Tazio Nuvolari
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Pilote
Tazio Giorgio Nuvolari, dit Tazio Nuvolari ({{#ifeq:1|0|ˈtattsjo ˈdʒordʒo nuvoˈlari|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}), né le Modèle:Date rapide à Castel d'Ario et mort le Modèle:Date rapide à Mantoue, est un pilote motocycliste et un pilote automobile italien également connu sous les surnoms d'Modèle:Langue (le Mantouan volant) ou Nivola. Deux fois champion d'Italie de vitesse moto en 1925 et 1927, champion d'Europe de vitesse moto en 1926 et champion d'Europe des pilotes automobiles en 1932, il reste célèbre tant pour ses exploits en course que pour sa personnalité et son style de pilotage.
Nuvolari commence à piloter en compétition motocycliste en 1920 alors qu'il est déjà âgé de vingt-sept ans. Quatre ans plus tard, en 1924, il devient champion d'Italie en catégorie Modèle:Unité/2 et, l'année suivante, coiffe la couronne de champion d'Europe en catégorie Modèle:Unité/2 avant de remporter de nouveau le championnat italien en 1926.
Ces titres acquis, Nuvolari fonde son écurie, la Modèle:Langue, et se tourne vers la compétition automobile tout en poursuivant la compétition motocycliste en parallèle jusqu'à la fin de la saison 1930 quand il décide de se consacrer exclusivement à l'automobile. Au cours de cette saison, il obtient sa première victoire majeure en automobile aux Modèle:Langue.
Devenu pilote officiel pour Modèle:Langue, l'écurie de course officielle d'Alfa Romeo, il remporte, en 1932, le championnat d'Europe des pilotes. À la suite du retrait d'Modèle:Langue, de la compétition, Nuvolari s'engage avec la Modèle:Langue qui engage semi-officiellement les Alfa Romeo et remporte les 24 Heures du Mans 1933. Déçu par les monoplaces de l'écurie, il entre en conflit avec Enzo Ferrari et rejoint Maserati en milieu de saison 1933 pour y rester jusqu'en 1934, date à laquelle la firme se retire de la compétition.
Nuvolari se tourne de nouveau vers la Modèle:Langue, avec le soutien du premier ministre italien Benito Mussolini. La relation avec Enzo Ferrari empirant courant 1937, il s'essaye au pilotage d'une des Flèches d'Argent d'Auto Union puis rejoint la firme allemande en 1938 et lui reste fidèle jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.
Au sortir du conflit, âgé de cinquante-quatre ans et malgré la maladie, il obtient plusieurs résultats notables et se retire en Modèle:Year sur une victoire de catégorie. Il meurt en 1953 d'un accident vasculaire cérébral.
Biographie
Jeunesse et débuts à moto
Tazio Nuvolari naît le Modèle:Date rapide à Castel d'Ario, un village près de Mantoue. Quatrième fils d'Arturo Nuvolari et d'Elisa Zorzi, il grandit dans un milieu marqué par le sport, où son père et son frère Giuseppe, tous deux coureurs cyclistes, s'illustrent par plusieurs victoires en championnat d'Italie ; la deuxième place d'Arturo en 1893, suscite l'admiration du jeune Tazio pour son père<ref name="officialsite_bio_1">Modèle:Lien web</ref>.
À dix-huit ans, Nuvolari s'intéresse aux chevaux, à la mécanique et aux avions. Il est embauché dans un garage comme mécanicien et, récupérant un avion en pièces détachées, entreprend de le remonter afin de le piloter. L'expérience tourne court, l'avion s'écrase avant même le décollage et prend feu tandis que son pilote s'en sort indemne après avoir sauté dans une botte de foin.
Suivant la carrière sportive de ses aînés, Tazio Nuvolari passe son permis moto en 1915. Il a vingt-trois ans et, quelques mois plus tard, est enrôlé sous les drapeaux pour conduire, pendant la Première Guerre mondiale, des ambulances de la Croix-Rouge, des camions militaires ou encore des voitures d'officiers. Un jour, alors qu'il conduit un officier, le soldat Nuvolari sort de la route et l'officier malmené ne peut s'empêcher de le sermonner en lui déclarant : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="officialsite_bio_1"/>. Toujours mobilisé, il épouse, le Modèle:Date rapide, Carolina Perina, de deux ans sa cadette, qui donne naissance à leur premier fils, Giorgio, le Modèle:Date-<ref name="officialsite_bio_1"/>. Revenu à la vie civile, il devient concessionnaire automobile.
En 1920, la course motocycliste étant moins dispendieuse qu'en automobile, Nuvolari prend son premier départ à Crémone sur une moto Della Ferrera Corsa où le jeune Mantouan abandonne rapidement sur casse mécanique. N'étant pas pilote professionnel, il ne prend part que de manière épisodique aux courses. En 1921, il remporte sa première course automobile au volant d'une Ansaldo 4CS lors d'une épreuve de régularité à Vérone. Il engage son Ansaldo au premier Modèle:Langue à Salò et termine quatrième du classement général (deuxième de sa catégorie)<ref name="officialsite_bio_1"/>.
L'année suivante, en Modèle:Year, Nuvolari, toujours pilote amateur, ne prend part qu'à quatre courses. S'il abandonne lors des deux premières, il termine deuxième du classement général et deuxième de sa classe à Salò, sur une Ansaldo 6 AS. Le Modèle:Date rapide, la ville de Mantoue organise une compétition où Nuvolari se présente sur une Harley-Davidson FS Twin ; il remporte l'épreuve et par la même occasion le championnat<ref name="officialsite_bio_1"/>.
1923–1927 : premières années comme pilote professionnel et premiers titres
Repéré par Eduardo Bianchi, propriétaire de l'écurie qui porte son nom, Nuvolari devient pilote professionnel début Modèle:Year ; en motocyclisme, il pilote des Norton, BSA, Borgo, Saroléa, Garelli, Fongris et autres Indian avec lesquelles il remporte plusieurs victoires et, en automobile, il obtient quelques places d'honneur au volant d'une Chiribiri. Tazio Nuvolari recentre alors ses efforts sur les deux roues et s'engage dans le championnat d'Italie en 1924. Toutefois, à chaque course automobile sur laquelle il s'engage, il remporte la victoire de sa catégorie. Lors du Modèle:Langue, Nuvolari fait l'une des rencontres les plus importantes de sa carrière, Enzo Ferrari. Avec sa modeste Chiribiri il menace le futur Modèle:Langue et son imposante Alfa Romeo RL. Ferrari déclare alors : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="officialsite_bio_1"/>.
Pendant la saison, Nuvolari remporte plusieurs victoires et devient champion d'Italie de vitesse moto en classe Modèle:Unité/2<ref name="officialsite_courses">Modèle:Lien web</ref>.
