Caudry

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Caudry est une commune française située dans le sud du département du Nord en région Hauts-de-France. Elle est peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale.</ref> au dernier recensement Modèle:Population de France/dernière année.

Caudry est longtemps resté un village que rien ne distinguait de ses voisins et qui n'occupe pas une position stratégique. Son activité, comme celle des autres villages du Cambrésis, se partageait entre l'agriculture et le tissage. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des tisserands se lancent dans la fabrication de tulle à l'aide de métiers importés en fraude d'Angleterre. Après des débuts difficiles, l'industrie textile métamorphose Caudry en quelques décennies de village en petite ville industrielle : fabrication du tulle, de la dentelle mécanique « Leavers », dont la qualité est couronnée à l'exposition internationale de Bruxelles de 1910, à quoi s'ajoute la broderie mécanique.

Bien que les effectifs de l'industrie textile aient beaucoup diminué au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Caudry comme dans le Cambrésis, la ville s'efforce, dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de conserver sa vocation industrielle tout en la diversifiant. Elle partage avec Calais le titre de capitale mondiale de la « dentelle de Calais-Caudry », destinée à la haute-couture et au prêt-à-porter de luxe et a reçu en 1995 le label « Ville et Métiers d'Art ».

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Paysage au nord de Caudry
Paysage au nord de Caudry.

Caudry est située dans la région Hauts-de-France, dans le sud du département du Nord. À vol d'oiseau, la ville est à Modèle:Unité du Cateau-Cambrésis, Modèle:Unité de Cambrai, Modèle:Unité de Valenciennes et Modèle:Unité de Saint-Quentin. La capitale régionale, Lille, est à Modèle:Unité<ref group="Note"> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est située approximativement au centre du Cambrésis, région historique et naturelle qui borde le Bassin parisien au nord, entre les collines de l'Artois à l'ouest et la Thiérache à l'est. Autour de Caudry s'étendent des paysages d'openfield parsemés d'un réseau dense de gros villages. Les terres labourables sont consacrées principalement aux céréales, aux cultures fourragères et à la betterave<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Caudry est à une dizaine de kilomètres à l'ouest du parc naturel régional de l'Avesnois.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie, géologie et relief

La commune de Caudry est située dans le bassin de l'Escaut. La ville n'est traversée par aucun cours d'eau, même si deux ruisseaux coulent en partie sur le territoire communal : au sud le « riot Mauby » se dirige, sous des appellations différentes (« le riot des Morts », « la Warnelle », « le torrent d'Esnes »), vers l'ouest et rejoint l'Escaut à Crèvecœur-sur-l'Escaut ; à l'ouest de la ville le « riot de Caudry » s'écoule vers le nord-ouest et rejoint l'Erclin, affluent de rive droite de l'Escaut, à Rieux-en-Cambrésis<ref name="Geoportail-Hydro">Modèle:Géoportail.</ref>. Les vallées de ces deux cours d'eau, en aval de Caudry, sont classées « espaces à renaturer »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à un peu moins de Modèle:Unité du territoire communal. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus grandes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ Modèle:Unité de pluie par an. Les précipitations sont de Modèle:Unité à Cambrai, station météorologique la plus proche à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

L'ancienne « gare du Cambrésis »
L'ancienne « gare du Cambrésis ».
Le boulevard de contournement est
Le boulevard de contournement est.

Réseau ferré

La gare de Caudry est sur la ligne des TER Nord-Pas-de-Calais no 22 et TER Picardie no 3 (Lille - Douai - Cambrai - Saint-Quentin - Laon - Reims) et des trains intercités Cambrai - Paris. Elle est desservie par des trains directs à destination de Cambrai, Lille, Paris, Reims et Chauny.

Jusqu'en 1960, date de fermeture de la dernière ligne, Caudry était au centre du réseau local de la Société des chemins de fer du Cambrésis qui reliait la ville à Cambrai, Denain, Le Cateau et Catillon, et Saint-Quentin.

Réseau routier

Caudry est située immédiatement au sud de la route départementale 643 (anciennement route nationale 39, puis route nationale 43) qui relie Cambrai à l'ouest à Charleville-Mézières à l'est. Les routes départementales D16, D16a, D45, D115 et D115a traversent également le territoire communal.

Un contournement routier de Modèle:Unité, qui doit relier par l'ouest de la ville la RD 643 au nord au pôle de la gare au sud en desservant la future piscine intercommunale et le centre de formation des apprentis, est inscrit depuis 2008 parmi les projets prioritaires du conseil général<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Transports en commun

Caudry est desservie par huit lignes du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Cambrai, Le Cateau-Cambrésis, Villers-Outréaux, Avesnes-les-Aubert et Valenciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Caudry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Caudry, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caudry, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Territoire de Caudry 1914 - 2000
Territoire de Caudry (en vert), bâti en 1914 (hachuré) et en 2000 (en rose). Les lignes tiretées représentent, en bleu foncé la ligne de chemin de fer actuelle Busigny-Somain, et en bleu pâle l'ancien tracé des lignes de la Société des chemins de fer du Cambrésis.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), zones urbanisées (28,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Vue générale de Caudry en 1929
Vue générale de Caudry en 1929
Une rue de Caudry en 2010
Une rue de Caudry en 2010.

Caudry s'est développée entre la route départementale 643, au nord, et la voie de chemin de fer Busigny - Somain, au sud.

La croissance industrielle et démographique, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a résulté en une juxtaposition de logements et d'ateliers sans plan d'ensemble. Certains quartiers, comme le Transvaal, se créent autour d'une usine<ref group="d">Modèle:P.59</ref>. Cependant la ville se dote d'équipements urbains dès la fin du siècle, avec un hôtel de ville, un abattoir, la reconstruction de l'église, la mise en place d'un service des eaux<ref group="d" name="Flament60">Modèle:P.60</ref>. Il fallut ensuite attendre la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour que la ville se modernise à nouveau, avec la construction d'un stade nautique en 1951, d'une salle des fêtes en 1953, de lotissements individuels et collectifs, d'une zone industrielle au début des années 1970 et enfin dans les années 1990 d'une base de loisirs, d'un cinéma et d'un théâtre municipaux<ref group="d" name="Flament60" />,<ref group="d">Modèle:P.217</ref>.

Les voies principales qui traversent la ville (rue de Saint-Quentin, rue du Maréchal-Leclerc, rue Henri-Barbusse…), ne sont que les anciennes routes qui reliaient autrefois Caudry aux villages voisins : Béthencourt, Ligny-en-Cambrésis, Beauvois-en-Cambrésis. Elles sont souvent étroites, parfois sinueuses et peu adaptées à la circulation automobile urbaine. Ceci explique la construction dans les années 1980 d'un boulevard qui contourne la ville par l'est et relie le quartier de la gare et la zone industrielle au sud à la zone commerciale et à la route départementale 643 au nord. Un second contournement est prévu à l'ouest<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2007, Caudry comptait Modèle:Nombre, auxquelles s'ajoutaient Modèle:Nombre vacants, soit 7,7 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires. Les maisons représentaient 81,3 % des résidences individuelles, pourcentage en augmentation par rapport au recensement de 1999 (78,5 %) et supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,8 %).

