Mauna Kea

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Le Mauna Kea est un volcan bouclier endormi des États-Unis situé sur l'île d'Hawaï, dans l'État du même nom, dans l'océan Pacifique. Âgé de près d'un million d'années, il s'agit du deuxième plus ancien des cinq volcans majeurs de l'île. Sa dernière éruption remonte à environ Modèle:Unité et il représente une menace peu élevée pour les populations. Il est coiffé de nombreux cônes volcaniques, dont le Modèle:Lang qui constitue son point culminant à Modèle:Unité d'altitude, ce qui en fait le sommet le plus élevé de l'archipel d'Hawaï. En considérant sa partie immergée, le Mauna Kea est même plus élevé que l'Everest. Cette altitude affecte son climat ; elle est notamment responsable de son enneigement plusieurs jours par an, ce qui lui vaut la forme moderne de son nom signifiant « montagne blanche » en hawaïen. Il présente même des traces d'anciennes glaciations. Les versants nord au vent et sud sous le vent connaissent une importante différence pluviométrique. Un autre cône au sommet abrite le lac Waiʻau, le plus haut de tout le bassin pacifique à Modèle:Unité d'altitude. La faune et la flore sont réparties en trois étages concentriques distincts, dont le plus élevé est de type alpin. Ces écosystèmes abritent de nombreuses espèces endémiques menacées par d'autres espèces invasives et par l'anthropisation. De nombreuses zones naturelles protégées ont été créées dans le but de préserver cette diversité biologique.

Les ressources naturelles du Mauna Kea sont exploitées par les autochtones à partir des {{#switch: e

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}}. Un type de basalte très dur, en particulier, a été extrait de carrières pour la confection d'herminettes. Le bois et le gibier y sont également prélevés pour les besoins quotidiens. Le sommet de la montagne, associé à des divinités de la mythologie hawaïenne, est sacré et son accès est restreint. Ces croyances sont toujours évoquées dans des chansons traditionnelles. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la colonisation par les Occidentaux entraîne la disparition d'une grande partie de la forêt primaire au profit d'exploitations agricoles. Le sommet est officiellement gravi en 1823. Dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une piste carrossable est construite jusqu'à la cime. Des recherches archéologiques et surtout astronomiques sont désormais menées dans la réserve scientifique à partir du centre Onizuka vers Modèle:Unité d'altitude et des observatoires internationaux au sommet. Il existe plusieurs sentiers de randonnée sillonnant la montagne et, malgré l'absence d'installations, il est même possible de faire quelques descentes à ski.

Toponymie

Fichier:Puu o Kukahauula Autel Hawaiien Borne.JPG
Vue d'un autel hawaïen sur le Modèle:Lang, sommet du Mauna Kea. La borne géodésique du Modèle:Lang est visible devant l'autel, sur la gauche, et en médaillon.

Mauna Kea est la contraction de Modèle:Lang, qui peut être traduit par « montagne de Wākea », où Wākea est le père céleste des Hawaïens (dieu du ciel)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Visitor Information Station - Bulletin, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï.</ref>. La forme moderne, Modèle:Lang, signifie « montagne blanche », en hawaïen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mary Kawena Pukui, Samuel H. Elbert, Hawaiian dictionary, University of Hawaii Press, 1986 Modèle:ISBN, page 242.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea - Summary, Global Volcanism Program.</ref>, car le sommet est souvent recouvert de neige en hiver<ref name="Doo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Brandon Doo, Ken Rubin, Mauna Kea, Université d'Hawaï à Manoa, 25 février 2008.</ref>.

Modèle:Lang est le nom traditionnel du sommet du Mauna Kea. C'est le plus haut des cinq cônes volcaniques du plateau sommital. Modèle:Lang signifie « Kū en neige rougeoyante » (Modèle:Citation étrangère). Kū est un dieu, amant de la déesse de la montagne Poliʻahu. La teinte correspond à un phénomène lumineux dû au soleil matinal brillant sur le sommet enneigé en hiver. Ce sommet est parfois aussi appelé Modèle:Lang ou Modèle:Lang ou Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Affected environment.</ref>. Kūkahauʻula désigne parfois l'ensemble sommital, regroupant le Modèle:Lang, le Modèle:Lang où se situe l'observatoire Canada-France-Hawaï (CFHT) et le Modèle:Lang où se situe l'Modèle:Lang (IRTF).

Fichier:Puu Poliahu 01.jpg
Vue du Modèle:Lang, un des cônes volcaniques du Mauna Kea. À son pied, le CSO, le JCMT ainsi que le bâtiment et quatre antennes du SMA.

Houpo o Kāne ou Ka Houpo o Kāne est une source au sud-ouest du sommet, située à Modèle:Nombre d'altitude. Ce toponyme signifie « poitrine (ou sein) de Kāne ». Kāne Milohai est considéré comme le plus éminent des dieux hawaïens.

Modèle:Lang est le nom d'un cône volcanique (Modèle:Lang) et du lac de cratère qui le remplit (Modèle:Lang), près du sommet. Modèle:Lang est le nom d'un autre cône volcanique du Mauna Kea. Modèle:Lang, la déesse du Mauna Kea, est représentée avec un corps en neige<ref name="Culture">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Culture: The First Arrivals: Native Hawaiian Uses, Mauna Kea Mountain Reserve Master Plan, Université d'Hawaï.</ref>.

Géographie

Situation

Fichier:Hawaii Island topographic map-fr.svg
Carte topographique de l'île d'Hawaï.

Le Mauna Kea est situé aux États-Unis, sur l'île d'Hawaï (Modèle:Lang), la plus grande de l'archipel et État d'Hawaï. Il s'élève dans le Nord de l'île, face à l'océan Pacifique, et plus particulièrement la côte d'Hāmākua. Le Mauna Loa, second plus haut sommet de l'île, est situé au sud, le Hualālai est en direction du sud-ouest, tandis que le Kohala est au nord-ouest.

Administrativement, le Mauna Kea fait essentiellement partie du district d'Hāmākua, mais ses pentes s'étalent également jusqu'à ceux de Kohala Sud, Hilo Nord et Hilo Sud, dans le comté d'Hawaï de l'État du même nom. La Modèle:Lang de Waimea se trouve au nord-ouest de la montagne, celles de Kukuihaele, Honokaa, Paauilo et Laupāhoehoe au nord, alors que celles d'Honomu, Pepeekeo, Papaikou et Paukaa sont à l'est, le reste du Mauna Kea constituant une zone non incorporée.

Topographie

Fichier:MaunaKeaMap2.jpg
Carte topographique de référence du sommet du Mauna Kea à l'échelle 1:24 000e d'après le Modèle:Lang.

Le Mauna Kea s'élève à Modèle:Unité d'altitude et dépasse de presque quarante mètres son voisin, le Mauna Loa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Loa Volcano, Hawaii Center for Volcanology.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea, Hawaii Center for Volcanology.</ref>, ce qui en fait le plus haut volcan de l'île et le point culminant de l'archipel<ref name="hvo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea - Hawai`i's Tallest Volcano, Observatoire volcanologique d'Hawaï, United States Geological Survey.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Science In Your Backyard: Hawaii, United States Geological Survey, 2 octobre 2009.</ref>. Ces caractéristiques en font le quinzième sommet le plus élevé du monde par sa hauteur de culminance<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 50 Most Prominent Peaks on Earth.</ref>. Si l'on considère sa partie immergée, représentant un dénivelé additionnel de Modèle:Unité par rapport au fond de l'océan Pacifique, le Mauna Kea est même plus élevé que l'Everest<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans-Ulrich Schmincke, Volcanism, Springer, 2004 Modèle:ISBN, page 71.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Highest Mountain in the World - Mount Everest has some rivals!.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mountains: Highest Points on Earth, National Geographic Society.</ref>. Toutefois, le Mauna Loa, qui s'enfonce plus profondément dans le plancher océanique, s'élève à Modèle:Unité au-dessus de sa base et possède une hauteur absolue plus importante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La partie émergée du Mauna Kea a une superficie de Modèle:Unité, soit 22,8 % de la surface de l'île, et présente un volume de plus de Modèle:Unité<ref name="hvo"/>. Comme tous les volcans boucliers, il possède des pentes très peu marquées en raison de la faible viscosité de ses laves. Il est coiffé de plusieurs cônes volcaniques qui dépassent pour certains Modèle:Unité d'altitude. Ces cônes prennent les noms de Modèle:Lang ou Modèle:Lang pour leur point culminant, Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité), Modèle:Lang (Modèle:Unité) ou encore Modèle:Lang (Modèle:Unité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii’s Summits above 13,000 feet.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii Highest Named Summits.</ref>.