L'année suivante, en Modèle:Year, il pilote une moto Bianchi de Modèle:Unité/2, remporte plusieurs victoires de catégorie et réalise trois records de vitesse dans la classe Modèle:Unité/2 sur la piste de Milan. Le [[1er septembre en sport|Modèle:1er septembre]], il est invité par Alfa Romeo à piloter leur monoplace P2 à Monza dans le cadre d'essais privés destinés à choisir un remplaçant pour Antonio Ascari, décédé un mois plus tôt. Nuvolari, qui n'a pas encore piloté de voiture de la saison prend rapidement la mesure de sa machine, distance Giuseppe Campari et Attilio Marinoni, réalise un temps au tour proche de celui d'Ascari au Grand Prix d'Italie 1924 mais, au sixième tour, sort de la piste. Éjecté, l'Italien a les deux jambes brisées. Il est plâtré par les médecins qui le déclarent incapable de marcher pendant un mois et de piloter pendant encore plus longtemps. Bravant l'interdit des docteurs, il est présent une semaine plus tard au Grand Prix des Nations à Monza (le Grand Prix d'Europe de la [[Fédération internationale de motocyclisme|Modèle:Abréviation discrète]]) où il demande à ses mécaniciens de l'attacher à sa moto, de le tenir au départ et de le rattraper à l'arrivée. Nuvolari remporte la victoire en catégorie Modèle:Unité/2 et devient champion d'Europe de vitesse motoModèle:Refm,<ref name="racingmemo5">Modèle:Lien web</ref>.
Auréolé de son titre de champion d'Europe, il se présente en Modèle:Year sur sa Bianchi Modèle:Langue (Flèche céleste) et, à chaque course menée à son terme, monte sur le podium. Toutefois, le Modèle:Langue fait trois sorties de piste dont une assez grave sur le circuit de Solitude, en Allemagne où, pour sa première sortie internationale et piégé par le brouillard, il sort de la piste et se blesse. Le lendemain, se sentant mieux, il prend le train pour l'Italie et, à la frontière, rencontre des membres de l'écurie Bianchi venus vers lui après avoir reçu un télégramme du consul d'Italie en Allemagne qui exprime sa préoccupation pour l'état de santé du pilote, un journaliste allemand ayant même annoncé sa mort dans un journal du matinModèle:Refm.
Début 1927, Nuvolari reprend les courses automobiles. Il participe aux Modèle:Langue et termine dixième au classement général, cinquième de sa catégorie sur une Bianchi 20 Sport. Désormais, le Modèle:Langue pilote tant en auto qu'à moto et remporte plusieurs victoires dans les deux disciplines, dont une en milieu de saison sur une Bugatti Type 35 au Grand Prix de Rome puis une autre, sur son circuit fétiche de Salò, au Modèle:LangueModèle:Refm.
1928–1929 : Nuvolari et la Modèle:Langue
[[Fichier:OM Superba 665 1929 orange vr TCE.jpg|thumb|left|alt=Photo d'une OM 665 de course de 1929.|Une [[Officine Meccaniche|Modèle:Abréviation discrète]] de course similaire à celle qu'utilisait Nuvolari en 1929.]] Décidé à piloter plus souvent sur auto, Nuvolari quitte l'écurie Bianchi fin 1927 et crée son écurie, la Modèle:Langue. Pour la saison 1928, il acquiert quatre Bugatti Type 35 et en revend deux à Cesare Pastore et à son rival et ami Achille Varzi. Le 2 mars, Carolina donne naissance à leur deuxième fils, Alberto et, neuf jours plus tard, Tazio remporte sa première course de la saison à Tripoli. Deux semaines plus tard, il s'impose au Modèle:Langue à Vérone, devançant Pietro Bordino qui meurt dans les jours qui suivent. En hommage à Bordino, le Modèle:Langue est promptement renommé Modèle:Langue ; Tazio Nuvolari remporte la victoire qu'il dédie à Bordino. Sans autre victoire jusqu'en fin de saison, Nuvolari prend part, à moto, au Grand Prix des Nations et au Modèle:Langue et remporte deux nouvelles victoires de classe sur sa Bianchi Modèle:LangueModèle:Refm.
En 1929, afin de financer sa saison, il doit concilier courses automobiles et motocyclistes avec une activité de concessionnaire automobile. Il teste plusieurs voitures (Bugatti Type 35C, [[Officine Meccaniche|Modèle:Abréviation discrète]] Modèle:Langue 665 Speciale, Alfa Romeo 6C 1750 SS, Talbot) et obtient comme meilleur résultat une victoire de classe au Grand Prix de Monza sur une Talbot 700Modèle:Refm.
1930–1932 : retour en grâce sur Alfa Romeo
En 1930, Tazio Nuvolari prend le départ des Modèle:Langue sur une Alfa Romeo 6C 1750 GS Spider Zagato avec Battista Guidotti pour copilote. Parti après son coéquipier Achille Varzi, il le prend en chasse, tous feux éteints à Modèle:Unité, le rattrape dans les derniers kilomètres et le double. Comme Nuvolari poursuit sans éclairage, les commissaires de course ne se rendent pas compte qu'il a pris la tête et indiquent toujours à Varzi qu'il est en première position. Nuvolari allume enfin ses feux en vue de la ligne d'arrivée, à Brescia, et devient le premier pilote à parcourir les mille milles de la course à plus de Modèle:Unité de moyenne. Quand Varzi franchit en second la ligne d'arrivée il découvre avec stupéfaction qu'il a perdu la course. Cette histoire reste néanmoins sujette à caution, certains affirmant que le Mantouan a pris la tête alors qu'il faisait encore jour et qu'il n'aurait pas allumé ses feux par la suite. Battista Guidotti, affirme pour sa part au cours de nombreuses interviews que c'est lui qui a éteint les feux. Si cette victoire rend Nuvolari plus populaire, elle attise sa rivalité avec Varzi<ref name="officialsite_courses"/>,<ref name="officialsite_bio_2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="mille_miglia_1930">Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Sfn.
Plus tard dans la saison, cinquième de la Modèle:Langue, il est accueilli, à l'issue de la course, à la gare ferroviaire par son patron Enzo Ferrari qui lui remet enfin son billet de retour. Nuvolari ne peut s'empêcher de rétorquer : Modèle:CitationModèle:Trad<ref name="nivola.org/nuv2i#solandata">Modèle:Lien web</ref>.
Varzi prend sa revanche sur Nuvolari en remportant une victoire mémorable, couvrant les derniers kilomètres avec une voiture en flammes<ref name="nivola.org/varzi">Modèle:Lien web</ref>. La rivalité entre les deux pilotes prend dès lors une nouvelle dimension, brisant leur amitié<ref name="nivola.org/varzi"/>. Un peu plus tard dans l'année, Nuvolari remporte coup sur coup la très longue course de côte de Coni-Col de la Madeleine en championnat d'Europe de la montagne, puis le Modèle:Langue<ref name="officialsite_courses"/>,<ref name="KolumbusClimb">Modèle:Lien web</ref>. D'après la légende, au cours de la course, il serait monté sur le trottoir pour tenter d'attraper un jambon dans la vitrine d'une boucherie brisée par un concurrent<ref name="Skorepa191"/>. Sammy Davis, qui rencontre le Modèle:Langue pour l'occasion, découvre alors un homme à l'humour très marqué.
