Louis II (prince de Monaco)

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Louis Modèle:II, né le Modèle:Date de naissance à Baden-Baden (grand-duché de Bade) et mort le Modèle:Date de décès à Monaco, est le fils du prince régnant [[Albert Ier (prince de Monaco)|Modèle:Nobr]] et de la princesse Marie, née Lady Mary Victoria Douglas-Hamilton. Du fait de la séparation du couple princier, Modèle:Nobr ne fit la connaissance de son fils que dix ans après sa naissance, en 1880, au moment de leur divorce et peu avant le remariage de Lady Mary avec le comte hongrois Modèle:Lien (1850-1933).

Le Modèle:Date-, Louis Modèle:II de Monaco épouse une comédienne française, Ghislaine Dommanget, née le Modèle:Date- à Reims et morte le Modèle:Date- à Neuilly-sur-Seine.

Le règne du Prince soldat

Il entre à l’école de Saint-Cyr, promotion « du Soudan » de 1891 à 1893 en qualité d’officier à titre étranger. Il effectue son stage d’application à Saumur, d’Modèle:Date- à Modèle:Date-. Sous-lieutenant, il est affecté pour administration au [[1er régiment étranger|Modèle:1er de la Légion étrangère]] et détaché au [[2e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:2e de chasseurs d'Afrique]] (RCA) en garnison à Tlemcen, puis à Mecheria et enfin à Aïn Sefra. Il passe au [[3e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:3e RCA]] à Constantine. C’est là que naît en 1898 une fille illégitime : Charlotte de Monaco. Il quitte l’armée en 1899 avec le grade de lieutenant, la médaille coloniale et la croix de chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire et revient à Monaco.

En 1914, le prince héréditaire souscrit un contrat d’engagé volontaire pour la durée de la guerre dans l’armée française. Capitaine à l’état-major de la [[5e armée (France)|Modèle:5e]] sous les ordres du général Franchet d'Espèrey, il assiste à la victoire de la Marne. Chef d’escadron le Modèle:Date-, il se distingue à Craonne et au Chemin des Dames. Il est deux fois cité à l’ordre de l’armée et une fois à l’ordre de la [[65e brigade d'infanterie (France)|Modèle:65e]]. Il reçoit également la croix de guerre italienne. Il est promu lieutenant-colonel le Modèle:Date et sert au service de renseignement du gouverneur militaire de Metz.

En 1920, il se voit confier plusieurs missions en Europe centrale, et gagne la croix de guerre des TOE. Au cours d’une réception à la préfecture des Alpes-Maritimes, le Modèle:Date-, le président de la République Paul Deschanel, l’élève à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. Il fait ensuite partie de la Commission interalliée qui siège en Haute Silésie. Promu colonel le Modèle:Date-, il est ensuite admis en Modèle:2e des officiers généraux<ref>uniquement à titre fictif (c'est-à-dire sans effet sur son commandement).</ref>. Le Modèle:Date, il quitte l’armée française pour prendre la succession de son père le prince Albert Modèle:1er.

Le règne

Fichier:Paris, défilé du 14 juillet 1930, devant le Petit Palais, M. Doumer, le prince Takamatsu, le bey de Tunis, M. Doumergue et le prince de Monaco.jpg
Louis II, portant son uniforme de général de l'Armée française, devant Ahmed II Bey, le prince Nobuhito Takamatsu et Paul Doumer, à Paris le Modèle:Date-.

Modèle:Nobr, surnommé le Prince-Soldat, monte sur le trône de la principauté de Monaco le Modèle:Date. L'[[Armistice du 24 juin 1940|arrivée des troupes italiennes en Modèle:Date-]] inquiète le prince Modèle:Nobr de Monaco à titre personnel. Il craint une annexion et une destitution. Il se rapproche du gouvernement de Vichy. C'est à Pierre Laval et au maréchal Pétain — dont il a embauché l'ancien aide de camp — qu'il demande, avec succès, assistance. Le prince fait passer de son propre chef, sans contrainte ni de l'Allemagne nazie ni du régime pétainiste, des lois antisémites visant au recensement des juifs et à l'organisation de rafles.

Fichier:Rudolf Caracciola et Louis II de Monaco en 1936 (à la fin du Grand Prix).jpg
Rudolf Caracciola et Louis II, discutant à la fin du Grand Prix de Monaco 1936.