Le cône volcanique de Modèle:Lang, au sud-ouest du sommet, abrite le lac Waiʻau qui est le septième plus haut des États-Unis à l'altitude de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Highest Lake in the United States of America.</ref> et le plus élevé du bassin pacifique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harold Thornton Stearns, Gordon Andrew Macdonald, Geology and ground-water resources of the island of Hawaii, bulletin no 9, 1946, United State Geological Survey, page 245.</ref>. Il s'agit du seul lac alpin de l'archipel. Il s'étend sur seulement Modèle:Unité et a une profondeur maximale de trois mètres. Les laves hawaïennes sont particulièrement perméables et empêchent généralement la formation d'étendues d'eau en raison de l'infiltration. L'exception du lac Waiʻau est permise soit par l'altération des cendres volcaniques en argile sous le biais des vapeurs de soufre, soit par la finesse des cendres résultant d'éruptions phréato-magmatiques par l'interaction entre le magma et des eaux souterraines, qui ont pu donner une plus grande imperméabilité au fond du lac<ref name="LakeWaiau">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Impermeable beds trap rain and snow at Mauna Kea's Lake Waiau, Observatoire volcanologique d'Hawaï, United States Geological Survey, 19 juin 2003.</ref>.

Géologie

Fichier:Hawaiian seamount chain.jpg
Carte de la chaîne sous-marine Hawaï-Empereur. L'île d'Hawaï est la plus grande et la plus orientale.

Le Mauna Kea est un volcan né à l'aplomb du point chaud alimentant les autres volcans de l'île d'Hawaï et ayant formé les autres îles et monts sous-marins de l'archipel d'Hawaï et de la chaîne de l'Empereur<ref name="Watson">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jim Watson, The long trail of the Hawaiian hotspot, United States Geological Survey, 5 mai 1999.</ref>,<ref name="Sherrod">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf David R. Sherrod, John M. Sinton, Sarah E. Watkins, Kelly M. Brunt, Geological Map of the State of Hawaii, Open File report 2007-1089, United States Geological Survey, 2007, pages 44-48.</ref>. Le Mauna Kea est le quatrième plus ancien et plus actif des cinq volcans majeurs de l'île<ref name="hvo"/>. Seul le Kohala, le plus âgé, est considéré comme éteint.

Fichier:Hawaiian Eruption-fr.svg
Schéma d'une éruption volcanique de type hawaiien.

Ce point chaud est caractérisé par la remontée d'un magma très pauvre en silice, donnant en surface des laves basaltiques extrêmement fluides, généralement de type pāhoehoe ou ʻaʻā. Elles ont donné au Mauna Kea sa forme typique de volcan bouclier aux pentes très peu marquées et régulières. Les coulées de lave du Mauna Kea recouvrent en partie celles de ses voisins de manière complexe. Étant le plus élevé, il est construit au-dessus d'anciennes coulées de lave du Kohala au nord-ouest et recoupe la base du Mauna Loa au sud<ref name="Wolfe">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} E.W. Wolfe, W.S. Wise, G.B. Dalrymple, The geology and petrology of Mauna Kea volcano, Hawaii : a study of postshield volcanism, Professional Paper no 1557, United States Geological Survey, 1997.</ref>. Les fissures primitives sur les flancs du Mauna Kea ont été ensevelies depuis qu'il est entré dans sa phrase post-bouclier<ref name="N2601"/>. L'arête d'Hilo, une importante zone de rift souterraine à l'est du volcan, a longtemps été attribuée au Mauna Kea ; il a depuis été mis en évidence qu'elle appartient au Kohala et a été affectée par des coulées de lave plus récentes du Mauna Kea<ref name="Sherrod"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} What in the world is the Hilo Ridge?, Observatoire volcanologiques d'Hawaï, United States Geological Survey, 8 janvier 1998.</ref>.

Le Mauna Loa et le Mauna Kea sont si volumineux qu'ils déforment et enfoncent le plancher océanique sous-jacent d'au moins six kilomètres en profondeur<ref name="Wolfe"/>. Ce dernier continue à s'affaisser sous son propre poids à un rythme de Modèle:Unité par an.

Fichier:Mauna Kea glaciation.jpg
Photographie annotée montrant les signes de glaciation ; « m » symbolise les moraines, « w » sont les tills.

Le Mauna Kea est le seul volcan hawaïen possédant des traces de glaciation<ref name="N2601"/>. De telles marques ont probablement existé au Mauna Loa mais ont été recouvertes par des coulées de lave<ref name="hvo"/>. Malgré la situation tropicale de l'île, la chute d'un degré en température au cours de différentes périodes glaciaires a pu permettre à la neige de persister au sommet en été, entraînant la formation d'une calotte glaciaire<ref name="Hon">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ken Hon, GEOL205 - Fire and Ice - Mauna Kea: Lecture Notes, Université d'Hawaï à Hilo.</ref>. Trois épisodes glaciaires distincts au cours du Pléistocène ont pu être mis en évidence : Modèle:Lang entre Modèle:Unité ans BP, Modèle:Lang entre Modèle:Unité ans BP et enfin Modèle:Lang entre Modèle:Unité ans BP. Ils ont fortement érodé le sommet, laissant des moraines et un anneau de till sur les flancs supérieurs de la montagne<ref name="Sherrod"/>. Certains cônes volcaniques se sont formés lors d'éruptions sous-glaciaires durant l'épisode de Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaiian Volcano Observatory: Photo Information, United States Geological Survey, 13 mars 1998.</ref>, la plupart d'entre eux ayant depuis été largement démantelés par l'action des glaciers. Une datation par le carbone 14 d'échantillons prélevés à la base du lac Waiʻau indique qu'il est libre de glace Modèle:Nombre BP<ref name="LakeWaiau"/>. Au moment de leur avancée maximale, les glaciers s'étendent du sommet jusqu'à une limite comprise entre Modèle:Unité d'altitude<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Herbert Ernest Gregory, Chester Keeler Wentworth, General features and glacial geology of Mauna Kea, Hawaii, GSA Bulletin, Geological Society of America, no 47 (12), décembre 1937, pages 1719-1742.</ref>. Une petite zone de pergélisol de moins de Modèle:Unité de diamètre a été découverte au sommet avant 1974 et pourrait avoir persisté au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Sherrod"/>. De fines ravines, formées par les eaux de ruissellement et la fonte des neiges en hiver, entaillent le sommet<ref name="uh-2009">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Mauna Kea Comprehensive Management Plan: UH Management Areas, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï, janvier 2009.</ref>. Sur le versant au vent, l'eau de ruissellement apportée par les alizés a accéléré l'érosion de manière similaire au Kohala<ref name="haw-2005">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Hawaiʻi: Hawaii's Comprehensive Wildlife Conservation Strategy, Hawaii Department of Land and Natural Resources, Modèle:1er octobre 2005.</ref>

Climat

Fichier:Mauna Kea from the ocean.jpg
Vue du Mauna Kea avec le sommet enneigé.

Les alizés soufflent d'est en ouest au-dessus de l'archipel d'Hawaï, qui chevauche le tropique du Cancer. Le Mauna Kea est soumis à un gradient de précipitations en une très courte distance : il tombe plus de Modèle:Unité en moyenne par an dans le [[Refuge faunique national Hakalau Forest|refuge faunique national Hakalau Modèle:Lang]] sur le versant au vent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hakalau Mauka 135, Hawaii (510910), Western Regional Climate Center.</ref>, tandis que la station de Pōhakuloa, à quinze kilomètres au sud-sud-ouest du sommet et Modèle:Unité d'altitude sur le plateau entre le Mauna Loa et le Mauna Kea, reçoit Modèle:Unité par an<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pohakuloa 107, Hawaii (518063), Western Regional Climate Center.</ref>. Le phénomène d'ombre pluviométrique explique une telle différence : le versant nord-est du volcan est exposé au vent anabatique qui permet à l'air de se condenser. Le sommet, situé au-dessus de la couche d'inversion qui sépare les masses d'air maritime inférieures des masses d'air atmosphériques supérieures<ref name="summitclimate">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna a Wakea - Summit Climate.</ref>, est un désert ; les précipitations n'y dépassent pas Modèle:Unité<ref name="Hawaii516183"/> mais apparaissent souvent sous forme de neige, parfois même l'été<ref name="summitclimate"/>. Le Modèle:Lang, à Modèle:Unité, dont le nom signifie « colline de la neige blanche » est souvent le premier cône couvert de neige et le dernier où elle fond totalement<ref name="summitclimate"/>.

