35e régiment d'infanterie (France)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:35e d'infanterie (Modèle:35e RI), surnommé As de Trèfle, est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Aquitaine, un régiment français d'Ancien Régime créé en 1604.

Occupant la caserne de Maud'Huy à Belfort depuis 1873, il est le régiment de France à l'implantation la plus ancienne dans sa garnison.

Création et différentes dénominations

Dénominations successives du régiment d’Aquitaine, au Modèle:35e de préséance lors de sa numérotation :

Colonel et chefs de corps

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Ancien Régime
Révolution et Empire

(*) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade.

Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :

Officiers blessés ou tués en servant au Modèle:35e entre 1804 et 1815 :

  • officiers tués, 13 ;
  • Officiers morts de leurs blessures, 15 ;
  • Officiers blessés, 94.
Restauration
  • 1815 : colonel François Buchet
  • 1821 : colonel d'Adhémar
  • colonel de Lauretan
  • colonel Rullière
  • colonel Tarlé
  • colonel Delannoy
Second Empire

Modèle:Col-2

{{#ifeq
| s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République
  • lieutenant-colonel Lourde-Laplace
  • lieutenant-colonel de La Mure
  • lieutenant-colonel Marty
  • 1874 : colonel Vanche
  • colonel Beaudouin
  • colonel Boisgard
  • colonel Dutheil de la Rochère
  • colonel Kessler
  • 1889 : colonel Sartre
  • colonel Nicolas
  • colonel Souvestre
  • colonel Leturc
  • colonel Bertin
  • 1910 - 1912 : colonel Louis de Maud'huy, qu'un ordre du jour du régiment surnommera colonel immortel du Modèle:35e RI en 1919
Première Guerre mondiale

Colonels tués en commandant le régiment pendant cette période :

Entre-deux-guerres

Modèle:...

Seconde Guerre mondiale
  • 1940 : colonel Laurent
Après Guerre

Modèle:...

  • 1964 : colonel Dufour
  • 1966 : colonel Vanbremeersch (*****)
  • 1968 : colonel de Lavalette
  • 1969 : colonel Imbot (*****)
  • 1971 : colonel Botella
  • 1973 : colonel Poudelet (****)
  • 1975 : colonel Greyfié de Bellecombe (****)
  • 1977 : colonel Jeancolas
  • 1979 : colonel Lacapelle (**)
  • 1981 : colonel Philippe Thérenty (***)
  • 1983 : colonel Philippe Mercier (*****)
  • 1985 : colonel Maillols (*)
  • 1987 : colonel d'Ornano (*)
  • 1989 : colonel Kaeppelin
  • 1991 : colonel Diot
  • 1993 : colonel Pelissier (**)
  • 1995 : colonel Barlet (*)
  • 1997 : colonel Boone (***)
  • 1999 : colonel de Foucault
  • 2001 : colonel Egnell
  • 2003 : colonel Duffour
  • 2005 : colonel Dumain
  • 2007 : colonel Duval
  • 2009 : colonel Rondeau (***)
  • 2011 : colonel Bertrand Joret
  • 2013 : colonel Ivan Martin (**)
  • 2015 : colonel Paul Bury<ref>Modèle:Article</ref>
  • 2017 : colonel Christophe Richard
  • 2019 : colonel Jean Augier
  • 2021 : colonel Thibaut de Lacoste Lareymondie
  • 2023 : colonel Le Duc

Modèle:Col-fin

Historique des garnisons, combats et batailles

Révolution française et Premier Empire

Le Modèle:1er fait les campagnes de 1792 à 1794 à l'armée des Pyrénées et participe à la guerre du Roussillon.

Le Modèle:2e fait les campagnes de 1792 à 1794 à l'armée des Alpes et à l'armée d'Italie.

