Le portugais occupe la neuvième place des langues les plus parlées dans le monde si l'on tient compte du nombre de personnes dont c'est la langue maternelle. C'est la langue la plus parlée en Amérique du Sud<ref>http://www.worldpopulationstatistics.com/population-of-south-america-2014/</ref> et dans l'hémisphère sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais seconde en Amérique latine, après l'espagnol (plus du tiers de la population de l'Amérique latine parle le portugais). En Afrique, le portugais se présente comme une importante langue véhiculaire dans les anciennes colonies portugaises. Il représente au total Modèle:Unité de locuteurs dont c'est la langue maternelle<ref name="ethnologue"/> dans le monde et est ainsi la troisième langue européenne la plus parlée en tant que langue maternelle après l'espagnol (Modèle:Nombre) et l'anglais (Modèle:Nombre), et représente 4 %<ref name="obs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}</ref> du PIB mondial. C'est aussi la cinquième langue par le nombre de pays ayant le portugais comme langue officielle<ref name="obs" /> et la septième pour le nombre de traductions à destination du portugais<ref name="obs" />
Arrivant dans la péninsule Ibérique en Modèle:An av. J.-C.<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, les Romains apportent le latin vulgaire d'où descendent toutes les langues romanes. La langue est répandue par les soldats, les colons et les commerçants qui construisent des villes romaines principalement près des colonies des civilisations antérieures des Lusitaniens.
Après la conquête arabo-musulmane d'une grande partie de la péninsule Ibérique (711-718), l'arabe devient la langue administrative des régions conquises, mais la population continue à parler essentiellement une forme de roman communément appelé « mozarabe ». L'influence de l'arabe sur les dialectes romans parlés dans les royaumes chrétiens européens a été faible, affectant principalement leur lexique<ref>Influência árabe na língua portuguesa</ref>.
Dans la seconde période du vieux-portugais, du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec les explorations portugaises, la langue se répand dans de nombreuses régions d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il devient une langue véhiculaire en Asie et en Afrique, utilisée pour l'administration coloniale et le commerce mais aussi pour les communications entre les responsables locaux et les Européens de toutes nationalités. Sa diffusion est facilitée par les mariages mixtes entre Portugais et les populations autochtones, et son association avec les efforts des missionnaires catholiques conduit à l'appellation « kristang » (du mot Modèle:Langue : chrétien) de certains créoles et pidgins portugais dans de nombreuses régions d'Asie. La langue continue à être populaire dans certaines parties d'Asie jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dans les communautés chrétiennes lusophones d'Inde, de Ceylan, de Malaisie et d'Indonésie<ref>L'Empire portugais d'Asie, de Sanjay Subrahmanyam, éd. maisonneuve et Larose, 1999.</ref>.
Principales caractéristiques évolutives du portugais moderne dans l'ensemble roman, et en particulier par rapport aux langues voisines (seules les divergences sont indiquées pour le galicien) :
Chute de -l- et -n- intervocaliques<ref name="Bec316">Modèle:Harvsp</ref> : GENERALIS > geral ; SALIRE > sair.
Présence de voyelles nasales<ref name="Bec317">Modèle:Harvsp</ref> (avec caractère phonologique, trait absent du reste de la péninsule Ibérique, y compris du galicien).
Comme globalement dans les autres langues romanes occidentales, vocalisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques.
Simplification des consonnes géminées latines, sans palatalisation des groupes latins -LL- et -NN- (contrairement au reste de l'ibéro-roman et au catalan)<ref name="Bec317"/> : GALLAECUS > galego, ANNUS > ano.
Absence de diphtongaison de Ĕ et Ŏ toniques latins (comme en catalan, et contrairement au castillan et à une partie de l'astur-léonais) : METUS > medo.
Maintien des diphtongues archaïques ei et au (> ou/oi), monophtonguées en castillan et catalan<ref name="Bec316"/> : FERRARIUS > ferreiro ; CAUSA > cousa.
Palatalisation des groupes initiaux PL-, KL-, FL- > ch<ref name="Bec317"/>. À rapprocher d'un phénomène parallèle en castillan (qui donne [ʎ]).
