Gigors
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Gigors Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom des habitants de Gigors est Gigordons<ref name="tresor"/>.
Géographie
Le village est situé à environ Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>,<ref name="IGN"/>,<ref name="deleeuw152"/>, sur la pente d’une montagne<ref name="deleeuw152"/>. Le hameau du Forest, à environ Modèle:Unité d’altitude, est surnommé le « Petit Nice », probablement en raison de son exposition favorable<ref name="deleeuw156"/>.
Les communes limitrophes sont Rochebrune (Hautes-Alpes), Bellaffaire, Turriers, Faucon-du-Caire, Venterol et Piégut<ref name="IGN"/>.
Géologie
Le territoire se situe en limite nord des Préalpes de Digne et de la nappe de Digne<ref>Carte géologique de la France au 1/1 000 000</ref>, au niveau du lobe nord-ouest<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
Lors de la glaciation de Riss, la vallée est entièrement recouverte par une diffluence du glacier de la Durance, qui franchit le col de Sarraut, les flancs sud de Montsérieux restant libres de glace. Lors de la glaciation de Würm, le glacier s’avance moins loin<ref name="jorda33"/>.
Relief
La commune de Gigors occupe une vallée d’altitude en moyenne montagne, à cheval sur le col de Sarraut, la majeure partie de la commune se trouvant à l’est de ce col. Cette vallée, orientée est-ouest, est limitée au nord et au sud par deux lignes de montagnes dépassant les Modèle:Unité (Modèle:Unité au sommet de Montsérieux sur la ligne de sommets au nord, Modèle:Unité à la Tête de Louberie sur la ligne de sommets au sud)<ref name="IGN"/>.
Le fond de vallée a des altitudes inférieurs à Modèle:Unité : le col de Sarraut est à Modèle:Unité, le village à environ Modèle:Unité, le hameau du Moulin à un des points les plus bas de la commune, à Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.
Outre le sommet de Montsérieux, qui est entièrement situé dans la commune, légèrement détaché de la ligne de crête à laquelle il appartient, les autres reliefs notables de la commune sont<ref name="IGN"/> :
- la crête de la Colle, à laquelle appartient le sommet de Montsérieux. Orientée ouest-est, elle est limitrophe avec Venterol et Piégut, et évolue à des altitudes comprises entre Modèle:Unité à l’ouest et Modèle:Unité ;
- la crête de Maladrech, qui la prolonge vers l’est, décroît progressivement jusqu’à Modèle:Unité ;
- au sud, limitrophe de Turriers, une montagne dont se détachent le sommet des Plauts (Modèle:Unité), la Tête de Louberie (Modèle:Unité) et la Tête de la Plane (Modèle:Unité) ;
- entre la crête de Maladrech et la vallée, la Tête du Pape est une montagne isolée à Modèle:Unité.
Si le relief principal de Gigors est simple (une vallée orientée est-ouest, de moyenne altitude, entre deux lignes de crêtes), elle se prolonge vers une autre vallée à l'ouest, une fois passé le col de Sarraut. Au nord-est, la commune s'étend sur le haut du vallon des Donnes de Clément<ref name="IGN"/>.
Climat
Les stations météos les plus proches de Gigors sont situées à Turriers (station manuelle) et à La Motte-du-Caire<ref name="climatheque"/>.
Hydrographie
La vallée de Gigors est parcourue par le Riou Clair, qui reçoit rive gauche le Ravin de Montsérieux et le Ravin de l’Eau Gelée, et rive droite le torrent de Boulon. Outre ce système principal qui draine la majeure partie de la commune, à l’ouest du col de Sarraut les eaux s’écoulent vers le Grand Vallon, et au nord-ouest vers le torrent de Clapouse<ref name="IGN"/>.
Végétation
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 75 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Transports
La commune de Gigors est desservie par la route départementale Modèle:Nobr, ancienne route nationale 551 (de Sisteron à la route nationale 100b). Près de la limite communale, la départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 551a) s’en détache en direction de Turriers via Bellaffaire<ref name="IGN"/>.
L’ancien chemin muletier vers Piégut est actuellement emprunté par un sentier de petite randonnée, le Tour des Hautes-Terres<ref name="IGN"/>,<ref name="deleeuw152"/>.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Turriers auquel appartient Gigors est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Gigors est également exposée à deux autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- mouvement de terrain.
