Pedro Almodóvar
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Pedro Almodóvar (Modèle:API-es), parfois simplement appelé Almodóvar<ref>Les affiches et génériques de ses films indiquent régulièrement Modèle:Citation sans mentionner le prénom.</ref>, né le Modèle:Date de naissance- à Calzada de Calatrava (province de Ciudad Real), est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur espagnol.
Il connaît le succès pendant le mouvement culturel de la Movida qui suit la fin de l'Espagne franquiste et devient rapidement l'un des réalisateurs espagnols les plus connus.
Jeunesse
Pedro Almodóvar Caballero (Modèle:API-es) naît le Modèle:Date de naissance à Calzada de Calatrava, dans la province de Ciudad Real, dans la communauté autonome de Castille-La Manche, en Espagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son père, Antonio Almodóvar, est viticulteur, et sa mère, Francisca Caballero, est liseuse et traductrice pour analphabètes<ref name=":0">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a deux sœurs aînées, Antonia et María Jesús, et un frère cadet, Agustín<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'âge de huit ans, Pedro Almodóvar est envoyé dans un internat catholique à Cáceres, en Estrémadure, dans l'espoir qu'il devienne prêtre<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Sa famille finit par le rejoindre à Cáceres ; son père ouvre une station-service et sa mère ouvre une cave à vin où elle vend son propre vin<ref name=":0" />,<ref name="D'Lugo 13">D'Lugo, Pedro Almodóvar, p. 13</ref>. Pedro Almodóvar découvre le cinéma et particulièrement le travail de Luis Buñuel, qui l'influencera<ref name="Allison 7">Allison, A Spanish Labyrinth, p. 7</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1967, à dix-huit ans, contre la volonté de ses parents, Pedro Almodóvar s'installe à Madrid dans le but de devenir réalisateur. Il devient très vite autodidacte, incapable de s'inscrire à l'École Nationale de Cinéma de Madrid, tout juste fermée par Francisco Franco<ref name=":1" />. Il survit grâce à de nombreux petits boulots, comme vendeur de rue dans le Rastro, le marché aux puces de Madrid, et assistant administratif dans la compagnie de téléphone espagnole Telefónica, où il travaille durant douze ans jusqu'à trois heures de l'après-midi, occupant le reste de ses journées à poursuivre ses rêves de cinéaste<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1" />.
Débuts
Au début des années 1970, Pedro Almodóvar commence à s'intéresser au théâtre et au cinéma expérimental et collabore avec la compagnie théâtrale indépendante Los Goliardos, où il commence à jouer et rencontre Félix Rotaeta et Carmen Maura<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est un personnage important de la Movida et crée un groupe de musique glam rock avec Fabio McNamara<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il écrit des articles pour de nombreux journaux et magazines comme El País, Diario 16 et La Luna, ainsi que des comic strips et des histoires dans des magazines contre-culturels comme Star, El Víbora ou Vibraciones<ref>Modèle:Lien web</ref>.Il publie une nouvelle, Fuego en las entrañas (« Feu dans les entrailles »), puis un recueil intitulé El sueño de la razón (« Le rêve de la raison »)<ref name="philly">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À 22 ans, Pedro Almodóvar achète sa première caméra super 8 avec son premier salaire et commence à réaliser des courts-métrages diffusés dans les scènes nocturnes de Madrid et de Barcelone. Ses premiers courts-métrages ont des narratifs principalement sexuels sans son : en 1974, Dos putas, o, Historia de amor que termina en boda (« Deux prostituées, ou, Histoire d'amour qui finit en mariage ») ; en 1975, La caída de Sodoma (« La chute de Sodome ») ; en 1976, Homenaje (« Hommage ») ; en 1977, La estrella (« L'étoile ») et Sexo va: sexe viene (« Le sexe va et vient »), son premier film en format 16 mm<ref name="Edwards 12">Edwards, Almodóvar: Labyrinth of Passion, p. 12</ref>.
Après quatre ans de création de courts-métrages, en 1978, Pedro Almodóvar réalise son premier long métrage amateur en super 8, Folle... folle... fólleme Tim!<ref name="Allison 9">Allison, A Spanish Labyrinth, p. 9</ref>.