Vis-à-vis de l'Allemagne, la principauté de Monaco exercera envers le Troisième Reich ce qui sera nommé plus tard une étrange neutralité. Des liens financiers avec les nazis existaient depuis 1936, quand le ministre des Finances allemand Hjalmar Schacht avait rendu visite au prince pour mettre en place un montage financier à partir de banques allemandes. L'intérêt à avoir des liens financiers était mutuel : la prospérité et l'indépendance de la principauté en profitaient. Le Reich diversifiait ses interfaces de financement. Par la Suisse et par Monaco, l’Allemagne nazie a réussi à contourner les embargos imposés par les Alliés. Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr offre un banquet au consul d'Allemagne ; il nomme le docteur Bernhard Bodenstein, un membre du parti nazi, consul de Monaco à Berlin. Les nazis arrivent à Monaco en Modèle:Date-. Des Allemands prennent des participations dans la Société des bains de mer (SBM). Le comportement du prince Modèle:Nobr pendant la Seconde Guerre mondiale fut parfois considéré comme germanophile. En intégrant l'armée française en 1944, son petit-fils le futur prince souverain [[Rainier III|Modèle:Nobr]] évita à la famille Grimaldi une accusation de collaboration avec les nazis.

Modèle:Nobr a enrichi la collection philatélique d'Modèle:Nobr, collection qui est constituée en un musée postal par Modèle:Nobr en 1950<ref>Office des Émissions de Timbres-Poste de Monaco</ref>.

Sa descendance

Alors lieutenant au Modèle:3e régiment de Chasseurs d'Afrique, il rencontre, en 1898, dans une ville de garnison algérienne, Marie-Juliette Louvet, fille de modestes paysans de Seine-Inférieure, qui exerçait le métier de « modèle pour photo d'art » ; une fille naturelle, Charlotte Louise Juliette Grimaldi de Monaco naquit le Modèle:Date- à Constantine de cette relation.

Louis de Monaco n'ayant pas d'enfant légitime, la France s'inquiète que le titre de prince régnant puisse un jour échoir à un cousin allemand, un prince de Wurtemberg, descendant de la princesse Florestine de Monaco duchesse d'Urach.

En 1919, Raymond Poincaré, ancien avocat de la famille princière et président de la République française, convainc le prince héréditaire d'officialiser la filiation de Charlotte car des accords passés entre la principauté et la France prévoient qu'en cas de transmission du trône à des Allemands, Monaco perdra sa souveraineté au profit de la France.

Charlotte est adoptée par son grand-père Modèle:Nobr, devient princesse de Monaco, titrée Mademoiselle de Valentinois ; son portrait par Laszlo de Lombos (1928) est conservé au palais princier de Monaco<ref>Reproduction dans Alain Decaux Monaco et ses princes - Sept siècles d'histoire, Perrin, 1996, puis France Loisirs, 1997, Modèle:P.</ref>.

La question dynastique

Modèle:Article détaillé Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan revendique le trône princier de Monaco en 1925 à la suite de l'adoption officielle de Charlotte Grimaldi (devenue princesse Charlotte de Monaco) puis en 1949 au décès du prince souverain Modèle:Nobr de Monaco.

C'est la renonciation de [[Mindaugas II de Lituanie|Modèle:Nobr de Lituanie]] (si tant est qu'elle fût valable pour ses propres descendants) qui auraient fait de lui l'héritier de la principauté par sa mère la princesse Florestine de Monaco (1833-1897), elle-même fille du prince souverain [[Florestan Ier de Monaco|Modèle:Nobr de Monaco]] (1785-1856). Il faisait valoir qu'une adoption (même doublée d'une filiation naturelle) ne pouvait produire aucun effet en droit successoral dynastique.

Cependant, le prince Modèle:Nobr, sur le conseil du parlement monégasque et avec l'accord des autorités françaises (dans le cadre du protectorat) était libre de modifier officiellement et valablement les règles de succession au trône monégasque (y inscrivant le droit de succession par adoption), comme son arrière-petit-fils [[Rainier III|Modèle:Nobr]] le fera par la suite lui aussi.

Mariage

Modèle:Nobr tombe amoureux d'une actrice qui joue L'Aiglon au théâtre de Monaco, Ghislaine Dommanget, de trente ans sa cadette. Modèle:Refnec Modèle:Citation bloc

Il l'épouse en 1946. Modèle:Refnec Elle ne lui a pas donné d’enfants, et meurt en 1991 à Paris.

Titulature et décorations

Titulature

Décorations monégasques

Décorations étrangères

Décorations militaires

Lors de son jubilé, le Modèle:Date-, il est promu sergent-chef d’honneur de la Légion étrangère par OR 105, matricule 7.496 bis 12.13 bis affecté à la compagnie de commandement du DCRE. Il est le seul à avoir accédé à ce grade.

Généalogie

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Armoiries

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Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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