Camille Pissarro
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste
Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né le Modèle:Date de naissance à Charlotte-Amélie, sur l'île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises Modèle:Incise, et mort le Modèle:Date de mort à Paris, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois.
Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.
Pissarro est aussi un théoricien de l'anarchie, fréquentant assidûment les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Paul Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Pissarro est un grand peintre, dont certaines toiles, injustement jugées comme mièvres, n'ont pas la place qu'elles méritent, sans doute en raison de leur sujet, moins spectaculaire que ceux choisis par d'autres impressionnistes<ref>Connaissance des arts, Volumes 634 à 636, Société française de promotion artistique, Société d'études et de publications économiques, 2006, Modèle:P. : Modèle:Citation</ref> (La Meule, Pontoise, La Route d'Ennery). En 1896, le peintre déclare : Modèle:Citation
Il est père du peintre Lucien Pissarro.
Sa vie, son œuvre
Camille Pissarro naît le Modèle:Date de naissance sur l'île Saint-Thomas aux Antilles, alors possession danoise, où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte-Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise, qu'il gardera toute sa vie<ref>Notice du musée d'Orsay</ref>.
Son père Frédéric-Abraham-Gabriel Pissarro (Modèle:Date- - Paris, Modèle:Date-), juif d'origine portugaise né à Bordeaux, fils de Joseph Gabriel Pissarro (Bordeaux, Modèle:Date- - Gironde, Modèle:Date-), et de sa femme Anna Félicité Petit, est de nationalité française<ref group="Note">Pissarro descend d'une famille originaire de Bragance au Portugal, près de la frontière entre l'Espagne et le Portugal. Sa mère est une créole des Antilles danoises du nom de Rachel Thétis Manzano-Pomie. Ses ancêtres sont des marranes, c'est-à-dire des juifs sépharades contraints de se convertir au catholicisme. Cette double appartenance religieuse encore présente chez son père le conduira à se déclarer athée (il épousera civilement sa femme catholique) et même libre penseur. Après avoir eu des idées conservatrices, il deviendra dans les années 1880 un fervent adepte de l'anarchisme libertaire prôné par Pierre-Joseph Proudhon. Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sa mère est une créole des Antilles danoises du nom de Rachel Thétis Manzano-Pomie, également juive<ref name="JASH">[1]</ref>. Le mariage de ses parents a été refusé par la Synagogue, car ils étaient neveu et tante par alliance. Le mariage a été accepté sept ans plus tard, en 1833<ref>[www5.tau.ac.il/arts/departments/images/stories/.../01rachum.pdf]</ref>.
En 1842, à douze ans, Camille part étudier en France à Passy, à la pension Savary dont le directeur l'encourage à cultiver ses dons pour le dessin<ref name="Rewald10">Modèle:Harvsp</ref>, puis retourne en 1847 dans son île natale où son père l'initie au négoce<ref name="Oise107">Modèle:Harvsp</ref> et où il reste cinq ans à travailler dans le commerce familial. En 1852, désireux de Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>, il part pour Caracas, au Venezuela, avec un ami, Fritz Melbye, artiste danois qui marque profondément son destin. Il y demeure jusqu'en 1854 à peindre et dessiner, puis rentre à Saint-Thomas pendant un an dans l'entreprise familiale.
C'est en 1855 que Camille Pissarro renonce définitivement au commerce. En Modèle:Date-, année de l'Exposition universelle, il arrive à Paris pour y étudier et s'installe dans sa famille, chaussée de la Muette, à Passy<ref name="Oise107" />. Il ne retournera jamais aux Amériques.
À Paris, il rencontre Camille Corot, avec qui il étudie, découvre Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Dominique Ingres et Charles-François Daubigny. Il fréquente quelques ateliers de l'École des beaux-arts de Paris, où l'enseignement reste académique et « ingriste », mais il est surtout attiré par Jean-François Millet pour ses thèmes de la vie rurale, par Gustave Courbet pour son renoncement au pathos et au pittoresque, et par la liberté et la poésie des toiles de Corot<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il travaille alors dans l'atelier d'Anton Melbye et peint sur le motif à Montmorency.
Entre 1859 et 1861, il fréquente diverses académies, dont celle du père Suisse, où il rencontre Claude Monet, Ludovic Piette, Armand Guillaumin et Paul Cézanne<ref name="Oise108" />, qu'il encourage.
En 1860 Julie Vellay, fille de viticulteurs de Bourgogne, entre comme domestique chez les Pissarro. Elle deviendra la compagne de Camille<ref name="Oise108">Modèle:Harvsp</ref> mais il ne l'épousera que plusieurs années plus tard, à Londres<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le père de Camille, scandalisé par cette mésalliance, lui coupe les vivres.
En 1863, Cézanne et Émile Zola visitent son atelier à La Varenne. Ses toiles étant refusées au Salon officiel, il doit se contenter de participer au Salon des refusés de 1863. Exposant aux Salons de 1864 et 1865, il s'y présente comme l'« élève d'Anton Melbye et de Corot »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En 1865, il séjourne à La Roche-Guyon.