Carrière cinématographique
Années 1980
1980 : Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier
Modèle:Méta bandeau de section En 1980, Pedro Almodóvar réalise son premier long-métrage distribué Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier (Pepi, Luci, Bom y otras chicas del montón) avec un budget de seulement 400 000 pesetas<ref name="financialtimes">Modèle:Lien web</ref>. Tourné en format 16 mm puis retravaillé en format 35 mm, le film reçoit des critiques relativement négatives mais également de nombreux admirateurs, qui comparent son travail kitsch et ouvertement sexuel à celui de John Waters<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
1982 : Le Labyrinthe des passions
Modèle:Méta bandeau de section Le Labyrinthe des passions (Laberinto de pasiones), distribué en 1982, est globalement mieux reçu que Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier et marque le début de l'importante collaboration entre Pedro Almodóvar et Antonio Banderas<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1983 : Dans les ténèbres
Modèle:Méta bandeau de section Dans les ténèbres (Entre tinieblas), distribué en 1983, marque le début de la collaboration entre Pedro Almodóvar et Julieta Serrano, Marisa Paredes et Chus Lampreave et solidifie la réputation du réalisateur comme « enfant terrible » du cinéma espagnol avec le début de l'utilisation de la comédie mélodramatique et de la musique populaire pour exprimer l'émotion<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1984 : Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela ?
Modèle:Méta bandeau de section Le quatrième film de Pedro Almodóvar, Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? (¿Qué he hecho yo para merecer esto?), distribué en 1984, est un hommage au néoréalisme italien et fait écho à Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard, Coup de gigot de Roald Dahl et A Day's Work de Truman Capote<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1986 : Matador
Modèle:Méta bandeau de section En 1986, Pedro Almodóvar travaille avec le producteur Andrés Vicente Gómez et l'écrivain Jesús Ferrero pour créer Matador, un film plus sombre que sa précédente filmographie. À sa sortie, le film lève quelques controverses quant à son sujet et à la violence utilisée.
1987 : La Loi du désir
Modèle:Méta bandeau de section La Loi du désir (La ley del deseo), distribué en 1987, est le premier film de Pedro Almodóvar à être distribué grâce à la compagnie de production El Deseo, créée par le réalisateur et son frère Agustín l'année précédente. Il marque le début de la collaboration entre Pedro Almodóvar et Rossy de Palma. Le film est présenté à la Berlinale 1987 où il gagne le premier Teddy Award<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1988 : Femmes au bord de la crise de nerfs
Modèle:Méta bandeau de section Femmes au bord de la crise de nerfs (Mujeres al borde de un ataque de nervios), distribué en 1988, marque le premier succès critique et commercial de Pedro Almodóvar après sa présentation à la Mostra de Venise 1988. Il génère un box-office de plus de 7 millions de dollars aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il remporte le prix du meilleur scénario de la Mostra de Venise ; Meilleur film, Meilleur scénario original, Meilleur montage, Meilleure actrice pour Carmen Maura et Meilleure actrice dans un second rôle pour María Barranco aux Prix Goya ; Meilleure actrice pour Carmen Maura et Discovery of the Year aux Prix du cinéma européen, et est nommé au Meilleur film étranger aux BAFTA, aux Golden Globes et aux Oscars du cinéma<ref name="Oscars1989">Modèle:Lien web</ref>.
Années 1990
1990 : Attache-moi !
Modèle:Méta bandeau de sectionAttache-moi ! (¡Átame!), distribué en 1990, marque la fin de la collaboration principale entre Pedro Almodóvar et Carmen Maura et le début de sa collaboration avec Victoria Abril, avec un scénario similaire à L'Obsédé de William Wyler et à l'image de la Belle et la Bête<ref name="Edwards 109">Modèle:Harvsp</ref>. À sa sortie, le film est classé X par la Motion Picture Association of America, avant d'être remplacé en septembre par un classement NC-17 pour le différencier des films pornographiques<ref name="articles.latimes.com">Modèle:Lien web</ref>.
1991 : Talons aiguilles
Modèle:Méta bandeau de sectionTalons aiguilles (Talones lejanos), distribué en 1991, s'inspire des mélodrames hollywoodiens interrogeant la relation mère-fille comme Stella Dallas, Le Roman de Mildred Pierce, Mirage de la vie et Sonate d'automne, cité dans le film<ref name="Allison 142">Allison, A Spanish Labyrinth, p. 142</ref>,<ref name="Edwards 125">Edwards, Almodóvar: Labyrinth of Passion, p. 125</ref>. Bien qu'il ait été un succès commercial en Espagne, le film reçoit des critiques mitigées. Il gagne le César du meilleur film étranger et est nommé au Golden Globe du Meilleur film en langue étrangère<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1993 : Kika
Modèle:Méta bandeau de sectionKika, distribué en 1993, est une critique des médias de masse et de leur sensationnalisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film reçoit des critiques négatives à l'international et Pedro Almodóvar le reconnaîtra plus tard comme l'un de ses films les plus faibles<ref>Modèle:Article</ref>.
