Le Cloître-Pleyben

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Modèle:Infobox Commune de France

Le Cloître-Pleyben {{#ifeq:1|0|[lə klwatʁ plɛbɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29033.png
Carte de la commune du Cloître-Pleyben.

Le Cloître-Pleyben est située à Modèle:Unité au nord-est de Quimper et à Modèle:Unité de la mer. La commune est proche du parc naturel régional d'Armorique qui commence sept kilomètres plus au nord. Le territoire communal forme un plateau bosselé compris entre 140 et Modèle:Unité d'altitude, le point culminant se trouvant à l'ouest-sud-ouest du bourg, au sud du hameau de Quinquis Ivin ; le bourg lui-même est situé à Modèle:Unité d'altitude. Ce plateau est échancré par quelques vallons encaissés formés par des affluents de rive droite de l'Aulne, le principal étant le Ster Goanez qui prend sa source au sud du bourg de Loqueffret et sert ensuite de limite communale à l'est avec Plonévez-du-Faou ; ou des affluents de rive gauche de la Douffine comme le Ster Roudou, venu de Lannédern et qui sert un temps, ainsi qu'un de ses affluents, de limite communale à l'ouest avec Brasparts.

Ses habitants sont les Cloîtriens et les Cloîtriennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le bourg d'importance modeste, a tendance à s'étirer vers le sud-est jusqu'aux hameaux de Prajou-Marie et Gars ar Garo ; l'habitat rural est dispersé en hameaux (villages dans le vocabulaire local), les principaux étant ceux de Garz ar Goff au sud-est ; de Kerrouet, Kergadoret, Kerdantet et Le Manoir à l'est ; de Kerauffret, Menez Rouz, Botmézer et Le Rest au nord-est ; de Trévoën, Cleuz Coat, Coat Hiz Ven (près de la chapelle Saint-Jean), Coat Caër et Guen Graonic au nord-ouest ; de Cleuz Guen, Quinquis Ivin, Kerizella, Cleuziou Meur, Leïn ar Forn, Leïnon, Goazigou et Kermontet au sud-ouest. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plonevez-du-Faou », sur la commune de Plonévez-du-Faou, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Cloître-Pleyben est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,6 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (2,4 %), forêts (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le Cloître provient du latin claustrum signifiant monastère, enceinte en raison d'un monastère qui aurait été fondé par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les variantes orthographiques « Cloistre », « Le Clostre », « Cloestre » ont été relevées au cours du Moyen Âge. Le Cloître est une ancienne trève de la paroisse de Pleyben sous l'Ancien Régime, faisant partie de l'évêché de Cornouaille<ref name="Infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Par décret en date du Modèle:Date-, la commune portera désormais le nom de Le Cloître-Pleyben<ref>Journal officiel du 2 juin 1955, page 5602</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Plusieurs habitats néolithiques ont été trouvés sur le territoire communal (souterrains du Quinquis et de Cleuz-Guen) attestant une sédentarisation humaine<ref>http://fr.topic-topos.com/le-cloitre-pleyben</ref>.

L'ancienne voie romaine, devenue le chemin dénommé Hent-Ahès au Moyen Âge « venant de Carhaix passait par Plouguer, Le Pénity en Landeleau, le Respidal en Collorec, Modèle:Unité au sud du Cloître-Pleyben, Modèle:Unité au nord de Pleyben, la chapelle de Lopars en Châteaulin, Dinéault, Modèle:Unité au sud d'Argol, Crozon et la chaussée de l'anse du Kerloc'h pour parvenir à Camaret »<ref>René Kerviler, Armorique et Bretagne, recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, éditeur H. Champion, Paris, 1893, Gallica</ref>.