Pontoise, Louveciennes et Londres
Armand Guillaumin
Musée de l'Évêché de Limoges
Camille Pissarro vit à Pontoise de 1866 à 1869 de manière épisodique, et y compose un grand nombre de peintures, dessins et gravures. Selon Christophe Duvivier<ref name="Oise54">Modèle:Harvsp</ref>, le choix de Pontoise s'expliquait par le fait qu'aucun autre peintre n'y ayant encore associé son nom, Camille pouvait donc éviter d'apparaître comme le disciple d'un autre paysagiste. À cette époque, il a trente-six ans et affirme la maturité de son art. Il s'est brouillé avec Corot et ne se présente plus comme son élève<ref name="Oise55"/>. En outre, la ville est proche de Paris par le chemin de fer, les paysages fluviaux, ruraux et urbains y sont variés. Enfin, le docteur Gachet, ami de Pissarro, s'était installé à Auvers-sur-Oise, non loin de Pontoise, quelques mois plus tôt<ref name="Oise55">Modèle:Harvsp</ref>. Sa situation financière est difficile. Il peint des enseignes pour faire vivre sa famille.
En 1869, il s'installe avec sa compagne et leur première fille à Louveciennes. A l'automne 1870, lors de la guerre avec les Prussiens, il doit fuir avec sa famille et abandonner son atelier devant l'avance des troupes prussiennes. Il se réfugie chez Ludovic Piette à Montfoucault dans la Mayenne et s'exile à Londres, où il retrouve Daubigny et Monet, et fait la connaissance du marchand Paul Durand-Ruel.
De retour à Louveciennes au printemps 1871, il découvre que son atelier a été pillé et qu'il ne lui reste plus qu'une quarantaine de toiles sur près de mille cinq cents. Il peint une seconde série de toiles à Louveciennes, les plus nombreuses à nous être parvenues, jusqu'à la fin du printemps 1872. C'est à Louveciennes, et à Londres en partie, qu'il acquiert et perfectionne son style impressionniste<ref>Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme : guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éditions du Valhermeil, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
Il s'installe à nouveau à Pontoise en 1872 et y reste jusqu'en 1882. Pissarro et sa famille reviennent plusieurs fois chez Piette à Montfoucault, jusqu'à la mort de ce dernier.
Pissarro et Daubigny
Entre 1866, date du premier séjour de Pissarro, et 1878, date de la mort de Daubigny, les deux hommes se côtoient sur les bords de l'Oise<ref name="Oise56">Modèle:Harvsp</ref>, Daubigny s'étant installé à Auvers-sur-Oise dès 1861. Aîné de Pissarro de treize ans, Daubigny, Modèle:Citation selon Zola<ref>Émile Zola, La République en marche (1875-1876), Volume 7 de Œuvres complètes, Modèle:P.</ref>, fait alors figure de maître des bords de l'Oise. Mais Pissarro évite soigneusement d'apparaître comme l'un de ses disciples : il ne se rend que rarement à Auvers et se distingue de son aîné en évitant de prendre pour thème de ses peintures les bords de l'Oise, qu'affectionne Daubigny<ref name="Oise58">Modèle:Harvsp</ref>. Néanmoins, ainsi que le souligne Christophe Duvivier, il s'intéresse à Daubigny tout comme celui-ci suit de près le travail de Pissarro et Monet, qu'il présente à Durand-Ruel à Londres en 1870<ref name="Oise58"/>.
Pissarro et Cézanne
Pissarro et Cézanne collaborent entre 1872 et 1881. Pissarro encourage Cézanne à peindre en plein air, et les deux artistes travaillent souvent côte à côte et sur les mêmes motifs<ref name="Oise85">Modèle:Harvsp</ref> à l'Hermitage, à Valhermeil. En 1874, Pissaro participe à la Première exposition des peintres impressionnistes chez Nadar à Paris.
Pissarro et Gauguin
En 1879, Gauguin, qui lui a acheté des toiles, vient travailler avec lui à Pontoise. Il collabore avec Degas dans le domaine de la gravure et pendant l'été 1881, Cézanne, Gauguin, Guillaumin, sont à Pontoise à ses côtés. Il participe à toutes les expositions impressionnistes et devient peu à peu un patriarche du mouvement, mais dans une grande fraîcheur d'esprit et avec un constant renouvellement.
En décembre 1882, il s'installe à Osny dans les faubourgs de Pontoise, ne pouvant plus trouver à louer une maison qui lui convienne pour un prix raisonnable. Cette période de Pontoise correspond au grand moment de l'histoire de l'impressionnisme. C'est là que Pissarro peint la plupart des tableaux qui figureront aux sept premières expositions des impressionnistes. C'est aussi là que travailleront Paul Gauguin, Paul Cézanne, Victor Vignon<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Pissarro est chaudement recommandé à Ambroise Vollard par le Docteur Georges Viau, un collectionneur qui soutient tous les impressionnistes, et qui lui a acheté un tableau. Mais les tableaux impressionnistes n'atteignent encore que des prix médiocres. Le peintre passe beaucoup de temps à démarcher auprès des collectionneurs d'art, des marchands, et d'Eugène Murer, le peintre-pâtissier-restaurateur-collectionneur d'art, dont il peint un portrait : Murer au fournil<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Éragny-sur-Epte
En 1884, Pissarro quitte Osny pour Éragny-sur-Epte dans l'Oise. C'est grâce à un prêt de Claude Monet qu'il peut y acquérir une maison<ref>Modèle:Harvsp</ref> où il passe ses dernières années, jusqu'à son décès à Paris en novembre 1903. Modèle:Citation<ref>Lettre à Lucien, Paris, Modèle:1er mars 1884. Correspondance de Camille Pissarro, Éditions du Valhermeil, 2003, tome 1, Modèle:P..</ref>.