La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 49,4 %. Pour les constructions plus récentes, 28,4 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 22,2 % d'après 1975<ref name="INSEE Parc"> Modèle:Lien web.</ref>.

Projets d'aménagements

Les projets d'aménagements, en coursModèle:Quand ou à l'étude, concernent :

  • la revitalisation du centre-ville ; le projet de rénovation urbaine du quartier Maupassant et du centre-ville lancé en 2004 a abouti à la signature d'une convention le 5 février 2010, l’ensemble des opérations devant démarrer avant le 31 décembre 2013. Le projet prévoit notamment la démolition et la reconstruction de 120 logements locatifs sociaux en centre-ville et dans le quartier Maupassant, la rénovation et la résidentialisation de 268 logements en centre-ville et une OPAH concernant 280 logements en 5 ans<ref>

Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit aussi de redynamiser une galerie marchande de centre-ville actuellement à l'état de friche partielle<ref> Modèle:Lien web.</ref> ;

  • le développement autour de l'hypermarché E.Leclerc de la zone commerciale longeant la RD 643, destinée à renforcer l'attractivité commerciale de la ville. La municipalité attend la création de Modèle:Unité de cette zone achevée pour l'essentiel en 2010<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Caudry est mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Calderiacum, puis Calderiaco, et, aux {{#switch: e

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}}

}}, comme Caudri, Cauderi ou Caudry. Le mot est formé d'un nom de personne *Caldarius ou *Caldarus et du suffixe d'origine celtique -(i)-ACU, très répandu dans toute la Gaule. Caudry serait donc « le domaine de *Caldarius »<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN. Modèle:P..</ref>.

Le [k] initial s'explique par la situation de Caudry au nord de la ligne Joret. Il a pour équivalent au sud Chaudrey (Aube, Calderiacum 1209) et en nord occitan Chaudeyrac (Lozère, Caldeyracum 1337).

Histoire

Préhistoire et antiquité

Un gisement moustérien découvert en 1877 à Busigny, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Caudry, et fouillé à nouveau en 1972, atteste d'une présence humaine dès le paléolithique moyen<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, des fouilles réalisées en 1997 au lieu-dit « Les Bois Blancs » à Caudry ont permis de conclure à la possibilité d'une occupation humaine au néolithique, des éclats de silex nombreux ayant été recueillis sans toutefois que des structures datant de cette époque aient été identifiées<ref group="d">Modèle:P.25</ref>.

Sur le même site a été mise au jour une exploitation agricole du Haut-Empire romain (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) dont l'emplacement était déjà occupé à l'époque gauloise<ref group="d">Modèle:P.22-23</ref>. Du reste d'autres villas ont été identifiées par la photographie aérienne dans le Cambrésis<ref group="d">Modèle:P.22</ref>. À l'époque romaine le territoire de Caudry était en Gaule belgique, dans la cité des Nerviens dont la capitale fut d'abord Bavay, puis Cambrai sous le Bas-Empire.

Histoire médiévale et moderne

Maxellende

Si les origines de Caudry ne sont pas précisément connues, elles semblent remonter au moins à l'ère mérovingienne, puisque c'est à cette époque que les nombreux récits qui en ont été faits situent le martyre de Maxellende<ref group="a">Modèle:P.5</ref>. Le principal est une biographie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant sans doute du monastère Saint-Martin de Cambrai<ref group="d">Modèle:P.27</ref>.

Selon ce récit Maxellende, issue d'une famille de l'aristocratie foncière, était née à Villa Calderiacensis, aujourd'hui Caudry. Elle avait été promise par son père Humlinus à Harduin d'Amerval, fils du seigneur de Solesmes. Ayant décidé de consacrer sa vie à Dieu, Maxellende repoussa ce mariage. Lorsque Harduin tenta de l'enlever, elle s'échappa, lui résista, et il la tua d'un coup de poignard. Il perdit la vue aussitôt. La tradition place cet évènement le Modèle:Date, sous l'épiscopat de Vindicien, évêque d'Arras et de Cambrai. La dépouille de Maxellende fut inhumée dans le village de Saint-Souplet. En 673, comme on rapportait en cortège les ossements de Maxellende à Caudry, Harduin d'Amerval se repentit sur son passage et recouvra la vue. À la suite de ce qui fut considéré comme un miracle, Vindicien proclama la sainteté de Maxellende, et un pèlerinage fut établi à Caudry. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les reliques de la sainte furent transportées à l'abbaye Saint Martin de Cambrai. C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'évêque Rothard fit installer la châsse dans la cathédrale de Cambrai et que Maxellende devint, avec Saint Géry, la patronne secondaire du diocèse<ref group="a">Modèle:P..</ref>. Enfin, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les reliques furent données par l'évêque Gérard à l'abbaye Saint-André du Cateau qu'il avait fondée. Elles ne revinrent à Caudry que pendant la révolution, en 1791<ref group="d">Modèle:P..</ref>.

Du Moyen Âge à la Révolution française

Caudry sur la carte de Cassini
Caudry sur la carte de Cassini (1758).

Modeste village jusqu'à son industrialisation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Caudry n'a pas un passé comparable à celui des villes voisines de Cambrai ou Le Cateau-Cambrésis<ref group="c" name="Bajart24">Modèle:P.24</ref>. Son histoire suivit celle du Cambrésis, dont la suzeraineté fut donnée en 1007 à l'évêque de Cambrai par l'empereur Modèle:Souverain2<ref group="b">Modèle:P.83</ref>. Le territoire de Caudry se trouva à cette date divisé en deux parties : tandis que Bourneville et Le Coquelet dépendaient du comté de Cambrésis, la plus grande partie avec Frenèches, La Guisette, Potelle et Tabeaumez formait une enclave du comté de Hainaut dans le Cambrésis<ref group="c">Modèle:P.22</ref>. Le village voisin d'Audencourt, commune rattachée à Caudry en 1964, était quant à lui l'une des douze pairies du Cambrésis. Les seigneurs de Caudry sont rarement cités dans les récits anciens, contrairement à ceux des villages environnants<ref group="c" name="Bajart30">Modèle:P.30</ref>. Un seigneur Almaric de Caudry est mentionné en 1007. Un autre Almaricus de Calderiaco est présent en 1096 au tournoi d'Anchin. En 1184, le châtelain est Nicolas de Caudry, l'un des six pairs de Valenciennes<ref group="c" name="Bajart30"/>.