1995 : La Fleur de mon secret
Modèle:Méta bandeau de sectionLa Fleur de mon secret (La flor de mi secreto), distribué en 1995, marque le début de la collaboration entre le réalisateur et le compositeur Alberto Iglesias et le directeur de la photographie Affonso Beato. Le film reçoit des critiques mitigées malgré ses sept nominations aux Prix Goya de 1996<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1997 : En chair et en os
Modèle:Méta bandeau de sectionEn chair et en os (Carne trémula), distribué en 1997, marque le début de la collaboration entre Pedro Almodóvar et Penélope Cruz. Le film est présenté en avant-première au Festival du film de New York 1997 et reçoit des critiques relativement positives, ce qui permet au réalisateur de gagner sa deuxième nomination dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère aux BAFTA<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1999 : Tout sur ma mère
Modèle:Méta bandeau de section Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre), distribué en 1999, revisite les thèmes, chers à Almodóvar, de la sororité et de la famille. Le film est en compétition pour la Palme d'or lors du Festival de Cannes 1999, où Almodóvar gagne le Prix de la mise en scène et le Prix du jury œcuménique<ref name="cannes-1999.com">Modèle:Lien web</ref>. Il est un succès critique et commercial et devient le film espagnol avec le plus de distinctions et d'honneurs, dont le premier Oscar du réalisateur pour Meilleur film international<ref name="D'Lugo 105">D'Lugo, Pedro Almodóvar, p. 105</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Années 2000
2002 : Parle avec elle
Modèle:Méta bandeau de sectionAprès une légère pause pour se concentrer sur sa compagnie de production, Pedro Almodóvar réalise Parle avec elle (Hable con ella), distribué en 2002 après une avant-première au Festival du film de Telluride. Il est acclamé unanimement par la critique, ce qui vaut à Almodóvar son deuxième Oscar, cette fois-ci pour Meilleur scénario original, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar du meilleur réalisateur, mais également le César du meilleur film de l'Union européenne et le BAFTA et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il génère un box-office de plus de 51 millions de dollars à l'international<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2004 : La Mauvaise Éducation
Modèle:Méta bandeau de section La Mauvaise Éducation (La mala educación), distribué en 2004, utilise le genre du film noir pour traiter des sujets comme l'abus sexuel sur mineur et l'identité de genre. Le réalisateur dit avoir travaillé sur le scénario du film pendant plus d'une dizaine d'années<ref name="variety">Modèle:Article</ref>. Le protagoniste du film, joué par Gael García Bernal, est inspiré du personnage de Tom Ripley de Patricia Highsmith, comme présenté par René Clément dans Plein Soleil sous les traits d'Alain Delon<ref name="D'Lugo 117">D'Lugo, Pedro Almodóvar, p. 117</ref>.
Le film ouvre le Festival de Cannes 2004, devenant le premier film espagnol à ouvrir le festival, et génère un box-office international de plus de 40 millions de dollars malgré son classement NC-17 aux États-Unis<ref name="festival-cannes.com">Modèle:Lien web</ref>. Il reçoit une nomination au BAFTA du meilleur film en langue étrangère, ainsi que sept nominations au Prix du cinéma européen et quatre nominations aux Prix Goya<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2006 : Volver
Modèle:Méta bandeau de section Volver, distribué en 2006, est une œuvre presque autobiographique, où le réalisateur utilise des éléments de son enfance pour créer un scénario qui apparaît déjà dans un projet plus ancien du réalisateur, La Fleur de mon secret<ref name="cineuropa-pa">Modèle:Lien web</ref>.