Il y peint de nombreuses toiles, dont plusieurs sur le thème des pommiers en fleurs (la propriété s'appelle « La Pommeraie »), du noyer<ref>Tombé lors de la tempête de 1999.</ref>, de son jardin potager, de la vue de son atelier, spécialement construit au milieu de son jardin. Il y invite les plus grands peintres de l'époque, parmi lesquels Claude Monet, le parrain de son dernier fils, Cézanne, Van Gogh, Gauguin. En 1885, il rencontre Georges Seurat, avec qui il se lie d'amitié<ref group=Note>Georges Seurat insistera auprès de sa propre mère pour qu'elle achète une toile à Camille Pissarro, lui apportant ainsi quelques revenus bienvenus.</ref> et s'enthousiasme pour sa technique du pointillisme, qu'il applique à son tour, d'une manière moins formelle, avant de retrouver une liberté d'expression plus proche de son tempérament lyrique et généreux.
Il effectue un séjour à Londres en 1892 où il loue un appartement à Kew en compagnie de Maximilien Luce.
Camille Pissarro meurt à Paris au 1 boulevard Morland le Modèle:Date de sepsis<ref>Modèle:Article.</ref>. Il repose, avec sa famille, à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 7)<ref>Camille Pissarro, sur le site tombes-sépultures, consulté le 2 mars 2014.</ref>.
La dernière rétrospective internationale consacrée à Pissarro a eu lieu en Australie en 2006. La version anglaise du film L'Ami Pissarro (seul documentaire consacré à la vie et à l'œuvre du peintre) y a été présentée<ref>http://archives.artgallery.nsw.gov.au/pissarro_doco notice du film sur Art Gallery of New South Wales.</ref>.
Famille
Le grand-père paternel de Frédéric, Pierre Rodrigues Álvares Pissarro ou Jacob Gabriel Pissarro, a quitté Bragance au Portugal, en 1769 pour fuir l'Inquisition<ref name="JASH" />. Ses ancêtres sont des marranes, c'est-à-dire des juifs sépharades contraints de se convertir au catholicisme, quatre siècles plus tôt, mais continuant à pratiquer le judaïsme en secret.
Quant à lui, Camille Pissarro, bien que circoncis et dument enregistré à la synagogue de Saint-Thomas,il se déclare proudhonnien et athée libre-penseur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans une lettre adressée à Octave Mirbeau en février 1892, Pissarro mentionne un cousin, l'écrivain Jules Cardoze, originaire de La Guadeloupe ; ce dernier fait en 1861 son portrait au crayon<ref>Notice n° 54, catalogue de ventes De Baecque, 11 juin 2016.</ref>,<ref>« Lettre de Pissarro à Octave Mirbeau », 12 février 1892, in: La Revue de l'art, janvier 1930, Modèle:P. — sur Gallica.</ref>.
Son épouse Julie Vellay (Grancey-sur-Ource, Modèle:Date- - Eragny-sur-Epte, Modèle:Date-) est fille d'un viticulteur bourguignon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Gouvernante chez les parents de Camille, elle entre en ménage avec lui en 1860 et lui sert d'abord de modèle. Ils se marient civilement à Croydon en Angleterre en 1871, alors que Julie Pissarro portait leur quatrième enfant. Le couple a eu en tout huit enfants.
Plusieurs descendants de Camille Pissarro ont choisi de suivre l'exemple de leur aïeul et de devenir peintres à leur tour. Parmi ses enfants tout d'abord :
- Lucien Pissarro (1863-1944) ;
- Georges Henri Pissarro, dit Georges Manzana-Pissarro (1871-1961) ;
- Félix Pissarro (1874-1897) ;
- Ludovic-Rodolphe dit Ludovic-Rodo Pissarro (1878-1952) ;
- Paul-Émile Pissarro dit Paulémileh (1884-1972).
Puis, parmi ses petits-enfants :
- Orovida Camille Pissarro (1893-1968), fille de Lucien ;
- Modèle:Lien (né en 1935) et Modèle:Lien (1937), tous deux fils de Paul-Émile ;
- Henri Bonin-Pissarro, dit Bopi (1918-2003), et Claude Bonin-Pissarro (né en 1921), tous deux fils de Jeanne Pissarro (1881-1948), elle-même fille de Camille.
Enfin, parmi ses arrière-petits-enfants :
- Modèle:Lien (née en 1963), fille de Hugues Claude ;
- Frédéric Bonin-Pissarro (né en 1964), fils de Claude Bonin-Pissarro. Il a une sœur, Lila Bonin-Pissarro (née en 1972).
