Dwight D. Eisenhower

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Dwight David Eisenhower Modèle:MSAPI<ref name=pron>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>, surnommé Ike Modèle:MSAPI<ref name=pron />, né le Modèle:Date de naissance- à Denison (Texas) et mort le Modèle:Date de décès- à Washington D.C., est un militaire et homme d'État américain membre du Parti républicain, Modèle:34e président des États-Unis pour deux mandats, du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est Modèle:Lang et commandant en chef du Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force. Il planifie à ce titre le débarquement de Normandie en 1944.

Il est chef d'État-major général des Forces armées des États-Unis de 1945 à 1948 et commandant suprême des forces alliées en Europe du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

En tant que président des États-Unis, il supervise le cessez-le-feu en Corée, lance la course à l'espace, développe le réseau des autoroutes inter-États et fait du développement de l'armement nucléaire l'une de ses priorités dans le cadre de la guerre froide avec l'URSS. Élu le 4 novembre 1952, réélu triomphalement le 6 novembre 1956, son vice-président est durant huit années Richard Nixon qui se présente à sa succession, à l'élection présidentielle de 1960 et est défait par John Fitzgerald Kennedy.

Éléments personnels

Naissance et famille

Troisième des sept enfants de David Jacob Eisenhower et d'Ida Elizabeth Eisenhower (née Stover), Dwight David Eisenhower est né le Modèle:Date- à Denison<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> (Texas) au sein d'une famille modeste, de tradition mennonite d'origine allemande dont le nom est Eisenhauer<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=genealogie/>. C'est en 1741 que Hans Nicolas Eisenhauer avait émigré de la Sarre pour s'installer en Amérique, à Lancaster dans la colonie britannique de Pennsylvanie<ref name="genealogie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Généalogie des Eisenhower, site du centre présidentiel Eisenhower.</ref>.

Il est baptisé David Dwight mais appelé couramment Dwight. L'ordre des deux prénoms est définitivement inversé lors de son incorporation à l'académie militaire de West Point<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

La famille Eisenhower s'installe à Abilene au Kansas en 1892. C’est lors de sa scolarité à Abilène que le jeune Dwight Eisenhower aurait reçu le surnom de « Ike » par son meilleur ami d'enfance<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est marqué par son éducation et sa foi protestante. Alors que son père était mennonite<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, sa mère fut une adepte des Témoins de Jéhovah à partir de 1895, et la résidence des Eisenhower servit de lieu de réunion pendant plusieurs années<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eisenhower et les Témoins de Jéhovah.</ref>.

Études et formation

À Modèle:Nombre, en 1909, il obtient son diplôme de fin d’études secondaires du lycée d'Abilène et commence à travailler dans une laiterie, car ses parents n’ont pas les ressources financières nécessaires pour l’envoyer à l’université.

Il tente l'examen d'entrée de l'académie navale, mais n'est pas admissible en raison de son âge.

Il entre finalement à l'université de Kansas City pour préparer une carrière militaire et réussit brillamment ses examens, qui lui permettent d'entrer d'office à l'Académie militaire de West Point.

Carrière militaire

Académie militaire et premières affectations

Fichier:Eisenhower with Mamie.jpg
Eisenhower et son épouse Mamie à l'université Ste Mary à San Antonio au Texas en 1916.

En 1911, Dwight Eisenhower, est admis à l’Académie militaire de West Point.

Il en sort, quatre ans plus tard, Modèle:61e sur 164 avec le grade de lieutenant, dans la moyenne de sa promotion et est affecté, à sa sortie d'école, au Fort Sam Houston de San Antonio au Texas (sa promotion sera qualifiée plus tard par les historiens de «la promotion sur laquelle les étoiles tombèrent», en anglais The class the stars fell on » par les nombreux généraux qu'elle donna).

C'est là qu'il rencontre Mamie Geneva Doud (1896-1979), qu'il épouse le Modèle:Date-, et avec qui il a deux fils, Doud Dwight Eisenhower (1917-1921), décédé des suites de la scarlatine et John Sheldon David Doud Eisenhower (1922-2013).

En 1917, il est promu capitaine et sert comme instructeur dans plusieurs camps d'entraînement, alors que le pays est engagé dans la Première Guerre mondiale. Malgré ses demandes, il n'obtient pas d'affectation en Europe et, en 1918, prend le commandement du Tank Training Center à Camp Colt en Pennsylvanie.

Au Modèle:Lien, près de Washington, en 1920, promu au grade de major, il rejoint l’Infantry Tank School, où il retrouve un officier du corps blindé, le colonel Georges S. Patton, par ailleurs grand joueur de bridge.

Ensemble ils publient, comme de Gaulle, des articles préconisant l’utilisation des chars, afin d’éviter une nouvelle guerre de tranchées. Ses idées novatrices ne sont pas appréciées par ses supérieurs, et il est même menacé de passer en cour martiale.

Outre-mer

Il est ensuite affecté dans la Zone du canal de Panama, sous les ordres du général Fox Conner, qui reconnaît sa valeur et en 1925 l’inscrit à l’école de formation aux fonctions de commandement et d’état-major de Fort Leavenworth, d’où il sort premier de sa promotion, ce qui lui vaut des affectations importantes, notamment auprès du général John Pershing et du général Douglas MacArthur.

En 1927, il est membre de la Commission américaine des monuments de guerre, et en 1928, sort diplômé de l'école de guerre américaine (War College).

En 1929, il est détaché à Paris, avant de rejoindre le département de la Guerre (équivalent du ministère de la Guerre).

En 1933, chef d'état-major du général Douglas MacArthur, il accompagne ce dernier à Manille, alors qu’il est conseiller militaire auprès du gouvernement philippin. Il est promu lieutenant-colonel en 1936.

Fichier:Eisenhower d-day.jpg
Eisenhower donnant les dernières instructions aux soldats du débarquement en Normandie : Full victory-nothing else (« la victoire complète et rien d'autre »).

