Portugais

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Le portugais (en portugais : Modèle:Langue) est une langue appartenant à la branche romane de la famille des langues indo-européennes. Les locuteurs du portugais s'appellent les lusophones.

Le portugais occupe la neuvième place des langues les plus parlées dans le monde si l'on tient compte du nombre de personnes dont c'est la langue maternelle. C'est la langue la plus parlée en Amérique du Sud<ref>http://www.worldpopulationstatistics.com/population-of-south-america-2014/</ref> et dans l'hémisphère sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais seconde en Amérique latine, après l'espagnol (plus du tiers de la population de l'Amérique latine parle le portugais). En Afrique, le portugais se présente comme une importante langue véhiculaire dans les anciennes colonies portugaises. Il représente au total Modèle:Unité de locuteurs dont c'est la langue maternelle<ref name="ethnologue"/> dans le monde et est ainsi la troisième langue européenne la plus parlée en tant que langue maternelle après l'espagnol (Modèle:Nombre) et l'anglais (Modèle:Nombre), et représente 4 %<ref name="obs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}</ref> du PIB mondial. C'est aussi la cinquième langue par le nombre de pays ayant le portugais comme langue officielle<ref name="obs" /> et la septième pour le nombre de traductions à destination du portugais<ref name="obs" />

La « langue de Camões » est parlée au Portugal, y compris l'archipel de Madère et celui des Açores, au Brésil, en Angola, au Mozambique, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, en Guinée équatoriale, à Sao Tomé-et-Principe, au Timor oriental, à Goa (Inde), à Daman et Diu (Inde), Malacca en Malaisie et à Macao (Chine). Il appartient à la famille des langues ibéro-romanes et présente de nombreuses similitudes avec le castillan. En Galice (Espagne) est parlé le galicien, avec qui il est très étroitement apparenté.

Les normes de la langue portugaise sont régies par l'Institut international de la langue portugaise et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).

Des créoles à base portugaise sont parlés au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, au Sénégal et à Sao Tomé-et-Principe.

Histoire

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Arrivant dans la péninsule Ibérique en Modèle:An av. J.-C.<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, les Romains apportent le latin vulgaire d'où descendent toutes les langues romanes. La langue est répandue par les soldats, les colons et les commerçants qui construisent des villes romaines principalement près des colonies des civilisations antérieures des Lusitaniens.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Empire romain d'Occident s'effondre et la péninsule Ibérique est conquise par les peuples germaniques (ce sont les Invasions barbares). Les occupants, essentiellement Suèves et Wisigoths, adoptent progressivement la culture romaine et les dialectes en latin vulgaire de la péninsule.

Après la conquête arabo-musulmane d'une grande partie de la péninsule Ibérique (711-718), l'arabe devient la langue administrative des régions conquises, mais la population continue à parler essentiellement une forme de roman communément appelé « mozarabe ». L'influence de l'arabe sur les dialectes romans parlés dans les royaumes chrétiens européens a été faible, affectant principalement leur lexique<ref>Influência árabe na língua portuguesa</ref>.


Poésie Médiévale <poem>Modèle:Langue</poem> João de Lobeira
(1270–1330)

Les documents les plus anciens en langue portugaise, entrecoupés de nombreuses phrases latines, sont des documents notariaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette phase est connue sous le nom de « proto-portugais » (entre le Modèle:S mini et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Le Portugal devient un royaume indépendant avec le Royaume de León en 1139, sous le roi [[Alphonse Ier de Portugal|Alphonse {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Portugal]]. Dans la première période du vieux-portugais — période galaïco-portugaise (du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) — la langue devient progressivement d'usage général. Pendant quelque temps, le galaïco-portugais est la langue de prédilection pour la poésie lyrique en Modèle:Quoi<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, comme l'occitan est la langue de la littérature occitane pour les troubadours. Modèle:Refnec.

Fichier:Linguistic map Southwestern Europe.gif
Carte chronologique montrant le développement et l'évolution des langues parlées dans la péninsule ibérique de l'an 1000 à nos jours.

Dans la seconde période du vieux-portugais, du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec les explorations portugaises, la langue se répand dans de nombreuses régions d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il devient une langue véhiculaire en Asie et en Afrique, utilisée pour l'administration coloniale et le commerce mais aussi pour les communications entre les responsables locaux et les Européens de toutes nationalités. Sa diffusion est facilitée par les mariages mixtes entre Portugais et les populations autochtones, et son association avec les efforts des missionnaires catholiques conduit à l'appellation « kristang » (du mot Modèle:Langue : chrétien) de certains créoles et pidgins portugais dans de nombreuses régions d'Asie. La langue continue à être populaire dans certaines parties d'Asie jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dans les communautés chrétiennes lusophones d'Inde, de Ceylan, de Malaisie et d'Indonésie<ref>L'Empire portugais d'Asie, de Sanjay Subrahmanyam, éd. maisonneuve et Larose, 1999.</ref>.

