Solesmes (Nord)

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Solesmes est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Solesmois. Leur nom jeté est les Seringueux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville a une longue histoire, puisqu'elle est mentionnée dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bien que dépendant du Hainaut, elle a longtemps appartenu à l'abbaye de Saint-Denis en France. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la transforma et lui apporta une nouvelle prospérité par l'arrivée de plusieurs lignes de chemin de fer et l'installation d'industries. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle a souffert de la fermeture des mines, des aciéries et du repli du textile dans toute la région, et notamment dans le Valenciennois dont elle n'est pas très éloignée. C'est aujourd'hui une ville, la quatrième de l'arrondissement de Cambrai, où vivent encore les traditions comme le carnaval des « seringueux » et le géant Barbari et qui Modèle:Citation.

Géographie

Fichier:Solesmes - Entrée de la commune.jpg
Une entrée de la commune.

Situation

Solesmes est située dans le sud du département du Nord, aux limites du Cambrésis, de l'Avesnois et du Valenciennois. À vol d'oiseau la ville est à Modèle:Unité de Denain, Modèle:Unité de Cambrai, Modèle:Unité de Valenciennes, et Modèle:Unité de Lille<ref>, et 169 km de Paris. Calcul de l'orthodromie pour Lille, Valenciennes, Cambrai, Denain.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et écarts

  • Le hameau d'Amerval situé à Modèle:Unité au sud-sud-est de Solesmes comporte une trentaine d'habitations.
  • Le hameau d'Ovillers situé à Modèle:Unité au sud-est de Solesmes et à Modèle:Unité au nord-est d'Amerval comporte une quarantaine d'habitations dont une petite partie est le territoire de la commune de Forest-en-Cambrésis. Son église, à l'origine une chapelle érigée en 1737,fortement endommagée à la fin de la Grande Guerre, a été reconstruite à partir de 1922<ref>Panneau d'informations touristique apposé sur la façade de l'église</ref>.

Géologie, relief et hydrographie

Photographie montrant la Selle à Solesmes
La Selle à Solesmes.

Le Cambrésis repose sur des couches de calcaire du Crétacé, elles-mêmes recouvertes de lœss et de limons accumulés par les vents, qui rendent le sol très fertile. C'est une terre à blé et à betteraves. Le paysage d'openfield domine la plus grande partie du pays.

Solesmes est située dans la vallée de la Selle, affluent de rive droite de l'Escaut. Le Béart est un petit ruisseau qui prend sa source sur le territoire de la commune, au lieu-dit « Fond de la Pecquerie », et qui rejoint la Selle après avoir traversé la ville où son parcours est recouvert. Le ruisseau des Fontaines suit un cours à peu près parallèle au Béart, qu'il rejoint dans la ville<ref name="Geoportail-Hydro">Modèle:Géoportail.</ref>.

Une ZNIEFF (« Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ») couvre la haute vallée de la Selle en amont de Solesmes jusqu'à la limite avec la région Picardie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communication et transports

Solesmes est située au carrefour de plusieurs routes départementales : la D955 vers Le Cateau-Cambrésis au sud-est et Denain au nord-ouest, la D43 vers Landrecies, la D942 vers Cambrai au sud-ouest et Bavay au nord-est, la D958 vers Valenciennes.

Solesmes est desservie par trois lignes du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Cambrai, Le Cateau-Cambrésis, Valenciennes et Caudry<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le DOG (document d'orientations générales) du SCoT du Cambrésis en date du Modèle:Date- prévoit de créer une ligne de transport en commun à haut niveau de service (LHNS) entre Cambrai, Caudry, Le Cateau-Cambrésis et Solesmes<ref name="DOG-SCoT"/>.

Les gares SNCF les plus proches sont à Caudry, Denain, Cambrai et Valenciennes.

Urbanisme

Typologie

Solesmes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Solesmes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Solesmes, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80 %), zones urbanisées (10,7 %), prairies (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Solesmes est bâtie pour l'essentiel sur la rive droite de la Selle, mais en retrait de la rivière. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des quartiers se sont étendus à l'autre rive de la Selle, autour de l'ancienne gare et des routes de Briastre et de Quiévy.

