Hildegarde de Bingen

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Saint Hildegarde de Bingen (ou en Modèle:Lang-de), née en Modèle:Date de naissance à Modèle:Lang près d'Alzey (Hesse rhénane) et morte le Modèle:Date de mort à Rupertsberg (près de Bingen), est une moniale bénédictine allemande, parfois dénommée Hildegarde de Rupertsberg<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Docteur de l’Église<ref group="Note">Il est aussi possible de voir orthographier le nom au féminin : Docteure de l'Église. En effet, le titre Docteur de l’Église est toujours orthographié au masculin dans les textes officiels du Vatican, bien que l'Académie française ait autorisé la féminisation des titres, voir à ce titre l'article : Féminisation des noms de métiers en français. Ainsi par exemple pour Hildegarde de Bingen dernièrement, lorsqu'elle a officiellement été proclamée Docteur de l'Église, son titre a été orthographié au masculin à la fois dans la version officielle latine et dans le titre français traduit. Ce fait récent, montre que le Vatican n'a pas encore intégré ces débats de l'Académie française dans son usage et ses recommandations et que la féminisation des titres n'est pas décidée au sein de l’Église : Modèle:Lien web.</ref>, elle a développé de nombreux talents, étant à la fois abbesse, mystique, visionnaire, illustratrice, compositrice, poétesse, fondatrice et prédicatrice franconienne. Elle est aussi une figure marquante de l'apogée de la médecine monastique de la fin du Haut Moyen Âge, période de transition vers le Moyen-Âge central dans lequel se situe la vie d'Hildegarde.

Bienheureuse de l'Église catholique depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Notice d'autorité sur Katalog der Deutschen Nationalbibliothek.</ref>, en 2012, elle a été canonisée et proclamée Docteure de l'Église par le pape Modèle:Souverain2.

Biographie

Enfance

Fichier:Rochuskapel (Bingen), alterbyld Hildegard fan Bingen.jpg
Retable de la chapelle Saint-Roch de Bingen, Allemagne.

Hildegarde naît aux environs de 1098<ref>La date exacte de la naissance d'Hildegarde est difficile à préciser.</ref>,<ref name=":6">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est la dixième enfant d'une famille noble du Palatinat, et ses parents, Hildebert et Mechtilde (Mathilde), sont probablement issus du comté de Spanheim.

Modèle:Citation Hildegarde affirme avoir reçu les premières visions dans la petite enfance : Modèle:Citation<ref name=":6" />

Entrée en vie religieuse

Modèle:Citation<ref name=":7">Modèle:Lien web.</ref> sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence.

Vers l'âge de 14 ou 15 ans, la majorité étant fixée à 12 ans pour les filles<ref name=":6" />, Hildegarde reçut le voile des mains de l’évêque Othon de Bamberg qui, de 1112 à 1115, remplace l’archevêque Adalbert de Mayence, prisonnier de l'empereur Modèle:Souverain2.

Abbesse du monastère bénédictin de Disibodenberg

Devenue magistra (prieure) de la communauté, Hildegarde, à la mort de mère Judith en 1136, est élue abbesse de Disibodenberg, à l'âge de 38 ans. Elle gouverne dès lors la partie réservée aux moniales de ce monastère double.

Cette particularité de l'abbaye de Disibodenberg, soumise à la double autorité de l'abbé et de l'abbesse, compliquera plus tard le transfert des moniales, rendu nécessaire par l'afflux des vocations, dans un autre lieu, Rupertsberg, au confluent du Rhin et de la Nahe, près du petit port de Bingen<ref name=":6" />.

Fondatrice de l'abbaye de Rupertsberg

C'est entre 1147 et 1150 que Hildegarde fonde l'abbaye de Rupertsberg.

Visions consignées dans le Scivias

Modèle:Article détaillé Modèle:Citation<ref name=":7" />

Par la suite, elle consignera les visions qu'elle a depuis l'enfance, dans le Scivias (du Modèle:Lang-la, Modèle:Citation).

L'approbation du pape Modèle:Souverain2 lors d'un synode réuni à Trèves fin 1147 – début 1148, encouragea Hildegarde à poursuivre son activité littéraire. Elle achève le Scivias, composé en 1151. Puis elle écrit le Modèle:Lang entre 1158 et 1163 et le Modèle:Lang entre 1163 et 1174.

En 1165, elle fonde l'abbaye d'Eibingen.