Seconde Guerre mondiale

Fichier:Dwight D Eisenhower2.jpg
Dwight David Eisenhower (Modèle:Nobr).

Fin 1939, c'est sur sa demande, alors que la guerre a été déclenchée en Europe, que Dwight Eisenhower revient aux États-Unis et est affecté à Fort Lewis, dans l'État de Washington.

Promu au grade de colonel, il devient chef d'état-major de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e]] en Modèle:Date-, affecté à Fort Houston au Texas. Chargé de l’entraînement des troupes, il se distingue particulièrement par sa stratégie, pendant les manœuvres qui ont lieu en Modèle:Date- en Louisiane, et auxquelles participent plus de Modèle:Nb.

À l'issue de celles-ci, il est promu au grade de général de brigade. Il retourne à Washington quelques jours après l’attaque de Pearl Harbor pour être affecté au département de la Guerre, sous les ordres du général Marshall.

Il en devient l'assistant en Modèle:Date- et prend la tête de la division « Opérations » de l’état-major sous les ordres du général Patton.

Promu général deux étoiles, il est nommé en Modèle:Date- commandant en chef des forces américaines en Europe. Il supervise alors l'ensemble des opérations militaires tant en Europe qu'en Afrique du Nord. Il commande le débarquement de Modèle:Date- en Afrique du Nord, l’opération Torch, où, confronté aux divergences entre Britanniques et Américains, il fait preuve de tout son talent de conciliateur et de négociateur, pour rapprocher les vues plutôt que de les opposer. Cette opération est aussi, en dépit du manque de moyens matériels, un précieux enseignement pour les débarquements qui suivent. En Modèle:Date-, il est promu [[Général (États-Unis)|général Modèle:Nobr]], alors qu'il prépare la campagne de Tunisie contre les forces de l'Afrikakorps.

En 1943, Dwight Eisenhower est chargé de l’invasion de la Sicile (opération Husky et opération Ladbroke) et de l’Italie. Il est contraint, en outre, d'intervenir dans le règlement de la querelle qui oppose les généraux Henri Giraud et Charles de Gaulle, à propos de l'exercice du commandement français en Afrique du Nord.

Sa préférence va à Giraud qui, le Modèle:Date- dans l'enceinte du palais d'été d'Alger, l'a publiquement décoré des insignes de grand-croix de la Légion d'honneur, au grand dam de de Gaulle, qui se plaignit de ne pas avoir été consulté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La relation humaine tissée entre Eisenhower et de Gaulle permettra un rapprochement des deux généraux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Lors de la conférence interalliée de Téhéran de Modèle:Date-, il a été décidé qu’un second front allié serait ouvert à l’ouest. L'entente entre Staline et Roosevelt, laissant Churchill opposé à l'ouverture d'un front ouest européen, le choix d'un chef américain est fait. Le président Roosevelt ne pouvant se passer de son conseiller militaire, le général George Marshall, c’est Eisenhower qui est choisi pour l'opération Overlord.

Il quitte alors le théâtre des opérations méditerranéennes pour Londres.

Fichier:Eisenhower Cable D-Day.jpg
Télégramme d'Eisenhower sur les premières opérations du débarquement du Modèle:Date-.

À la tête du SHAEF (Supreme Headquarter Allied Expeditionary Force), Eisenhower planifie le débarquement de Normandie et l'installation de la tête de pont en France, l’opération Overlord, et commande la plus importante force d’invasion de tous les temps.

Eisenhower est souvent remis en cause par les Britanniques, notamment par Alan Brooke et Montgomery qui doutent de ses talents stratégiques<ref>Antony Beevor, D-Day et la bataille de Normandie, Calmann Levy 2009, Modèle:P. </ref>. Mais il est soutenu par Marshall, et par son calme et sa finesse psychologique répond parfaitement aux caractères forts que sont Montgomery, Patton et le général de Gaulle.

Face à l’opiniâtreté du général français qui défend la souveraineté politique de la France, Eisenhower renonce à la mise en place de l’AMGOT et autorise même la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e]] du général Leclerc à entrer en premier dans Paris en Modèle:Date-. Moins d’un an plus tard, Eisenhower atteint le but fixé : obtenir la capitulation sans condition de l’Allemagne.

Le Modèle:Date-, il est promu général cinq étoiles (General of the Army, le second grade le plus élevé dans l'Armée de terre des États-Unis).

En Modèle:Date-, il est fait compagnon de la Libération par le général de Gaulle.

Après-guerre

Au lendemain de la guerre, Eisenhower succède à Marshall comme chef d’état-major de l’US Army, poste qu’il quitte en 1948 pour devenir président de l’université Columbia<ref name="Martel127">Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Il garde toutefois le contact avec l’état-major, où il intervient en tant que conseiller.

En 1950, le président Truman le nomme commandant suprême de l’OTAN. Le Modèle:Date-, il inaugure sur la colline d'Hennemont, à Saint-Germain-en-Laye, le village du SHAPE et l'école internationale de l'OTAN : « un village, une chapelle, une école »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette école deviendra le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.

En 1964, Dwight David Eisenhower laisse des documents concernant la Seconde Guerre mondiale dans une fosse au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Elle ne sera ouverte, selon ses souhaits, qu'au matin du Modèle:Date-, date du Modèle:100e du débarquement en Normandie<ref>Article de Ouest-France du 4 juin 2014.</ref>.

Carrière politique

Élection présidentielle de 1952

En 1948, le président Harry S. Truman propose à Dwight David Eisenhower d’être son colistier au titre de candidat à la vice-présidence pour l'élection présidentielle à venir, mais celui-ci refuse.

