35e régiment d'infanterie (France)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:35e d'infanterie (Modèle:35e RI), surnommé As de Trèfle, est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Aquitaine, un régiment français d'Ancien Régime créé en 1604.
Occupant la caserne de Maud'Huy à Belfort depuis 1873, il est le régiment de France à l'implantation la plus ancienne dans sa garnison.
Création et différentes dénominations
Dénominations successives du régiment d’Aquitaine, au Modèle:35e de préséance lors de sa numérotation :
- 1604 : Création du régiment de Némon
- 1618 : régiment de la Force
- 1661 : régiment de Durfort-Montgomery
- 1665 : régiment de Durfort-Rauzan
- 1670 : régiment Duc d'Anjou
- 1671 : renommé régiment d'Anjou
- 1753 : renommé régiment d'Aquitaine
- 1776 : ses Modèle:2e et Modèle:4e forment le nouveau régiment d'Anjou
- 1777 : l'ordonnance du Modèle:Date- donne le numéro 35 au régiment d'Aquitaine
- 1791 : à la Révolution française, tous les régiments sont renommés d’après leur spécialité, et reçoivent un numéro selon leur ancienneté. Le régiment d'Aquitaine reçoit le nom de Modèle:35e d'infanterie de ligne.
- 1793 : amalgamé il prend le nom de [[Amalgame des deux armées sous la Révolution#35e demi-brigade|Modèle:35e de première formation]]
- 1796 : reformé en tant que [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#35e demi-brigade|Modèle:35e de deuxième formation]]
- 1803 : Modèle:35e d'infanterie de ligne
- Modèle:Date- : Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
- Modèle:Date : création de la Modèle:67e légion du Haut-Rhin.
- 23 octobre 1820 : Renommée Modèle:35e du Haut-Rhin, elle est amalgamée, et renommée Modèle:35e d’infanterie de ligne.
- 1871 : Nommé Modèle:35e d'infanterie à la suite de la fusion entre le Modèle:35e d'infanterie de ligne et le Modèle:35e de marche.
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au [[235e régiment d'infanterie|Modèle:235e d'infanterie]]
- 1945 : Recréation du Modèle:35e d'infanterie à partir des maquis de Bourgogne
- 1962 : Modèle:35e d'infanterie
- 1964 : Modèle:35e d'infanterie mécanisé par changement de nom du [[110e régiment d'infanterie|Modèle:110e d'infanterie]]
- 1975 : Modèle:35e d'infanterie
Colonel et chefs de corps
- Ancien Régime
- 1604 : de Nemond, gentilhomme lorrain
- 1625 : Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force, maréchal de France
- 1631 : François Nompar de Caumont, marquis de Castelmoron
- 1647 : François de Béthune-Sully, Marquis de Cugnac
- 1651 : Jacques Henry de Durfort, marquis puis duc de Duras
- 1661 : Guy Alfonse de Durfort, comte de Lorges, maréchal de France
- 1665 : Louis de Durfort, Comte de Rauzan. Tué à Héraklion face aux Turcs.
- 1670 : Philippe Charles de Bourbon, duc d’Anjou
- 1671 : Bernard de la Guiche, comte de Saint-Géran
- 1681 : François Marie, comte de Hautefort
- 1697 : Jean-Baptiste Louis Andrault de Maulevrier-Langeron, marquis de Maulevrier
- 1710 : Philippe Aymard de Clermont, comte de Tonnerre
- 1727 : Louis de Conflans, marquis d’Armentières
- 1746 : François Charles, comte de Rochechouart-Faudoas
- 1753 : François-Xavier-Marie-Joseph de France, duc d'Aquitaine
- 1761 : Elzéar Marie Joseph Charles, vicomte de Broglie
- 1776 : Louis Alexandre Pierre Nolasque des Balbi de Bertons, marquis de Crillon
- 1788 : Louis Hubert Plécard Gilbert Armand, comte de Chastenay
- Révolution et Empire
- 1791 : colonel Louis François Périn de Precy
- 1791 : colonel Jean-Louis Dorsner
- 1792 : colonel Jean-Pierre Grain De la Chaise
- 1792 : colonel Jean-Bernard Gauthier de Murnan (*)
- 1792 : colonel Louis Jacques Ruelle de Santerre (*)
- 1794 : chef-de-Brigade Moremberg
- 1797 : chef-de-Brigade Maucune
- 1803 : colonel Joseph Breissand (*)
- 1811 : colonel Jean Baptiste Penant
- 1812 : colonel Pierre Figie
- 1815 : colonel Francois Louis Julien Buchet
(*) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :
- colonel Breissand : blessé le Modèle:Date- ;
- colonel Penant : tué le Modèle:Date- ;
- colonel Figie : blessé le Modèle:Date-.
Officiers blessés ou tués en servant au Modèle:35e entre 1804 et 1815 :
- officiers tués, 13 ;
- Officiers morts de leurs blessures, 15 ;
- Officiers blessés, 94.
