Le ban de la commune de Charmes-la-Côte forme une surface de plus grande longueur orientée sud sud-ouest à nord nord-est. Il est délimité au nord par le ruisseau de la queue du Mont et au sud par le ruisseau de la Nouelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, formant frontière avec Mont-le-Vignoble. Le bourg de forme village-tas est accolé à un relief des côtes de Meuse (environ 409 m) et le bois dit de Charmes (division cadastrale 0A) forme la limite sud de son territoire. Le ruisseau de Bircoin qui traverse la partie plane (env 235 m) du village (zonages cadastraux ZA et ZC), a fourni de l'eau aux premiers habitants. Tous ces cours d'eau rejoignent ensuite la rivière Moselle par le système de la Bouvade<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au travers d'une plaine agricole et humide dominée par le village. (lieu-dit la Woëvre)
Voici les communes limitrophes de Charmes-la-Côte. Les communes à l'ouest de Charmes-la-Côte, dans le département de la Meuse, sont plus éloignées et à l'arrière des côtes de Toul :
Charmes-la-Côte se situe à flanc de coteau, sur le front d'une cuesta des côtes de Meuse, en bordure d'un bassin sédimentaire, le Bassin parisien. Le plateau qui surplombe le village, légèrement en pente et orienté est-ouest, le revers de la cuesta en définitive, culmine à 409 mètres d'altitude. L'étage stratigraphique, à cette altitude, est l'Oxfordien (période du Jurassique, époque de Malm). Sur ce plateau calcaire de l'Ère secondaire, nous pouvons y collecter des fossiles, et en particulier des oursins, du genre Glypticus hieroglyphicus par exemple (dont la présence caractérisait le Glypticien, ancienne dénomination de l'ère géologique qui n'est plus utilisée), ou encore des piquants d'oursins (radioles) du genre Paracidaris florigemma<ref>Site internet de Carpinien, rubrique « Paléontologie ».</ref>.
À mi-côte sur le front de la cuesta, à l'altitude où est situé le village, l'étage stratigraphique est le Callovien (période du Jurassique, époque de Dogger). Beaucoup de brachiopodes et de bivalves fossilisés sont à récolter.
Écarts et lieux-dits
Comme l'écrivait l'instituteur de Charmes-la-Côte, M. Récolin, dans sa monographie du village rédigée en 1889 sous la direction du ministère de l'Instruction publique<ref>RÉCOLIN, « Charmes-la-Côte », in Bibliothèque Municipale de Nancy, 1889.</ref>, le territoire de la commune est partagé en huit sections cadastrales :
B (« Les Auges et Les Troussoires ») : Troussoires, Clononaire, Roges-sous-Clononaire, Roges, Chaseaux, Hochot-le-Caillot, Grand-Chien, Clononaire-et-Gruisine, Sur-Fourneaux, Aux-Auges, Côte-Labeure ;Fichier:Charmes-la-Cote.jpgLe village de Charmes-la-Côte vu du Paquis.
Dans l'ordre alphabétique : rue Attonaixe, rue Bellevue (anciennement rue Haute et rue de la Petite-Côte), rue des Bosquets (anciennement rue de la Côte ou rue de la Grande-Côte), chemin de la Gailleure, rue du Han, impasse du Jard, rue des Jardinets (anciennement rue du Charrot, rue du Charroy ou rue Charraut), rue de la Monnaie, rue Montapic (anciennement « La Rouchotte » ou « La Rochotte »), Clos Montignon, rue des Mulsons<ref>Site internet de Carpinien.</ref>, rue du Paquis, rue du Progrès (anciennement rue Basse), rue Sonnaire, sous-Saint-Florentin, allée des Sources.
Urbanisme
Typologie
Charmes-la-Côte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), cultures permanentes (21,8 %), prairies (14 %), terres arables (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Au lieu-dit Poirielles (Section D), on a découvert des vestiges de l'époque gallo-romaine, peut-être d'un habitat : substructions, tuiles plates<ref>OLRY (Étienne-Dominique), Répertoire archéologique des cantons de Colombey et Toul-Sud, 1865, Modèle:P.. Et TOUSSAINT (Maurice), Répertoire du département de Meurthe-et-Moselle (période gallo-romaine), Nancy, 1947, Modèle:P..</ref>.