La commune de Gigors n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune n’a été l’objet d’aucun arrêté de catastrophe naturelle<ref name="prim"/>. Le tremblement de terre du Modèle:Date- (épicentre à La Motte-du-Caire) a été ressenti très fortement à Gigors, avec une intensité macro-sismique ressentie de VI et demi sur l’échelle MSK (intensité provoquant des fissures dans les murs). D’autre séismes sont ressentis régulièrement, mais plus faiblement<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40045"/>.
Urbanisme
Typologie
Gigors est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité tel qu’il apparaît pour la première fois en 1045 (in villa Jugurnis), désignant un village à flanc de colline, se rapproche du Gigors de la Drôme, selon Charles Rostaing, et serait construit sur la racine oronymique (désignant une montagne) *GuG-, explication reprise par le couple Fénié<ref name="Rostaing"/>,<ref name="Fénié-22"/>. Selon Ernest Nègre, il s’agit au contraire d’un nom dérivé d’un nom de personne, Gigord, terme occitan traduisant l’oïl gigorne, et signifiant personne maladroite<ref name="TGF"/>.
Histoire
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1045 (Jugurnis), qui devient Gigornis en 1079<ref name="AHP"/>. Un prieuré avait été fondé, dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Les moines sont chassés par les Sarrasins, et ce sont ceux de l’abbaye Saint-Pierre de Novalaise qui restaurent le lieu pour l'occuper<ref name="archeo-provence"/>. Mais comme, formellement, Saint-Victor de Marseille avait conservé les droits sur le prieuré, ils en font réclamation. L’abbaye de Novalaise refuse de céder le bien auquel elle a consacré tant d’efforts. Pour trancher la contestation, un Jugement de Dieu par le feu est organisé, et donne raison aux victorins. S’estimant encore lésés, les moines savoyards demandent une deuxième épreuve par l’eau. Les deux épreuves attirent une grande affluence, et le victorin défait les nœuds qui le retiennent pour éviter la noyade, sous les moqueries du public<ref name="Amargier"/>. Néanmoins, le prieuré et son domaine sont restitués à Saint-Victor en 1045<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale relevait également de Saint-Victor, qui en percevait donc les revenus<ref name="archeo-provence"/>. Un prieur, dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille<ref name="AHP"/>, est établi depuis un certain temps en 1084<ref name="archeo-provence"/>. Les moines victorins utilisaient leurs domaines des Monges pour l’estivage de leurs moutons<ref name="deleeuw54"/> mais l’abbaye possédait en outre plusieurs églises, terres, vignes, bois, jardins, moulins, et probablement toute la commune actuelle. Le prieur administrait un domaine qui s’étendait aussi sur les communes de Turriers, Bellaffaire et Faucon<ref name="deleeuw152"/>. Le prieur était curé primitif pour ces trois communautés, et y nommait curé et vicaires. Il était aussi décimateur et y prélevait la dîme sur les biens appartenant à ces églises, se contentant de reverser la portion congrue aux prêtres de ces paroisses<ref name="deleeuw155-156"/>. Le prieuré resta en possession de Saint-Victor jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="deleeuw155"/>. Le fief de Gigors était partagé entre le prieur et les seigneurs de Turriers<ref name="deleeuw156"/>. Administrativement, la communauté relevait de la baillie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur Guillaume de Turriers renonce à lever les impôts de cavalcade et de queste (taille), sur les hommes appartenant au prieuré, à condition qu’ils défendent leur village. Il renonce également à son droit de rendre la justice, sauf cas d’homicide, duel et adultère<ref name="deleeuw156"/>. Les cavalcades dues au comte de Provence restent prélevées<ref name="deleeuw157"/>.
En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350<ref name="schio"/>. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances<ref name="laplane"/>.
En 1602, le prieur de Gigors est condamné par une sentence de l’archevêque d'Embrun à restaurer les cures et les églises de Turriers, Bellaffaire et Faucon, qu’il avait délaissé<ref name="deleeuw156"/>.
Peu avant la Révolution, le traitement des curés augmente (passant de 500 à Modèle:Unité), ainsi que celui des vicaires (de 250 à Modèle:Unité). Estimant que les charges dépassaient les capacités du domaine, l’abbaye Saint-Victor de Marseille préfère résigner ses droits et possessions<ref name="deleeuw156"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Gigors<ref name="joannet"/>.