Système vocalique tonique à sept éléments, avec maintien de l'opposition entre e et o ouverts ou fermés, comme dans la plupart des langues romanes et contrairement au castillan (qui a un système simplifié de cinq voyelles, aussi bien toniques qu'atones). Ce système interfère avec des phénomènes d'harmonisations vocaliques (l'aperture des o et, dans une moindre mesure, e toniques peut être conditionnée par le timbre de la syllabe finale)<ref name="Bec334">Modèle:Harvsp</ref>.
De façon schématique, réduction à trois éléments du système vocalique atone<ref name="Bec316"/>, avec simplification de oppositions a/e et o/u (phénomène parallèle au catalan oriental) : [ɐ] (< a, e), [u] (< o, u) et [i] (< i). Ce phénomène n'est néanmoins pas parfaitement régulier et connaît des variations dialectales. o se maintient par exemple généralement en position initiale absolue (ou produit par endroits une diphtongue)<ref name="Bec316" />. Il est moins marqué en portugais du Brésil<ref name="Bec319">Modèle:Harvsp</ref>, sauf pour le [ɐ ~ ə ~ a], [i ~ ɪ ~ e] et [u ~ ʊ ~ o] à la fin des mots ou entre les phonèmes /t/, /d/ et /s/, /z/.
Comme en catalan, conservation de [ʎ] roman, issu de LI/LY latin (> [x] en castillan)<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Maintien de [v] roman (absence de bêtacisme), contrairement au galicien, au castillan et à la plus grande partie du catalan<ref name="Bec317"/>,<ref>En catalan l'opposition n'est maintenu que dans deux dialectes consécutifs implantés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le baléare et le valencien</ref>.
Palatalisation de -s implosif<ref name="Bec317"/> : fazimos > [fɐˈzimuʃ].
Maintien du groupe roman -it issu de -CT latin<ref name="Bec317"/> (palatalisé en castillan et simplifié en catalan) : FACTUM > feito, contre hecho (esp.) et fet (cat.).
Conservation du f- initial, comme en catalan, et contrairement au castillan (qui supprime la plupart du temps) et à l'astur-léonais (qui présente un état intermédiaire).
Actuellement, le portugais est la langue officielle de l'Angola, du Brésil, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Portugal, de Sao Tomé-et-Principe et du Mozambique<ref name=CPLP>CPLP Site officiel</ref>. Il est également l'une des langues officielles de la région administrative spéciale de Macao (avec le chinois) et du Timor oriental, (avec le tétoum).
Le portugais est la langue officielle de plusieurs organisations internationales. La Communauté des pays de langue portugaise<ref name=CPLP /> se compose de huit pays indépendants dont la langue officielle est le portugais. C'est également une langue officielle de l'Union européenne, représentant 3 % de sa population<ref>EUROPA website Languages in the EU</ref>, et Modèle:Refnec.
Deuxième langue
L'Uruguay a conféré au portugais un statut égal à l'espagnol dans son système éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil. Dans le reste du pays, il est enseigné comme matière obligatoire à partir de la Modèle:6e depuis 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le portugais est aussi très important, et souvent parlé en seconde langue au Guyana, au Suriname, en Guyane et dans le Sud du Venezuela, autant de territoires frontaliers avec le Brésil.
Selon les estimations de l'UNESCO, la langue portugaise a le plus fort potentiel de croissance en tant que langue internationale en Afrique australe et en Amérique du Sud<ref name="theportugalnews">Modèle:Lien web.</ref>. Les pays lusophones d'Afrique devraient compter une population s'élevant à Modèle:Nobr de locuteurs d'ici 2050. Au total, les pays de langue portugaise devraient compter Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> de locuteurs cette même année<ref name="theportugalnews"/>.
Même si, après la cession de Macao à la Chine en 1999, l'utilisation du portugais était en baisse en Asie, il redevient une langue d'avenir, principalement parce que le Timor oriental a augmenté le nombre de ses locuteurs au cours des cinq dernières années, mais aussi en raison de l'augmentation des liens financiers et diplomatiques chinois avec les pays lusophones<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a annoncé la décision du gouvernement de faire du portugais la troisième langue officielle de la Guinée équatoriale, afin de respecter les exigences pour devenir membre à part entière de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le portugais est donc devenu la troisième langue officielle du pays avec le français et l'espagnol, en 2011.