Au sommet, les températures peuvent varier de quinze à vingt degrés entre le jour et la nuit<ref name="summitclimate"/>. Elles peuvent dépasser Modèle:Tmp durant l'après-midi en été mais sont à peine positives en hiver<ref name="summitclimate"/>. Il gèle la nuit tout au long de l'année<ref name="summitclimate"/>.

De puissants phénomènes d'onde orographique se mettent parfois en place au-dessus des reliefs de l'île, notamment produits par le Mauna Kea et le Mauna Loa. Les vents qui en sont issus sont appelés Modèle:Lang en hawaïen. Ils peuvent exceptionnellement se traduire par la formation de nuages lenticulaires<ref name="summitclimate"/>. La circulation atmosphérique peut être affectée jusqu'en Asie<ref name="summitclimate"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna a Wakea - Mauna Kea’s orographic effect.</ref>. Lors de tempêtes, les vents peuvent atteindre Modèle:Unité. Un record a été enregistré le Modèle:Date avec Modèle:Unité<ref name="summitclimate"/>.

Modèle:Climat

Faune et flore

Fichier:Hawaii Island Ecosystem Native map-fr.svg
Carte des écosystèmes originels de l'île d'Hawaï.
Fichier:Hawaii ecosystem today.svg
Carte des écosystèmes actuels de l'île d'Hawaï.

L'isolement géographique de l'archipel d'Hawaï a fortement influencé son écosystème. Les îles isolées, comme celle d'Hawaï, présentent un fort taux d'endémisme<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Ann K. Sakai, Warren L. Wagner, Loyal A. Mehrhoff, Patterns of Endangerment in the Hawaiian Flora, Systematic Biology, Oxford University Press, no 51 (2), 2002, pages 276-302, Modèle:Doi, Modèle:PMID.</ref>. L'importante spéciation a rendu ses espèces particulièrement vulnérables, en particulier aux espèces invasives. De plus, la faune et la flore d'Hawaï sont menacées par l'anthropisation, notamment le défrichement pour l'agriculture ; un tiers environ des espèces endémiques de l'île aurait déjà disparu<ref name="Juvik"/>. La colonisation occidentale, au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a eu des effets très négatifs sur l'environnement. Les forêts de piémont ont été converties en vastes parcelles agricoles. En amont, la prolifération des mammifères ongulés retournés à l'état sauvage a fragilisé les sols et accéléré l'érosion<ref name="Stone">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Charles P. Stone, Linda W. Cuddihy, Changes in Vegetation Since 1850, Alteration of native Hawaiian vegetation-Effects of humans, their activities and introductions, University of Hawaii Press, 1990 Modèle:ISBN.</ref>. Le nombre d'espèces autochtones ne s'élèverait plus qu'à un millier environ sur l'île, contre plus de Modèle:Unité introduites par l'homme<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Charles P. Stone, Linda W. Cuddihy, Alien Plants, Alteration of native Hawaiian vegetation-Effects of humans, their activities and introductions, University of Hawaii Press, 1990 Modèle:ISBN.</ref>.

Grâce à son altitude, le Mauna Kea possède la plus grande diversité écologique de tout l'archipel. Ses écosystèmes, soumis à d'importantes différences thermiques et pluviométriques, forment des cercles concentriques autour de son sommet<ref name="Juvik"/>. Ils peuvent être grossièrement divisés en trois étages distincts : un étage alpin-subalpin, un étage montagnard et un étage tropophile<ref name="Hartt"/>.

Étage alpin

[[Fichier:Mauna Kea silversword3.jpg|thumb|upright=0.8|Photographie d'un spécimen d'[[Argyroxiphium sandwicense subsp. sandwicense|Modèle:Lang]] dans un petit enclos de protection contre les ongulés près de la piste carrossable sommitale.]]

Le sommet du Mauna Kea se situe au-dessus de la limite des arbres et se compose principalement de roche volcanique et d'alpages. Cette écorégion, soumise à d'importantes chutes de neige et relativement inhospitalière pour la flore, est appelée Modèle:Lang (littéralement « brousses tropicales élevées d'Hawaï »). La croissance végétale y est ralentie par le froid extrême, une saison de développement courte, de faibles précipitations pluvieuses et de la neige au cours de l'hiver. Le manque de sols retarde la croissance des racines, rend difficile l'absorption de nutriments et donne à la zone une très faible capacité de rétention de l'eau<ref name="Hartt"/>.

Les espèces de plantes spécifiques de cet étage sont Modèle:Lang, Modèle:Lang (localement Modèle:Lang), Modèle:Lang (localement Modèle:Lang), Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang (localement Modèle:Lang), Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang (localement Modèle:Lang). Une espèce particulièrement remarquable est [[Argyroxiphium sandwicense subsp. sandwicense|Modèle:Lang]] (localement Modèle:Lang), endémique et gravement menacée, qui se développe dans les déserts de cendre en haute altitude<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Plants of Hawaii.</ref>. Momentanément réduite à une population de cinquante individus, cette espèce était supposée être adaptée uniquement à l'étage alpin ; des études ont toutefois démontré qu'elle y avait été contrainte par la pression du bétail et des travaux ont permis de multiplier à nouveau sa population par dix en la réintroduisant à plus basse altitude<ref name="Hartt"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lawrence R. Walker, Elizabeth Ann Powell, Regeneration of the Mauna Kea silversword Argyroxiphium sandwicense (Asteraceae) in Hawaii, Biological Conservation, Elsevier B. V., no 88 (1), juillet 1999, pages 61-70, Modèle:Doi.</ref>.

Modèle:Lang (localement Modèle:Lang) se nourrit de carcasses d'insectes morts transportées vers le sommet du Mauna Kea par les vents ascendants et qui sont déposées sur les névés. Elles constituent une source d'alimentation insolite pour un genre composé d'insectes majoritairement habitués à se nourrir de graines. Modèle:Lang est capable de survivre à plus de Modèle:Unité d'altitude<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Peter D. Ashlock, Wayne C. Gagné, A Remarkable New Micropterous Nysius Species from the Aelion Zone of Muana Kea, Hawaii island, International Journal of Entomology, Bernice P. Bishop Museum, no 25 (1), 26 avril 1983, pages 47-55.</ref> grâce à un antigel naturel présent dans son sang. Il reste sous une surface insolée la plupart du temps<ref name="bugs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wekiu bugs-life on top of a volcano, Volcano Watch, observatoire volcanologique d'Hawaï, United States Geological Survey.</ref>. Son statut de conservation est incertain, les effets des observatoires astronomiques sommitaux sur l'espèce restant mal compris ; des études à ce sujet ont été lancées en 1980. Modèle:Lang est son proche cousin du Mauna Loa, où il occupe la même niche écologique. Des araignées-loups (Modèle:Lang) et des livrées des forêts (Modèle:Lang) ont également été observées dans cet écosystème, les premières survivant en se cachant sous des roches conductrices de chaleur, les secondes grâce à des substances chimiques résistantes au froid présentes dans leur corps<ref name="bugs"/>.

Étage montagnard

Fichier:Starr 020221-0023 Sophora chrysophylla.jpg
Photographie de spécimens de Modèle:Lang sur l'île de Maui.

La zone boisée la plus élevée du Mauna Kea, située entre Modèle:Unité, est dominée par les espèces Modèle:Lang (localement Modèle:Lang) et Modèle:Lang (localement Modèle:Lang), toutes deux endémiques ; c'est pourquoi elle est aussi désignée sous le nom de « forêt de Modèle:Lang ». Les graines de Modèle:Lang et les fruits de Modèle:Lang constituent la nourriture privilégiée des oiseaux vivant dans cette zone, en particulier le Psittirostre palila (Modèle:Lang, localement Modèle:Lang). Sa présence était autrefois avérée sur les pentes du Mauna Kea, du Mauna Loa et du Hualālai mais il est désormais confiné sur le premier dans un territoire réduit à 10 % de sa surface initiale et a été déclaré en danger de disparition<ref name="Juvik"/>.

