9e régiment de zouaves
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Unité militaire
Le Modèle:9e de zouaves (Modèle:9e RZ) est un régiment d'infanterie français de l'armée d'Afrique, ayant existé entre 1914 et 1962.
Constitué dans la région de Bordeaux, à Caudéran, en septembre 1914, par la réunion de trois bataillons de zouaves venus du MarocModèle:Sfn, il se distingue particulièrement lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est cité six fois à l'ordre de l'armée et obtient la Légion d'honneur. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il participe à la bataille de France en mai-juin 1940 puis en 1944-45, commandé par le colonel Aumeran, le 9e RZ, Modèle:Citation<ref name=ar/>, s'illustre au cours de la libération de la France et de la campagne d'Allemagne, obtenant deux nouvelles citations à l'ordre de l'armée.
Création et différentes dénominations
- Septembre 1914 : formation du régiment de marche de la [[3e brigade marocaine|Modèle:3e du Maroc]], par la réunion de trois bataillons de zouaves<ref name="Zouaves14-18">Modèle:Article</ref> :
- le Modèle:1er du [[4e régiment de zouaves|Modèle:4e régiment de zouaves]] ;
- le Modèle:2e du [[1er régiment de zouaves|Modèle:1er régiment de zouaves]] ;
- le Modèle:3e du [[1er régiment de zouaves|Modèle:1er régiment de zouaves]].
- Modèle:Date- : renommé Modèle:9e de marche de zouaves<ref name="Zouaves14-18" />
- Modèle:Date- : dissolution<ref name="Zouaves14-18" />
- Modèle:Date- : création du Modèle:9e de zouaves<ref name="Zouaves14-18" />
- juillet 1940 : devient régiment de l'Indre
- août 1940 : dissolution
- 1942 : nouvelle création du Modèle:9e de zouaves
- 1962 : dissolution.
- 1982 : réactivé au centre d'entraînement commando (CEC) de Givet (Ardennes)
- 1999 : le CEC perd le nom de Modèle:9e zouaves, mais conserve son drapeau et les traditions des zouaves jusqu'au Modèle:Date-.
- 2000 : le CEC continue à porter le nom de Modèle:9e Zouaves (2000-2005)Modèle:Pas clair.
- 2006 : le CEC devient [[3e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:3e régiment de chasseurs parachutistes]] (jusqu'à sa dissolution trois ans plus tard). Le drapeau des zouaves est retiré du CEC et est remis à l’École d'Application de l'Infanterie (EAI) à Montpellier.
Chefs de corps
Première Guerre mondiale
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Niessel
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Mingasson<ref name="Zouaves14-18" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Date- : colonel CouranjouModèle:Sfn
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel JouliaModèle:Sfn<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Fouchard<ref name="Zouaves14-18" />
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel GrossModèle:Sfn,Modèle:Sfn
- Modèle:Date- : chef de bataillon de Marsay par intérim<ref name="Zouaves14-18" />
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Rozet<ref name="Zouaves14-18" />
Entre-deux-guerres
- Modèle:Date--1924 : colonel Bertrand<ref name="Zouaves14-18" />
- 1924-1926 : colonel Trestournel
- 1926-1928 : colonel Godefroy
- 1928-1932 : colonel Laborde
- 1932-1935 : lieutenant-colonel Clarion
- 1935-1937 : colonel Normand
- 1937-1939 : colonel Roubertie
Seconde Guerre mondiale
- 1939-Modèle:Date- : lieutenant-colonel Tasse
- 1940-1941 : lieutenant-colonel de la Grandière
- 1943 : colonel Michel
- 1943-1945 : lieutenant-colonel Aumeran, nommé ensuite colonel
- 1945-1946 : lieutenant-colonel Pernet, nommé ensuite colonel
- Modèle:Date--1947 : chef de bataillon Jean Romillat
Après-guerre
- 1947-1948 : chef de bataillon Rouvier
- 1948-1950 : chef de bataillon André
- 1950-1952 : chef de bataillon puis lieutenant-colonel Bargues
- Modèle:Date--1954 : lieutenant-colonel Charles Fredet
- Modèle:Date--1957 : lieutenant-colonel Jean Boissarie
- Modèle:Date--1959 : lieutenant-colonel André Barjaud
- Modèle:Date--1961 : lieutenant-colonel Paul Santini
- Modèle:Date--1962 : lieutenant-colonel Marcel Sobra
- Modèle:Date--Modèle:Date- : lieutenant-colonel Charles Delmas