Alors qu'il vient d'être nommé commandant en chef de l'OTAN (1950) et qu'il installe son quartier général à Paris, des émissaires du Parti républicain viennent le solliciter pour être leur candidat à l'élection présidentielle de 1952. Il se laisse convaincre et entame une campagne électorale qui le conduit à travers quarante-cinq États.

Ses discours cherchent à rassurer les Américains, et sa stratégie consiste à ne jamais mentionner le nom de son adversaire, Adlai Stevenson, mais à attaquer le bilan de son prédécesseur Harry Truman.

Sa plate-forme tourne autour de trois thèmes : mettre fin à la corruption qui règne à Washington, en terminer avec la guerre de Corée, et faire face à la subversion communiste, alors que le pays est en plein maccarthysme.

Sa campagne innovante est la première qui utilise les spots télévisés, dont on estime les coûts entre un et deux millions de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le plus célèbre est le court-animé I Like Ike, créé par les Studios Disney et produit en 1952 par Roy Disney, dont ce fut la seule participation à une campagne politique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chanson-jingle du clip a été écrite par Gil George et Paul J. Smith<ref>Modèle:Lien web.</ref>, inspirés par "They Like Ike", qui figurait dans la comédie musicale de 1950 écrite par Irving Berlin Call Me Madam<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La campagne électorale ne se passe toutefois pas sans heurts. Le candidat républicain à la vice-présidence est Richard Nixon. Celui-ci est accusé de détournement de fonds à son profit personnel, ce qu'il nie. De son côté, Eisenhower reçoit le soutien du sénateur Joseph McCarthy, qui affirme que de nombreux postes gouvernementaux sont infiltrés par les communistes.

En Modèle:Date-, Eisenhower est élu avec 55 % des suffrages, contre son rival démocrate Adlai Stevenson.

Président des États-Unis (1953-1961)

Modèle:Article détaillé

Le mandat du président Eisenhower débute le Modèle:Date-.

Réélu en 1956 contre le même Adlai Stevenson, ses deux mandats sont marqués par la fin de la guerre de Corée, le début de contacts directs avec les dirigeants de l'URSS, concrétisé notamment par la visite de Khrouchtchev aux États-Unis en 1959, mais aussi par la poursuite d'une politique d'endiguement du communisme, la condamnation de l'expédition anglo-franco-israélienne en Égypte, l'arrivée de Fidel Castro à Cuba, la création de la NASA, la lutte contre la ségrégation raciale dans l'armée et à l'école ou encore la réduction de l'inflation.

Il fut secondé durant ses mandats par des personnalités comme John Foster Dulles, son secrétaire d'État (équivalent de ministre des Affaires étrangères), et George Humphrey, son secrétaire au Trésor.

Politique extérieure

Sur le plan extérieur, Dwight David Eisenhower mène une politique de fermeté, afin de faire reculer la zone d’influence soviétique. Eisenhower lance un programme de « dissuasion nucléaire » visant à augmenter l'arsenal des États-Unis. Dans le même temps, il lance le 8 décembre 1953 le programme Atoms for Peace visant à développer, nationalement et internationalement, les usages pacifiques de l'énergie atomique. Atoms for Peace mène aussi à la création de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Cette priorité donnée au nucléaire accompagne une nouvelle stratégie militaire basée sur la supériorité aérienne et atomique au détriment du terrestre, Eisenhower lance un plan pour une armée « new-look » : les effectifs terrestres fondent de 500 000 et ceux de la marine de Modèle:Nb, l'air au contraire recrute Modèle:Nombre. Le budget de la Défense passe de 35 à Modèle:Nombre de dollars<ref>Éric Nguyen, La politique étrangère des États-Unis, 2004, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Dwight Eisenhower Nikita Khrushchev and their wives at state dinner 1959.png
Dwight Eisenhower, Nikita Khrouchtchev et leurs épouses respectives en 1959 durant un diner officiel.

La mort de Staline le Modèle:Date- modifie les relations Est-Ouest et l’heure est à la détente.

Eisenhower et le gouvernement soviétique mettent fin à la guerre de Corée et le président américain refuse de s’engager militairement au côté de la France en Indochine.

La conséquence en est l’indépendance du Cambodge, du Laos et la séparation du Viêt Nam en deux parties qui entraîne, pour les États-Unis, une guerre longue et difficile. L’heure est plutôt aux actions clandestines orchestrées par la CIA, telles que le renversement du gouvernement du Premier ministre d’Iran Mohammad Mossadegh en Modèle:Date- (opération Ajax) et la prise du pouvoir par le Shah Mohammed Reza Pahlavi, celui du gouvernement de Jacobo Árbenz Guzmán au Guatemala en Modèle:Date- (opération PBSUCCESS) et la tentative échouée en Indonésie en 1958.

En 1954, Eisenhower crée également un Fonds d'Urgence pour les Affaires Internationales afin de soutenir l'utilisation de la diplomatie culturelle par les États-Unis en Europe pendant la guerre froide <ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Dance for Export: Cultural Diplomacy and the Cold War Naima Prevots. Wesleyan University Press, CT. 1998 Modèle:P. Dwight D. Eisenhower demande des fonds pour présenter les meilleures réalisations culturelles américaines à l'étranger sur books.google.com</ref>. En 1956, l’intervention soviétique à Budapest et la crise de Suez rappellent que la guerre froide est loin d’être terminée.

En 1957, le lancement par l’URSS du satellite Spoutnik surprend le monde occidental. Eisenhower accélère alors le développement des missiles intercontinentaux, définit la doctrine Eisenhower et engage le pays dans un programme spatial très ambitieux.

