Busigny

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Modèle:Infobox Commune de France

Busigny est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Busignois<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le nom jeté des habitants de Busigny est les Croquands (ou Croquants)<ref name="Croquands"> Modèle:Lien web.</ref>.

Limitrophe du département de l'Aisne, Busigny est située à l'extrémité sud-est de l'arrondissement de Cambrai auquel elle est rattachée. Longtemps possession du chapitre de l'église Saint-Géry de Cambrai, le village partageait son activité entre l'agriculture et le tissage, comme beaucoup d'autres dans cette région. Avec la construction, dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de la ligne de chemin de fer Saint-Quentin - Hautmont, section de la ligne Paris - Bruxelles, puis d'embranchements vers Cambrai et Hirson, la commune devint un nœud ferroviaire important du nord de la France. La ligne Paris - Bruxelles a perdu de son importance depuis l'ouverture de la LGV Nord, et l'industrie textile a disparu dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Busigny conserve cependant quelques activités industrielles.

Géographie

Localisation

La ville, située dans l'extrême sud du département du Nord, est frontalière du département de l'Aisne, région Hauts-de-France.

Busigny est à Modèle:Unité de Bohain-en-Vermandois, Modèle:Unité du Cateau-Cambrésis, Modèle:Unité de Caudry, Modèle:Unité de Cambrai, Modèle:Unité de Saint-Quentin, Modèle:Unité de Lille et enfin à Modèle:Unité de Paris à vol d'oiseau<ref>Calcul de l'orthodromie pour Paris, Lille, Saint-Quentin, Cambrai, Caudry, Le Cateau-Cambrésis, Bohain-en-Vermandois, Gouy.</ref>,<ref name="IGN"/>.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Busigny est située dans la partie sud-est du Cambrésis, qui est la plus élevée, et son finage inclut le point culminant de cette région, à Modèle:Unité<ref name="OTCambrésis"/> au lieu-dit le Rond-Point. Le village est entouré de bois sur ces hauteurs, à l'est et au sud. La Selle, affluent de rive droite de l'Escaut, prend sa source non loin, à Molain à Modèle:Unité à l'est. La source de l'Escaut lui-même est à Gouy, à environ Modèle:Unité à l'ouest.

Hydrographie

La ville est traversée par le « riot de la Ville », rigole creusée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour drainer les eaux de ruissellement et qui rejoint à Maretz une branche du « canal des Torrents », une autre rigole de drainage, pour finir à la source de l'Escaut à Gouy, à l'ouest. L'entretien du « canal des Torrents » a été négligé dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sa branche principale, passant par Bohain-en-Vermandois et entre Brancourt-le-Grand et Prémont, a disparu des cartes de l'IGN, mais celle qui passe au nord par Maretz est encore visible<ref name="IGN">Modèle:Géoportail.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Environnement

Depuis le Moyen Âge, en raison de la richesse des sols, le Cambrésis a perdu la plupart de ses forêts pour évoluer vers un paysage de culture intensive. Dans le sillage du Grenelle Environnement et d'une politique régionale en faveur de la biodiversité, un schéma régional d’orientation Trame verte et bleue (qui évolue en SRCE en 2011-2013) a défini en 2006 les grandes connexions biologiques déclinées aux échelles locales par le Pays du Cambrésis via un Schéma trame verte et bleue territorial et un Programme régional d’animation et d’assistance technique territoriale (PRAATT). Celui-ci, avec la commune et l'Association foncière de remembrement (AFR) de la commune et d'autres partenaires (ENRx, agriculteurs, chasseurs, riverains...), a commencé à restaurer un réseau de haies bocagères (plus de Modèle:Unité en 2012) le long des chemins de remembrement et chemins communaux et de voiries départementales pour restaurer une trame écopaysagère et lutter contre l'érosion des sols, au profit également du cadre de vie de Busigny<ref>Exposé de Yannick PECHARD - Assistant de projet Espaces naturels régionaux au Pays du Cambrésis et Christian Pecqueux (maire), intitulé Le dialogue territorial au service du remaillage écologique Création de corridors écologiques et lutte contre l’érosion des sols sur la commune de Busigny (59)fait à la journée régional d'échanges sur la Trame verte et bleue (31 janvier 2013 / Armentières) , organisée par ENRx</ref>.

Voies de communication et transports

Photographie montrant la gare de Busigny
La gare de Busigny

Busigny est traversée par la route départementale D21 de Bohain au Cateau-Cambrésis, ainsi que par la route départementale D15 de Maretz à Vaux-Andigny et, au nord de la commune, par la D67 qui relie la route départementale D932 (dite « chaussée Brunehaut ») à la D77 vers Escaufourt et Vaux-Andigny.