Charmes-de-Venthoul (comprendre : Charmes-deven-Thoul) (8 juin 1471)<ref>DU CHESNE (André), Les preuves de l'histoire de la Maison de Montmorency, Cramoisy, 1624, Modèle:P..</ref> ;
La référence à la Côte (au sens de pente d'une colline) s'ajoute à partir du milieu du Modèle:S mini- s. :
Charmes-la-Coste (1499)<ref>In Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, B.299.</ref> ;
L'étymologie populaire n'a pas manqué de comprendre le toponyme comme désignant l'arbre (en latin carpinus), d'où les formes Carpinetum ou Carpini-ad-rupem<ref name="ReferenceA"/>.
Charmes-la-Côte est un village de l'ancien évêché de Toul, appartenance en souveraineté des évêques de Toul. En 982, une charte de confirmation des biens de l'abbaye Saint-Mansuy de Toul, donnée par saint Gérard, le Modèle:33e de Toul (963 - † 994), fait mention d'une chapelle sous l'invocation de saint Florentin (fils d'un roi écossais qui s'était installé à Bonnet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et fêté le 24 octobre), située près de Charmes-la-Côte (« capella sancti Florentini apud Chelmes »). Plusieurs noms de lieux-dits font encore mémoire de l'existence de cette chapelle : Haye-Saint-Florentin (Section A) ; Saint-Florentin et Sous-Saint-Florentin (Section C).
En février 1251, Joffroi ou Geoffroy (vers 1210 - † 1268), seigneur de Bourlémont, sénéchal de Navarre du comte de Champagne, marié à Sibille ou Sibylle de Saulxures (vers 1215 - † mars 1275), a donné à l'Abbaye Notre-Dame de Mureau (Pargny-sous-Mureau) « une charrée de vin » à prendre à Charmes-la-Côte. Dans une charte datée de 1265, Joffroi a décidé de donner « permanablement et annuellement » à la Maison-Dieu de Gerbonvaux (Martigny-les-Gerbonvaux), dont il est le fondateur, « deux muids de vin sur les rentes de Charmes, plus un verger audit Charmes », donation confirmée par ses enfants, Perrin et Joffroi ou Geoffroy de Bourlémont, seigneur de Rorthey, écuyer, dans une charte datée de 1269. En juillet 1265, Erars, chevalier de « Parnei » (Pargny-sous-Mureau), a donné « pour Dieu et en aumône, à l'hôpital de Nostre-Dame de Girbonvaulz » (Hôpital de Gerbonvaux), « six muids de vin » à prendre à Charmes-la-Côte.
En 1309, Pierre III de Brixey (vers 1255 - † entre 1309 et 1310), seigneur de Bourlémont, marié à Jeanne de Choiseul (vers 1255 - † après 1311), et sa famille ont donné à l'Église de Toul « soixante coudées de terres à petits tournois sur ce fief » de Charmes-la-Côte.
En mai 1329, un acte est passé à l'official de la cour de Toul, par lequel Husson de Toul, fils de Wauthier de Toul, chevalier, « pour les bienfaiz et proffiz qu'il a recehu en temps passey de l'ospitaul de Saint Eloy de Girbonvaulz, et aussy pour la trez grant dévotion qu'il a endit hospitaul », a donné à l'Hôpital de Gerbonvaux la part qu'il avait dans les dîmes de Charmes-la-Côte, en fief de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (vers 1285 - † 15 novembre 1337), seigneur de Bourlémont, et de son épouse Jeanne de Grancey (vers 1295 - † 2 mai 1357), s'en réservant, sa vie durant, la moitié qui lui sera délivrée « par la main dou mastre et des apprevendiez dou dit hospitaul ». Cette donation a été confirmée par Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} le 2 juin ou le 2 juillet 1329. En 1330, Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} s'est donné pour obligation, à lui et ses héritiers, de faire délivrer tous les ans, par son « mayeur » de Charmes-la-Côte, à l'Abbaye de Mureau, « vingt-quatre muids de vin bon et recevable, provenant de sa vigne de Charmes ». Cela dit, un historien de la Maison de Bourlémont écrit, dans son livre Le château et les seigneurs de Bourlémont, 1962, que Jean de Bourlémont devait avoir un différend avec l'abbaye de Mureau à propos d'une rente de « trente-trois muids de vin », à lever chaque année sur sa terre de Charmes-la-Côte, jadis donnés par ses ancêtres ; ce procès a eu des répercussions en 1402 et 1403<ref>POULL (Georges), Le château et les seigneurs de Bourlémont, 1149-1412, Corbeil-Essonnes, Imprimerie Crété, Modèle:1er 1962, Modèle:P..</ref>.