- Restauration
- 1815 : colonel François Buchet
- 1821 : colonel d'Adhémar
- colonel de Lauretan
- colonel Rullière
- colonel Tarlé
- colonel Delannoy
- Second Empire
- 1847-1852 : colonel de Berthier de Grandry (*)
- colonel Dumont (***)
- colonel Metmann
- colonel Bigault de Granrut
- colonel de Roquebrune (*)
- colonel Mader
- colonel Louis Constant Roland de La Mariouse
- lieutenant-colonel Lecerf
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Colonel Bonnet
- {{#ifeq
- | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République
- lieutenant-colonel Lourde-Laplace
- lieutenant-colonel de La Mure
- lieutenant-colonel Marty
- 1874 : colonel Vanche
- colonel Beaudouin
- colonel Boisgard
- colonel Dutheil de la Rochère
- colonel Kessler
- 1889 : colonel Sartre
- colonel Nicolas
- colonel Souvestre
- colonel Leturc
- colonel Bertin
- 1910 - 1912 : colonel Louis de Maud'huy, qu'un ordre du jour du régiment surnommera colonel immortel du Modèle:35e RI en 1919
- Première Guerre mondiale
- lieutenant-colonel Delaperche
- lieutenant-colonel Germain
- Modèle:Date - : colonel de Mac-Mahon (*)
- Modèle:Date : commandant Louis Constant Albert Leyraud
- Modèle:Date : commandant Pierre Étienne Engelhard
- Modèle:Date : colonel Henri Marie Tesson<ref>Henri Marie Tesson sur Mémoire des Hommes</ref> (†)
- Modèle:Date : lieutenant-colonel Pierre Marie Charles Delaperche<ref>Pierre Marie Charles Delaperche sur Mémoire des Hommes</ref> (†)
- Modèle:Date : colonel Roland
- Modèle:Date : lieutenant-colonel Germain
- Modèle:Date : lieutenant-colonel Issaly
- Modèle:Date : lieutenant-colonel Clément-Grancourt
- colonel Sartre
- colonel Clément-Grandcourt
Colonels tués en commandant le régiment pendant cette période :
- colonel Tesson, mort le Modèle:Date de décès en sortant de la Tranchée des Tantes (Suippes) ;
- lieutenant-colonel Delaperche, mort le Modèle:Date de décès, en montant à l'assaut de la côte de Talou (Verdun).
- Entre-deux-guerres
- Seconde Guerre mondiale
- 1940 : colonel Laurent
- Après Guerre
- 1964 : colonel Dufour
- 1966 : colonel Vanbremeersch (*****)
- 1968 : colonel de Lavalette
- 1969 : colonel Imbot (*****)
- 1971 : colonel Botella
- 1973 : colonel Poudelet (****)
- 1975 : colonel Greyfié de Bellecombe (****)
- 1977 : colonel Jeancolas
- 1979 : colonel Lacapelle (**)
- 1981 : colonel Philippe Thérenty (***)
- 1983 : colonel Philippe Mercier (*****)
- 1985 : colonel Maillols (*)
- 1987 : colonel d'Ornano (*)
- 1989 : colonel Kaeppelin
- 1991 : colonel Diot
- 1993 : colonel Pelissier (**)
- 1995 : colonel Barlet (*)
- 1997 : colonel Boone (***)
- 1999 : colonel de Foucault
- 2001 : colonel Egnell
- 2003 : colonel Duffour
- 2005 : colonel Dumain
- 2007 : colonel Duval
- 2009 : colonel Rondeau (***)
- 2011 : colonel Bertrand Joret
- 2013 : colonel Ivan Martin (**)
- 2015 : colonel Paul Bury<ref>Modèle:Article</ref>
- 2017 : colonel Christophe Richard
- 2019 : colonel Jean Augier
- 2021 : colonel Thibaut de Lacoste Lareymondie
- 2023 : colonel Le Duc
-
Le lieutenant-colonel Fornier de Lachaux, 1926.
-
Le colonel Rondeau, 2011.
Historique des garnisons, combats et batailles
Révolution française et Premier Empire
-
Drapeau du Modèle:1er du Modèle:35e d'infanterie de ligne de 1791 à 1793 -
Drapeau du Modèle:2e du Modèle:35e d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
Le Modèle:1er fait les campagnes de 1792 à 1794 à l'armée des Pyrénées et participe à la guerre du Roussillon.
Le Modèle:2e fait les campagnes de 1792 à 1794 à l'armée des Alpes et à l'armée d'Italie.
Lors du premier amalgame, ces 2 bataillons iront former la [[70e demi-brigade de première formation|Modèle:70e]] de première formation
- 1793 :
- Lors du premier amalgame création de la [[35e demi-brigade de première formation|Modèle:35e]] de première formation, formée des :
- Modèle:1er du [[18e régiment d'infanterie|Modèle:18e d'infanterie]] (ci-devant Royal-Auvergne);
- [[3e bataillon de volontaires de la Meurthe|Modèle:3e de volontaires de la Meurthe]].
- [[4e bataillon de volontaires de la Meurthe|Modèle:4e de volontaires de la Meurthe]].
- Siège de Toulon
- Lors du premier amalgame création de la [[35e demi-brigade de première formation|Modèle:35e]] de première formation, formée des :
- 1794 : Maastricht
- 1796 : Reformé en tant que [[35e demi-brigade de deuxième formation|Modèle:35e]] de deuxième formation, avec les unités suivantes :
- [[114e demi-brigade de première formation|Modèle:114e]] de première formation ([[57e régiment d'infanterie|Modèle:2e du Modèle:57e d'infanterie]] (ci-devant Beauvoisis), [[10e bataillon de volontaires de la Gironde|Modèle:10e de volontaires de la Gironde]], [[14e bataillon de volontaires de la Gironde|Modèle:14e de volontaires de la Gironde]]) ;
- [[Demi-brigade de Lot et Landes|Modèle:1er et Modèle:2e de la demi-brigade de Lot et Landes]] ([[4e bataillon de volontaires des Landes|Modèle:4e de volontaires des Landes]], [[7e bataillon de volontaires du Lot|Modèle:7e de volontaires du Lot]] et [[8e bataillon de volontaires du Lot|Modèle:8e de volontaires du Lot]])
- [[2e demi-brigade provisoire|Modèle:2e de la Modèle:2e provisoire]] ([[1er bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône|Modèle:1er de grenadiers des Bouches-du-Rhône]], [[2e bataillon de grenadiers des Bouches-du-Rhône|Modèle:2e de grenadiers des Bouches-du-Rhône]] et [[4e bataillon de volontaires du Gard|Modèle:4e de volontaires du Gard]])
- [[29e demi-brigade légère de première formation|Modèle:29e légère]] de première formation [[29e bataillon de chasseurs|Modèle:29e de chasseurs]] également appelé [[1er bataillon de la légion des Pyrénées|Modèle:1er de la légion des Pyrénées]], [[30e bataillon de chasseurs|Modèle:30e de chasseurs]] également appelé [[2e bataillon de la légion des Pyrénées|Modèle:2e de la légion des Pyrénées]] et [[3e bataillon de chasseurs des Montagnes|Modèle:3e de chasseurs des Montagnes]] ainsi que le [[9e bataillon de volontaires de Dordogne|Modèle:9e de volontaires de Dordogne]] et le [[4e bataillon de volontaires de Vaucluse|Modèle:4e de volontaires de Vaucluse]], ces deux dernières formations étant entrées dans la formation de la légion des Pyrénées.