La commune est desservie par une ligne du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Caudry et Le Cateau-Cambrésis<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Busigny était un nœud important du trafic ferroviaire du nord de la France. En effet, la gare (entre Busigny et Maretz) était le lieu où convergeaient les axes Paris - Maubeuge (et Bruxelles) et Paris - Cambrai<ref name="Geoportail-IGN">Modèle:Géoportail.</ref>. Elle reset desservie par les lignes Modèle:N° (Busigny - Jeumont - Aulnoye-Aymeries, avec correspondances pour Valenciennes et Lille) et Modèle:N° (Saint-Quentin - Cambrai - Lille) des TER Nord-Pas-de-Calais. Aussi, elle est un lieu de correspondance entre trains Intercités et TER. Le document d'orientations générales du SCot du Cambrésis retient la gare de Busigny comme l'un des cinq « pôles d’échanges structurants » de l'arrondissement<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Busigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Busigny, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), prairies (20,8 %), zones urbanisées (11,7 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Photographie montrant une rue de la cité des cheminots
Une rue de la cité des cheminots

Le bâti de la commune se divise en deux parties bien distinctes : le bourg proprement dit, et à l'ouest, à égale distance du bourg et du village de Maretz, la « cité des cheminots » construite entre 1919 et 1921 pour héberger le personnel du centre ferroviaire. Outre une soixantaine de logements, elle conserve une école s<ref name="Ste-Anne"> Modèle:Lien web.</ref>.

Très étendue, la ville se compose d'un hameau : La Haie Menneresse et de plusieurs lieux-dits : Malmaison, Mont-de-Bagny, Saint-Urbain, et le Rond-Point.

Logement

En 2008, Busigny comptait Modèle:Nombre, auxquelles s'ajoutaient Modèle:Nombre vacants, soit 7,6 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires. Les maisons représentaient 96,8 % de l'ensemble des logements, pourcentage identique au recensement de 1999 et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

La part de résidences principales datant d'avant 1949 s'élevait à 62,6 %. Pour les constructions plus récentes, 25,2 % des logements dataient d'entre 1949 et 1974 et 12,3 % d'après 1975<ref name="Insee COG">Modèle:PDF Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

On trouve Busigny désignée sous les noms suivants au fil de l'histoire : Buising (1030), Busignies (1129), Busenisen (1180), Buseignies (1349), Buseghem (1442), Busenies, Busegnies, Busynges (1470).

Bus signifie en bas latin « bois, forêt ». Le suffixe -igny vient peut-être du germanique ing, ou ghem, qui ont le sens de lieu habité, hameau. Ignieull et irigny étaient la forme romane du mot. Busigny serait donc l'« habitation des bois », le « village des bois ». Busigny était jusqu'en 1640 couverte de bois et est encore bordée de bois à l'est et au sud<ref name="LaVoix-origines"/>.

Histoire

Antiquité et Moyen Âge

À l'époque gallo-romaine le lieu appartenait à la cité des Nerviens, dont la première capitale, Bavay, fut remplacée par Cambrai au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des traces d'une occupation romaine ont été découvertes en 1847 et 1848 près de la ferme du Rond-Point, au sud-ouest du bourg. Il s'agit d'une enceinte entourée d'un fossé, au milieu de laquelle s'élève une butte. On y a découvert des dalles de grès, des tuiles, des médailles ou monnaies, un mors de bride et une statuette en bronze représentant une divinité païenne. Une voie empierrée, découverte en 1848, reliait ce lieu à la « chaussée Brunehaut » de Vermand à Bavay<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Un cimetière mérovingien a également été découvert dans les années 1970, il se trouvait sur la route menant de BUSIGNY à BERTRY après le pont SNCF où se trouvait une carrière de craie. Son mobilier est visible au musée des Beaux-Arts de Cambrai<ref name="OTCambrésis"/>.

La redoute romaine fut remplacée par un château au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Repaire de brigands, il fut détruit en 1095 par l'évêque de Cambrai Gaucher<ref group="Note">ou l'archidiacre Gaucher, selon Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 878, le pape Jean VIII céda au chapitre de l'église Saint-Géry de Cambrai la possession des terres de Busigny, de sa ferme seigneuriale, de son église et de ses dépendances. Le pape Alexandre III confirma cet acte en 1180<ref name="LaVoix-origines"> Modèle:Lien web.</ref>.

