Vert-le-Petit
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Vert-le-Petit<ref>Fiche de Vert-le-Petit dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 08/08/2012.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située à trente-quatre kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Vertois<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 12/04/2009.</ref>.
Géographie
Situation
Vert-le-Petit est située à trente-quatre kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, point zéro des routes de France, onze kilomètres au sud-ouest d'Évry<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, sept kilomètres au nord de La Ferté-Alais<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, dix kilomètres au sud-est d'Arpajon<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, onze kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, douze kilomètres au sud-est de Montlhéry<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, dix-huit kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, vingt kilomètres au nord-est d'Étampes<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, vingt kilomètres au sud-est de Palaiseau<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>, vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan<ref>Orthodromie entre Vert-le-Petit et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 28/11/2012.</ref>. Modèle:…
Communes limitrophes
Hydrographie
L'Essonne coulant à l'est de la commune, de grands étangs s'étendent et offrent plusieurs attraits. Cela attire beaucoup de pêcheurs. Des sentiers de promenades entourent les étangs.
Ce lieu est attrayant aussi par le fait qu'il propose un espace de restauration, des bancs pour se reposer. Cela permet d'attirer des gens qui recherchent la détente et le calme. Il est possible d'y observer des hérons cendrés et des oies domestiques.
Relief et géologie
Climat
Modèle:Article connexe Vert-le-Petit, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. Mais cette commune possède quelques spécificités en comparaison du climat de la région dû au relief avoisinant. Les étés sont doux mais aussi humides à cause de la proximité des étangs. Le vent dominant va du Sud-ouest vers Nord-Est. En moyenne annuelle, la température s'établit à Modèle:Unité, avec une maximale de Modèle:Unité et une minimale à Modèle:Unité. Les températures réelles relevées sont de Modèle:Unité en juillet au maximum et Modèle:Unité en janvier au minimum. Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total de Modèle:Unité de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Voies de communication et transports
La ligne de bus 4301 dessert la commune.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Urbanisme
Typologie
Vert-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Vert-le-Petit, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 19,3 % | 132,08 |
Espace urbain non construit | 4,7 % | 32,22 |
Espace rural | 76,0 % | 519,67 |
Source : Iaurif<ref>Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 16/11/2010.</ref> |
Toponymie
Ver parvum en 1315, Ver Minus, Val petit en 1590<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
L'origine du nom du lieu provient de l'appellation Valpetit, contraction de l'expression Vers-le-petit-val<ref>Michel de La Torre, Essonne, le guide complet de ses 196 communes, éd. Deslogis-Lacoste, 1992, Modèle:ISBN.</ref>.
Vert représente une corruption du mot gaulois verno (aulne)<ref>Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 335.</ref>.
La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel<ref name="Cassini"/>.
Histoire
Préhistoire et époque gallo-romaine
Les traces d’un foyer magdalénien (−12 000 ans environ), accompagnées de quelques silex taillés et d’éclats de taille, au bord de l’ancien sentier muletier de la Ferté-Alais à Corbeil, et un morceau de hache en silex poli (environ Modèle:Unité), ramassé dans un champ, au-dessus du cimetière, témoignent très modestement d’une présence humaine, vraisemblablement temporaire, sur le territoire de la commune, à ces époques reculées.
Une pointe de framée, une lame d’épée rouillée, trouvées à proximité de l’antique chemin d’Étampes à Corbeil qui coupait en travers le territoire communal, nous prouvent que les Mérovingiens, à l’époque du roi Dagobert, eux aussi connaissaient les lieux. Mais si leur implantation permanente, à cette époque, est attestée à Itteville, Leudeville et Vert-le-Grand, rien ne prouve qu’il en soit de même ici. À moins que le lieu-dit « miseriacum » (Misery maintenant) dont il est question, en 829, dans un cartulaire de l’abbaye de Saint-Denis, qui signifie « les ruines », ne se rapporte à une ancienne Villa (ferme avec ses dépendances) mérovingienne, dont les ruines étaient encore très visibles au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Moyen Âge
Il faut attendre le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le cartulaire du prieuré Notre-Dame de Longpont, pour qu’il soit question d’une paroisse appelée Ver parvum, avec une église (pas celle de maintenant).