À la fin de la saison 1930, Nuvolari arrête les compétitions motocyclistes pour se concentrer sur l'automobileModèle:Sfn. La saison commence avec une victoire sur le grand circuit des Madonies de la Modèle:Langue, une nouvelle fois devant Varzi<ref name="KolumbusTargaFlorio1931">Modèle:Lien web</ref>. L'Association internationale des Automobile clubs reconnus (AIACR), crée, en 1931, le championnat d'Europe des pilotes qui comporte trois Grands Prix disputés en Italie, en France et en Belgique<ref name="KolumbusItalie1931">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusFrance1931">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusBelgique1931">Modèle:Lien web</ref>. Leur durée est fixée à dix heures et un système d'attribution des points favorisant la régularité est choisiModèle:Sfn,<ref name="KolumbusChampionnat1931">Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Langue se présente en Italie avec une équipe remaniée après le décès de son pilote Luigi Arcangeli<ref name="KolumbusItalie1931"/>. Tazio Nuvolari et son copilote Baconin Borzacchini, sont placés aléatoirement sur la neuvième place de la grille de départ<ref group="note">Les séances de qualification ne sont apparues qu'au Grand Prix de Monaco 1933.</ref>. Il s'élance au volant d'une Modèle:Langue mûe par deux six cylindres en ligne et occupe le haut du classement jusqu'à son abandon au trente-deuxième tour<ref group="note">Les causes de l'abandon ne sont pas certaines : retrait volontaire selon Jano, casse du différentiel, la cause la plus probable est un problème de lubrification du carter sec.</ref>,<ref name="KolumbusItalie1931"/>. Deux heures après le début de la course, Vittorio Jano et Prospero Gianferrari affectent Nuvolari et Borzacchini respectivement sur les voitures de Campari et Ferdinando Minoia. Tazio Nuvolari qui remplace Attilio Marinoni dans son rôle de copilote permet à Giuseppe Campari de remporter la course sans marquer d'autres points que ceux acquis avec la voiture sur laquelle il a pris le départ<ref group="note">Destiné à favoriser la régularité, le système par points implique qu'un pilote, pour s'imposer au terme du championnat, doit marquer le moins de points et en cas d'égalité, avoir parcouru plus de kilomètres. L'attribution des points se fait au ratio du nombre de kilomètres parcourus par le vainqueur.</ref>. Pour le Grand Prix suivant, en France, Nuvolari, associé à Minozzi, dispose d'une 8C. En fin de course, il est immobilisé par un problème mécanique et chute de la cinquième à la onzième place<ref name="KolumbusFrance1931"/>. En Belgique, Modèle:Langue associe Nuvolari à Borzacchini : les deux Italiens dominent la course et, à la sixième heure, comptent près de douze kilomètres d'avance sur leurs poursuivants, l'équipage William Grover-Williams-Caberto Conelli, sur Bugatti. Ces derniers reviennent toutefois sur les Italiens puis leurs disputent la première place. En fin d'épreuve, les deux équipages ralentis par de multiples arrêts au stand s'échangent la tête et Williams et Conelli s'imposent avec une avance de trois quarts de tour<ref group="note">Le circuit de Spa-Francorchamps était alors long de Modèle:Unité/2, ce qui fait un écart de Modèle:Unité/2.</ref>,<ref name="KolumbusBelgique1931"/>. Nuvolari termine cinquième du championnat, sanctionné par treize pointsModèle:Refm.
En 1932, après un début de saison écourté sur abandon aux Modèle:Langue, Nuvolari se présente à Monaco<ref name="KolumbusMonaco1932">Modèle:Lien web</ref>. Parti de la onzième place il revient, au dixième tour, à dix-sept secondes de la Bugatti du pilote local Louis Chiron. Au vingt-neuvième tour, Chiron touche une botte de paille et abandonne, laissant à Nuvolari le commandement de l'épreuve. Profitant d'un arrêt ravitaillement de Borzacchini et d'une erreur de Varzi, l'Allemand Rudolf Caracciola, transfuge Mercedes-Benz engagé à titre semi-privé par Modèle:Langue, remonte Nuvolari jusqu'à le coller. Nuvolari garde toutefois la tête de la course et franchit en vainqueur la ligne d'arrivée<ref name="KolumbusMonaco1932"/>. Caracciola est alors officiellement engagé par l'écurie et devient le coéquipier du Modèle:LangueModèle:Refm,Modèle:Sfn.
S'ensuit une nouvelle victoire à la Modèle:Langue où le mécanicien embarqué Mabelli raconte qu'il a passé le plus clair de la course accroupi : Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Refm,Modèle:Sfn.
En 1932, l'AIACR fait passer de dix à cinq heures la durée des Grands Prix<ref name="KolumbusChampionnat1932">Modèle:Lien web</ref>. Trois épreuves sont disputées en Italie, en France et Allemagne<ref name="KolumbusItalie1932">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusFrance1932">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusAllemagne1932">Modèle:Lien web</ref>. Viennent ensuite les trois épreuves du championnat d'Europe des pilotes. Le Grand Prix d'Italie, initialement dominé par Chiron et par Luigi Fagioli sur leurs Bugatti Type 54. Nuvolari sur Alfa Romeo P3 (ou Tipo B) profite néanmoins d'un arrêt ravitaillement de Fagioli au vingt-troisième tour pour prendre la tête et la conserver jusqu'au terme de l'épreuve. Le Modèle:Langue s'empare de la tête du championnat<ref name="KolumbusItalie1932"/>.
En France, la domination des Alfa Romeo est telle que l'écurie peut se permettre de choisir le classement de ses trois pilotes à l'arrivée. Pour prouver que les Alfa Romeo sont capables de s'imposer sans Nuvolari, l'écurie lui présente un drapeau rouge pour le ralentir et donner l'avantage à Caracciola. Nuvolari outrepasse la consigne, poursuit en tête et termine vainqueur devant Borzacchini et Caracciola<ref name="KolumbusFrance1932"/>. Après la course, il se justifie de ne pas avoir ralenti et ment en disant Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="nivola.org/caracciola">Modèle:Lien web</ref>.
L'épreuve allemande, qui accueille trois catégories simultanément, se dispute sur vingt-cinq tours et clot la saison<ref name="Pritchard199847"/>,Modèle:Sfn. Pour récompenser le pilote local Caracciola, « lésé » en France, Modèle:Langue retarde volontairement Nuvolari par des arrêts inopinés aux stands qui permettent à l'Allemand de s'imposer<ref name="KolumbusAllemagne1932"/>. Deuxième de la course, Nuvolari est sacré champion d'Europe des pilotes<ref name="KolumbusChampionnat1932"/>.