Modèle:Refnec

Classification

Le portugais appartient au groupe ibéro-roman des langues romanes. Son ancêtre est le galaïco-portugais d'où sont issus également le galicien et le fala<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Caractéristiques

Principales caractéristiques évolutives du portugais moderne dans l'ensemble roman, et en particulier par rapport aux langues voisines (seules les divergences sont indiquées pour le galicien) :

  • Chute de -l- et -n- intervocaliques<ref name="Bec316">Modèle:Harvsp</ref> : GENERALIS > geral ; SALIRE > sair.
  • Présence de voyelles nasales<ref name="Bec317">Modèle:Harvsp</ref> (avec caractère phonologique, trait absent du reste de la péninsule Ibérique, y compris du galicien).
  • Comme globalement dans les autres langues romanes occidentales, vocalisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques.
  • Simplification des consonnes géminées latines, sans palatalisation des groupes latins -LL- et -NN- (contrairement au reste de l'ibéro-roman et au catalan)<ref name="Bec317"/> : GALLAECUS > galego, ANNUS > ano.
  • Absence de diphtongaison de Ĕ et Ŏ toniques latins (comme en catalan, et contrairement au castillan et à une partie de l'astur-léonais) : METUS > medo.
  • Maintien des diphtongues archaïques ei et au (> ou/oi), monophtonguées en castillan et catalan<ref name="Bec316"/> : FERRARIUS > ferreiro ; CAUSA > cousa.
  • Palatalisation des groupes initiaux PL-, KL-, FL- > ch<ref name="Bec317"/>. À rapprocher d'un phénomène parallèle en castillan (qui donne [ʎ]).
  • Système vocalique tonique à sept éléments, avec maintien de l'opposition entre e et o ouverts ou fermés, comme dans la plupart des langues romanes et contrairement au castillan (qui a un système simplifié de cinq voyelles, aussi bien toniques qu'atones). Ce système interfère avec des phénomènes d'harmonisations vocaliques (l'aperture des o et, dans une moindre mesure, e toniques peut être conditionnée par le timbre de la syllabe finale)<ref name="Bec334">Modèle:Harvsp</ref>.
  • De façon schématique, réduction à trois éléments du système vocalique atone<ref name="Bec316"/>, avec simplification de oppositions a/e et o/u (phénomène parallèle au catalan oriental) : [ɐ] (< a, e), [u] (< o, u) et [i] (< i). Ce phénomène n'est néanmoins pas parfaitement régulier et connaît des variations dialectales. o se maintient par exemple généralement en position initiale absolue (ou produit par endroits une diphtongue)<ref name="Bec316" />. Il est moins marqué en portugais du Brésil<ref name="Bec319">Modèle:Harvsp</ref>, sauf pour le [ɐ ~ ə ~ a], [i ~ ɪ ~ e] et [u ~ ʊ ~ o] à la fin des mots ou entre les phonèmes /t/, /d/ et /s/, /z/.
  • Comme en catalan, conservation de [ʎ] roman, issu de LI/LY latin (> [x] en castillan)<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
  • Maintien de [v] roman (absence de bêtacisme), contrairement au galicien, au castillan et à la plus grande partie du catalan<ref name="Bec317"/>,<ref>En catalan l'opposition n'est maintenu que dans deux dialectes consécutifs implantés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le baléare et le valencien</ref>.
  • Palatalisation de -s implosif<ref name="Bec317"/> : fazimos > [fɐˈzimuʃ].
  • Maintien du groupe roman -it issu de -CT latin<ref name="Bec317"/> (palatalisé en castillan et simplifié en catalan) : FACTUM > feito, contre hecho (esp.) et fet (cat.).
  • Conservation du f- initial, comme en catalan, et contrairement au castillan (qui supprime la plupart du temps) et à l'astur-léonais (qui présente un état intermédiaire).

Répartition géographique

Le portugais est la langue maternelle de la majorité de la population du Portugal (95 %, soit Modèle:Nobr de locuteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_386_fr.pdf</ref> auxquels s'ajoutent Modèle:Nombre d'expatriés<ref>https://observatorio-lp.sapo.pt/pt/geopolitica/o-valor-economico-da-lingua-portuguesa/a-economia-portuguesa</ref>), du Brésil (95 %, soit Modèle:Nombre<ref name=IBGE>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}: site officiel</ref>), de Sao Tomé-et-Principe (95 %<ref>D'après Modèle:Ouvrage, cité sur le site de Modèle:Lien web</ref> à 99,8 %<ref>Résultat du dernier recensement incluant la question des langues, en 1991, voir en portugais (résumé en français) : Modèle:Lien web</ref>) et de l'Angola (60 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et est la langue la plus parlée au Mozambique (50,4 % selon le recensement de 2007 mais seulement 10,7 % dont c'est la langue maternelle (soit Modèle:Nombre de locuteurs), en forte progression (1,2 % en 1980 et 6,5 % en 1997)<ref>Modèle:Pdf {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}, sur www.catedraportugues.uem.mz</ref>). En 1983 il est parlé par 11,5 % de la population de la Guinée-Bissau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Refnec