Lors du premier amalgame, ces 2 bataillons iront former la [[70e demi-brigade de première formation|Modèle:70e]] de première formation

De 1815 à 1848

  • 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque. Prise de Modon
  • 1830 : Une ordonnance du Modèle:Date- créé le Modèle:4e et porte le régiment, complet, à Modèle:Nombre<ref name="Belhomme151">Modèle:Harvsp</ref>.
  • 1832 : Insurrection républicaine à Paris en Modèle:Date-

Second Empire

Par décret du Modèle:Date- le Modèle:35e d'infanterie fournit une compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.

Le 15 juillet 1855, le régiment embarque à Toulon dans le but de prendre part à la guerre de Crimée. Ralliant Constantinople, puis, traversant la Mer Noire, le 35 est de garde aux tranchées lors de la prise de Sébastopol, le 8 septembre 1855. En trois mois, le régiment perd près de 500 hommes par suite de maladie (le scorbut et le typhus étant particulièrement virulents durant la campagne). Sa participation à la bataille de Malakoff ainsi que ses nombreuses pertes éprouvées durant la campagne se traduiront par une nouvelle inscription au drapeau: "Sébastopol 1855"<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le régiment rentre en France en mai 1856.

En novembre 1867, régiment rejoint Rome pour défendre les États-Pontificaux contre la révolte garibaldienne. Il y reste jusqu'en 1870.

Guerre de 1870

Deux unités portant le numéro 35 s'illustrent pendant la guerre de 1870 (Modèle:35e de ligne et Modèle:35e de marche), ces deux unités fusionneront à la fin de la guerre et prendront casernement à Belfort sous le nom de Modèle:35e régiment d'infanterie<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Une troisième unité, le Modèle:135e d'infanterie de ligne est créée à Paris sous le nom de Modèle:35e de marche le Modèle:Date- mais change de nom dès le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Siège de Belfort 1870-1871

Fichier:France BFC 90 Belfort Lion 03.jpg
Le Lion de Belfort , sculpté par Auguste Bartholdi pour rendre hommage aux défenseurs de Belfort en 1870-1871.

Au cours de la campagne de 1870-1871, le Modèle:35e de marche est le fer de lance de la défense de la ville, sous les ordres du colonel Denfert-Rochereau, commandant la place<ref name="3-3"/>. Il est formé le Modèle:Date--Modèle:Date- avec les {{#ifeq:bataillon | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:bataillon| bataillon }} }} des [[45e régiment d'infanterie|Modèle:45e]] et [[84e régiment d'infanterie (France)|Modèle:84e]]<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le Modèle:Date-, le Modèle:35e de marche sort de Belfort avec les honneurs de la guerre, invaincu après les Modèle:Nombre du siège de Belfort. Il gagne ensuite Grenoble puis Saint-Étienne où les mouvements ouvriers ont pris le pouvoir. Le régiment sera utilisé pour réprimer le soulèvement. Pour perpétuer le souvenir de l'action héroïque du Modèle:35e de marche, le ministre des armées a autorisé l'inscription Belfort 1870-1871 sur le drapeau du Modèle:35e d'infanterie, gardien de ses traditions<ref name="3-3">Modèle:Lien web</ref>.

Parmi les cinq officiers que le colonel Denfert-Rochereau désigne comme ayant rendu le plus de services à la défense de la ville , deux sont des hommes du Modèle:35e de marche<ref>Il s'agit du chef de bataillon Chapelot, commandant le Modèle:2e bataillon du Modèle:35e de marche ainsi que le capitaine Perrin, commandant les éclaireurs du Modèle:35e de marche. </ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les troubles politiques du début de la troisième République empêchent les hommes du Modèle:35e ainsi que le colonel Denfert-Rochereau de recevoir la reconnaissance des combats pour la défense de Belfort. En effet à l'Assemblée, un camp monarchiste favorable à la paix pour épargner les Français était opposé à un camp républicain et radical favorable à la guerre pour la défense de la patrie<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Honorer la défense de Belfort par le colonel Denfert Rochereau (républicain radical ) aurait donc supposé une adhésion à la politique de la guerre contre l'Allemagne soutenue par les républicains radicaux comme Léon Gambetta. Or la chambre reste acquise aux monarchistes jusqu'aux élections législatives de 1876 <ref name=":0" />. Le préfet Auguste Marais<ref>Sous-préfet d'Autun (Saône-et-Loire) du 14 septembre 1870 à sa révocation le 10 avril 1871. Source : Alain Dessertenne, Auguste Marais, sous-préfet de la Défense nationale à Autun, revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (Modèle:Date-), pages 4 à 7.</ref> note ainsi :