Prédicatrice

Vers l'âge de 70 ans, elle s'emploie à rappeler les voies de Dieu et à lutter contre le catharisme par des prédications au clergé et au peuple, d'abord dans les villes du bassin rhénan et un peu plus loin en allant par exemple à Cologne, Trèves, Metz, Wurtzbourg et Bamberg, et aussi dans des abbayes comme celle de Graufthal<ref>Prédications contre l’hérésie cathare in « Une femme inspirée, Hildegarde de Bingen » de Roland Grossmann, Modèle:P..</ref>.

Pensée et travaux

Fichier:Meister des Hildegardis-Codex 001.jpg
Miniature de la Première Modèle:Nobr rom ; Troisième vision : Dieu, le Cosmos, et l'Humanité
Fichier:Meister des Hildegardis-Codex 002.jpg
Miniature de la Deuxième Modèle:Nobr rom ; Cinquième vision : La Hiérarchie de l'Église
Illustrations du Scivias d'Hildegarde, manuscrit de 1165
à l'abbaye Sankt Hildegard d'Eibingen.

La plupart de ses écrits sont réunis dans un grand livre (le Riesencodex) conservé à la bibliothèque régionale de Hesse à Wiesbaden en Allemagne. Bernard de Clairvaux lui-même lui a assuré que ses visions étaient des grâces du ciel.

Selon Jean-Noël Vuarnet, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Mystique

Fichier:Hildegard von Bingen Liber Divinorum Operum.jpg
La troisième vision du Modèle:Langue.

Liber divinorum operum simplicis hominis

Liber divinorum operum ou Livre des œuvres divines est un mélange de théologie et de philosophie naturelle, où elle expose ses idées en visions cosmiques. L'organisation de l'univers et la nature de l'Homme ont pour origine commune la création divine. Les deux ne peuvent être séparés : de grandeur différente, ils ont été construits selon les mêmes proportions. Un principe d'analogie universelle fait de l'Homme un petit monde dans le grand (microcosme dans le macrocosme). L'Homme est le miroir du monde qu'il reflète par l'organisation de son corps. Dans un de ses manuscrits, conservé à Lucques, on trouve la miniature ci-contre (ci-dessus dans la version de la page en mobile), représentant un homme aux bras étendus dans un cercle, recevant toutes les influences cosmiques, dont le dessin sera modernisé par Léonard de Vinci dans l'Homme de Vitruve<ref>Régine Pernoud 1996, Modèle:Op cit, Modèle:P..</ref>.

Elle se livre à une sorte d’ekphrasis mentale. Dans cette ekphrasis, elle écrit ses visions telles qu’elles lui apparaissent, en donnant sa voix à celle de Dieu qui parle par elle :

Modèle:Citation<ref name="le">Modèle:Ouvrage</ref>

Dans ses dix visions du Liber divinorum operum simplicis hominis, Hildegarde dicte à Modèle:Lien ce qu’elle entend et voit. Un dialogue se crée entre voir et voix, et s’offrent à elle les Œuvres Divines du Ciel :

Modèle:Citation<ref name="le" />

La première vision d’Hildegarde, dans le Livre des œuvres divines, est celle de la Trinité, à l’origine de l’univers et de l’homme. L’homme, à l’image du cosmos, est une œuvre divine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La troisième vision d'Hildegarde met en œuvre l'univers où il y a sept planètes qui rayonnent sur l'homme et sur les têtes des animaux. Le vent du midi, le vent d'ouest, le vent du nord et le vent du sud Modèle:Citation<ref name=":8">Modèle:Ouvrage</ref>. Chacun des vents amène du bienfait ou des catastrophes tels que des inondations, des canicules, du tonnerre, de la grêle, du froid et des éclairs. L'homme les reçoit et s'unit avec eux. La pensée, la parole, l'intention et la vie affective, les quatre énergies de l'homme, ressemblent aux quatre vents selon Hildegarde. Le vent du midi apporte de bonnes choses pour l'esprit alors que le vent d'ouest lui apporte de mauvaises choses. Le vent du nord est inutile puisqu'il amène à l'humain les pensées du bien et du mal<ref name=":8" />.

Médecine et étude des plantes

Hildegarde de Bingen est considérée comme la première naturaliste d'Allemagne<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Son double don de voyance et de guérisseuse en fait l’un des médecins les plus renommés de son temps. Sa médecine combine des éléments savants de grands auteurs, et des ressources locales de médecine populaire<ref name=":0" />.