- 1799 : Novi et Coni
- 1805 : Ulm et Vienne
- 1806 : Lubeck
- 1807 : Eylau et Heilsberg
- 1809 : Sacile, Pordenone, La Piave, Predi, Raab et Wagram
- 1812 : Smolensk, La Moskowa, Maloyaroslavets et Krasnoï
- 1813 : Glogau, Rosek et Tela
- 1814 : Mincio
De 1815 à 1848
- 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque. Prise de Modon
- 1830 : Une ordonnance du Modèle:Date- créé le Modèle:4e et porte le régiment, complet, à Modèle:Nombre<ref name="Belhomme151">Modèle:Harvsp</ref>.
- 1832 : Insurrection républicaine à Paris en Modèle:Date-
Second Empire
Par décret du Modèle:Date- le Modèle:35e d'infanterie fournit une compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.
Le 15 juillet 1855, le régiment embarque à Toulon dans le but de prendre part à la guerre de Crimée. Ralliant Constantinople, puis, traversant la Mer Noire, le 35 est de garde aux tranchées lors de la prise de Sébastopol, le 8 septembre 1855. En trois mois, le régiment perd près de 500 hommes par suite de maladie (le scorbut et le typhus étant particulièrement virulents durant la campagne). Sa participation à la bataille de Malakoff ainsi que ses nombreuses pertes éprouvées durant la campagne se traduiront par une nouvelle inscription au drapeau: "Sébastopol 1855"<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Le régiment rentre en France en mai 1856.
En novembre 1867, régiment rejoint Rome pour défendre les États-Pontificaux contre la révolte garibaldienne. Il y reste jusqu'en 1870.
Guerre de 1870
Deux unités portant le numéro 35 s'illustrent pendant la guerre de 1870 (Modèle:35e de ligne et Modèle:35e de marche), ces deux unités fusionneront à la fin de la guerre et prendront casernement à Belfort sous le nom de Modèle:35e régiment d'infanterie<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Une troisième unité, le Modèle:135e d'infanterie de ligne est créée à Paris sous le nom de Modèle:35e de marche le Modèle:Date- mais change de nom dès le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Siège de Belfort 1870-1871
Au cours de la campagne de 1870-1871, le Modèle:35e de marche est le fer de lance de la défense de la ville, sous les ordres du colonel Denfert-Rochereau, commandant la place<ref name="3-3"/>. Il est formé le Modèle:Date--Modèle:Date- avec les {{#ifeq:bataillon | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:bataillon| bataillon }} }} des [[45e régiment d'infanterie|Modèle:45e]] et [[84e régiment d'infanterie (France)|Modèle:84e]]<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le Modèle:Date-, le Modèle:35e de marche sort de Belfort avec les honneurs de la guerre, invaincu après les Modèle:Nombre du siège de Belfort. Il gagne ensuite Grenoble puis Saint-Étienne où les mouvements ouvriers ont pris le pouvoir. Le régiment sera utilisé pour réprimer le soulèvement. Pour perpétuer le souvenir de l'action héroïque du Modèle:35e de marche, le ministre des armées a autorisé l'inscription Belfort 1870-1871 sur le drapeau du Modèle:35e d'infanterie, gardien de ses traditions<ref name="3-3">Modèle:Lien web</ref>.
Parmi les cinq officiers que le colonel Denfert-Rochereau désigne comme ayant rendu le plus de services à la défense de la ville , deux sont des hommes du Modèle:35e de marche<ref>Il s'agit du chef de bataillon Chapelot, commandant le Modèle:2e bataillon du Modèle:35e de marche ainsi que le capitaine Perrin, commandant les éclaireurs du Modèle:35e de marche. </ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Les troubles politiques du début de la troisième République empêchent les hommes du Modèle:35e ainsi que le colonel Denfert-Rochereau de recevoir la reconnaissance des combats pour la défense de Belfort. En effet à l'Assemblée, un camp monarchiste favorable à la paix pour épargner les Français était opposé à un camp républicain et radical favorable à la guerre pour la défense de la patrie<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Honorer la défense de Belfort par le colonel Denfert Rochereau (républicain radical ) aurait donc supposé une adhésion à la politique de la guerre contre l'Allemagne soutenue par les républicains radicaux comme Léon Gambetta. Or la chambre reste acquise aux monarchistes jusqu'aux élections législatives de 1876 <ref name=":0" />. Le préfet Auguste Marais<ref>Sous-préfet d'Autun (Saône-et-Loire) du 14 septembre 1870 à sa révocation le 10 avril 1871. Source : Alain Dessertenne, Auguste Marais, sous-préfet de la Défense nationale à Autun, revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (Modèle:Date-), pages 4 à 7.</ref> note ainsi :
Modèle:Citation <ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Siège de Paris 1870-1871
De son côté le Modèle:35e de ligne, qui était à Rome (Campagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome), au moment de la déclaration de guerre, remonte à Charleville en passant par Paris mais doit retraiter vers la capitale après l'affaire de Mohon et la défaite de Sedan<ref>Charles Yriarte : Campagne de France, 1870-1871. La retraite de Mézières effectuée par le Modèle:13e corps d'armée aux ordres du Général Vinoy</ref>.