[[Centre d'entraînement commando (Givet)|CEC-Modèle:9e Zouaves]]
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Cuny
- ? : lieutenant-colonel Falda
- 1985-1987 : lieutenant-colonel Thomsen
- ? : lieutenant-colonel Lemercier
- ? …1989 : lieutenant-colonel Vergez
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Pons
- 1993-1995 : Colonel Faucher
- 1995-1997 : lieutenant-colonel Melin
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Martin
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Lechaix
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Lombard
- Modèle:Date- : lieutenant-colonel Jean-Louis Lemmet
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Pascal Vigneron
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : lieutenant-colonel Nivelet
Colonels du Modèle:9e tués ou blessés au combat
- Colonel Mingasson, tué le Modèle:Date- en Champagne
- Lieutenant-colonel Joulia : blessé le Modèle:Date-, tué le Modèle:Date- à Verdun
- Lieutenant-colonel Fouchard : blessé en Modèle:Date-
Historique des garnisons, campagnes et batailles du Modèle:9e Zouaves
Première Guerre mondiale
- À la Modèle:3e marocaine isolée de septembre 1914 à avril 1915<ref name="Zouaves14-18" />
- À la Modèle:3e marocaine au sein de la [[153e division d'infanterie (France)|Modèle:153e DI]] d’Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="AFGGX-2">Modèle:Ouvrage</ref>
- À l'infanterie divisionnaire de la Modèle:153e de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="AFGGX-2" />
1914
Le régiment de marche de la Modèle:3e du Maroc est formé à Caudéran, par la réunion de trois bataillons de zouaves, issus des Modèle:1er et Modèle:4e de zouaves, débarqués à Bordeaux et venus du MarocModèle:Sfn.
Le régiment participe aux combats dès le Modèle:Date- à Carlepont dans l'Oise. Sans préparation particulière au combat et recevant son baptême du feu par un assaut sur des positions fortifiés après avoir dû marcher Modèle:Unité, il emporte ses premiers objectifs au prix de Modèle:Unité<ref name="Zouaves14-18" />. Il reste dans le secteur jusqu'en avril 1915, attaquant et défendant vers Tracy-le-Val, Bailly et QuennevièresModèle:Sfn.
1915
Appelé en Belgique sur l'Yser. Il gagne sa première citation après les combats de l'écluse de Het-Sas sur le canal d'Ypres à l'Yser : après une attaque ratée le 26 avril, il établit une tête de pont le 27 qu'il tient jusqu'au Modèle:Date- sans avoir été relevé<ref name="Zouaves14-18" />.
Il reçoit son Drapeau le Modèle:Date au cours d'une revue passée par le président Poincaré et par le roi Albert près de Saint-Nicolas-de-Port<ref name="Zouaves14-18" />.
Du 25 septembre au 6 octobre, le régiment est engagé lors de seconde bataille de Champagne, subissant de lourdes pertes face aux contres-attaques allemandes<ref name="Zouaves14-18" />.
1916
Il arrive le 24 février 1916 à Verdun, ses bataillons occupant divers points dont le bois de Caillette. Il est compris dans la citation collective reçue par la Modèle:153e pour sa résistance pendant onze jours sans avoir cédé de terrain<ref name="Zouaves14-18" />.
À partir du 20 juillet, le régiment participe aux assauts de l'offensive de la Somme. Il prend le Modèle:Date- la moitié sud de Maurepas puis le reste du village le 18.
-
Rassemblé à Bray-sur-Somme en juillet 1916 avant l'offensive de la Somme, le régiment est harangué par le lieutenant-colonel Fouchard.
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Monument en hommage au Modèle:9e régiment de zouaves lors de la bataille de la Somme en juillet-août 1916 à Maurepas.
Réorganisé et revenu au front à Saillisel le 12 novembre, le régiment subit le 15 une attaque massive sur la tranchée de Reuss et perd plus de Modèle:Unité, tués, blessés ou disparus<ref name="Zouaves14-18" />.
1917
En avril 1917, il rejoint Vendresse, où il est engagé dans l'offensive du Chemin des Dames. En soutien le 16, il passe en première ligne le lendemain. Renvoyé au repos le 23 avril, il revient sur le Chemin des Dames dès le 7 mai, jusqu'au 6 juinModèle:Sfn. Le régiment rejoint ensuite Bois-le-Prêtre<ref name="Zouaves14-18" />.