Leur fils, Simon d'Anglure (vers 1400 ou 1402 - † entre le 6 novembre 1471 et le 6 avril 1472), seigneur de Donjeux et d'Étoges et sire de Bourlémont, grand maître d'hôtel et chambellan du duc de Bretagne en 1460, marié vers 1433 à Isabelle ou Matfride du Châtelet (vers 1410 - † 1485), dame de Deuilly, ont fait don de la seigneurie à leur fils, Nicolas ou Colart d'Anglure (vers 1440 - † 25 ou 26 juillet 1516, Bourlémont), seigneur de Bourlémont et baron de Conflans-Sainte-Honorine, lors d'un partage des biens opéré le 15 mars 1463.
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Par succession encore, la seigneurie de Charmes-la-Côte est passée à la Maison de Ligniville, dont un des membres, Daniel de Ligniville<ref>AUBERT DE LA CHENAYE-DESBOIS (François-Alexandre), Dictionnaire de la noblesse de France, Modèle:2e, Paris, 1775, tome 9, Modèle:P..</ref> (? - † 22 juillet 1629), comte de Ligniville et d'Autricourt, baron de Villars, seigneur de Tumejus, Vannes-le-Châtel, Saulxures, Housselmont, Barisey, Autreville et Bulgnéville, capitaine de cavalerie au service de la France, gentilhomme de la chambre de Henri II, duc de Lorraine et son grand-veneur dans les duchés de Lorraine et de Bar, l'a vendue le 26 septembre 1624, au profit du duc de Lorraine<ref>Le duc de Lorraine est Henri II selon LEPAGE (Henri), op. cit., ou Charles IV selon AUBERT DE LA CHENAYE-DESBOIS (François-Alexandre), op. cit.</ref>, moyennant la somme de 76 000 francs<ref>« Gondreville (1241-1738) », Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, layette B.731.</ref>.
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Le village de Charmes-la-Côte, rassemblé aux états du duc de Lorraine, dépendait en conséquence de la prévôté de Gondreville, du bailliage de Commercy, de la généralité de Nancy et de la cour souveraine de Lorraine<ref>E. GROSSE, « Charmes-la-Côte », in Dictionnaire statistique du département de la Meurthe, contenant une introduction historique sur le pays, avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, hameaux, censes, rivières, ruisseaux, étangs et montagnes, Lunéville, 1836, Modèle:P..</ref>.
Les ensembles paroissiaux ne semblent pas nouveaux puisque, à partir de 1938, se sont rassemblés Charmes-la-Côte, Bicqueley et Gye, puis Charmes-la-Côte, Blénod-lès-Toul et Mont-le-Vignoble, et enfin Charmes-la-Côte et Domgermain.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Charmes-la-Côte était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production d'herbivores (avant 2010) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> réduite à quelques hectares (très inférieure à la surface cultivable communale) en constante diminution depuis 1988 - Corrélativement , le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit à zéro entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus d'exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune qui employaient pourtant, auparavant, 7 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref> en 1988, sur 11 sites.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
Édifice civils
Le monument aux morts de Charmes-la-Côte, en mémoire des morts des deux guerres mondiales 1914-1918 et 1939-1945, est situé près de l'église.
L'ancienne métairie, dite « de Quatrevaux », excentrée par rapport au village, près de la chapelle de Saint-Fiacre (sur le territoire de Rigny-Saint-Martin) et d'une fontaine (sur le territoire de Blénod-lès-Toul), abrite à présent le centre équestre « Les Écuries du Val d'Alethéya ».
L'ouvrage militaire du système Séré-de-Rivières, dit « Ouvrage A de Charmes-la-Côte », a été construit entre 1888 et 1890, pour assurer un renforcement de la défense de l'Armée française dans les intervalles entre les forts de Blénod-lès-Toul et de Domgermain. Deux petits ouvrages avancés, dits « Ouvrage B » et « Ouvrage C », ont été construits en 1889 à 300 mètres de l'ouvrage principal<ref>Site internet sur les forts de Séré de Rivières.</ref>.
