle:Nobr sur l’échelle de Richter. Il est centré sur la région d’Axat et de Saint-Paul de Fenouillet. Grâce à la profondeur de son foyerModèle:Note et son épicentre situé dans une région très peu habitée, il fait peu de dégâts, principalement des fissures dans les maisons les plus proches de l'épicentre<ref name="langloisSeismes"/>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:11270-Padern-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Histoire

Toponymie

Modèle:...

Nom d'origine latine<ref>Modèle:Article.</ref>.

Paternum (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Paterno (899)<ref name="1863mahul553">Modèle:Harvsp.</ref>.

Préhistoire

Modèle:... Trois grottes situées près du Verdouble ont livré de nombreux objets datés de l'âge du renne (Paléolithique supérieur)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'une d'elles est le Grau de Padern, en rive gauche du Verdouble qu'elle domine de Modèle:Unité de hauteur. A. Barnier y a découvert des vestiges de cette époque en 1875<ref name="1986sachi230">Modèle:Article.</ref>.

Une grotte indéterminée sur Padern aurait livré une pendeloque en cuivre<ref name="1963darasse404">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> en forme de languette<ref name="1974clottes391_392">Modèle:Article, Modèle:P., dont note 4 Modèle:P..</ref>, déposée au muséum d'histoire naturelle de Toulouse<ref name="1963darasse404"/>, identique à celle trouvée dans la grotte des Capelans près de Canilhac (limite Lozère-Aveyron)<ref>Modèle:Article.</ref>. Mais Jean Clottes informe que cette pendeloque, contrairement à tous les autres objets du musée trouvés sur Padern, ne porte pas d'étiquette ; que A. Barnier (qui, semble-t-il selon Clottes, aurait donné au musée tout le matériel trouvé lors de ses fouilles sur Padern<ref>Modèle:Article. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>) ne mentionne pas cette pendeloque ; que l'inventaire fait en 1943 de la section "Préhistoire" du musée ne la mentionne pas non plus ; et qu'elle proviendrait plutôt d'un dolmen de la région de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)<ref name="1974clottes391_392"/>.

Capra pyrenaica (le bouquetin des Pyrénées) s'est avancé jusqu'à Padern pendant le SIO 2 (en anglais MIS ou marine isotope stage ; le SIO 2 correspond à peu près à l'interstade de Kesselt, pendant la glaciation de Würm) ; des ossements en ont été retrouvés dans la grotte du Grau de Padern<ref>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>, datant du Magdalénien moyen<ref>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>

Antiquité

Bien que les mines des secteurs de Maisons, Padern (mine du Tistoulet) et Montgaillard (mine de la Caunetta) ne soient pas aussi grandes que celles de la mine des Barrencs près de Lastours (la Grotte Bleue dans la Montagne Noire), les minerais locaux non ferreux - essentiellement cuivre, plomb et argent - ont permis le développement de l'activité minière dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y trouve des vestiges d'ouvrages à ciel ouvert et souterrains parfois de grande taille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les romains s'installent sur le site de Padern, essentiellement pour exploiter les mines<ref name="cath">Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge

Molhet

La chapelle castrale était dédiée à saint Martin<ref name="cath"/> : elle est mentionnée comme église sous ce vocable en 805 dans une donation à l'abbaye de La Grasse<ref name="1993gau"/> ; et en 1024 comme un alleu de cette même abbaye.

Le village s'étend vers l'ouest le long de la barre et a été occupé au moins du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle

}}, avec l'occupation la plus intense datée du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle

}}<ref name="1993gau"/>. Le site Autour des châteaux le décrit ainsi :

« En direction du château de Quéribus par le chemin cathare, on accède aux ruines du prieuré de Molhet, situé sur un rocher. [...] La définition des murs est poussée jusqu'à une hauteur d'environ cinq mètres, le dessus est plus rustique.
Le site est en ruines et envahi par la végétation. Il reste une partie du mur sud de la nef et une partie de l'abside de l'ancienne chapelle dédiée à saint Martin. Il subsiste trois fenêtres dont la plus intéressante est celle du milieu, son ouverture se rétrécit jusqu'à mi-épaisseur du mur puis s'élargit après un net décrochement jusqu'à l'extérieur<ref name="autourChateau">Modèle:Lien web.</ref>. ».

Chabert de Barbeira occupe le prieuré et le château) de Molhet (ainsi que le château de Padern) dans les années 1240 ; en août 1248, Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de récupérer Molhet et Padern des mains de Chabert de Barbeira (Guillaume Raymond de Peyrepertuse est cité quelques lignes plus loin - pour l'an 1283 - comme compère de Barbeira pour ces mêmes lieux), et de les restituer à l'abbaye de La Grasse<ref name="1863mahul554">Modèle:Harvsp.</ref>.