Modèle:Citation <ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Siège de Paris 1870-1871

De son côté le Modèle:35e de ligne, qui était à Rome (Campagne de l'Agro Romano pour la libération de Rome), au moment de la déclaration de guerre, remonte à Charleville en passant par Paris mais doit retraiter vers la capitale après l'affaire de Mohon et la défaite de Sedan<ref>Charles Yriarte : Campagne de France, 1870-1871. La retraite de Mézières effectuée par le Modèle:13e corps d'armée aux ordres du Général Vinoy</ref>.

Il participe aux combats de Chevilly en septembre 1870, où le général Guilhem, commandant la brigade dans laquelle était intégrée le Modèle:35e de ligne, trouve la mort. Le régiment perd quant à lui 19 officiers et 700 sous-officiers et hommes de troupe.

Pendant le combat de Bagneux le 12 octobre, le régiment parvient à s'emparer de Chatillon au prix de 32 hommes tués.

Fichier:Fantassins dans un chemin creux, fragment du panorama de La Bataille de Champigny.jpg
La bataille de Champigny, fragment du panorama d'Edouard Detaille

À la bataille de Champigny, le 30 novembre, et alors que les premières lignes de l'assaut refluaient vers l'arrière dans une masse désorganisée, une compagnie du Modèle:35e commandée par le lieutenant Bayle rallie les hommes et les lance dans une contre-attaque sur les positions prussiennes, Champigny est pris. Deux jours plus tard, le Modèle:35e doit défendre les positions qu'il a durement acquise. Ces durs combats coûtent au régiment 14 officiers et 471 sous-officiers et soldats. Le colonel de Maud'huy, colonel immortel du Modèle:35e régiment d'infanterie parle dans son testament des "glorieux combats de Champigny" pour qualifier l'action des hommes du Modèle:35e<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le régiment participe aussi à la bataille de Buzenval avant de se retirer dans Paris.

Le gouverneur militaire de Paris en personne, le général Trochu, rendit hommage au courage des hommes Modèle:35e de ligne :

Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>

À Tarbes, le dépôt du Modèle:35e met sur pied entre Modèle:Date- et Modèle:Date- seize compagnies d'infanterie, versées dans des régiments de marche<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

De 1871 à 1914

Le mardi Modèle:Date- trois compagnies du Modèle:35e débarquent dans la gare de Belfort que les Prussiens viennent de quitterModèle:Ref sou. Belfort est restée sa ville d'attache jusqu'à nos jours. En septembre, le régiment est rattaché à la Modèle:25e de la [[13e division d'infanterie (France)|Modèle:13e d'infanterie]] du [[7e corps d'armée (France)|Modèle:7e]]<ref name="Belhomme593">Modèle:Harvsp</ref>. En 1875, il passe à la Modèle:28e de la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e d'infanterie]], toujours au sein du Modèle:7e<ref name="Belhomme631">Modèle:Harvsp</ref>.

Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale est l'occasion d'écrire de nouvelles pages de gloire pour le régiment. Il inscrit quatre victoires supplémentaires à son drapeau : Alsace-l'Ourcq (1914), Champagne (1915), Verdun (1916), et Reims (1918) et obtient le droit de porter la fourragère aux couleurs de la médaille militaire (17/11/1918). Il combat au sein de la division des As et gagne le nom de « régiment de l'As de trèfle ». En Modèle:Date-, en enlevant le système fortifié de Tahure, il contribue à la victoire finale.