Il participe aux combats de Chevilly en septembre 1870, où le général Guilhem, commandant la brigade dans laquelle était intégrée le Modèle:35e de ligne, trouve la mort. Le régiment perd quant à lui 19 officiers et 700 sous-officiers et hommes de troupe.
Pendant le combat de Bagneux le 12 octobre, le régiment parvient à s'emparer de Chatillon au prix de 32 hommes tués.
À la bataille de Champigny, le 30 novembre, et alors que les premières lignes de l'assaut refluaient vers l'arrière dans une masse désorganisée, une compagnie du Modèle:35e commandée par le lieutenant Bayle rallie les hommes et les lance dans une contre-attaque sur les positions prussiennes, Champigny est pris. Deux jours plus tard, le Modèle:35e doit défendre les positions qu'il a durement acquise. Ces durs combats coûtent au régiment 14 officiers et 471 sous-officiers et soldats. Le colonel de Maud'huy, colonel immortel du Modèle:35e régiment d'infanterie parle dans son testament des "glorieux combats de Champigny" pour qualifier l'action des hommes du Modèle:35e<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Le régiment participe aussi à la bataille de Buzenval avant de se retirer dans Paris.
Le gouverneur militaire de Paris en personne, le général Trochu, rendit hommage au courage des hommes Modèle:35e de ligne :
Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>
À Tarbes, le dépôt du Modèle:35e met sur pied entre Modèle:Date- et Modèle:Date- seize compagnies d'infanterie, versées dans des régiments de marche<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
De 1871 à 1914
Le mardi Modèle:Date- trois compagnies du Modèle:35e débarquent dans la gare de Belfort que les Prussiens viennent de quitterModèle:Ref sou. Belfort est restée sa ville d'attache jusqu'à nos jours. En septembre, le régiment est rattaché à la Modèle:25e de la [[13e division d'infanterie (France)|Modèle:13e d'infanterie]] du [[7e corps d'armée (France)|Modèle:7e]]<ref name="Belhomme593">Modèle:Harvsp</ref>. En 1875, il passe à la Modèle:28e de la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e d'infanterie]], toujours au sein du Modèle:7e<ref name="Belhomme631">Modèle:Harvsp</ref>.
Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale est l'occasion d'écrire de nouvelles pages de gloire pour le régiment. Il inscrit quatre victoires supplémentaires à son drapeau : Alsace-l'Ourcq (1914), Champagne (1915), Verdun (1916), et Reims (1918) et obtient le droit de porter la fourragère aux couleurs de la médaille militaire (17/11/1918). Il combat au sein de la division des As et gagne le nom de « régiment de l'As de trèfle ». En Modèle:Date-, en enlevant le système fortifié de Tahure, il contribue à la victoire finale.
1914
- 2 - Modèle:Date- : couverture au nord-est de Belfort, dans la région Petit-Croix, Rougemont-le-Château. À partir du Modèle:Date-, engagée dans la bataille d’Alsace
- Modèle:Date- : prise de Mulhouse.
- Modèle:Date- : violents combats vers Riedisheim et Rixheim.
- 10 - Modèle:Date- : repli vers Reppe et Vauthiermont.
- Modèle:Date- : bataille du Moulin de la Caille à Montreux-Jeune pour défendre Belfort.
- 14 - Modèle:Date- : reprise de l’offensive en direction de Mulhouse.
- Modèle:Date- : combat vers Dornach et réoccupation de Mulhouse
- Modèle:Date- : repli vers la frontière.
- 25 - Modèle:Date- : retrait du front et transport par VF de la région de Belfort, pour celle de Villers-Bretonneux.
- Modèle:Date- : mouvement vers l’est, combat vers Proyart
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : repli par Montdidier, Clermont et Persan, jusque dans la région de Louvres.
- 6 - Modèle:Date- : engagé dans la [[Bataille de la Marne (1914)|Modèle:1re de la Marne]]
- 6 - Modèle:Date- : Bataille de l’Ourcq, combats vers Bouillancy et Acy-en-Multien. À partir du 10, poursuite par Vaumoise et Vic-sur-Aisne jusque vers Autrêches.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : engagé dans la [[Bataille de l'Aisne (1914)|Modèle:1re de l’Aisne]] : violents combats dans l'Oise sur la commune d'Autrêches aux lieux-dits, Hautebraye, Chevillecourt et dans l'Aisne sur la commune de Nouvron-Vingré au lieu-dit Vingré ; stabilisation du front et occupation d’un secteur dans cette région ;
- 3, 8 et Modèle:Date- : éléments engagés dans les attaques sur le plateau de Nouvron, Aisne.
- Modèle:Date- : attaques françaises au nord de Vingré et vers la ferme Sainte-Léocade ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front et repos vers Hartennes.
1915
- 12 - Modèle:Date- : mouvement vers Soissons ; les 12 et 13, violents combats au nord de cette ville, puis occupation d’un secteur aux abords de Soissons.
- 19 - Modèle:Date- : retrait du front et repos dans la région de Montgobert.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Vingré et Pernant (guerre des mines) :
- 6 et Modèle:Date- : éléments engagés, dans les attaques du Modèle:35e CA, sur la ferme Quennevières.
- 4 - Modèle:Date- : retrait du front et repos vers Faverolles. À partir du Modèle:Date-, transport par V.F. vers Saint-Hilaire-au-Temple.Travaux dans la région de Suippes.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur au nord-ouest de la ferme des Wacques. Engagé du 25 septembre au 6 octobre dans la seconde bataille de Champagne : violentes attaques françaises dans cette région.