Le film reçoit des critiques très positives lors de sa présentation au Festival de Cannes 2006, où Pedro Almodóvar gagne le Prix du scénario tandis que l'ensemble des actrices du film reçoit le Prix d'interprétation féminine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Penélope Cruz est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice et devient la première actrice espagnole nommée pour ce titre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film génère un box-office international de plus de 87 millions de dollars et devient le film le plus rentable du réalisateur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2009 : Étreintes brisées
Modèle:Méta bandeau de section Étreintes brisées (Los abrazos rotos), distribué en 2009, est très bien reçu après sa présentation lors de la compétition pour la Palme d'or au Festival de Cannes 2009 et génère un box-office de plus de 30 millions de dollars à l'international<ref name="festival-cannes.com2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film reçoit des critiques très positives et est comparé à l'œuvre d'Alfred Hitchcock<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est nommé aux BAFTA et aux Golden Globes pour Meilleur film en langue étrangère<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pedro Almodóvar réalise en parallèle du film un court-métrage intitulé La Conseillère anthropophage, qui est une scène du faux film Filles et valises que l'on retrouve dans le long-métrage et qui parodie Femmes au bord de la crise de nerfs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Années 2010
2011 : La piel que habito
Modèle:Méta bandeau de sectionLa piel que habito, distribué en 2011, est le premier saut du réalisateur dans le genre de l'horreur psychologique. Librement inspiré du roman Mygale de Thierry Jonquet, le film regorge de références cinématographiques, comme Les Yeux sans visage de Georges Franju, Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, ou les œuvres de David Cronenberg, Dario Argento, Mario Bava, Umberto Lenzi, Lucio Fulci, Fritz Lang et F. W. Murnau<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Almodóvar">Almodóvar, Some Notes About The Skin I Live In, p. 94-95</ref>. Après une avant-première au Festival de Cannes 2011, le film génère un box-office international de 30 millions de dollars et est nommé au Golden Globe et au BAFTA du meilleur film en langue étrangère, remportant ce dernier<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien we</ref>.
2013 : Les Amants passagers
Modèle:Méta bandeau de section Après une longue période de longs-métrages dramatiques et à caractère sérieux, Pedro Almodóvar réalise en 2013 Les Amants passagers (Los amantes pasajeros), une comédie se déroulant entièrement dans un avion en vol et revient à l'humour kitsch de ses premières œuvres<ref>Sarda, Juan. (14 February 2012) Almodovar laughs with The Brief Lovers | News | Screen. Screendaily.com. Retrieved on 22 May 2014.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré des critiques mitigées, le film réalise un bon box-office international<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2016 : Julieta
Modèle:Méta bandeau de section Pour son vingtième long-métrage, dix ans après Volver, Pedro Almodóvar décide de revenir à son « cinéma de femmes » et réalise Julieta, d'abord intitulé Silencio, distribué en 2016<ref name="lp">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ft">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le film est présenté au Festival de Cannes 2016 et devient le cinquième film du réalisateur à concourir pour la Palme d'or<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2019 : Douleur et Gloire
Modèle:Méta bandeau de section Douleur et Gloire (Dolor y gloria), distribué en 2019, est décrit par le réalisateur comme un film « semi-autobiographique »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est présenté au Festival de Cannes 2019 en compétition pour la Palme d'or et est nommé à l'Oscar du meilleur film international<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Années 2020
2020 : La Voix humaine
Modèle:Méta bandeau de section La Voix humaine, distribué en 2020, est un court-métrage inspiré de la pièce de théâtre éponyme de Jean Cocteau et est le premier projet du réalisateur en langue anglaise, avec Tilda Swinton dans le seul rôle du film<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est montré en avant-première à la Mostra de Venise 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
2021 : Madres paralelas
Modèle:Méta bandeau de sectionEn Modèle:Date, Agustín Almodóvar annonce que son frère a terminé le scénario de son prochain long-métrage pendant le confinement lié à la pandémie de Covid-19<ref name="variety2020">Modèle:Lien web</ref>. Madres paralelas, distribué en 2021, ouvre la Mostra de Venise 2021, où Penélope Cruz gagne la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. David Rooney de The Hollywood Reporter écrit à propos du film :
2023 : Strange Way of Life
Modèle:Méta bandeau de sectionEn Modèle:Date, Strange Way of Life, un court-métrage western d'une demi-heure et deuxième production anglophone du réalisateur après La Voix humaine, est annoncé avec Ethan Hawke et Pedro Pascal dans les rôles principaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pathé déclare avoir acquis les droits afin de distribuer en France le court-métrage pour le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est présenté au Festival de Cannes 2023 et reçoit des critiques positives<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Projets annulés
A Manual for Cleaning Women
En Modèle:Date, A Manual for Cleaning Women, une adaptation du recueil de nouvelles éponyme de Lucia Berlin, le premier long-métrage du réalisateur en langue anglaise, est annoncé avec Cate Blanchett dans le rôle principal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le projet est finalement abandonné car trop ambitieux pour le réalisateur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Esthétique
L'amour du cinéma
Pedro Almodóvar se distingue dans sa réalisation par l'usage du symbolisme des couleurs et d'angles de caméra originaux, tout en utilisant « des références cinématographiques, des clichés de genre et des images qui servent la même fonction que les chansons des comédies musicales : à exprimer ce qui ne peut pas être dit »<ref name="AVClub">Modèle:Lien web</ref>. Les décors élaborés et l'importance de la mode dans ses films sont également des aspects importants de la mise en scène d'Almodóvar<ref>Modèle:Article</ref>.