De petites communautés lusophones subsistent dans d'anciennes colonies portugaises telles que Malacca en Malaisie et à Macao, où il est parlé par 2,4 % de la population<ref>Modèle:Lien web</ref>, au Timor oriental (35 %<ref>Modèle:Lien web mais 18,6 % selon le recensement de 2004, voir Modèle:Lien web.</ref>) et dans certaines parties de l'Inde, telles que Goa<ref>Modèle:Lien web</ref> et Daman et Diu<ref>Modèle:Lien web</ref>, ou il est parlé en seconde langue par Modèle:Nombre, et Modèle:Nombre en langue maternelle (soit Modèle:Nombre).

Il est également parlé par des communautés immigrées en Afrique du Sud (entre Modèle:Unité/2<ref>Modèle:Article</ref>), en Andorre (15,4 %<ref>Modèle:Unité portugais en 2010 selon le Département des Statistiques d'Andorre (Modèle:Lien web).</ref>), en Australie (0,13 % soit Modèle:Unité le parlent chez eux d'après le recensement de 2006<ref>Voir en anglais sur le site de l'Modèle:Langue : Modèle:Lien web</ref>), aux Bermudes (3,6 %<ref>Modèle:Lien web</ref>), au Canada (0,72 % soit Modèle:Unité d'après le recensement de 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Dont 124 325 à Toronto, voir Modèle:Chapitre</ref> mais entre 400 000 et 500 000 d'après Nancy Gomes<ref name="gomes">Modèle:Article</ref>), en France<ref>Le recensement de 1999 estime à 580 000 le nombre de personnes dont c'est la langue maternelle et celui de 2007 parle de 490 444 nationaux, voir Modèle:Lien web.</ref>, au Japon<ref>Modèle:Article</ref>, à Jersey (4,6 %<ref>Selon le recensement de 2001, voir Modèle:Lien web</ref>), au Luxembourg (9 %<ref name="Special-Eurobarometer-243">Modèle:Lien web, ou le résumé en français.</ref>), en Namibie<ref>Environ 1 % de la population, surtout des réfugiés angolais dans le nord du pays.</ref>, au Paraguay (10,7 % soit Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>), en Suisse (Modèle:Unité en 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>), au Venezuela (1 à 2 %, soit Modèle:Unité/2<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="gomes"/>) et aux États-Unis (0,24 % soit Modèle:Unité selon l'Modèle:Langue de 2007<ref>Modèle:Chapitre</ref>) principalement en Floride<ref>Modèle:Article</ref>, au Massachusetts<ref>État dans lequel le portugais est la deuxième langue la plus parlée d'après Modèle:Lien web.</ref>, au Californie, au New Jersey<ref name="nj">Modèle:Lien web</ref>, dans l'État de New York<ref name="nj"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et à Rhode Island<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Statut officiel

Modèle:Article détaillé

Fichier:Map-Lusophone World-fr.svg
Statut officiel du portugais dans le monde.

Actuellement, le portugais est la langue officielle de l'Angola, du Brésil, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Portugal, de Sao Tomé-et-Principe et du Mozambique<ref name=CPLP>CPLP Site officiel</ref>. Il est également l'une des langues officielles de la région administrative spéciale de Macao (avec le chinois) et du Timor oriental, (avec le tétoum).

Le portugais est la langue officielle de plusieurs organisations internationales. La Communauté des pays de langue portugaise<ref name=CPLP /> se compose de huit pays indépendants dont la langue officielle est le portugais. C'est également une langue officielle de l'Union européenne, représentant 3 % de sa population<ref>EUROPA website Languages in the EU</ref>, et Modèle:Refnec.

Deuxième langue

L'Uruguay a conféré au portugais un statut égal à l'espagnol dans son système éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil. Dans le reste du pays, il est enseigné comme matière obligatoire à partir de la Modèle:6e depuis 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est aussi offert obligatoirement par les écoles secondaires en Argentine<ref>Modèle:Lien web</ref> et comme option au Venezuela<ref>Modèle:Lien web</ref>, en Zambie<ref>Modèle:Lien web</ref>, au Congo<ref name="estadao">Modèle:Lien web</ref>, au Sénégal<ref name="estadao"/>, en Namibie<ref name="estadao"/>, au Swaziland<ref name="estadao"/>, en Côte d'Ivoire<ref name="estadao"/> et en Afrique du Sud<ref name="estadao"/>.