Hors-championnat, Nuvolari s'impose encore à la Modèle:Langue et à la Modèle:Langue, sur les longs tracés de Livourne et de Pescara. Il remporte finalement sept des seize courses dans lesquelles il s'est engagéModèle:Refm,<ref name="KolumbusCoppaCiano1932">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusCoppaAcerbo1932">Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date rapide, le poète italien Gabriele D'Annunzio lui offre une tortue en or portant la dédicace Modèle:Citation. Nuvolari fait monter cette tortue en pendentif qu'il portera tout au long de sa carrière et devenant son symbole<ref name="officialsite_bio_2"/>.
1933–1934 : départ d'Alfa Romeo et arrivée chez Maserati
1933 marque la première année du hiatus dans le championnat d'Europe des pilotes de l'AIACR. Alfa Romeo cesse son engagement en Grand Prix malgré les efforts d'Enzo Ferrari. Sa structure de course, la Modèle:Langue, privée pour des raisons économiques des puissantes P3, doit se contenter d'Alfa 8C de conception plus ancienne, confrontées à des Maserati considérablement amélioréesModèle:Sfn.
Après un début de saison marqué par des victoires à Tunis et aux Modèle:Langue, Nuvolari et Achille Varzi se retrouvent au Grand Prix de Monaco<ref name="KolumbusTunisie1933">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusMonaco1933">Modèle:Lien web</ref>. Durant cent tours, les deux hommes s'échangent la tête de la course à de nombreuses reprises jusqu'à l'avant-dernier tour où, dans le tunnel qui mène au port et alors qu'il est en tête, Nuvolari voit son moteur prendre feu, laissant la victoire à Varzi et à sa Bugatti Type 51<ref name="KolumbusMonaco1933"/>.
Il remporte ensuite le Grand Prix d'Alexandrie puis, à Tripoli, est impliqué dans le scandale de la loterie<ref name="KolumbusAlexandrie1933">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusTripoli1933">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusTripoliLotterie1933">Modèle:Lien web</ref>. Varzi, Borzacchini et Nuvolari prévoyaient de terminer la course dans un ordre prédéfini qui leur aurait permis de remporter la loterie de l'état Libyen. En effet, chaque pilote ayant reçu un ticket (une trentaine en tout), le pilote détenant le billet portant le numéro de la voiture victorieuse devait recevoir sept millions et demi de LiresModèle:Sfn. Toutefois, selon Alfred Neubauer, le directeur de l'écurie Mercedes, cette histoire est fictive<ref name="KolumbusTripoliLotterie1933"/>.
Alfa Romeo annonce alors son intention de participer aux 24 Heures du Mans 1933 et engage Tazio Nuvolari aux côtés du Français Raymond Sommer qui souhaite piloter pendant la majorité de l'épreuve arguant qu'il connaît mieux le circuit que Nuvolari qui pourrait accidenter la voiture. L'Italien rétorque qu'il est champion en Grand Prix et que la course du Mans n'est qu'une simple formalité qui ne le perturbe pasModèle:Sfn. Les deux hommes finissent par trouver un accord et piloteront autant l'un que l'autre. En course, ils rencontrent plusieurs problèmes mécaniques, dont une fuite d'essence réparée avec un chewing-gum, qui les contraignent à s'arrêter régulièrement. Plusieurs réparations forcent Nuvolari à battre le record du tour à neuf reprises en fin de course pour s'imposer avec seulement Modèle:Unité/2 d'avance sur Luigi Chinetti et Philippe de GunzbourgModèle:Refm.
En Grand Prix, Nuvolari remporte la course de Nîmes avant d'enchaîner deux contre-performances, à Penya-Rhin puis dans la Marne<ref name="KolumbusNîmes1933">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusPenyaRhin1933">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusMarne1933">Modèle:Lien web</ref>. Réalisant que les monoplaces Maserati sont devenues plus performantes que les Alfa Romeo, il s'engage au Grand Prix de Belgique sur une 8CM achetée à Raymond Sommer et remporte la course au volant la monoplace engagée par la Modèle:Langue<ref name="Belgique1933" group="note">La Modèle:Langue étant le département sport d'Alfa Romeo, le fait qu'elle ait engagé une Maserati en course est, en soi, un fait exceptionnel.</ref>,<ref name="KolumbusBelgique1933">Modèle:Lien web</ref>. Nuvolari quitte alors violemment la Modèle:Langue et après plusieurs courses disputées en tant que pilote privé, il rejoint l'écurie officielle Maserati. Au volant de sa 8CM, il multiplie les bons résultats, s'impose à Livourne, à Nice ainsi qu'au Modèle:Langue, cette fois au volant d'une MG Magnette K3Modèle:Refm,<ref name="KolumbusCoppaCiano1933">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusNice1933">Modèle:Lien web</ref>.
Début 1934, Nuvolari s'engage au Grand Prix de Monaco à titre privé, sur une Bugatti Type 59<ref name="KolumbusMonaco1934">Modèle:Lien web</ref>. Alors troisième, il est ralenti par des problèmes de frein et termine la course cinquième à deux tours du vainqueur Guy Moll<ref name="KolumbusMonaco1934"/>. Au Modèle:Langue, Nuvolari, gêné par Carlo Felice Trossi, sort de la piste et se brise la jambe droite<ref name="KolumbusAlexandrie1934">Modèle:Lien web</ref>. À l'hôpital et alors qu'il est encore convalescent, il décide de s'engager à la prochaine Modèle:Langue, quatre semaines après son accident<ref name="Pritchard199860"/>,<ref name="KolumbusAvusrennen1934">Modèle:Lien web</ref>. Nuvolari se présente sur une Maserati modifiée pour se servir des trois pédales avec le seul pied gauche, le droit étant plâtré<ref name="KolumbusAvusrennen1934"/>. Victime de crampes, il termine cinquième de la course<ref name="Pritchard199860"/>. Francis Curzon, à propos de cette course, déclare : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="Pritchard199860"/>.
En juin, Nuvolari, prend le départ du Grand Prix de Penya-Rhin. Bien que débarrassé de son plâtre et s'il reste gêné par la douleur de sa jambe droite, il abandonne sur casse mécanique<ref name="KolumbusPenyaRhin1934">Modèle:Lien web</ref>. En Italie, à Monza, Tazio Nuvolari inaugure la nouvelle Maserati 6C-34 avec laquelle il finit cinquième, à trois tours des Mercedes-Benz W25 de Rudolf Caracciola et Luigi FagioliModèle:Refm,<ref name="KolumbusItalie1934">Modèle:Lien web</ref>. Il dispute les deux dernières courses de sa saison en octobre en remportant le Grand Prix de Modène et la Modèle:Langue à Naples<ref name="officialsite_courses"/>.