Fichier:Amerval.jpg
Amerval.

Ovillers et Amerval sont des hameaux situés respectivement à 6 et Modèle:Unité de Solesmes et qui font partie de la commune.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 038, alors qu'il était de 1 986 en 1999<ref group="a">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,1 % d'entre eux des maisons individuelles (89,1 % en 1999) et pour 11,5 %des appartements (7,4 % en 1999)<ref group="a" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 63,7 %, en légère hausse par rapport à 1999 (63,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 8,4 % contre 9,4 % en 1999<ref group="a">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Toponymie

L'origine du nom « Solesmes » est incertaine, et deux étymologies sont avancées : il s'agirait soit d'un nom qui ferait référence à un temple du soleil, « Fanum Solis », lequel daterait de l'époque gauloise, mais dont on n'a aucune preuve matérielle, soit d'un nom hybride composé du préfixe latin « sol » et du suffixe germanique « hem », demeure, maison, et par extension village, fréquent dans le Nord. « Sol » pourrait dériver d'un nom d'homme, ou plus probablement de la rivière Selle, d'où « Sal hem », lieu habité sur la Selle<ref name="Histoire"/>.

Histoire

Modèle:Article détaillé L'ancienneté du peuplement du territoire est établi par la découverte d'un important gisement de silex taillés datant du Moustérien, visibles à l'Hôtel de ville<ref name="TC-Solesmes">Modèle:Lien web.</ref>.

Antiquité et Moyen Âge

À l'époque gallo-romaine le lieu appartenait à la cité des Nerviens, dont la première capitale, Bavay, fut remplacée par Cambrai au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La voie romaine d'Amiens à Bavay via Vermand, aujourd'hui connue sous le nom de « chaussée Brunehaut », passait à quelques kilomètres du village actuel. Une villa gallo-romaine se trouvait sur la terre de Solesmes<ref name="TC-Solesmes"/>.

En 706, le roi Childebert IV abandonna Solesmes et toutes ses dépendances à l'Abbaye de Saint-Denis, qui y fonda un petit prieuré. Ces dépendances s'étendaient alors jusqu'à la « chaussée Brunehaut ». Par le Traité de Verdun de 843, Solesmes se trouva en Francie orientale, domaine de Louis le Germanique, tout en restant la propriété de Saint-Denis en Francie occidentale.

En 1180, l'abbaye céda les bois qui lui appartenaient près de la chaussée Brunehaut à Baudouin V de Hainaut, qui y fonda la « ville franche » de Forest. Le comte y gagnait un centre de population sur une large route à la frontière de ses états, qui pouvait servir de point d'appui à ses troupes, tandis que l'abbaye se mettait ainsi sous la protection du comte contre le seigneur de Bousies. En effet celui que les moines avaient choisi comme avoué s'était avéré plus avide que protecteur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette donation fut la cause d'un conflit avec l'abbaye de Maroilles, qui prétendait avoir des droits sur Croix-Caluyau<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.

Au cours de cette période, Solesmes eut à souffrir à de nombreuses reprises de guerres et d'invasions.

Époque moderne

Par son appartenance à l'abbaye de Saint-Denis, et jusqu'en 1605, Solesmes resta une terre française enclavée dans les possessions du Hainaut, puis plus tard des ducs de Bourgogne et enfin de l'Espagne<ref name="TC-Solesmes"/>. Le Modèle:Date-, l'abbaye de Saint-Denis, dont les finances étaient mal en point, vendit Solesmes à l'archevêque de Cambrai pour la somme de « Modèle:Unité, monnaie de France, francs deniers »<ref name="Histoire"/>.