Le portugais est aussi très important, et souvent parlé en seconde langue au Guyana, au Suriname, en Guyane et dans le Sud du Venezuela, autant de territoires frontaliers avec le Brésil.

Perspectives d'évolution

Fichier:Hierarchy of the global language system (adapted from de Swaan, 2001).jpg
Selon Modèle:Lien (2001)Modèle:Refnec 1 langue hypercentrale (anglais) ; 13 langues supercentrales (arabe, mandarin, anglais, français, allemand, hindi, japonais, malais, portugais, russe, espagnol, swahili, turc) ; langues centrales (environ 100) ; langues périphériques (toutes les autres, 98 % des langues du monde).

Selon les estimations de l'UNESCO, la langue portugaise a le plus fort potentiel de croissance en tant que langue internationale en Afrique australe et en Amérique du Sud<ref name="theportugalnews">Modèle:Lien web.</ref>. Les pays lusophones d'Afrique devraient compter une population s'élevant à Modèle:Nobr de locuteurs d'ici 2050. Au total, les pays de langue portugaise devraient compter Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> de locuteurs cette même année<ref name="theportugalnews"/>.

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Même si, après la cession de Macao à la Chine en 1999, l'utilisation du portugais était en baisse en Asie, il redevient une langue d'avenir, principalement parce que le Timor oriental a augmenté le nombre de ses locuteurs au cours des cinq dernières années, mais aussi en raison de l'augmentation des liens financiers et diplomatiques chinois avec les pays lusophones<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Estação da Luz.jpg
Estação da Luz, musée de la langue portugaise, à São Paulo, Brésil.

En Modèle:Date, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a annoncé la décision du gouvernement de faire du portugais la troisième langue officielle de la Guinée équatoriale, afin de respecter les exigences pour devenir membre à part entière de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le portugais est donc devenu la troisième langue officielle du pays avec le français et l'espagnol, en 2011.

En Modèle:Date, le Modèle:Langue est créé dans la ville brésilienne de Curitiba. Le parc abrite le mémorial de langue portugaise, qui honore les immigrants portugais et les pays qui ont adopté la langue portugaise. À l'origine, il y avait sept nations représentées par des piliers, mais avec l'indépendance du Timor oriental, un autre pilier est ajouté pour ce pays en 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date, le Musée de la langue portugaise, musée interactif sur la langue portugaise, est fondé à São Paulo, au Brésil, la ville comptant le plus grand nombre de lusophones dans le monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dialectes

Modèle:Refnec

Brésil

Modèle:Article détaillé

Fichier:Dialectos portugués Brasil.png
Dialectes portugais au Brésil.

Les tentatives de classification des dialectes du Brésil sont peu nombreuses et la plus importante a été faite en 1922 (et revue en 1953) par le philologue Antenor Nascentes<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Portugal

Fichier:Portugués europeo.png
Dialectes du portugais au Portugal.

La classification généralement acceptée suit celle de Luís Filipe Lindley Cintra de 1971<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Uruguay

Modèle:Article détaillé

Langues dérivées

Modèle:Article détaillé

  1. Crioulo cabo-verdiano<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Modèle:Incise.
  2. Damaense Modèle:Incise.
  3. Timorense<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Modèle:Incise.
  4. Goês Modèle:Incise.
  5. Guineense<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Modèle:Incise.
  6. Macaísta ou patuá<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Modèle:Incise.
  7. Moçambicano<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Modèle:Incise.
  8. Santomense<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Modèle:Incise.
  9. Dialectes portugais de l'Uruguay.
  10. Le papiamento, est une langue créole des Antilles néerlandaises. Il est parlé à Aruba, Bonaire et Curaçao avec des variantes locales.

Pour le cas particulier du galicien, il forme avec le portugais le diasystème galaïco-portugais car il partage la même base structurelle et est mutuellement compréhensible. Il y a cependant deux courants idéologiques qui s'opposent pour dire que le galicien est un dialecte du portugais ou une langue différente.

Le courant officiel et majoritaire prône la différenciation, le galicien écrit suivant des normes proches de l'espagnol, rompant ainsi avec l'orthographe traditionnelle du galaïco-portugais médiéval.

Le courant minoritaire appelé « réintégrationniste » défend en raison de l'origine commune et de la grande similitude des deux langues, un rapprochement grammatical et orthographique avec le reste du monde lusophone afin d'éviter que le galicien ne finisse par être absorbé par le castillan, langue dominante dans l'espace espagnol. Le galicien est ainsi parfois appelé : galego-português, português da Galiza ou encore portugalego.