Avant la Révolution française, Busigny est le siège d'une seigneurie.

Gilles de Chin, seigneur de Busigny, meurt à la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le village se situait à l'origine à l'emplacement du hameau actuel de Malmaison. Après la destruction de l'église par un incendie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nouvelle église et les habitations furent reconstruites au nord-est, à leur emplacement actuel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Busigny est la première commune du Cambrésis à avoir bénéficié du chemin de fer. La station de Busigny est mise en service le 21 octobre 1855 par la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre la ligne de Saint-Quentin à Hautmont. Busigny devient une gare de bifurcation avec la mise en service le 15 juillet 1858 de la ligne de Busigny à Somain via Cambrai.

Pour décharger la ligne reliant les mines du Nord et du Pas-de-Calais à la sidérurgie lorraine, par Valenciennes et Longwy, la Compagnie des chemins de fer du Nord décida de construire une ligne reliant Busigny à Hirson. Cette ligne à double voie fut ouverte en 1885. Elle se détachait de la ligne Creil - Jeumont au sud de la gare de Busigny. Elle assura le transport des voyageurs jusqu'en 1959, et des marchandises jusqu'aux années 1980. L'électrification de la ligne Lille - Thionville, achevée en 1955, enleva en effet une grande partie de sa raison d'être à la ligne de Busigny à Hirson. La section Busigny - Boué n'a été déposée en partie qu'en 2006<ref name="gouge"> Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la gare de Busigny permit aux hommes du Modèle:23e de l'Armée du Nord du général Faidherbe, battu à Saint-Quentin le 19 janvier 1871, de faire retraite vers Cambrai et Lille<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Première Guerre mondiale

Photographie montrant le monument aux morts de la Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale

Au cours de la Première Guerre mondiale, Busigny ne fut pas le théâtre de combats importants mais subit un bombardement par l'armée française, la ville étant occupée par les troupes allemandes après la bataille du Cateau en août 1914<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Busigny fut libéréle 9 octobre 1918 par la [[27e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:27e d'infanterie des États-Unis]]<ref group="Note">La Modèle:27e selon le site de la Commonwealth War Graves Commission, la Modèle:30e selon le site « La Voix de Busigny ».</ref>, qui y établit brièvement son état-major. Des hôpitaux de campagne furent installés dans les deux mois suivants<ref name="CWGC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

La gare de Busigny étant un centre ferroviaire important entre Paris et Bruxelles et l'Allemagne, elle fut la cible de plusieurs bombardements, parfois très meurtriers, ainsi que d'actions de sabotage du maquis FTP "La CORSE".

Le premier bombardement, par la Luftwaffe, eut lieu le 15 mai 1940.

Le 30 avril 1944 vers 19 heures, 75 bombardiers du Modèle:409e de bombardement de l'US Air Force bombardèrent en trois vagues toutes les installations ferroviaires. La gare devait être déserte à cette heure, mais le retard du train Dijon - Lille, et la présence en gare de trois omnibus attendant la correspondance, entraînèrent la mort d'environ Modèle:Unité civiles. Le 2 mai 1944 la gare fut à nouveau bombardée par l'Modèle:Lien<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Constitué à partir de juillet 1943, le maquis de Mazinghien, fort de Modèle:Nombre et dont le terrain d'action s'étendait sur le sud du Nord et le nord de l'Aisne, mena des actions de renseignement et de sabotage, ainsi le 3 mars 1944 un sabotages sur la ligne Busigny - Hirson conduit au déraillement d'un train de charbon destiné à l'Allemagne ; le 4 juin 1944, un nouveau sabotage à Saint-Benin provoque le déraillement d'un convoi de chars Tigre. Après le débarquement allié en Normandie et jusqu'en 22 septembre 1944, date de la dissolution du maquis, d'autres actions de sabotage ont lieu dans la région<ref name="maquis">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Un autre réseau est particulièrement actif à Busigny et sur les installations ferroviaires, il s'agit d'un réseau FTP "La CORSE" auquel appartenaient Edmond et Lucien Desjardins