Ver parvum, en latin roman, signifie Ver le petit. Le premier terme vient du gaulois : Verna, mot qui signifie Aulne. On rencontre plus souvent ce toponyme sous la forme : Verne ou Vergne.
Sensiblement à la même époque (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) de Bocheto (le Bouchet) apparaît comme un lieu habité.
Le territoire est alors sous la domination de seigneurs ecclésiastiques. Les archives des communautés religieuses, les mieux tenues et les plus complètes, à l’époque, nous apprennent, qu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les trois sites habités de l’actuelle commune avaient pour seigneurs des établissements tenus par des religieux :
- Le chapitre Saint-Marcel et aussi la collégiale Saint-Spire de Corbeil, à Misery
- Le prieuré de Longpont dans le village, où quelque temps plus tard, on rencontre aussi les sœurs de Sainte-Catherine du Val des écoliers
- Les maîtres et frères de l’hôtel-Dieu de Paris au Bouchet.
Le lien, entre les habitants de ces différents sites habités, était l’église paroissiale, ayant pour patron saint Martin de Tours. Construite sous le règne de Saint Louis (Modèle:2e du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), c’est celle que nous connaissons.
Dans les annales de cette période, il est peu question du village. Comme tous ceux de la région, il eut beaucoup à souffrir des effets de la guerre de Cent Ans. À la fin de celle-ci, au début du règne de Louis XI, la paroisse ne comptait plus que huit foyers, soit une quarantaine d’habitants.
Renaissance
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’hôtel-Dieu de Paris vendit ce qu’il possédait au Bouchet à un seigneur laïc, Michel Tambonneau, un des présidents de la chambre des comptes de Paris.
Lui et ses descendants, membres de la noblesse de robe, procédèrent à de nombreuses acquisitions de terres situées à Verlepetit, pour agrandir leur propriété du Bouchet, profitant en particulier de la misère du temps, liée aux guerres de religion. De nombreux petits cultivateurs se retrouvèrent ainsi locataires, là où ils étaient propriétaires auparavant.
Cette même famille fit construire, vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un beau château de plaisance, comprenant un corps de bâtiment central, encadré de quatre pavillons d’angle, ceinturé de douves d’eaux vives, alimentées par la Juine.
À la même époque, Misery devint la propriété de riches bourgeois, tandis que François Jacquelot, procureur au Parlement, faisait l’acquisition du fief de Sainte-Catherine.
Temps Modernes
En 1637, Pierre Boucher, contrôleur de l’artillerie, sieur d’Essonville (à Brétigny), acheta le Bouchet à la famille Tambonneau avec les privilèges qui s’y rattachaient, en particulier le droit de haute justice.
En 1640, Pierre Boucher échangea, avec le prieuré de Longpont, des biens qu’il possédait à Brétigny contre ce que les moines détenaient à Ver le petit dont certains droits féodaux. Il réunit ainsi en une seule main, les fiefs du Bouchet et de Verlepetit. Quelques années plus tard, il acheta les biens de la famille Jacquelot dont ce qui composait le fief Sainte-Catherine. Ainsi, à partir du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les différents fiefs de la paroisse furent tenus par des laïques.
À la fin de l'année 1652, pendant les troubles de la Fronde qui ravagèrent la région, Pierre Boucher décéda. Il était alors criblé de dettes. Sa succession, saisie, en particulier tout ce qu’il possédait à Vert le petit, fut adjugée par décret, à messire Roland Gruyn, fils d’un riche cabaretier parisien, mais noble parce que « secrétaire du Roi », charge anoblissante, et déjà détenteur de fiefs à Verlegrand.
En octobre 1658, messire Roland Gruyn obtint du roi Louis XIV, l’érection de ses différents fiefs, en « baronnie du Bouchet-Valgrand »<ref>Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 238 (Valgrand). Une première érection de Ver-le-Grand en baronnie aurait eu lieu en novembre 1648 (enregistré à la CC le 15 décembre) pour un M. d'Alméras, maître ordinaire à la Chambre des Comptes.</ref>. Verlepetit devint, à cette occasion : Valpetit, du moins dans les divers documents émanant des seigneurs. Pour les Petits-Vertois, et pour longtemps encore, ce fut toujours : Verlepetit.