Les anciennes fermes et maisons de vignerons sont conservées en nombre dans le village. Les rues présentent encore de jolies enfilades de portes de granges lorraines, caractérisées par leur arc en anse de panier, leur clé d'arc, parée d'un triglyphe, d'un mascaron, d'un chardon lorrain ou datée, leurs chasse-roues, leurs pentures et leurs clenches en fer forgé. Une des particularités architecturales est le piédroit que se partagent la porte cochère et la porte piétonne. Portes à imposte, serrures et marteaux de porte, fenêtres à linteau délardé, grilles dites « en balai de sorcière » ou « en épi », œil-de-bœuf, rigoles de pierres-à-eau, lambrequins, décrottoirs, anneaux, statues de dévotion chrétienne (Vierge à l'Enfant, Christ en croix, saint Nicolas, sainte Barbe, saint Antoine, etc.), fers à cheval à fonction apotropaïque et autres objets de superstition censés protéger la maison, terminent de donner du caractère aux façades.
Édifice religieux
L'église, sous le patronage de Notre Dame, est, d'une manière plus particulière, dédiée à la Nativité de la Vierge Marie. Le chevet de l'édifice date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec ses trois baies gothiques. L'oculus d'une armoire eucharistique est visible dans le chœur. Il s'agissait de présenter et de mettre en exposition l'ostensoir aux Carpiniens à l'extérieur de l'édifice, cela avant le Concile de Trente (1545-1563) qui généralisait l'emploi d'un tabernacle pour la conservation et la protection du Saint-Sacrement<ref>Site internet de Carpinien.</ref>.
Les innombrables manifestations organisées à Charmes-la-Côte sont à l'initiative de la mairie, de l'école primaire, du foyer rural, ou de toutes ces institutions en partenariat. Au fil des années, ces évènements sont devenus aux yeux de beaucoup de Carpiniennes et Carpiniens des rendez-vous incontournables par leur convivialité et la joie qu'ils procurent.
La fête de Charmes, fête patronale, le dernier week-end du mois de juillet, avec son bal et ses manèges.
Le 14-Juillet, avec son concours de pétanques et son feu d'artifice.
Jean-François Naudot<ref>Site internet de Carpinien.</ref>, curé de Charmes-la-Côte à partir de 1790. Il a prêté le serment à la Constitution civile du clergé le 30 janvier 1791. Le prêtre assermenté se serait alors rétracté, remettant ses lettres de prêtrise (« de bachelier et de curé ») en novembre 1793 mais pérennisant son ministère sacré et disant la messe dans la clandestinité à Dieulouard<ref>MELNOTTE (Abbé), Notice historique sur Scarpone et Dieulouard, Imprimerie de René Vagner, Nancy, 1895, Modèle:P.. Et ouvrage collectif, La Révolution à Toul 1788-1795, Édition Le Pélican, Toul, 1989, Modèle:P. et Modèle:P..</ref>. Son calice est conservé au Musée d'Art et d'Histoire de Toul.
Théophile Victor Didrit<ref>Site internet de Carpinien.</ref>, né à Praye le 6 septembre 1865 et mort à Charmes-la-Côte le 23 juillet 1938. Nommé sous-diacre le 26 mars 1887, Didrit fut ordonné prêtre le 22 septembre 1888 à Verdun. Il fut nommé curé de Briey le 5 décembre 1888, curé d'Ansauville le Modèle:1er septembre 1890, et enfin, curé de Charmes-la-Côte le 6 décembre 1895. Proche de son Saintois natal et de la colline de Sion de manière particulière, il est l'auteur d'une Étude archéologique et historique sur Sion-Vaudémont, Nancy, 1894, et d'un article, « La montagne de Sion-Vaudémont et son sanctuaire », in Mémoires de la Société d'Archéologie Lorraine, Nancy, 1899.
Jean-Baptiste Muller<ref>ENCREVÉ (André) et MAYEUR (Jean-Marie), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Les Protestants, Paris, Beauchesne Éditeur, 1993, Modèle:P..</ref>, né à Charmes-la-Côte en 1903 et mort en 1986. Prédicateur (1932) puis Ancien (1937) de l'assemblée ménonnite de Toul. Il est l'auteur des Contes anabaptistes, Flavion (Belgique), Librairie des éclaireurs unionistes, 1964.