Écriture

Modèle:Article détaillé Le portugais s'écrit au moyen de l'alphabet latin complété par des diacritiques (le tilde sur les voyelles Modèle:Graphie et Modèle:Graphie, qui est l'ancien signe médiéval marquant l'abrègement du Modèle:MSAPI, par exemple pan (« pain ») est devenu Modèle:Langue ; cédille ; accent circonflexe ; accent aigu ; accent grave) et des digrammes ; Modèle:Graphie (équivalent à Modèle:Graphie en espagnol ou au Modèle:Graphie français), Modèle:Graphie (équivalent à Modèle:Graphie en espagnol ou à Modèle:Graphie en italien), Modèle:Graphie — dont les deux premiers, Modèle:Graphie et Modèle:Graphie, sont des conventions graphiques empruntées à l'occitan<ref>Portugal, Académie de Dijon.</ref>. Il existe quelques différences entre l'orthographe du Brésil et celle d'autres pays lusophones. Le portugais du Portugal n'utilisait pas, jusqu'à la réforme de 1990, les lettres k, w et y.

Réforme de l'orthographe portugaise

Un projet d'uniformisation de la langue portugaise, visant à modifier l'orthographe de plusieurs centaines de mots, a vu le jour en 1990 sous le nom officiel d'« accord orthographique de la langue portugaise ». Ce traité international a été ratifié par le Portugal (1991), le Brésil (1995), le Cap-Vert (1998), Sao Tomé-et-Principe (2006), le Timor oriental (2009)<ref>Modèle:Article.</ref> et la Guinée-Bissau (2009)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un « second protocole modificatif » permettant son utilisation dès la ratification par trois pays a été ratifié par le Brésil (2004), Cap-Vert (2005), Sao Tomé-et-Principe (2006) et le Portugal (2008). Il est donc techniquement en vigueur suivant le droit international depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parlement portugais a voté en 2008 pour un délai de six ans pour son implémentation tandis que le Brésil a légiféré en 2008, maintenant les deux orthographes valides jusqu'en 2012.

Les partisans de la réforme soulignent ses multiples avantages, parmi lesquels la simplification des recherches sur Internet et un jargon juridique uniformisé pour les contrats internationaux. Cette réforme ne concerne que 2 000 des quelque Modèle:Nombre que le lexique portugais standard comprend<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; cependant, 75 % des changements doivent être effectués par le Portugal affectant 1,6 % du lexique utilisé contre 0,5 % du lexique du Brésil<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les autorités portugaises y voient un argument supplémentaire en faveur de leur vieille ambition de faire adopter le portugais comme langue officielle à l'Organisation des Nations unies, qui en comptent actuellement six (anglais, espagnol, français, chinois, arabe et russe).

Les changements au Portugal visent à rendre l'orthographe plus proche de la façon dont les mots sont prononcés en supprimant les consonnes silencieuses, comme le faisaient déjà les Brésiliens. Ainsi óptimo (très bon ou génial) devient ótimo et acção (action) devient ação. Le nouvel alphabet comporte vingt-six lettres grâce à l'ajout du k, du w et du y, pour accueillir des mots comme hacker et kwanza, la monnaie angolaise. Au Brésil, le tréma disparaît sauf pour les adjectifs dérivés de noms propres d'origine étrangère (mülleriano pour « de Müller »).

Lexique

La plus grande partie du lexique portugais vient du latin. Il y a cependant des mots empruntés d'origine arabe, à la suite de l'occupation maure durant cinq siècles, et d'origine africaine et asiatique, adoptés durant les découvertes portugaises.

Mots d'origine arabe

Plusieurs centaines de mots d'origine arabe entrent dans le lexique portugais entre le {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}

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   {{#switch: et
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 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Ceux-ci sont souvent reconnaissables à l'utilisation de l'article arabe a(l)- en début de mot, et incluent beaucoup de mots communs. Voici une liste non exhaustive de quelques mots à usage courant :

Mot portugais Traduction Mot arabe d'origine
Modèle:Langue huile d'olive az-zeit (Modèle:Langue) (l'huile)
Modèle:Langue olive az-zeitwn (Modèle:Langue) (l'olive)
Modèle:Langue artichaut al-ḫaršwf (Modèle:Langue) (l’épine de la terre)
Modèle:Langue sucre as-sukkar (Modèle:Langue) (le sucre)
Modèle:Langue village ad-ḍay’ah (Modèle:Langue) (le village)
Modèle:Langue laitue al-khass (Modèle:Langue) (la laitue)
Modèle:Langue coussin al-muḫada (Modèle:Langue) (le coussin)
Modèle:Langue entrepôt al-maḫzan (Modèle:Langue) (l'entrepôt)
Modèle:Langue lavande al-ḫazāmi (Modèle:Langue) (la lavande)
Modèle:Langue huissier al-ḡazil (Modèle:Langue) (l'archer)
Modèle:Langue riz al-aruz (Modèle:Langue) (le riz)
Modèle:Langue jusque hatta (Modèle:Langue) (idem)
Modèle:Langue carotte safunnāryah (Modèle:Langue) (idem)
Modèle:Langue bouteille ǧarāfa (Modèle:Langue) (idem)
Modèle:Langue voici, il y a hā (Modèle:Langue) (idem)
Modèle:Langue ivoire ‘aẓam al-fyl (Modèle:Langue) (os d’éléphant)
Modèle:Langue pourvu que (littéralement Dieu veuille que) inch’Allah (Modèle:Langue) (Si Dieu le veut)
Modèle:Langue otage rahan (Modèle:Langue) (idem)
Modèle:Langue sirop šrāb (Modèle:Langue) (idem)