- 2 - Modèle:Date- : retrait du front ; repos vers les Grandes-Loges, puis, à partir du 5, vers Bussy-le-Château. À partir du 9, stationnement, en Modèle:2e, vers la ferme Jonchery ; travaux, instruction.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur vers l’Épine de Vedegrange et à l’est.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front ; repos et instruction vers Mairy sur Marne. À partir du Modèle:Date-, mouvement par étapes, par Thiéblemont-Farémont, vers la région d’Aulnois-en-Perthois ; repos et instruction. À partir du Modèle:Date-, mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. À partir du Modèle:Date-, transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc ; repos.
1916
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Bezonvaux et les abords ouest d’Étain. Engagé, à partir du Modèle:Date-, dans la bataille de Verdun
- Modèle:Date- : repli sur les Hauts-de-Meuse, de Bezonvaux à Eix
- 25, 26 et Modèle:Date- : violentes attaques allemandes
- Modèle:Date- : front réduit, à gauche, jusqu’à Vaux-devant-Damloup
- Modèle:Date- : attaque allemande sur Vaux-devant-Damloup
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, transport par camions vers Haudainville, puis regroupement vers Lisle-en-Barrois. À partir du Modèle:Date-, transport dans la région de Neufchâteau et repos dans celle de Colombey-les-Belles. À partir du Modèle:Date-, travaux dans la région de Lucey (secteur du Modèle:31e CA).
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front. À partir du Modèle:Date-, engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers l’étang de Vaux et le sud de Damloup (éléments engagés dès le Modèle:Date-).
- 16 - Modèle:Date- : retrait du front et regroupement vers Revigny. À partir du Modèle:Date-, transport par VF dans la région de Bruyères ; repos vers Remiremont.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front, et, à partir du Modèle:Date-, occupation d’un secteur à l’est de Gérardmer, entre la haute vallée de la Lauch et le col de la Schlucht.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front et transport par V.F. dans la région d’Amiens. Repos dans celle de Cachy et de Gentelles, puis dans celle d’Hamel et de Chipilly.
- 10 - Modèle:Date- : engagé dans la bataille de la Somme, vers la Somme et le bois des Riez (secteur réduit à droite, le Modèle:Date-, jusque vers le bois de Hem).
- 12, 13, 16, 18 et Modèle:Date- : attaques françaises ; coopération (avec la [[47e division d'infanterie (France)|Modèle:47e DI]]) à la prise du bois de Hem.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front ; repos vers Villers-Bretonneux
- 7 - Modèle:Date- : mouvement vers le front. Engagé à nouveau, à partir du 12, dans la bataille de la Somme, vers le nord de Bouchavesnes et la ferme de Bois-l’Abbé.
- Modèle:Date- : enlèvement de Bouchavesnes
- 13 et Modèle:Date- : combats vers la ferme de Bois l’Abbé, le bois Saint-Pierre Vaast et le bois Germain
- Modèle:Date- - Modèle:1er octobre : retrait du front et transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne. Repos à l’ouest de Sainte-Menehould.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la Main de Massiges et Vienne-le-Château, étendu à gauche, le Modèle:Date-, jusque vers Maisons de Champagne, et réduit à droite, le Modèle:Date-, jusqu’à l’Aisne
1917
- Modèle:1er janvier - Modèle:Date- : retrait du front, mouvement par étapes, de Possesse, vers le camp de Mailly, par Vanault-les-Dames, Saint-Amand-sur-Fion et Saint-Ouen ; repos et instruction. À partir du Modèle:Date-, mouvement, par Châtillon-sur-Marne et Sézanne, vers la région de Muizon : travaux de Modèle:2e.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le nord du Godat et la ferme de Luxembourg (éléments au repos jusqu’au Modèle:Date-). Engagé dans la Modèle:2e de l’Aisne : le Modèle:Date-, enlèvement des positions allemandes vers Berméricourt.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, transport par camions dans la région Cumières, Ay ; repos.
- Modèle:Date- : mouvement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur vers Courcy et Loivre.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front ; repos et instruction vers Damery.
- 16 - Modèle:Date- : transport par camions vers Dommartin-sur-Yèvre ; repos.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers la région de Verdun, et, à partir du 25, occupation d’un secteur vers la cote 344 et la ferme Mormont.
- Modèle:Date- : violente action ennemie vers la cote 344 (Modèle:2e offensive de Verdun)
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, transport par camions vers Condé-en-Barrois ; repos et instruction.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Béthincourt et l’ouest de Forges
1918
- 3 - Modèle:Date- : retrait du front, mouvement vers Bar-le-Duc ; à partir du Modèle:Date-, transport par V.F. dans la région de Bayon ; repos et instruction.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur vers Domèvre et Emberménil.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front et transport par V.F. de Bayon, vers Clermont et Liancourt. Repos vers Breuil-le-Sec. À partir du Modèle:Date-, travaux à l’est de Clermont. À partir du Modèle:Date-, transport par camions au sud-ouest d’Amiens, puis mouvement vers Rainneville et Vauchelles-lès-Authie. À partir du Modèle:1er mai, transport par camions vers Abeele.
- 9 - Modèle:Date- : relève d’éléments britanniques, et occupation d’un secteur vers l’étang de Dickebusch et la ferme Godezonne.
- Modèle:Date- : combat vers Dickebusch.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front ; repos vers Arques, puis vers Zuytpeene. À partir du Modèle:Date-, transport par voie ferrée, de Saint-Omer, au nord-ouest de Beauvais, repos. À partir du Modèle:Date-, transport par camions vers Breteuil ; travaux et instruction.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : transport par V.F. vers Coolus, Avize et Vitry-le-François. Engagée, à partir du Modèle:Date-, dans la Bataille de la Montagne de Reims, dans la Seconde bataille de la Marne.
- 17 et Modèle:Date- : combats du bois de Courton.