La plus grave menace sur l'écosystème est le pâturage des moutons (Modèle:Lang), du bétail (Modèle:Lang)<ref name="Scrowcroft">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul G. Scrowcroft, Tree Cover Changes in Mamane (Sophora chrysophylla) Forests Grazed by Sheep and Cattle, Pacific Science, University of Hawaii Press, no 37 (2), 1983, pages 109-120.</ref> et des chèvres (Modèle:Lang) marrons introduits sur l'île à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La concurrence de ces ongulés retournés à l'état sauvage avec les bêtes domestiques était suffisamment rude pour qu'un programme d'éradication ait été adopté dans les années 1920<ref name="Juvik"/> et ait perduré jusqu'en 1949. Une des conséquences de ce pâturage est l'accroissement d'espèces herbacées et ligneuses, endémiques ou introduites, résistantes au broutage<ref name="Scrowcroft"/>. Ces animaux sont pratiquement éradiqués dans les années 1950, date à laquelle leur population ne dépasse plus quelques centaines d'individus. Cependant, un afflux de chasseurs locaux entraîne la valorisation de ces espèces sauvages en tant que gibier. Ainsi, en 1959, le Modèle:Lang d'Hawaï, administration chargée de la conservation et de la gestion des terres, change sa politique au profit d'un programme de contrôle continu afin de faciliter ce sport<ref name="Juvik"/>.

Le mouflon (Modèle:Lang) est introduit entre 1962 et 1964<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Steven Hess, Ben Kawakami Jr., David Okita, Keola Medeiros, A Preliminary Assessment of Mouflon Abundance at the Kahuku Unit of Hawaii Volcanoes National Park, United States Geological Survey, 2006, page 1 ; d'après J.G. Giffin, Ecology of mouflon sheep on Mauna Kea, Honolulu, Hawaii Department of Land and Natural Resources, Division of Forestry and Wildlife, 1982.</ref>, tandis qu'un plan concernant le Cerf axis (Modèle:Lang) est finalement annulé en raison des seules protestations des fermiers, qui affirment alors qu'il pourrait endommager les cultures de céréales et répandre des maladies. Les chasseurs ripostent et les débats entre les deux partis mènent à une sensibilisation croissante du public pour la question environnementale. Avec le développement des installations astronomiques, les écologistes exigent une protection de l'écosystème du volcan. Un plan est proposé afin de clôturer 25 % des forêts pour leur protection et de gérer les 75 % restants qui demeurent ouverts à la chasse. Malgré l'opposition des écologistes, le plan est adopté. Pourtant, alors que les terres sont divisées, aucune somme d'argent n'est allouée à la construction de la clôture. L’Modèle:Lang est adopté en 1973 en plein milieu de cet imbroglio. La Société nationale Audubon et le Modèle:Lang déposent une plainte contre le Modèle:Lang, en affirmant que celui-ci viole la loi fédérale. Cette affaire prend le nom, en 1978, de « Modèle:Lang »<ref name="Juvik"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Palila v. Hawaii Department of Land & Natural Resources, 639 F.2d 495, 79-4636, United States Court of Appeals, Ninth Circuit, 9 février 1981.</ref>. La cour se prononce en 1981 en faveur des plaignants et confirme la prééminence des lois fédérales sur le contrôle étatique de la faune. Pour avoir contrevenu à l’Modèle:Lang, l'État d'Hawaï est contraint d'éradiquer définitivement tous les ongulés sauvages de la montagne<ref name="Juvik"/>. Un abattage collectif vient à bout de l'essentiel des bêtes<ref name="Stone"/>, du moins temporairement. Un programme de régulation est en place depuis<ref name="uh-2009"/>, bien qu'il ne soit pas conduit avec suffisamment de rigueur pour permettre la régénérescence de l'écosystème Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul Banko, et al., « Surveys reveal decline of the palila », Endangered Species Bulletin, automne 2008.</ref>. De nombreuses espèces et écosystèmes de l'île, en particulier du Mauna Kea, restent menacés par la présence humaine et par les espèces invasives<ref name="Juvik"/>.

Étage tropophile

[[Fichier:Corvus hawaiiensis FWS.jpg|thumb|Photographie d'une Corneille d'Hawaï (Modèle:Lang, localement Modèle:Lang), espèce officiellement éteinte à l'état sauvage mais qui pourrait bénéficier de plans de réintroduction dans le [[Refuge faunique national Hakalau Forest|refuge faunique national Hakalau Modèle:Lang]].]]

L'ancienne forêt de Modèle:Lang, du nom des espèces respectives Modèle:Lang et Modèle:Lang, a été remplacée sur les pentes inférieures du Mauna Kea par des terres agricoles<ref name="Hartt"/>. Sa destruction est la conséquence de la colonisation américano-européenne, lorsqu'une importante déforestation a eu lieu dans les années 1830 afin de produire du bois de construction. La plupart des maisons de l'île sont alors construites en Modèle:Lang. De vastes parcelles de forêt sont également brûlées pour être remplacées par des plantations de canne à sucre. Les derniers arbres servent à alimenter les chaudières à bois pour l'industrie et le chauffage domestique. La forêt a pratiquement disparu au crépuscule du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et, au tournant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les exploitations sont déplacées vers le Hualālai, sur la côte occidentale de l'île, et vers Maui<ref name="Stone"/>. Avec l'effondrement de l'industrie sucrière dans les années 1990, la plupart des terres restent en friche mais certaines sont transformées en pâturages, en plus petites exploitations fermières ou en plantation d'eucalyptus pour en faire de la pâte à papier<ref name="uh-2009"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Junning Cai, Ping Sun Leung, Economic Impact of Shutting Down Hawaii's Sugar Industry, Economic Issues, College of Tropical Agriculture and Human Resources, avril 2004.</ref>.

Parmi les espèces d'oiseaux endémiques de l'étage tropophile figurent la Corneille d'Hawaï (Modèle:Lang, localement Modèle:Lang), Modèle:Lang (localement Modèle:Lang), Modèle:Lang, Modèle:Lang (localement Modèle:Lang) et la Buse d'Hawaï (Modèle:Lang), toutes menacées ou vulnérables<ref name="FWS"/>.

Histoire

Histoire éruptive

Fichier:Hawaii Island stratigraphic map-fr.svg
Carte de l'âge des strates de l'île.

Le Mauna Kea naît environ un million d'années BP<ref name="hvo"/>. Il devient exceptionnellement actif au cours de sa phase bouclier jusqu'à Modèle:Nombre BP<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. Blichert-Toft, D. Weis, C. Maerschalk, A. Agranier, F. Albarède, Hawaiian hotspot dynamics as inferred from Hf and Pb isotope evolution of Mauna Kea volcano, Geochemistry Geophysics Geosystems, American Geophysical Union, no 4 (2), 19 février 2003, page 8704, Modèle:Doi.</ref>. Les laves émises sont de nature tholéiitique, issues d'un mélange de magma primaire et de croûte océanique subductée. Elles contribuent à la mise en place de l'énorme volume du volcan, à l'instar du Mauna Loa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Claude Herzberg, Petrology and thermal structure of the Hawaiian plume from Mauna Kea volcano, Nature, Nature Publishing Group, no 444 (7119), 30 novembre 2006, pages 605-609, Modèle:Doi, Modèle:PMID.</ref>. À cette époque, son aspect devait être très similaire à celui de son voisin actuel. Il devait avoir des pentes très régulières, avec une grande caldeira sommitale.

Fichier:Pp1557fig22.jpg
Carte stratigraphique du Mauna Kea.
Fichier:Mauna Kea Summit in Winter.jpg
Vue des cônes volcaniques au sommet du Mauna Kea en hiver.