L'anarchiste
Dans les années 1880, il se lie avec Paul Signac, Georges Seurat, Maximilien Luce. Il découvre les idées anarchistes comme bon nombre de néo-impressionnistes et fait la connaissance de Émile Pouget, de Louise Michel et de Jean Grave, à qui il apporte un soutien financier, aidant également les familles d'anarchistes emprisonnés ou en exil. Après l'assassinat de Sadi Carnot par Caserio en Modèle:Date-, il est recherché par la police comme d'autres anarchistes non-violents. Il se réfugie en Belgique tout comme Élisée Reclus qu'il rencontre alors<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Justin Goldstein, Political Repression in Modèle:19th Century Europe, Routledge, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. De retour en France, il contribue au journal Les Temps nouveaux<ref>Sylvie Gonzales, Bertrand Tillier, Des cheminées dans la plaine : Cent ans d'industrie à Saint-Denis, 1830-1930, Créaphis, 1998, texte intégral.</ref> et s'engage contre l'antisémitisme lors de l'affaire Dreyfus<ref>L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.</ref>.
En 1889, quand il compose sa série sur les Turpitudes sociales, le souvenir de la répression de la Commune de Paris n'est pas éteint. On discute Proudhon et Bakounine, la notion de « République sociale » agite ardemment les esprits, la question sociale et la réflexion politique hantent tout le pays : portées, entre autres, mais vigoureusement, par les mouvements anarchistes qui sont nombreux, vibrants, et très divisés, en particulier sur la pertinence de la reprise individuelle et du socialisme parlementaire<ref>Évelyne Pieiller, « Les “turpitudes” de Pissarro », in Le Monde diplomatique, février 2010, texte intégral.</ref>.
Pissarro est plus un anarchiste d'idée que d'action. Même s'il participe, en 1899, au Club de l'art social aux côtés d'Auguste Rodin, il est un partisan de l'art pour l'art : Modèle:Citation écrit-il dans Les Temps nouveaux en Modèle:Date-<ref>Bertrand Tillier, La Commune de Paris, révolution sans image ? - Politique et représentations dans la France républicaine, 1871-1914, Éditions Champ Vallon, 2004, page 471.</ref>. Il n'est pas favorable à l'art à tendance sociale et contrairement à ce qu'écrit Kropotkine dans La conquête du pain, il ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être paysan pour rendre dans un tableau la poésie des champs<ref>Nathalia Brodskaya, Camille Pissarro, Parkstone International, 2011, extrait en ligne.</ref>. Il veut faire partager à ses semblables les émotions les plus vives. Une belle œuvre d'art est un défi au goût bourgeois. Pissarro est un optimiste qui voit un avenir anarchiste proche où les gens, débarrassés des idées religieuses et capitalistes, pourront apprécier son art<ref>Felip Équy, Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Marseille) : notice biographique.</ref>.
Expositions
Modèle:... Les ports de commerce font une entrée triomphale dans la peinture moderne en avril 1874 lors de la première exposition impressionniste qui s'est tenue au 35 Boulevard des Capucines à Paris<ref>Exposition des impressionnistes d'avril 1874, sur le site lepoint.fr, consulté le 4 mars 2014</ref> avec l’œuvre de Monet peinte au Havre. Mais c’est Camille Pissarro qui donnera toute sa dimension à ce thème<ref>Pissarro dans les ports Rouen, Dieppe, Le Havre, sur le site normandie-impressionniste.fr, consulté le 4 mars 2014</ref>, grâce à une série de tableaux, réalisée de 1883 à 1903, dans les ports de Rouen<ref>Pissarro à Rouen, sur le site muma-lehavre.fr, consulté le 4 mars 2014</ref>, Dieppe<ref>Pissarro à Dieppe, sur le site muma-lehavre.fr, consulté le 4 mars 2014</ref> et du Havre<ref>Pissarro au Havre, sur le site muma-lehavre.fr, consulté le 4 mars 2014</ref>.
Camille Pissarro est le seul peintre impressionniste qui a participé aux huit expositions du groupe entre 1874 et 1886<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La galerie Stern Pissarro Gallery, à Londres, est la seule galerie dédiée à Camille Pissarro et des quatre générations descendantes, parcourant ainsi Modèle:Unité de peintures, dessins, pastels et de techniques d'impressions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hommages
- Un musée à Pontoise porte son nom.
- Un circuit du Pays des Impressionnistes porte son nom et comporte des reproductions en plein air de ses œuvres et celles d'autres d'artistes impressionnistes et fauves, sur le lieu de leur création<ref>Circuit des impressionnistes</ref>.
- Le cultivar de rosier Camille Pissarro, aux couleurs panachées, lui est dédié en 1996.
- Plusieurs établissements scolaires portent son nom.
- Rue Camille-Pissarro, à Paris.
Expositions récentes
- Entre Ciel et Terre. Camille Pissarro et les peintres de la vallée de l'Oise, Musée Tavet-Delacour, Pontoise, 2003.
- Pissarro, the First Impressionist, Art Gallery, Melbourne, Australie, 2006.
- Pissarro dans les ports, Rouen, Dieppe, le Havre (Festival Normandie impressionniste 2013), Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre, 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Camille Pissarro « Le Premier des Impressionnistes », Musée Marmottan Monet, Paris, 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Pissarro, une rencontre sur l'île de Saint-Thomas, Musée Ordrupgaard, Copenhague, Danemark, 2017.