- 21 - Modèle:Date- : en Modèle:2e, dans la zone britannique. À partir du Modèle:Date-, engagée à nouveau vers le bois de Courton et poursuite vers la Vesle.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, et repos dans la région de Damery, Cumières ; puis mouvement par étapes vers Montmirail.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : transport par camions à l’est de Châlons-sur-Marne. À partir du Modèle:Date-, engagée vers Perthes-les-Hurlus et l’ouest du Mesnil-les-Hurlus, dans la Bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d'Argonne), puis son exploitation (progression vers Orfeuil).
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : en Modèle:2e.
- 10 - Modèle:Date- : retrait du front et repos vers Vitry-le François.
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers la région de Somme-Py, puis progression, en Modèle:2e, pendant la poussée vers la Meuse, par Coulommes-et-Marqueny et Tourteron.
- 10 - Modèle:Date- : regroupement vers Tourteron et Baalon, où la Modèle:14e DI se trouve lors de l’armistice de 1918
Entre-deux-guerres
Il contribue à la victoire finale et le Modèle:Date-, c'est un régiment victorieux qui est accueilli triomphalement dans sa garnison.
En 1925, un bataillon de marche du Modèle:35e RI est envoyé au Levant. À cette date, plus de Modèle:Nombre s’en vont à destination de Damas, afin de procéder à des opérations de maintien de l’ordre dans l'État des Druzes. Après plus d’un an d’opérations, le bataillon de marche rentre à Belfort avec une citation à l’ordre de l’armée.
En 1926, un nouvel insigne du 35 est créé. Celui-ci comprend le Lion de Belfort, en souvenir des exploits de 1870-1871, l’écusson de la province d’Aquitaine avec, en son centre, l’As de Trèfle. Outre l’inscription 1604 qui rappelle la date de création du régiment, figure en arabe le mot Cham, c’est-à-dire « levant » en souvenir de cette région.
Seconde Guerre mondiale
En 1940, le Modèle:35e RI sous les ordres du colonel Laurent, appartient à la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e d'infanterie]] sous les ordres du général De Lattre de Tassigny, au sein de la réserve GQG du général Gamelin.
En mai 1940, le régiment participe aux combats de Rethel au côté du 152e régiment d'infanterie. Le 18 mai, alors que les allemands s'étaient emparés de Rethel, les hommes du Modèle:35e lancent une contre-attaque victorieuse appuyée par un char B1 bis. Le Modèle:2e bataillon du Modèle:35e RI s'empare de la ville et monte une embuscade. Les journées du 18 et du 19 sont ponctuées de nombreuses actions de feu contre des véhicules allemands tentant d'approcher la ville et tombant dans l'embuscade tendue par le Modèle:35e régiment d'infanterie. Les Allemands décident de réagir et lancent une attaque de force sur Rethel, la position occupée par le régiment est arrosée d'obus incendiaires et l'infanterie allemande progresse à coup d'obus de 150 ce qui force le Modèle:2e bataillon au repli<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Le 9 juin, les Allemands lancent une large attaque avec leur XXIII Armee-Korps contre la seule [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e division d'infanterie]], soutenue par des Stuka. Deux mille prisonniers Allemands restent entre les mains de la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e division d'infanterie]]. Le Modèle:35e RI, en trois contre-attaques, ramène 400 prisonniers<ref>Modèle:Article</ref>. Le général allemand Schubert, commandant du XXIII Armee-Korps, a rendu hommage à la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e DI]] à laquelle appartenait le Modèle:35e RI :
Modèle:Citation<ref>Archives militaires allemandes, Fribourg-en-Brisgau</ref>.
Emporté par la tourmente de 1940, il renaît en 1944 à partir des Maquis de Bourgogne et de l'Yonne et gagne sa Modèle:9e inscriptions au drapeau : Résistance Bourgogne (1944)
De 1945, AFN à nos jours
Après l'Occupation en Allemagne, le bataillon de marche du Modèle:35e RI et son commando combattent en Extrême-Orient.
Indochine
A la fin de l'année 1946, le Modèle:35e est chargé de former un bataillon de renfort à destination de l'Indochine. Il arrive sur place en février 1947. Le bataillon est engagé en Cochinchine et est chargé d'opérations de contrôle de population, d'escortes de convois et de nettoyage de secteur.
Le bataillon participe avec la [[13e demi-brigade de Légion étrangère|Modèle:13e DBLE]] à plusieurs opérations d'envergure à Du-Choa, sur l'ïle d'An-Phu, dans la plaine des Joncs et à Trung-Lap. Le bataillon se distingue notamment à Bun-Yo le 29 mars et à Trung-Chanh-Tay ainsi que pendant l'opération Dagobert.
En parallèle le commando du Modèle:35e mène des actions de renseignement et de coup de main dans le centre-Annam. Il reçoit l'ordre de pacifier le pays et d'éliminer le Vietminh aux abords des positions du bataillon. Les itinéraires, les horaires, l'effectif sont variés à l'extrême ; des patrouilles d'observation et des reconnaissances ont lieu déguisées en Annamites, les commandos partant armés de PM, de grenades et de couteaux<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Le général Salan, commandant supérieur des Troupes françaises en Extrême-Orient cite à l'ordre du corps d'armée le Bataillon de marche du Modèle:35e RI, ce qui vaut au bataillon l'attribution de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs :
Afrique française du Nord
Le régiment est ensuite engagé dans des missions en Afrique française du Nord, d'abord en Tunisie puis en Algérie française. Il est cantonné dans la région de Colomb-Béchar.
Le régiment met sur pied un bataillon de marche, le 1/35e RI qui opère dans le nord Constantinois, secteur de Saint-Charles, PC à Sidi Kamber puis à Sidi Mesrich. Les compagnies sont implantées à :
- la Modèle:1re à Sidi Kamber ;
- la Modèle:4e à Sidi Mesrich ;
- la Modèle:3e à Oum Toub ;
- la Modèle:2e à Beni Ouelbane avec un poste à Gourmata (poste du Sergent Roy : mort au combat en Modèle:Date-) et temporairement un poste au Bordj du Café Maure.