Plusieurs résistants payèrent leur engagement de leur vie, Pierre GALLIEGUE, Edmond et Lucien DESJARDIN du réseau FTP la CORSE sont arrêtés et transférés à la prison de SAINT QUENTIN où ils seront fusillés au lieu-dit la Sentinelle à SAINT QUENTIN le 08 avril 1944. quant à M Edmond DEGOND - Instituteur et capitaine de reserve de l'armée française, titulaire de la légion d'honneur - membre du réseau "Front National" il sera arrêté par la gestapo dans sa salle de classe. Il sera déporté à  Neuwengam d'où il reviendra en 1945. Il sera maire de la commune de 1947 à 1953. Une plaque commémorative déposée par les habitants de Busigny à l'école primaire jacques Prévert<ref name="OTCambrésis" />,<ref name="LaVoix-débuts" /> rappelle son engagement. Franck Bourreau, âgé de Modèle:Nombre, sera le plus jeune fusillé civil de France avec quatre de ses camrades. Le monument des cinq jeunes fusillés se trouve sur la route menant à BECQUIGNY au lieu-dit la Haïre

Le 29 janvier 1944 le bombardier B-17 nommé Mary Ellen, de retour d'une mission sur Francforttouché par la défense antiaérienne allemande s'écrase à Busigny. Six des dix membres d'équipage purent sauter en parachute, quatre furent arrêtés, deux purent s'échapper avec l'aide de résistants et de familles françaises, dont le second lieutenant Richardson. Les quatre autres furent tués dans l'écrasement de l'appareil. Un mémorial fut érigé en mémoire des membres d'équipage morts sur la route de la HAIE MENERESSE. Une plaque offerte par le colonel Richardson ainsi qu’un morceau de l’avion sont fixés sur ce monument<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="LaVoix-débuts"> Modèle:Lien web.</ref>.

Situation contemporaine

L'activité de Busigny se partageait après la guerre entre l'agriculture (blé, betteraves, houblon) et l'industrie textile (confection, bonneterie, lingerie, tissus). Depuis les années 1970, ces industries ont disparu. Quelques entreprises du bâtiment et de la construction métallique subsistent à Busigny malgré un contexte économique difficile.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Cambrai du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la dix-huitième circonscription du Nord.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Clary<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton du Cateau-Cambrésis.

La ville de Busigny est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de DouaiModèle:Référence nécessaire.

Intercommunalité

Busigny était membre de la communauté de communes du Caudrésis créée fin 1993.

Celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Pays de Matisse pour créer le Modèle:Date- la Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis<ref>Voix du Nord du 31 décembre 2009</ref>, dont le bourg est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Au deuxième tour des élections régionales de 2010<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 47,35 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 25,58 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 27,07 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 54,62 %.

Aux élections européennes de 2009<ref> Modèle:Lien web.</ref>, les deux meilleurs scores à Busigny étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu Modèle:Unité soit 21,55 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %) et de la liste du Front national conduite par Marine Le Pen, qui a obtenu Modèle:Unité soit 19,25 % des suffrages exprimés (département du Nord  %), pour un taux de participation de 41,18 %.

Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 50,29 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 49,71 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 83,94 %.

Au deuxième tour des élections législatives de 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref>, 48,90 % des électeurs de Busigny ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la [[Dix-huitième circonscription du Nord|Modèle:18e du Nord]]), 51,10 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 59,33 % à Busigny et de 60,08 % dans la circonscription.

Administration municipale

Fichier:Busigny City Hall.jpg
La mairie.

La commune ayant mois de Modèle:Nombre en 2008, le nombre de conseillers municipaux est de 19. Depuis 2020, le maire est Didier Marechalle.

Liste des maires

Maire de 1802 à 1807 : Jean Théod. Druon<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Maire en 1881 : Lepousez-Noiret<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

La protection et la mise en valeur de l’environnement font partie des compétences de la communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis.

Jumelages

Au 12 janvier 2012, Busigny n'est jumelée avec aucune autre commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,06 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Photographie montrant l'école Claude-Bernard à la cité des cheminots
L'école Claude-Bernard à la cité des cheminots

Busigny est rattachée à la circonscription de Cambrai/Le Cateau de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

La commune gère une école maternelle, l'école du Centre, ainsi que deux écoles primaires, Jacques-Prévert et Claude-Bernard<ref> Modèle:Lien web.</ref>, rattachées au secteur du collège Jean-Rostand du Cateau-Cambrésis. Les lycées les plus proches sont à Caudry et au Cateau-Cambrésis.

Santé

En 2012 Busigny compte un médecin généraliste, trois infirmières et une pharmacie<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'hôpital le plus proche est celui du Cateau-Cambrésis.

Cultes

Les Busignois disposent d'un lieu de culte catholique, l'église Saint-Médard, qui fait partie de la paroisse Sainte-Anne-en-Cambrésis dans le diocèse de Cambrai<ref name="Ste-Anne"/>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Busigny au 28 641e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Busigny se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée au Cateau-Cambrésis.