- Pissarro à Eragny. La nature retrouvée, musée du Luxembourg, Paris, 2017.
- Impressionisti segreti, Palais Bonaparte, Rome, 2019.
- Camille Pissarro. L'atelier de la modernité , au Kunstmuseum (Bâle) (Suisse), jusqu'au 23 janvier 2022<ref>Camille Pissarro, le « gaucho » de l'impressionniste.</ref>.
Galerie
Quelques-unes de ses œuvres :
-
Nature morte (1867),
Toledo, Musée d'Art de Toledo. -
Châtaignier à Louveciennes (vers 1870),
Paris, musée d'Orsay. -
Bois de châtaigniers en hiver, Louveciennes (c. 1872), Fondation Bemberg.
-
Entrée du village de Voisins (1872),
Paris, musée d'Orsay. -
Paysanne poussant une brouette (1874)
(Maison Rondest, Pontoise). Stockholm, Nationalmuseum. -
Toits rouges, coin d'un village, hiver (1877) (Côte de Saint-Denis, Pontoise). Paris, musée d'Orsay.
Toits rouges, coin d'un village, hiver (1877)
(Côte de Saint-Denis, Pontoise). Paris, musée d'Orsay. -
Le Jardin à Pontoise (1877),
collection particulière. -
La Récolte, Pontoise (1880),
collection particulière. -
La Moisson (1882),
Tokyo, musée d'art Bridgestone. -
Félix en jupe (1883)
Fondation Bemberg, Toulouse. -
Bergère rentrant des moutons (1886),
Norman (Oklahoma), Modèle:Lien. -
Rouen, rue de l'Épicerie (1898),
Norman (Oklahoma), Modèle:Lien. -
L'Avenue de l'Opéra, Camille Pissarro, Reims, musée des Beaux-Arts<ref>Modèle:Lien web</ref>
Quelques œuvres
- Portrait de l'artiste, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay<ref>Autoportrait, Orsay</ref>
- Portrait de Cézanne, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité, National Gallery, Londres<ref>Portrait de Cézanne, Londres</ref>
- Natures mortes dans l'œuvre de Pissarro
- Nature morte : Pommes et poires dans un panier rond, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Art de l'université de Princeton<ref>Pommes et poires, Princeton</ref>
- Nature morte avec pommes et Pichet, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, Metropolitan Museum, New York<ref>Pommes et Pichet, Metropolitan</ref>
- Chrysanthèmes dans un vase chinois, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, Galerie nationale d'Irlande<ref>Chrysanthèmes, Dublin</ref>
- Bouquet de pivoines roses, 1873-1874, huile sur toile, Modèle:Dunité, Ashmolean Museum <ref>Pivoises roses, Oxford</ref>
- Nature morte avec une cafetière, 1900, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg<ref>Cafetière, Ermitage</ref>
- Pontoise dans l'œuvre de Pissarro
- Le Grand Noyer à l'Hermitage, 1875, collection particulière.
- Paysage aux Pâtis, 1867, collection particulière.
- Vue de l'Hermitage, Côte de Jallais, Pontoise, v. 1867, Fondation Rau pour le Tiers monde, Zurich.
- L'Hermitage à Pontoise, 1867, musée Wallraf Richartz, Cologne.
- Les Jardins de l'Hermitage, Pontoise, v. 1867, Narodni Galerie, Prague.
- Les Coteaux de l'Hermitage, Pontoise, v. 1867, musée Solomon R. Guggenheim, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Côte du Jalais, Pontoise, 1867, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'Écluse à Pontoise, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, Cleveland Museum of Art<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Route de Gisors à Pontoise, effet de neige, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection particulière, Lausanne<ref>Modèle:Article</ref>
- L'Inondation, Saint-Ouen-l'Aumône, 1873, collection particulière.
- Coteau de l'Hermitage, Pontoise, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Coteau de l'Hermitage, Pontoise, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Le Tribunal de Pontoise, 1873, collection Rau, Bâle.
- Le Jardin de la ville, Pontoise, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg<ref>Jardin public, Ermitage</ref>
- Rue de la Citadelle, Pontoise, 1873, collection particulière.
- Fabrique près de Pontoise, 1873, Modèle:Lien, Springfield (Massachusetts).
- La Gelée blanche, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Gelée blanche, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Route de Gisors, La Maison du père Galien, Pontoise, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection particulière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- La Route d'Osny à Pontoise, gelée blanche, 1873, Collection Emil G. Bührle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Le Pont du chemin de fer, Pontoise, 1873, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée, Vente 2009<ref>Pont du chemin de fer, Mutualart</ref>
- L'Hermitage, Pontoise, effet de neige, 1874, Fogg Art Museum, Havard University, Cambridge<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La Causette, chemin du chou à Pontoise, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection particulière<ref>Causette, Tribune de l'art</ref>
- Le Sentier de la ravine, vu de l'Hermitage, 1875-1877, collection particulière.