1914

Modèle:Date- : prise de Mulhouse.
Modèle:Date- : violents combats vers Riedisheim et Rixheim.
Modèle:Date- : bataille du Moulin de la Caille à Montreux-Jeune pour défendre Belfort.
  • 14 - Modèle:Date- : reprise de l’offensive en direction de Mulhouse.
Modèle:Date- : combat vers Dornach et réoccupation de Mulhouse
Modèle:Date- : repli vers la frontière.
Modèle:Date- : mouvement vers l’est, combat vers Proyart
6 - Modèle:Date- : Bataille de l’Ourcq, combats vers Bouillancy et Acy-en-Multien. À partir du 10, poursuite par Vaumoise et Vic-sur-Aisne jusque vers Autrêches.
3, 8 et Modèle:Date- : éléments engagés dans les attaques sur le plateau de Nouvron, Aisne.
Modèle:Date- : attaques françaises au nord de Vingré et vers la ferme Sainte-Léocade ;

1915

6 et Modèle:Date- : éléments engagés, dans les attaques du Modèle:35e CA, sur la ferme Quennevières.
  • 4 - Modèle:Date- : retrait du front et repos vers Faverolles. À partir du Modèle:Date-, transport par V.F. vers Saint-Hilaire-au-Temple.Travaux dans la région de Suippes.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur au nord-ouest de la ferme des Wacques. Engagé du 25 septembre au 6 octobre dans la seconde bataille de Champagne : violentes attaques françaises dans cette région.
  • 2 - Modèle:Date- : retrait du front ; repos vers les Grandes-Loges, puis, à partir du 5, vers Bussy-le-Château. À partir du 9, stationnement, en Modèle:2e, vers la ferme Jonchery ; travaux, instruction.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur vers l’Épine de Vedegrange et à l’est.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front ; repos et instruction vers Mairy sur Marne. À partir du Modèle:Date-, mouvement par étapes, par Thiéblemont-Farémont, vers la région d’Aulnois-en-Perthois ; repos et instruction. À partir du Modèle:Date-, mouvement vers le camp de Mailly ; instruction. À partir du Modèle:Date-, transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc ; repos.

1916

Fichier:Joseph Darnand 1916.jpg
Le soldat Joseph Darnand du Modèle:35e en 1916.
Modèle:Date- : repli sur les Hauts-de-Meuse, de Bezonvaux à Eix
25, 26 et Modèle:Date- : violentes attaques allemandes
Modèle:Date- : front réduit, à gauche, jusqu’à Vaux-devant-Damloup
Modèle:Date- : attaque allemande sur Vaux-devant-Damloup
12, 13, 16, 18 et Modèle:Date- : attaques françaises ; coopération (avec la [[47e division d'infanterie (France)|Modèle:47e DI]]) à la prise du bois de Hem.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front ; repos vers Villers-Bretonneux
  • 7 - Modèle:Date- : mouvement vers le front. Engagé à nouveau, à partir du 12, dans la bataille de la Somme, vers le nord de Bouchavesnes et la ferme de Bois-l’Abbé.
Modèle:Date- : enlèvement de Bouchavesnes
13 et Modèle:Date- : combats vers la ferme de Bois l’Abbé, le bois Saint-Pierre Vaast et le bois Germain
  • Modèle:Date- - Modèle:1er octobre : retrait du front et transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne. Repos à l’ouest de Sainte-Menehould.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la Main de Massiges et Vienne-le-Château, étendu à gauche, le Modèle:Date-, jusque vers Maisons de Champagne, et réduit à droite, le Modèle:Date-, jusqu’à l’Aisne