Modèle:Article détaillé

Autres mots

Les peuples préromains (Celtibères, Lusitaniens et Gallaeci) ont légué un nombre très limité de mots, souvent communs avec le castillan. Quelques exemples sont : abóbora (citrouille) et bezerro (veau de moins de un an), du celtibère et cerveja (bière), du celte.

Quelques mots proviennent des peuples germaniques ayant occupé la péninsule Ibérique à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La plupart de ces mots sont liés à la guerre : espora (éperon), estaca (pieu) et guerra (guerre), du gotique spaúra, stakka et wirro, respectivement. Des traces sont aussi trouvées dans des toponymes tels que Ermesinde, Esposende et Resende où « sinde » et « sende » viennent du germanique sinths (expédition militaire) et dans le cas de Resende, le préfixe re vient du germanique reths (assemblée).

À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et de l'expansion maritime du Portugal, des mots japonais, tel katana qui donna catana (machette), et cantonais, tel chá qui donna chá (thé) furent adoptés. Ce fut aussi le cas de certains mots des langues amérindiennes comme le taino (batata pour pomme de terre), les langues tupi-guarani (naná et le tupi ibá cati, respectivement deux espèces d'ananas, donnent ananás et abacaxi) et le guarani (tucan qui donne tucano « toucan »). Plus tard, d'autres mots d'origine africaine intègrent le lexique portugais comme cafuné (caresse de la tête), caçula (benjamin) et bungular (danser comme un serpent), qui viennent du kimbundu, respectivement kifumate, kusula et kubungula.

Finalement, un flux constant de mots d'autres langues européennes vient compléter le vocabulaire. Par exemple, melena (boucle de cheveu) et fiambre (jambon) viennent de l'espagnol ; crochê, paletó, batom (rouge à lèvres) et filete du français crochet, paletot, bâton et filet ; macarrão (macaroni), piloto (pilote), carroça (charrette) et barraca (baraque) de l'italien maccherone, pilota, carrozza, baracca ; et bife (steak), futebol, revólver, estoque, folclore, de l'anglais beef, football, revolver, stock, folklore.

Phonologie

Modèle:Article détaillé Il y a un maximum de neuf voyelles orales et dix-neuf consonnes, bien que certaines variétés de la langue aient moins de phonèmes (le portugais brésilien comporte huit voyelles orales). Il y a également cinq voyelles nasales, que certains linguistes regardent comme allophones des voyelles orales, dix diphtongues orales et cinq diphtongues nasales. En tout, le portugais brésilien a treize voyelles<ref>Modèle:Note autre projet</ref>,<ref>Handbook of the International Phonetic Association pg. 126-130; cette référence vaut pour l'ensemble de la section.</ref>.

Voyelles

Fichier:European Portuguese vowel chart.svg
Le tableau de monophtongues du portugais de Lisbonne.
Fichier:Brazilian Portuguese vowel chart.svg
Le tableau de monophtongues du portugais de São Paulo<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Aux sept voyelles du latin vulgaire, le portugais européen a ajouté deux voyelles moyennes centrales, dont l'une tend à être élidée quand on parle rapidement, ainsi que l'e caduc du français (représenté sous la forme Modèle:Prononciation API ou Modèle:Prononciation API ou Modèle:Prononciation API). Les voyelles mi-fermées Modèle:Prononciation API et les voyelles mi-ouvertes Modèle:Prononciation API sont quatre phonèmes distincts, qui se déclinent en diverses formes d'alternance vocalique. Comme le catalan, le portugais utilise l'articulation des voyelles pour faire un contraste entre les syllabes toniques et les syllabes atones : les voyelles isolées tendent à être fermées et parfois centralisées quand elles sont atones. Les diphtongues nasales se trouvent surtout à la fin des mots.