- Images du régiment au Chemin des Dames, avril 1917
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Prisonniers allemands et blessés du Modèle:9e zouaves à Vendresse le 16 avril 1917.
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Prisonniers allemands et blessés du Modèle:9e zouaves le 16 avril 1917.
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Le régiment monte à l'assaut du Chemin des Dames, le 17 avril 1917.
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Soldats allemands tués et poilus du Modèle:9e zouaves au ravin du Paradis le 17 avril 1917
1918
Début 1918, le régiment est de retour à Verdun, devant Douaumont, Bois-le-Chaume et Les Chambrettes<ref name="Zouaves14-18" />.
En juin 1918, il s'empare du village de Cœuvres pendant la [[Bataille de l'Aisne (1918)|Modèle:3e de l'Aisne]], il y obtient sa troisième citation. Puis il se dirige en juillet sur Saconin, Breuil et Soissons, le régiment est cité pour la quatrième fois (seconde bataille de la Marne)<ref name="Zouaves14-18" />.
Il est ensuite engagé dans la Somme en août 1918 et est cité une cinquième fois. Il combat à Berry-au-Bac le 9 octobre, sanctionné par une sixième citation. Il termine la guerre près de Landifay<ref name="Zouaves14-18" />.
Entre-deux-guerres
Le régiment est dissous en février 1919, après avoir débarqué à Alger et à TunisModèle:Sfn.
Pourtant, le Modèle:Date à Paris, son drapeau est décoré par le président Poincaré de la Légion d'honneur avec une septième citation. Le président Poincaré décide donc de donner le numéro 9 à un des deux nouveaux régiments créés le Modèle:Date-Modèle:Sfn et le Modèle:9e de zouaves prend garnison à Alger<ref name="Zouaves14-18" />.
Il combat au Maroc lors de la guerre du Rif en 1925 et 1926. Revenu en Algérie, il tient garnison à Fort-National ({{#ifeq:bataillon | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:bataillon| bataillon }} }}), à la caserne d'Orléans à Alger ({{#ifeq:bataillon | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:bataillon| bataillon }} }}) et à Aumale ({{#ifeq:bataillon | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:bataillon| bataillon }} }})<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Campagne de France mai-juin 1940
Le Modèle:Date, la déclaration de guerre le conduit vers le sud tunisien avec la [[85e division d'infanterie d'Afrique|Modèle:85e d'infanterie d'Afrique]] afin de faire face à une éventuelle menace italienne. Finalement, le régiment part pour la métropole rejoindre la [[87e division d'infanterie d'Afrique|Modèle:87e DIA]], arrive à Castelnaudary le Modèle:Date-. En mars 1940, il prend position dans le secteur de Sarreguemines en Moselle, au sein de sa division<ref name=":0" />.
Mais l'offensive allemande s'est déclenchée le Modèle:Date et l'ennemi a percé à Sedan. Aussitôt le régiment s'établit à partir du Modèle:Date- sur les berges du canal de l'Ailette dans l'Aisne. Le régiment résiste aux attaques allemandes successives qui se déclenchent à partir du Modèle:Date-. Ayant ordre de tenir coûte que coûte, il bloque toutes les attaques jusqu'au Modèle:Date- en soirée : devant une menace d'encerclement le régiment reçoit l'ordre de décrocher, mission exécutée dans la nuit au contact de l'ennemi<ref name=":0" />.
Le Modèle:Date-, il franchit l'Aisne à Vic-sur-Aisne. Puis c'est Crépy-en-Valois, mais le bourg est déjà occupé par les troupes allemandes. Le {{#ifeq:bataillon | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:bataillon| bataillon }} }} se sacrifie et permet aux autres unités de s'échapper à la capture avant de se regrouper sur la Gergogne, à Vincy-Manœuvre. Le lendemain, le régiment reçoit pour mission de tenir la zone de Saint-Germain-sur-Morin, et enfin de se porter au sud de la Seine. Lors de l'arrêt des combats le Modèle:Date-, le Modèle:9e zouaves est sur la Vienne, prêt au combat, après un repli en bon ordre de plus de Modèle:Unité<ref name=":0" />.
Dans les seuls combats de l'Ailette, le régiment déclare avoir fait Modèle:Nombre et Modèle:Nombre allemands, ayant lui-même perdu 28 officiers, 97 sous-officiers et 1 038 caporaux et zouaves tués, blessés ou disparus<ref name=":0" />.