Caudry fut annexé par le royaume de France avec l'ensemble du Cambrésis par le traité de Nimègue signé en 1678, après la prise de Cambrai par Modèle:Souverain2 en 1677.

Le dernier seigneur de Caudry fut Charles Cordier, conseiller au parlement de Flandres, qui réunit entre ses mains les terres dépendant de Caudry-Hainaut et de Caudry-Cambrésis. Ses biens furent confisqués à la Révolution<ref group="c" name="Bajart30"/>.

Lors de la création des départements en 1793, Caudry fut rattaché au canton d'Estourmel (et à partir de 1810 au canton de Clary) et au district de Cambrai dans le département du Nord.

En 1794, une armée de la Convention commandée par le général René-Bernard Chapuis tentait de dégager Landrecies assiégée par des coalisés austro-anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le 26 avril, les colonnes françaises rencontrèrent l'ennemi au sud-est de Caudry, entre Audencourt et le Tronquoy, et furent sévèrement battues. Les combats furent si meurtriers que le ruisseau qui coule à cet endroit a gardé le nom de « riot des Morts »<ref group="c">Modèle:P.41-42</ref>.

Histoire contemporaine

L'industrialisation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Métier Jacquard
Métier Jacquard, Musée des arts et métiers, Paris
Métier à dentelle avec ses bandes perforées Jacquard
Métier à dentelle avec ses bandes perforées jacquard, début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les origines

Valenciennes, et surtout Cambrai, étaient, sous l'Ancien Régime, les centres d'une industrie prospère des « toilettes » ou « batistes »<ref group="c">Modèle:P.145</ref>. Cette production migra peu à peu dans les campagnes, si bien que le tissage à domicile était devenu l'activité principale de l'ensemble des villages du Cambrésis : à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle plus de 10 000 métiers, dans le Hainaut et le Cambrésis, tissaient des toiles fines<ref>Modèle:Harvsp.</ref>; au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle certains villages du Cambrésis comptaient jusqu'à 400 ou 500 métiers<ref group="c">Modèle:P.147</ref>. Cette activité avait commencé à décliner dès le règne de Louis XIV pour de multiples raisons. La Révolution française, les guerres qui suivirent, et le blocus continental accentuèrent encore ce déclin<ref group="c">Modèle:P.150-153</ref>. Cette situation explique, au moins en partie, l’implantation dans la région au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d’une industrie des tulles et dentelles mécaniques, bénéficiant d'une part d’une main d’œuvre déjà formée et offrant d'autre part aux tisserands des campagnes la possibilité de trouver une activité de substitution<ref group="c">Modèle:P.48</ref>,<ref group="c">Modèle:P.154</ref>.

Les métiers à tulle furent inventés en Angleterre au début du siècle : à Nottingham en 1809, John Heathcoat fit breveter son invention d'un métier à pédales qui produisait mille treilles de tulle à la minute, tandis qu'au fuseau les dentellières en faisaient cinq ou six<ref group="c" name="Bajart49">Modèle:P.49</ref>. Dans les années suivantes, de nombreux perfectionnements virent le jour, jusqu'à l'utilisation de la vapeur en 1822 qui permit l'installation de métiers en usines<ref group="c">Modèle:P.125-126</ref>. Le métier à dentelles fut mis au point en France quelques années plus tard. À Lyon, en 1824, Colas et Delompré adaptèrent au métier à tulle Mechlin le système Jacquard de cartes perforées permettant de « programmer » la sélection des fils de chaîne et d'obtenir des dessins<ref group="c">Modèle:P.129</ref>. En 1838 à Cambrai, Ferguson et Jourdan appliquèrent le système Jacquard au métier Leavers, créant une imitation de la dentelle de Chantilly, qui prit le nom de « dentelle de Cambrai »<ref group="c">Modèle:P.130-131</ref>.

Des premiers métiers à la prospérité

Dès 1815 le premier métier à tulle anglais fut installé en France, à Valenciennes<ref group="c">Modèle:P..</ref>. L'Angleterre exportait son tulle en France mais interdisait l'exportation des machines pour tenter d'en conserver le monopole. En Angleterre même, le brevet déposé par Heathcoat et Lacey limitait les possibilités des autres inventeurs ou mécaniciens, tentés dès lors de s'établir à l'étranger<ref group="c">Modèle:P..</ref>. Enfin en France la lutte contre l'importation des marchandises étrangères était telle qu'elle provoqua en 1826 le mécontentement des industriels, des agriculteurs et des commerçants<ref group="c">Modèle:P..</ref>. Ces différents facteurs expliquent que de nombreux mécaniciens anglais introduisirent dans le nord de la France, pièce par pièce et en fraude, des métiers à tulle<ref group="c">Modèle:P..</ref>.

C'est en 1823 ou 1825 que Germain Carpriau installe le premier métier à tulle dans le Cambrésis, à Beauvois<ref group="c">Modèle:P..</ref>. En 1826, Placide Gabet installe le premier métier à Caudry. Dès 1833 l'Annuaire statistique du département du Nord signale à Caudry 20 fabriques de tissu de coton, 7 fabriques de tulle et une fabrique de métiers à tulle<ref group="c" name="Bajart162">Modèle:P..</ref>. Toutefois les débuts sont difficiles, car l'industrie française du tulle souffre de la concurrence des produits anglais, plus compétitifs<ref group="c">Modèle:P..</ref>. En 1826, l'Angleterre dispose de Modèle:Unité totalisant Modèle:Unité-vapeur, contre respectivement 525 et 9 000 en France<ref group="c">Modèle:P.164</ref>.

La fabrique du Transvaal
La fabrique Preux & Carpentier, dite « Transvaal ».

Mais au début des années 1830, lors de la Monarchie de Juillet, la lutte contre l'importation en fraude de tulle anglais s'intensifie, ce qui aide l'industrie à se développer. En 1838, Théophile Tofflin commence la fabrication du tulle fantaisie<ref group="c" name="Bajart162"/>, et à partir de cette époque la situation de l'industrie du tulle s'améliore. En 1850 plus de Modèle:Unité, hommes, femmes et enfants, travaillent aux métiers à tisser à domicile, dans les cantons qui entourent Caudry : Solesmes, Le Cateau, Carnières, Clary<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À partir de 1850 apparaissent des métiers mus par la vapeur. Le premier métier à guipure est installé en 1865<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant le traité de libre échange entre la France et l'Angleterre, signé en 1860, eut un effet désastreux sur l'industrie du Cambrésis, dont l'équipement en machines restait très inférieur à celui de l'Angleterre. Des pétitions adressées à l'Empereur Napoléon III par les fabricants, puis par les ouvriers, restèrent sans effet<ref group="c">Modèle:P.191-199</ref>. De 350 en 1860, le nombre de métiers en activité passa à 147 sept ans plus tard et on comptait 300 indigents à Caudry<ref group="d">Modèle:P.47</ref>.