L'année 1960 marque la rupture du dialogue avec Nikita Khrouchtchev en raison de l’affaire d'un avion espion U-2 abattu sur le territoire soviétique ainsi que par la radicalisation de la révolution cubaine que le président essaye, sans succès, de juguler. Après avoir d'abord vu sans hostilité particulière la prise du pouvoir par Fidel Castro en Modèle:Date-, il donne le Modèle:Date- son accord écrit à l'ouverture de camps d'entraînements anticastristes dont l'aboutissement est, en Modèle:Date-, quelques mois après son départ de la Maison-Blanche, le débarquement de la baie des Cochons. Il impose les premières mesures de rétorsion économique contre Cuba à partir de juin 1960 qui sont rendues inefficaces par l'aide apportée par Khrouchtchev à Fidel Castro. La CIA organise et arme des groupes rebelles à l’intérieur de l'ile, tandis que de petits avions venus de Floride bombardent des villages, des industries et des champs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Bien qu'anticolonialiste dans l'affaire du Katanga par crainte de l'expansion communiste en Afrique, il se range du côté de la Belgique. Il aurait demandé en termes ambigus en Modèle:Date- à Allen Dulles, directeur de la CIA, « la suppression » du chef d'État congolais Patrice Lumumba, soutenu par l'URSS<ref>Stephen Ambrose, Eisenhower, Modèle:P. ; d'après le rapport de la commission Church de 1975 sur les assassinats, Lumumba est renversé puis enlevé par Mobutu, puis assassiné le 17 janvier 1961.</ref>. Dulles câble en ce sens. La disparition de John Foster Dulles permet tout de même de maintenir une relation apaisée entre Moscou et Washington.

Par ailleurs, en 1957, il nomme son frère, le professeur Modèle:Lien (1899-1985), conseiller et ambassadeur spécial sur les affaires latino-américaines.

Politique intérieure

Modèle:Référence nécessaire

Sur le plan économique, le mandat d'Eisenhower connaît 3 récessions, en 1953, en 1958, et en 1960-1961.

L’un des problèmes les plus irritants était causé par le Sénateur Joseph McCarthy et sa lutte contre les supposées infiltrations communistes au sein du gouvernement. Bien qu’il n’ait jamais pu obtenir la moindre inculpation, il était aux yeux de certains Américains un rempart auto-proclamé contre l’avancée communiste. Eisenhower ne chercha jamais à l'affronter directement mais il réussit à obtenir une motion de censure à son encontre en 1954 en utilisant à son avantage un nouveau moyen d’expression : la télévision.

Julius et Ethel Rosenberg, accusés d’espionnage au profit de l’URSS et exécutés le Modèle:Date-, furent, indirectement, les victimes de la vigilance anticommuniste. Le nouveau président refusa de les gracier, malgré les doutes sérieux qui le tenaillaient sur leur culpabilité, et en dépit des pressions de l'ambassadeur à Paris<ref>Stephen Ambrose, Eisenhower, Paris Flammarion, 1986, Modèle:P..</ref>.

Dans le domaine culturel, Dwight D. Eisenhower promulgue la loi créant le National Cultural Center à Washington.

Déségrégation et Civil Rights Act de 1957

Contexte

Le Modèle:Date-, le président Franklin Delano Roosevelt promulgue l'[[Executive Order 8802|Modèle:Lang Modèle:N°]] qui interdit la discrimination ethnique ou raciale dans l'industrie de la défense américaine. Il vise également à mettre en place un comité pour l'accès égal à l'emploi. Il s'agit de la première action fédérale à promouvoir l'égalité des chances et à interdire la discrimination à l'embauche aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis en 1948, le Président Harry S. Truman promulgue à son tour l'Modèle:Lang 9980 et l'Executive Order 9981 qui abolissent les discriminations fondées sur la race, la couleur, la religion ou l'origine nationale dans les Forces armées des États-Unis et dans les services publics fédéraux des États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Cour suprême rend l'arrêt Brown v. Board of Education le Modèle:Date-. Cet arrêt voté à l’unanimité déclare la ségrégation raciale inconstitutionnelle dans les écoles publiques, la Cour suprême, sous la présidence du juge Earl Warren, a estimé que les installations « séparées mais égales » sont intrinsèquement inégales et violent les protections de la clause de protection égale du XIV° amendement. La Cour a estimé que la ségrégation de l'éducation publique fondée sur la race a instillé un sentiment d'infériorité qui avait un effet extrêmement préjudiciable sur l'éducation et la croissance personnelle des enfants afro-américains. Warren a basé une grande partie de son opinion sur des informations provenant d'études en sciences sociales plutôt que sur des précédents judiciaires. La décision a également utilisé un langage relativement accessible aux non-juristes, car Warren estimait qu'il était nécessaire que tous les Américains en comprennent la logique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Reconnaissant les difficultés pratiques de l'abolition de la ségrégation, la Cour demande aux parties à l'affaire et aux autres parties concernées (le gouvernement fédéral et les Modèle:Nombre qui pratiquent alors la ségrégation dans l'enseignement) de présenter pour la session de 1955 leurs conclusions sur les moyens d'y parvenir. Certes la jurisprudence Plessy v. Ferguson n'est pas explicitement rejetée : il n'est pas contesté que la ségrégation soit légale dès lors que les possibilités offertes aux deux races sont égales. Mais elle est vidée de sa substance, puisque, au moins dans le domaine de l'éducation pour ce premier arrêt, des systèmes séparés ne peuvent être égaux<ref>Modèle:Article</ref>.

Processus menant au Civil Rights Act de 1957

C'est dans ce contexte de déségrégation qu'il était nécessaire que le Congrès vote une loi pour clarifier la portée de la déségrégation au niveau fédéral, de réviser l'effectivité des garanties apportées par les Quatorzième et Quinzième amendements qui avaient été largement contournés par les Lois Jim Crow et les diverses dispositions législatives mises en place depuis l'arrêt Plessy v.Ferguson autorisant la ségrégation au nom du principe "séparé mais égal". Certes, des arrêts mettaient fin à la ségrégation scolaire et dans les transports publics et avaient vidé de toute portée l'arrêt Plessy v.Ferguson mais il demeuraient d'autres formes de ségrégation pour entraver les droits constitutionnels des Afro-Américains comme les réglementations d'inscription sur les listes électorales, de nombreux États exigeaient que les candidats passent un test de qualification des électeurs et les questions étaient conçues de telle manière à ce que les agents des services civils puissent éliminer la plupart des Afro-Américains qui tentaient de s'y inscrire.