1935–1937 : retour difficile chez Alfa Romeo
Début 1935, [[Auto Union|Auto Union Modèle:Abréviation discrète]], le consortium composé de Wanderer, Horch, NSU et DKW, propose un contrat de pilote officiel à Nuvolari, d'autant que le championnat d'Europe des pilotes reprend après deux années d'interruption. Sept épreuves sont prévues sur une distance de Modèle:Unité chacune, à Monaco, en France, en Belgique, en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Espagne<ref name="KolumbusChampionnat1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusMonaco1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusFrance1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusBelgique1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusAllemagne1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusSuisse1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusItalie1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusEspagne1935">Modèle:Lien web</ref>.
Achille Varzi, pilote officiel Auto Union, revanchard, fait alors obstacle à son recrutement. Tazio Nuvolari approche alors Enzo Ferrari qui refuse de l'engager car Nuvolari avait quitté la Scuderia. Benito Mussolini, le président du conseil italien intervient alors en faveur du Modèle:Langue et fait revenir l'Modèle:Langue sur sa décisionModèle:Refm,Modèle:Sfn,<ref name="KolumbusSeasonLineup1935">Modèle:Lien web</ref>. Nuvolari peut alors se stabiliser, il se sépare des véhicules qu'il engageait lui-même pour les courses dont un certain nombre est revendu en Afrique du Sud par l'entremise de son compatriote Mario Mazzacurati<ref>Modèle:Lien web</ref>.
[[Fichier:Alfa Romeo Bimotore 1936.jpg|thumb|left|alt=Photo d'une Alfa Romeo 16C Bi-moteur de Grand Prix.|Si l'[[Alfa Romeo 16C Bi-moteur|Alfa Romeo Modèle:Langue]], conçue pour les Grands Prix par la Modèle:Langue ne brille pas en course (Nuvolari termine quatrième à Tripoli et Louis Chiron se classe second de l'Modèle:Langue, meilleur résultat de la monoplace), elle permet toutefois au Mantouan d'établir deux records de vitesse en Modèle:Date- avant d'être remisée au profit de l'ancienne Alfa Romeo P3.]] Au sein de la Modèle:Langue, le Mantouan commence la saison avec une victoire sur le sélectif tracé urbain du Grand Prix de Pau<ref name="KolumbusPau1935">Modèle:Lien web</ref>. Deux mois plus tard, le championnat d'Europe des pilotes débute à Monaco où l'italien se maintient en bonne position jusqu'à ce qu'il soit ralenti par des problèmes de freins ; Carlo Felice Trossi reprend alors le volant de sa monoplace et abandonne rapidement<ref name="KolumbusMonaco1935"/>.
Après une prestation écourtée à cause d'une casse moteur à Tunis, Nuvolari participe au Grand Prix automobile de Tripoli 1935 sur une [[Alfa Romeo 16C Bi-moteur|Alfa Romeo Modèle:Langue]]<ref name="KolumbusTunisie1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusTripoli1935">Modèle:Lien web</ref>. Cette monoplace construite par la Modèle:Langue sur la base de la P3, est délicate à conduire et use beaucoup ses pneumatiques. Nuvolari termine néanmoins quatrième, juste derrière les flèches d'Argent<ref name="KolumbusTripoli1935"/>.
À l'Modèle:Langue, malgré une vitesse de pointe très élevée, Nuvolari ne se qualifie pas pour la manche finale<ref name="KolumbusAvusrennen1935">Modèle:Lien web</ref>. Déçu, il explique aux deux concepteurs de la voiture, Enzo Ferrari et Luigi Bazzi, qu'elle n'est pas adaptée aux Grands Prix, même sur les circuits à très haute vitesse de la Mellaha et de l'Avus mais pourrait battre des records de vitesses, ce qu'il démontre peu après : Nuvolari établit deux nouveaux records, le kilomètre lancé à Modèle:Unité et le mille lancé à Modèle:Unité, sur l'Modèle:Langue, au volant de la voiture de classe B (cinq litres à huit litres)Modèle:Refm.
Une semaine plus tard, à Montlhéry où se tient le controversé Grand Prix de l'ACF (les commissaires de pistes favorisent les monoplaces et pilotes français), Nuvolari lutte contre la Mercedes-Benz W25B de Rudolf Caracciola. Il se montre plus rapide dans les chicanes et prend ainsi l'avantage sur l'Allemand mais, alors qu'il est en tête, il abandonne, victime du même problème de transmission que son coéquipier Louis Chiron<ref name="KolumbusFrance1935"/>.
Nuvolari remporte un peu plus tard, au Grand Prix d'Allemagne disputé sur le Modèle:Langue, la victoire la plus retentissante de sa carrière<ref name="KolumbusAllemagne1935"/>. Avec une Alfa Romeo P3, vieille de quatre ans et moins puissante de cent chevaux que les Mercedes-Benz W25 et Auto Union Type B de ses rivaux, il dépasse Manfred von Brauchitsch sur Mercedes-Benz dans le dernier tour et gagne l'épreuveModèle:Refm,<ref name="alfalegend.com">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="speedace.info">Modèle:Lien web</ref>. Si cette Modèle:Citation est saluée par les trois cent mille spectateurs, elle met les organisateurs allemands dans l'embarras : sûrs d'une victoire allemande, ils n'ont pas de partition de l'hymne italien pour le jouer lors de la cérémonie du podiumModèle:Refm.
À l'issue de la course, Nuvolari s'amuse des questions posées par les journalistes, un échange est resté célèbre<ref name="MdS/Marvano">Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Vers
Nuvolari s'impose ensuite à Livourne et à Nice<ref name="KolumbusCoppaCiano1935">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusNice1935">Modèle:Lien web</ref>. Au Grand Prix de Suisse, à Bremgarten, sur une P3 réalésée, il termine cinquième<ref name="KolumbusSuisse1935"/>. Pour les deux dernières manches de la saison en Italie et en Espagne, il inaugure l'Alfa Romeo 8C-35 et abandonne deux fois sur problème mécaniqueModèle:Refm. Ses résultats lui permettent d'être classé quatrième du championnatModèle:Refm.
Le championnat de la saison de Grands Prix 1936 comporte quatre épreuves, Monaco, l'Allemagne, la Suisse et l'Italie<ref name="KolumbusMonaco1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusAllemagne1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusSuisse1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusItalie1936">Modèle:Lien web</ref>. À l'exception de l'épreuve monégasque courue sur Modèle:Unité/2, les Grands Prix se courent sur près de Modèle:Unité/2<ref name="KolumbusChampionnat1936">Modèle:Lien web</ref>. À Monaco, Nuvolari termine quatrième<ref name="KolumbusMonaco1936"/>. Un mois plus tard, au Grand Prix de Tripoli, éjecté de sa voiture à la suite d'une crevaison, il est relevé avec de multiples contusions et deux vertèbres probablement fracturées. Le lendemain, malgré la douleur et avec un corset en plâtre, il prend le départ et termine huitième<ref name="alfalegend.com"/>,<ref name="KolumbusTripoli1936">Modèle:Lien web</ref>. Revenu en Europe, il monte sur le podium à quatre reprises : il remporte les Grands Prix de Penya-Rhin, de Hongrie et de Milan et termine deuxième de l'Modèle:Langue, dominé par Bernd Rosemeyer déchaîné dans le brouillard du Nürburg<ref name="KolumbusPenyaRhin1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusHongrie1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusMilan1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusEifelrennnen1936">Modèle:Lien web</ref>.