Une huitième palme et la Croix de guerre 1939-1940 viennent alors s'accrocher à son drapeau, accompagnées de la citation à l'ordre de l'armée suivante :« Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Tasse, a, depuis le Modèle:Date-, constamment tenu tête à l'ennemi ; sur l'Ailette pendant deux jours, à l'est de la forêt de Compiègne pendant deux jours, pour couvrir le flanc droit des Divisions voisines, pendant deux jours enfin, sur le front de la Seine, se laissant encercler dans ses points d'appui formés sans aucune défaillance, se dégageant la nuit, et ne quittant la position que lorsque l'ordre de repli était imposé par le Commandement. A fait au cours de ces combats plus de 200 prisonniers allemands. »Modèle:Référence souhaitée Le Modèle:Date. Signé : Weygand.
En juillet, le régiment s'installe dans l'Indre, prenant le nom de Modèle:Citation dans l'Armée d'armistice. Le mois suivant, les rescapés du Modèle:9e rejoignent Alger<ref name=":0" />.
Campagne de libération 1943-1945
Après le débarquement allié en Afrique du Nord en Modèle:Date- et la reformation de l'armée française, les zouaves, en raison de la crise des effectifs, recrutent aussi des combattants « indigènes » et deviennent des unités mixtes<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P.</ref>.
Le Modèle:Date le régiment est reconstitué et est en garnison à Alger et à Tizi-Ouzou<ref name=ef>Général Eric de Fleurian, 9e régiment de zouaves-1914-1962;1982-2006 , site les-tirailleurs.fr.</ref>. Le Modèle:Date il reçoit de nouveau son drapeau de 1915. Il s'installe en Corse à partir de novembre 1943<ref>Modèle:Article</ref>. Lors de la conquête de l'île d'Elbe, en juin 1944, une compagnie du régiment rattachée à la 9e division d'infanterie coloniale (9e DIC) débarque sur l’île de Pianosa et l’occupe sans combat puis retourne en Corse<ref name=ef/>. Lors de ce passage en Corse, Simone de Lattre, épouse du général de Lattre de Tassigny, commandant la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re française]], fait part d'une anecdote survenue en août 1944 à Olmeta-di-tuda, petite commune où est installé le quartier général de de Lattre : Modèle:Citation<ref>Simonne de Lattre, Jean de Lattre, mon mari: 25 septembre 1926-8 mai 1945 , presses de la cité, 1971, p. 427.</ref>.
Sous les ordres du lieutenant-colonel Aumeran, le 9e RZ met pied en métropole fin Modèle:Date<ref name=ef/>. Alors au sein même de la Modèle:1re française du général de Lattre de Tassigny, et aux côtés de leurs camarades chasseurs d'Afrique, légionnaires et coloniaux, les zouaves participent dans le Doubs vers la frontière suisse à une suite de combats acharnés en enlevant de haute lutte le village de Roches-lès-Blamont le Modèle:Date-, puis la ville d'Hérimoncourt le Modèle:Date-<ref name=annu>« Le général Adolphe Aumeran, libérateur de Munster en 1945, éminent agronome, grand soldat des deux guerres, diplomate et homme politique » in Annuaire de la Société d'histoire du val et de la ville de Munster, 1975, pp. 100-101. Lire en ligne.</ref>.
Après une période de stabilisation dans la région de Mulhouse en décembre et une réorganisation en janvier 1945 au cours de laquelle il intègre deux bataillons du régiment FFI Corrèze-Limousin, dissous, le régiment revient dans le secteur des Vosges au col de la Schlucht, où ni le froid, ni la neige, ni les attaques allemandes soudaines ne sont parvenus à le déraciner de sa position. Le "9" repart à l'attaque le Modèle:Date et libère Munster le Modèle:Date-<ref name=annu/>.
Au coude à coude avec leurs camarades de la [[9e division d'infanterie coloniale|Modèle:9e d'infanterie coloniale]], les zouaves franchissent le Rhin le Modèle:Date à la hauteur de Karlsruhe. Il bouscule et désorganise alors le dispositif ennemi de la Forêt-Noire, poursuit l'adversaire, lui enlevant au cours de durs combats Baden-Baden, participant ainsi à l'entrée des troupes françaises dans Stuttgart. Le Modèle:1er mai le Modèle:9e régiment de zouaves, au sein de la [[5e division blindée (France)|Modèle:5e DB]], termine sa marche à Brégence, sur les bords du lac de Constance<ref name=annu/>.