- Le Grand Noyer à l'Hermitage, 1875, collection particulière
- Rue de l'Hermitage, Pontoise, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité, Kunstmuseum (Bâle)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Le Petit Pont, Pontoise, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité, Kunsthalle, Mannheim<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Route Saint-Antoine (à l'Hermitage, Pontoise), 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité, Coll. particulière en dépôt au Kunstmuseum (Bâle)<ref>Modèle:Article</ref>
- Chemin montant, rue de la Côte-du-Jalet, Pontoise, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité, Brooklyn Museum<ref>Chemin montant, Brooklyn</ref>
- Paysage à l'Hermitage, Pontoise, 1875, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée cantonal d'art de Lugano<ref>Paysage à l'Hermitage, Lugano</ref>
- Le Pré des Mathurins à l'Hermitage, Pontoise, 1875-1877, musée Pouchkine, Moscou.
- Un carrefour à l'Hermitage, Pontoise, 1876, musée Malraux, Le Havre.
- Les Toits rouges, coin de village, effet d'hiver, 1877, Huile sur toile Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Les toits rouges, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Route d'Ennery, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay<ref>Route d'Ennery, Orsay</ref>
- La Vieille Route d'Ennery à Pontoise, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa<ref>Camille Pissarro - La vieille route d'Ennery à Pontoise, sur le site gallery.ca, consulté le 6 mars 2014</ref>.
- La Diligence, Route d'Ennery, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Diligence, Orsay</ref>
- Coin de jardin à l'Hermitage, Pontoise, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Coin de jardin à l'Hermitage, Pontoise, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- La Côte des Bœufs, 1877, National Gallery, Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Chemin sous bois, en été, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Chemin sous bois, Orsay</ref>
- L'Hermitage en été, Pontoise, 1877, huile sur toile, Modèle:Dunité, Helly Nahmad gallery, New York<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Paysage avec un homme piochant, 1877, Collection privée<ref>Homme piochant, Artnet</ref>
- La Sente du Chou, Pontoise, 1878, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée de la Chartreuse, Douai<ref>Sente du chou, Douai</ref>.
- Jardin à Pontoise, 1878, huile sur toile, collection particulière
- La Récolte des choux, 1878–79, Gouache sur soie, Modèle:Dunité, Metropolitan Museum, New York<ref>Récolte des choux, Metropolitan</ref>
- Paysage sous-bois à l'Hermitage, 1879, eau-forte et aquatinte, Bibliothèque nationale de France, Paris.
- La Garenne à Pontoise. Effet de neige, 1879, Art Institute of Chicago<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Crête du Chou, Pontoise, 1879, Wildenstein & Co, New York
- L'Orée du Bois près de l'Hermitage, Pontoise, 1879, huile sur toile, Modèle:Dunité, Cleveland Museum<ref>Orée du bois, Cleveland</ref>
- La récolte, Pontoise, 1880, collection particulière.
- Paysage à Chaponval, 1880, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Marché aux pommes de terre, boulevard des Fossés à Pontoise, 1882, gouache, collection particulière.
- Inondation à Pontoise, 1882, collection particulière.
- Quai du Pothuis, bords de l'Oise, 1882, musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Marché à la volaille, Pontoise, 1882, détrempe et pastel, collection particulière, États-Unis.
- Gisors, quartier neuf, 1885, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection particulière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Le Marché aux cochons, foire Saint-Martin, Pontoise, 1886, plume et encre, Cabinet des dessins, musée du Louvre, Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Marché de Pontoise, 1886, plume et encre, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Marché aux grains à Pontoise, 1893, collection particulière.
- Le Marché de Gisors (Le Marché de Pontoise), 1895, Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Pommier sous le soleil, Pré sous le soleil, musée Faure, Aix-les-Bains.
- Montfoucault (Mayenne) dans l'œuvre de Pissarro
- Ferme à Montfoucault, 1874, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'art et d'histoire de Genève<ref>Catalogue de l'Exposition Paul Durand-Ruel au Musée du Luxembourg, octobre 2014, février 2015</ref>
- La Moisson, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'orsay<ref>Moisson, Orsay</ref>
- Paris
- Au Bord de la Seine, 1874-1875, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection Particulière<ref>Modèle:Article</ref>
- Les Boulevards extérieurs, effet de neige, 1879, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée Marmottan, Paris<ref>Boulevards extérieurs, Marmottan</ref>
- La Place du Havre à Paris, 1893, Art Institute of Chicago, Chicago<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Jardin des Tuileries, temps de pluie, 1889, huile sur toile, Modèle:Dunité, Ashmolean Museum, Oxford<ref>Tuileries, Ashmolean</ref>
- Boulevard Montmartre à Paris, 1897, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Place du Théâtre Français : Effet brumeux, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité, Dallas Museum of Art<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Boulevard de Montmartre, matin d'hiver, 1897, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Boulevard Montmartre, Effet de nuit, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité, National Gallery, Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Boulevard de Montmartre, Matinée de Printemps, 1897, collection particulière<ref>Pissarro - Boulevard Montmartre matinée de printemps, sur le site tableaux-sur-toile.com, consulté le 18 février 2014</ref>,<ref>Un tableau de Pissarro, volé par les nazis, vendu 24 millions d'euros, sur le site rtbf.be, consulté le 18 février 2014</ref>.