Au Moyen Âge

Une motte féodale existait à Kerrouet ; elle a été arasée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les Hospitaliers

L'importance du culte de saint Jean-Baptiste dans la paroisse laisse supposer que celle-ci pourrait avoir été créée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l'exemple de la chapelle Saint-Jean-Baptiste qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située à Coat-Ilis-Ven (le Bois de l'église blanche), au nord-ouest du bourg, elle a probablement été fondée par les Hospitaliers. Son portail, de style néoclassique comprend une porte en plein cintre entre deux pilastres, surmontée d'une frise. Au-dessus du fronton cintré brisé se trouve une pietà<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-jean-baptiste-le-cloitre-pleyben</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Selon Marteville et Varin en 1843<ref>Jean Ogée, A. Marteville, Pierre Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Molliex éditeur, Rennes, 1843, Books Google [archive] ↑ http://pompierspleyben.pagesperso-orange.fr/histoire.htm</ref>, pour une superficie totale de Modèle:Unité, les terres labourables occupaient Modèle:Unité (45,8 % de la superficie totale), les prés et pâturage 160 ha, les bois 48 ha, les vergers et jardins 40 ha, les landes et incultes Modèle:Unité (36,1 % de la superficie totale). Quatre moulins se trouvaient alors sur le territoire communal.

La présence de loups a provoqué des récits comme celui-ci : « Selon un récit présenté comme authentique, deux sonneurs qui rentraient fatigués d'une longue noce, passant à pied par les terres du manoir de Kerdanet au Cloître-Pleyben seraient tombés dans une fosse à loup où ils avaient été précédés par un vrai loup. Ils sonnèrent tout le reste de la nuit pour charmer le loup et éviter d'être mangés. Mais l'authenticité de ce récit reste douteuse, car de nombreux récits plus ou moins analogues existaient en maints endroits »<ref>François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, Modèle:ISBN.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un bureau téléphonique fut mis en service au Cloître-Pleyben le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 29 décembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643854q/f5.image.r=Plouarzel?rk=2618038;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de la commune porte les noms de 74 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (l'un d'entre eux a été effacé)<ref name="mgw">Memorialgenweb.org - Le Cloître-Pleyben : monument aux morts</ref>.

L'entre-deux-guerres

Des jeunes paysans finistériens, notamment 11 familles du Cloître-Pleyban, émigrent à partir de 1926 en direction du Lot-et-Garonne, s'installant dans les environs de Gontaud-de-Nogaret, Saint-Pierre-de-Nogaret, Verteuil-d'Agenais et Hautesvignes ; d'autres les années suivantes dans les environs de Seyches, Clairac et Lévignac-de-Guyenne<ref>Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:Le Cloître-Pleyben Le monument aux morts.jpg
Le monument aux morts du Cloître-Pleyben.

Le [monument aux morts de la commune porte les noms de 11 personnes mortes pour la Francependant la Seconde Guerre mondiale<ref name="mgw" />.

Le Modèle:Date-, un avion Boeing B-17 Flying Fortress, appartenant à la Modèle:427e (squadron) du Modèle:303e de bombardement (Bomb Group) de la Modèle:8e aérienne (Modèle:8th Air Force) américaine qui a décollé de Molesworth, base aérienne située au nord-est de Londres, est abattu par la défense antiaérienne allemande et est en feu avant de toucher le sol, s'écrase à Edern, avec à son bord le corps du bombardier, Roy R. Moser, tué à bord. Huit membres de l'équipage descendent en parachute et atterrissent au Cloître-Pleyben, vus par une partie de la population. Le pilote, Harry A. Robbey, décédé atteint par des balles allemandes, est enterré au cimetière communal. Les aviateurs sont cachés dans des fermes du Cloître-Pleyben à Kergonan et Balanec. Deux furent ensuite conduits au château de Tréfry en Quéménéven possédé par Césaire de Poulpiquet ; deux autres, blessés, à Garz ar Garo. Une vingtaine d'enquêteurs allemands viennent rechercher les aviateurs au Cloître-Pleyben mais sans rien trouver. Par la suite deux des aviateurs furent cachés dans une boulangerie de Plonévez-du-Faou, puis conduits à Carantec où ils embarquèrent clandestinement vers l'Angleterre. Trois autres furent cachés à Guen Garonic, puis à Kergoat Piriou en Lannédern avant de rejoindre le château de Tréfry où ils retrouvèrent deux des leurs qui s'y trouvaient déjà. Conduits à Paris, puis à Saint-Pierre-des-Corps, ils y furent arrêtés le Modèle:Date- à la suite d'une trahison. Les cinq aviateurs furent envoyés en captivité en Allemagne et leurs convoyeurs français déportés (parmi eux, Louis Nouveau, qui revint de Buchenwald). Seize personnes de Lannédern, Port-Launay, Châteaulin et Quéménéven furent arrêtées et emprisonnées à Quimper et six d'entre elles furent condamnées à mort le Modèle:Date-, mais ces peines furent commuées en travaux forcés : les 11 hommes furent internés dans le camp de concentration de Hinzert où Césaire de Poulpiquet décéda le Modèle:Date-, certains étant ensuite dispersés dans d'autres camps et 9 d'entre eux se retrouvent en Modèle:Date- au camp de Gross-Rosen en Silésie où 6 d'entre eux (René Cozanet, Jean-Louis Le Baut, Jean-Louis Le Bihan, Jean-Louis Moal, Jean-René Hascoët, Émile Baley) décèdent d'épuisement en Modèle:Date-, un autre (Jean-Yves Hascoet) en Modèle:Date- à Dachau. Deux seulement sont libérés par les Américains et survivent à la déportation : Jean Crouan et René Hascoët. Les quatre femmes ont été déportées à Ravensbrück, puis à Mauthausen où elles sont libérées par les Américains, mais l'une d'entre elles décède dans le train du retour : Marie-Anne Hascoët. Les trois autres reviennent : Louise Le Page, Marie-Anne Cuzon, Annaïck Moal<ref>http://www.mairiepleyben.fr/joomla-mairie/images/stories/documents/docs_historiques/bombardier-abattu.pdf</ref>.