La Guerre de Trente Ans, puis les conquêtes de Louis XIV sur les Pays-Bas espagnols, maintinrent des troupes dans la région jusqu'à la mort du roi. Le traité des Pyrénées signé en 1659 donnait à la France le Hainaut, incluant la prévôté du Quesnoy dont relevait Solesmes. À cette époque, les Solesmois pratiquaient la contrebande de bières, de vins, d'eaux de vie et de tabac<ref name="Histoire"/>.

En Modèle:Date-, sept députés représentèrent la paroisse au bailliage du Quesnoy. Pendant la Révolution, l'église fut transformée en « autel à la Patrie ». Solesmes devint le chef-lieu d'un canton dans le district de Cambrai et vit ainsi coupés ses liens historiques avec Le Quesnoy et le Hainaut. Après la défaite française du Modèle:Date- à Neerwinden, Dumouriez évacua la Belgique et les coalisés autrichiens et anglais passèrent la frontière du Nord. Le Modèle:Date-, le duc d'York vint camper avec son armée à proximité de Solesmes<ref name="Histoire"/>. Les Autrichiens occupèrent toute la région pendant près d'un an<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La Convention s'était persuadée que Valenciennes était une ville de traîtres. Deux ecclésiastiques originaires de Solesmes, qui s'y étaient réfugiés sous l'occupation autrichienne, y furent guillotinés en Modèle:Date- quand la ville fut reprise par les Français<ref name="Histoire"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Après la chute de l'Empire, Solesmes fut occupée par des soldats prussiens, puis russes, de 1815 à 1818. Les Russes revinrent pendant la guerre de 1870. À ces épreuves s'ajoutèrent des épidémies de choléra en 1832 et 1877. Au cours de ce siècle la ville se modernisa et prit l'aspect qu'elle a en grande partie conservé aujourd'hui<ref name="Histoire"/>. Cette époque de prospérité, soulignée par la construction au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'un hôtel de ville cossu, vit s'installer plusieurs industries dont des tissages, une fabrique de tubes et une sucrerie<ref name="TC-Solesmes"/>. C'est en 1876 que la commune connait son maximum de population, avec près de Modèle:Unité.

Développement des chemins de fer

La deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vit les lignes de chemin de fer se multiplier dans la région. Le développement industriel, en particulier l'exploitation de la houille et l'installation d'aciéries près de Valenciennes, entrainaient des déplacements importants de main-d'œuvre ouvrière. Il fallait aussi transporter les betteraves vers les sucreries, ainsi que d'autres productions agricoles. C'est ainsi que le bourg de Solesmes se trouva au centre d'une « étoile » ferroviaire, aujourd'hui disparue.

En 1871 vit le jour un projet de ligne ferroviaire reliant Valenciennes au Cateau-Cambrésis, par la vallée de l'Écaillon. Le projet fut ensuite modifié en faveur d'un tracé suivant la vallée de la Selle et déclaré d'utilité publique par la loi du Modèle:Date-. La ligne Valenciennes - Le Cateau fut mise en service en 1884<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date- l'Assemblée nationale décida la construction d'une ligne de chemin de fer de Cambrai à Dour, près de Mons en Belgique, passant par Solesmes. Sa construction eut lieu dans la décennie suivante<ref name="Histoire"/>. En Belgique la ligne fut inaugurée en mai et Modèle:Date- jusqu'à la frontière. Après la gare de Bavay, elle se prolongeait vers Cambrai par Le Quesnoy et Solesmes. À Solesmes, cette ligne se raccordait à la ligne Valenciennes - Le Cateau-Cambrésis à l'est de Saint-Python, et s'en séparait après le pont de la Selle au sud de Solesmes. Cependant dès la déclaration de la guerre en 1914, le trafic international fut arrêté. Après la guerre la ligne souffrit de la concurrence du transport routier et de la crise des années 1930, et le coup de grâce lui fut porté par la Seconde Guerre mondiale. L'exploitation cessa en 1960 du côté belge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, une loi déclara d'utilité publique l'établissement d'un réseau de chemins de fer d'intérêt local, à écartement métrique, desservant depuis Solesmes d'une part Haspres via Escarmain, d'autre part Caudry via Quiévy, Briastre et Viesly, enfin Avesnes-sur-Helpe, via Landrecies et Bousies. La concession était délivrée à la Société des chemins de fer économiques du Nord.

La ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes fut mise en service le Modèle:Date-. La ligne, à voie unique, comportait une station dans la commune et assurait un service régulier des voyageurs. En Modèle:Date-, le trafic voyageur fut interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails furent démontés. La gare fut dynamitée par les Allemands en 1918. Après la guerre, un projet de remise en service fut finalement abandonné par le conseil général<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ligne de Solesmes à Haspres fut ouverte en 1909 et connut le même sort que la précédente.

Enfin la ligne de Solesmes à Quiévy, ouverte en 1907, fut fermée en 1939 après avoir été exploitée, à partir de 1924, par la Société des chemins de fer du Cambrésis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les deux Guerres mondiales

Solesmes fut occupée pendant les deux guerres mondiales, de 1914 à 1918 et à nouveau de 1940 à 1944.

En 1918, les combats pour la libération de la région furent meurtriers, comme en témoignent les cimetières militaires de la commune. Les noms de 187 soldats solesmois ainsi que de 14 civils figurent sur le monument aux morts.

66 civils furent encore tués lors des bombardements de 1940 et du Modèle:Date<ref name="Histoire"/>. Un odonyme local (« Modèle:Page h' ») rappelle ce dernier événement.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le parc éolien du Grand Arbre est mis en service en 2019 et inauguré en octobre 2021<ref>Modèle:Article</ref>.

Politique et administration

Situation administrative

La commune de Solesmes se situe dans le département du Nord et fait partie de la région Hauts-de-France. Elle appartient à l'arrondissement de CambraiModèle:Unité) et au Canton de CaudryModèle:Unité).

La commune est le siège de la Communauté de communes du Pays Solesmois, qui rassemble 15 communes (Beaurain, Bermerain, Capelle, Escarmain, Haussy, Montrécourt, Romeries, Saint-Martin-sur-Écaillon, Saint-Python, Saulzoir, Solesmes, Sommaing, Vendegies-sur-Écaillon, Vertain et Viesly) pour une population totale d'un peu moins de 15 000 habitants.

Solesmes est chef-lieu d'un canton de 17 communes et plus de Modèle:Unité.

Administration municipale

Au deuxième tour des élections municipales de 2008 la liste « Solesmes Renouveau » de Serge Machepy (Divers droite) a obtenu 51,04 % des suffrages et 21 sièges, la liste « Changement et Progrès pour Solesmes » de Christian Bataille (Union de la gauche) 48,96 % et 6 sièges, pour un taux de participation de 73,50 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier a fait appel du résultat au tribunal administratif de Lille qui lui a donné raison et a annulé l'élection. Serge Machepy a fait appel à son tour de la sentence du tribunal. Le Modèle:Date-, soit 15 mois après l'élection municipale, le Conseil d'État a rendu sa décision en cassant la décision du tribunal administratif et en confirmant la validité du deuxième tour de l'élection du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au deuxième tour des élections municipales de 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la liste « Solesmes @ venir » (Divers droite) conduite par Paul Sagniez a obtenu 46,41 % des suffrages exprimés et 20 élus, la liste « Solesmes Renouveau » (Divers droite) conduite par le maire sortant Serge Machepy a obtenu 35,16 % et 5 élus, et la liste « Bâtissons Solesmes Ensemble » (Divers gauche) conduite par Pierre Seignez a obtenu 18,41 % et 2 élus, pour un taux de participation de 72,57 %.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Tendances politiques et résultats

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les quatre candidats arrivés en tête à Solesmes sont François Hollande (PS, 28,77 %), Marine Le Pen (FN, 25,89 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 22,14 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 13,64 %) avec un taux de participation de 78,67 %.

Au deuxième tour des élections régionales de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 51,78 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 28,49 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 19,73 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 48,74 %.

