Marie de Luxembourg (1472-1547)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Personnalité politique

Marie de Luxembourg-Saint-Pol, dite Marie de Luxembourg, est née en 1472 au Luxembourg et morte le Modèle:Date, à La Fère<ref>Modèle:Refnec</ref>,<ref>Épitaphe du tombeau de Marie du Luxembourg dans la collégiale Saint-Georges de Vendôme (détruite) « En ce même lieu gist très-sage et très-excellente princesse Marie de Luxembourg, comtesse de Saint-Paul et de Marles, femme dudit comte François de Bourbon, laquelle trépassa en son château de La Fère, en Picardie, le premier avril 1546. » Philibert-Jérôme Gaucher de Passac, Vendôme et le Vendomois, chez Morard-Jahyer, 1823.</ref> (France). Reconnue pour son caractère charitable et pieux, elle est entre autres comtesse de Saint-Pol (Modèle:Souverain-) et comtesse de Soissons. De par ses deux mariages, elle accroît ses possessions et devient l'ancêtre commun à de nombreuses dynasties européennes via la maison de Bourbon.

Famille

Marie de Luxembourg est le quatrième enfant de Modèle:Souverain3 (Modèle:V.1440-1482), comte de Saint-Pol et de Soissons, entre autres titres, et de sa seconde épouse, Marguerite de Savoie (1439-1483). Son nom vient du fait qu'il était un descendant de 9ème génération de Henri V, comte de Luxembourg, appartenant donc à la branche française de la maison de Luxembourg.

Ainsi son père est le fils de Louis de Luxembourg-Saint-Pol (1418-1475), dit le Connétable de Saint-Pol, comte de Saint-Pol, et de Jeanne de Bar (1415-1462), comtesse de Marle et de Soissons.

Sa mère est la fille de Modèle:Souverain2 (1413-1465), duc de Savoie, prince de Piémont, et d’Anne de Lusignan (1418-1462), princesse de Chypre et de Jérusalem.

Elle est la sœur de trois frères plus âgés qu'elle mais morts en bas âge ; de Françoise de Luxembourg (????-1523), future épouse de Philippe de Clèves (1459-1528), seigneur de Ravenstein ; et de Charlotte de Luxembourg (????-1526/1528), future épouse de Philippe d'Estavayer (????-1528).

En 1484, elle épouse Jacques de Savoie (1450-1486), son oncle maternel, comte de Romont et baron de Vaud, dont elle a :

Le Modèle:Date-, elle épouse en secondes noces François de Bourbon-Vendôme (1470-1495), comte de Vendôme, seigneur d'Epernon, et a :

Un vaste domaine

L'héritage familial

Modèle:Section rédaction à revoir De par son père, Marie appartient à la maison de Luxembourg-Saint-Pol, branche cadette de la Maison de Luxembourg-Ligny, elle-même branche cadette de la Maison de Luxembourg, elle-même branche cadette de la Maison de Limbourg. La Maison de Limbourg s'éteint en 1348 et la Maison de Luxembourg s'éteint en 1451.

De par la maison de Luxembourg-Ligny, elle est dame de Beaurevoir, châtelaine de Lille et dame de Phalempin, La Bassée, Herlies, Orchies, Haubourdin, Emmerin, et dame d'Ailly-sur-Noye (par une alliance avec les Flandre-Dampierre-Termonde).

De par la Maison de Saint-Pol, fondue dans la maison de Châtillon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis dans celle de Luxembourg au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est comtesse de Saint-Pol, dame de Lucheux, Pas-en-Artois, Pernes.

De par la maison d'Avesnes, fondue dans la branche de Châtillon-Blois-Saint-Pol au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est dame de Bohain, Prémont, Serain, et d'Aulnoy.

De par les maisons de Brienne et d'Enghien, fondues dans les Luxembourg au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est comtesse de Conversano, dame d'Enghien et de Rebecq.

De par la maison de Coucy, fondue dans celle de Bar-le-Duc puis dans les Luxembourg-Ligny-St-Pol au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est comtesse de Marle et de Soissons, dame de Ham, Danizy, La Fère, Saint-Gobain, Crécy-sur-Serre et Séply-sur-Serre, Montcornet.

De par la maison de Montmirail, fondue dans les Coucy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est vicomtesse de Meaux, dame de La Ferté-sous-Jouarre, Condé-en-Brie, et châtelaine titulaire de Cambrai, dame d'Oisy, Bertry, Elincourt, Audencourt, Montay, Havrinvourt-en-Cambrésis.

De par la Maison de Bar-le-Duc, ensuite continuée dans les Luxembourg-Saint-Pol et dans lesquels s'étaient fondus les Flandre-Dampierre-Cassel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle tient la baronnie de Winthi et de Rodes (une des cinq verges d'Alost, chargée de la dignité de Souverain Pannetier de Flandre), Bourbourg, Gravelines, Dunkerque, Mardyck, Zuydcoote, Warneton et la forêt de Nieppe, ainsi que Nogent-le-Rotrou.