Au Grand Prix d'Allemagne, deuxième épreuve du championnat, sur le Modèle:Langue, Nuvolari dispose d'une Alfa Romeo 12C-36, comme à l'Modèle:Langue mais abandonne<ref name="KolumbusAllemagne1936"/>. Il abandonne à nouveau à la Modèle:Langue, à la Modèle:Langue puis au Suisse. En Italie, porté par son public et en l'absence des Mercedes-Benz retirées par Alfred Neubauer, Nuvolari monte sur la deuxième marche du podium entre les Auto Union de Bernd Rosemeyer, le nouveau champion, et de Ernst von Delius. Nuvolari est troisième du championnat. Il termine la saison par deux victoires hors-championnat à Modène et à la Coupe Vanderbilt<ref name="KolumbusChampionnat1936"/>,<ref name="KolumbusModène1936">Modèle:Lien web</ref>. Bien que la pègre tente de fausser le résultat de la course en incitant Nuvolari à perdre, et malgré un moteur affaibli ne fonctionnant que sur onze cylindres, le Mantouan termine premier avec une avance de douze minutes, remporte une prime de Modèle:Monnaie (Modèle:Unité par minute d'avance)Modèle:Refm,<ref name="KolumbusVanderbilt1936">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="nivola.org/nuv2i#vanderbilt">Modèle:Lien web</ref> et devient pour les américains Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>
[[Fichier:Auto-Union Typ C at 1999 Monterey Historic.jpg|thumb|left|alt=Photo d'une Auto Union Type C.|Nuvolari est engagé par [[Auto Union|Auto Union Modèle:Abréviation discrète]] pour piloter ses modèle C et modèle D. Bien que jugeant ces voitures difficiles à piloter, il s'impose en 1938 aux Grands Prix d'Italie et de Donington. En 1939, il obtient le dernier succès de l'avant-guerre en Europe au Grand Prix de Belgrade.]] Début 1937, Alfa Romeo se réengage en compétition avec sa propre structure, Modèle:Langue et récupère le personnel affecté à la Modèle:LangueModèle:Sfn. Bien que déçu par sa saison passée avec Alfa Romeo, Nuvolari reste fidèle à la firme milanaise alors que les écuries allemandes dominent sans partage cette saison de Grands Prix. Le championnat 1937 comporte cinq Grands Prix, en Belgique, Allemagne, Monaco, Suisse et Italie<ref name="KolumbusChampionnat1937">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusBelgique1937">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusAllemagne1937">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusMonaco1937">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusSuisse1937">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusItalie1937">Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date rapide, Tazio Nuvolari remporte sa seule victoire de la saison au Modèle:Langue, avec un tour d'avance sur l'Auto Union Type C de Rudolf Hasse<ref name="KolumbusMilan1937">Modèle:Lien web</ref>. Une semaine plus tard, pendant le voyage à bord du paquebot Modèle:Navire qui le conduit avec Giuseppe Farina aux États-Unis pour disputer la Coupe Vanderbilt (où il abandonnera, sa voiture ayant pris feu<ref name="KolumbusVanderbilt1937"/>), il reçoit un télégramme de Mantoue lui annonçant le décès de son fils aîné, Giorgio, terrassé par une myocardite à dix-huit ans<ref group="note">Certaines sources disent que Giorgio Nuvolari est décédé de la typhoïde, d'autres d'une crise cardiaque.</ref>,<ref name="KolumbusVanderbilt1937">Modèle:Lien web</ref>.
Sa participation à la Coupe Vanderbilt lui fait rater le Grand Prix de Belgique, épreuve d'ouverture de la saison des Grands Prix, moins d'une semaine plus tard<ref name="KolumbusBelgique1937"/>. En Allemagne, avec la Modèle:Langue, il termine quatrième au volant de son Alfa Romeo 12C-36<ref name="KolumbusAllemagne1937"/>. Deux semaines plus tard, il fait l'impasse sur le Grand Prix de Monaco, comptant pour le championnat<ref name="KolumbusMonaco1937"/>.
À la Coppa Acerbo, il découvre la nouvelle Alfa Romeo 12C-37 qui se révèle lente et peu fiable. Le Modèle:Langue la cède alors à Farina avant même la mi-course<ref name="KolumbusPescara1937">Modèle:Lien web</ref>.
Pour le Grand Prix de Suisse, contacté par Auto Union, il pilote une Type C. Au huitième tour, il cède le volant de sa monoplace à Bernd Rosemeyer qui terminera cinquième et, à la mi-course, prend le relais de Luigi Fagioli pour finir septième<ref name="KolumbusSuisse1937"/>. Alfa Romeo se retire de la compétition avant même la fin de saison et licencie Vittorio Jano, son ingénieur en chef. Revenu chez Modèle:Langue pour les disputer les derniers Grands Prix, Nuvolari termine septième et cinquième des Grands Prix d'Italie et de Tchécoslovaquie<ref name="KolumbusItalie1937"/>,Modèle:Sfn,<ref name="KolumbusTchécoslovaquie1937">Modèle:Lien web</ref>. Nuvolari se classe finalement septième du championnat, loin derrière le vainqueur, Rudolf CaracciolaModèle:Refm,<ref name="KolumbusChampionnat1937"/>.
1938–1939 : derniers Grands Prix avant-guerre avec Auto Union
Nuvolari commence la saison 1938 comme pilote officiel Modèle:Langue. À Pau, le réservoir d'essence de son Alfa Romeo Tipo 308 explose<ref name="KolumbusPau1938">Modèle:Lien web</ref>. Il prend alors des vacances aux États-Unis pendant lesquelles il décide de ne plus jamais piloter d'Alfa Romeo et d'annoncer son départ de l'écurie.
Dans le même temps, Auto Union fragilisée par la mort de Bernd Rosemeyer dans une tentative de record de vitesse, recherche un nouveau pilote de pointe. Ferdinand Porsche choisit Nuvolari pour remplacer le Modèle:Langue. Contacté peu après le Grand Prix de Tripoli, Nuvolari accepte la proposition de l'écurie allemandeModèle:Sfn. Le championnat comporte quatre Grands Prix, en France, Allemagne, Suisse et Italie disputés sur des tracés allant de près de Modèle:Unité/2 pour la plus courte à près de 500 pour la plus longue<ref name="KolumbusChampionnat1938">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusFrance1938">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusAllemagne1938">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusSuisse1938">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusItalie1938">Modèle:Lien web</ref>.