Consonnes

Consonnes du portugais<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Barbosa-2004">Modèle:Article</ref>
Bilabiale Labio-
dentale
Dentale Alvéolaire Post-
alvéolaire
Palatale Vélaire Uvulaire
Nasale Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API
Occlusive Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API
Fricative Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API
Spirante<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API
Latérale Modèle:Prononciation API Modèle:Prononciation API
Battue Modèle:Prononciation API

L'ensemble des consonnes du portugais est assez conservatif. Les affriquées médiévales Modèle:Prononciation API, Modèle:Prononciation API, Modèle:Prononciation API, Modèle:Prononciation API sont fondues avec les fricatives Modèle:Prononciation API, Modèle:Prononciation API, Modèle:Prononciation API, Modèle:Prononciation API, respectivement, mais pas les unes avec les autres, et il n'y a pas d'autres modifications significatives de cet ensemble depuis lors. Cependant, certaines variétés dialectales et allophones notables ont surgi, parmi lesquelles :

Prononciation

graphème prononciation note
a 0|/a/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} a français quand il s'accentue
á 0|/a/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} a français, voyelle accentuée du mot
à 0|/a/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} a français, indique la contraction de deux a (exemple : a + aquela = àquela)
â 0|/ɐ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} entre le a et le e muet français, voyelle accentuée du mot
a 0|/ɐ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} entre le a et le e muet français, voyelle inaccentuée du mot
e 0|/e, ɨ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} e fermé français et i à la fin du mot (au Brésil). En Afrique et au Portugal c'est le e fermé français, lorsqu'il n'est pas accentué il se prononce comme un i « fermé » et parfois il ne se prononce pas (exemple: felicidade /flɨsidad/)
é 0|/ɛ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} e ouvert français, voyelle accentuée du mot
ê 0|/e/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} e fermé français, voyelle accentuée du mot
i 0|/i, ɨ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} i, voyelle accentuée du mot. En Afrique et au Portugal lorsqu'il n'est pas accentué il se prononce comme un i « fermé » et parfois il ne se prononce pas
í 0|/i/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} i français, voyelle accentuée du mot
o 0|/o/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/u/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou français quand il n'est pas accentué
ó 0|/ɔ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} o ouvert français, voyelle accentuée du mot
ô 0|/o/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} o fermé français, voyelle accentuée du mot
u 0|/u/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou français
ú 0|/u/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou français, voyelle accentuée du mot
ei 0|/ei̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} 0|/ɐi̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (à Lisbonne)
ou 0|/ou̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} o+ou (rapide) (exemple: estou (ésto+ou) = je suis), mais le o fermé français est plus courant
ã, an, am 0|/ɐ̃/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} proche du in/ain/ein français (exemple: irmã (irmain) = sœur)
en, em 0|/ẽ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} in en français québécois
in, im 0|/ĩ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} i nasal
õ, on, om 0|/õ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} proche du on français (entre le an/en et le on)
un, um 0|/ũ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou nasal, comme oun en créole haïtien
ão, -am 0|/ɐ̃u̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} in+ou (rapide) (exemple: pão (pain+ou) = pain). Ce son est aussi présent dans la syllabe -am à la fin du mot, comme dans le mot falam (ils/elles parlent)
ãe, ãi 0|/ɐ̃i̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} in+i (rapide) (exemple: mãe (mère) = « main+i »)
-em 0|/ẽi̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} in québécois + i (rapide) (exemple: bem (bin+i) = bien) à la fin du mot (le in se prononce comme en français québécois) ; ou même il peut être comme le diphthongue portugais ãe (à Lisbonne)
õe 0|/õi̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} on+i (rapide) (exemple: lições (liçon+ije) = leçons)
-om 0|/õu̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} on+ou (rapide) (exemple: bom (bon+ou) = bon) à la fin du mot
-ui 0|/ũi̯/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou nasal et i semi-consonne. Il existe seulement dans le mot muito (beaucoup), et ses dérivés
d 0|/d/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} 0|/i/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} il se prononce comme le "dj" français (exemple: boa tarde (« bonjour » utilisé en après-midi) = boa tardji)
ch 0|/ʃ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ch français
j 0|/ʒ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} j français
lh 0|/ʎ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ll espagnol standard (sans yeísmo) et proche du li français (comme dans « lion »)
nh 0|/ɲ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} gn français et italien, ñ espagnol. Au Brésil et en Angola, il y a nasalisation de la voyelle antérieure et le digramme se prononce /j/ (exemple: vergonha /vergõjɐ/)
r, -rr- 0|r, x, ɣ, ʀ, ʁ, χ, ħ, h, ɦ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, 0|/χ, ʁ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, grasseyé {{#ifeq:1|0|/ʀ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou roulé {{#ifeq:1|0|/r/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}. Au Brésil le spectre est encore plus vaste; vélaire {{#ifeq:1|0|/x, ɣ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} uvulaire {{#ifeq:1|0|/χ, ʁ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (surtout à Rio de Janeiro), pharyngal {{#ifeq:1|0|/ħ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, mais le plus courant est la glottale {{#ifeq:1|0|/h, ɦ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}.
-r- 0|/ɾ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/ɾ, r, ɹ, ʁ, χ, ħ, ʕ, h, ɦ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} 0|/ɾ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} entre voyelles, comme dans cara (visage). Dans les syllabes fermées, comme dans carta (lettre) ou falar (parler), cela dépend de la région. Au Portugal et en Afrique, il est prononcé {{#ifeq:1|0|/ɾ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}; mais au Brésil, cela est plus divers; alvéolaire {{#ifeq:1|0|/ɾ, r/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, rétroflexe {{#ifeq:1|0|/ɹ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (surtout à São Paulo), uvulaire {{#ifeq:1|0|/ʁ, χ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (surtout à Rio de Janeiro), pharyngale {{#ifeq:1|0|/ħ, ʕ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, glottale {{#ifeq:1|0|/h, ɦ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, et il est même courant de ne prononcer aucune consonne.
s 0|/s/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/z/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/ʒ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/ʃ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} s dur en début de mot ou après la consonne z entre deux voyelles. Avec l'accent du Portugal, d'Afrique et de Rio de Janeiro, il est prononcé comme le ch ou le j français en fin de mot, ou comme le ch français devant c, f, p, t, q. Exemples : casca (coquille) = « cachca», costa (côte (de la mer)) = « cochta »
t 0|/t/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} 0|/i/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, il se prononce comme le "tch" français et le "ch" espagnol (exemple: boa noite (bonne nuit) = « boa noïtchi »)
x 0|/ʃ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/ks/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/s/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/z/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Le plus souvent, se prononce comme le ch français (exemple: puxar (tirer) = « pouchar » et en début de mot (exemple: xadrez (jeu d'échecs) = « chadrej »). Aussi ks (exemple: fixação (fixation) = « fiksaseuw »), s (exemple: máximo (maximum) = « massimou ») ou z (exemple: exame (examen) = « ézame »)
z 0|/z/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, {{#ifeq:1|0|/ʒ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} z français. Avec l'accent du Portugal et de Rio de Janeiro, ch français en fin de mot, par exemple paz (paix) = « pache », ou raiz (racine) = « rahiche»