Le nouveau baron fit réaliser d’importants travaux d’amélioration au château et dans son parc. Puis quelques années plus tard, il revendit « la baronnie du Bouchet avec ses circonstances et dépendances » au prince de Conti et à sa femme, Anne Martinozzi, une des nièces du cardinal Mazarin. Celle-ci en fit l'échange, dès 1670, avec un ancien fidèle de son oncle, Henri de Guénégaud (1609-1676), "ci-devant secrétaire d'État" de la Maison du Roi (en semi-disgrâce, il avait dû revendre sa charge à Colbert l'année précédente) et commandeur et garde des sceaux des Ordres du Roi<ref>Babelon, Nouveaux Hommages... (1988), tome 1, N° 130</ref>, contre son gigantesque hôtel parisien (l'ancien hôtel de Nevers).
Le magnifique château du Bouchet-Valgrand, que l’on comparaît à l’époque au premier Versailles, construit dans un superbe parc de Modèle:Unité, n’a pourtant jamais été une demeure à laquelle se soit attachée une famille. Il s’agissait plutôt d’une résidence campagnarde, pour de riches et puissants seigneurs possédant déjà un grand hôtel particulier à Paris, qui ne firent que de courts séjours au Bouchet avant de revendre l’ensemble de la baronnie.
Après la mort de Guénégaud, le plus célèbre des propriétaires de cette époque (mais pas le plus riche, loin de là) fut Abraham Duquesne, lieutenant général des armées navales, à qui une royale dotation de 300 000 livres permit d’acquérir la baronnie du Bouchet-Valgrand, en récompense des « éminents services » rendus à sa majesté Louis XIV qui, pour les mêmes raisons, érigea la baronnie en marquisat du Quesne (lettres patentes de février 1682)<ref>Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p. 112 (Duquesne) ; lettres enregistrées au Parlement le 4 septembre 1682, et à la Chambre des Comptes le 27 janvier 1683.</ref>. Mais, malgré ses mérites ainsi reconnus, Abraham Duquesne ne fut jamais promu amiral, parce qu’il était protestant en un temps où il fallait être catholique, et qu'il refusa d'abjurer. C'est pour cette raison qu'en 1688, lors de son décès, il fut enterré quelque part, dans le parc de son château du Bouchet, sans aucun monument funéraire.
A sa mort, ses héritiers émigrèrent en Suisse, et sa veuve ne put conserver la propriété qu'au prix de son abjuration. Elle fut revendue quelques années plus tard (1697) à Marc-Antoine Bosc, beau-frère d'Henri Duquesne, le fils aîné d’Abraham. Lui non plus n’en resta pas très longtemps propriétaire, ses biens ayant été saisis pour dettes.
En 1718, Le Quesne fut vendu, une nouvelle fois, sur décret par adjudication du 7 mai<ref>Jean-Pierre Babelon, Nouveaux hommages rendus à la Chambre de France (1988), tome 1, N° 130-133.</ref>. Le nouvel acheteur, Claude Lebas de Montargis, époux de Catherine-Henriette Hardouin-Mansart, bénéficia à son tour du titre de marquis du Bouchet-Valgrand (LP d'août 1720)<ref>Éric Thiou (op. cité), p. 72 (Bouchet-Valgrand)</ref>. Plus attaché, semble-t-il à son domaine que certains de ses prédécesseurs, il reprit une politique d’extension de son marquisat. À son décès, en 1741, celui-ci s’était accru des Renouillères à Saint-Vrain, de l’Épine à Itteville et de la ferme de Montaubert à Verlegrand. Sa veuve mourut en 1748, laissant une unique héritière, Anne-Charlotte, épouse de Louis d'Arpajon.
Par le mariage de sa petite-fille et unique héritière, Anne Claude Louise d’Arpajon, avec un membre de la famille de Noailles-Mouchy, le marquisat du Bouchet entra alors dans le patrimoine de celle-ci.
En 1784, le château, inhabité depuis des années, fut vendu par la famille de Noailles-Mouchy, et démoli.