La prospérité vient enfin à partir des années 1880 : l'essor industriel de la France, le goût du luxe, l'engouement pour la dentelle dans la mode féminine favorisent l'industrie caudrésienne<ref group="c">Modèle:P.211</ref>. Entre 1881 et 1901 la population double presque<ref group="c">Modèle:P.219</ref>. De Modèle:Unité en 1804, Caudry passe à 13 360 en 1911 et devient une ville où se juxtaposent encore aujourd'hui corons ouvriers, maisons de maître et ateliers et usines textiles. On compte à cette époque à Caudry 120 fabricants et une dizaine de grandes usines disposant de matériel moderne : 650 métiers à dentelles, 400 métiers à tulle, 150 machines à broder<ref group="c">Modèle:P.51</ref>,<ref group="c">Modèle:P.237</ref>. Des maisons de commission anglaises et allemandes s'installent à Caudry, ainsi qu'un consulat américain<ref group="d">Modèle:P.52</ref>. Cet essor est brutalement arrêté par la Première Guerre mondiale.

Syndicats ouvriers et socialisme
Le monument à Eugène Fiévet
Le monument à Eugène Fiévet, maire socialiste de Caudry de 1900 à 1910.

Le développement de l'industrie s'accompagna d'une forte progression du syndicalisme et des idées socialistes, notamment sous l'influence de Jules Guesde, dont le Parti ouvrier français, fondé en 1882, s'appuyait sur de nombreux groupes socialistes et syndicats ouvriers dans la région de Lille, le bassin minier, le Cambrésis et le bassin de la Sambre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Si la Confédération générale du travail fut constituée à Limoges en 1895, les ouvriers caudrésiens n'y adhérèrent pas aussitôt, préférant se regrouper sous la forme de sociétés d'assistance, de jeux ou de secours mutuels<ref group="c" name="Bajart289">Modèle:P.289-290</ref>. La première association ouvrière de Caudry date de 1883, quand fut fondé le « syndicat à casquettes » ou « clique à chariots »<ref group="Note">Ses membres ornant leur casquette d'une broderie de chariot de métier à tulle</ref>, association amicale sans action revendicative, transformée l'année suivante en société de secours mutuel sous le nom d'« Union des ouvriers tullistes »<ref group="c" name="Bajart289"/>. Le premier véritable syndicat fut fondé en 1890 à l'instigation d'Eugène Fiévet secondé par Ernest Plet, ouvriers tullistes, sous le nom de « Syndicat des tullistes et similaires »<ref group="c" name="bajart289">Modèle:P.289</ref>. Les ouvriers étaient alors payés différemment par leurs employeurs, certains travaux n'étaient pas rémunérés, et le temps de travail n'était pas limité. Aussi ce syndicat chercha-t-il à obtenir une tarification homogène du travail. L'échec des négociations entraîna la première grève à Caudry, en 1891. Elle opposa, parfois violemment, grévistes et « moutons noirs », et fut finalement brisée par les gendarmes et la troupe<ref group="c" name="Bajart291">Modèle:P.291-294</ref>.

L'échec de cette grève amena une désaffection pour le syndicat. Cependant vers 1893 Eugène Fiévet en fonda un nouveau, réservé aux dentelliers pour plus de cohésion, tandis que les autres professions restèrent longtemps sans organisation syndicale. Un tarif fut finalement accepté par le patronat en 1897, mais dénoncé dès l'année suivante : ceci conduisit à une deuxième grève, en 1898, qui fut victorieuse pour les syndicats ouvriers. En 1904, puis en 1907, les différents syndicats de la ville s'unirent en une « Union locale des chambres syndicales ouvrières de Caudry et environs »<ref group="d">Modèle:P.58</ref>. D'autres grèves eurent lieu en 1911, à cause de la hausse des prix des produits agricoles, en 1914 pour des hausses de salaire<ref group="c" name="Bajart291"/>. L'activité syndicale favorisa également la création en 1902 d'une coopérative de consommation, « La Caudrésienne », qui par étapes devint en 1931 « Les Coopérateurs d'Escaut et Sambre », société dont l'activité couvrait le Cambrésis et le Vermandois<ref group="d">Modèle:P.138</ref>.

Aux élections municipales de 1892, Caudry, avec Roubaix, fut conquise par les socialistes du Parti ouvrier français<ref group="b">Modèle:P.279</ref>. En 1900 Eugène Fiévet devint maire de Caudry, et député du Nord en 1906. En 1903 Jean Jaurès se rendit dans le Nord à l'occasion de la grande grève des tisseurs<ref group="b">Modèle:P.263</ref>. Son passage à Caudry le 25 octobre marqua un temps fort dans la vie locale. Il devait revenir en 1911 pour l'inauguration du monument à Eugène Fiévet, mort en 1910.

De la Première à la Seconde Guerre mondiale

La mairie transformée en Kommandantur.
La mairie transformée en Kommandantur
Le monument aux morts.
Le monument aux morts

Durant la Première Guerre mondiale, Caudry et le Cambrésis furent occupés par les troupes allemandes pendant presque toute la durée du conflit<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les troupes allemandes entrèrent dans la ville le 27 août 1914 au matin<ref group="c">Modèle:P.43</ref>. La mairie servit de Kommandantur à l'armée d'occupation. À Caudry comme ailleurs dans le Nord, l'occupation par les troupes allemandes fut lourde : jusqu'à Modèle:Unité furent hébergés dans la ville, pour Modèle:Unité qui y étaient restés<ref group="b">Modèle:P.292</ref>. Les réquisitions furent nombreuses, et le matériel des usines fut pillé, notamment pour le cuivre, le plomb, l'étain dont manquaient les Allemands<ref group="c" name="Bajart44">Modèle:P.44</ref>. La ville fut libérée par la Modèle:37e anglaise le 10 octobre 1918<ref group="c" name="Bajart44"/>. Le cimetière militaire britannique et le cimetière militaire allemand furent créés à cette époque à côté du cimetière communal. Le carré militaire français de Caudry est créé en 1920.

En 1920, le conseil municipal décida d'élever un monument à la mémoire des Modèle:Unité morts pendant la guerre. Œuvre du statuaire Paul Theunissen, le monument aux morts représente l'Humanité reconnaissante, sous les traits d'une jeune fille parée d'une couronne de fleurs, qui reçoit dans son bras gauche un poilu expirant. Sur les faces latérales du monument sont représentés quatre bas-reliefs en bronze évoquant le poilu dans sa tranchée pensant à sa ville natale, l'évacuation en Modèle:Date, la libération de la cité et la visite aux tombes. Le monument fut inauguré le Modèle:Date.