<ref>Georges Kersaudy Langues sans frontières. À la découverte des langues de l'Europe Modèle:P.</ref>,<ref>Paul Teyssier Manuel de langue portugaise Portugal-Brésil Modèle:P., Éd. Kilncksieck</ref>

Grammaire

Grammaticalement, le portugais se distingue de la plupart des autres langues romanes par l'existence d'un subjonctif futur servant à exprimer l'éventuel du futur (Se tiveres dúvidas, liga-me. : « Au cas où tu aurais une question, appelle-moi. ») et par la conjugaison de l'infinitif avec son sujet dans les propositions infinitives. À noter que l'espagnol ancien possédait également un subjonctif futur. Consulter l'article détaillé sur la conjugaison portugaise pour plus de détails.

Exemples

Fichier:WIKITONGUES- Freddie speaking Portuguese.webm
Freddie parle portugais
Fichier:WIKITONGUES- Sara speaking Portuguese.webm
Sara parle portugais
Fichier:2JOB Brasilândia.ogg
Parle portugais
Mot Traduction Prononciation
terre terra [ˈtɛ.rɐ]
ciel céu [ˈsɛw]
eau água [ˈag.wɐ]
feu fogo [ˈfo.gu]
homme homem [ˈɔ.mẽj]
femme mulher [mu.ˈʎɛɾ]
manger comer [ku.ˈmeɾ]
boire beber [bɨ.ˈbeɾ]
grand grande [ˈgɾɐ̃.dɨ]
petit pequeno [pɨ.ˈke.nu]
nuit noite [ˈnoj.tɨ]
jour dia [ˈdi.ɐ]
maison casa [ˈka.zɐ]
  • Je suis perdu(e). Je cherche la gare. : (Eu)<ref name="pronom">L'usage des pronoms personnels sujets est facultatif en portugais : la personne est le plus souvent déterminée par la conjugaison. Cependant, leur omission peut être source de malentendus.</ref> estou perdido(a). (Eu)<ref name="pronom"/> estou à procura da estação ferroviária.
  • Je suis de France. : (Eu)<ref name="pronom"/> sou da França.
  • Cent un : Cento e um
  • Mon cousin vient d'arriver. : O meu primo acabou de chegar./O meu primo acaba de chegar.
  • J'aime les pâtes. : Gosto de massa.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

  • Paul Teyssier, Manuel de langue portugaise : Portugal–Brésil, Klincksieck, 1976. Réédité dans la collection « librairie Klinc », éd. Klincksieck, 2002.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Edwin B. Williams, Do latim ao português. Fonologia e morfologia históricas da língua portuguesa, Tempo brasileiro, Rio de Janeiro, 1961.

Articles connexes

Liens externes

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