En 2008, la population de Busigny se répartissait ainsi : 63,9 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 11,3 % de retraités, un chiffre supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 11,7 % contre 11,3 % en 1999<ref name="Insee COG"/>.

Entreprises et commerces

Les industries textiles, autrefois importantes à Busigny, ont aujourd'hui disparu. Parmi les entreprises principales implantées dans la commune subsistent les constructions métalliques Brillard et Choin, une entreprise de captage et d'embouteillage d'eau de source du groupe Cristaline.

Au 31 décembre 2009, Busigny comptait Modèle:Nombre<ref name="Insee COG"/>.

Répartition des établissements par domaines d'activité au 31 décembre 2009

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 85 11 12 10 39 13
% 100 % 12,9 % 14,1 % 11,8 % 45,9 % 15,3 %
Sources des données : INSEE<ref name="Insee COG"/>

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Busigny church.jpg
L'église Saint-Médard

Deux tours datant de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont le seul vestige de l'ancien château de Busigny, construit par le baron Jacques de Hannecart après la destruction du précédent château, édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par un incendie vers 1755. De style Renaissance, il se composait d'une construction centrale flanquée de deux ailes terminées chacune par une tour carrée. En 1805 le château devint la propriété de l'épouse du général d'Empire Jean Rapp. Il fut démoli en 1972, à l'exception des tours<ref name="la voix-histoire"> Modèle:Lien web.</ref>.

L'église Saint-Médard fut édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et achevée en 1542. Entre 1750 à 1752 on y ajouta des bas-côtés. La tour carrée qui domine le porche fut construite en 1831 sur les plans de l'architecte cambrésien André de Baralle. Le chœur actuel date du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="la voix-histoire"/>.

La chapelle Saint-Urbain fut édifiée dans les bois près d'une source dont l’eau était réputée pour ses vertus curatives. La légende raconte que des fleurs de laine y poussèrent après que des moutons eurent été engloutis par la source<ref name="OTCambrésis"> Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle fut reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y allait en pèlerinage jusqu'à ce que la source soit murée pour cause d’insalubrité. Cependant une messe y est encore célébrée chaque année, fin mai<ref name="Ste-Anne"/>,<ref name="la voix-histoire"/>.

La gare de Busigny est mise en service par la Compagnie des chemins de fer du Nord le 21 octobre 1855. En 1864, on lui ajoute une remise aux voitures<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et, en 1865, le bâtiment voyageurs définitif remplace la construction provisoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Busigny Communal Cemetery Extension est un cimetière militaire britannique géré par la Commonwealth War Graves Commission. La plupart des tombes sont celles de soldats dirigés vers les trois hôpitaux de campagne installés à Busigny en octobre et novembre 1918, après la reconquête du village par les Américains et les Britanniques. Après l'armistice des corps y furent amenés d'une dizaine de cimetières alentour. Le cimetière contient 670 tombes de soldats de la Première Guerre mondiale, dont 64 non identifiés<ref name="CWGC"/>.

Vie culturelle

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Le géant Léon le Cheminot de Busigny.
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La salle des fêtes.

Plus de vingt associations participent à la vie de la commune dans le domaine des arts, des sports et de la vie civique.

L'association Arts en Cambrésis, créée en 1997, se donne pour but l'organisation de manifestations culturelles (expositions, concerts, spectacles de théâtre, conférences), la mise d'un lieu de rencontres ou de travail, « l'Atelier », à la disposition d'artistes, la sensibilisation des jeunes à l’art et la constitution d'une collection d'art contemporain.

L'association des Familles de Busigny se montre particulièrement active pour tisser des liens entre les Busignois par des actions à vocation sociale et familiale et culturelles. L'association est bien connue au travers de son activité dans le domaine de la ferronnerie d'art.

L'association SOS Village d'enfants a inauguré le premier village d'enfants SOS en 1956 à l'initiative de Mr Gilbert Cotteau, fondateur de l'association.

Personnalités liées à la commune

Seigneurs de Busigny

Autres personnalités

Héraldique, logotype et devise

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Pour approfondir

Bibliographie

  • Michel Casiez, Histoire et Patrimoine de Busigny depuis l'origine, tome 1, Histoire et Patrimoine du Cambrésis et du Vermandois, 2021 Modèle:ISBN
  • Michel Casiez, Histoire et Patrimoine de Busigny depuis l'origine, tome 2, Histoire et Patrimoine du Cambrésis et du Vermandois, 2021 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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