La remise en route de l'industrie textile après la guerre fut lente et difficile en raison des destructions, du manque de matières premières, de transports et d'énergie, et de la concurrence nouvelle de la Suisse<ref group="c">Modèle:P.243</ref>. Après 1922 l'activité reprit, les métiers endommagés ou détruits pendant la guerre furent remplacés par du matériel moderne, de nouvelles usines furent construites<ref group="c">Modèle:P.244</ref>. Cependant la crise économique de 1929 frappa durement Caudry : en 1933, la production de tulle était presque entièrement arrêtée<ref group="b">Modèle:P.311</ref>. Un rapport de la Chambre de Commerce de Cambrai donnait 26 millions de chiffre d'affaires dans les tulles et dentelles en 1935, contre 320 millions en 1930<ref group="c">Modèle:P.264</ref>. On compta jusqu'à Modèle:Unité à Caudry. Des métiers furent vendus comme ferraille ou expédiés en Belgique, en Italie ou en Espagne<ref group="c">Modèle:P.256</ref>.

La guerre, en septembre 1939, vint mettre un nouveau coup d'arrêt à la reprise économique de la fin des années 1930. La ville subit une nouvelle occupation allemande dès le 18 mai 1940. Au printemps de 1942 un petit groupe de résistants se constitua à Caudry autour de Gaston Dassonville. Il aidait les réfractaires et les aviateurs alliés abattus et mena des actions de renseignement et de sabotage<ref group="d">Modèle:P.70-72</ref>. La Modèle:5e blindée américaine entra dans Caudry le 3 septembre 1944<ref group="c">Modèle:P.268</ref>.

Reconversion industrielle

Le fronton d'une ancienne fabrique de tulle et de dentelle
Le fronton d'une ancienne fabrique de tulle et de dentelle.

Malgré la reprise de la fabrication des tulles, dentelles et broderies après les deux guerres, 60 % des entreprises existant en 1914 avaient disparu en 1953<ref group="c">Modèle:P.276</ref>.

La dentelle demeure le fondement du tissu industriel local avec douze dentelliers qui emploient encore 800 personnes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant l'activité économique repose désormais largement sur la diversification des activités. Ainsi, depuis le début des années 1970, des secteurs tels que l'agroalimentaire, les cosmétiques ou encore l'imprimerie se sont implantés sur la zone industrielle de plus de 100 hectares, qui accueille une trentaine d'entreprises employant Modèle:Unité.

Par ailleurs, une zone artisanale et commerciale achevée en 2010 en bordure de la route départementale 643 contribue à l'activité économique de la ville.

Les nouvelles structures (norme HQE du lycée Jacquard) et la rénovation du centre-ville contribuent également à une modernisation de la cité.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de l'arrondissement de Cambrai du département du Nord, en région Hauts-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la dix-huitième circonscription du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Clary<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de Caudry.

La ville de Caudry est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

Intercommunalité

La commune était le siège de la communauté de communes du Caudrésis créée le Modèle:Date-.

Celle-ci a fusionné le Modèle:Date- avec la communauté de communes du Pays de Matisse pour constituer la communauté de communes du Caudrésis - Catésis (devenue en 2019 la communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis), dont la ville de Beauvois-en-Cambrésis est désormais le siège.

La ville est également membre, en 2017, des syndicats suivants :

Tendances politiques et résultats

Caudry est historiquement une ville « de gauche » et cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, même si les élections municipales de 2008 et 2014 et les élections législatives de 2007, 2012 et 2017 ont vu la victoire de candidats de droite.

Au deuxième tour des élections législatives de 2017, 76,45 % des électeurs caudrésiens ont voté pour Guy Bricout, candidat apparenté UDI et maire de Caudry (63,67 % dans la [[Dix-huitième circonscription du Nord|Modèle:18e du Nord]]) et 23,55 % pour Claire Pommeyrol-Burlet (REM) (36,33 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 44,79 % à Caudry et de 41,56 % dans la circonscription<ref>Source : Ministère de l’Intérieur</ref>,<ref>Source : Ministère de l’Intérieur</ref>.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 les quatre candidats arrivés en tête à Caudry sont Marine Le Pen (FN, 35,77 %), Jean-Luc Mélenchon (FI, 19,53 %), Emmanuel Macron (EM, 17,13 %) et François Fillon (Les Républicains, 13,33 %) avec un taux de participation de 72,37 %. Au second tour Marine Le Pen arrive en tête avec 56,54 % des voix et un taux de participation de 69,55 %<ref>Source : Ministère de l’Intérieur</ref>.

Au deuxième tour des élections régionales de 2015, 54,09 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Xavier Bertrand (Les Républicains), et 45,91 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 55,42 %.

Au second tour des élections départementales de 2015, Guy Bricout et Anne-Sophie Lécuyer (Union de la Droite) arrivent en tête à Caudry avec 71,22 % des suffrages exprimés, et Jean Danjou et Mélanie Disdier (FN) 28,78 %, pour un taux de participation de 50,36 % (Modèle:Unité pour Modèle:Unité et Modèle:Unité)<ref>Source : Ministère de l’Intérieur</ref>.

Aux élections municipales de 2014, la liste « Ensemble pour Caudry » de Guy Bricout (DVD) a obtenu 69,58 % des suffrages et 29 élus, la liste « Caudry Bleu Marine » de Mélanie Disdier (FN) 14,21 % et 2 élus, la liste « Caudry agir autrement » de Christian Dervaux (PS) 9,24 % et 1 élu, la liste « À Caudry, l'humain d'abord » de Brigitte Lefebvre (Front de gauche) 5,42 % et 1 élu et la liste « Solidaristes » de Joël Lamand (Alliance royale) 1,52 %, pour un taux de participation de 61,16 %.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>, les quatre candidats arrivés en tête à Caudry sont François Hollande (PS, 32,55 %), Marine Le Pen (FN, 23,87 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 20,02 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 11,98 %) avec un taux de participation de 71,72 %. Au second tour, François Hollande arrive en tête avec 59,98 % des voix et un taux de participation de 70,98 %.

Au deuxième tour des élections législatives de 2012, 59,36 % des électeurs de Caudry ont voté pour François-Xavier Villain (UDI) (57,63 % dans la [[Dix-huitième circonscription du Nord|Modèle:18e du Nord]]), 40,64 % pour Martine Filleul (PS) (42,37 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 51,07 % à Caudry et de 55,61 % dans la circonscription.

Au deuxième tour des élections régionales de 2010<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 55,57 % des électeurs ont voté pour la liste conduite par Daniel Percheron (PS, Front de gauche, Europe Écologie), 22,51 % pour celle de Valérie Létard (UMP), et 21,92 % pour la liste de Marine Le Pen (FN), pour un taux de participation de 43,90 %.