1917

  • Modèle:1er janvier - Modèle:Date- : retrait du front, mouvement par étapes, de Possesse, vers le camp de Mailly, par Vanault-les-Dames, Saint-Amand-sur-Fion et Saint-Ouen ; repos et instruction. À partir du Modèle:Date-, mouvement, par Châtillon-sur-Marne et Sézanne, vers la région de Muizon : travaux de Modèle:2e.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le nord du Godat et la ferme de Luxembourg (éléments au repos jusqu’au Modèle:Date-). Engagé dans la Modèle:2e de l’Aisne : le Modèle:Date-, enlèvement des positions allemandes vers Berméricourt.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, transport par camions dans la région Cumières, Ay ; repos.
Modèle:Date- : mouvement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction.
16 - Modèle:Date- : transport par camions vers Dommartin-sur-Yèvre ; repos.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : mouvement vers la région de Verdun, et, à partir du 25, occupation d’un secteur vers la cote 344 et la ferme Mormont.
Modèle:Date- : violente action ennemie vers la cote 344 (Modèle:2e offensive de Verdun)

1918

  • 3 - Modèle:Date- : retrait du front, mouvement vers Bar-le-Duc ; à partir du Modèle:Date-, transport par V.F. dans la région de Bayon ; repos et instruction.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : occupation d’un secteur vers Domèvre et Emberménil.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front et transport par V.F. de Bayon, vers Clermont et Liancourt. Repos vers Breuil-le-Sec. À partir du Modèle:Date-, travaux à l’est de Clermont. À partir du Modèle:Date-, transport par camions au sud-ouest d’Amiens, puis mouvement vers Rainneville et Vauchelles-lès-Authie. À partir du Modèle:1er mai, transport par camions vers Abeele.
  • 9 - Modèle:Date- : relève d’éléments britanniques, et occupation d’un secteur vers l’étang de Dickebusch et la ferme Godezonne.
Modèle:Date- : combat vers Dickebusch.
17 et Modèle:Date- : combats du bois de Courton.
21 - Modèle:Date- : en Modèle:2e, dans la zone britannique. À partir du Modèle:Date-, engagée à nouveau vers le bois de Courton et poursuite vers la Vesle.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : retrait du front, et repos dans la région de Damery, Cumières ; puis mouvement par étapes vers Montmirail.
  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : transport par camions à l’est de Châlons-sur-Marne. À partir du Modèle:Date-, engagée vers Perthes-les-Hurlus et l’ouest du Mesnil-les-Hurlus, dans la Bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d'Argonne), puis son exploitation (progression vers Orfeuil).
Modèle:Date- - Modèle:Date- : en Modèle:2e.

Entre-deux-guerres

Fichier:Soldats du 35e régiment d'infanterie au camp de Valdahon, septembre 1926.jpg
Soldats du Modèle:35e au Camp du Valdahon en 1926.

Il contribue à la victoire finale et le Modèle:Date-, c'est un régiment victorieux qui est accueilli triomphalement dans sa garnison.

En 1925, un bataillon de marche du Modèle:35e RI est envoyé au Levant. À cette date, plus de Modèle:Nombre s’en vont à destination de Damas, afin de procéder à des opérations de maintien de l’ordre dans l'État des Druzes. Après plus d’un an d’opérations, le bataillon de marche rentre à Belfort avec une citation à l’ordre de l’armée.

En 1926, un nouvel insigne du 35 est créé. Celui-ci comprend le Lion de Belfort, en souvenir des exploits de 1870-1871, l’écusson de la province d’Aquitaine avec, en son centre, l’As de Trèfle. Outre l’inscription 1604 qui rappelle la date de création du régiment, figure en arabe le mot Cham, c’est-à-dire « levant » en souvenir de cette région.

Fichier:35eRI.jpg

Seconde Guerre mondiale

En 1940, le Modèle:35e RI sous les ordres du colonel Laurent, appartient à la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e d'infanterie]] sous les ordres du général De Lattre de Tassigny, au sein de la réserve GQG du général Gamelin.