Pedro Almodóvar s'inspire de nombreux autres réalisateurs, comme George Cukor et Billy Wilder, mais aussi du cinéma underground et transgressif de John Waters et Andy Warhol<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son travail laisse aussi entrevoir l'influence des mélodrames de Douglas Sirk et le style d'Alfred Hitchcock<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sofilm">Modèle:Lien web</ref>. Le réalisateur s'inspire également de figures de la littérature et du cinéma espagnol comme Luis García Berlanga, Fernando Fernán Gómez, Edgar Neville, Miguel Mihura et Enrique Jardiel Poncela<ref name="sofilm" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'autres influences étrangères incluent Ingmar Bergman, Rainer Werner Fassbinder, Federico Fellini et Fritz Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il lui arrive parfois de faire allusion à sa propre œuvre<ref name="movies203">Modèle:Lien web</ref>.
La musique est un élément important des films de Pedro Almodóvar : bien qu'Alberto Iglesias soit son compositeur fétiche, il n'hésite pas à utiliser de la musique populaire pour créer des scènes musicales<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pedro Almodóvar est considéré à l'international comme un auteur et le terme Almodovariano (maladroitement traduisible par « almodovarien ») est utilisé pour décrire son style de réalisation<ref name="LostInTranslation">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="dga">Modèle:Lien web</ref>.
L'amour des femmes
En travaillant avec certaines des actrices espagnoles les plus reconnues, comme Carmen Maura, Victoria Abril, Marisa Paredes et Penélope Cruz, portant maintenant le surnom affectueux de chicas Almodóvar (« les filles d'Almodóvar »), Pedro Almodóvar est devenu célèbre pour la position centrale des femmes dans ses films<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SlateArtistry1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="FilmExperienceRetrospective">Modèle:Lien web</ref>. Fortement inspiré par les films hollywoodiens centrés autour d'un personnage principal féminin, Almodóvar espère faire perdurer cette tradition en s'inspirant des femmes de son enfance<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'œuvre d'Almodóvar représente principalement des femmes traversant l'adversité et les tragédies grâce à la force des relations entre femmes<ref name="AVClub" />,<ref name="WomenPop">Modèle:Lien web</ref>. Le réalisateur dit ne pas écrire ses rôles pour des acteurs spécifiques mais réécrire ses personnages après le casting afin de les faire correspondre aux acteurs ; il voit son travail de réalisateur comme « un miroir pour les acteurs – un miroir qui ne peut pas mentir »<ref name="HRBafta">Modèle:Lien web</ref>.
L'amour de l'Espagne
Pedro Almodóvar, selon les critiques, a redéfini la perception de l'Espagne et du cinéma espagnol<ref>Film: Bergan, p.252</ref>. La majorité de ses films sont tournés en Espagne, en particulier à Madrid ou dans la région de La Manche, et présentent des symboles typiques espagnols, comme la tauromachie, le gaspacho ou le flamenco<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'aspect positif de la réinterprétationModèle:Pas clair de l'image de l'Espagne par le réalisateur à la fin de l'Espagne franquiste est discuté mais reste indéniableModèle:Quoi<ref name="movies203" />,<ref name="LostInTranslation" />. Almodóvar ajoute cependant : Modèle:Citation bloc
Choc et activisme
Gerard A. Cassadó, journaliste pour le magazine espagnol Fotogramas, reconnaît neuf éléments-clés de l'œuvre d'Almodóvar : l'homosexualité ; la paraphilie ; les héroïnes ; le sacrilège catholique ; le lip-sync ; les caméos ; le kitsch et l'humour gay (camp) à l'excès ; les interludes narratifs ; l'intertextualité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
June Thomas, journaliste pour le magazine Slate, reconnaît d'autres éléments récurrents du réalisateur : l'usage illégal de drogues ; l'écriture de lettres ; le voyeurisme ; le stalking ; la prostitution ; le viol ; l'inceste ; la transidentité ; le vomissement ; la mise en abyme ; les accidents de voiture ; les femmes qui urinent<ref name="SlateArtistry1" />.