Révolution
Plusieurs événements importants ont marqué, à cette époque, la vie du village : entre autres :
- la mort du curé de la paroisse, victime des massacres de Septembre 1792 ;
- l’exécution, en 1794, de l’ancien marquis du Bouchet, le duc de Mouchy, guillotiné ainsi que sa femme ;
- l’achat par Charles-Henri Sanson, bourreau de la Révolution, du presbytère vendu comme bien national.
Pendant la Révolution, le marquisat du Bouchet fut démembré, certaines parties vendues comme biens nationaux, d’autres séquestrées et utilisées par l’État (comme le moulin de Gommiers, transformé en manufacture d’armes, ainsi qu'une usine de salpêtre). La plus grande partie fut vendue volontairement par les Noailles après leur retour d’émigration, sous le Consulat. Les Vertois profitèrent peu de ces ventes qui bénéficièrent surtout à de riches bourgeois.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En cette année 1801, Verlepetit comptait 463 habitants dont plus de 400 dans le bourg qui se présentait sous la forme d’un village-rue dont les chaumières, bordées de potagers s’étiraient de part et d’autre de la rue du Bouchet (actuelle rue du Général-Leclerc), de la rue de la Croix (rue de la Liberté) et de la rue d’Enfer (rue Amand-Louis).
De place en place, on rencontrait des bâtiments plus importants : la Grande Ferme, la ferme de la Croix, anciennement propriétés du seigneur et, bien sûr, l’église.
La commune connut pendant ce siècle, d’importantes mutations. Tout d’abord le nom du village changea d’orthographe. On rencontrait de plus en plus souvent : Vert-le-Petit au lieu de Ver-le-Petit, tout lien avec l’étymologie Ver = aulne, disparaissant alors. Ce changement fut définitif à partir de 1830.
En cette année 1820, une terrible explosion détruisit la poudrerie d’Essonne (et une bonne partie du bourg). Le gouvernement décida alors le transfert de l’établissement au Bouchet. Il acheta une partie de l’ancien parc du château, l’emplacement de celui-ci et ce qui constituait la manufacture d’armes du Bouchet pendant la Révolution et l’Empire soit environ Modèle:Unité . Au cours du siècle, d’autres acquisitions suivirent, portant la superficie de la poudrerie à plus de Modèle:Unité en 1900.
En 1835, l’exploitation commerciale de la tourbe dans le fond de la vallée de l’Essonne transforma, en une soixantaine d’années, la prairie marécageuse en une succession d’étangs entourés d’espaces boisés. Une bonne partie de ces tourbières fut créée dans des marais appartenant, de temps immémorial, à la communauté des habitants, avant de devenir propriété privée de la commune. Les ventes successives du droit d’extraire la tourbe, consenti à des entreprises, fut alors une véritable manne pour Vert-le-Petit qui, pendant plusieurs décennies « vécut de ses rentes ».
La main-d’œuvre employée dans les tourbières, le nombre croissant de Vertois travaillant à la poudrerie donnèrent à la commune un visage particulier. On y vit disparaître, plus tôt que dans la plupart des communes voisines, de nombreux petits cultivateurs et vignerons tandis que beaucoup d’anciens bâtiments à usage agricole furent transformés en logements. Dans le même temps, la tuile remplaçait le chaume sur les toitures.
Sans que le périmètre construit se soit beaucoup agrandi, la population de la commune se trouva portée à 849 habitants en 1901 (dont une compagnie de 152 artilleurs à la caserne du Bouchet).
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Celui-ci fut bien évidemment marqué par les deux guerres mondiales, compte tenu en particulier de l’existence de l'important centre militaire que constituait la poudrerie nationale.
Pendant la Première Guerre mondiale, ce furent Modèle:Unité, autant femmes qu’hommes, qui produisirent, au Bouchet, des quantités énormes de poudre et de munitions pour les besoins du front. La poudrerie accueillit aussi le 232e Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan)<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
De 1920 à 1940, sans pour autant interrompre totalement la fabrication de munitions classiques, l’établissement orienta une grande partie de son activité vers de nouvelles technologies liées à l’hypothèse d’un conflit où seraient mis en œuvre des procédés chimiques, biologiques et bactériologiques. Pendant cette période, l’emprise des terrains utilisés pour les besoins de la poudrerie et de la station d’essais atteignit Modèle:Unité.
Dans le même temps, les étangs de Vert-le-Petit devenaient le paradis des pêcheurs de la région.