Nuvolari fait officiellement ses débuts avec Auto Union en Allemagne où il abandonne, impliqué dans un accident au deuxième tour. Au neuvième tour, il relaye d'Hermann Paul Müller et finit quatrième de l'épreuve<ref name="KolumbusAllemagne1938"/>. Il abandonne à la Modèle:Langue puis, en Suisse, termine neuvième<ref name="KolumbusSuisse1938"/>,<ref name="KolumbusPescara1938">Modèle:Lien web</ref>. Le championnat se termine en Italie où, après un début de course où il lutte contre Richard Seaman, l'Italien se hisse en première position et profite des abandons successifs des pilotes Mercedes pour conserver sa position et remporter la course<ref name="KolumbusItalie1938"/>. Il achève sa saison, hors-championnat, à Donington. Au cours des essais, Nuvolari percute un cerf qui termine en trophée dans son salon. Malgré cet incident, il réalise le deuxième temps des qualifications et remporte le Grand Prix<ref name="KolumbusDonington1938">Modèle:Lien web</ref>. Le Mantouan se classe cinquième du championnat d'Europe des pilotes 1938Modèle:Refm,<ref name="KolumbusChampionnat1938"/>.
La saison de Grands Prix 1939 commence avec une deuxième place à l'Modèle:Langue<ref name="KolumbusEifelrennen1939">Modèle:Lien web</ref>. La suite du championnat ne lui permet pas de concrétiser sur sa lancée : sur les quatre épreuves du championnat, il abandonne coup sur coup en France, en Belgique puis en Allemagne<ref name="KolumbusChampionnat1939">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusBelgique1939">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusFrance1939">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusAllemagne1939">Modèle:Lien web</ref>. En Suisse, il termine cinquième<ref name="KolumbusSuisse1939">Modèle:Lien web</ref>.
Le calendrier des Grands Prix s'interrompt début septembre, lors de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne. Le Grand Prix de Belgrade reste programmé en Europe et se dispute le Modèle:Date rapide. Seulement cinq pilotes s'engagent et Nuvolari remporte la dernière victoire de l'avant-guerre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="KolumbusBelgrade1939">Modèle:Lien web</ref>.
Alors que Nuvolari est quatrième du classement provisoire du championnat d'Europe, son coéquipier Hermann Paul Müller est en tête du classement. Pour autant, Adolf Hühnlein, président du [[Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps|Modèle:Abréviation discrète]], l'association paramilitaire des pilotes allemands, décrète qu'Hermann Lang est le championModèle:Refm,<ref name="KolumbusChampionnat1939"/>.
Après-guerre, dernières années de course
Le Modèle:Date rapide, Alberto Nuvolari, le fils cadet du pilote, décède. Malgré la douleur, Nuvolari prend le départ du Grand Prix de Marseille un mois plus tard et réalise le meilleur tour en course avant d'abandonner. Nuvolari renoue avec la victoire au Grand Prix automobile d'Albi 1946 sur une Maserati 4CL. Au Modèle:Langue, alors qu'il peut espérer finir troisième, il abandonne, incapable de piloter d'une seule main : en effet, devenu malade et asthmatique à force de respirer les gaz d'échappement, il doit maintenir en place un masque respiratoire<ref name="WalkerTaylor200117–20"/>.
En fin d'année, Nuvolari participe au Modèle:Langue. En hommage aux deux fils défunts de Tazio Nuvolari, l'épreuve est renommé Modèle:Langue. Les trois années suivantes, Nuvolari court sur des Cisitalia et Ferrari. Aux [[Mille Miglia 1947|Modèle:Langue 1947]], il pilote une Cisitalia 202 Modèle:Langue et mène un temps l'épreuve. Toutefois, ralenti par la fatigue, par un problème d'allumage et par une pluie violente qui inonde son cockpit, il termine deuxième (premier de sa catégorie) derrière l'Alfa Romeo 8C 2900 Modèle:Langue de Clemente Biondetti. Il dispute sa dernière course, la Modèle:Langue, une course de côte à Palerme, au volant d'une Cisitalia-Abarth 204 de la Modèle:Langue et remporte une victoire de catégorieModèle:Refm.
Nuvolari n'annonce pas formellement sa retraite mais, diminué par son état de santé, devient de plus en plus discret. Fin 1952, un infarctus le laisse partiellement paralysé. Neuf mois plus tard, il décède d'une seconde attaque<ref name="time_obit">Modèle:Article Modèle:FCR</ref>. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont une moitié de Mantouans, prennent part à ses funérailles<ref name="Pritchard199859"/>. Des personnalités du monde de l'automobile viennent lui rendre hommage, dont Enzo Ferrari et Ferdinand Porsche qui déclare que Tazio Nuvolari est Modèle:Citation. Conformément à ses dernières volontés il est inhumé avec son Modèle:Citation, un pantalon bleu, un jersey jaune avec les lettres TN brodées et son casque<ref name="KolumbusNuvolari">Modèle:Lien web</ref>. Son cercueil est porté sur plus d'un kilomètre par Alberto Ascari, Luigi Villoresi et Juan Manuel Fangio<ref name="officialsite_bio_2"/>,<ref name="time_obit"/>.
Hommages et postérité
Quatre voitures ont été nommées en son hommage : la Cisitalia 202 Spider “Nuvolari”, l'Alfa Romeo Nuvola, l'EAM Nuvolari S1 et l'Audi Nuvolari Quattro<ref name="supercards">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="audiworld">Modèle:Lien web</ref>. Maserati a enrichi son nuancier d'un Modèle:Langue.
Le Modèle:Date-, en présence du président du Comité national olympique italien (CONI), Giovanni Malagò, a été inauguré le Walk of Fame du sport italien dans le parc olympique du Foro Italico de Rome, le long de Viale delle Olimpiadi. 100 tuiles rapportent chronologiquement les noms des athlètes les plus représentatifs de l'histoire du sport italien. Sur chaque tuile figure le nom du sportif, le sport dans lequel il s'est distingué et le symbole du CONI. L'une de ces tuiles lui est dédiée <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Nuvolari dans les médias, au cinéma, dans la chanson et dans la bande dessinée
Nuvolari s'intéressait aux médias et en particulier à la photographie. Il parcourait souvent les stands avec un appareil photographique<ref name="KolumbusNuvolari"/>.
Son nom est désormais celui d'une chaîne télévisée italienne payante dédiée aux sports mécaniques.
Très populaire en Italie, Nuvolari a fait l'objet d'une chanson éponyme, interprétée en 1976 par Lucio Dalla.