Le Mauna Kea entre finalement dans la phase post-bouclier de son évolution volcanique entre Modèle:Unité BP<ref name="N2601">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Complete Report for Mauna Kea Volcano (Class B) No. 2601, United States Geological Survey, 26 octobre 2009.</ref>. Les laves prennent une nature basaltique alcaline jusqu'à Modèle:Unité ans BP. Elles constituent les strates les plus anciennes actuellement exposées, dont la série est appelée Modèle:Lang. Les roches les plus récentes, appartenant à la série de Modèle:Lang, ont été émises entre Modèle:Unité BP. Ce sont des hawaiites et des mugéarites<ref name="Sherrod"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} F.A. Frey, M. O. Garcia, W. S. Wise, A. Kennedy, P. Gurriet, F. Albarede, « The Evolution of Mauna Kea Volcano, Hawaii: Petrogenesis of Tholeiitic and Alkalic Basalts », Journal of Geophysical Research no 96 (B9), 1991, pages 14, 347, Modèle:Doi.</ref> qui accompagnent la lente diminution de l'approvisionnement en magma au sommet. Les éruptions se font plus modestes et leur fréquence diminue. Parallèlement, les laves deviennent plus visqueuses et leurs épaisses coulées augmentent significativement l'altitude ; les explosions sont localement plus violentes et des cônes volcaniques se mettent en place<ref name="hvo"/>. Ils représentent les derniers signes d'activité du Mauna Kea, dont le sommet est désormais dominé par des dômes et des cônes pouvant atteindre un kilomètre et demi de diamètre et plusieurs centaines de mètres de hauteur<ref name="N2601"/>. Les plus récents ont été construits entre Modèle:Unité ans BP, par-dessus les dépôts glaciaires<ref name="hvo"/>,<ref name="Hon"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stephen C. Porter, Holocene Eruptions of Mauna Kea Volcano, Hawaii, Science, American Association for the Advancement of Science, no 172 (3981), 23 avril 1971, pages 375-377, Modèle:Doi, Modèle:PMID.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea - Eruptive History, Global Volcanism Program.</ref>, bien qu'une dernière éruption ait pu se produire Modèle:Unité BP<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stephen C. Porter, Stratigraphy and Chronology of Late Quaternary Tephra along the South Rift Zone of Mauna Kea Volcano, Hawaii, Geological Society of America Bulletin, Geological Society of America, no 84 (6), juin 1973, pages 1923-1940, Modèle:Doi Modèle:ISSN.</ref>. Après plusieurs centaines de milliers d'années de lente élévation sous l'action de l'activité volcanique, l'altitude de la montagne décroît maintenant lentement, son poids important déformant le plancher océanique sous-jacent de l'océan Pacifique<ref name="Wolfe"/>. Le volcan est désormais considéré comme endormi<ref name="hvo"/>.

Histoire humaine autochtone

La première civilisation primitive hawaïenne s'installe le long des côtes de l'île d'Hawaï, où la nourriture et l'eau potable sont abondantes. Les colonies s'étendent à l'intérieur des terres, dans la zone du Mauna Loa et du Mauna Kea, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les découvertes archéologiques mettent en évidence que ces régions sont alors privilégiées pour la chasse, la collecte de pierres pour la confection d'outils et éventuellement pour des motifs spirituels ou astronomiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Final Environmental Statement for the Outrigger Telescopes Project: Volume II, NASA, février 2005, page C-9.</ref>. Les forêts luxuriantes de montagne fournissent des plantes et du gibier pour l'alimentation et des matériaux pour la construction d'abris. Les oiseaux coureurs, qui n'avaient connu jusque-là aucun prédateur, deviennent une source de nourriture de base<ref name="Culture"/>.

La colonisation ancienne de l'archipel d'Hawaï entraîne des changements majeurs sur l'écosystème et de nombreuses extinctions d'espèces parmi les oiseaux. Les premiers Hawaïens apportent avec eux plantes et animaux allochtones. Leur arrivée est associée avec une accélération de l'érosion<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Patrick V. Kirch, The Impact of the Prehistoric Polynesians on the Hawaiian Ecosystem, Pacific Science, University of Hawai’i Press, no 36 (1), janvier 1982, pages 1-14.</ref>. L'écosystème de la forêt de plaine jusque-là dominant est remplacé par un écosystème de prairies. Certains de ces changements sont provoqués par des feux d'écobuage ; toutefois, la cause principale de l'extinction aviaire est à mettre sur le compte de l'introduction du Rat polynésien (Modèle:Lang)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stephen Athens, H. David Tuggle, Jerome V. Ward, David J. Welch, Avifaunal Extinctions, Vegetation Change and Polynesian Impacts in Prehistoric Hawai'i, Archaeology in Oceania no 37, 2002.</ref>.

À partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les autochtones établissent, haut sur la montagne, des carrières pour extraire le basalte exceptionnellement dense produit par le refroidissement rapide de la lave lors des éruptions sous-glaciaires, dans le but de servir à la confection d'herminettes. Du verre volcanique et des gabbros sont également collectés pour fabriquer des lames et des harpons, alors que le bois de Modèle:Lang est préféré pour les manches. Au pic d'exploitation de la carrière, après le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des installations séparées se chargent de la taille grossière et de la taille fine ; des abris permettent aux travailleurs de trouver de la nourriture, de l'eau et du bois pour leurs besoins quotidiens ; enfin, des ateliers se chargent de peaufiner le produit fini<ref name="Culture"/>. Le lac Waiʻau fournit de l'eau potable. Les chefs trempent le cordon ombilical des nouveau-nés dans ses eaux afin de leur donner la force de la montagne. L'exploitation de la carrière diminue entre cette période et le premier contact avec les Occidentaux. Parmi les rituels liés à la carrière, les travailleurs érigent des sanctuaires à leurs divinités ; la plupart, ainsi que des artéfacts divers, subsistent désormais à l'intérieur de la [[Réserve naturelle d'État Mauna Kea Ice Age|réserve naturelle d'État Mauna Kea Modèle:Lang]]<ref name="Culture"/>.

Cette époque est marquée par une période de paix et d'expansion culturelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les terres sont partagées en groupement de parcelles afin de satisfaire les besoins immédiats de la population et un développement durable de l'environnement. Ces Modèle:Lang ont généralement la forme de longues bandes de terre orientées des cimes vers la côte. Le sommet du Mauna Kea fait partie de l’Modèle:Lang de Modèle:Lang et une partie de son versant oriental est compris dans celui d'Modèle:Lang. Les principales ressources alimentaires des Hawaïens vivant dans les terres sont apportées par la forêt supérieure de Modèle:Lang. Parmi le gibier à plume figurent le Pétrel des Hawaï (Modèle:Lang, localement Modèle:Lang), la Bernache néné (Modèle:Lang, Modèle:Lang) et le Psittirostre palila (Modèle:Lang, Modèle:Lang). La forêt inférieure de Modèle:Lang fournit aux autochtones du bois pour les canoës et des plumes pour l'ornement<ref name="Culture"/>.

Avant la colonisation, les autochtones grimpant vers la partie supérieure du Mauna Kea sont probablement guidés par le relief et l'hydrographie plus que par l'existence de sentiers, dont aucune trace n'a été mise en évidence. Individuellement, leur motivation consiste vraisemblablement à se rendre aux sanctuaires familiaux proches du sommet. Des traditions contemporaines veulent que des ascensions jusqu'au sommet aient eu lieu à cette époque. Pourtant, très peu d'autochtones l'ont réellement atteint, en raison du Modèle:Lang, une loi hawaïenne primitive qui en restreint alors l'accès<ref name="Culture"/>.

Exploration et premières ascensions

Fichier:ParkerRanch.jpg
Vue des pâtures du ranch Parker au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le premier Occidental à débarquer à Hawaï est le capitaine James Cook, en 1778<ref name="uh-2009"/>. Les premières descriptions de l'île, incluant celle du Mauna Kea, sont réalisées par des explorateurs à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le choc des civilisations a des conséquences importantes pour les autochtones. Les Hawaïens sont dévastés par l'introduction de nouvelles maladies, les cités portuaires d'Hilo, Kealakekua et Kailua sont radicalement transformées par le développement du commerce, tandis que les carrières du Mauna Kea sont abandonnées après l'apparition d'outils en métal<ref name="Culture"/>.