Le Modèle:Date- le Procureur général Herbert Brownell de l'administration du président Dwight D. Eisenhower écrit une lettre au Vice-Président Richard Nixon et au président de la Chambre des représentants une lettre officielle dans laquelle il signale que le Président Eisenhower déplore le fait que des citoyens afro-américains soient privés de leur droit de vote et subissent des pressions économiques et qu'il est impensable que le droit de vote qui est un des droits les plus précieux puisse être dénié. Aussi Herbert Brownell demande qu'une commission bi-partisane étudie le problème, que cette commission composée de six membres puissent faire les investigations et auditions nécessaires pour évaluer les problèmes d'entrave des droits et fassent des propositions d'actions qui puissent mettre fin à ce problème<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Herbert Brownell fait une déclaration auprès de la commission des droits constitutionnels du Sénat où il annonce qu'il va présenter un projet d'une nouvelle loi renforçant les droits civiques, qui instituera une commission d'enquête conformément à sa lettre du Modèle:Date-, une division des droits civiques au département de la Justice pour seconder le Procureur général et permettra au gouvernement fédéral d'intervenir dans des cas litigieux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

C'est dans cette dynamique que Herbert Brownell va élaborer un projet de loi qui comprend quatre parties et points principaux :

  1. La création d'une commission des droits civiques au sein du pouvoir exécutif pour enquêter sur les violations des droits civiques.
  2. La création du poste de Procureur général adjoint pour les droits civiques.
  3. Création de nouveaux droits du pouvoir du Département de la Justice lui permettant de faire respecter les droits civiques par des poursuites civiles et pénales.
  4. Autorisation du Procureur général à intenter des poursuites civiles et à obtenir des injonctions préventives (ordonnances du tribunal) pour la protection du droit de vote.
Vote du Civil Rights Act

Ce projet de loi est adopté par la Chambre des représentants le Modèle:Date- par Modèle:Unité contre 126.

Le principal obstacle demeurait le Sénat où le groupe des Démocrates dirigé par le sénateur Richard Brevard Russell de la Géorgie, bloquait toutes les lois en faveur de l'amélioration des droits civiques pour les Afro-Américains. Durant les débats, le sénateur de la Caroline du Sud Strom Thurmond va se faire connaitre par un discours d’obstruction systématique au projet qui va battre le record de durée d'un discours au Sénat, puisqu'il va durer plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>. Le sénateur de la Californie, Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref> président du groupe des Républicains, et le sénateur de l’Illinois, Paul Douglas Démocrate libéral<ref>Modèle:Lien web</ref>, vont défendre le projet de loi, ils vont obtenir un allié du parti Démocrate avec le sénateur du Texas Lyndon B. Johnson<ref>Modèle:Article</ref>. Ce dernier va utiliser ses capacités diplomatiques et son réseau d'influences pour faire adopter le projet de loi par le Sénat le Modèle:Date- par Modèle:Unité contre Modèle:Unité.

Le président Dwight D. Eisenhower promulgue le Civil Rights Act le Modèle:Date- (Public Law 85-315) . Cette loi établit une Commission des droits civiques, une division des droits civiques au département de la Justice et autorise le Procureur général des États-Unis à saisir un tribunal fédéral pour faire respecter et protéger le droit de vote des Afro-Américains, elle interdit les actions de toute personne ayant autorité, y compris des particuliers, visant à intimider, menacer, contraindre les Afro-Américains pour qu'ils ne s'inscrivent pas sur les listes électorales ou de les empêcher de voter comme ils l'entendent. Si les trois premiers points du projet d'Herbert Brownhell sont avalisés, en revanche le quatrième point est limité dans sa portée, la loi limite le pouvoir des tribunaux d'appliquer la partie IV de la loi par un outrage civil ou un outrage criminel imposant une amende de Modèle:Unité au plus et / ou une peine d'emprisonnement de six mois au plus, faisant ainsi disparaître l'atteinte au droit à la protection garantie par le Quatorzième amendement.

Bien qu’incomplète soit-elle, cette loi est un premier pas pour la prohibition de la ségrégation, elle permet de faire un inventaire de l'ensemble des dispositifs réglementaires ou de contraintes physiques par des personnes ou des groupes visant à entraver les droits civiques des Afro-Américains et surtout autorise l'État fédéral à mener des actions par voie de justice et donc par la force si nécessaire pour faire observer la déségrégation. Elle sera complétée par le Civil Rights Act du Modèle:Date- et le Voting Rights Act du Modèle:Date- qui mettront fin à toutes les lois et réglementations ségrégatives sur l'ensemble des États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gouvernement fédéral et pouvoirs des États

La présidence d’Eisenhower marque un certain accroissement du pouvoir fédéral qui, par exemple, assoit son autorité sur les eaux territoriales. La création d’un ministère de l’Éducation, de la Santé et des Services sociaux permet de financer des projets fédéraux mais n’enlève que peu d’autorité aux États comme on peut le voir dans les difficultés du gouvernement à imposer la déségrégation dans les écoles.