- Gourmata Poste du sergent Roy : nommé en souvenir du sergent Roy tué lors de l'embuscade d'Modèle:Date-. Trois sections commandées par les lieutenants Dupuy, Blondel et le sergent Roy sont prises en embuscade. Les liaisons radio sont mauvaises et les trois sections se trouvent isolées les unes des autres. La section du sergent Roy est particulièrement touchée. À bout de munitions, les soldats démontent leurs armes. Le sergent Roy est tué. Les survivants, au nombre de 7 sur 22 réussissent à échapper aux fellaghas. Vers 16h, la liaison radio est établie et les canons de 105 de Oum-Toub font fuir les agresseurs. Les deux autres sections réussissent à tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.
Quelques noms :
- chefs de corps du 1/Modèle:35e RI : commandants Maillot puis Sautour.
- commandant de la Modèle:2e compagnie : capitaines Viel puis Frath.
Quelques Officiers de la Modèle:2e : lieutenants Dupuis et Rioux, lieutenant Rapin mort au combat et sous-lieutenants Blondel (Légion d'honneur à la suite d'une embuscade en Modèle:Date-), Cattoire, Langlet, Dernoncourt…
À l'issue de la guerre d'Algérie 1954-1962, au cessez-le-feu du Modèle:Date- en Algérie, le Modèle:35e RI constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le Modèle:35e RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la Modèle:460e UFL-UFO et la Modèle:461e UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Evian du Modèle:Date-).
De retour en métropole, recréé à Belfort le Modèle:Date-, le Modèle:35e d'infanterie mécanisé retrouve sa garnison traditionnelle et participe à de nombreuses expérimentations tactiques.
La quatrième génération du feu
Entre 1993 et 1995, le régiment s'installe dans la nouvelle caserne de Maud’huy<ref>« Friederichs, la caserne méconnue », article L'Est républicain du 17 septembre 2017.</ref>.
Depuis, le régiment a participé à de nombreuses opérations au sein de l'OTAN ou de l'ONU.
Les Gaillards du Modèle:35e RI se sont ainsi retrouvés en ex-Yougoslavie (Bosnie-Herzégovine, Kosovo) en Afrique, en Guyane au Liban puis en Afghanistan.
Le régiment perd sa compagnie antichar (celle de la Modèle:7e Brigade blindée) en 2002, lors d'une restructuration privant l'infanterie de ses missiles longue portée.
Depuis Modèle:Date-, le Modèle:35e d’infanterie (Modèle:35e RI) de Belfort est la première formation opérationnelle à percevoir un nouvel engin de haute technologie qui est le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI).
Modèle:Wikinews-inline Le Modèle:Date six militaires du Modèle:35e d’infanterie (Modèle:35e RI) participant à l'opération Sentinelle sont blessés<ref>Modèle:Article.</ref> sur la commune de Levallois-Perret en banlieue parisienne par une automobile dont le conducteur est arrêté quelques heures plus tard. La section anti-terroriste du Parquet de Paris est saisie de l'enquête<ref>Modèle:Article.</ref>. La classe politique française condamne l'acte et apporte son soutien aux militaires touchés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:35e RI aujourd’hui
Aujourd'hui, fort d'environ Modèle:Unité, entièrement professionnalisé, il remplit au sein de la [[7e brigade blindée (France)|Modèle:7e blindée]] de la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re division]], des missions opérationnelles en opérations extérieures (OPEX) et des opérations de sécurité intérieur (OPINT).
Il est le premier régiment de France à avoir reçu les véhicules blindés de combat de l'infanterie (VBCI) , ainsi que le système FELIN en 2008 et à les déployer sur les théâtres d'opérations (en Afghanistan et au Liban). Réputé pour être l'un des Meilleurs Régiment d'infanterie de France, il est aussi le plus modernisé.
Il est notamment spécialisé dans le combat débarqué de haute intensité.
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Fantassins du Modèle:35e en formation derrière leur VBCI
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Fantassin du Modèle:35e régiment d'infanterie tenant une mitrailleuse lourde 12,7
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Les hommes du Modèle:35e régiment d'infanterie évoluent en milieu urbain équipés de leur HK416
En 2023, deux militaires du régiment, sympathisants néonazis, sont suspendus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Organisation
- Quatre compagnies d'infanterie mécanisée à quatre sections, dont une section d'appui<ref name="www.def 35RI">Page consacrée au Modèle:35e RI sur le site du ministère de la Défense</ref>.
La Modèle:9e compagnie a été créée comme compagnie de combat dans le courant de l'année 2016 pour répondre au nouveau modèle opérationnel de l'Armée de terre Au Contact. Elle a été transformée en compagnie de préparation opérationnelle en Janvier 2020 et a pour mission de former les nouveaux gaillards incorporés et les futurs gradés et cadres du régiment, et rempli excellemment bien sa mission. C’est un atout indéniable pour le régiment qui ne s’épuise plus dans la formation des gaillards et dispose d’une équipe fiable et motivée pour réaliser cette mission.
- 1 Compagnie d'Appui (CA) avec 1 Section d'Appui Direct (SAD), 1 Section de Reconnaissance Robotique de l’Infanterie (SRRI), 1 section tireurs d'élite longue distance (STELD), 1 section d'aide à l'engagement débarqué (SAED)
- 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL)
- 1 compagnie de réserve (Modèle:5e Cie)
- La compagnie d’instruction et de soutien a été dissoute en Modèle:Date-.
Matériels
- Véhicules blindés de combat d'infanterie VBCI.
- Véhicules de l'avant blindés (VAB).
- Véhicules blindés légers (VBL).
- Véhicules roues légers (VT4,Peugeot P4, Masstech) et lourds (camions TRM 2000, GBC 180, Porteur Polyvalent Lourd de Dépannage, Porteur Polyvalent Logistique, TRM 10000).
- Missiles antichar MILAN et ERYX.