Aux élections européennes de 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les deux meilleurs scores à Solesmes étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu Modèle:Unité soit 26,79 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu Modèle:Unité soit 23,73 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 35,09 %.

Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 45,12 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 54,88 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 80,52 %.

Au deuxième tour des élections législatives de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 44,11 % des électeurs de Solesmes ont voté pour Marie-Sophie Lesne (UMP) (47,22 % dans la [[Vingt-deuxième circonscription du Nord|Modèle:22e du Nord]]), 55,89 % pour Christian Bataille (PS) (52,78 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 59,93 % à et de 63,90 % dans la circonscription.

Instances judiciaires et administratives

La ville de Solesmes est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Solesmes est jumelée avec Modèle:Jumelage<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref> et avec Modèle:Jumelage.

Population et société

Démographie

Solesmes reste la quatrième commune de l'arrondissement de Cambrai, après Cambrai, Caudry et Le Cateau-Cambrésis, malgré un fort déclin démographique depuis les années 1970. Ce déclin semble ralenti en 2009, mais non arrêté, la commune ayant encore perdu environ Modèle:Unité en dix ans.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,96 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune de Solesmes est rattachée à la circonscription scolaire Cambrai / Le Cateau du bassin d'éducation du Cambrésis, qui dépend de l'inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.

Santé

On trouve à Solesmes plusieurs cabinets de médecine, de professions para-médicales, pharmacies, un laboratoire d'analyses médicales, ainsi qu'un centre médical<ref name="accueil-mairie">Modèle:Lien web.</ref>. La résidence « Soleil d’Automne » est un établissement de type EHPAD géré par le centre hospitalier du Quesnoy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Il existe à Solesmes une vingtaine d'associations sportives dans des domaines variés tels que le cyclisme, football, basketball, waterpolo, tennis et tennis de table, arts martiaux, athlétisme, natation, chasse et pêche, pétanque ou billon, jeu traditionnel du Nord. L'équipement sportif de la ville comprend une piscine couverte, un stade et deux salles de sport<ref name="accueil-mairie"/>.

Cultes

Les Solesmois disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Martin. Cette église dépend de la paroisse « Saint-Denis en Solesmois » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Solesmes au 27 523e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Solesmes se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. Les agences Pôle emploi pour la recherche d'emploi les plus proches sont localisées à Caudry et Le Cateau-Cambrésis.

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs dont 56,5 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 1 440 en 1999. L'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 101,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif<ref group="a">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

L'entreprise industrielle principale est celle des fils métalliques Affival du groupe allemand SKW Metallurgie<ref name="TrésorRégions">Modèle:Lien web.</ref>. Sur la zone d'activités de Modèle:Unité de la « Voyette de Vertain » sont installées d'autres activités : fabrication et pose de clôtures, de portails, métaux en feuilles, machinisme agricole, matériel de traitements des eaux, découpe de pièces en métal etc. Le centre de formation professionnelle Formatech, géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Cambrésis, y est également installé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le DOG (Document d'orientations générales) du SCoT du Cambrésis en date du Modèle:Date-, le « pôle commercial intermédiaire de Solesmes/St Python » présente « une offre commerciale de centre-ville diversifiée et une offre de périphérie attractive ». Il est prévu de « redynamiser le commerce de centre-ville afin d’en renforcer [l']attractivité »<ref name="DOG-SCoT">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Au Modèle:Date, Solesmes comptait 283 établissements.

Répartition des établissements par domaines d'activité au Modèle:Date-

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 283 26 13 24 160 60
% 100 % 9,2 % 4,6 % 8,5 % 55,5 % 21,2 %
Sources des données : INSEE<ref group="a" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>

En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Solesmes<ref group="a">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 9 par des autoentrepreneurs<ref group="a">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Photographie montrant l'église Saint-Martin
L'église Saint-Martin.
Photographie montrant la façade de l'ancienne brasserie de l'Abbaye
Façade de l'ancienne brasserie de l'Abbaye.