- Rue Saint-Honoré, dans l'après-midi. Effet de pluie, 1897, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid<ref group=Note>Ce tableau a été volé par les nazis. La restitution en a été demandée sans succès.</ref>,<ref>Alicia Paulet, Un Pissarro volé par les nazis restera à Madrid, 12/06/2015</ref>.
- Boulevard des Italiens, matin, effet de soleil, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité, National Gallery of Art, Washington<ref>Boulevard des Italiens, Washington</ref>
- Avenue de l'Opéra. Effet de neige le matin, 1898, musée Pouchkine, Moscou.
- L'Avenue de l'Opéra, 1898, huile sur toile, 73,3 x 92,3 cm
- La Place du Théâtre Français, printemps, 1898, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Place du Théâtre Français, 1898, Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'Avenue de l'Opéra, 1898, musée des Beaux-Arts, Reims<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Jardin des Tuileries un après-midi de printemps, 1899, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Jardin des Tuileries un après-midi d'hiver, 1899, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Jardin des Tuileries, 1900, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Jardin des Tuileries, brume, 1900, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée, Vente 2021<ref>Tuileries, Christie's</ref>
- Le Louvre sous la neige, 1902, National Gallery, Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Louvre, 1902, huile sur toile, 46,3 x 55,6 cm<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le Quai Malaquais, 1903, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Boulevard Montmartre un matin d'hiver, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité, Metropolitan Museum, New York<ref>Boulevard Montmartre, Metropolitan</ref>
- Bougival
- Barrage sur la Seine à Bougival, 1871, huile sur toile, Modèle:Dunité, collection particulière.
- Vue de Louveciennes, 1869-1870, National Gallery, Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Diligence à Louveciennes, 1870, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Diligence à Louveciennes, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
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- La Conversation, Louveciennes, 1870, huile sur toile, Modèle:Dunité, Fondation Emil G. Bührle.
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- La Route de Versailles, Louveciennes : Gelée matinale, 1871, huile sur toile, Modèle:Dunité, Dallas Museum of Art<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Une rue de village, Louveciennes, 1871, huile sur toile, Manchester Art Gallery<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Louveciennes, 1871, huile sur toile , Modèle:Dunité, collection particulière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Bois de châtaigniers à Louveciennes, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, collection particulière.
- La Route de Louveciennes, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - La route de Louveciennes, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Neige à Louveciennes, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, collection particulière.
- Le Village de Voisins, 1872, huile sur toile, collection particulière.
- Entrée du village de Voisins, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - L'entrée du village de Voisins, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- La Seine à Port-Marly, le lavoir, 1872, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Servante assise dans le jardin d'Eragny, 1884, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée, vente 2015<ref>La Servante assise, Christie's</ref>
- Vue de Bazincourt, 1884, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée<ref>Modèle:Article</ref>
- Femme dans un clos, soleil de printemps dans le pré à Éragny, 1887, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Femme dans un clos, soleil de printemps dans le pré à Eragny, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Étude de pommiers à Éragny, 1892, pastel sur toile.
- Soleil levant à Éragny, 1894, musée d'Art moderne André-Malraux, Le Havre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Effet de neige à Éragny, 1894, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Effet de neige à Eragny, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
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- La gardeuse de vaches, Saint Charles, Egarny [sic], Modèle:Dunité, Modèle:Lien, Rosario<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Jardin au printemps à Eragny, 1894, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée<ref>Modèle:Article</ref>
- Femme dans un verger, matinée d'automne, jardin d'Eragny, 1897, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Femme dans un verger, RMN</ref>
- Matin, printemps, temps gris, Eragny, 1900, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée<ref>Matin de printemps, Artnet</ref>
- Le Lavoir de Bazincourt, 1900, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Lavoir, Orsay</ref>
- Fenaison à Éragny, 1901, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa<ref>Camille Pissarro - Fenaison à Eragny, sur le site beaux-arts.ca, consulté le 6 mars 2014</ref>.
- La Place Lafayette à Rouen, 1883, huile sur toile, Institut Courtauld, Londres<ref>Place Lafayette, Courtauld</ref>
- L'Île Lacroix à Rouen, effet de brouillard, 1888, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée des arts, Philadelphie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Grand Pont, 1896, musée des Beaux-Arts, Rouen<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Pont Boïeldieu à Rouen, 1896, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Pont Boïeldieu, Orsay</ref>
- Matin, temps couvert, Rouen, 1896, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le Pont Boieldieu à Rouen, temps mouillé, 1896, musée des beaux-arts de l'Ontario, Toronto<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Rue de l'Épicerie, Rouen, 1898, Metropolitan Museum of Art, New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les Toits du vieux Rouen, 1896, collection particulière.
- Port de Rouen, Saint-Sever, 1896, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Port de Rouen, Orsay</ref>
- L'Avant-port du Havre. Matin. Soleil. Marée, 1902, huile sur toile, Modèle:Dunité, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Bateau entrant dans le port du Havre, 1903, huile sur toile, Modèle:Dunité, Dallas Museum of Art<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'anse des Pilotes et le brise-lames est, Le Havre, après-midi, temps ensoleillé, 1903, huile sur toile, Modèle:Dunité, MuMa - Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre.