Aux élections européennes de 2009<ref> Modèle:Lien web.</ref>, les deux meilleurs scores à Caudry étaient ceux de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu Modèle:Unité soit 25,43 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), et de la liste de la Majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu Modèle:Unité soit 20,03 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), pour un taux de participation de 32,97 %.

Aux élections municipales de 2008, la liste « Ensemble pour Caudry » de Guy Bricout (Majorité présidentielle) a obtenu 68,20 % des suffrages et 28 élus, la liste « Caudry pour tous » de Christiane Marande-Podevin (PS) 24,68 % et 4 élus et la liste « Gestion plus adroite » de Mélanie Disdier (Front national) 7,12 % et 1 élu, pour un taux de participation de 61,98 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 55,37 % des électeurs caudrésiens ont voté pour Ségolène Royal (PS), et 44,63 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), avec un taux de participation de 76,32 %.

Au deuxième tour des élections législatives de 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 54,12 % des électeurs de Caudry ont voté pour François-Xavier Villain (DLR) (57,45 % dans la [[Dix-huitième circonscription du Nord|Modèle:18e du Nord]]), 45,88 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 57,46 % à Caudry et de 60,08 % dans la circonscription.

Administration municipale

La mairie de Caudry
La mairie de Caudry.

La population de la commune étant comprise entre 10 000 et Modèle:Unité, le conseil municipal comprend 33 membres.

À la suite des élections municipales de 2020, la composition du conseil municipal de Caudry est la suivante :

Groupe Tendance Président Effectif Statut
« Ensemble pour Caudry » DVD Frédéric Bricout 29 Majorité
« Aimez Caudry » DVC Denis Collin 1 Opposition
« Rassemblement pour Caudry » RN Mélanie Disdier 1 Opposition
« Dynamisme et équité » DIV Alban Bajodek 1 Opposition
« Caudry à venir » PS Sophie Desreumaux 1 Opposition

Liste des maires

Modèle:Article détaillé La liste des maires de Caudry est connue depuis 1801, elle figure sur une plaque située dans le bâtiment de la mairie<ref>Les maires de Caudry.</ref>. Depuis 1945, sept maires se sont succédé : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Caudry pratique le tri sélectif et gère une déchèterie depuis le Modèle:1er mars 1992.

La protection et la mise en valeur de l’environnement font partie des compétences de la communauté de communes du Caudrésis - Catésis. Ses « brigades vertes » interviennent sur le territoire de l'ensemble des communes pour la création et l'entretien des espaces verts, l'aménagement de l'espace rural, les plantations et l'abattage d'arbres.

La communauté de communes a également décidé, début 2009, d'ajouter à ses compétences la diversification des sources d'énergie. Un cabinet d'études a retenu cinq zones potentielles pour l'implantation d'éoliennes.

Jumelages

La ville de Caudry est jumelée<ref name="JUMEL"> Modèle:Lien web.</ref> avec

En juillet 1964, une équipe de bénévoles de l'Amicale laïque de Caudry placée sous la direction de Pierre Bazin accueille le Jugendmusikkorps de Wedel. Des liens d'amitié se nouent entre les deux villes et les échanges s'intensifient. Le jumelage est officialisé à Wedel le 8 juin 1985 et à Caudry le 25 octobre 1986. Depuis, un comité assure la pérennité des relations entre Wedel et Caudry.

Population et société

Démographie

Ses habitants sont appelés les Caudrésiens.

Caudry se classe par sa population au deuxième rang dans l'arrondissement de Cambrai. Le nombre d'habitants augmente rapidement à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec le développement de l'industrie textile, culminant à Modèle:Unité en 1911. Après les baisses dues aux deux guerres mondiales, la croissance démographique reprend lentement et la population de la ville est de Modèle:Unité au recensement de 2009.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Le lycée polyvalent Jacquard
Lycée polyvalent Jacquard aux normes HQE.

Caudry est rattachée à la circonscription de Cambrai-sud de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

La commune gère quatre écoles maternelles (Batisse-et-Laïte, Jean-Lebas, Jules-Ferry et Françoise-Dolto) et quatre écoles élémentaires (Paul-Bert, Condorcet, Jean-Macé et Janssoone)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'école Sainte Maxellende (depuis 09/2013), ex-école Saint-Michel, est un établissement privé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le département du Nord gère deux collèges : le collège Jean-Monnet<ref> Modèle:Lien web.</ref> et le collège Jacques-Prévert<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La région Hauts-de-France gère le lycée polyvalent public Joseph-Marie-Jacquard<ref> Modèle:Lien web.</ref>, qui est l'un des premiers de France (le second après celui de Calais) à avoir intégré l'approche HQE, avec des toitures végétalisées, des matériaux sains, une climatisation par puits canadien, puits de lumière, récupération ou filtration/épuration des eaux pluviales, repas bio, etc<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Caudry compte environ trente médecins généralistes et spécialistes. La ville dispose également de deux dispensaires médicaux : le centre d'action médico-sociale précoce (CAMSP) et le centre médico-scolaire, d'un centre médico-psychologique, d'une maison de retraite avec service de moyen séjour, l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Léonce-Bajart<ref> Modèle:Lien web.</ref> et d'une maison de retraite privée, La Dentellière, ouverte en 2011<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les centres hospitaliers les plus proches sont ceux du Cateau-Cambrésis, de Cambrai et de Valenciennes.

Sports

La base de loisirs
La base de loisirs.
La salle des fêtes
La salle des fêtes.

Il existe plus de quarante associations sportives à Caudry<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Caudry comptait par le passé deux piscines désormais fermées : la piscine « Tournesol »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que l'espace nautique en plein air, la « piscine découverte »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aujourd'hui les activités nautiques ont lieu à l'espace nautique intercommunal de Caudry<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville compte également plusieurs salles de sport : la salle Pierre-de-Coubertin, construite en 1980 et rénovée en 2005, la salle Secrétin, la salle Paul-Bert, les courts de tennis de la rue Henri-Barbusse, la salle de danse, la salle des tullistes (avec mur d'escalade), la salle de tir, la salle Paul-Sautière et le Palais des Sports, construit entre 2003 et 2005. Cet équipement offre trois salles, dont une grande avec tribunes de 500 places.