Physica

Ou De la nature, est une description peu ordonnée de plantes et d'animaux. Elle décrit près de Modèle:Nobr, la plupart selon une observation personnelle, Modèle:Nobr d'oiseaux et autres animaux volants (chauve-souris, insectes…), et Modèle:Nobr de mammifères. Les exposés visent un but thérapeutique, et Hildegarde indique les remèdes qui peuvent être obtenus à partir de chaque plante ou organe animal. Ce texte appartient plus à l'histoire de la médecine populaire qu'à l'histoire des sciences naturelles<ref name=":1" />.

Hildegarde de Bingen utilise ainsi tout ce que la nature pouvait lui offrir en matière de traitements : les simples, mais aussi les minéraux. Ainsi, par exemple, elle écrit dans le langage imagé de son époque que :

Fichier:Dew on grass Luc Viatour.jpg
Gouttes de rosée sur un brin d'herbe. L'émeraude contient selon elle la même vertu, celle qui réveille la nature tous les matins.

Modèle:Citation bloc

Elle attribue ainsi des vertus protectrices, curatives, prédictives, purificatrices aux minéraux, suivant en cela des pratiques antiques, fondées sur un symbolisme magique et religieux. Dans la mentalité médiévale, le divin et le magique ne s'excluent pas. Modèle:Citation<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette mentalité se retrouve dans les encyclopédies médiévales, dans les lapidaires (ouvrages sur les pierres précieuses, comme le De lapidibus ou Lapidarius de Marbode<ref name=":2" />) et aussi les bestiaires comme le Physiologus<ref name=":1" />.

Causae et curae

Les causes et les remèdes débutent par un exposé sur la théorie des humeurs. Hildegarde se serait inspirée de Constantin l'Africain, et à travers lui, des médecins antiques comme Hippocrate, Galien ou Dioscoride, ainsi que des médecins arabes.

Fichier:Sainte Hildegarde de Bingen - Basilique Saint-Pie X de Lourdes.jpg
Sainte Hildegarde de Bingen représentée sur une toile à la basilique Saint-Pie-X de Lourdes.

Elle conçoit la théorie des quatre humeurs, non pas comme des liquides organiques, mais comme des ensembles de tendances, de prédispositions et de réactions morbides, sur un double plan physique et spirituel. Elle applique cette théorie à la création de l'homme par Dieu, à partir de l'eau et de la terre. Le créateur aurait d'abord créé la forme extérieure de l'homme, puis a comblé le vide par des organes. Hildegarde reprend l'idée d'Aristote selon laquelle le cœur est le siège de l'âme et du principe de connaissance<ref name=":1" />. Elle s'intéresse ainsi à la mélancolie, qu'elle voit dans l'histoire de l'Homme comme une conséquence du péché originel chrétien : Modèle:Citation.

Le corps est la demeure de l'âme avec une porte, des fenêtres et une cheminée. L'âme fait entrer et sortir les pensées comme par la porte (le cœur), le cerveau est la cheminée de l'âme qui discerne et évacue les mauvaises pensées. Les fenêtres apportent la lumière, Modèle:Citation<ref name=":4">P. Theil 1976, Modèle:Op cit, Modèle:P..</ref>.

L'ouvrage contient des indications médicales à base de symbolisme et de superstition, mais aussi quelques affirmations intuitives qui se révèleront vraies plus tard, comme le fait que la Terre tourne autour du Soleil, placé au centre du monde, que les étoiles fixes sont en mouvement, que le sang circule dans le corps<ref name=":0" />. Ou encore ce conseil préventif, dans Causæ et Curæ sur les maux de dents :