Une Modèle:8e se grave alors sur son drapeau : « Roche-lès-Blamont 1944 », où s'y accroche la croix de guerre 1939-1945.
Lors des campagnes de France et d'Allemagne, de Modèle:Date- à Modèle:Date-, il compte près de 230 tués dont près de la moitié de soldats maghrébins (principalement algériens)<ref>Militaires décédés durant le conflit (1939-1945)</ref>Modèle:Référence à confirmer.
En mai 1945, un bataillon de marche formé par le régiment en février 1945 avec des jeunes FFI, constitué caserne Dupleix à Paris et entraîné à Nemours, est envoyé au Levant<ref name="Sicard1998">Modèle:Article</ref>. Débarqué mi-mai 1945 à Beyrouth et à Tripoli<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, il est rattaché à la [[3e brigade française libre|Modèle:3e française libre]].
En novembre 1945, le 9e RZ est cité à l'ordre de l'armée en ces termes : Modèle:Citation<ref name=ar>Texte de la citation à l'ordre de l'armée du 9e RZ, Alger républicain, 12 décembre 1945. Lire en ligne.</ref>.
Le colonel Aumeran est lui nommé au grade de général de brigade, promu commandeur de la Légion d'honneur et décoré de la Silver Star américaine<ref name=an>Notice biographique de Adolphe, Léon, Gustave Aumeran 1887 - 1980, site assemblee-nationale.fr. Lire en ligne.</ref>,<ref name=iht>International herald tribune, 27 novembre 1945, p. 3. Lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date-, le 9e RZ fusionne avec le groupement nord-africain pour former le bataillon mixte zouaves-tirailleurs du Levant (BMZTL), en garnison à Lattaquié<ref name="Sicard1998" />.
Guerre d'Algérie
En 1946, le régiment est réduit à un bataillon. Dès 1954, il participe aux opérations de police en Kabylie. Il est chargé ensuite du maintien de l'ordre dans la ville d'Alger ou sa Modèle:4e, sous les ordres du capitaine Sirvent, installée dans la Casbah, démantèle plusieurs réseaux du FLN<ref name=ef/>.
Le régiment est dissous en octobre 1962.
Centre d'entraînement commando (Givet)
Modèle:Section à sourcer De mars 1982 au Modèle:Date-, le Centre d'entraînement commando (CEC) de Givet dans les Ardennes a eu la garde du drapeau du Modèle:9e régiment de zouaves (Modèle:9e RZ) et a assuré la tradition de toutes les unités de zouaves. Le CEC créé en 1961, par la Modèle:61e compagnie du génie aéroporté (Modèle:61e CGAP) unité issue du [[17e régiment du génie parachutiste|Modèle:17e bataillon du génie aéroporté]] (Modèle:17e BGAP), pour la [[11e division légère d'intervention|Modèle:11e division légère d'intervention]] (DLI) s'est appelé successivement « Centre d'entraînement commando de la Modèle:11e division légère d'intervention », « Centre d'entraînement commando Modèle:N° », « Centre d'entraînement commando-Modèle:9e régiment de zouaves », puis enfin « Centre d'entraînement commando » (tous les autres ayant été dissous successivement dans le cadre de diverses restructurations de la Défense). Le départ du drapeau du Modèle:9e RZ eut lieu le Modèle:Date- et il a été choisi de confier au centre les traditions du 3e régiment de chasseurs parachutistes (Modèle:3e RCP). Le centre d’entraînement commando de Givet a fermé ses portes à l’été 2009 à la suite d'une nouvelle restructuration.
Les traditions des Zouaves et le drapeau ont été remis en 2006 à l’École d’Application d’Infanterie à Montpellier, elle-même restructurée en 2010. Le drapeau n'a pas suivi l'école lors de son départ au quartier Bonaparte de Draguignan en Modèle:Date- (co-localisation avec l'École de l'artillerie afin de générer des économies). Le Drapeau est actuellement en remise comme l'ensemble du Musée de l'Infanterie, qui n'a pas trouvé place à Draguignan (stocké probablement avec les autres pièces de collection du musée à Saint-Astier), dans l'attente d'une nouvelle implantation du Musée de l'Infanterie (le projet de la cité Vauban à Neuf-Brisach n'ayant pas abouti pour sa part).