En mai 1940, le régiment participe aux combats de Rethel au côté du 152e régiment d'infanterie. Le 18 mai, alors que les allemands s'étaient emparés de Rethel, les hommes du Modèle:35e lancent une contre-attaque victorieuse appuyée par un char B1 bis. Le Modèle:2e bataillon du Modèle:35e RI s'empare de la ville et monte une embuscade. Les journées du 18 et du 19 sont ponctuées de nombreuses actions de feu contre des véhicules allemands tentant d'approcher la ville et tombant dans l'embuscade tendue par le Modèle:35e régiment d'infanterie. Les Allemands décident de réagir et lancent une attaque de force sur Rethel, la position occupée par le régiment est arrosée d'obus incendiaires et l'infanterie allemande progresse à coup d'obus de 150 ce qui force le Modèle:2e bataillon au repli<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le 9 juin, les Allemands lancent une large attaque avec leur XXIII Armee-Korps contre la seule [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e division d'infanterie]], soutenue par des Stuka. Deux mille prisonniers Allemands restent entre les mains de la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e division d'infanterie]]. Le Modèle:35e RI, en trois contre-attaques, ramène 400 prisonniers<ref>Modèle:Article</ref>. Le général allemand Schubert, commandant du XXIII Armee-Korps, a rendu hommage à la [[14e division d'infanterie (France)|Modèle:14e DI]] à laquelle appartenait le Modèle:35e RI :

Modèle:Citation<ref>Archives militaires allemandes, Fribourg-en-Brisgau</ref>.

Emporté par la tourmente de 1940, il renaît en 1944 à partir des Maquis de Bourgogne et de l'Yonne et gagne sa Modèle:9e inscriptions au drapeau : Résistance Bourgogne (1944)

De 1945, AFN à nos jours

Après l'Occupation en Allemagne, le bataillon de marche du Modèle:35e RI et son commando combattent en Extrême-Orient.

Indochine

Fichier:Insigne commando35.jpg
Insigne du commando du Modèle:35e régiment d'infanterieModèle:Quand.

A la fin de l'année 1946, le Modèle:35e est chargé de former un bataillon de renfort à destination de l'Indochine. Il arrive sur place en février 1947. Le bataillon est engagé en Cochinchine et est chargé d'opérations de contrôle de population, d'escortes de convois et de nettoyage de secteur.

Le bataillon participe avec la [[13e demi-brigade de Légion étrangère|Modèle:13e DBLE]] à plusieurs opérations d'envergure à Du-Choa, sur l'ïle d'An-Phu, dans la plaine des Joncs et à Trung-Lap. Le bataillon se distingue notamment à Bun-Yo le 29 mars et à Trung-Chanh-Tay ainsi que pendant l'opération Dagobert.

En parallèle le commando du Modèle:35e mène des actions de renseignement et de coup de main dans le centre-Annam. Il reçoit l'ordre de pacifier le pays et d'éliminer le Vietminh aux abords des positions du bataillon. Les itinéraires, les horaires, l'effectif sont variés à l'extrême ; des patrouilles d'observation et des reconnaissances ont lieu déguisées en Annamites, les commandos partant armés de PM, de grenades et de couteaux<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le général Salan, commandant supérieur des Troupes françaises en Extrême-Orient cite à l'ordre du corps d'armée le Bataillon de marche du Modèle:35e RI, ce qui vaut au bataillon l'attribution de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs :

Modèle:Citation.

Fichier:Insigne 35e RI.jpg
Insigne de béret du Modèle:35e régiment d'Infanterie

Afrique française du Nord

Le régiment est ensuite engagé dans des missions en Afrique française du Nord, d'abord en Tunisie puis en Algérie française. Il est cantonné dans la région de Colomb-Béchar.