Modèle:Citation bloc

Hildegarde amène une importance sur l'alimentation pour prévoir et combattre la maladie. Elle recommande principalement les céréales, les fruits et les légumes tels que l'épeautre, la pomme, la châtaigne et le fenouil. Selon elle, l'épeautre est la meilleure céréale parce qu'il produit des effets positifs sur le corps après en avoir consommé. Il est très nourrissant et facile à digérer. Il aide le corps à être musclé et énergétique et le sang à mieux circuler. La pomme est utile pour toute personne qui en mange. La châtaigne est un fruit qui doit être mangé souvent puisqu'il combat la faiblesse dans l'homme. Le fenouil est bon pour la digestion ainsi que l'apparence et l'odorat corporel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La médecine populaire allemande tient aussi une large place<ref name=":0" />. Hildegarde fusionne des éléments multiples et variés : médecine savante et populaire, Ancien Testament et Foi chrétienne, philosophie antique et début de la scolastique. Le savoir encyclopédique d'Hildegarde serait lié à sa situation géographique, aux liaisons fluviales d'une région rhénane<ref name=":3">Régine Pernoud 1996, Modèle:Op cit, Modèle:P.106 (édition Le Livre de Poche).</ref>, communiquant aussi bien avec la mer Noire (Danube) qu'avec la Méditerranée (Rhin, Saône, Rhône), lui donnant accès à de nombreuses sources.

Musique

Modèle:Infobox Liste de fichiers Hildegarde a composé plus de soixante-dix chants liturgiques, hymnes et séquences, dont certains ont fait l'objet d'enregistrements récents par des ensembles de musique médiévale notamment l'ensemble Sequentia : Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang… Ce dernier est un hommage à Disibod, moine irlandais du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle fondateur du monastère double de Disibodenberg, dont Hildegarde fut la biographe. L'ensemble des chants forme la collection Modèle:Lang (Symphonie de l'harmonie des révélations célestes), qu'elle mit en musique. Ces chants sont contenus dans le Codex Villarensis conservé dans la bibliothèque de l'abbaye de Termonde. Mais en Modèle:Date-, l'abbaye a confié le manuscrit à la bibliothèque de la Faculté de théologie de la KU Leuven pour sa conservation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Compositions :

  • O virga ac diadema
  • O Vis Aeternitatis
  • O quam mirabilis
  • O ignis spiritus
  • O Frondens virga
  • O Virtus sapientiae

Elle a aussi composé un drame liturgique intitulé Modèle:Lang (« Le jeu des vertus »), qui comporte quatre-vingt-deux mélodies et met en scène les tiraillements de l'âme entre le démon et les vertus.

Les éditions sont :

Linguistique

Fichier:Litterae ignotae.png
L'alphabet qu'Hildegarde utilisa pour sa Lingua Ignota.

Hildegarde est aussi connue dans le domaine linguistique car elle élabora, sur des principes mystiques voire apophatiques, une langue artificielle ou langue construite écrite et parlée par elle seule, la Lingua Ignota<ref name="moulinier1997">Laurence Moulinier, Un lexique trilingue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la Modèle:Lang de Hildegarde de Bingen, dans Lexiques bilingues dans les domaines philosophique et scientifique (Moyen Âge-Renaissance), Actes du colloque international organisé par l’École Pratique des Hautes Études-{{#ifeq:Section | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:Section| Section }} }} et l’Institut supérieur de philosophie de l’université catholique de Louvain, Paris, 12-Modèle:Date-, éd. J. Hamesse, D. Jacquart, Turnhout : Brepols, 2001, Modèle:P..</ref>.

Postérité

Dans la religion

Fichier:Eibingen Kirche Reliquienschrein Hl. Hildegard.JPG
Reliquaire de 1929, église Sainte-Hildgarde (Eibingen), Rüdesheim am Rhein, Allemagne.

Elle meurt le Modèle:Date- atteignant tout juste 81 ans. Extrait du Martyrologe romain : Modèle:Citation

Hildegarde est enterrée au monastère de Rupertsberg, où un riche mausolée lui est élevé. Cependant, lorsqu'en 1632, pendant la guerre de Trente Ans, le monastère est détruit et incendié par les Suédois, les moniales bénédictines emportent les reliques avec elles à la chapelle du prieuré d'Eibingen qu'elles conservent jusqu'en 1929. Cette année-là, pour le Modèle:750e de la mort d’Hildegarde, elles sont transférées à l'église paroissiale de Rüdesheim am Rhein et déposées dans une nouvelle châsse. Depuis 1857, des processions ont lieu avec ses reliques le jour de sa fête<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Canonisation