Traditions
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref name="Drapeaux">Modèle:Ouvrage</ref> :
Fichier:9e régiment de zouaves - drapeau.svg
Décorations
- Fourragère à la couleur du ruban de la Légion d'honneur (1919)
- Légion d'honneur (1919)
- Croix de Guerre 1914-1918 6 palmes et 1 étoile d'argent
- Croix de guerre 1939-1945 2 palmes
Citations militaires
Première Guerre mondiale
6 citations à l'ordre de l'armée.
Seconde Guerre mondiale
Bataille de France (1940)
1 citation à l'ordre de l'armée.
Campagne de France et d'Allemagne (1944-1945)
Modèle:Début citationSplendide régiment formé de Nord-Africains et de jeunes volontaires de la métropole, rivalisant d’ardeur et d’enthousiasme, a tout de suite confirmé, grâce au dynamisme de cadres magnifiques, ses traditions de courage et d’héroïsme. Commandé par le colonel Aumeran, chef ardent et courageux, a forcé l’admiration de tous au cours de cinq mois de combats et de succès ininterrompus. Du 14 au 19 novembre 1944, dans la région du Lomont, a conduit contre un ennemi solidement retranché, protégé par des champs de mines, un combat acharné, enlevant de haute lutte Écurcey, Roches-lès-Blamont, Thulay et Hérimoncourt, ouvrant ainsi aux blindés la trouée de Belfort. Après une période de stabilisation dans la région de Mulhouse, est entré dans le secteur des Vosges à la Schlucht. Ni le froid, ni la neige, ni les incessantes réactions d’un ennemi très mordant ne sont parvenus à le déraciner de sa position. Est reparti à l’attaque du 3 février sous une violente tempête de neige et, dans un élan irrésistible, a libéré Soultzeren, Stosswihr et Munster. Enfin, du 6 avril au 1er mai, après avoir monté une garde vigilante au Rhin, a pris une part brillante aux opérations qui ont conduit la division à la frontière suisse et au Danube. Ayant franchi le Rhin, à hauteur de Karlsruhe, par une manœuvre audacieuse à travers des bois denses et sans chemin, a surpris, bousculé et désorganisé le dispositif ennemi de la Forêt-Noire, en s’emparant de Schollbrunn, de Schluttenbach, de Sulzbach et Malsch. Sans lui laisser le temps de se ressaisir, a poursuivi inlassablement l’ennemi, lui enlevant au prix de durs combats Gaggenau, Baden-Baden, Bühlertal, Forbach et Hundsbach. A terminé sa glorieuse poussée le 1er mai, à la tête de pont de Bregenz. A fait preuve au cours de toutes les actions où il a été engagé d’un esprit de sacrifice et d’une tenue au combat qui en ont fait le digne de successeur de son aîné.Modèle:Fin citation
Insigne
Un tigre surgissant d'un 9 (garance sur l'insigne métallique) et d'un Z (bleu foncé sur l'insigne métallique) entrelacés<ref name=":0" />.
Devise
Marche du Modèle:9e Zouaves
Comme pour tous leurs camarades des autres régiments de Zouaves, les zouzous du "9" ont pour chant de tradition : Pan Pan l'arbi !.
Les zouaves d’après 1945 entonnent aussi Les Africains.
Personnalités ayant servi au Modèle:9e de zouaves
- Jean Paulhan (1884-1968), écrivain français, au régiment pendant la première guerre mondiale ;
- Joseph de Goislard de Monsabert (1887-1981), général français, a servi au régiment en 1914-1918 ;
- Jean Aujame (1905-1965), artiste peintre français, y effectue son service militaire de 1927 à 1929 ;
- Charles Thomas (1913-1944), résistant français, sergent au régiment avant la seconde guerre mondiale ;
- Pierre Puech-Samson (1915-2000), résistant et député français, Compagnon de la Libération, y a effectué son service militaire ;
- Cabu (1938-2015), dessinateur français, au régiment pendant la guerre d'Algérie.
Notes et références
Sources et bibliographie
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:9e régiment de zouaves : http://infaf.free.fr/ZOUAVE/ind_9Zouav.htm
- Les tirailleurs d'hier et d'aujourd'hui - Les zouaves
- La 87e Division d'Infanterie d'Afrique (1939-1940)
- Union Nationale des Zouaves