Comme de nombreuses communes du département, Gigors se dote d’écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, elle compte déjà une école dispensant une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants ; ce seuil est abaissé à 500 habitants par la première loi Duruy (1867), mais Gigors n'est toujours pas concerné<ref name="labadie16"/>. Aucune école n’est ouverte aux filles avant les lois Ferry<ref name="labadie18"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>, probablement en raison de la très mauvaise qualité du vin obtenu<ref name="minvielle"/>.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Gérard Magaud a été réélu conseiller municipal avec le meilleur total de 44 voix, soit 95,65 % des suffrages exprimés. La participation a été de 95,63 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Gigors fait partie :
- de 2008 à 2017, de la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Instances administratives et judiciaires
Gigors est une des sept communes de l'ancien canton de Turriers qui totalise 1 229 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Gigors fait partie du canton de Turriers de 1793<ref name="Cassini"/> à Modèle:Date- ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Seyne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 7,00 % | 0,64 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 14,00 % | 2,25 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 50,00 % | 6,44 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 18,00 % | 1,28 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L'histoire démographique de Gigors, après la saignée des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure particulièrement longtemps à Gigors, occupant les deux premiers tiers du siècle. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vial"/>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux années 1960. Le mouvement s'est ensuite inversé, avec un doublement de la population en quarante ans.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
La commune ne dispose pas d'école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
Ce petit village ne possède aucun professionnel de santé. Les médecins les plus proches se trouvent dans les Hautes-Alpes à Rousset à Modèle:Unité et le cabinet médical de Tallard à Modèle:Unité <ref>Modèle:Lien web</ref>. La pharmacie du secteur se situe à Espinasses à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'hôpital le plus proche est l'hôpital local Saint-Jacques de Seyne-les-Alpes éloigné de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cultes
Le culte catholique se pratique à l'église Notre-Dame de Clamensane, où la messe dominicale est célébrée le Modèle:4e du mois<ref>Modèle:Lien web</ref> ou au prieuré Sainte-Marie à La Motte-du-Caire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les musulmans doivent se rendre soit à la mosquée En-Nasr de Manosque, soit à la mosquée Younés à Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 23 personnes, dont deux chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (18 sur 21)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (18 actifs sur 21)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, était de trois en 2000. Actuellement, il est couvert par le secret statistique<ref name="otex"/>. En 2000, la surface agricole utile (SAU) de la commune était de Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de Gigors peuvent prétendre à un label appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parmi ces labels, les six IGP concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
-
Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
-
Alambics pour distiller la lavande.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la Combe du Pommier.
-
Golden et gala.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un établissement, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements, auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif, ne salariant personne<ref name="insee-dossier-local15"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> avec une capacité de 30 emplacements<ref name="insee-dossier-local16"/> ;
- plusieurs meublés non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 34, elles représentent près de 60 % des logements<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
L’église paroissiale Saint-Laurent<ref name="AHP"/> est fondée à l’époque carolingienne. Détruite par les Sarrasins, elle est plusieurs fois reconstruite, sous le vocable de Saint-Pierre ou de Saint-Jean<ref name="archeo-provence"/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le titulaire de l’église change pour l’actuel, protecteur de la peste<ref name="archeo-provence"/>.
Les bâtiments du prieuré ont probablement été intégrés au village : trois portails bordant la route Sisteron-Seyne pourraient appartenir à cet ancien couvent<ref name="deleeuw156"/>.
La meule à plâtre exposée devant le moulin semble dater des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIX
}}, mais est taillée selon les méthodes gallo-romaines, et serait l’exemple le plus tardif de conservation de ces méthodes<ref name="deleeuw154"/>.
La mairie occupe l’ancienne cure. L’ancien four communal s’y trouve aussi<ref name="deleeuw156"/>.
Le pont de la Bernarde, qui était emprunté par l’ancien chemin de Sisteron à Turriers, comporte des parties antérieures au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="deleeuw155"/>.
- 2 fontaines, dont une en cinq pièces<ref name="deleeuw153"/>, construite en 1829 et payée, selon la tradition, « avec son poids en blé »<ref name="deleeuw155"/>.
Gigors dans les arts
Gigors est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="Aragon"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Gigors sur le site de l'Institut géographique national