Hildegarde fut parmi les premiers saints pour lesquels une procédure officielle de canonisation fut appliquée, mais la procédure était si complexe qu'aucune des quatre tentatives de canonisation ne fut menée à son terme (la dernière se déroula en 1244, sous le pape Modèle:Souverain2), et Hildegarde resta une bienheureuse. Cependant, elle fut très vite qualifiée de sainte par le peuple, et à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme elle était l'objet d'une dévotion de longue date, son nom fut inscrit au martyrologe romain sans autre formalité, avec le titre de sainte<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>L. Moulinier, Modèle:Lang : réflexions sur l'orthodoxie des écrits de Hildegarde de Bingen, dans S. Elm., E. Rebillard, A. Romano (éd.), Orthodoxie, Christianisme, Histoire. Orthodoxy, Christianity, Collection de l'École française de Rome 270, Rome, EFR, 2000, Modèle:P..</ref>. Cette reconnaissance est formalisée par le pape Modèle:Souverain2 en Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cindy Wooden, "Modèle:Souverain- formally recognises Hildegard of Bingen as a saint", Catholic Herald, Modèle:Date-.</ref>.

Elle est fêtée le Modèle:Date.

La châsse contenant l'ensemble des reliques d'Hildegarde est conservée dans l'église paroissiale Modèle:Lien près de Rüdesheim am Rhein<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1965, des pèlerins allemands apportent un coffret contenant quelques reliques d'Hildegarde et de saint Bernard de Clairvaux au sanctuaire de Lourdes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, les reliques sont actuellement conservées dans la chapelle « Pax Christi » à la basilique Saint-Pie-X de Lourdes, comme on peut le voir ci-dessous :

Docteur de l'Église

Le pape Benoît XVI la proclame Docteur de l'Église le Modèle:Date-<ref name="LaCxDocteur">La Croix, « Pourquoi l’Église proclame-t-elle des saints Docteurs de l’Église ? », Modèle:Date-.</ref>,<ref>Messe d'ouverture du synode.</ref>, faisant d'elle la quatrième femme à recevoir cette reconnaissance après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux.

Benoît XVI, Allemand tout comme Hildegarde, avait décrit dès 2010 ainsi son jugement sur cette sainte<ref name=":7"/> : Modèle:Début citationCette grande femme « prophétesse » (…) nous parle avec une grande actualité aujourd’hui aussi, à travers sa capacité courageuse à discerner les signes des temps, son amour pour la création, sa médecine, sa poésie, sa musique, qui est aujourd’hui reconstruite, son amour pour le Christ et pour son Église, qui souffrait aussi en ce temps-là, blessée également à cette époque par les péchés des prêtres et des laïcs, et d’autant plus aimée comme corps du Christ.Modèle:Fin citation

Cette reconnaissance en théologie est la plus haute de l'Église catholique, soulignant par là même l'exemplarité de la vie mais aussi des écrits d'Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques<ref>Article de Zenit du Modèle:Date-.</ref>,<ref>Article d’APIC mentionnant la prochaine proclamation d'Hildegarde comme docteur de l'Église.</ref>.

Dans les arts

Autres

L'astéroïde (898) Hildegard, découvert en 1918, est nommé en son honneur<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Éditions latines

  • Luca Ricossa, Hildegard Modèle:Lang : Modèle:Lang, édition complète et commentée de la musique en notation originale, avec traduction française. Genève (lulu.com), 2013.
  • Modèle:Lang (1141-1151)<ref group="Lat">Éd. A. Führkötter - A. Carlevaris, Hildegardis Bingensis Scivias (= Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis 43-43A), Turnhout: Brepols Publishers, 1978 Modèle:ISBN et Modèle:ISBN.</ref>. Deux autres Visiones peuvent être trouvées dans l'édition de C. P. Evans<ref name="Evans et al." group="Lat">Éd. C. P. Evans - J. Deploige - S. Moens - M. Embach - K. Gärtner, Hildegardis Bingensis. Opera minora II (= Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis 226A), Turnhout: Brepols Publishers, 2015 Modèle:ISBN.</ref>.
  • Modèle:Lang (Livre des mérites de la vie), (1148-1163)<ref group="Lat">Éd. A. Carlevaris, Hildegardis Bingensis Liber vite meritorum (= Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis 90), Turnhout: Brepols Publishers, 1995 (réimpression : 2006) Modèle:ISBN.</ref>,<ref name=":5" group="Lat">Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Références

Traductions françaises

Émission radio et sur internet

Bibliographie

Biographie

Ouvrages et sources théologiques

Sur l’œuvre médicinale et savante

Articles et chapitres

Discographie

Modèle:Source de la section

Articles connexes

Liens externes

Bases de données et notices

Modèle:Liens

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