Par ailleurs, Pierre Marie Le Corre, né le Modèle:Date- au Cloître-Pleyben, mécanicien à Paray-Vieille-Poste (Seine-et-Oise), membre du Front national pendant la Seconde Guerre mondiale, fut fusillé au mont Valérien le Modèle:Date-<ref>http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/index.php?option=com_content&task=view&id=185&Itemid=63</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:…

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : Le Cloître-Pleyben est actuellement beaucoup moins peuplé qu'il y a deux siècles ayant perdu en 213 ans, de 1793 à 2006, 282 habitants soit -33,7 % de sa population totale. Cette diminution globale masque toutefois des évolutions très contrastées selon les périodes : la population croît nettement pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, gagnant 278 habitants entre 1793 et 1856 en partie à cause du dynamisme induit par la construction du canal de Nantes à Brest et atteignant Modèle:Nombre en 1856. Après un léger fléchissement pendant le troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population de la commune recommence à augmenter, atteignant son maximum en 1906 avec Modèle:Nombre. La quasi-totalité du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle montre par contre un déclin presque constant et important (Le Cloître-Pleyben perd Modèle:Nombre entre 1906 et 1990, soit les deux tiers de sa population totale en 84 ans) jusqu'en 1990, année du minimum démographique avec seulement 512 habitants. La commune est lourdement frappée par l'exode rural. Les deux dernières décennies montrent toutefois des raisons d'espérer : un regain démographique est perceptible, la commune ayant gagné 43 habitants entre 1990 et 2006, soit +8,4 % en 16 ans.

Le solde naturel est resté négatif jusqu'en 1999, devenant toutefois pour la première fois depuis longtemps légèrement positif entre 1999 et 2006 (+0,2 % l'an en moyenne). Le solde migratoire, négatif pendant la quasi-totalité du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est lui redevenu positif depuis 1982 (+0,5 % l'an en moyenne entre 1999 et 2006). La structure par âges de la population montre une population en moyenne âgée : en 2007, les 65 ans et plus représentaient 23,8 % de la population et les moins de 15 ans 19,6 % seulement. Des constructions neuves montrent toutefois l'amorce d'un nouveau dynamisme : 32 nouvelles résidences principales se sont construites dans la commune entre 1990 et 2004. Les 68 résidences secondaires recensées en 2007, représentent 20,3 % du parc immobilier total<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29033-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Services

Mairie, poste, transport scolaire, garderie périscolaire, école, épicerie, un bar restaurant, un garage et un magasin d'outillage.

Monuments

Église Saint-Blaise

Fichier:Le Cloître-Pleyben L'église Saint-Blaise.jpg
L'église Saint-Blaise, vue d'ensemble.

