Pascal Bruckner

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Pascal Bruckner, né le Modèle:Date à Paris, est un philosophe, romancier et essayiste français.

Biographie

Famille

Issu d'une famille chrétienne<ref>« Hors des pensées battues », Luc Le Vaillant, Libération.fr, 21 juillet 2000.</ref>,Modèle:Note, Pascal Bruckner passe son enfance entre l'Autriche, la Suisse et la France. Son père est protestant (non pratiquant), sa mère catholique (pratiquante) et lui-même a été baptisé catholique, comme il l'explique dans son livre autobiographique Un bon fils, publié en 2014<ref name=":0" />.

Son père<ref>L'histoire de son père nazi, Myboox.</ref>, René Bruckner, décédé en 2012, ingénieur de l'École des mines de Paris<ref>« Antisémite, raciste, révisionniste… Mon père ce vieux salaud », Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, 14 avril 2014.</ref>, antisémite convaincu, était très favorable aux thèses nazies<ref name ="Le Monde">Modèle:Article.</ref> et haïssait les Juifs. Il devança le STO et œuvra pour les usines Siemens, à Berlin, puis à Vienne, entre 1942 et 1945<ref>Pacal Bruckner, mon père ce nazi, Raphaëlle Leyris, Le Monde, 17 avril 2014.</ref>.

Sa mère, Monique Bruckner, ancien professeur au collège Notre-Dame-de-Sion à Petrópolis (Brésil), est morte le Modèle:Date-<ref>Voir sur scholar.lib.vt.edu.</ref>.

Dans Un bon fils, il évoque l'extrême violence physique exercée par son père à l'encontre de sa mère et de lui-même<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pascal Bruckner a été durant quelques années le compagnon de Caroline Thompson<ref>Voir sur philomag.com.</ref>, fille de Danièle Thompson et petite-fille du réalisateur Gérard Oury. Il a un fils et une fille.

Études

Pascal Bruckner vit jusqu'à l'âge de 4 ans dans un sanatorium en Autriche<ref>Voir sur lexpress.fr.</ref>. Il fait ses études primaires et secondaires chez les jésuites à Lyon, puis à Paris, au [[lycée Henri-IV|lycée Henri-Modèle:IV]], ses classes d'(hypokhâgne et khâgne) de 1968 à 1970 Modèle:Incise. Il poursuit à l'université Paris I et à l'université Paris VII, et enfin à l’École pratique des hautes études.

Sa thèse de Modèle:3e, consacrée à l'émancipation sexuelle dans la pensée du socialiste utopiste Charles Fourier (« Le corps de chacun est accessible à tous »), a été dirigée par Roland Barthes (et soutenue en 1975 à l'université Paris VII)<ref>Catalogue SUDOC.</ref>,<ref name="oclcThese">Modèle:OCLC</ref>.

Carrière

Depuis 1986, il enseigne dans des universités américaines, notamment celle de New York. À compter de 1990, il est maître de conférences à l’Institut d'études politiques de Paris mais ne fait pas partie du corps enseignant permanentModèle:Pas clair.

Outre ses activités d'écrivain, Pascal Bruckner est éditeur chez Grasset jusqu'en 2020, après quoi il entre au jury du prix Goncourt. Il collabore dans les 1990 et 2000 au Nouvel Observateur et au Monde, depuis les années 2010 au Point et au Figaro.

Il intervient le mercredi dans la matinale de Radio Classique.

Engagements et prises de position

Par son nom et sa sympathie exprimée à l'égard de l'État d'Israël, Pascal Bruckner a souvent été erronément considéré comme de confession juive et comme un « intellectuel juif »<ref name ="Le Monde"/>. Il qualifie d'Modèle:Citation le fait d'être considéré comme juif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Comme il l'explique dans Un bon fils, il est, en Mai 68 et dans les quelques années qui suivent, proche des mouvements gauchistes, plutôt libertaires, et sympathisant du Parti socialiste unifié. Plus tard, après s'être éloigné du gauchisme, il sera associé, à la marge, aux « nouveaux philosophes ».

En 1986, Guy Hocquenghem le critique dans sa Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary. Selon le journaliste Jérôme Garcin, dans une formule journalistique en accroche d'un article de 2014, il a flirté avec le maoïsme Modèle:Incise puis avec le sarkozisme<ref>Voir sur bibliobs.nouvelobs.com.</ref>.

De 1983 à 1988, il est membre du conseil d'administration d'Action contre la faim.

De 1992 à 1999, il milite contre les différentes offensives serbes en ex-Yougoslavie<ref>Pascal Bruckner, « Punir Milosevic », Le Monde, 8 avril 1994.</ref>, en Croatie d'abord, puis en Bosnie et au Kosovo. Il figure aux élections européennes de 1994 sur la liste L'Europe commence à Sarajevo. En 1999, il défend l'intervention militaire de l'OTAN contre les forces serbes.