Saint Martin de Molhet est inclus dans la bulle par le pape Gélase II qui confirme les biens de Lagrasse en 1119<ref name="curio">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1405, le village habité à l'époque par 10 personnes est annexé à Padern<ref name="curio"/>.

Des déchets métalliques ont été trouvés dans le château de Molhet, ce qui laisse supposer l'existence d'un artisanat alimenté par les mines locales, comme dans nombre d'autres châteaux de la région (Albières et Arques notamment)<ref name="bilan162">Modèle:Ouvrage.</ref>

Padern

En 899, une charte de Charles le Simple destinée à l'abbé Durand, de Sainte-Marie d'Orbieu, confirme la donation de Paterno (Padern) par le comte Oliba à ce monastère. C'est le premier document écrit connu concernant Padern. Cette charte est confirmée par une autre charte de 908 adressée à Witisa, abbé du même établissement ; mais dans cette nouvelle charte, ecclesiam est devenu cellam. Un autre document mentionne encore Patern en 951<ref name="1863mahul553"/>.

En septembre 1024, Ginabert et ses frères, qui avaient fait main basse sur les alleux de Marcano, Mollet (Molhet) et Padern, redonnent ceux-ci à l'abbé Étienne et aux religieux du couvent de La Grasse<ref name="1863mahul553"/>.

En août 1248, Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de récupérer Molhet et Padern des mains de Chabert de Barbeira (Guillaume Raymond de Peyrepertuse est cité quelques lignes plus loin - pour l'an 1283 - comme compère de Barbeira pour ces mêmes lieux), et de les restituer à l'abbaye de La Grasse<ref name="1863mahul554"/>.

En décembre 1283 l'abbé de Molhet (cité comme le Scindic d'Anger) et le procureur du roi pour la sénéchaussée de Carcassonne sont en désaccord sur les châteaux de Padern et de Molhet. Le procureur soutient que ces châteaux appartiennent à la royauté, se prévalant de ce que les deux seigneurs de Barbeira et de Peyrepertuse étaient alliés à Trincavel (1185-1209) vicomte de Carcassonne, que ce dernier a perdu la guerre contre le roi lors de la croisade des albigeois (1209-1229) et que donc ses possessions dépendantes sont passées à la couronne par ce fait d'armes. Finalement, l'abbaye récupère les châteaux contre une somme d'argent payée au roi. En août 1284 cette transaction est confirmée par une lettre de Philippe le Bel<ref name="1863mahul554"/>.

Le 15 janvier 1579, la terre et seigneurie de Padern sont aliénées à titre précaireModèle:Note et sont acquises par la maison de Vic, issue du Roussillon - en la personne de Jean-Pierre de Vic, capitaine de Termes<ref name="1863mahul553"/>. Le couvent de La Grasse les rachète le 26 mai 1706 à Blaise de Vic, quatrième descendant de Jean-Pierre de Vic<ref name="1863mahul554"/>.

Modèle:Section à wikifier En pays cathare (2/5) Sur les hauteurs de Quéribus | Mon ... voyage.blogs.la-croix.com › 2017/08/27 27 août 2017 - Moulhet a connu son apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, assure Ingrid Sparbier, puis la population s'est déplacée vers le village de Padern, tout proche. https://voyage.blogs.la-croix.com/en-pays-cathare-2-sur-les-hauteurs-de-queribus/2017/08/27/

Époque moderne

En 1779, Gaspard Pailloux de Cascastel fonde une société à Padern avec Jean Duhamel (ingénieur) et Louis-Charles Peltier (négociant) pour y exploiter le fer, le plomb et le cuivre des mines autour de Padern et le charbon de terre de Ségure<ref name="1991escudier194">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>,<ref name="1928esparseil">Modèle:Article. La page 73 du même tome indique que R. Esparseil a trouvé de la galène (métal à base de sulfure de plomb) à Pardern.</ref>,Modèle:Note. Le Conseil d'État autorise la construction des forges de Padern le 4 avril 1780<ref name="1991escudier194"/> ; celles-ci sont vraisemblablement chauffées au charbon de bois, puisque Cascatel apporte à la société « les bois qui sont dans ses domaines et avec lesquels on pourra faire du charbon de bois pour l'usage de cette exploitation »<ref name="1991escudier195">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1793 la forge de Padern fournit l'armée ; pour sa chauffe, elle est approvisionnée par les mineurs travaillant pour Pailhoux, réquisitionnés pour les besoins de la guerre pour travailler à la mine de charbon de terre de Ségure<ref name="cousineau7">Modèle:Lien web.</ref>.