En Modèle:Date, le Modèle:Langue est créé dans la ville brésilienne de Curitiba. Le parc abrite le mémorial de langue portugaise, qui honore les immigrants portugais et les pays qui ont adopté la langue portugaise. À l'origine, il y avait sept nations représentées par des piliers, mais avec l'indépendance du Timor oriental, un autre pilier est ajouté pour ce pays en 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date, le Musée de la langue portugaise, musée interactif sur la langue portugaise, est fondé à São Paulo, au Brésil, la ville comptant le plus grand nombre de lusophones dans le monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les tentatives de classification des dialectes du Brésil sont peu nombreuses et la plus importante a été faite en 1922 (et revue en 1953) par le philologue Antenor Nascentes<ref>Modèle:Lien web</ref> :
Pour le cas particulier du galicien, il forme avec le portugais le diasystème galaïco-portugais car il partage la même base structurelle et est mutuellement compréhensible. Il y a cependant deux courants idéologiques qui s'opposent pour dire que le galicien est un dialecte du portugais ou une langue différente.
Le courant officiel et majoritaire prône la différenciation, le galicien écrit suivant des normes proches de l'espagnol, rompant ainsi avec l'orthographe traditionnelle du galaïco-portugais médiéval.
Le courant minoritaire appelé « réintégrationniste » défend en raison de l'origine commune et de la grande similitude des deux langues, un rapprochement grammatical et orthographique avec le reste du monde lusophone afin d'éviter que le galicien ne finisse par être absorbé par le castillan, langue dominante dans l'espace espagnol. Le galicien est ainsi parfois appelé : galego-português, português da Galiza ou encore portugalego.
Un projet d'uniformisation de la langue portugaise, visant à modifier l'orthographe de plusieurs centaines de mots, a vu le jour en 1990 sous le nom officiel d'« accord orthographique de la langue portugaise ». Ce traité international a été ratifié par le Portugal (1991), le Brésil (1995), le Cap-Vert (1998), Sao Tomé-et-Principe (2006), le Timor oriental (2009)<ref>Modèle:Article.</ref> et la Guinée-Bissau (2009)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un « second protocole modificatif » permettant son utilisation dès la ratification par trois pays a été ratifié par le Brésil (2004), Cap-Vert (2005), Sao Tomé-et-Principe (2006) et le Portugal (2008). Il est donc techniquement en vigueur suivant le droit international depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parlement portugais a voté en 2008 pour un délai de six ans pour son implémentation tandis que le Brésil a légiféré en 2008, maintenant les deux orthographes valides jusqu'en 2012.
Les partisans de la réforme soulignent ses multiples avantages, parmi lesquels la simplification des recherches sur Internet et un jargon juridique uniformisé pour les contrats internationaux. Cette réforme ne concerne que 2 000 des quelque Modèle:Nombre que le lexique portugais standard comprend<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; cependant, 75 % des changements doivent être effectués par le Portugal affectant 1,6 % du lexique utilisé contre 0,5 % du lexique du Brésil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les autorités portugaises y voient un argument supplémentaire en faveur de leur vieille ambition de faire adopter le portugais comme langue officielle à l'Organisation des Nations unies, qui en comptent actuellement six (anglais, espagnol, français, chinois, arabe et russe).
Les changements au Portugal visent à rendre l'orthographe plus proche de la façon dont les mots sont prononcés en supprimant les consonnes silencieuses, comme le faisaient déjà les Brésiliens. Ainsi óptimo (très bon ou génial) devient ótimo et acção (action) devient ação. Le nouvel alphabet comporte vingt-six lettres grâce à l'ajout du k, du w et du y, pour accueillir des mots comme hacker et kwanza, la monnaie angolaise. Au Brésil, le tréma disparaît sauf pour les adjectifs dérivés de noms propres d'origine étrangère (mülleriano pour « de Müller »).
Lexique
La plus grande partie du lexique portugais vient du latin. Il y a cependant des mots empruntés d'origine arabe, à la suite de l'occupation maure durant cinq siècles, et d'origine africaine et asiatique, adoptés durant les découvertes portugaises.