Le régiment met sur pied un bataillon de marche, le 1/35e RI qui opère dans le nord Constantinois, secteur de Saint-Charles, PC à Sidi Kamber puis à Sidi Mesrich. Les compagnies sont implantées à :

  • la Modèle:1re à Sidi Kamber ;
  • la Modèle:4e à Sidi Mesrich ;
  • la Modèle:3e à Oum Toub ;
  • la Modèle:2e à Beni Ouelbane avec un poste à Gourmata (poste du Sergent Roy : mort au combat en Modèle:Date-) et temporairement un poste au Bordj du Café Maure.
  • Gourmata Poste du sergent Roy : nommé en souvenir du sergent Roy tué lors de l'embuscade d'Modèle:Date-. Trois sections commandées par les lieutenants Dupuy, Blondel et le sergent Roy sont prises en embuscade. Les liaisons radio sont mauvaises et les trois sections se trouvent isolées les unes des autres. La section du sergent Roy est particulièrement touchée. À bout de munitions, les soldats démontent leurs armes. Le sergent Roy est tué. Les survivants, au nombre de 7 sur 22 réussissent à échapper aux fellaghas. Vers 16h, la liaison radio est établie et les canons de 105 de Oum-Toub font fuir les agresseurs. Les deux autres sections réussissent à tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.

Quelques noms :

  • chefs de corps du 1/Modèle:35e RI : commandants Maillot puis Sautour.
  • commandant de la Modèle:2e compagnie : capitaines Viel puis Frath.

Quelques Officiers de la Modèle:2e : lieutenants Dupuis et Rioux, lieutenant Rapin mort au combat et sous-lieutenants Blondel (Légion d'honneur à la suite d'une embuscade en Modèle:Date-), Cattoire, Langlet, Dernoncourt…

À l'issue de la guerre d'Algérie 1954-1962, au cessez-le-feu du Modèle:Date- en Algérie, le Modèle:35e RI constitue comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le Modèle:35e RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la Modèle:460e UFL-UFO et la Modèle:461e UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. (Accords d'Evian du Modèle:Date-).

De retour en métropole, recréé à Belfort le Modèle:Date-, le Modèle:35e d'infanterie mécanisé retrouve sa garnison traditionnelle et participe à de nombreuses expérimentations tactiques.

Fichier:FrankreichSoldat35MechInfRegiment.jpg
Un soldat du Modèle:35e R.I. à Kaboul en juin 2005.

La quatrième génération du feu

Fichier:Belfort - Orthophotographie - 2017 - Caserne 01.jpg
Vue aérienne de la caserne.


Entre 1993 et 1995, le régiment s'installe dans la nouvelle caserne de Maud’huy<ref>« Friederichs, la caserne méconnue », article L'Est républicain du 17 septembre 2017.</ref>.

Depuis, le régiment a participé à de nombreuses opérations au sein de l'OTAN ou de l'ONU.

Les Gaillards du Modèle:35e RI se sont ainsi retrouvés en ex-Yougoslavie (Bosnie-Herzégovine, Kosovo) en Afrique, en Guyane au Liban puis en Afghanistan.

Le régiment perd sa compagnie antichar (celle de la Modèle:7e Brigade blindée) en 2002, lors d'une restructuration privant l'infanterie de ses missiles longue portée.

Depuis Modèle:Date-, le Modèle:35e d’infanterie (Modèle:35e RI) de Belfort est la première formation opérationnelle à percevoir un nouvel engin de haute technologie qui est le véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI).

Modèle:Wikinews-inline Le Modèle:Date six militaires du Modèle:35e d’infanterie (Modèle:35e RI) participant à l'opération Sentinelle sont blessés<ref>Modèle:Article.</ref> sur la commune de Levallois-Perret en banlieue parisienne par une automobile dont le conducteur est arrêté quelques heures plus tard. La section anti-terroriste du Parquet de Paris est saisie de l'enquête<ref>Modèle:Article.</ref>. La classe politique française condamne l'acte et apporte son soutien aux militaires touchés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:35e RI aujourd’hui

Aujourd'hui, fort d'environ Modèle:Unité, entièrement professionnalisé, il remplit au sein de la [[7e brigade blindée (France)|Modèle:7e blindée]] de la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re division]], des missions opérationnelles en opérations extérieures (OPEX) et des opérations de sécurité intérieur (OPINT).