Pedro Almodóvar incorpore dans son œuvre des éléments de la culture underground et LGBT dans la culture mainstream et de nombreux académiciens reconnaissent l'importance du réalisateur dans le cinéma queer<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien we</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, le réalisateur n'apprécie pas d'être catégorisé seulement comme un « réalisateur de films gays », pensant que cela nuit à la complexité des émotions qu'il tente de représenter. Pedro Almodóvar est félicité pour son idée fluide de la sexualité dans ses films ; il n'y est jamais question de coming out et ses personnages sont sexuellement libérés<ref name="queer2">Modèle:Lien web</ref>.
Sur la question du succès de ses films, Almodóvar parle principalement de leur aspect divertissant : « C'est important de ne pas oublier que les films sont faits pour divertir. C'est la clé. » Le réalisateur est également connu pour créer des scènes ou des personnages choquants pour son public, qui servent le but politique ou commercial de « dire aux spectateurs que si les personnages à l'écran peuvent endurer ces terribles aventures et arriver à communiquer, alors eux aussi »<ref name="SlateArtistry1" />.
Pedro Almodóvar pense tous ses films comme politiques, « même le plus frivole », mais dit ne jamais avoir essayé de poursuivre une cause politique ou une injustice sociale en particulier<ref name="HRBafta" />.
Il admet cependant que le début de son œuvre, distribuée juste après la mort de Franco, représente un monde dans lequel l'Espagne franquiste n'a jamais existé, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AVClub" />.
Ses films sont sujets à la censure de municipalité de droite et d’extrême droite dans les années 2020. Santiago Abascal, leader du parti Vox, a ainsi promis d'éradiquer « la culture progressiste des minorités »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Collaborateurs réguliers
Acteurs
1980 | 1982 | 1983 | 1984 | 1986 | 1987 | 1988 | 1990 | 1991 | 1993 | 1995 | 1997 | 1999 | 2002 | 2004 | 2006 | 2009 | 2011 | 2013 | 2016 | 2019 | 2021 | |
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Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier | Le Labyrinthe des passions | Dans les ténèbres | Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? | Matador | La Loi du désir | Femmes au bord de la crise de nerfs | Attache-moi ! | Talons aiguilles | Kika | La Fleur de mon secret | En chair et en os | Tout sur ma mère | Parle avec elle | La Mauvaise Éducation | Volver | Étreintes brisées | La piel que habito | Les Amants passagers | Julieta | Douleur et Gloire | Madres paralelas | |
Kiti Mánver | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||
Carmen Maura | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Fabio McNamara | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||
Cecilia Roth | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Julieta Serrano | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||
Eva Siva | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||
Antonio Banderas | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Lupe Barrado | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||||
Chus Lampreave | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Bibiana Fernández | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||
Rossy de Palma | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Loles León | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||
Victoria Abril | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||||
Lola Dueñas | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||
Marisa Paredes | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||
Penélope Cruz | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||
Paz Vega | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||||
Javier Cámara | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ |
Compositeurs
1980 | 1982 | 1983 | 1984 | 1986 | 1987 | 1988 | 1990 | 1991 | 1993 | 1995 | 1997 | 1999 | 2002 | 2004 | 2006 | 2009 | 2011 | 2013 | 2016 | 2019 | 2021 | |
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Alaska y los Pegamoides | ✘ | |||||||||||||||||||||
Bernardo Bonezzi | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||
Ennio Morricone | ✘ | |||||||||||||||||||||
Ryuichi Sakamoto | ✘ | |||||||||||||||||||||
Alberto Iglesias | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ |
Directeurs de la photographie
1980 | 1982 | 1983 | 1984 | 1986 | 1987 | 1988 | 1990 | 1991 | 1993 | 1995 | 1997 | 1999 | 2002 | 2004 | 2006 | 2009 | 2011 | 2013 | 2016 | 2019 | 2021 | |