Mots d'origine arabe
Plusieurs centaines de mots d'origine arabe entrent dans le lexique portugais entre le {{#switch: e
}}. Ceux-ci sont souvent reconnaissables à l'utilisation de l'article arabe a(l)- en début de mot, et incluent beaucoup de mots communs. Voici une liste non exhaustive de quelques mots à usage courant :
Les peuples préromains (Celtibères, Lusitaniens et Gallaeci) ont légué un nombre très limité de mots, souvent communs avec le castillan. Quelques exemples sont : abóbora (citrouille) et bezerro (veau de moins de un an), du celtibère et cerveja (bière), du celte.
Quelques mots proviennent des peuples germaniques ayant occupé la péninsule Ibérique à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La plupart de ces mots sont liés à la guerre : espora (éperon), estaca (pieu) et guerra (guerre), du gotiquespaúra, stakka et wirro, respectivement. Des traces sont aussi trouvées dans des toponymes tels que Ermesinde, Esposende et Resende où « sinde » et « sende » viennent du germanique sinths (expédition militaire) et dans le cas de Resende, le préfixe re vient du germanique reths (assemblée).
À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et de l'expansion maritime du Portugal, des mots japonais, tel katana qui donna catana (machette), et cantonais, tel chá qui donna chá (thé) furent adoptés. Ce fut aussi le cas de certains mots des langues amérindiennes comme le taino (batata pour pomme de terre), les langues tupi-guarani (naná et le tupiibá cati, respectivement deux espèces d'ananas, donnent ananás et abacaxi) et le guarani (tucan qui donne tucano « toucan »). Plus tard, d'autres mots d'origine africaine intègrent le lexique portugais comme cafuné (caresse de la tête), caçula (benjamin) et bungular (danser comme un serpent), qui viennent du kimbundu, respectivement kifumate, kusula et kubungula.
Finalement, un flux constant de mots d'autres langues européennes vient compléter le vocabulaire. Par exemple, melena (boucle de cheveu) et fiambre (jambon) viennent de l'espagnol ; crochê, paletó, batom (rouge à lèvres) et filete du français crochet, paletot, bâton et filet ; macarrão (macaroni), piloto (pilote), carroça (charrette) et barraca (baraque) de l'italien maccherone, pilota, carrozza, baracca ; et bife (steak), futebol, revólver, estoque, folclore, de l'anglais beef, football, revolver, stock, folklore.
Phonologie
Modèle:Article détaillé
Il y a un maximum de neuf voyelles orales et dix-neuf consonnes, bien que certaines variétés de la langue aient moins de phonèmes (le portugais brésilien comporte huit voyelles orales). Il y a également cinq voyelles nasales, que certains linguistes regardent comme allophones des voyelles orales, dix diphtongues orales et cinq diphtongues nasales. En tout, le portugais brésilien a treize voyelles<ref>Modèle:Note autre projet</ref>,<ref>Handbook of the International Phonetic Association pg. 126-130; cette référence vaut pour l'ensemble de la section.</ref>.
Dans presque tout le Brésil, les alvéolaires sifflantes Modèle:Prononciation API et Modèle:Prononciation API se produisent en distribution complémentaire à la fin des syllabes, et changent selon que la consonne qui suit est sourde ou voisée, comme en anglais. Mais dans presque tout le Portugal et dans certaines régions du Brésil (en particulier Rio de Janeiro), ces consonnes sibilantes sont postalvéolaire à la fin des syllabes : Modèle:Prononciation API devant des consonnes sourdes, et Modèle:Prononciation API devant des consonnes voisées (en judéo-espagnol, Modèle:Prononciation API est également souvent remplacé par Modèle:Prononciation API à la fin des syllabes).
Dans le nord et le centre du Portugal, les consonnes /b/, /d/, /ɡ/ peuvent être remplacées par les fricatives respectives [β], [ð], et [ɣ], à l'instar de l'espagnol castillan.