L'hôtel de ville, qui date de 1903, est dû à l'architecte Laurent Fortier qui y a combiné, dans le style éclectique, des références à la Renaissance, à l'architecture flamande et au romantisme espagnol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sculptures en pierre blanche sont de André-Louis-Adolphe Laoust tandis qu'à l'intérieur 14 toiles du peintre solesmois Henry-Eugène Delacroix représentent des scènes de la vie familiale et paysanne, et les allégories de la Justice, du Devoir, et du droit du citoyen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'église Saint-Martin, édifiée entre 1778 à 1782, remplace un édifice plus ancien devenu trop petit. Bâtie en grès et en pierre blanche calcaire provenant de Solesmes et des communes voisines, c'est une église-halle à nef centrale surélevée et à toit unique. Si les plafonds voûtés et les ouvertures en plein centre rappellent le style roman, la décoration extérieure de la façade doit davantage au style baroque. Quelques éléments proviennent de l'ancienne église : le soubassement de grès, ainsi que la chaire, Modèle:Référence nécessaire et datant probablement de 1704, et le bénitier, anciens fonts baptismaux de 1587. Les autels et le chemin de croix sont également dus au peintre Henry-Eugène Delacroix<ref>DIMENSIONS : Longueur '(avec la sacristie) 58,70 m. Largeur 25,65 m. Hauteur de la nef centrale 18,50 m. Hauteur de la maçonnerie du clocher 32,70 m. Hauteur totale avec la flèche 70,00 m.

Modèle:Lien web.</ref>.

Le kiosque à musique, conçu par l'architecte Henri Mallet, date de 1888. Il combine la pierre et la brique et possède des décorations en forme de clé de sol au sommet des poteaux de fonte. Entièrement restauré en 2011, il est toujours utilisé par l'harmonie municipale de Solesmes, fondée en 1842<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le calvaire a été construit en 1861 à l'emplacement d'un ancien calvaire à l'initiative de Jean-Baptiste Gourdin, alors doyen de Solesmes. Les plans sont dus à l'architecte Émile Dutouquet de Valenciennes. L'édifice, de style néo-gothique en pierre calcaire blanche et en grès, est supporté par quatre piliers et ouvert sur trois côtés. Il a été rénové plusieurs fois, et dernièrement en 1999 par la société de rénovation des Monuments Historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le monument aux morts de Solesmes, sculpture d'après Alfred-Alphonse Bottiau

Fichier:Solesmes (Nord, Fr) monument aux morts.jpg
Le monument aux morts.

Dans quatre cimetières sur le territoire de la commune se trouvent des tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats morts pour la libération de la région à la fin de la Première Guerre mondiale, en octobre et Modèle:Date- :

La « brasserie de l'abbaye » fut créée en 1876 par la famille Delaporte-Laigle et appartint ensuite à différentes familles, dont les Chiris-Delaporte qui firent construire le bâtiment actuel et les De La Roche Du Ronzet. En 1927 cette brasserie-malterie-tonnellerie employait une cinquantaine de personnes et produisait Modèle:Unité de bière de fermentation haute et basse, et jusqu'à 50 000 hectolitres en 1946. Elle cessa son activité en 1957 et reste désaffectée. La façade de brique est rythmée par des motifs décoratifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'édifice est répertorié dans l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Les fontaines ont été créées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les moines du prieuré afin d'y établir un vivier. Le vivier fut abandonné après le départ des moines en 1605 et les bassins furent reconvertis en lavoirs. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des travaux de voirie amenèrent à surélever la chaussée, qui vint en partie recouvrir les fontaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • L'église d'Ovillers et ses vitraux.

Manifestations culturelles et festivités

La vie solesmoise est rythmée par plusieurs festivités :

  • une braderie/brocante se tient tous les lundis de Pentecôte de 9 heures à 17 heures ;
  • la fête foraine ou « ducasse » a lieu le Modèle:2e de septembre et se prolonge pendant 9 jours ;
  • le carnaval (dimanche, lundi et mardi gras) est caractérisé par la présence des « seringueux » et du géant Barbari accompagné de son fils Biribi<ref name="TC-Solesmes"/> ;
  • la course cycliste du dimanche de la Pentecôte.