- Fusil de tireur d'élite PGM de calibre Modèle:Unité. Famas Felin & Revalorisé, Famas F1 & Infanterie, Glock 17, MAG 58, FRF2, MINIMI, HK416 F, HK417, LGI (Lance Grenade Individuel), AT4 red, MIT 50.
- Fantassin à Equipements et Liaisons INtégrées (FELIN) + gilet SMBE (Structure Modulaire Balistique et Électronique)
- [[Mortier (arme)|Mortiers de Modèle:Unité]].
Traditions
Faits d'armes portés au drapeau du régiment
Le drapeau du Modèle:35e RI a été remis par le président de la république française le Modèle:Date- il portait les noms glorieux :
- 1809 : Wagram
- 1812 : Moskowa
- 1830 : Alger
- 1855 : Sébastopol
auxquels se sont ajoutés<ref>Décision Modèle:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref> :
- 1914 : Alsace l'Ourcq
- 1915 : Champagne
- 1916 : Verdun
- 1918 : Reims
- 1944 : Résistance Bourgogne
- 1954-1962 : AFN<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>
- 1870-1871 : Belfort<ref name="3-3"/>
-
Le drapeau du Modèle:35e et sa garde le Modèle:Date- à Belfort.
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Représentation des inscriptions sur le drapeau du Modèle:35e.
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Plis du drapeau du 35.
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Fourragère, dite "de fantaisie" en raison des 2 volants se portant sur l'avant bras, aux couleurs du ruban de la médaille militaire
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes, puis le régiment a le droit au port de la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire décernée le Modèle:Date-, pour ses quatre citations à l'ordre de l'Armée reçues durant la Modèle:1re Guerre Mondiale.
Devise
Tous gaillards, pas d’traînards...
Anciens drapeaux et uniformes
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Drapeau du régiment de Némon de 1604 à 1618
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Drapeau du régiment de La Force de 1618 à 1661
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Drapeau du régiment de Durfort-Montgomery de 1661 à 1665
-
Drapeau du régiment de Durfort-Rauzan de 1665 à 1669
-
Drapeau du régiment de duc d'Anjou de 1669 à 1670
-
Drapeau du régiment d'Anjou de 1670 à 1753
-
Drapeau du régiment d'Aquitaine de 1753 à 1791
-
L’uniforme du régiment d'Anjou en 1720
-
L’uniforme du régiment d'Anjou en 1734
-
L’uniforme du régiment d'Aquitaine de 1762 à 1776
-
L’uniforme du régiment d'Aquitaine de 1776 à 1779
-
L’uniforme du régiment d'Aquitaine de 1779 à 1791
-
L’uniforme du régiment d'Aquitaine en 1791
Insigne du Modèle:35e d'infanterie
Héraldique
Créé en 1952.
Trèfle fantaisie d'argent, à un lien contourné, posé sur une terrasse du même, senestré du nombre et du sigle Modèle:35e RI en capitale d'argent, chargé en pointe d'un écusson aux couleurs du régiment de Némond. Sur le talus dextre, l'inscription Tous gaillards et le millésime 1604 en pointe<ref>Modèle:Harvsp</ref>. On peut aussi constater en image de fond le Lion de Belfort (sculpté par Bartholdi), symbolisant le courage des belfortains lors de la guerre de 1870, l'une des villes faisant partie de l'axe ayant remporté une unique victoire du côté français pendant cette guerre.
Signification
Le lion rappelle le siège de Belfort en 1870-1871, l'écu fait référence au régiment de Némond dont il est le descendant, le millésime est celui de la création du régiment. Enfin, l'insigne en forme de trèfle rappelle que le régiment est surnommé l'As de trèfle (Division des As de la Grande Guerre).
Personnalités ayant servi au Modèle:35e RI
- Robert Besnard, tué à l'ennemi à la bataille de Chevillecourt, Modèle:Date-, mort pour la France ;
- Maurice Chevalier en 1913 ;
- Jean-Pierre Chevènement , ministre de la défense , sénateur et maire de Belfort ;
- Étienne-Charles de Damas-Crux (1754-1846), commandant en second du régiment d'Aquitaine le Modèle:Date- ;
- Joseph Darnand. Il est nommé caporal en Modèle:Date-, sergent le Modèle:Date-, enfin adjudant en 1918. Il est plusieurs fois blessé et reçoit six citations dont deux à l'ordre de l'armée pour son courage comme nettoyeur de tranchées ;
- Paul Doncoeur (1880-1961), aumônier du régiment durant la grande guerre. Il fait partie des aumôniers les plus décorés de la Première Guerre mondiale ;
- Johann Christian Fischer ;
- Auguste de Keralio de 1734 à 1749 ;
- Modèle:Référence nécessaire ;
- Damien Meslot, maire de Belfort ;
- René Morel (1908-1974), général français, Compagnon de la Libération ;
- Jean-Baptiste Olivier alors simple soldat ;
- Pierre Segretain, chef de section (juillet 1932-août 1934) à la 3e Compagnie à sa sortie de Saint-Cyr puis chef de la section des transmissions à la Compagnie de commandement et de soutien (CCS, août 1934-juin 1936) ;
- Pierre Sellier, le caporal clairon de l'Armistice, y a servi dans les années 1920 en tant que sous-officier de réserve.
- Joseph Darnand (1897-1945), militaire et homme politique français
Sources et bibliographie
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Lieutenant-colonel Bourdiaux, Histoire du Modèle:35e d'infanterie (pas d'indication d'éditeur)
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
- Modèle:Ouvrage
- Pascal Collot, L'As de Trèfle sous les orages d'acier, Les Éditions comtoises, 2002, Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243311j%7C{{ #if: bpt6k6243311j |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
- Histoire militaire de la France
- Liste de régiments français
- Formation des 3 armées de Paris en 1870
- Bataillon de marche
- Régiment de marche
- Liste de devises militaires françaises