Il est le premier régiment de France à avoir reçu les véhicules blindés de combat de l'infanterie (VBCI) , ainsi que le système FELIN en 2008 et à les déployer sur les théâtres d'opérations (en Afghanistan et au Liban). Réputé pour être l'un des Meilleurs Régiment d'infanterie de France, il est aussi le plus modernisé.

Il est notamment spécialisé dans le combat débarqué de haute intensité.

En 2023, deux militaires du régiment, sympathisants néonazis, sont suspendus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Organisation

La Modèle:9e compagnie a été créée comme compagnie de combat dans le courant de l'année 2016 pour répondre au nouveau modèle opérationnel de l'Armée de terre Au Contact. Elle a été transformée en compagnie de préparation opérationnelle en Janvier 2020 et a pour mission de former les nouveaux gaillards incorporés et les futurs gradés et cadres du régiment, et rempli excellemment bien sa mission. C’est un atout indéniable pour le régiment qui ne s’épuise plus dans la formation des gaillards et dispose d’une équipe fiable et motivée pour réaliser cette mission.

  • 1 Compagnie d'Appui (CA) avec 1 Section d'Appui Direct (SAD), 1 Section de Reconnaissance Robotique de l’Infanterie (SRRI), 1 section tireurs d'élite longue distance (STELD), 1 section d'aide à l'engagement débarqué (SAED)
  • 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL)
  • 1 compagnie de réserve (Modèle:5e Cie)
  • La compagnie d’instruction et de soutien a été dissoute en Modèle:Date-.
Fichier:VBCI2.jpg
VBCI du 35e RI en camp de manœuvre

Matériels

Traditions

Faits d'armes portés au drapeau du régiment

Le drapeau du Modèle:35e RI a été remis par le président de la république française le Modèle:Date- il portait les noms glorieux :

auxquels se sont ajoutés<ref>Décision Modèle:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref> :

  • 1914 : Alsace l'Ourcq
  • 1915 : Champagne
  • 1916 : Verdun
  • 1918 : Reims
  • 1944 : Résistance Bourgogne
  • 1954-1962 : AFN<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>
  • 1870-1871 : Belfort<ref name="3-3"/>

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes, puis le régiment a le droit au port de la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire décernée le Modèle:Date-, pour ses quatre citations à l'ordre de l'Armée reçues durant la Modèle:1re Guerre Mondiale.

Devise

Tous gaillards, pas d’traînards...

Anciens drapeaux et uniformes

Insigne du Modèle:35e d'infanterie

Héraldique

Créé en 1952.

Trèfle fantaisie d'argent, à un lien contourné, posé sur une terrasse du même, senestré du nombre et du sigle Modèle:35e RI en capitale d'argent, chargé en pointe d'un écusson aux couleurs du régiment de Némond. Sur le talus dextre, l'inscription Tous gaillards et le millésime 1604 en pointe<ref>Modèle:Harvsp</ref>. On peut aussi constater en image de fond le Lion de Belfort (sculpté par Bartholdi), symbolisant le courage des belfortains lors de la guerre de 1870, l'une des villes faisant partie de l'axe ayant remporté une unique victoire du côté français pendant cette guerre.

Fourreau d'épaule capitaine infanterie
Fourreau d'épaule d'un capitaine d'infanterie

Signification

Le lion rappelle le siège de Belfort en 1870-1871, l'écu fait référence au régiment de Némond dont il est le descendant, le millésime est celui de la création du régiment. Enfin, l'insigne en forme de trèfle rappelle que le régiment est surnommé l'As de trèfle (Division des As de la Grande Guerre).

Personnalités ayant servi au Modèle:35e RI

Sources et bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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