Les seringueux, hommes et femmes armés de grosses seringues en tôle remplies d'eau puisées dans les baquets disposés devant les maisons par les habitants, arrosent les passants qui s'aventurent dans les rues, n'épargnant que les vieillards, les infirmes et le médecin. On dénombre sept à huit cents seringueux dans les rues de Solesmes. L'origine de cette coutume remonte, selon la tradition, à un différend ayant opposé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les habitants aux moines du prieuré, qui voulaient détourner un ruisseau au profit de leur moulin. La population, armée d'outres emplies d'eau, dissuada les moines de poursuivre leur projet, et la tradition resta. Les outres furent plus tard remplacées par des seringues, jusqu'à ce qu'elles soient interdites en 1908 par une municipalité soucieuse de mettre fin à ces désordres. Cependant celle-ci dut reculer devant la riposte des habitants, qui organisèrent un convoi funèbre avec un corbillard transportant une seringue recouverte d’un crêpe noir, accompagné d'une marche funèbre de Frédéric Chopin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le géant Barbari, né en 1953, illustre la tradition des seringueux. Il mesure cinq mètres de haut, pèse environ 450 kilos et se déplace sur une plate-forme tractée. Vêtu de bleu, blanc et rouge, il est masqué et tient à la main une seringue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Photographie d'une toile de H-E Delacroix
Chemin de croix de H-E Delacroix, première station.
  • François Delsarte (1811 - 1871), musicien et danseur, oncle de Georges Bizet, né à Solesmes et mort à Paris.
  • Léon Richet (1838 - 1907), peintre de l'école de Barbizon, né à Solesmes et mort à Paris.
  • Henry-Eugène Delacroix (1845 - 1930), peintre, né à Solesmes, mort à Tonneins. Il est l'auteur des tableaux du chemin de croix de l'église de Solesmes et de la décoration des murs de la salle des mariages de l'hôtel de Ville.
  • Gustave Choquet (1915 - 2006), ancien élève de l'École Normale Supérieure, mathématicien, né à Solesmes.
  • Serge Masnaghetti, né à Mancieulles en 1934. Footballeur français, après sa carrière a entraîné des équipes d'amateurs, notamment à Solesmes.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Les armes de la ville (« de sable à trois croissants d'argent ») furent sans doute empruntées à celles des seigneurs de Solesmes, dont elles ne diffèrent que parce que ceux-ci avaient les croissants d'or. Le Modèle:Date-, Louis XVIII donna une ordonnance royale de confirmation des armoiries « de sable à trois croissants d'argent, posés deux et un ».

D'après le chanoine Théodore Leuridan, archiviste du diocèse de Cambrai, président de la société d'études, dans « Armorial des Communes du Département du Nord », la carte héraldique composée et coloriée en 1774 par Jean-Baptiste Dumont, archiviste des États du Hainaut, donnait les armes de la ville « de sable aux trois croissants d'or »<ref group="Note">Selon l'Histoire de Forest de l'abbé Poulet, Modèle:P., la ville portait « de sable à trois croissants d'or » et la seigneurie « de sable à trois croissants d'argent »</ref>. C'est donc, sans doute, entre 1774 et 1823 que les croissants d'or sont devenus d'argent. Il est à noter d'ailleurs qu'en 1823, le cachet de la mairie portait « de gueules à trois croissants d'argent ».

La ville s'est vu décorer ultérieurement de la Croix de Guerre 1914-1918 et de la Croix de guerre 1939-1945, décernées pour le courage et l'héroïsme dont ont fait preuve ses habitants à l'occasion des deux guerres mondiales et plus particulièrement en Modèle:Date- (libération) ainsi que le Modèle:Date- (bombardement).

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Insee

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Autres références

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