Les terrains de sports incluent le stade Louis-Sandras (avec « Skate–Roller Park »), le stade Jean-Brac, le stade Jacques-Prévert, deux plateaux multisports, le boulodrome municipal. Caudry a trois terrains de jeux et de sports de quartiers : Maupassant, Négrier et Fénelon<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La base de loisirs du « val du Riot » d’une superficie de Modèle:Unité, exploitée par un syndicat intercommunal réunissant Caudry et Beauvois-en-Cambrésis, permet notamment la pratique de la pêche dans ses trois étangs, ainsi que du javelot et du tir à l'arc. Elle possède aussi un terrain de « beach-volley », des murs d'escalade, deux terrains de « boule et pétanque »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Star Club caudrésien, fondé en 1903 (cofondateur : Léonce Bajart) et disparu en 1967 après sa fusion avec l'US Viesly, a gagné le championnat de France de football version Fédération cycliste et athlétique de France en 1909<ref>Thierry Berthou/Collectif: Dictionnaire historique des clubs de football français. Pages de Foot, Créteil 1999, tome 1, Modèle:ISBN, Modèle:P. et 107</ref>.

Médias

Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour le Cambrésis. L'Observateur du Cambrésis est un hebdomadaire d'informations locales et d'annonces.

Les programmes de Radio BLC, station de radio associative, sont émis depuis Caudry. Les habitants de Caudry reçoivent également, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de France Bleu Nord, de Chérie FM Cambrai et de RFM Nord<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo. Oxygen TV est une web TV « 100 % Cambrésis » consacrée aux informations locales<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

L'église d'Audencourt
L'église Saint Barthélémy à Audencourt.

Les Caudrésiens disposent de deux lieux de culte catholique : la basilique Sainte Maxellende et l'église Saint Barthélémy à Audencourt. Ces églises dépendent de la paroisse « Sainte Maxellende en Cambrésis » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Un temple antoiniste situé rue de Denain a été construit en 1922<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis sa fondation, huit desservants se sont succédé dans le temple.

Un temple de l'Église Réformée de France rattaché à la paroisse de Caudry et au consistoire Hainaut-Picardie<ref> Modèle:Lien web.</ref> fut construit sur un terrain acheté par la ville en janvier 1892 rue de la Paix. La première pierre fut posée le Modèle:Date et le conseil municipal approuva le procès-verbal de réception définitive des travaux le Modèle:Date.

L'Association chrétienne pour l’étude de la bible (Témoins de Jéhovah) dispose également d'un lieu de culte à Caudry<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Caudry au 29 605e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population active

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à Modèle:Unité (8 597 en 1999), parmi lesquelles on comptait 66,1 % d'actifs dont 52,7 % ayant un emploi et 13,4 % de chômeurs<ref name="emploiINSEE"> Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, 53,3 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Caudry, 42,2 % dans une autre commune du département du Nord et 3,3 % dans une autre région, c'est-à-dire en Picardie<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Caudry<ref group="Note">Y compris les actifs sans emploi</ref> fait apparaître, par rapport à la moyenne de la France métropolitaine, une sous-représentation de toutes les catégories à l'exception de celle des « ouvriers », ce qui confirme la persistance de l'activité industrielle de la ville.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Caudry 0,07 % 4,24 % 4,38 % 16,67 % 22,64 % 44,63 %
Moyenne nationale 1,78 % 5,52 % 14,62 % 23,90 % 29,09 % 24,13 %
Sources des données : INSEE<ref name="emploiINSEE"/>

Emploi

La commune de Caudry fait partie de la zone d’emploi du Cambrésis<ref> Modèle:Lien web.</ref> et dispose d'une agence ANPE pour la recherche d'emploi.

En 2007 on comptait Modèle:Unité dans la commune, contre 6 283 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 4 717, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee</ref> est de 137,3 %, ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu plus de quatre emplois pour trois Caudrésiens actifs. Cet indicateur était de 138,4 % en 1999<ref name="emploiINSEE"/>.

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Caudry fait apparaître le fort poids relatif du secteur industriel. L'emploi tertiaire (commerce, services, administrations) représente environ 60 % du total à Caudry, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
Caudry 0,1 % 37,3 % 5,5 % 33,7 % 23,4 %
Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
Sources des données : INSEE<ref name="emploiINSEE"/>

Entreprises et commerces

Dentelle de Caudry sur la robe de Kate Middleton
Dentelle de Caudry sur la robe de Kate Middleton.
Fichier:Sophie Hallette.webm
Manufacture Sophie Hallette

L'industrie textile reste bien représentée à Caudry avec une petite trentaine d'entreprises, notamment dans les textiles n.c.a., l'ennoblissement textile, la fabrication d'étoffes à mailles, de linge de maison et d'articles d'ameublement, de non-tissés. Les entreprises : Dentelle Sophie Hallette, Carpentier et Preux, Solstiss (fruit d'un regroupement, en 1974, de quatre entreprises<ref>

Modèle:Lien web.</ref>) ainsi qu'une teinturerie spécialisée dans l'ennoblissement des dentelles les plus raffinées, La Caudresienne, comptent parmi les plus importantes dans ce secteur. Caudry est, avec Calais, le centre mondial de la dentelle mécanique « Leavers » et exporte plus de 80 % d'un produit raffiné, porté par exemple par Grace Kelly en 1956, Kate Middleton en 2011 et Amal Alamuddin lors de son mariage avec George Clooney en 2014<ref>

Modèle:Lien web, Modèle:Lien web.</ref>, ou par Michelle Obama en 2009<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le label « Ville et Métiers d'Art » est venu couronner cette tradition de qualité en 1995<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le paysage industriel s'est diversifié avec l'implantation en 1970 des parfums Sicos (groupe L'Oréal, qui est le premier employeur industriel du Cambrésis) et en 1982 de la Société des Produits Alimentaires de Caudry (SPAC) du groupe Nestlé (pizzas et produits surgelés Buitoni). Parmi les autres employeurs importants de la ville on compte également l'imprimerie Lenglet (offset et héliogravure pour magazines), les plastiques NP Nord, les emballages plastiques Chrystal Plastic, le centre Leclerc, et la société de transports par autocars Les Chemins de fer du Cambrésis<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La zone d'activités de la Vallée d'Hérie, au sud-est de Caudry, créée à la fin des années 1960, offre plus de Modèle:Unité, tandis que les implantations commerciales se concentrent dans la zone commerciale qui borde la RD 643.

Culture locale et patrimoine

Entrée de la coopérative d'Escaut-et-Sambre
Entrée de la coopérative d'Escaut-et-Sambre.

Caudry compte trois monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques :

  • la brasserie l'Union des Coopérateurs du Cambrésis, (puis brasserie coopérative d'Escaut et Sambre), rue Charles-Gide<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
  • la brasserie-malterie Lemaire et Defossez (puis Defossez), rue de Saint-Quentin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>;
  • la maison d'industriel dite maison Dumont, construite en 1947 par l'architecte Charles Vollery, rue Émile-Salembier<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le Musée de la dentelle

Le « Musée caudrésien des dentelles et broderies » est installé dans la fabrique de dentelle Théophile et Jean-Baptiste Carpentier, dont les bâtiments de briques datant de 1898, restaurés et modernisés par l'adjonction d'une verrière, sont typiques de l'architecture industrielle du siècle dernier.