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Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier | Le Labyrinthe des passions | Dans les ténèbres | Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? | Matador | La Loi du désir | Femmes au bord de la crise de nerfs | Attache-moi ! | Talons aiguille | Kika | La Fleur de mon secret | En chair et en os | Tout sur ma mère | Parle avec elle | La Mauvaise Éducation | Volver | Étreintes brisées | La piel que habito | Les Amants passagers | Julieta | Douleur et Gloire | Madres paralelas | |
Paco Femenía | ✘ | |||||||||||||||||||||
Ángel Luis Fernández | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||
José Luis Alcaine | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Alfredo Mayo | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||||
Affonso Beato | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||||
Javier Aguirresarobe | ✘ | |||||||||||||||||||||
Rodrigo Prieto | ✘ | |||||||||||||||||||||
Jean-Claude Larrieu | ✘ |
Monteurs
1980 | 1982 | 1983 | 1984 | 1986 | 1987 | 1988 | 1990 | 1991 | 1993 | 1995 | 1997 | 1999 | 2002 | 2004 | 2006 | 2009 | 2011 | 2013 | 2016 | 2019 | 2021 | |
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José Salcedo | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||
Teresa Font | ✘ | ✘ |
Costumes
1980 | 1982 | 1983 | 1984 | 1986 | 1987 | 1988 | 1990 | 1991 | 1993 | 1995 | 1997 | 1999 | 2002 | 2004 | 2006 | 2009 | 2011 | 2013 | 2016 | 2019 | 2021 | |
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Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier | Le Labyrinthe des passions | Dans les ténèbres | Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? | Matador | La Loi du désir | Femmes au bord de la crise de nerfs | Attache-moi ! | Talons aiguille | Kika | La Fleur de mon secret | En chair et en os | Tout sur ma mère | Parle avec elle | La Mauvaise Éducation | Volver | Étreintes brisées | La piel que habito | Les Amants passagers | Julieta | Douleur et Gloire | Madres paralelas | |
Manuela Camacho | ✘ | |||||||||||||||||||||
Alfredo Caral | ✘ | |||||||||||||||||||||
Marina Rodríguez | ✘ | |||||||||||||||||||||
Francis Montesinos | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||||
Teresa Nieto | ✘ | |||||||||||||||||||||
Cecilia Roth | ✘ | |||||||||||||||||||||
José María de Cossío | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ✘ | ||||||||||||||
Karl Lagerfeld | ✘ | |||||||||||||||||||||
Giorgio Armani | ✘ | |||||||||||||||||||||
Gianni Versace | ✘ | |||||||||||||||||||||
Jean-Paul Gaultier | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||||
Hugo Mezcua | ✘ | |||||||||||||||||||||
Sabine Daigeler | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||||
Sonia Grande | ✘ | ✘ | ✘ | |||||||||||||||||||
Paco Delgado | ✘ | ✘ | ||||||||||||||||||||
Tatiana Hernández | ✘ | |||||||||||||||||||||
David Delfín | ✘ | |||||||||||||||||||||
Paola Torres | ✘ | ✘ |
Vie privée
Pedro Almodóvar est ouvertement homosexuel<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est en couple avec l'acteur et photographe Fernando Iglesias depuis 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils vivent tous les deux à Madrid, Fernando Iglesias dans le quartier de Malasaña et Pedro Almodóvar dans le quartier d'Argüelles depuis 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2003, il s'engage activement contre l'intervention militaire en Irak et désapprouve le soutien qu'apporte le gouvernement espagnol aux États-Unis<ref>Article El Pais 16.02.2003.</ref>.
En 2009, Pedro Almodóvar signe une pétition en soutien à Roman Polanski après son arrestation en Suisse à la suite de l'affaire Roman Polanski en Modèle:Date-.
Lors de l'élection présidentielle américaine de 2016, il soutient la candidate démocrate Hillary Clinton<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, une semaine avant la sortie en Espagne de son film Julieta, Pedro Almodóvar et son frère Agustín sont cités dans la fuite des Panama Papers, ayant possédé une société offshore dans les Îles Vierges britanniques entre 1991 et 1994<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Pamela Rolfe (4/5/2016) Pedro Almodovar Cancels Press for New Film After Panama Papers Mention The Hollywood reporter, retrieved 5 April 2016</ref>. Agustín Almodóvar dit prendre l'entière responsabilité financière de leur société et espère que cet incident n'influe pas sur la réputation de son frère<ref>Modèle:Lien web</ref>. Julieta sera tout de même le film de Pedro Almodóvar avec la pire entrée au box-office espagnol depuis vingt ans<ref name="agustinjulieta">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, il signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre L'appel de Modèle:Unité pour sauver la planète<ref>Modèle:Article.</ref>.