En 1948, Tazio Nuvolari fait une incursion au cinéma en jouant son propre rôle aux côtés d'autres sportifs comme les champions cyclistes Fausto Coppi, Gino Bartali, Louison Bobet, Ferdi Kübler et le pilote automobile Jean-Pierre Wimille dans le film italien Totò al giro d'Italia de Mario Mattoli.
La vie de Nuvolari et des pilotes de l'entre-deux-guerres sous le Troisième Reich est le sujet d'un triptyque en bande dessinée de Marvano intitulé Grand Prix, paru aux éditions Dargaud<ref name="Dargaud 1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Dargaud 2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Dargaud 3">Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Bibliographie déroulante bande dessinée
Style de conduite
La faible taille de Nuvolari (Modèle:Unité/2) allait de pair avec une faible force physique qui l'ont amené à développer un style de conduite particulier. Pour entrer au mieux dans les virages, Nuvolari mettait sa voiture en travers et contrôlait la glisse avec l'accélérateur, une technique proche du Modèle:Langue qu'il est un des premiers à utiliser avant que d'autres ne s'en inspirent, parmi lesquels Stirling Moss<ref name="Skorepa191"/>.
Pour modifier le centre de gravité de la voiture, il se penchait fortement à l'intérieur du virage, sa tête frôlant parfois la roue. Pour tourner le volant le plus rapidement possible, il jouait des coudes et de tout son poids, donnant parfois l'impression de sauter sur son siège<ref name="KolumbusNuvolari"/>.
Résultats en compétition automobile
Résultats en Championnat d'Europe des pilotes
Saison | Écurie | Constructeur | Châssis | Moteur | Course | Classement | Points inscrits | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | |||||||
1931 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Alfa Corse | Alfa Romeo | Tipo A | Modèle:Lnobr Modèle:Unité/2 2×[[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
ITA Modèle:Abréviation discrèteModèle:Ref label[A]{{#ifeq:A|nocat|}} |
Modèle:5e | 13 | ||||||
8C | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
FRA Modèle:11eModèle:Ref label |
BEL Modèle:2eModèle:Ref label |
||||||||||
1932 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Alfa Corse | Alfa Romeo | P3 | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
ITA Modèle:1er |
FRA Modèle:1er |
ALL Modèle:2e |
Champion | 4 | ||||
1935 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Scuderia Ferrari | Alfa Romeo | P3 | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
MON Modèle:Abréviation discrèteModèle:Ref label[B]{{#ifeq:B|nocat|}} |
FRA Modèle:Abréviation discrète[C]{{#ifeq:C|nocat|}} |
BEL Modèle:Abréviation discrète |
ALL Modèle:1er |
Modèle:4e | 35 | |||
Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
SUI Modèle:5e |
||||||||||||
8C-35 | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
ITA Modèle:Abréviation discrèteModèle:Ref label[D]{{#ifeq:D|nocat|}} |
ESP Modèle:Abréviation discrète[E]{{#ifeq:E|nocat|}} | ||||||||||
1936 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Scuderia Ferrari | Alfa Romeo | 8C-35 | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] |
MON Modèle:4e |
Modèle:3e | 17 | ||||||
12C-36 | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur V12|Modèle:Abréviation discrète]] |
ALL Modèle:Abréviation discrète[F]{{#ifeq:F|nocat|}} |
SUI Modèle:Abréviation discrète[G]{{#ifeq:G|nocat|}} |
ITA Modèle:2e |
|||||||||
1937 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Scuderia Ferrari | Alfa Romeo | 12C-36 | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 [[Moteur V12|Modèle:Abréviation discrète]] |
BEL Modèle:Abréviation discrète |
ALL Modèle:4e |
MON Modèle:Abréviation discrète |
ITA Modèle:7eModèle:Ref label |
Modèle:7e ex-æquo | 28 | |||
Modèle:GER (1945)-d [[Auto Union|Auto Union Modèle:Abréviation discrète]] | Auto Union | Type C | Auto Union Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en V|Modèle:Abréviation discrète]] |
SUI Modèle:5eModèle:Ref label |
|||||||||
1938 | Modèle:GER (1945)-d [[Auto Union|Auto Union Modèle:Abréviation discrète]] | Auto Union | Type D | Auto Union Modèle:Unité/2 [[Moteur V12|Modèle:Abréviation discrète]] |
FRA Modèle:Abréviation discrète |
ALL Modèle:Abréviation discrèteModèle:Ref label[H]{{#ifeq:H|nocat|}} |
SUI Modèle:9e |
ITA Modèle:1er |
Modèle:5e ex-æquo | 20 | |||
1939 | Modèle:GER (1945)-d [[Auto Union|Auto Union Modèle:Abréviation discrète]] | Auto Union | Type D | Auto Union Modèle:Unité/2 [[Moteur V12|Modèle:Abréviation discrète]] |
BEL Modèle:Abréviation discrète[I]{{#ifeq:I|nocat|}} |
FRA Modèle:Abréviation discrète[J]{{#ifeq:J|nocat|}} |
ALL Modèle:Abréviation discrète[K]{{#ifeq:K|nocat|}} |
SUI Modèle:5e |
Modèle:4e ex-æquo | 19 | |||
Légende | |||||||||||||
Modèle:Légende Championnat d'Europe des pilotes | |||||||||||||
Voiture partagée (*) | |||||||||||||
| |||||||||||||
Motifs des abandons | |||||||||||||
|
Victoires en Championnat d'Europe des pilotes
Modèle:N° | Année | Manche | Grand Prix | Circuit | Départ | Écurie | Châssis | Résumé |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 1932 | 01/03 | Italie | Monza | Modèle:4e | Alfa Corse | Alfa Romeo P3 | Résumé |
2 | 1932 | 02/03 | France | Reims-Gueux | Modèle:5e | Alfa Corse | Alfa Romeo P3 | Résumé |
3 | 1935 | 02/05 | Allemagne | Nürburgring | Modèle:2e | Scuderia Ferrari | Alfa Romeo P3 | Résumé |
4 | 1938 | 05/05 | Italie | Monza | Modèle:5e | [[Auto Union|Auto Union Modèle:Abréviation discrète]] | Auto Union Type D | Résumé |
Résultat aux 24 Heures du Mans
Année | Équipe | Modèle:N° | Châssis | Moteur | Pneus | Catégorie | Équipier | Départ | Tours | Distance | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1933 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Modèle:Abréviation discrète Alfa Romeo | 11 | Alfa Romeo 8C 2300 Modèle:Abréviation discrète | Alfa Romeo Modèle:Unité/2 compresseur [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] | Englebert | D Modèle:Petit |
Modèle:FRA-d Raymond Sommer | Modèle:11e | 233 tours | Modèle:Unité/2 Modèle:Petit |
Vainqueur Modèle:Petit |
Notes et références
Notes
Citations originales
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Publications sur le sport automobile :
- Publications sur Tazio Nuvolari :
- Bandes dessinées :
Articles connexes
Liens externes
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