De 1946 à 1971, dans une enclave de la poudrerie du Bouchet fut exploitée l'usine du Bouchet, la première usine française de traitement de minerai et de raffinage et conversion de l’uranium.
Dans les années 2000, la commune est connue par l’existence sur son territoire de plusieurs établissements, au Bouchet, tant de recherches que de fabrication de produits à haute valeur ajoutée qui regroupent un peu moins de Modèle:Unité (au lieu de 1 200, il y a une vingtaine d’années). Elle est connue aussi par le site pittoresque de la vallée de l’Essonne, dont une bonne partie, propriété de la commune, accueille, surtout à la belle saison, de nombreux promeneurs et randonneurs.
La population (environ Modèle:Unité au recensement de 1999) ayant pratiquement triplé en un siècle, le taux d’emploi sur place s’avère maintenant très insuffisant et le village a tendance à devenir une commune-dortoir parmi d’autres.
Le Modèle:Date, le conseil municipal est dissout en Conseil des ministres<ref>Décret du 29 juillet 2010 portant dissolution du conseil municipal de la commune de Vert-le-Petit sur le site legifrance.gouv.fr, consulté le 4 août 2010.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 15,3 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Politique locale
La commune de Vert-le-Petit est rattachée au canton de Ris-Orangis, représenté par les conseillers départementaux Hélène Dian-Leloup (EELV) et Stéphane Raffalli (PS), à l'arrondissement d’Évry et à la deuxième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Franck Marlin (UMP).
L'Insee attribue à la commune le code Modèle:Nobr<ref>Fiche communale sur le site de l'Insee. Consulté le 17/01/2010.</ref>. La commune de Vert-le-Petit est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 499. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z<ref>Fiche entreprise de la commune de Vert-le-Petit sur le site verif.com Consulté le 23/04/2011.</ref>. Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 85,30 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,70 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 79,69 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 54,22 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,78 % pour Ségolène Royal (PS), 87,26 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 50,00 % pour François Hollande (PS), 50,00 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 83,91 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/05/2012.</ref>.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 57,33 % pour Franck Marlin (UMP), 42,67 % pour Gérard Lefranc (PCF), 57,38 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 42,90 % pour Franck Marlin (UMP) élu au premier tour, 28,60 % pour Marie-Agnès Labarre (PS), 60,89 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 51,15 % pour Béatrice Pèrié (PS), 48,85 % pour Franck Marlin (UMP), 56,10 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/06/2012.</ref>.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 31,59 % pour Harlem Désir (PS), 13,62 % pour Patrick Gaubert (UMP), 41,81 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 21,98 % pour Michel Barnier (UMP), 18,82 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 40,57 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élections européennes de 2014 : 26,22 % pour Aymeric Chauprade (FN), 16,95 % pour Alain Lamassoure (UMP), 45,06 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 12/10/2014.</ref>.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 51,15 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 34,83 % pour Jean-François Copé (UMP), 66,32 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 63,81 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 36,19 % pour Valérie Pécresse (UMP), 47,22 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 14/04/2010.</ref>.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2001 : données manquantes.
- Élections cantonales de 2008 : 50,00 % pour Patrick Imbert (UMP), 50,00 % pour Christian Richomme (PS), 67,58 % de participation<ref>Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 577 voix pour Magali Chauvet (?), 575 voix pour Jackie Gargadennec (?), 68,96 % de participation<ref>Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/01/2013.</ref>.
- Élections municipales de 2014<ref>
Modèle:Lien web.</ref> : 904 voix (79,02 %) pour la liste « Renouveau Vertois », déclarée sans étiquette (qualifiée « Union Démocrates et Indépendants » par le ministère de l'Intérieur) conduite par Laurence Budelot, 240 voix (20,97 %) pour la liste « Vert l'avenir » (Divers gauche) conduite par Luc Borg.
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 70,54 % pour le Oui, 29,46 % pour le Non, 29,23 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 27/08/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 54,15 % pour le Non, 45,85 % pour le Oui, 70,32 % de participation<ref>Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/08/2009.</ref>.
Enseignement
Les élèves de Vert-le-Petit sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l'école maternelle Jules Ferry et de l'école élémentaire Alain Savary<ref>Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 28/09/2010.</ref>.