Dwight D. Eisenhower et les Neuf de Little Rock

Après l'arrêt Modèle:Lang, certains États du Sud vont se rebeller et faire des manœuvres dilatoires pour en empêcher l'effectivité, parmi ces États figure l'Arkansas<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une crise commence le Modèle:Date-, avec le refus de la Little Rock Central High School d'accepter neuf étudiants afro-américains : Minnijean Brown-Trickey, Elizabeth Eckford, Gloria Ray Karlmark, Melba Pattillo Beals, Thelma Mothershed-Wair, Modèle:Lien, Jefferson Thomas, Modèle:Lien et Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>. Afin que ces étudiants ne puissent accéder à l'établissement d'enseignement secondaire, le gouverneur Orval Faubus, mobilise la Garde nationale de l'Arkansas. Cette crise, qui va durer trois semaines, entre dans l'histoire sous le nom des Little Rock Nine / les Neuf de Little Rock<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le juge fédéral ordonne l'ouverture de la Central High School aux Neuf, en vain, la Garde nationale et une foule hostile empêche de nouveau l'entrée des adolescents<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, Martin Luther King alors président de la Modèle:Lien, écrit au président Dwight D.Eisenhower pour qu'il puisse trouver une solution rapide au conflit<ref>Modèle:Lien web</ref>, il est suivi par Modèle:Lien, le maire de Little Rock, favorable à la déségrégation qui lui aussi alerte le président Dwight D. Eisenhower. Face à cette crise le président Eisenhower négocie avec le gouverneur Orval Faubus et Woodrow Mann pour trouver une solution à l’amiable<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais les pourparlers aboutissent à une impasse. Le Modèle:Date-, Woodrow Mann envoie un télégramme au président Dwight Eisenhower pour qu'il fasse intervenir des troupes fédérales afin de faire appliquer la loi et d'user du recours à la force comme le prévoie le récent Civil Rights Act de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, télégramme dans laquelle il dénonce les agitateurs mené par un stipendié d'Orval Faubus, Jimmy Karam<ref>Modèle:Lien web</ref>

Le Modèle:Date-, le conflit connait un premier dénouement lorsque le président Dwight Eisenhower dessaisit le Gouverneur Faubus de toute autorité sur la Garde nationale, il renvoie celle-ci à ses cantonnements et envoie la 101e division aéroportée pour escorter et protéger les Neuf dans l'enceinte de la Little Rock Central High School, dénouant ainsi le conflit, mais aussi décision majeure du président Eisenhower qui montre la volonté du pouvoir fédéral à en finir avec la ségrégation.

Après la Maison-Blanche

Influence persistante en politique

Ne pouvant solliciter un troisième mandat, Eisenhower quitte la Maison-Blanche en Modèle:Date-. Il se retire dans sa ferme de Gettysburg en Pennsylvanie (devenu depuis le Eisenhower National Historic Site) où il se consacre à la rédaction de ses mémoires. Il n'abandonne pas complètement la politique. Son successeur John Kennedy reste en contact avec lui pendant la crise des missiles. Par la voie téléphonique, il soutient l'acceptation de la concession réclamée par Khrouchtchev : le retrait des missiles nucléaires de Cuba en échange de la promesse de ne pas envahir l'île<ref>Stephen Ambroise, op. cit., Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date-, son vice-président Richard M. Nixon est élu à la présidence (ce dernier avait échoué Modèle:Nombre plus tôt à lui succéder, battu en 1960 par John Kennedy). Alors qu'il exprimait publiquement son mépris du personnage pendant la campagne de 1960, il en appelle à une nouvelle candidature de son ancien vice-président dès 1966 face à la fronde morale de la jeunesse envers les valeurs des États-Unis<ref>Stephen Ambrose, op. cit., Modèle:P. et 608.</ref>. Il assiste deux mois plus tard au mariage entre son petit-fils David et Julie Nixon, fille du nouveau président élu.

Dernières années et mort

Il passe la majeure partie de la dernière année de sa vie au Walter Reed Army Hospital de Washington pour traiter ses problèmes cardiaques. Il y meurt le Modèle:Date-. Il reçoit des funérailles militaires et des funérailles d'État à Washington, en présence de dignitaires de Modèle:Nombre et de milliers d’anonymes, puis est enterré au Centre Eisenhower aux côtés de son fils Doud Dwight.

Chronologie de sa présidence

Chronologie établie d'après celles du Eisenhower Presidential Center et celle de l'Eisenhower Encyclopedia<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Dwight David Eisenhower, photo portrait by Bachrach, 1952.jpg
Dwight David Eisenhower en 1952.
Fichier:Eisenhower official.jpg
Dwight David Eisenhower en 1956.
Fichier:President Eisenhower and John Foster Dulles in 1956.jpg
Dwight David Eisenhower aux côtés du secrétaire d'État John Foster Dulles, le 14 août 1956.

1953

  • Modèle:Date- : installation de Dwight D. Eisenhower en tant que trente-quatrième président des États-Unis.
  • Modèle:Date- : création du ministère de la Santé, de l’Éducation et de l’Assistance sociale.
  • 16 avril : discours Modèle:Langue adressé à l'Union soviétique
  • Modèle:Date- : Eisenhower signe la loi « sur les terres submergées » qui donne au gouvernement fédéral l’autorité sur les ressources économiques des eaux territoriales. C’est cette loi qui permet au gouvernement fédéral, et non aux différents États, d’attribuer des concessions d’exploitation de plates-formes pétrolières.
  • Modèle:Date- : Eisenhower annonce la conclusion d’un cessez-le-feu en Corée et la partition du pays en deux zones séparées par le Modèle:38e.
  • Modèle:Date- : Eisenhower propose l’élargissement de la loi sur l’assurance maladie.
  • Modèle:Date- : Eisenhower signe une loi permettant d’admettre Modèle:Nombre en plus du quota normal d’immigration.
  • Modèle:Date- : renversement, avec l'aide du Royaume-Uni, du gouvernement démocratiquement élu du premier ministre iranien Mohammad Mossadegh (opération Ajax (officiellement TP-AJAX) exécutée par la CIA).
  • 30 septembre, nomination d'Earl Warren comme président de la Cour suprême,
  • Modèle:Date- : Eisenhower annonce que l’URSS ont fait exploser une bombe H.
  • Modèle:Date- : Eisenhower, dans le discours Atoms for Peace prononcé aux Nations unies, fait des propositions sur l’utilisation du nucléaire à des fins pacifiques ce qui donna naissance à l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) basée à Vienne en Autriche.

1954

1955

  • Modèle:Date- : Eisenhower déclare que les États-Unis sont prêts à utiliser l’arme atomique en cas de conflit avec la Chine communiste.
  • Modèle:Date- : Eisenhower participe à la première conférence des grandes puissances, États-Unis, France, Royaume-Uni et URSS à Genève. Il propose un droit de survol des installations militaires afin de promouvoir une confiance réciproque.
  • Modèle:Date- : Eisenhower est victime d’une crise cardiaque.

1956

  • Modèle:Date- : Eisenhower annonce sa candidature à un second mandat présidentiel. Il tente en vain de convaincre Richard Nixon, son vice-président, de renoncer à être candidat.
  • Modèle:Date- : Eisenhower approuve le survol du territoire de l’URSS par des avions-espion U-2.
  • Modèle:Date- : Eisenhower signe le Modèle:Lien permettant au gouvernement fédéral de créer un réseau d’autoroutes entre les États. En principe ce réseau est destiné à faciliter les trajets entre bases militaires et l'évacuation des civils en cas de menaces nucléaires.
  • Modèle:Date- : Eisenhower est réélu président des États-Unis. Il bat le candidat démocrate Adlai Stevenson avec plus de Modèle:Nombre de voix d’avance mais les démocrates restent majoritaires au sein du Congrès.

1957

1958

1959

1960

Fichier:Eisenhower and Kennedy.jpg
Eisenhower félicite le nouveau président, John Kennedy (décembre 1960).
  • Modèle:Date- : un avion-espion Lockheed U-2 est abattu alors qu’il survole l’URSS, entraînant l’annulation de la réunion des grandes puissances prévue à Paris deux semaines plus tard.
  • Modèle:Date- : John F. Kennedy, candidat du Parti démocrate, gagne les élections présidentielles contre le vice-président Richard Nixon.

1961

Archives

Les archives de Dwight David Eisenhower sont déposées et consultables d'une part auprès de la bibliothèque de l'Université Johns-Hopkins<ref>Modèle:Lien web</ref>, la maison d'édition Johns Hopkins University Press les ont édité en six volumes et d'autre part aux National Archives and Records Administration des États-Unis au sein de la bibliothèque présidentielle Dwight D. Eisenhower connu également sous le nom de Eisenhower Presidential Center située à Abilene dans le Kansas<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

D'autres archives sont déposées et consultables à la Bibliothèque du Congrès<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ses discours politiques et divers messages pendant qu'il était président des États-Unis sont consultables sur le site de la bibliothèque de l'université du Michigan consacré aux discours présidentiels<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres

Éditions originales : autobiographie, mémoire, journal, correspondances

Traductions francophones

Vie personnelle

Famille

Dwight D. Eisenhower épouse le Modèle:Date- Mamie Doud<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le couple donne naissance à deux fils : Doud Dwight (1917-1921), surnommé « Icky »<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui décède des suites de la scarlatine à l'âge de Modèle:Nombre et Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> (né en 1922 - mort le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>), officier durant la Seconde Guerre mondiale (il a participé au débarquement de Normandie sous les ordres de son père), puis pendant la guerre de Corée. Devenu ensuite historien militaire et diplomate, il occupa des postes d’ambassadeur, notamment en Belgique<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Sports et loisirs

Dwight D.Eisenhower était joueur de golf<ref>Owen, David (1999). The Making of the Masters: Clifford Roberts, Augusta National, and Golf's Most Prestigious Tournament, Simon and Schuster, Modèle:ISBN.</ref>. Il est entré au Augusta National Golf Club en 1948. Pendant sa présidence, il a fait installer un coin de golf à Camp David. Le président du club d'Augusta, Clifford Roberts, est devenu son conseiller personnel en gestion de fortune et en fiscalité des revenus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

La peinture l'a occupé à partir de son séjour à l'Université de Columbia. En Modèle:Nombre, il a réalisé 260 peintures à l'huile, principalement des paysages, mais aussi des portraits tels que ceux de Mamie Doud, de ses petits-enfants, de George Washington ou d'Abraham Lincoln<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Doté d'une excellente mémoire, il était très bon dans les jeux de cartes. À West Point, il battait systématiquement ses camarades au poker<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais il a cessé de jouer après son diplôme à cause des conflits avec les camarades qui avaient des dettes vis-à-vis de lui<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il a appris le bridge à West Point, où il lui est arrivé de jouer presque toutes les nuits pendant Modèle:Nombre. Il a continué à jouer au bridge toute sa vie. Aux Philippines, il jouait souvent au bridge avec le président Manuel Quezón<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant la Modèle:2e guerre mondiale, il privilégiait le recrutement de bridgeurs dans son état-major. Son partenaire favori a été le général Alfred Gruenther, réputé être le meilleur bridgeur de l'armée, dont il avait fait son adjoint au commandement de l'OTAN<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pendant sa présidence, le samedi soir était consacré au bridge. Le champion de bridge Oswald Jacoby<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, qui était régulièrement invité à la Maison Blanche, disait qu'il était un excellent joueur, meilleur au bridge qu'au golf<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au bridge, Eisenhower était un partenaire sérieux et très exigeant, ce qui explique que Mamie et leur fils John, pourtant bridgeurs, ne voulaient pas jouer avec lui<ref>BeBridge, #926, mars/avril 2020.</ref>.

Kay Summersby

Entre 1942 et 1945, Dwight D. Eisenhower avait comme secrétaire personnelle et comme chauffeur la capitaine britannique Kay Summersby<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec laquelle on lui a prêté une possible liaison amoureuse, sans que cela ait pu être pendant longtemps établi. Mais Kay Summersby, alors qu'elle est atteinte d'un cancer, écrit Modèle:Langue, qui est publié à titre posthume en 1976 et dans lequel elle reconnaît qu'il y avait eu entre eux une relation amoureuse, sans en donner la nature exacte<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Récompenses et décorations

Décorations militaires américaines
Modèle:Ribbon devices Army Distinguished Service Medal avec 4 feuilles de chêne
Modèle:Ribbon devices Navy Distinguished Service Medal
Modèle:Ribbon devices Legion of Merit
U.S. Service Medals
Modèle:Ribbon devices Mexican Border Service Medal
Modèle:Ribbon devices World War I Victory Medal
Modèle:Ribbon devices American Defense Service Medal
Modèle:Ribbon devices European-African-Middle Eastern Campaign Medal avec 9 étoiles de campagne
Modèle:Ribbon devices World War II Victory Medal
Modèle:Ribbon devices Army of Occupation Medal avec agrafe « Germany »
Modèle:Ribbon devices National Defense Service Medal avec 1 étoile de service
Récompenses internationales et étrangères<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Ribbon devices Ordre du Libérateur San Martín, grand-croix (Argentine)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Mérite (Autriche) (Autriche)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Ribbon devices Ordre de Léopold, grand-cordon (Belgique)
Modèle:Ribbon devices Croix de guerre avec palme (Belgique)
Modèle:Ribbon devices Ordre national de la Croix du Sud, grand-croix (Brésil)
Modèle:Ribbon devices Modèle:Lien, grand-croix (Brésil)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Mérite aéronautique (Brésil), grand-croix (Brésil)
Modèle:Ribbon devices Médaille de guerre (Brésil)
Modèle:Ribbon devices Médaille de campagne (Brésil)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Mérite, grand-croix (Chili)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Nuage et de la Bannière, avec grand-cordon spécial (République de Chine)
Modèle:Ribbon devices Ordre de l'Éléphant, chevalier (Danemark)
Modèle:Ribbon devices Modèle:Lien, première classe (Équateur)
Modèle:Ribbon devices Ordre d'Ismaïl, grand-cordon (Égypte)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Salomon, chevalier grand-croix avec cordon (Éthiopie)
Modèle:Ribbon devices Ordre de la reine de Saba, membre (Éthiopie)
Modèle:Ribbon devices Ordre national de la Légion d'honneur, grand-croix (France)
Modèle:Ribbon devices Ordre de la Libération, compagnon par décret du 28 mai 1945 (France)
Modèle:Ribbon devices Médaille militaire (France)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Modèle:Ribbon devices Croix de guerre 1939-1945 avec palme (France)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Georges Ier, chevalier grand-croix avec épées (Grèce)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Sauveur, chevalier grand-croix (Grèce)
Modèle:Ribbon devices Croix du mérite militaire, première classe (Guatemala)
Modèle:Ribbon devices Ordre national de l'honneur et du mérite, grand-croix avec un insigne d'or (Haïti)
Modèle:Ribbon devices Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, chevalier grand-croix (Saint-Siège)
Modèle:Ribbon devices Ordre militaire d'Italie, chevalier grand-croix avec épées (Italie)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Chrysanthème, avec collier (Japon)
Modèle:Ribbon devices Ordre de la Couronne de chêne, grand-croix (Luxembourg)
Fichier:LUX Military Medal ribbon.PNG Médaille militaire (Luxembourg)
Modèle:Ribbon devices Ordre pro merito Melitensi, (ordre souverain de Malte)
Modèle:Ribbon devices Ordre de l'Aigle aztèque, avec collier (Mexique)
Modèle:Ribbon devices Modèle:Lien (Mexique)
Modèle:Ribbon devices Médaille du mérite civique (Mexique)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Ouissam alaouite, grand-croix (Maroc)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Lion néerlandais, chevalier grand-croix (Pays-Bas)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Saint-Olaf, grand-croix (Norvège)
Modèle:Ribbon devices Modèle:Lien, première classe (Pakistan)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Vasco Núñez de Balboa, grand-croix (Panama)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Manuel Amador Guerrero, avec grand-collier (Panama)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Sikatuna, avec grand-collier (Philippines)
Modèle:Ribbon devices Légion d'honneur, commandant en chef (Philippines)
Modèle:Ribbon devices Distinguished Service Star (Philippines)
Modèle:Ribbon devices Ordre Polonia Restituta, grand-croix (Pologne)
Modèle:Ribbon devices Ordre militaire de Virtuti Militari, première classe (Pologne)
Modèle:Ribbon devices Croix de Grunwald, première classe (Pologne)
Modèle:Ribbon devices Modèle:Lien, grand-croix (Tchécoslovaquie)
Modèle:Ribbon devices Croix de guerre 1939-1945 (Tchécoslovaquie)
Modèle:Ribbon devices Ordre de la Dynastie Chakri, chevalier (Thaïlande)
Modèle:Ribbon devices Nichan Iftikhar, grand-cordon (Tunisie)
Modèle:Ribbon devices Ordre du Bain, chevalier grand-croix (Royaume-Uni)
Modèle:Ribbon devices Ordre du mérite, membre (Royaume-Uni)
Modèle:Ribbon devices Africa Star (Royaume-Uni)
Modèle:Ribbon devices Ordre de la Victoire, étoile (URSS)
Modèle:Ribbon devices Ordre de Souvorov, première classe (URSS)
Modèle:Ribbon devices Croix de guerre commémorative royale yougoslave (Yougoslavie)

Postérité

Hommages

Fichier:Eisenhower001.JPG
Statue à Bayeux.

Plus généralement, Modèle:Nobr publiques en France portent le nom du général Eisenhower<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans la fiction

Au cinéma

À la télévision

Jeux vidéo

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Essais francophones

Essais anglophones

Articles connexes

Liens externes

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