De par la Maison de Béthune, alliés aux Bar-le-Duc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle tient Vendeuil, Ly-Fontaine...

L'administration des biens au nom de ses enfants

À la mort de son second mari, elle prend la tutelle de ses enfants et gouverne le comté de Vendôme, dont elle a l'usufruit, jusqu'à sa mort le Modèle:Date-, à La Fère, en Picardie. Elle embellit fortement la ville de Vendôme, faisant restaurer ou reconstruire plusieurs édifices. C'est également elle qui rend aveu au roi Modèle:Souverain2 pour la châtellenie d'Epernon le Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire.

En 1527, Modèle:Souverain2 (1490-1527), duc de Bourbon, dit le Connétable de Bourbon, meurt à Rome. Chef de la Maison de Bourbon sans héritier direct, cette qualité est transmise à son proche parent, le fils aîné de Marie, devenant Modèle:Souverain-. Le duché de Bourbon ainsi que l'ensemble de ses autres biens sont, quant à eux, confisqués par la Couronne de France pour cause de forfaiture de Modèle:Charles III.

En 1529, la Paix de Cambrai lui fait perdre de nombreux fiefs flamands. En guise de compensation, elle obtient de Modèle:Souverain2, roi de France, par engagement de la Couronne l'année suivante : le duché de Valois, dont son fils Charles devient Gouverneur, avec la Picardie et l'Ile-de-France ; le comté de Montfort-l'Amaury, les seigneuries de Chauny et Tergnier, Ribemont, Dourdan, et certains ajoutent le comté de Castres. Ces fiefs, elle n'en est l'engagiste usufruitière qu'à titre temporaire, au mieux viager<ref>Dictionnaire historique du Département de l'Aisne, Maximilien Melleville, 1865 ; Histoire de la ville de Chauny, Maximilien Melleville, 1869 ; Précis sur la ville de Montfort-l'Amaury, M-J L'Hermite, 1825 ; Chronique de Dourdan, Joseph Guyot, 1869 ; Histoire du Duché de Valois, Claude Carlier, 1764, livre 7 Modèle:P..</ref>.

D'après le livre La Fère, son histoire, du fait de la mort prématurée de son fils Charles, son héritier direct est son petit-fils, Antoine de Bourbon (1518-1562), duc de Vendôme, roi consort de Navarre par son mariage avec Jeanne d'Albret ; ils sont les parents du futur Modèle:Souverain2 (1553-1610), roi de France.

Biographie

Marie de Luxembourg est une femme active et cultivée, modeste, en bons termes avec les Cours de France et de Bruxelles. Environ 150 personnes sont à son service, ses ressources sont immenses et elle se révèle être une excellente administratrice.

Elle est capable de faire de longues chevauchées et ces voyages lui permettent de régler elle-même ses affaires.

Réputée bienfaisante et pieuse, Marie élève le château de La Fère, fonde le monastère de La Fère, les églises de Travecy (où dit-on son arrière-petit-fils Modèle:Henri IV aurait entendu sa première messe après avoir abjuré ?), de Ly-Fontaine et de Vendeuil, entretient l’Hôtel-Dieu de La Fère, construit des halles à Condé-en-Brie, favorise la collégiale de Vendôme. Elle est également réputée avoir apporté le travail de la broderie en Vendômois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, initia dès 1529 la verrerie à Saint-Gobain<ref>Modèle:Lien web</ref>

Elle mène aussi une activité politique, soutient les Valois, encourage ses enfants au service des rois de France, et Modèle:Souverain- se rendra souvent au château de La Fère..."

C'est également en son hôtel Saint Pol de Cambrai qu'est signée, en 1529, la Paix de Cambrai dite Paix des Dames, entre le Royaume de France et le Saint-Empire romain germanique. Cette paix est scellée à l'instigation de Marguerite d'Autriche (1480-1530) et Louise de Savoie (1476-1531), parentes de Marie (Marie et Louise sont toutes deux petites-filles de Modèle:Souverain2 (1413-1465), duc de Savoie ; Marguerite, tante paternelle de Charles Quint, est la veuve inconsolée du duc Modèle:Souverain2 (1480-1504), duc de Savoie et frère de Louise).

Marie est, entre autres, l'arrière-grand-mère d'Henriette de Nevers (1542-1601), duchesse de Nevers et de Rethel ; de Modèle:Souverain2 (1542-1587), reine d'Écosse ; d'Modèle:Souverain2 (1550-1588), duc de Guise ; d'Modèle:Henri IV, roi de France et de Navarre ; d'Modèle:Souverain2 (1552-1588), prince de Condé, et de son demi-frère Charles de Bourbon (1566-1612), comte de Soissons ; d'Modèle:Souverain2 (1568-1595), duc de Longueville ; etc. Ainsi, la "Mère des Pauvres" était aussi la "Mère des Rois".

Ascendance

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Notes et références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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