e fermé français et i à la fin du mot (au Brésil). En Afrique et au Portugal c'est le e fermé français, lorsqu'il n'est pas accentué il se prononce comme un i « fermé » et parfois il ne se prononce pas (exemple: felicidade /flɨsidad/)
i, voyelle accentuée du mot. En Afrique et au Portugal lorsqu'il n'est pas accentué il se prononce comme un i « fermé » et parfois il ne se prononce pas
in+ou (rapide) (exemple: pão (pain+ou) = pain). Ce son est aussi présent dans la syllabe -am à la fin du mot, comme dans le mot falam (ils/elles parlent)
in québécois + i (rapide) (exemple: bem (bin+i) = bien) à la fin du mot (le in se prononce comme en français québécois) ; ou même il peut être comme le diphthongue portugais ãe (à Lisbonne)
0|/i/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} il se prononce comme le "dj" français (exemple: boa tarde (« bonjour » utilisé en après-midi) = boa tardji)
gn français et italien, ñ espagnol. Au Brésil et en Angola, il y a nasalisation de la voyelle antérieure et le digramme se prononce /j/ (exemple: vergonha /vergõjɐ/)
0|/χ, ʁ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, grasseyé {{#ifeq:1|0|/ʀ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou roulé {{#ifeq:1|0|/r/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}. Au Brésil le spectre est encore plus vaste; vélaire {{#ifeq:1|0|/x, ɣ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} uvulaire {{#ifeq:1|0|/χ, ʁ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (surtout à Rio de Janeiro), pharyngal {{#ifeq:1|0|/ħ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, mais le plus courant est la glottale {{#ifeq:1|0|/h, ɦ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}.
0|/ɾ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} entre voyelles, comme dans cara (visage). Dans les syllabes fermées, comme dans carta (lettre) ou falar (parler), cela dépend de la région. Au Portugal et en Afrique, il est prononcé {{#ifeq:1|0|/ɾ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}; mais au Brésil, cela est plus divers; alvéolaire {{#ifeq:1|0|/ɾ, r/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, rétroflexe {{#ifeq:1|0|/ɹ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (surtout à São Paulo), uvulaire {{#ifeq:1|0|/ʁ, χ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (surtout à Rio de Janeiro), pharyngale {{#ifeq:1|0|/ħ, ʕ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, glottale {{#ifeq:1|0|/h, ɦ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, et il est même courant de ne prononcer aucune consonne.
s dur en début de mot ou après la consonne z entre deux voyelles. Avec l'accent du Portugal, d'Afrique et de Rio de Janeiro, il est prononcé comme le ch ou le j français en fin de mot, ou comme le ch français devant c, f, p, t, q. Exemples : casca (coquille) = « cachca», costa (côte (de la mer)) = « cochta »
0|/i/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, il se prononce comme le "tch" français et le "ch" espagnol (exemple: boa noite (bonne nuit) = « boa noïtchi »)
Le plus souvent, se prononce comme le ch français (exemple: puxar (tirer) = « pouchar » et en début de mot (exemple: xadrez (jeu d'échecs) = « chadrej »). Aussi ks (exemple: fixação (fixation) = « fiksaseuw »), s (exemple: máximo (maximum) = « massimou ») ou z (exemple: exame (examen) = « ézame »)
z français. Avec l'accent du Portugal et de Rio de Janeiro, ch français en fin de mot, par exemple paz (paix) = « pache », ou raiz (racine) = « rahiche»
<ref>Georges KersaudyLangues sans frontières. À la découverte des langues de l'EuropeModèle:P.</ref>,<ref>Paul TeyssierManuel de langue portugaise Portugal-BrésilModèle:P., Éd. Kilncksieck</ref>
Grammaire
Grammaticalement, le portugais se distingue de la plupart des autres langues romanes par l'existence d'un subjonctif futur servant à exprimer l'éventuel du futur (Se tiveres dúvidas, liga-me. : « Au cas où tu aurais une question, appelle-moi. ») et par la conjugaison de l'infinitif avec son sujet dans les propositions infinitives. À noter que l'espagnol ancien possédait également un subjonctif futur. Consulter l'article détaillé sur la conjugaison portugaise pour plus de détails.
Je suis perdu(e). Je cherche la gare. : (Eu)<ref name="pronom">L'usage des pronoms personnels sujets est facultatif en portugais : la personne est le plus souvent déterminée par la conjugaison. Cependant, leur omission peut être source de malentendus.</ref> estou perdido(a). (Eu)<ref name="pronom"/> estou à procura da estação ferroviária.
Je suis de France. : (Eu)<ref name="pronom"/> sou da França.
Cent un : Cento e um
Mon cousin vient d'arriver. : O meu primo acabou de chegar./O meu primo acaba de chegar.
Paul Teyssier, Manuel de langue portugaise : Portugal–Brésil, Klincksieck, 1976. Réédité dans la collection « librairie Klinc », éd. Klincksieck, 2002.