À travers ses collections, le musée retrace l'histoire de la fabrication des tulles, des dentelles et des broderies mécaniques dans la région de Caudry. Il organise également des expositions temporaires et des ateliers pédagogiques pour les enfants<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les souterrains

Caudry possède un souterrain creusé dans la craie, probablement vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, destiné à abriter la population ou le bétail lors des invasions<ref name="Bajart33" group="c">Modèle:P.33</ref>. Resté ignoré jusqu'en 1847, il fut rendu accessible à la suite d'un effondrement et restauré par Jean-Adolphe Prioux, le maire de l'époque<ref name="Bajart33" group="c"/>. Ce souterrain partait dans trois directions. La partie du souterrain située sous la rue de la Paix comportait Modèle:Unité de part et d'autre d'une galerie principale située à Modèle:Unité de profondeur sur une longueur de Modèle:Unité. Cette galerie était large de Modèle:Unité et haute de Modèle:Unité. En 1916-1917, des affaissements de terrain sur la place ont permis aux Allemands de redécouvrir une grande partie du souterrain qui fut déblayé et étayé. Le tout fut utilisé comme dépôt de munitions<ref name="Bajart33" group="c"/>. Lors de leur retraite en 1918, les Allemands firent sauter l'entrée et une partie de la cavité.

Un souterrain existait à Aulicourt, dépendance de Béthencourt, que la tradition faisait aboutir dans la chapelle Sainte-Maxellende de l'église de Caudry, et qui aurait été emprunté par Maxellende elle-même, mais il s'agit là d'une légende<ref name="Bajart33" group="c"/>.

Patrimoine religieux

Basilique Sainte-Maxellende : le clocher
Basilique Sainte-Maxellende : le clocher.
Basilique Sainte-Maxellende : le chevet
Basilique Sainte-Maxellende : le chevet.

La paroisse de Caudry est mentionnée dès 1181. L'église de la paroisse est la basilique Sainte Maxellende, dont la construction résulta de la forte croissance démographique dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ancienne église, située à l'extrémité est de l'actuelle place des Mantilles, était devenue trop petite et tombait en ruines. La décision de construire une nouvelle église à un autre emplacement fut prise en 1885. On fit appel à Louis Marie Cordonnier, un architecte de renom. La première pierre fut posée le Modèle:Date et la consécration de l'édifice par Modèle:Mgr Thibaudier, archevêque de Cambrai, eut lieu le Modèle:Date. L'église fut élevée au rang de basilique mineure par un bref pontifical du Modèle:Date<ref group ="a">Modèle:P.27-33</ref>.

De style néo-gothique, elle est construite en brique sur un soubassement de pierre blanche. Elle mesure Modèle:Unité de longueur totale et Modèle:Unité de largeur au transept. Le clocher culmine à Modèle:Unité. Il comporte un carillon de trois cloches : Vox Dei, pesant deux tonnes, sonne le Do ; Pax, Modèle:Unité, sonne le  ; Maxellende, Modèle:Unité, sonne le Fa. Ces cloches bénies en 1920 et 1922 remplacent celles emportées par les Allemands en 1918.

Dans la tribune, au-dessus de l'entrée, est installé le grand orgue construit en 1913 par Charles Mutin de la maison Cavaillé-Coll.

À l'intérieur, la grande nef culmine à Modèle:Unité de haut sous la clef de voûte et les deux bas-côtés à Modèle:Unité. Le transept se termine par deux chapelles, celle de gauche dédiée à Notre Dame du Rosaire, celle de droite à Maxellende avec la châsse de la sainte, pièce d'orfèvrerie gothique de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en cuivre doré et argent repoussé, remaniée aux {{#switch: e

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}}<ref group="a">Modèle:P.16-17</ref> et classée à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Le transept est éclairé par deux rosaces comportant chacune Modèle:Unité de verre posées vers 1921, résultat d'un vœu de la population caudrésienne pendant la Première Guerre mondiale<ref group="a">Modèle:P.37</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Comme beaucoup de villes du Nord, Caudry a ses géants, « Batisse » (Baptiste) et « Laïte » (Adelaïde), créés en 1921 par Léonce Bajart en illustration de la tradition industrielle textile de la ville. Endommagés lors de la Seconde Guerre mondiale, ils furent restaurés en 1951. Batisse est tulliste et porte à l'oreille le crochet qui sert à « renfiler ». Laïte est raccommodeuse, elle tient à la main un coupon de dentelle. Le couple est au centre du carnaval d'été qui se déroule dans la ville<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Hauts de cinq mètres, ce sont des géants portés mais munis de roulettes pour les déplacements courts<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Caudry est une ville verte (deux étoiles au label des villes et villages fleuris) qui s'efforce de maintenir vivante sa culture locale, dont un parler, le picard, qui reste apprécié notamment grâce à « La Caudriole », revue littéraire de l'office municipal de la culture<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à Caudry

  • Charles de Lignières (ou Carolus de Lignieres) est seigneur de Caudry de 1672 à 1755.
  • Ernest Plet (1864-1929) - Homme politique français, maire de Caudry, conseiller général et député du Nord, né à Viesly et mort à Grasse.
  • Eugène Fiévet (1867-1910) - Homme politique français, maire de Caudry, conseiller général et député du Nord, né et mort à Caudry.
  • Auguste Beauvillain (1878-1957) - Homme politique français, maire de Caudry, député du Nord, né et mort à Caudry.
  • Gaston Pigot (1885-1969) - Boxeur français, né à Caudry.
  • Léonce Bajart (1888-1983) - Résistant et personnalité caudrésienne, mort à Caudry.
  • Lucienne Bogaert (1892-1983) - De son vrai nom Lucienne Jeanne Gabrielle Lefebvre, actrice française née à Caudry.
  • Arthur Ramette (1897-1988) - Militant du Parti communiste français, député et sénateur du Nord de 1932 à 1973, né à Caudry.
  • Lucien Janssoone (1898-1944) - Résistant français, directeur des cours complémentaires de garçons à Caudry à partir d'octobre 1933, fusillé en 1944.
  • André Piettre (1906-1994) - Économiste français, né à Caudry.
  • Paul Moreau (1925-2005) - Homme politique français, maire de Caudry, député du Nord, né à Caudry et mort à Lille.
  • Guy Bricout (1944) - Maire de Caudry de 1995 à 2017, député du Nord depuis 2017.

Héraldique et logotype

Modèle:Blason-ville-fr

Fichier:Logo Caudry.png

Le logotype de la ville, adopté en 1999, est une stylisation du chariot des métiers de dentelle<ref group="d">Modèle:P.17</ref>.

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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