- Autres lieux
- Fox Hill, Upper Norwood, 1870, huile sur toile, Modèle:Dunité, National Gallery, Londres<ref>Fox Hill, Londres</ref>
- La Gare de Lordship Lane, Dulwich, 1871, Courtauld Gallery, Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'Avenue, Sydenham, 1871, huile sur toile, Modèle:Dunité, National Gallery, Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Moisson, 1876, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - La moisson, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- La Conversation, v. 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée national de l'art occidental, Tokyo<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La Moisson, 1882, tempera sur toile, 70.3 x 126 cm, Musée national de l'art occidental, Tokyo<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Les Falaises des Petites Dalles, 1883.
- L'église Saint-Jacques à Dieppe, 1901, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris, (MNR 222)<ref>Camille Pissarro - L'église Saint-Jacques à Dieppe, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Le Chemin de Hameau-Chaumieres au Valhermeil, 1880, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection Privée<ref>Chemin de Hameau-Chaumières, Bridgemenimages</ref>
- Le Kalfmolen à Knokke, 1894, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée, vente 2007<ref>Moulin à Knokke, Sotheby's</ref>
- Verger à Varengeville avec vache, 1899, huile sur toile, Modèle:Dunité, Collection privée, vente 2021<ref>Varengeville, Mutualart</ref>
- Autres
- Dans le jardin potager, 1878, Galerie d'Art moderne, Florence.
- Paysanne près d'un noyer, Musée national des beaux-arts d'Alger, Alger.
- La Cueillette des pois, 1887, gouache, Modèle:Dunité, coll. part., anciennement collection Simon Bauer.
- Jeune Paysanne faisant du feu. Gelée blanche, 1888, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - Jeune paysanne faisant du feu. Gelée blanche, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- La Bergère, 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité, musée d'Orsay, Paris<ref>Camille Pissarro - La bergère, sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Jeune paysanne prenant son café, 1881, huile sur toile, Modèle:Dunité, Art Institute of Chicago<ref>Jeune paysanne prenant son café, Chicago</ref>
- Portrait de Félix, 1882, huile sur toile, Modèle:Dunité, Tate Gallery, Londres<ref>Camille Pissarro - Portrait de Felix, sur le site tate.org.uk, consulté le 5 mars 2014</ref>.
- Femme étendant du linge, 1887, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Femme étendant du linge, Orsay</ref>
- Turpitudes sociales, novembre-Modèle:Date-, vingt-huit dessins à la plume, collection Jean Bonna, Genève.
- La Bergère rentrant des moutons, (Shepherdess Bringing in Sheep), 1886, Modèle:Lien, campus de Norman, Oklahoma<ref group=Note>Ce tableau a appartenu à Raoul Meyer (président du Groupe Galeries Lafayette de 1944 à 1970) qui en a été dépossédé par les nazis. La restitution en a été demandée dès les années 1950 sans succès. Sa fille Léone Meyer le récupérera en 2016</ref>,<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Daughter of former owner of a painting stolen by Nazis is suing the University of Oklahoma in hopes of getting it back, sur le site dailymail.co.uk, consulté le 23 janvier 2014</ref>,<ref>Elle veut récupérer le Pissarro de son père volé par les nazis, sur le site europe1.fr, consulté le 23 janvier 2014.</ref>,<ref>How long will Oaklahoma herd Pissarro "sheep" ?, sur le site itsartlaw.com, consulté le 5 mars 2014</ref>,<ref>Marie-Caroline Cabut, Un Pissarro volé par les nazis rendu à la France, 25 février 2016 </ref>.
- Paysannes portant un panier, 1888, gouache sur toile marouflé sur panneau, Modèle:Dunité, Collection privée, vente 2022<ref>Paysannes portant un panier, Christies</ref>
- Femme au fichu vert, 1893, huile sur toile, Modèle:Dunité, Musée d'Orsay, Paris<ref>Femme au fichu vert, Orsay</ref>
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Nathalia Brodskaya, Camille Pissarro, Parkstone International, 2011 (lire en ligne).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « PISSARRO, Camille (1830 - 1903), Painter, watercolourist, pastellist, draughtsman », notice du Dictionnaire Bénézit Modèle:ISBN. (lire en ligne).
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
Filmographie
- Rudij Bergmann, Camille Pissarro. L’impressionniste anarchiste, 27 min, SWR/ARTE, 1999 (texte intégral).
- Sylvain Palfroy, L'ami Pissarro. Le premier impressionniste, 58 min, 2003 (notice de l'auteur).
Articles connexes
- Impressionnisme
- Adolphe Tabarant
- Ludovic Piette, peintre ami de Pissarro
- Henri-Martin Lamotte, peintre ami de Pissarro
- Pays des Impressionnistes
- Liste de peintres français
- Collection Simon Bauer
Liens externes
- Modèle:Lien web.
- Notice biographique dans L'Éphéméride anarchiste.
- Felip Equy, notice biographique sur le site du Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Marseille).
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Camille Pissarro dans Artcyclopedia
- Site Rose-Valland Musées Nationaux Récupération (MNR)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stern Pissarro Gallery - Camille Pissarro
- Ville de Pontoise - Musée Camille Pissarro
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Famille Pissarro