Il est en 2003 signataire de l'appel de soutien à l'Initiative de Genève<ref>Modèle:Lien brisé, Marianne, [[1er décembre|Modèle:Abréviation discrète décembre]] 2003.</ref>, plan de paix prévoyant la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël.

En Modèle:Date-, favorable à la destitution de Saddam Hussein, il appuie la guerre d'Irak lancée par le gouvernement de George W. Bush dans un article paru dans Le Monde, cosigné par Romain Goupil et André Glucksmann<ref>« Point de vue : la faute », Pascal Bruckner, André Glucksmann et Romain Goupil, 14 avril 2003.</ref>,<ref>« Irak : silence des néoconservateurs français », Béligh Nabli, huffingtonpost.fr, 16 juin 2014.</ref>, qui participeront, trois ans plus tard, à la création de la revue d'orientation néo-conservatrice Le Meilleur des mondes. En Modèle:Date-, il critique dans Le Figaro l'impréparation de l'armée américaine ainsi que l'usage de la torture à la prison d'Abou Ghraib<ref>Pascal Bruckner, « L'intervention américaine en Irak : l'effroyable gâchis », Le Figaro, 11 mai 2004.</ref>.

Dans son ouvrage de 2011, Le Fanatisme de l'apocalypse, Bruckner prend acte du réchauffement climatique, mais juge la réponse catastrophiste inadaptée et dangereuse.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour le second tour de l'élection présidentielle de 2007. Il dira plus tard en avoir été déçu. Il se réclame du camp progressiste, Modèle:Citation<ref name ="Le Monde"/>.

En Modèle:Date-, il signe le « Manifeste des 343 salauds » publié par la revue Causeur, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées.

Invité de l'émission « C Politique » de France 5 le Modèle:Date-, Pascal Bruckner est interrogé sur l'écriture inclusive qu'il qualifie de « mélange de crétinisme et de totalitarisme ». Il associe alors les LGBT aux pédophiles lors d'une plaisanterie, ce qu'il qualifie plus tard de « mauvaise plaisanterie » lorsqu'interrogé à la suite du tollé causé par cette intervention, et finit par retirer ses propos initiaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2018, il présente sa candidature à l'Académie française<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il affronte Benoît Duteurtre, mais aucun candidat n'est élu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans Le Figaro du Modèle:Date-, il publie une tribune dans laquelle il critique la jeune activiste pro-climat Greta Thunberg, qu'il considère comme la représentante d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tribune est qualifiée de « vilénie » par Claude Askolovitch, qui lui reproche de s'attaquer à l'âge, au physique et même à l'autisme de Greta Thunberg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pascal Bruckner est considéré comme un « climato-relativiste », au même titre que Luc Ferry ou encore Sylvie Brunel, par le site Reporterre, consacré principalement aux problématiques environnementales et sociales, dans une enquête datée de 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il suggère de fixer l’âge de la retraite à 70 ans : « En Belgique, la retraite sera fixée à 67,5 ans en 2020. C’est déjà le cas en Allemagne. La réforme Macron devrait donc aller plus loin encore. Si la France veut se distinguer en Europe, il faut fixer l’âge de la retraite à 70 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. »

Le Modèle:Date-, il est élu à l'Académie Goncourt<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, Pascal Bruckner accuse publiquement Rokhaya Diallo d'avoir « entraîné la mort des douze de Charlie Hebdo » et d'avoir ainsi « armé le bras des terroristes » en 2015 en signant en 2011 une pétition « pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo »<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>"Vos paroles ont entraîné la mort des 12 de Charlie Hebdo" : Pascal Bruckner accuse Rokhaya Diallo, ladepeche.fr, 22 octobre 2020.</ref>.

Critique de la notion d'islamophobie et procès

Pascal Bruckner critique à plusieurs reprises le concept d'islamophobie, dont il affirme que : Modèle:Citation bloc Il accuse aussi le mot d'avoir été Modèle:Citation, affirmation qualifiée de mensongère par les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat<ref>« Islamophobie : un abus de langage ? », Libération, 20 septembre 2013.</ref>,<ref>Tiphaine Le Liboux, « Pourquoi Valls n’aime pas le mot "islamophobie" », rue89.nouvelobs.com, 4 août 2013.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et invalidée par l'Agence France Presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2015, les associations les Indivisibles et les Indigènes de la République portent plainte contre lui pour diffamation à la suite des propos qu'il a tenus au cours de l'émission 28 Minutes sur Arte ; il y avait accusé les associations d'avoir Modèle:Citation et déclaré qu'il fallait Modèle:Citation. L'audience a lieu le Modèle:Date-, la défense étant assurée par Richard Malka ; lors du verdict, rendu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les deux associations sont déboutées par la justice<ref>« Procès Bruckner : une défaite pour les “collabos” de l'islamisme », entretien avec Laurent Bouvet, lefigaro.fr, 19 janvier 2017.</ref>.

Publications

Essais

Romans et récits

Livres jeunesse

Infographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

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