En 1793, du bétail est offert par George Vancouver au roi [[Kamehameha Ier|Kamehameha {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Quelques décennies plus tard, il avait envahi librement l'île et avait déjà causé des dégâts importants sur l'écosystème. En 1809, John Palmer Parker arrive sur l'île et se lie d'amitié avec le roi, qui le charge alors de la gestion du bétail. Après l'attribution de nouvelles terres en 1845, il établit le ranch Parker sur le versant septentrional du Mauna Kea, lequel est toujours en activité au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les colons incendient et abattent une grande partie de la forêt primaire pour la remplacer par des plantations de canne à sucre et y construire des résidences<ref name="Juvik">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. O. Juvik, S. P. Juvik, « Mauna Kea and the Myth of Multiple Use: Endangered Species and Mountain Management in Hawaii », Mountain Research and Development, International Mountain Society no 4 (3), août 1984, pages 191-202, Modèle:Doi, JSTOR : 3673140.</ref>.

Les premières ascensions notables ont lieu dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Modèle:Date, Joseph F. Goodrich, un missionnaire américain, gravit pour la première fois officiellement le sommet, en moins de 24 heures. Pourtant, il rapporte l'existence d'un petit empilement de pierre, suggérant qu'il n'est pas le premier humain à atteindre la cime du volcan<ref name="Culture"/>. Il en profite pour recenser quatre écosystèmes différents depuis le pied de la montagne et découvre aussi le lac Waiʻau<ref name="Hartt">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Constance E. Hartt, Marie C. Neal, « The Plant Ecology of Mauna Kea, Hawaii », Ecology, Ecological Society of America, no 21 (2), avril 1840, pages 237-266, Modèle:Doi, JSTOR : 1930491.</ref>. Le Modèle:Date, une expédition de l'HMS Blonde menée par le botaniste James Macrae atteint à son tour le sommet<ref name="Hartt"/>. Il est la première personne à identifier [[Argyroxiphium sandwicense subsp. sandwicense|Modèle:Lang]], en affirmant :

Modèle:Citation bloc

Fichier:David Douglass00.jpg
Portrait de David Douglas vers 1834, victime du Mauna Kea la même année.

En Modèle:Date, le botaniste américain d'origine écossaise David Douglas gravit la montagne et décrit l'étagement des espèces de plantes en fonction de l'altitude. Lors d'une seconde ascension, en juillet de la même année, il est retrouvé mort dans une fosse destinée à attraper le bétail retourné à l'état sauvage. Bien qu'un meurtre ait été suspecté dans un premier temps, la thèse d'une chute accidentelle est finalement généralement retenue. Le site, appelé Modèle:Lang, est signalé par la présence de sapins de Douglas en son honneur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kaluakauka Revisited: the Death of David Douglas in Hawaii, Hawaiian Journal of History, Hawaiian Historical Society, Honolulu, no 22, pages 147-169, 1988.</ref>. En 1881, la reine Emma, épouse de Kamehameha IV, se rend au lac Waiʻau pour s'y baigner à l'occasion de la compétition pour le rôle de chef régnant du royaume d'Hawaï<ref name="Culture"/>. Le Modèle:Date, E. D. Baldwin emprunte depuis Hilo des sentiers muletiers jusqu'au sommet<ref name="Hartt"/>. Ils se transforment progressivement et, au tournant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de véritables sentiers pouvant être parcourus à dos de cheval sont tracés<ref name="Culture"/>. L'accès motorisé au sommet reste quasiment impraticable jusqu'à la construction d'une piste carrossable, en 1964, dont l'usage continue à être restreint<ref name="Recreation">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Recreation: Enjoying Mauna Kea's Unique Natural Resources, Mauna Kea Mountain Reserve Master Plan, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï.</ref>.

La Modèle:Lang (littéralement « route de l'ensellement »), nommée ainsi car elle traverse le plateau entre le Mauna Loa et le Mauna Kea, est achevée en 1943. Elle facilite grandement l'accès à ce dernier<ref name="uh-2009"/>. La zone d'entraînement de Modèle:Lang, sur le plateau, est le plus vaste terrain militaire de l'État d'Hawaï. Cette base s'étend sur Modèle:Unité du piémont du volcan jusqu'à une altitude de Modèle:Unité, sur un terrain public loué par l'Armée de terre des États-Unis depuis 1956<ref name="uh-2009"/>.

Le Mauna Kea est le site de vastes recherches archéologiques depuis les années 1980. En vingt ans, environ 27 % de la réserve scientifique des observatoires du Mauna Kea ont été fouillés, mettant au jour 76 sanctuaires, quatre ateliers de fabrication d'herminettes, trois bornes et cinq sites funéraires dont un confirmé de façon certaine<ref name="Culture"/>. En 2009, le nombre de sites archéologiques a plus que doublé, pour atteindre 223 alors que les recherches sur le volcan se poursuivent<ref name="uh-2009"/>. Selon certaines hypothèses, les sanctuaires, qui sont arrangés autour du sommet de manière circulaire selon ce qui pourrait être une ancienne limite des neiges, seraient des marqueurs de la transition vers la partie sacrée de la montagne<ref name="Culture"/>. En revanche, malgré de nombreux témoignages au sujet de sépultures dans la tradition orale hawaïenne, peu de sites ont été identifiés. L'absence de sanctuaires ou d'autres artéfacts sur la plupart des cônes volcaniques pourrait suggérer qu'ils étaient réservés aux rites funéraires<ref name="Culture"/>.

Activités

Prévention

Fichier:Hawaii Island hazard map-fr.svg
Carte des zones à risques liés au volcanisme.

Bien que la dernière éruption du Mauna Kea remonte à plusieurs millénaires<ref name="Sherrod"/>, il est possible qu'il entre de nouveau en éruption à l'avenir. Il représente toutefois une menace relativement faible pour les populations, d'autant que des mécanismes d'alerte ont été mis en place afin de permettre d'évacuer à temps. La zone sommitale, dont 20 % de la surface est recouverte de coulées de lave de moins de Modèle:Unité, a un risque évalué à 3 sur 9, tandis que le reste du volcan est à 2 sur 9, le niveau 1 étant assigné au seul Kohala qui est éteint<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Watson, Lava Flow Hazard Maps: Kohala and Mauna Kea, United States Geological Survey, 18 juillet 1997.</ref>. Les télescopes au sommet seraient les premiers à détecter de légères déformations produites par le renflement du volcan, agissant comme des tiltmètres de luxe. En se fiant aux dernières éruptions, un tel événement pourrait se produire n'importe où sur la partie supérieure du volcan et émettrait probablement de vastes coulées de lave, principalement de type ʻaʻā, pouvant atteindre Modèle:Unité de longueur. Une période d'activité prolongée pourrait produire un cône volcanique à sa source. Une telle éruption serait sans doute peu coûteuse en vies humaines mais induirait des dégâts importants dans les infrastructures<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The next eruption of Mauna Kea, Observatoire volcanologique d'Hawaï, United States Geological Survey, 5 juin 2000.</ref>.

Observatoires astronomiques

Modèle:Article détaillé

Fichier:Mauna Kea observatory.jpg
Vue au crépuscule sur quatre des télescopes du complexe ; de gauche à droite : Subaru, Keck I and II et Modèle:Lang.

Le sommet du Mauna Kea est l'un des meilleurs sites au monde pour l'observation astronomique<ref name="uh-2009"/>,<ref name="IFA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} About Mauna Kea Observatories, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï.</ref>,<ref name="uh-2010">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Mauna Kea Science Reserve Astronomy Development Plan 2000-2020 - Summary, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï, août 1999.</ref>. En effet, l'atmosphère au-dessus du volcan est extrêmement sèche, ce qui est essentiel pour l'astronomie submillimétrique et infrarouge afin de s'affranchir de l'absorption des radiations par la vapeur d'eau dans la majeure partie de ce spectre électromagnétique. De plus, le sommet s'élève au-dessus de la couche d'inversion, ce qui permet à l'essentiel des nuages ainsi qu'à la pollution atmosphérique de rester en dessous du sommet. Par ailleurs, l'absence de turbulence crée l'une des meilleures qualités optiques du ciel dans le monde. Enfin, le noir très profond du ciel résultant de la distance du Mauna Kea par rapport aux villes est garanti par une législation qui impose de réduire la pollution lumineuse dans ses environs. Ce niveau d'obscurité permet l'observation d'objets célestes peu lumineux<ref name="IFA"/>. Ces facteurs ont historiquement joué un rôle important dans le développement de l'astronomie amateur au Mauna Kea<ref name="Recreation"/>.