Œuvres
Filmographie
Courts métrages
Longs métrages
Publications
Scénarios
- La Fleur de mon secret, Éditions du Levant, 1995, 181 p. Modèle:ISBN
- Femmes au bord de la crise de nerfs, édition bilingue, Éditions L'avant-scène, 1995, 139 p. Modèle:BNF
- Tout sur ma mère, édition bilingue, Petite bibliothèque des cahiers du cinéma, 1999, 207 p. Modèle:ISBN
- La Mauvaise Éducation, édition bilingue, Petite bibliothèque des cahiers du cinéma, 2004, 208 p. Modèle:ISBN
Roman
- Patty Diphusa. La Vénus des lavabos, Ramsay, 1991, 199 p. Modèle:ISBN - rééd. Le Seuil, coll. « Points », 1999
Distinctions
Autres
- Membre du jury du Festival de Cannes 1992
- Doctorat honoris causa de l'université Paris VIII en art et esthétique (2012)<ref>{Lien web|langue=fr|url=https://www.harvard.edu/on-campus/commencement/honorary-degrees%7Ctitre=Les plus grands cinéastes attendus à Paris-VIII|site=La Parisien|consulté le=13/05/2019}.</ref>
- Doctorat honoris causa de l'Université Harvard<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Président du jury du Festival de Cannes 2017
Notes et références
Voir aussi
Modèle:Catégorie principale Modèle:Autres projets
Bibliographie
- Christiane Alvarez. Paroles de femmes : une représentation tragi-comique dans l'univers almodovarien, Les langues néo-latines, Paris, juin 2001, Modèle:N°. (ISSN 0184-7570)
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nuria Vidal, El Cine de Pedro Almodóvar, éditions Destino, 1989, 445 p. Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul Julian Smith, Desire unlimited : the cinema of Pedro Almodóvar, Éditions Verso, coll. « Critical studies in latin american and iberian cultures », 1994. Modèle:ISBN
- Claude Murcia, Femmes au bord de la crise de nerfs, Pedro Almodóvar, Nathan, 1996, 115 p. Modèle:ISBN
- Collectif, Cinéma, écriture et histoire dans Femmes au bord de la crise de nerfs de Pedro Almodóvar, Université de Nantes, coll. « Voix off », 1997, 148 p. Modèle:ISBN
- Paul Obadia, Pedro Almodóvar, l'iconoclaste, éditions du Cerf, coll. « Modèle:7e Art », 2002, 253 p. Modèle:ISBN
- Jean-Max Méjean :
- Pedro Almodóvar, éditions Gremese, 2004, 121 p. Modèle:ISBN
- Almodóvar. Les Femmes et les chansons, L'Harmattan, 2011, 93 p. Modèle:ISBN
- Thomas Sotinel, Pedro Almodóvar, Éditions Cahiers du Cinéma, coll. « Grands cinéastes », 2007, 94 p. Modèle:ISBN
- Claude Esturgie, Le Genre en question ou question de genres. De Pierre Molinier à Pedro Almodóvar, éditions Léo Scheer, coll. « Variations », 2008, 136 p. Modèle:ISBN
- Jean-Claude Seguin, Pedro Almodóvar. Filmer pour vivre, éditions Ophrys, coll. « Culture hispnique : Imagenes », 2009, 136 p. Modèle:ISBN
- Paul Ducan, Les Archives Pedro Almodóvar, Taschen, 2011, 408 p. Modèle:ISBN
Entretiens :
- Conversations avec Pedro Almodóvar, entretiens avec Frédéric Strauss, Éditions Cahiers du Cinéma, 1986, 156 p. Modèle:ISBN - fréquemment réédité.
- Pedro Almodóvar: interviews, entretiens, University Press of Mississippi, coll. « Conversations with filmmakers series », 2004. Modèle:ISBN
Liens externes
- Biographie sur Cinespagne.com
- Pedro Almodovar - Portrait sur ina.fr