Santé
Services publics
La commune disposait sur son territoire d'une agence postale<ref>Coordonnées de l'agence postale de Vert-le-Petit sur le site de La Poste. Consulté le 15/05/2011.</ref>. Aujourd'hui fermée, la commune est rattachée a l'agence postale de Ballancourt-sur-Essonne.
Jumelages et partenariat
La commune de Vert-le-Petit n'a développé aucune association de jumelage. Elle est engagée depuis 1974 dans un programme d'aide au développement avec la commune d'Ayorou au Niger<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 13/12/2009.</ref>.
Vie quotidienne à Vert-le-Petit
Culture
Sports
Lieux de culte
La paroisse catholique de Vert-le-Petit est rattachée au secteur pastoral de Brétigny et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Martin<ref>Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 13/12/2009.</ref>.
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
Vert-le-Petit est le site d'accueil d'un centre de recherche dirigé par la Direction générale de l'Armement (DGA), DGA Maîtrise NRBC (anciennement connu comme Centre d'étude du Bouchet - CEB), regroupant un ensemble de laboratoires chargés de l'étude des risques NRBC. Par ailleurs, la SNPE y possède deux sites.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait la commune au 1 381e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent vingt-et-unième rang départemental<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 26/10/2009.</ref>.
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Vert-le-Petit | 1,3 % | 3,7 % | 25,0 % | 34,1 % | 16,7 % | 19,2 % |
Zone d’emploi d’Évry | 0,3 % | 4,0 % | 20,2 % | 29,6 % | 28,2 % | 17,7 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Vert-le-Petit | 1,9 % | 21,1 % | 4,7 % | 6,8 % | 40,9 % | 5,5 % |
Zone d’emploi d’Évry | 0,9 % | 13,5 % | 5,4 % | 14,6 % | 16,2 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 21/06/2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 20/05/2010.</ref>,<ref>Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les berges de l'Essonne à l'est, les bosquets boisés et les champs répartis sur le territoire ont été recensés au titre des Espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne<ref>Carte des ENS de Vert-le-Petit sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 16/02/2013.</ref>. Modèle:…
Patrimoine architectural
- Caserne militaire
- Ferme de Misery
- Église Saint-Martin
- Buste d'Abraham Duquesne
En 1681, Abraham Duquesne, grâce à un engagement de Louis XIV d’un montant de 200 000 livres, fit l’acquisition des terres et seigneuries du Bouchet. En souvenir de cet illustre résident fut inauguré en grande pompe, le Modèle:Date-, un monument à sa mémoire placé sur la place d’armes de la caserne des Artilleurs de la poudrerie du Bouchet (actuelle place Abraham Duquesne)<ref>Bulletin de la Société historique et archéologique de Corbeil, d’Étampes et du Hurepoix (devenue Société historique et archéologique de l’Essonne et du Hurepoix), édition de la Modèle:16e année (1910)</ref>,<ref>L'Indépendant de Seine-&-Oise du 2 octobre 1901.</ref>.
Le buste de bronze du monument a disparu en 1942, enlevé au titre de la récupération des métaux au profit de l'occupant ; seul subsiste le socle de pierre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, un nouveau buste, de pierre, est inauguré sous la présidence du directeur de la poudrerie<ref>Discours d’inauguration du second buste - Archives privées.</ref>.
- Ancien presbytère
- Puits
- Lavoir
Personnalités liées à la commune
Divers personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Vert-le-Petit :
- Abraham Duquesne (1610-1688), propriétaire du château du Bouchet de 1681 à 1688 ;
- Charles-Henri Sanson (1739-1806), bourreau, acheta le presbytère ;
- Auguste Jubé de La Perelle (1765-1824), général, homme politique et historiographe, y est né ;
- Gabriel Pérès (1920-2004), physiologiste, y exerça ;
- Jean Desailly (1920-2008), comédien, y est inhumé ;
- Simone Valère (1921-2010), comédienne, y est inhumée ;
- Marie-Agnès Labarre (1945-), femme politique, en fut maire.
Héraldique
Vert-le-Petit dans les arts et la culture
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de l'Essonne
- Centre d'étude du Bouchet (ancienne poudrerie)