Dans les années 1950, du fait de l'inaccessibilité du Mauna Kea par la route au-delà de Modèle:Unité d'altitude, les observations solaires sont conduites depuis l'Haleakalā sur l'île de Maui. Au début des années 1960, la chambre de commerce de l'île d'Hawaï (en anglais : Modèle:Lang) commence à encourager le développement astronomique au Mauna Kea, comme stimulus économique. Cette initiative coïncide avec les recherches menées par l'astronome Gerard Kuiper de l'Université d'Arizona afin de trouver un site où utiliser la nouvelle classe de détecteurs infrarouges. En 1964, son assistante, Alika Herring, confirme la remarquable adéquation du sommet avec les besoins. Une âpre concurrence se met en place entre Kuiper, l'université Harvard et l'Université d'Hawaï, qui n'a jusque-là qu'une expérience dans l'observation solaire, afin de bénéficier des subventions de la NASA pour la construction d'un grand télescope. Cette compétition culmine finalement avec l'attribution des fonds pour la proposition des « débutants » de l'Université d'Hawaï<ref name="Pickles">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Andrew Pickles, Timeline of Astronomy in Hawai'i, Mauna Kea Observatories Outreach Committee.</ref>. Ces derniers restructurent leur petit département d'astronomie pour donner naissance à l’Modèle:Lang et, en 1968, l’Modèle:Lang lui alloue pour un bail de 65 ans toutes les terres situées à l'intérieur d'un périmètre de huit kilomètres de diamètre autour de son télescope, essentiellement au-dessus de Modèle:Unité d'altitude<ref name="uh-2009"/>,<ref name="IFA"/>. Lorsqu'il est achevé en 1970, l'UH88, avec son miroir d'un diamètre de Modèle:Unité (Modèle:Unité), est le septième plus grand télescope optique/infrarouge au monde<ref name="Pickles"/>.

D'autres groupes se mettent à solliciter des baux secondaires au sommet nouvellement accessible de la montagne. À la fin de l'année 1970, deux télescopes supplémentaires de Modèle:Unité de diamètre sont construits par l'Modèle:Lang et l'observatoire Lowell. En 1973, le Canada et la France signent un accord pour la construction de l'observatoire Canada-France-Hawaï disposant d'un télescope avec un miroir d'un diamètre de Modèle:Unité<ref name="Pickles"/>.

Cependant, des associations locales commencent à s'inquiéter de l'impact environnemental des observatoires. Cela conduit l’Modèle:Lang à préparer un plan de gestion initial, ébauché en 1977 et complété en 1980. En Modèle:Date, le Conseil des régents de l'Université d'Hawaï approuve une feuille de route visant à soutenir le développement continu des installations scientifiques sur le site<ref name="uh-2009"/>. En 1998, Modèle:Unité sont transférés des observatoires en supplément à la [[Réserve naturelle d'État Mauna Kea Ice Age|réserve naturelle d'État Mauna Kea Modèle:Lang]]. En 2000, une nouvelle feuille de route, destinée à servir jusqu'en 2020, est adoptée. Elle institue un Bureau de gestion du Mauna Kea (en anglais : Modèle:Lang)<ref name="uh-2010"/>, désigne Modèle:Unité pour l'astronomie et bascule les Modèle:Unité restants en zone de « préservation naturelle et culturelle ». Ce plan a ensuite été révisé face à la préoccupation exprimée par la communauté hawaïenne vis-à-vis du manque de respect montré, selon eux, envers l'importance culturelle de la montagne<ref name="uh-2009"/>.

En 2010, la réserve scientifique Mauna Kea possède treize installations vouées à l'observation et partagées par onze pays. Il s'agit du plus grand complexe en la matière au monde. Neuf télescopes travaillent dans les spectres du visible et de l'infrarouge, dont Gemini North et Subaru, trois en submillimétrique et un en onde radio appartenant au réseau Very Long Baseline Array, avec des miroirs ou des paraboles de 0,9 à Modèle:Unité de diamètre<ref name="Telescopes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea Telescopes, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï.</ref>. À titre de comparaison, Hubble possède un miroir de Modèle:Unité similaire au télescope de 88 pouces (2,2 mètres) de l'Université d'Hawaï, désormais le deuxième plus petit du complexe<ref name="Telescopes"/>. Les projets de nouveaux télescopes, y compris Pan-STARRS et l'énorme télescope de Trente Mètres, ont à leur tour suscité la controverse en raison de leur impact culturel et écologique. S'ils sont adoptés, ils pourraient être destinés à remplacer des installations plus anciennes au sommet plutôt qu'à occuper une surface supplémentaire au sol<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thirty Meter Telescope Selects Mauna Kea - Press Release, Caltech, Université de Californie, Association of Canadian Universities for Research in Astronomy, 21 août 2009.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} University of Hawaii Develop New Telescope for "Killer" Asteroid Search - Press Release, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï, 8 octobre 2002.</ref>. Le permis de construction de l'extension multi-télescope de l'observatoire W. M. Keck, qui nécessitait un nouveau site, a d'ailleurs été rejeté en 2006<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ruling could block Mauna Kea projects, Pacific Business News, 8 août 2006.</ref>.

Ascension et tourisme

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Vue du Mauna Kea depuis la Modèle:Lang.

L'altitude et la pente du Mauna Kea permettent de profiter d'une meilleure vue et d'une ascension plus rapide que celles du Mauna Loa. Dans le même temps, les risques de mal aigu des montagnes, de changement climatique ou encore de glissade sont élevés et rendent l'accès au sommet risqué. Environ un tiers des touristes et deux tiers des astronomes professionnels ont fait face à des symptômes relatifs à l'altitude<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. Onopa, A. Haley, M. E. Yeow, Survey of acute mountain sickness on Mauna Kea, High Altitude Medicine & Biology, Mary Ann Liebert, Inc., no 8 (3), 2007, pages 200-205, Modèle:Doi, Modèle:PMID.</ref>. Un arrêt d'une demi-heure minimum est conseillé en cours d'ascension pour s'acclimater. Jusqu'à la construction de routes au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, seuls quelques téméraires s'aventurent sur la partie supérieure de la montagne. Ceux-ci se servent d'abris en pierres édifiés par le Modèle:Lang dans les années 1930 pour servir de camp de base. C'est sur leurs ruines qu'a été bâti l’Modèle:Lang. La première piste d'accès au sommet est tracée en 1964<ref name="Recreation"/>. Cette Modèle:Lang part de la Modèle:Lang, à proximité du Modèle:Lang. Elle est bitumée jusqu'au centre Onizuka, à Modèle:Unité d'altitude<ref name="uh-2009"/>. La fin de l'ascension par la piste, qui longe la limite orientale de la [[Réserve naturelle d'État Mauna Kea Ice Age|réserve naturelle d'État Mauna Kea Modèle:Lang]], nécessite un véhicule tout-terrain. Les freins peuvent surchauffer au cours de la descente<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Mauna Kea Hazards: Please Read Before Travelling Above Hale Pohaku, Institute for Astronomy, Université d'Hawaï.</ref>. La Modèle:Lang contourne le Mauna Kea par le nord.

De nombreux sentiers de randonnée menant vers le sommet existent, avec des degrés d'entretien variés<ref name="uh-2009"/>. Le Modèle:Lang (littéralement « sentier du Mauna Kea ») est considéré comme le plus accessible vers le sommet. Il démarre au centre Onizuka, mesure dix kilomètres de long et suit grossièrement la Modèle:Lang, en étant bordé par des poteaux métalliques tous les Modèle:Unité. Il traverse des éboulis entre Modèle:Unité d'altitude, puis d'anciennes coulées de lave ʻaʻā jusqu'à Modèle:Unité, avant de se séparer en deux à Modèle:Unité d'altitude, une branche menant au lac Waiʻau tandis que l'autre grimpe au sommet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea Trail, SummitPost.org.</ref>. Durant l'année 2007, plus de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre se sont rendus au centre d'information d'Onizuka. Entre Modèle:Unité personnes accèdent au sommet chaque année. Afin d'assurer leur sécurité et de protéger la montagne, un programme a été mis en place par des rangers en 2001<ref name="uh-2009"/>.

Il est possible de skier au Mauna Kea en janvier et février. Il n'existe aucune installation<ref name="uh-2009"/> et les vents peuvent atteindre Modèle:Unité<ref name="Doo"/> mais ce sport reste populaire parmi les Hawaïens. Leur terrain favori est Modèle:Lang, à l'est du Modèle:Lang<ref name="uh-2009"/> où des compétitions se tiennent une à deux fois par an, en fonction des conditions climatiques<ref name="Recreation"/>.

L'île d'Hawaï compte plus de Modèle:Nombre inscrits et le Mauna Kea est une destination appréciée pour cette pratique. Un programme public sert à contrôler le nombre d'espèces invasives comme les porcs, les moutons, les chèvres, les dindes, les faisans ou encore les cailles<ref name="uh-2009"/>,<ref name="Juvik"/>. La zone récréative d'État du Mauna Kea sert de camp de base pour les chasseurs<ref name="Recreation"/>. L'observation ornithologique est également une activité courante à basse altitude<ref name="IFA"/>. Modèle:Lang est un site réputé qui est apparu sur un versant du volcan après qu'une coulée de lave a isolé une partie de forêt perchée sur un promontoire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alan Tarbell, Luci Yamamoto, Hawai'i: the big island, Lonely Planet, Modèle:1er août 2005 Modèle:ISBN, pages 145-146 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Protection environnementale

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Carte des zones naturelles protégées de l'île d'Hawaï.

La [[Réserve naturelle d'État Mauna Kea Ice Age|réserve naturelle d'État Mauna Kea Modèle:Lang]] (littéralement « glaciation du Mauna Kea ») a été créée en 1981 sur Modèle:Unité juste au sud du sommet. Elle abrite une flore très maigre dans un environnement désertique de cônes et de roches volcaniques soumis à des vents violents, tout juste ponctués par la présence du lac Waiʻau<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna Kea Ice Age, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref>. C'est un refuge pour le Pétrel des Hawaï (Modèle:Lang, localement Modèle:Lang), qui est menacé, et également un terrain d'étude sur Modèle:Lang (localement Modèle:Lang)<ref name="haw-2005"/>. La réserve naturelle d'État Laupāhoehoe a été créée en 1983 sur Modèle:Unité sur le versant nord-est. Elle protège une relique de forêt de Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Laupahoehoe, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref>.

Le [[Refuge faunique national Hakalau Forest|refuge faunique national Hakalau Modèle:Lang]] est une importante réserve forestière de Modèle:Lang située sur le versant au vent du Mauna Kea. Il a été créé en 1985 et couvre Modèle:Unité. Huit espèces menacées d'oiseaux, douze de plantes ainsi que la Chauve-souris cendrée d'Hawaï (Modèle:Lang, localement Modèle:Lang) ont été observées dans la zone, ainsi que de nombreuses autres espèces vivantes rares. La réserve a été l'objet d'une vaste campagne de reboisement depuis 1989<ref name="FWS">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Welcome to Hakalau Forest National Wildlife Refuge, United States Fish and Wildlife Service, 6 avril 2010.</ref>. Certaines parcelles montrent encore les effets de l'agriculture sur l'écosystème d'origine<ref name="Stone"/> alors que l'essentiel de la partie supérieure de la réserve est constitué de terres agricoles abandonnées<ref name="FWS"/>.

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Vue de l'entrée de la zone récréative d'État du Mauna Kea sous le Mauna Kea en arrière-plan.

Le sanctuaire Modèle:Lang est un sanctuaire de la vie sauvage situé à l'est du sommet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wailuku Silversword Sanctuary State Game Or Wildlife Sanctuary, ProtectedPlanet.net.</ref> et couvrant Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pacific Protected Areas Database Results - Wailuku Silversword Sanctuary -- USA.</ref>, destiné à protéger l'espèce [[Argyroxiphium sandwicense subsp. sandwicense|Modèle:Lang]].

La réserve naturelle forestière Mauna Kea occupe Modèle:Unité de « forêt de Modèle:Lang » sous la juridiction du Modèle:Lang. La chasse aux ongulés y est autorisée toute l'année<ref name="uh-2009"/>. Les autres réserves naturelles forestières sont appelées Hilo Modèle:Lang, Hilo, Manowaialee et Hāmākua<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawai‛i Forest Reserve System - Big Island Forest Reserves.</ref>.

Une petite partie de la réserve naturelle forestière du Mauna Kea est comprise dans la zone récréative d'État du Mauna Kea qui couvre Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii's State Parks - Mauna Kea State Recreation Area, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref>. Trois autres parcs d'État, surplombent la côte d'Hāmākua<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii's State Parks, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref>, une zone accidentée formée par de fréquents Modèle:Lang et glissements de terrain<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sonia P. Juvik, James O. Juvik, Thomas R. Paradise, Atlas of Hawaii, Modèle:3e, Hilo, University of Hawaii Press, 1998 Modèle:ISBN, page 71.</ref> : le parc et zone récréative d'État Modèle:Lang sur Modèle:Unité au nord<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii's State Parks - Kalopa State Recreation Area, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref> du volcan, le parc d'État Modèle:Lang sur Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii's State Parks - Wailuku River State Park, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref> et le parc d'État Modèle:Lang sur Modèle:Unité payants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hawaii's State Parks - ‘Akaka Falls State Park, Hawaii Department of Land and Natural Resources.</ref> à l'est.

Culture populaire

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Vue d'une structure en pierre nommée Modèle:Lang et construite à la fin des années 1990, au bord de la route qui passe entre le Mauna Loa et le Mauna Kea (arrière-plan). Elle a été érigée lors du solstice d'hiver, le même jour que l'autel du nom de Modèle:Lang qui marque le sommet actuel du Mauna Kea.

Les sommets des cinq volcans principaux de l'île d'Hawaï sont vénérés comme des montagnes sacrées. Celui du Mauna Kea, étant le plus haut, est le plus sacré de tous. Pour cette raison, un Modèle:Lang, c'est-à-dire une loi hawaïenne primitive, en a longtemps restreint l'accès aux seuls chefs tribaux de haut-rang. Les Hawaïens associent les éléments de leur environnement naturel à des divinités. Dans leur mythologie, le dieu du ciel Modèle:Lang s'est marié avec la déesse mère Modèle:Lang, donnant naissance aux îles d'Hawaï. Dans de nombreux mythes généalogiques, le Mauna Kea est dépeint comme le fils premier-né du couple. Le sommet est considéré comme la « région des dieux », un lieu où résident les esprits bienveillants. Modèle:Lang, déesse de la neige, y demeure également<ref name="Culture"/>.

Le volcan a fait l'objet d'une chanson intitulée Mauna Kea publiée en 2008 sur l'album Monuments par le groupe d'heavy metal américain This or the Apocalypse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} This or the Apocalypse lyrics - "Monuments" (2008) album.</ref>. Le texte débute par :

Modèle:Vers Modèle:Vers

Mais, avant cela, la montagne est relatée dans plusieurs chansons traditionnelles en langue hawaiienne : Modèle:Lang en 1934, Modèle:Lang et Modèle:Lang par Helen Desha Beamer, Modèle:Lang par Lena Machado, Modèle:Lang par Alice Namakelua, Modèle:Lang par L. Panioikawai, Modèle:Lang (littéralement « Les Quatre Îles ») par J. Kealoha et Modèle:Lang dont l'auteur original est inconnu. Ces chansons vantent généralement la beauté de la montagne ou font référence aux conditions climatiques qui y règnent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mauna a Wakea - Mauna Kea in song.</ref>.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard W. Hazlett, Donald W. Hyndman, Roadside Geology of Hawaiʻi, Mountain Press Publishing Company, Missoula (MT), 1996-2007.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leslie Lang, David A. Byrne, Mauna Kea A Guide to Hawaiʻi’s Sacred Mountain, Watermark Publishing, Honolulu, 2005.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gordon A. Macdonald, Agatin T. Abbott, Frank L. Peterson, Volcanoes in the Sea: The Geology of Hawai`i, University of Hawai`i Press, 1983, 517 pages Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Charles A. Wood, Jürgen Kienle, Volcanoes of North America: The United States and Canada, Cambridge University Press, 1992 Modèle:ISBN

Filmographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Puhipau, Joan Lander, Mauna Kea – Temple Under Siege, Na Maka o ka `Aina, 2006, 57 minutes
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wally Cherwinski, En route pour Mauna Kea, 1979, 22 minutes

Liens externes

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Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

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