Modèle:Article détaillé L'église paroissiale Saint-Blaise date pour sa majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais l'abside à pans coupés a été ajoutée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La flèche est de style gothique. La tourelle d'escalier est coiffée d'un dôme à lanternon de style néoclassique. Son ossuaire démoli en 1952, a été remonté à Plougastel-Daoulas. Le calvaire du placître date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-blaise-le-cloitre-pleyben</ref>.

Autrefois l'église était entourée du cimetière. C'est en 1943, que celui-ci fut déplacé au nord-ouest de la commune. Les piliers de l'entrée principale sont aujourd'hui utilisés pour l'entrée dans le cimetière.

La bannière de saint Blaise est depuis 1995 classée comme patrimoine historique. D'autres objets sont classés, tels que la cloche de 1696 portant les inscriptions venite adorare deum Lesoueff me fecit anno 1696 (Venez adorer Dieu, « Lesoueff » m'a faite en 1696), la statue de saint Yves entre le pauvre et le riche, l'autel et le retable.

Chapelle Saint-Jean-Baptiste

Fichier:ChapelleSaintJean.jpg
Chapelle Saint-Jean (village de Caot-Ilis-Ven).
Fichier:Le Cloître-Pleyben chapelle Saint-Jean-Baptiste 1.jpg
La chapelle Saint-Jean-Baptiste.

La chapelle Saint-Jean-Baptiste date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située à Coat-Ilis-Ven (le Bois de l'église blanche), au nord-ouest du bourg.

Chapelle Saint-Voarin

Fichier:Chapellesaintvoirin.jpg
Chapelle Saint-Voarin.
Fichier:Le Cloître-Pleyben La chapelle Saint-Voarin.jpg
La chapelle Saint-Voarin.

La chapelle de Saint-Voirin ou Saint-Voarin date de 1673 et est située à l'ouest-sud-ouest du bourg. Son nom proviendrait de saint Warhem et elle appartenait à l'abbaye de Landévennec<ref>http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-voirin-le-cloitre-pleyben</ref>. Elle possède une statue de saint Voarin en évêque ainsi qu'une autre de la Vierge Marie. Le calvaire de son placître date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Infobretagne"/>. La fontaine Saint-Voarin<ref>https://www.flickr.com/photos/kerjzquel/4293490933/</ref> se trouve à proximité.

Les croix et calvaires

Des croix à Croaz-Lanneguer, Saint-Jean et dans le cimetière. L'oratoire de Notre-Dame du Quinquis fut construit grâce à la famille Berthélémé, qui y fit ériger la statue de la Vierge à l'Enfant. Une inscription y est gravée « Secour ar Christenien, pedit evidom », c'est-à-dire, secours des chrétiens, priez pour nous.

Manoir de Kerdanet

Le manoir de Kerdanet date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Il est composé d'une bâtisse principale, devant laquelle se trouve un puits. Sur le terrain, un pigeonnier particulier car il se trouve sur le pignon d'un des bâtiments secondaires.

En contrebas, une étendue créée par les moines qui demeuraient à une période à Kerdanet. En ayant barré la rivière, les religieux avaient une réserve d'eau mais aussi créé une pisciculture de truites.

En descendant toujours vers la vallée, se trouve un piège à loup qui aujourd'hui est en ruine. L'histoire dit que deux sonneurs un peu trop imbibés par l'alcool et revenant d'un pardon, tombèrent dans le piège. Celui-ci déjà occupé par un loup. Pour calmer l'animal, les deux compères durent jouer le reste de la nuit. Au lever du jour, des paysans entendirent la musique et purent libérer les musiciens.

En s'approchant du Ster Goanez, il y a les vestiges d'un pont reliant Le Cloître-Pleyben à Plonévez-du-Faou. Aujourd'hui, on peut voir un amas de pierres et terres, recouvert de végétation.

Manifestations

  • Pardon du Cloître.
  • Tournoi de l'ASCL football.
  • Nuit Bidard.
  • Pardon de la Saint-Jean, à la chapelle, le Modèle:1er de septembre.
  • La fête de la chasse, le Modèle:1er de septembre.
  • Pardon de Saint-Voirin, le troisième dimanche de juin.
  • Les vieilles mécaniques (mai).

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay Modèle:Portail