La carte de Cassini montre nombre de maisons isolées dans les montagnes, aujourd'hui disparues. Certains lieux existent encore, dont le Moulin sur le Torgon; les Cabries devevu les Crabiès au sud, d'autres ne subsistent plus que comme lieux-dits, tels Murs, Alpicou devenu le Picou, Allouret devenu le Lauret, Cabournac<ref group="Carte" name="geoportlCass">Modèle:Géoportail Couche « Carte de Cassini » activée.</ref>…

En 1922 est fondée la Cave Coopérative de Vinification de Padern. En 1979, elle a Modèle:Nb adhérents qui cultivent Modèle:Unité de vignes ; la coopérative vinifie Modèle:Unité de vins dont Modèle:Unité de « vin délimité de qualité supérieure » (V.D.Q.S.) corbières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Urbanisme

Typologie

Padern est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2015, Padern est soumis au règlement national d'urbanisme (RNU)<ref name="cgedd">Modèle:Lien web.</ref>.

Padern est inclus dans le « site du pech de Bugarach et de la crête nord du synclinal du Fenouillèdes », site classé depuis le 14 février 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,8 %), forêts (27,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,5 %), cultures permanentes (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Démographie

Modèle:Population de France/section

Dette par habitant de Padern Modèle:... <ref>Modèle:Lien web.</ref>

Population et société

La mairie édite une gazette, la gazette de Padern

Services, commerces et artisans

Entreprises

  • Un café-restaurant (La P'tite Ardoise) et un restaurant (Le vignoble du prieuré)<ref name="figaro">Modèle:Lien web.</ref>
  • Un commerce interentreprises de boissons (Brj-Padern)
  • Treize entreprises de location et exploitation de biens immobiliers propres ou loués,
  • Une entreprise de récolte de produits forestiers non ligneux sauvages (truffes, champignons et liège)
  • Deux entreprises de production d'électricité (Shemi - société hydro-électrique du Moulin Isard, et Cayrol International)
  • Une entreprise de location et location-bail d'articles de loisirs et de sport (Aude Cathare Evasion)
  • Une entreprise de renseignement commercial
  • Une entreprise (artisanale) de fabrication de textiles<ref name="figaro"/>.

Loisirs

Sports

Piscines, baignades

Les piscines les plus proches de Padern sont à Tuchan, Estagel (piscine complexe sportif), Davejean et Saint-Paul-de-Fenouillet (piscine des Cortals).

Le Verdouble fournit aussi quelques belles baignades, dont celle de « l'Œil de Mer » en amont du village, avec ses abords ombragés aménagés pour le pique-nique ; et celle à la sortie des gorges du Grau sur la route de Tuchan<ref name="baign"/>.
Les eaux du Torgan sont plus fraîches ; on y trouve les belles cascades du Moulin de Ribaute à Duilhac-sous-Peyrepertuse<ref name="baign"/>.

Escalade

Notamment au Grau de Padern<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (43,3 % ayant un emploi et 23,3 % de chômeurs) et 33,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Nobr en 2018, contre 9 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 77,5 % et un taux d'activité parmi les Modèle:Nobr ou plus de 35 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces Modèle:Nobr de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi, treize travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 74,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 14,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Dix établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Padern au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (trois sur les dix entreprises implantées à Padern), contre 13,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (48 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Padern et Château2.jpg
Chapelle Saint-Roch et château

Associations

  • Chorale Atout Chœur<ref name="2015gaz">Modèle:Lien web.</ref>
  • Musique : Clandestine Plein Sud
  • Artisanat, bricolage, expositions : Nature d'Hier Et d'Aujourd'hui
  • Club de loisirs, relations : Mais Oui Come On !
  • Comité des fêtes : Comité des Fêtes de Bienfaisance de Padern
  • Préservation du patrimoine : Padern Culture Et Patrimoine
  • Chasse : Association Communale de Chasse Agréée de Padern

Cont’en Corbières, festival de contes du 17 au 19 juillet, en journée à Cucugnan et en soirée à Padern<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Padern - le vieux pont et le château - carte postale 1905.png
Le vieux pont sur le Targan

Zones naturelles protégées

La commune est incluse dans

Personnalités liées à la commune

Jean Espitalier, un des héros de la conquête de l'air, est mort dans un accident d'avion (un Caudron Goéland) sur le mont Tauch avec le mécanicien André Teixier et le radio Jean Le Moal, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note, lors d'une tempête de neige<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

Notes sur la démographie

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Géologie

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail