Ronald Reagan
Modèle:Redirect Modèle:Paronyme Modèle:Infobox Personnalité politique
Ronald Wilson Reagan Modèle:MSAPI<ref group="alpha">Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Tampico (Illinois) et mort le Modèle:Date de décès à Los Angeles (Californie), est un acteur et homme d'État américain. Il est le Modèle:40e, en fonction du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
Élevé à Dixon dans l'Illinois, Ronald Reagan effectue ses études à l'Eureka College, dont il sort avec une licence en économie et en sociologie. Il déménage ensuite dans l'Iowa pour travailler en tant qu'animateur de radio, puis à Los Angeles, où il commence une carrière d'acteur au cinéma puis à la télévision. Knute Rockne, All American (1940), Crimes sans châtiment (1942) et Bedtime for Bonzo (1951) figurent parmi ses films les plus notables.
Président de la Screen Actors Guild avant de devenir porte-parole pour General Electric, il entre en politique. Initialement membre du Parti démocrate, il s'oriente vers la droite à la fin des années 1950 et rallie le Parti républicain en 1962. Après un discours enthousiaste en faveur de Barry Goldwater en vue de l'élection présidentielle de 1964, il se présente comme gouverneur de Californie, étant élu en 1966 et réélu en 1970. Il tente en vain d'obtenir la nomination républicaine pour les élections présidentielles de 1968 contre Richard Nixon, puis de 1976 contre Gerald Ford. Il est finalement désigné en 1980 et remporte l'élection face au président sortant, le démocrate Jimmy Carter.
En tant que chef de l'État, Ronald Reagan met en place une politique de l'offre (surnommée Reaganomics), qui repose essentiellement sur un contrôle de la monnaie, visant à réduire l'inflation, ainsi que sur une réduction des dépenses fédérales non liées à la défense. Au début de son mandat, il est blessé lors d'une tentative d'assassinat, subit la crise américaine de 1982, adopte une ligne dure face aux syndicats, ordonne l'invasion de la Grenade, fait face aux attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983 et doit répondre à l'abattage du vol Korean Air Lines 007 par un chasseur soviétique. Il est réélu à une écrasante majorité en 1984, remportant 49 des 50 États.
Son second mandat est principalement marqué par les affaires étrangères, avec notamment la fin de la guerre froide, le bombardement de la Libye en 1986 et la révélation de l'affaire Iran-Contra. Décrivant l'Union soviétique comme un Modèle:Citation, il soutient les mouvements anticommunistes dans le monde et renonce à la politique de détente en augmentant massivement les dépenses militaires et en relançant une course aux armements avec l'URSS. Il négocie néanmoins avec le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev pour réduire les arsenaux nucléaires par l'intermédiaire du traité INF. Sur le plan intérieur, en 1986, il offre une amnistie à près de trois millions d'immigrés clandestins et rend obligatoire la prise en charge d'urgence de tous les patients par les hôpitaux percevant des aides au titre de Medicare.
Après l'élection présidentielle de 1988, qui est remportée par son vice-président, George H. W. Bush, Ronald Reagan se retire de la vie publique. Il révèle en 1994 qu'il est atteint de la maladie d'Alzheimer et meurt dix ans plus tard, à l'âge de Modèle:Nobr. Crédité de la renaissance idéologique de la droite américaine, il donne notamment son nom à l'aéroport national Ronald-Reagan, près de Washington, D.C., et au porte-avions Modèle:USS.
Situation personnelle
Origines et jeunesse
Ronald Wilson Reagan naît le Modèle:Date- dans un appartement au deuxième d'étage d'une boutique de Tampico, dans l'Illinois. Son père, Jack Reagan<ref name="nrhp" /> (1883-1941), est un commerçant dont les grands-parents sont des catholiques irlandais du comté de Tipperary<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, tandis que sa mère, Nelle Wilson Reagan (1883-1962), a des origines écossaises et anglaises<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ronald a un frère aîné, Neil (1908-1996), qui fait carrière dans le secteur publicitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le père de Reagan le surnomme Modèle:Citation du fait de sa coiffure au bol (Modèle:Citation)<ref name="RRfacts">Modèle:Lien web.</ref> et il conserve ce surnom toute sa jeunesse<ref name="RRfacts" />. La famille de Reagan habite brièvement dans plusieurs villes de l'Illinois dont Monmouth, Galesburg et Chicago jusqu'en 1919 lorsqu'elle revient à Tampico et s'installe au-dessus d'une boutique appelée H.C. Pitney Variety<ref name="nrhp">Modèle:Lien web.</ref>. Après son accession à la présidence, habitant dans les quartiers privés de la Maison-Blanche à l'étage, il plaisante sur le fait qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon Paul Kengor, auteur de God and Ronald Reagan, Reagan est particulièrement convaincu de la bonté des gens, qui découle de la foi optimiste de sa mère, Nelle<ref name="pk 16">Modèle:Harvsp.</ref>, et des croyances de l'Église chrétienne des Disciples du Christ<ref name="pk 16" /> dans laquelle il est baptisé en 1922<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, une fois adulte, il se tourne vers le presbytérianisme. À la suite de la fermeture du magasin Pitney à la fin de l'année 1920, la famille Reagan déménage à Dixon<ref>Cannon (2001), Modèle:P..</ref> et le Modèle:Citation du Midwest eut une influence durable sur Reagan<ref>Reagan (1990), Modèle:P..</ref>. Il étudie au lycée de Dixon<ref>Modèle:Lien web.</ref> où il s'intéresse à la comédie, au sport et à la narration<ref name="cnn bio" />. Son premier travail est maître-nageur sur le Rock, au Lowell Park près de Dixon en 1927. Reagan réalise 77 sauvetages et inscrit une encoche sur un rondin de bois pour chaque vie qu'il sauve<ref name="cnn bio">Modèle:Lien web.</ref>. Reagan entre à l'Eureka College où il est intégré au sein de la fraternité Tau Kappa Epsilon et se spécialise en économie et en sociologie. Il développe une réputation de touche-à-tout excellant dans la politique du campus, en sport et en théâtre. Il est membre de l'équipe de football américain, capitaine de l'équipe de natation et élu président du corps étudiant. À ce poste, Reagan mène notamment une révolte contre le président de l'université qui souhaite réduire les financements de la faculté<ref>Cannon (2003), Modèle:P.; Reagan (1990) Modèle:P..</ref>.
Carrière dans le divertissement
Radio et cinéma
Après avoir été diplômé d'Eureka en 1932, Reagan se rend dans l'Iowa où il est auditionné pour de nombreuses radios locales. L'université de l'Iowa l'engage pour diffuser les matchs à domicile de l'équipe de football américain des Hawkeyes. Il reçoit alors Modèle:Unité par match. Peu après, un travail de présentateur se libéra à la station de radio WOC de Davenport et Reagan fut engagé ; il gagnait maintenant Modèle:Unité par mois<ref name="agpi" />. Aidé par sa voix persuasive, il entra à la station WHO de Des Moines en tant que présentateur des matchs de baseball des Cubs de Chicago<ref>Wills, Modèle:P..</ref>. Sa spécialité était de commenter les matchs en donnant l'illusion du direct, à partir des brefs messages en morse que des télégraphistes présents au stade envoyaient à la station de radio<ref>Le morse est mort, vive le morse ! dans Le Courrier de l'UNESCO par Tony Smith, août 1999</ref>.
Alors qu'il suivait les Cubs en Californie, Reagan réalisa une audition cinématographie en 1937 qui déboucha sur un contrat de sept ans avec les studios Warner Brothers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il passa les premières années de sa carrière à Hollywood à réaliser des films dans l'unité de série B où Reagan plaisantait que les producteurs Modèle:Citation. Même s'il était parfois dans l'ombre d'autres acteurs, les prestations de Reagan à l'écran reçurent de nombreuses critiques positives<ref name="agpi" />.
Son premier rôle principal fut Meurtre à la radio en 1937 et en 1939, il était déjà apparu dans 19 films<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Victoire sur la nuit. Avant le film La Piste de Santa Fe de 1940, il joua le rôle de Modèle:Lien dans le film Knute Rockne, All American d'où son surnom de Modèle:Citation<ref name="Cannon15">Cannon (2001), Modèle:P..</ref>. Le rôle préféré de Reagan fut celui d'un amputé des deux jambes dans le film Crimes sans châtiment de 1942<ref name="Rest of Me">Modèle:Ouvrage.</ref> ; le titre de son autobiographie Qu'est-il advenu du reste de moi ? paru en 1965 fait d’ailleurs allusion au dialogue du film. De nombreux critiques considèrent que Crimes sans châtiments est sa meilleure prestation<ref name="TCMarticle">Modèle:Lien web.</ref> même si le film fut condamné par Bosley Crowther du New York Times<ref>Cannon (2003), Modèle:P..</ref>. A contrario, il déclare, dans un entretien au talk-show The Dick Cavett Show, en 1971, qu'il n'a jamais pu revoir Modèle:Lien, se définissant comme « l'Errol Flynn des films à petit-budget ».
Reagan appelait Crimes sans châtiments le film qui a Modèle:Citation. Il ne parvint cependant pas à capitaliser sur son succès car il fut appelé dans l'armée deux mois après la sortie du long-métrage et il ne regagna jamais son statut de célébrité dans l'industrie cinématographique<ref name="Friedrich" />. Après quatre ans d'absence du fait de la Seconde Guerre mondiale, Reagan apparut dans des films comme L'Aventure à deux, John Loves Mary, Le Dernier Voyage, Bedtime for Bonzo (film raillé et approprié par ses adversaires et différents humoristes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>), La Reine de la prairie, Le Bagarreur du Tennessee, Modèle:Lien et À bout portant (son dernier film) dans une reprise de 1964<ref name="imdb">Modèle:Lien web.</ref>. Tout au long de sa carrière cinématographique, sa mère répondit à la plupart des lettres de ses admirateurs<ref>Skinner, et. al. (2003), Modèle:P..</ref>.
Service militaire
Reagan avait commencé à suivre des cours d'officier par correspondance en 1935 et il s'engagea dans l'armée de réserve le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> en tant que simple soldat dans le Modèle:322e de cavalerie à Des Moines, Iowa<ref name="Reagan in the Military" />. Il devint sous-lieutenant dans le corps des officiers de réserve de la cavalerie le Modèle:Date-<ref name="ACR Homepage">Modèle:Lien web.</ref>.
Reagan fut appelé dans le service actif pour la première fois le Modèle:Date-. Du fait de sa myopie, il ne pouvait pas être envoyé sur le front<ref name="USSRR">Modèle:Lien brisé.</ref>. Sa première affectation fut au Fort MacArthur de San Francisco en Californie où il était officier de liaison au port et au bureau du transport<ref name="nat usaf" />. Avec l'accord de l'United States Army Air Forces (USAAF), il fut transféré de la Cavalerie à l'USAAF le Modèle:Date- et il fut assigné aux relations publiques de l'USAAF puis au Modèle:Lien (officiellement le « Modèle:18e USAAF Base Unit ») de Culver City en Californie<ref name="nat usaf">Modèle:Lien web.</ref> ; cette unité composée exclusivement de personnels du cinéma réalisait des films de propagande pour l'armée américaine. Le Modèle:Date-, il fut promu au grade de premier-lieutenant et fut envoyé sur le tournage du film This Is the Army à Burbank en Californie<ref name="nat usaf" />. Il retourna à la First Motion Picture Unit après cette mission et fut promu capitaine le Modèle:Date-<ref name="Reagan in the Military" />.
En Modèle:Date-, le capitaine Reagan fut provisoirement détaché à New York pour participer à l'ouverture de la sixième tournée des obligations de guerre. Il revint à la First Motion Picture Unit le Modèle:Date- et il y resta jusqu'à la fin de la guerre<ref name="Reagan in the Military" />. Il fut recommandé pour le grade de major le Modèle:Date- mais cette nomination fut refusée le Modèle:Date-<ref name="ths">Modèle:Lien web.</ref>. Il retourna à Fort MacArthur et fut retiré du service actif le Modèle:Date-<ref name="ths" />. À la fin de la guerre, son unité avait réalisé plus de 400 films pour l'USAAF<ref name="Reagan in the Military">Modèle:Lien web.</ref>.
Président du SAG et télévision
Reagan fut élu au comité de direction du Screen Actors Guild (SAG) pour la première fois en 1941 et il servait de remplaçant. Après la Seconde Guerre mondiale, il reprit ses fonctions et devint le Modèle:3e en 1946<ref name="SAG">Modèle:Lien web.</ref>. L'adoption des règlements sur les conflits d'intérêts entraînèrent la démission du président du SAG et de six membres du comité de direction ; Reagan fut nommé pour l'élection au poste de président et il fut élu<ref name="SAG" />. Il sera ensuite réélu pour sept autres mandats d'un an de 1947 à 1952 puis en 1959<ref name="SAG" />. Reagan mena le SAG à travers des années mouvementées qui furent marquées par des conflits sur la gestion du travail, la loi Taft-Hartley, les auditions de la House Un-American Activities Committee (HUAC) et les listes noires<ref name="SAG" />.
Au milieu de la période du Maccarthysme de la fin des années 1940, Reagan fournit au FBI les noms d'acteurs qu'il considérait comme étant des sympathisants communistes au sein de l'industrie cinématographique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan témoigna devant la House Un-American Activities Committee sur la question<ref name="HUAC">Modèle:Lien brisé.</ref>. En fervent anti-communiste, il réaffirma son attachement aux principes démocratiques en déclarant, Modèle:Citation<ref name="HUAC" />.
Bien qu'ayant été un critique de la télévision, Reagan ne trouvait pas de rôles au cinéma à la fin des années 1950 et il décida de rejoindre ce moyen de communication<ref name="agpi" />. Il fut engagé pour présenter le General Electric Theater, une série hebdomadaire de drames rapidement très populaire<ref name="agpi" />. Son contrat lui imposait de réaliser des visites des usines de General Electric seize semaines par an et il lui arrivait de donner quatorze discours par jour<ref name="agpi" />. Il gagnait environ Modèle:Unité par an (environ Modèle:Nombre de dollars de 2010) pour ce rôle. Son dernier travail en tant qu'acteur professionnel fut de présenter et de jouer de 1964 à 1965 dans la série Les Aventuriers du Far West<ref name="imdb" />. Reagan et Nancy Davis apparurent ensemble à plusieurs reprises y compris dans un épisode de 1958 du GE Theater intitulé Une dinde pour le président<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie privée et familiale
En 1938, Reagan tourna dans le film Brother Rat avec l'actrice Jane Wyman (1917-2007). Ils se fiancèrent au Chicago Theatre<ref>Modèle:Lien web.</ref> et se marièrent le Modèle:Date- à la Wee Kirk o' the Heather church de Glendale en Californie<ref>Modèle:Article.</ref>. Ils eurent deux enfants, Maureen (1941-2001) et Christine (née en 1947 mais qui ne vécut qu'une journée) et en adoptèrent un troisième, Michael (né en 1945)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de disputes sur les ambitions politiques de son époux, Wyman demanda le divorce en 1948<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ce dernier fut officialisé en 1949<ref name="Cannon15" />. Il est le premier président américain à avoir divorcé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le deuxième étant Donald Trump.
Reagan rencontra en 1949 l'actrice Nancy Davis (1921-2016), après qu'elle l'eut contacté comme président de la Screen Actors Guild pour l'aider à résoudre des problèmes concernant l'apparition de son nom sur une liste de communistes d'Hollywood (elle avait été confondue avec une autre Nancy Davis). Elle décrivit leur première rencontre en déclarant : Modèle:Citation. Ils se fiancèrent au restaurant Chasen's de Los Angeles et se marièrent le Modèle:Date- à la Little Brown Church dans la vallée de San Fernando<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'acteur William Holden fut témoin lors du mariage. Ils eurent deux enfants, Patti (née le Modèle:Date-) et Ron (né le Modèle:Date-).
Les observateurs décrivirent la relation entre Ronald et Nancy comme proche, réelle et intime<ref>Beschloss, Modèle:P..</ref>. Durant sa présidence, on put constater de nombreux signes d'affection en public entre les deux ; un secrétaire de presse rapporta qu'Modèle:Citation. Il l'appelait souvent Mommy et elle le surnommait Ronnie<ref name="her own person">Modèle:Lien web.</ref>. Il lui écrivit une fois : Modèle:Citation. Lorsqu'il fut hospitalisé à la suite de sa tentative d'assassinat en 1981, elle dormit avec l'une de ses chemises pour être réconfortée par son odeur<ref>Beschloss, Modèle:P..</ref>. Dans une lettre ouverte écrite au peuple américain en 1994, Reagan affirme : Modèle:Citation. En 1998, alors que Reagan était frappé par la maladie, Nancy déclara à Vanity Fair : Modèle:Citation.
Ascension politique
Débuts
Élevé dans une famille qui s'identifie fortement au Parti démocrate et au New Deal, Ronald Reagan est lui-même de sensibilité démocrate dans un premier temps, et un grand admirateur de Franklin D. Roosevelt, pour qui il vote à quatre reprises<ref name="Yager2006">Modèle:Ouvrage.</ref>. Devenu républicain, il conservera une profonde admiration pour le charisme de Roosevelt, qui sera pour lui un modèle tout au long de sa vie<ref name="Yager2006" />. S'il se considère comme un démocrate libéral dans les années 1930 et 1940, sa compréhension idéologique du libéralisme s'avère réduite : il privilégie à cette époque son parcours professionnel et familial à la politique<ref name="Yager2006" />. Au début des années 1950, il commença à se rapprocher de la droite et tout en restant démocrate, il soutint les candidatures républicaines à la présidence de Dwight D. Eisenhower en 1952 et 1956 et celle de Richard Nixon en 1960<ref>Pemberton (1998) Modèle:P.; Reagan (1990), Modèle:P..</ref>. Le dernier soutien actif de Reagan à un candidat démocrate fut en 1950 lorsqu'il aida Helen Gahagan Douglas dans sa campagne au Sénat contre Richard Nixon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir été engagé pour présenter le General Electric Theater<ref name="lnla;ppmk">Modèle:Lien web.</ref>, Reagan commença rapidement à embrasser les visions conservatrices des officiels de la compagnie partenaire<ref name="lnla;ppmk" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses nombreux discours pour GE, qu'il écrivait généralement lui-même, étaient non-partisans mais portaient un message conservateur et pro-entrepreneurial ; il fut influencé par Lemuel Boulware, un cadre exécutif de GE. Boulware, connu pour ses positions dures contre les syndicats et ses stratégies innovantes pour rallier les ouvriers, était un fervent partisan des concepts de base du conservatisme moderne américain : marché libre, anticommunisme, réduction des impôts et limitation du gouvernement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Finalement, les appréciations des discours de Reagan devinrent plus mauvaises et GE le licencia en 1962<ref>Cannon (2003), Modèle:P..</ref>. En août 1962, Reagan rallia officiellement le Parti républicain et déclara : Modèle:Citation.
Au début des années 1960, Reagan s'opposa aux législations sur les droits civiques en déclarant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il citait son opposition à l'intrusion du gouvernement dans les libertés personnelles ; il se défendit vivement d'avoir des motifs racistes et il modifia par la suite ses positions en votant des lois sur le droit de vote et pour une plus grande égalité sur l'accession aux logements<ref name="Lehrer">Modèle:Lien web
Roger Wilkins commenta la remarque de Reagan sur Jefferson Davis. Wilkins déclara également, "j'ai eu une extraordinaire conversation avec lui dans laquelle il m'a appelé pour me dire qu'il n'était pas raciste parce que j'avais attaqué sa politique sur l'Afrique du Sud dans un article de presse et il a été très perturbé par l'implication que cela avait… il a passé Modèle:Nobr au téléphone à essayer de me convaincre à ce sujet et il m'a rappelé comment il avait joué au football avec des noirs au lycée et à l'université.</ref>. Lorsque la législation qui deviendra le Medicare fut introduite en 1961, Reagan réalisa un enregistrement pour l'Association médicale américaine avertissant qu'une telle loi mettrait fin à la liberté en Amérique. Reagan déclara que si ses auditeurs n'écrivaient pas des lettres pour l'empêcher, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il rejoignit également le lobby pro-armes National Rifle Association (NRA) dont il restera membre toute sa vie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Reagan soutint la candidature présidentielle du conservateur Barry Goldwater en 1964. Dans ses discours en sa faveur, il mit l'accent sur l'importance d'un gouvernement réduit. Il révéla ses motivations idéologiques dans un discours célèbre donné le Modèle:Date : Modèle:Citation. Ce discours, appelé Time for Choosing, a permis de lever un million de dollars pour la campagne de Goldwater<ref name="agpi" /> et est considéré comme l'événement qui lança la carrière politique de Reagan<ref>Cannon (2001), Modèle:P..</ref>.
Gouverneur de Californie
Les républicains de Californie furent impressionnés par la vision politique de Reagan et par son charisme lors de son discours du Time for Choosing<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ils l'élurent pour le poste de gouverneur de Californie en 1966. Dans sa campagne, Reagan mit l'accent sur deux thèmes : Modèle:Citation en référence aux premières protestations étudiantes contre la guerre du Viêt Nam et établir clairement la liberté d'expression à l'université de Berkeley Modèle:Incise. Il fut élu face au candidat sortant Pat Brown et il prêta serment le Modèle:Date-. Lors de son premier mandat, il gela l'embauche de fonctionnaires de l'État et approuva une hausse des impôts pour équilibrer le budget<ref>Cannon (2001), Modèle:P..</ref>.
Peu après le début de son mandat, Reagan testa les eaux présidentielles en 1968 dans le cadre de son mouvement Stop Nixon avec lequel il espérait couper les soutiens sudistes de Nixon<ref name="Stormy">* Modèle:Ouvrage.</ref> et être un candidat de compromis<ref>Modèle:Lien web.</ref> si Nixon et Nelson Rockefeller, le gouverneur de New York, ne parvenaient pas à se départager lors de la convention républicaine. Cependant, Nixon fut nommé dès le premier tour avec la majorité absolue et Reagan arriva en troisième place, derrière Nelson Rockefeller<ref name="Stormy" />.
Reagan joua un rôle répressif dans les importantes protestations de la période. Le Modèle:Date-, durant des manifestations étudiantes à Berkeley, Reagan envoya la police pour disperser les étudiants ; dans cet incident qui fut par la suite appelé Modèle:Citation étrangère, l'étudiant James Rector fut tué et le charpentier Alan Blanchard perdit la vue<ref name="Cannon50" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan ordonna ensuite à Modèle:Unité de la garde nationale d'occuper la ville de Berkeley durant deux semaines pour réprimer les protestations<ref name="Cannon50">Cannon, Lou (2001), Modèle:P..</ref>. Un an après le Modèle:Citation étrangère, Reagan répondit à des questions sur les mouvements de protestations dans le campus en déclarant Modèle:Citation. Lorsque l'armée de libération symbionaise enleva Patricia Hearst à Berkeley et demanda la distribution de nourriture aux pauvres, Reagan plaisanta, Modèle:Citation.
Au début de l'année 1967, le débat national sur l'avortement commençait. Le sénateur démocrate de l'assemblée de Californie Anthony Beilenson présenta le « Therapeutic Abortion Act » dont l'objectif était de réduire le nombre d'avortements clandestins réalisés en Californie<ref name="Cannon50" />. La législature envoya la loi à Reagan pour qu'il la signe, ce qu'il fit après plusieurs jours de réflexion<ref name="Cannon51">Cannon (2001), Modèle:P..</ref>. Environ deux millions d'avortements seront réalisés à la suite de cette loi, essentiellement du fait de la clause autorisant l'avortement pour le bien-être de la mère<ref name="Cannon51" />. Reagan était en fonction depuis moins de quatre mois lorsqu'il signa la loi et il avança que s'il avait eu plus d'expérience à ce poste, il ne l'aurait pas signée. Après avoir reconnu ce qu'il appelait les « conséquences » de la loi, il annonça qu'il était pro-vie<ref name="Cannon51" />. Il maintint cette position par la suite et il écrivit beaucoup sur le sujet<ref>Reagan, Ronald. (1984) Abortion and the conscience of the nation. Nashville: T. Nelson. Modèle:ISBN.</ref>.
Malgré une tentative infructueuse pour le faire démissionner en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Reagan fut réélu en 1970 face à Jesse Unruh. L'une des principales déceptions de Reagan lors son mandat concernait la peine de mort dont il était un fervent partisan<ref name="Rest of Me" />. Ses efforts pour faire appliquer les lois de l'état sur le sujet furent contrecarrés lorsque la Cour suprême de Californie rendit son jugement dans l'affaire California v. Anderson qui invalidait toutes les condamnations à mort prononcées en Californie avant le Modèle:Date- même si la décision fut par la suite annulée par un amendement constitutionnel. La seule exécution réalisée lors du mandat de Reagan fut celle d'Aaron Mitchell dans la chambre à gaz de la prison de San Quentin le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1969, le gouverneur Reagan signa le Family Law Act qui était la première législation autorisant le divorce sans faute aux États-Unis<ref>1969 Cal. Stats. chapter 1608, page 3313.</ref>.
Son mandat l'aida à former les politiques qu'il défendrait par la suite lors de sa présidence. En faisant campagne avec ces slogans comme Modèle:Citation, il s'opposait à l'idée d'État-providence. Il se fit un ardent avocat de l'idéal républicain d'une diminution de la régulation étatique de l'économie dont les taxations fédérales indues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Reagan ne chercha pas à obtenir un troisième mandat en 1974 et le secrétaire d'État démocrate de Californie Jerry Brown le remplaça le Modèle:Date.
Primaires républicaines de 1976
En 1976, Reagan entra en compétition avec le président en fonction Gerald Ford pour obtenir la nomination du parti républicain en vue de l'élection présidentielle. Reagan s'établit rapidement comme le candidat conservateur rassemblant le soutien d'organisations du même avis comme l'American Conservative Union qui devint une composante fondamentale de sa base politique tandis que Ford se présentait comme un républicain modéré<ref>Modèle:Lien web Ford se considérait lui-même comme "modéré dans les affaires domestiques, conservateur sur les questions fiscales et un internationaliste pur et dur dans les affaires étrangères".</ref>.
La campagne de Reagan reposait sur une stratégie imaginée par son directeur de campagne John Sears consistant à remporter quelques primaires pour menacer l'inévitable nomination de Ford. Reagan remporta la Caroline du Nord, le Texas et la Californie mais la tactique échoua<ref>Modèle:Lien web.</ref> car il perdit dans le New Hampshire, la Floride et dans son État natal de l'Illinois<ref name="1976 Results">Modèle:Lien web.</ref>. Le Texas redonna de l'espoir à Reagan car il remporta l'ensemble des 96 délégués choisis lors de la primaire du Modèle:1er mai et quatre autres en attente à la convention de l'État. Les crédits pour cette victoire allèrent à Ernest Angelo, le maire de Midland et Ray Barnhart de Houston que le président Reagan nommera directeur de la Federal Highway Administration en 1981<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cependant à l'approche de la convention républicaine, Ford semblait assuré de la victoire. Pour obtenir le soutien de l'aile modérée du parti, Reagan choisit le sénateur Richard Schweiker de Pennsylvanie comme son colistier s'il remportait la nomination. Finalement, Ford obtint la nomination avec Modèle:Unité contre 1 070 pour Reagan<ref name="1976 Results" />. Dans son discours de défaite, Reagan mit l'accent sur les dangers d'une guerre nucléaire et sur la menace posée par l'Union soviétique.
Ford perdra, de justesse, l'élection de 1976 face au démocrate Jimmy Carter. Même s'il ne fut pas nommé, Reagan obtint néanmoins le vote d'un grand électeur de l'État de Washington<ref>Modèle:Lien web.</ref> que Ford avait remporté face à Carter.
Élection présidentielle de 1980
La campagne présidentielle de 1980 entre Reagan et le président sortant Jimmy Carter fut conduite sur des questions de politique intérieure et durant la crise des otages américains en Iran. Reagan mit l'accent sur ses principes fondamentaux : réduction des impôts pour stimuler l'économie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, moins d'intervention du gouvernement dans la vie des gens<ref name="clinton">Modèle:Lien web.</ref>, le renforcement des droits des États<ref>Kneeland, Douglas E. (4 aout 1980) "Reagan Campaigns at Mississippi Fair; Nominee Tells Crowd of 10,000 He Is Backing States' Rights". The New York Times. p. A11. Consulté le Modèle:1er janvier 2008.</ref>, le renforcement de la défense nationale<ref name="clinton" /> et la ré-indexation du dollar sur l'étalon-or<ref>Modèle:YouTube</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Reagan lança sa campagne en déclarant Modèle:Citation, à Philadelphia, dans le Mississippi, connue à l'époque pour le meurtre de trois membres du mouvement des droits civiques en 1964<ref name="reagansouthcivilrights">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir obtenu la nomination républicaine, Reagan choisit l'un de ses principaux opposants, George H.W. Bush, pour devenir son colistier. Sa prestation lors du débat télévisé d'octobre revigora sa campagne. Reagan remporta l'élection de 1980 en rassemblant Modèle:Nobr et 489 votes de grands électeurs contre 49 pour Carter. Reagan obtint 50,7 % du vote populaire contre 41 % pour Carter et 6,7 % pour l'indépendant (républicain libéral) John Anderson<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les républicains reprirent le contrôle du Sénat pour la première fois depuis 1952 et gagnèrent Modèle:Nobr à la Chambre des représentants mais les démocrates conservèrent la majorité.
Durant la campagne présidentielle, des questions se posèrent sur la position de Reagan concernant l'initiative Briggs, une initiative populaire en Californie Modèle:Incise qui aurait empêché les homosexuels et les défenseurs des droits des personnes LGBT de travailler dans les écoles publiques de l'État. Opposé à cette proposition de loi, Reagan publia une tribune dans laquelle il avança que Modèle:Citation et que la position scientifique majoritaire était que l'orientation sexuelle d'un enfant ne pouvait pas être influencée par quelqu'un d'autre<ref name="Herald-Examiner">Modèle:Article.</ref>.
Président des États-Unis
Durant sa présidence, Reagan appliqua des politiques qui reflétaient ses croyances personnelles concernant les libertés individuelles, lança des réformes économiques, augmenta les dépenses militaires et contribua à la fin de la guerre froide<ref name="Freidel84">*Modèle:Ouvrage.</ref>. Surnommée la Révolution Reagan, sa présidence revigora le moral américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="cannon746">Cannon (1991, 2000), Modèle:P..</ref> et réduisit la dépendance du peuple vis-à-vis du gouvernement<ref name="Freidel84" />. En tant que président, Reagan rédigea une série de journaux dans lequel il commentait ses activités et son opinion sur les questions du moment. Les journaux furent publiés en mai 2007 dans un succès de librairie, The Reagan Diaries<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Premier mandat (1981-1985)
Investiture
Avec sa première élection, Ronald Reagan devient l'homme le plus âgé à avoir été élu à la présidence, à l'âge de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Donald Trump, élu en 2016 à l'âge de Modèle:Nobr, lui ravit ce record pour l'élection à un premier mandat.</ref>. Dans son premier discours d'investiture le Modèle:Date-, qu'il écrivit lui-même<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, il défendit l'idée que « dans cette période de crise, le gouvernement n'est pas la solution à nos problèmes ; le gouvernement est le problème ».
La présidence Reagan commença de manière théâtrale car les 52 otages américains détenus par l'Iran depuis Modèle:Nobr furent libérés alors que Reagan donnait son discours d'investiture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tentative d'assassinat
Le Modèle:Date-, seulement Modèle:Nobr après le début de sa présidence, Reagan fut victime d'une tentative d'assassinat alors qu'il quittait l'hôtel Hilton de Washington. Un déséquilibré de Modèle:Nobr nommé [[John Warnock Hinckley, Jr.|John Warnock Hinckley, Modèle:Jr.]] tira six balles dans sa direction ; l'une d'entre elles ricocha sur la portière de la limousine et toucha le président à la poitrine. Trois personnes furent blessées, son attaché de presse James Brady qui devint paralysé, l'agent de police Thomas Delahanty et l'agent du Secret Service Timothy McCarthy. Bien que dans un Modèle:Citation durant l'opération<ref name="cnn transcript">Modèle:Lien web.</ref>, Reagan récupéra et quitta l'hôpital le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La tentative d'assassinat eut une grande influence sur la popularité du président ; les sondages indiquèrent des niveaux d'approbation d'environ 73 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan croyait que Dieu avait épargné sa vie pour qu'il puisse réaliser de grandes choses<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Questions environnementales
Proche des milieux climatosceptiques, du lobby du pétrole et du charbon, il minimise lors de sa campagne présidentielle, l'influence de la pollution anthropique dans le changement climatique, le débat sur ce sujet devenant dans les années 1980 un point de clivage essentiel entre démocrates et républicains<ref group="alpha">À preuve cette citation de Reagan en 1980, reprise par le sénateur démocrate Ted Kennedy « Approximativement 80 % de la pollution atmosphérique provient des hydrocarbures émis par la végétation. Ainsi donc, inutile de nous exciter en établissant et en faisant respecter des règles d'émission très dures pour des sources de pollution humaine ». Ce chiffre vient d'une étude en 1979 selon laquelle « 80 % de la pollution atmosphérique ne provient pas des cheminées ni des pots d’échappement, mais des plantes et des arbres ». 80 % des composés organiques volatils sont en effet issus des plantes, mais ce chiffre est exploité à des fins politiques : ces composés ne sont pas des polluants en soi mais le deviennent en réagissant dans l'atmosphère avec les [[Oxyde d'azote|Modèle:Fchim]] d'origine anthropique. Cf Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa présidence est marquée par une réduction des moyens accordés aux agences de protection de l’environnement et une politique de dérégulation jugée favorable aux intérêts des industriels au détriment des enjeux écologiques<ref>Modèle:Article</ref>.
Grève des contrôleurs aériens
Modèle:Article détaillé À l'été 1981, PATCO, le syndicat des contrôleurs aériens fédéraux américains se mit en grève, violant une loi fédérale interdisant le droit de grève aux syndicats gouvernementaux<ref>Herbert R. Northrup, The Rise And Demise Of Patco, Industrial and Labor Relations Review, janvier 1984, Vol. 37 Issue 2, Modèle:P..</ref>. Faisant appel à la clause de la situation d'urgence de la Loi Taft-Hartley de 1947, Reagan déclara que si les contrôleurs aériens Modèle:Citation. Reagan mit sa menace à exécution et il licencia les Modèle:Unité qui étaient toujours en grève le Modèle:Date- et ils furent remplacés par des contrôleurs militaires. Ces derniers continuèrent à assurer la gestion du trafic civil jusqu'à ce que de nouveaux contrôleurs soient formés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Comme une référence dans le domaine de la fonction publique, il déclara : Modèle:Citation.
Politique économique
La politique économique de Reagan démarre juste après le second choc pétrolier, qui contribue à la crise américaine de 1982, marquée par une baisse de 2 % du PIB. Durant la dernière année du mandat de Jimmy Carter (1980), l'inflation avait été de 12,5 % en moyenne, en comparaison elle fut de 4,4 % pendant la dernière année de la présidence Reagan (1988)<ref name="Cannon">Cannon (1991, 2000), Modèle:P..</ref>. Sous l'administration Reagan, le taux de chômage passa de 7,4 % à 5,4 % mais il atteignit des pics à 10,8 % en 1982 et 10,4 % en 1983 et en moyenne il fut de 7,5 % pendant les huit années<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Reagan appliqua des politiques basées sur une économie de l'offre et favorisa les philosophies du libéralisme et du laissez-faire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> en cherchant à stimuler l'économie avec de larges réductions d'impôts<ref name="Cannon99">Cannon (2001) Modèle:P..</ref>,<ref>Hayward, Modèle:P..</ref>. Il chercha également à revenir à une certaine forme d'étalon-or et il poussa le Congrès à établir une commission sur l'or pour étudier sa mise en place. Citant les théories économiques d'Arthur Laffer, Reagan présenta les réductions d'impôts comme des moteurs potentiels de l'économie permettant ainsi d'élargir l'assiette fiscale ; la baisse du niveau de taxation serait compensée par le fait que plus de personnes payent des impôts, cette idée avait été formalisée par la courbe de Laffer. La Reaganomics fut le sujet d'intenses débats entre ses partisans qui présentaient les améliorations de certains indicateurs économiques comme une preuve de succès et les critiques qui anticipaient d'énormes augmentations du déficit et de la dette. Sa politique de Modèle:Citation (également appelée Modèle:Citation) entraîna une hausse considérable des dépenses militaires qui augmentèrent de 40 % entre 1981 et 1985<ref name="apsr">Modèle:Article.</ref>.
Durant la présidence de Reagan, les impôts fédéraux sur le revenu furent significativement réduits par la signature de la loi bipartisane de l'Economic Recovery Tax Act de 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui fit passer les impôts de la tranche la plus élevée de 70 % à 50 % et ceux de la tranche la plus basse de 14 % à 11 % ; cependant d'autres hausses fiscales votées par le Congrès démocrate et approuvées par Reagan firent que par exemple, les revenus liés aux impôts sur le revenu représentaient 18,2 % des recettes fédérales durant sa présidence par rapport à 18,1 % lors des quarante années précédentes<ref>Sahadi, Jeanne. "Taxes: What people forget about Reagan." CNN, September 12, 2010.</ref>. En 1982, le Job Training Partnership Act de 1982 signé par Reagan initia l'un des premiers partenariats public/privé et joua un rôle important dans le programme de création d'emplois du président. Le secrétaire au Travail de Reagan, Al Angrisani, fut l'un des principaux architectes de la loi. Le Tax Reform Act de 1986, une autre loi bipartisane promue par Reagan, réduisit l'imposition de la tranche la plus élevée de 28 % tout en augmentant celle de la tranche la plus basse de 11 % à 15 % et en réduisant le nombre de tranches à quatre. Inversement, le Congrès vota chaque année des augmentations d'impôt de différents types qui furent signées par le président pour continuer à financer des programmes gouvernementaux comme le Tax Equity and Fiscal Responsibility Act de 1982 (TEFRA), la sécurité sociale et le Deficit Reduction Act de 1984 (DEFRA)<ref>Bruce Bartlett on Tax Increases & Reagan on NRO Financial Modèle:Lien archive. Old.nationalreview.com (29 octobre 2003). Consulté le 14 aout 2012.</ref>,<ref name="forbes.com">Higher Taxes: Will The Republicans Cry Wolf Again?. Forbes.com. Consulté le 14 aout 2012.</ref>. Bien que le TEFRA ait été la Modèle:Citation, Reagan est plus connu pour ses réductions d'impôts et sa philosophie de faible imposition<ref name="forbes.com" />,<ref>OTA Paper 81 - Revenue Effects of Major Tax Bills - revised September 2006 Modèle:Lien archive. (PDF) . Consulté le 14 aout 2012.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Even Reagan Raised Taxes. Forbes.com. Consulté le 14 août 2012.</ref>. La croissance du produit intérieur brut (PIB) fut forte après la fin de la récession du début des années 1980 en 1982 et les États-Unis connurent une croissance moyenne de 3,85 % par an durant les huit années de la présidence de Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le taux de chômage atteignit un maximum de 10,8 % en Modèle:Date-, le taux le plus élevé depuis la Grande Dépression, avant de redescendre durant les deux mandats de Reagan<ref>Hayward, Modèle:P..</ref>. Seize millions de nouveaux emplois furent créés en huit ans, dont Modèle:Nombre dans le secteur privé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui le place à la deuxième place des meilleures performances depuis 1961. Quant à l'inflation, elle fut considérablement réduite par rapport à ses niveaux à deux chiffres où elle se situait en 1981<ref name="Cannon128" />. L'effet net de toutes les lois fiscales de la période Reagan fut une baisse de 1 % des revenus du gouvernement comparé aux estimations du Département du Trésor<ref>Modèle:Article.</ref>. Cependant, les revenus fédéraux de l'impôt sur le revenu passèrent de Modèle:Nombre de dollars à Modèle:Nobr entre 1980 et 1989<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Durant la présidence Reagan, marquée par une inflation en forte baisse mais encore significativement élevée, les recettes fédérales augmentèrent à une moyenne de 8,2 % par an (2,5 % issus de plus grands revenus de la sécurité sociale) et les dépenses augmentèrent à un rythme de 7,1 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan révisa également le droit fiscal avec la loi bipartisane du Tax Reform Act de 1986<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La politique monétaire de l’administration Reagan se traduit par une forte hausse des taux d’intérêts des États-Unis et le dollar est réévalué de 50 %. Cette politique génère notamment une explosion de la dette des pays d'Amérique latine, ceux-ci utilisant généralement le dollar pour rembourser les sommes dues<ref name=":0" />. En France, François Mitterrand regrette également cette politique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les politiques de Reagan reposaient sur l'idée que la croissance économique aurait lieu lorsque les niveaux d'imposition seraient suffisamment faibles pour encourager l'investissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce dernier permettrait une plus grande croissance économique et un plus haut niveau d'emploi et de salaire. Les critiques désignèrent cette idée par le nom de théorie du ruissellement dans laquelle la richesse des plus hauts-revenus bénéficierait aux plus pauvres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La question se posa de savoir si les politiques de Reagan bénéficiaient plus aux riches qu'aux pauvres<ref name="American Dreamer" /> et de nombreux pauvres et membres des minorités virent Reagan comme indifférent à leurs souffrances<ref name="American Dreamer" />. Cette vision était exacerbée par le fait que les politiques économiques de Reagan incluaient un gel du salaire minimum à Modèle:Unité par heure, la baisse des subventions fédérales aux gouvernements locaux de 60 %, la division de moitié du budget pour les logements sociaux et la suppression des programmes d'aide au logement pour les plus pauvres<ref name="DreierNation" />.
Poursuivant ses politiques de réduction des dépenses du gouvernement, Reagan réduisit les budgets de tous les programmes non liés au secteur de la défense<ref name="budgetc">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> comme Medicaid, les bons alimentaires, les programmes fédéraux d'éducation<ref name="budgetc" /> et l'EPA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tout en protégeant des programmes comme la Social Security et Medicare<ref>Modèle:Lien web.</ref>, son administration tenta d'évincer de nombreuses personnes handicapées des listes de la sécurité sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La position de l'administration Reagan vis-à-vis de l'industrie du crédit contribua à la crise des caisses d'épargne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a également été avancé, par une minorité de critiques de la Reaganomics, que ces politiques avaient partiellement influencé le krach d'octobre 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais il n'y a pas de consensus sur la question<ref>Modèle:Article.</ref>. Afin de couvrir les nouveaux déficits fédéraux, les États-Unis empruntèrent largement à l'extérieur et à l'intérieur, ce qui accrut la dette publique de Modèle:Nobr de dollars à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan décrivit cette nouvelle dette comme la « plus grande déception » de sa présidence<ref name="Cannon128">Cannon (2001), Modèle:P..</ref>.
Il renomma Paul Volcker à la direction de la Réserve fédérale et en 1987, il nomma l'économiste Alan Greenspan pour lui succéder. Reagan mit fin aux contrôle des prix sur le pétrole qui avait contribué à la crise énergétique du début des années 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le prix de l'essence s'effondra et les années 1980 on ne vit pas se répéter les pénuries d'essence des années 1970<ref name="heritage">Modèle:Lien web.</ref>. Certains économistes, comme les Prix Nobel d'économie Milton Friedman et Robert Mundell avancèrent que les politiques fiscales de Reagan renforcèrent l'économie américaine et contribua au « boom économique » des années 1990<ref name="Reagan" />. D'autres économistes comme le prix Nobel Robert Solow avancèrent que les déficits furent une raison majeure pour laquelle le successeur de Reagan, George H. W. Bush, renonça à l'une de ses promesses de campagne et augmenta les impôts<ref name="Reagan">Modèle:Lien web.</ref>.
Liban et Grenade
Les casques bleus américains à Beyrouth appartenaient à une force multinationale qui comprenait deux pays de l'OTAN et la France : les États-Unis et l'Italie. Elle fut envoyée au pays du cèdre en septembre 1982 après le massacre de Sabra et Chatilla, trois mois après le déclenchement de l'opération Paix en Galilée par le gouvernement Begin. Durant la guerre du Liban ils furent victimes d'une attaque le Modèle:Date-. Un camion piégé explosa dans la base américaine à l'aéroport de Beyrouth tuant Modèle:Nobr américains et en blessant 60 autres. Reagan envoya une équipe de la Maison-Blanche menée par le vice-président George H. W. Bush sur le site quatre jours après. Reagan qualifia l'attaque d' Modèle:Citation, demanda le maintien d'une force militaire au Liban et planifia de cibler les casernes du Sheik Abdullah à Baalbek qui servaient de base d’entraînement pour les combattants du Hezbollah<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais la mission de maintien de la paix fut par la suite annulée. La multiplication des attentats contre les troupes américaines, Modèle:Référence nécessaire, pour laver l'affront depuis juin 1982 de son éviction de la crise libanaise, le Modèle:Date-, amena le président Reagan à ordonner le retrait des soldats américains du Liban. Oussama ben Laden cita le retrait des forces américaines du Liban comme un signe de la faiblesse américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais un projet de résolution français présenté à l'ONU le Modèle:Date-, s'essayait à lui trouver une sortie honorable (demande de retrait des troupes syriennes du Liban). La résolution se heurta à un veto soviétique.
Le Modèle:Date-, Reagan ordonna l'invasion de l'île de Grenade dans les Antilles où un coup d'état en 1979 avait amené au pouvoir un gouvernement socialiste mené par le marxiste-léniniste Maurice Bishop. Le 14 octobre, Bishop a été renversé par le pro-soviétique Hudson Austin et exécuté cinq jours plus tard. Une demande officielle de l'Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECS) mena à l'intervention américaine lors de l'invasion de la Grenade. Reagan cita la menace posée par l'influence soviéto-cubaine dans les Caraïbes et la menace posée aux centaines d'étudiants américains de l'université de Saint-Georges pour justifier son intervention. Aucun de ces derniers toutefois n'avait été blessé ou menacé. Dès le Modèle:Date-, le département d’État sollicite les responsables de l’établissement pour qu'il déclarent publiquement leurs élèves en danger, ce à quoi ils se refusent<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agissait de la première opération militaire de grande ampleur conduite par les États-Unis depuis la guerre du Viêt Nam ; les combats durèrent plusieurs jours et le gouvernement communiste fut renversé<ref name="Invasion of Grenada">Modèle:Lien web.</ref> au prix de Modèle:Nobr et de Modèle:Nobr du côté américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la mi-décembre, les forces américaines se retirèrent après la nomination d'un nouveau gouvernement<ref name="Invasion of Grenada" />.
Escalade de la guerre froide
Reagan relança la guerre froide en se retirant des politiques de détente à la suite de l'intervention soviétique en Afghanistan en 1979<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan ordonna un renforcement massif des forces armées des États-Unis<ref name="apsr" /> et appliqua de nouvelles politiques envers l'Union soviétique : il relança le programme du Rockwell B-1 Lancer qui avait été annulé par l'administration Carter et lança la production du missile MX<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En réponse au déploiement par les soviétiques des missiles SS-20, Reagan supervisa le déploiement des missiles Pershing de l'OTAN en Allemagne de l'Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En accord avec la Première ministre britannique Margaret Thatcher, Reagan dénonça l'Union soviétique en termes idéologiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un discours célèbre au Parlement du Royaume-Uni dans la galerie royale du palais de Westminster, Reagan déclara que la Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, il prédit que le communisme s'effondrerait et avança que le Modèle:Citation. Dans un discours à l'Association nationale des évangéliques le Modèle:Date-, Reagan désigna l'Union soviétique comme un Modèle:Citation. Modèle:Pertinence détail
Après la destruction du vol Korean Air Lines 007 par des chasseurs soviétiques près de l'île Moneron en Union soviétique le Modèle:Date- qui entraîna la mort de Modèle:Nobr, dont le congressiste Larry McDonald, Reagan qualifia l'acte de Modèle:Citation et déclara que les Soviétiques Modèle:Citation. L'administration Reagan répondit à l'incident en suspendant tous les vols commerciaux entre les deux pays et les accords commerciaux en cours de négociation<ref name="k-air" />. Les défaillances du système de navigation du vol 007 ont été accusées d'avoir contribué à l'incident ; en réponse, Reagan demanda le Modèle:Date- que le Global Positioning System (GPS) soit disponible gratuitement pour un usage civil afin d'éviter d'autres erreurs de navigation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="GPS">Pellerin, United States Updates Global Positioning System Technology: New GPS satellite ushers in a range of future improvements.</ref>. Modèle:Référence nécessaire Une proposition soviétique formulée le Modèle:Date- de destruction des SS 20 en surnombre par rapport aux forces de frappe française et britannique fut ajournée et relayée par des discussions aux négociations de Genève sur les causes du drame<ref>Lilly Marcou, Les héritiers, Paris, Pygmallion, 2004, Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date-, Iouri Andropov, qualifia l'administration Reagan de Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation et l'accusa d'avoir à ce titre mêlé l'avion civil à une mission américaine de provocation au-dessus du territoire soviétique<ref>Lilly Marcou, op cit Modèle:P..</ref> ; puis d'exploiter politiquement l'affaire afin d'obtenir de nouveaux crédits militaires<ref>Lilly Marcou.</ref>. Sous une politique qui fut appelée doctrine Reagan, Reagan et son administration mirent en place une aide officielle ou dissimulée à des groupes de guérilla anti-communistes pour Modèle:Citation les gouvernements soutenus par Moscou en Afrique, en Asie et en Amérique latine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan déploya la Special Activities Division de la CIA en Afghanistan et au Pakistan. Ils jouèrent un rôle important dans l’entraînement, l'équipement et la direction des moudjahidine contre l'armée soviétique<ref name="Crile 2003">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le programme d'opérations secrètes du président Reagan a été crédité pour avoir contribué à mettre fin à l'occupation soviétique de l'Afghanistan<ref>Modèle:Lien web.</ref> même si les armements fournis par les États-Unis se révélèrent une menace lors de la guerre d'Afghanistan dans les années 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir de 1982, après la proclamation de l'état de siège de la Pologne par le général Jaruzelski, Ronald Reagan conclut une sorte de sainte-alliance avec le pape Modèle:Souverain- pour aider le syndicat Solidarnosc réduit à la clandestinité (crédits financiers, ordinateurs, caméras-vidéos, fax)<ref>Pierre Mélandri, La politique extérieure des États-Unis de 1945 à nos jours Paris, PUF, 1982 Modèle:P..</ref>. Cependant, Reagan mit fin à la politique de fourniture d'armements à Taïwan mise en place par l'administration Carter pour lutter contre la menace de la Chine communiste<ref>Harrison, Selig S. "A Chinese Civil War." The National Interest, February 7, 2011.</ref>.
Dans le conflit Iran-Irak, Reagan adopta initialement une posture neutre avant d'apporter son soutien à l'Irak de Saddam Hussein contre la république islamique d'Iran. À partir de 1987, des navires américains furent déployés dans le golfe Persique pour protéger les pétroliers. Cette intervention entraina plusieurs confrontations armées avec les navires iraniens et le Modèle:Date-, le vol Iran Air 655 fut abattu par le croiseur Modèle:USS. L'avion civil avait été pris à tort pour un appareil militaire alors qu'il se trouvait dans l'espace aérien iranien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La tragédie souleva le parallèle avec la destruction du KAL 007 par la chasse soviétique cinq ans plus tôt, que le président Reagan avait sévèrement condamnée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Reagan introduisit l'initiative de défense stratégique (IDS) prévoyant la mise en place de systèmes au sol et dans l'espace pour protéger les États-Unis d'une attaque de missiles balistiques intercontinentaux<ref name="ShieldSpace?" />,<ref name="SDI">Modèle:Lien web.</ref>. Reagan considérait que ce bouclier anti-missiles rendrait la guerre nucléaire impossible<ref name="ShieldSpace?">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Beschloss, Modèle:P..</ref> mais les incertitudes concernant la faisabilité d'un tel projet menèrent ses opposants à surnommer l'initiative de Modèle:Citation et ils avancèrent que les objectifs technologiques étaient irréalistes<ref name="ShieldSpace?" />. Les Soviétiques s'inquiétèrent des possibles effets de l'IDS<ref name="PBS" /> ; le premier secrétaire Iouri Andropov déclara qu'elle mettrait le monde entier en péril<ref name="Beschloss294">Beschloss, Modèle:P..</ref>. Pour ces raisons, David Gergen, ancien assistant du président Reagan, considère rétrospectivement que l'IDS a hâté la fin de la guerre froide<ref name="presidents-dvd">Modèle:Lien vidéo.</ref>.
Les critiques ont accusé la politique étrangère de Reagan d'être agressive, impérialiste et « belliciste » mais elle était soutenue par les conservateurs américains qui considéraient qu'elle était nécessaire pour protéger les intérêts des États-Unis<ref name="PBS">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois en Modèle:Date- l'un d'entre eux, Barry Goldwater, protesta contre le minage des ports du Nicaragua.
Élection présidentielle de 1984
Porté entre autres choses par la bonne santé de l'économie américaine et par la domination des États-Unis aux Jeux olympiques de Los Angeles, boycottés par les pays du bloc communiste, Ronald Reagan accepte à Dallas la nomination républicaine en vue de l'élection présidentielle de 1984<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son adversaire démocrate est l'ancien vice-président de Jimmy Carter, Walter Mondale, qui pâtit du bilan du président Carter<ref name="INA 04/11">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, l'âge avancé de Ronald Reagan, son attitude parfois distraite et sa mauvaise performance au premier débat télévisé présidentiel font douter de son aptitude à effectuer un nouveau mandat<ref name="QuestionsClés">Modèle:Lien web.</ref>. Des rumeurs concernant la maladie d'Alzheimer commencent même à circuler<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ronald Reagan rebondit dans le second débat. Confronté aux interrogations sur son âge, il déclare : Modèle:Citation. Cette déclaration lui vaut de nombreux applaudissements dans la salle et le rire de Mondale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il épilogua sur cette polémique avec une citation de Cicéron sur le fait que les hommes âgés sont faits pour corriger les erreurs des plus jeunes<ref group="alpha">Dans le débat, il hésitait entre Sénèque et Cicéron sur l'auteur de la citation. Le fameux orateur latin déclara en effet dans Cato Maior de Senectute, dans des termes différents, la nécessite de l'expérience pour diriger l'état. Voir Modèle:Lien web.</ref>. Au vu de la large avance de Reagan dans les sondages, l'enjeu de l'élection est surtout le contrôle du Congrès<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INA 04/11" />.
Lors de l'élection de 1984, Ronald Reagan remporte 49 des 50 États américains<ref name="84 results" />. Le président sortant recueille 525 votes au collège électoral des États-Unis, plus que tout autre candidat dans l'histoire américaine<ref name="pres">Modèle:Lien web.</ref> et son avance dans le vote populaire est de Modèle:Nobr<ref name="84 results">Modèle:Lien web.</ref>. Mondale n'arrive en tête que dans son État natal du Minnesota (avec seulement Modèle:Unité d'avance) et dans la capitale fédérale. En outre, les Républicains gardent le contrôle du Sénat et gagnent des sièges à la Chambre des représentants, qui reste cependant majoritairement démocrate.
Second mandat (1985-1989)
Investiture
Reagan prêta serment pour la seconde fois le Modèle:Date, dans une cérémonie privée à la Maison-Blanche. Comme le Modèle:Date- était un dimanche, une cérémonie publique ne fut pas organisée mais prit place le lendemain dans la rotonde du Capitole. Le Modèle:Date- fut l'un des jours les plus froids jamais enregistré à Washington, D.C. avec Modèle:Unité au matin ; du fait du mauvais temps, les célébrations furent organisées dans le Capitole. Dans les semaines qui suivirent, il modifia en partie son administration, le chef de cabinet de la Maison Blanche James Baker et le secrétaire au Trésor Donald Regan échangèrent leurs fonctions<ref name="nytimes.com">Modèle:Lien web.</ref>.
Controverse de Bitburg
En 1985, Reagan visita un cimetière militaire allemand à Bitburg pour déposer une gerbe avec le chancelier ouest-allemand Helmut Kohl. Le cimetière accueillait cependant les tombes de Modèle:Nobr de la Waffen-SS. Reagan délivra un communiqué présentant les soldats nazis comme des « victimes », une désignation qui déclencha la controverse sur le fait que Reagan ait mis les hommes de la SS sur le même plan que les victimes de la Shoah ; Pat Buchanan, le directeur de la communication de Reagan défendit qu'il avait fait ce rapprochement<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Maintenant fortement pressé d'annuler la visite<ref>Reeves, Modèle:P..</ref>, le président répondit qu'il serait inopportun de revenir sur une promesse faite au chancelier Kohl. Il assista finalement à la cérémonie où deux généraux déposèrent une gerbe<ref>Reeves, Modèle:P..</ref>. Margaret Thatcher se déclara choquée par le geste. La controverse de Bitburg fut analysée comme un des rares fiasco de communication de Reagan.
Accident spatial
Par ailleurs, l'accident de la navette spatiale Challenger le Modèle:Date se révéla un moment crucial dans la présidence Reagan. Les sept astronautes à bord furent tués<ref name="npr-shuttle">Modèle:Lien web.</ref>. La nuit du désastre, Reagan délivra un discours, écrit par Peggy Noonan, dans lequel il déclara :
War on Drugs
Modèle:Article détaillé Au milieu de son second mandat, Reagan lança des politiques plus ambitieuses dans le cadre de la guerre contre les drogues. Il déclara que les Modèle:Citation et promit de se battre pour des écoles et des lieux de travail sans drogue, une expansion des traitements de la dépendance, des interdictions sur la consommation et une plus grande information du public<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1986, Reagan signa une loi d'application débloquant Modèle:Nombre de dollars pour la guerre contre les drogues et définissant une peine minimale obligatoire pour les délits liés à la drogue<ref name="PBS Frontline">Modèle:Lien web.</ref>. La loi fut critiquée car elle promouvait d'importantes disparités raciales dans la population carcérale<ref name="PBS Frontline" /> et ses détracteurs avancèrent que les politiques avaient peu d'impact sur la disponibilité des drogues tout en étant un fardeau financier pour les États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les défenseurs de la législation pointèrent les succès réalisés dans la réduction de la consommation chez les adolescents<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La première dame Nancy Reagan fit de la guerre contre les drogues sa principale priorité en lançant la campagne d'éducation Just Say No pour décourager les enfants et les adolescents de toucher à la drogue. Reagan se rendit dans Modèle:Nobr dans Modèle:Nobr pour alerter les jeunes des dangers des drogues dont l'alcool<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bombardement de la Libye
Modèle:Article détaillé Les relations entre la Libye et les États-Unis furent continuellement tendues tout au long du mandat de Reagan. Un incident aérien au-dessus du golfe de Syrte en 1981 fut le premier d'une série d'affrontements entre les deux pays. En 1982, Kadhafi était considéré par la CIA comme appartenant avec le dirigeant soviétique Léonid Brejnev et le dirigeant cubain Fidel Castro à la « trinité impie » et fut qualifié de « notre ennemi public international numéro un » par un officiel de la CIA<ref name="iokp;">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Référence nécessaire<ref>Le monde diplomatique, mai 1985, dossier sur Cuba, page ? Jean-Daniel Piquet, op cit, Modèle:P..</ref>. En revanche il n'existait aucun engagement soviétique en Libye. Un attentat dans une discothèque de Berlin-Ouest le Modèle:Date- qui tua un soldat américain et blessa Modèle:Nobr du personnel militaire américain raviva les tensions<ref name="gs-libya" />. Déclarant qu'il y avait des « preuves irréfutables » que la Libye avait dirigé l'« attentat terroriste », Reagan ordonna l'emploi de la force contre ce pays<ref name="gs-libya" />. Dans la soirée du Modèle:Date-, les États-Unis lancèrent des frappes aériennes sur des cibles terrestres en Libye<ref name="gs-libya">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="4-15">Modèle:Lien web.</ref>. Le Premier ministre britannique Margaret Thatcher autorisa l'armée de l'air américaine à utiliser des bases britanniques pour lancer ses attaques en justifiant que le Royaume-Uni soutenait le droit des États-Unis à se défendre sous l'article 51 de la charte des Nations unies<ref name="4-15" />. L'attaque devait permettre de mettre fin à la Modèle:Citation en lui offrant des Modèle:Citation. Le président s'adressa à la nation depuis le Bureau ovale après le début des attaques en déclarant que Modèle:Citation. Dès le début de l'année 1981, Reagan qualifia Kadhafi de « chien fou du Moyen-Orient »<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le considérait comme l'ennemi public numéro un<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En réaction, l'URSS de Gorbatchev se contenta de protester et de repousser de quelques mois un déplacement de son ministre des Affaires étrangères, Edouard Chevardnadzé à Washington.
Immigration
Reagan signa l'Immigration Reform and Control Act de 1986 qui rendait illégale l'embauche d'immigrants illégaux, demandait aux employeurs d'attester de la citoyenneté de leurs employés et accordait l'amnistie à environ trois millions d'immigrés illégaux qui étaient entrés aux États-Unis avant le Modèle:Date- et y avaient continuellement séjourné depuis. Les critiques avancèrent que les sanctions contre les employeurs étaient limitées et qu'elles ne permettraient pas de réduire l'immigration clandestine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la signature de la loi, aux pieds de la Statue de la Liberté récemment restaurée, Reagan déclara : Modèle:Citation. Reagan déclara également : Modèle:Citation.
Affaire Iran-Contra
En 1986, l'administration Reagan fut touchée par un scandale concernant la vente officieuse d'armes à l'Iran pour financer les Contras du Nicaragua ; or ce financement avait été spécifiquement interdit par le Congrès<ref name="I-C">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'affaire Iran-Contra devint le plus grand scandale politique aux États-Unis dans les années 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Cour internationale de justice, dont l'autorité pour juger l'affaire était disputée<ref>Modèle:Article.</ref>, établit que les États-Unis avaient violé les lois internationales au Nicaragua car ils s'étaient engagés à ne pas intervenir dans les affaires d'autres États<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le président Reagan déclara qu'il n'était pas au courant de l'affaire. Il nomma deux républicains et un démocrate (John Tower, Brent Scowcroft et Edmund Muskie) au sein de la Modèle:Citation pour enquêter sur le scandale. La commission ne trouva pas de preuves directes que Reagan avait une connaissance préalable du programme mais elle l'a fortement critiqué pour son désengagement de la gestion de son équipe qui avait permis la diversion des fonds<ref name="mixed WH">Modèle:Lien web.</ref>. Un rapport séparé du Congrès concluait que Modèle:Citation. La popularité de Reagan passa de 67 à 46 % en moins d'une semaine, la plus forte chute pour n'importe quel président américain<ref>Jean Mayer and Doyle McManus. (1988) Landslide: The Unmaking of The President, 1984-1988. Houghton Mifflin, Modèle:P. and Modèle:P..</ref>. Le scandale déboucha sur le procès de quatorze personnes dans l'entourage du président et onze d'entre eux furent condamnés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’administration Reagan autorisa aussi des opérations de sabotage (minage de ports, destruction de récoltesModèle:Etc) en plus d'imposer un embargo total au Nicaragua<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De nombreux habitants d'Amérique centrale critiquent Reagan pour son soutien aux Contras, le qualifiant de zélote anti-communiste et insensible aux violations des droits de l'homme tandis que d'autres avancent qu'il a Modèle:Citation. Daniel Ortega, ancien chef des sandinistes et actuel président du Nicaragua, déclara qu'il espérait que Dieu pardonne Reagan pour sa Modèle:Citation. En 1986, les États-Unis furent reconnus coupables de crimes de guerre contre le Nicaragua par la cour internationale de justice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin de la guerre froide
Au début des années 1980, l'URSS avait mis en place une armée et un arsenal militaire qui surpassait les États-Unis. Auparavant, les Américains comptaient sur la supériorité technologique de leurs armements pour essentiellement inquiéter les Soviétiques mais le fossé se rétrécissait<ref name="us-ussr">Modèle:Lien web.</ref>. Après le renforcement de la Défense par Reagan, l'Union soviétique ne développa pas ses capacités militaires<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les énormes dépenses militaires associées à l'économie planifiée et à l'agriculture planifiée étaient un fardeau très lourd pour l'économie soviétique<ref name="Gaidar" />. Au même moment, l'administration Reagan persuada l'Arabie saoudite d'accroître sa production de pétrole<ref>Modèle:Lien web.</ref> ce qui entraîna un effondrement des prix du pétrole en 1985 qui tombèrent à un-tiers du niveau précédent ; le pétrole était l'une des principales exportations de l'Union soviétique<ref name="Gaidar" />. Ces facteurs entraînèrent une stagnation de l'économie soviétique durant le mandat de Gorbatchev<ref name="Gaidar">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Reagan reconnut le changement d'orientation de la direction soviétique avec l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev et chercha à encourager le dirigeant soviétique à entamer des négociations de désarmement<ref name="Knopf" />. Reagan considérait en effet que sa mission était de réaliser un Modèle:Citation qu'il voyait comme Modèle:Citation Gorbatchev et Reagan organisèrent quatre conférences sur le désarmement entre 1985 et 1988 : la première à Genève, la deuxième à Reykjavik, la troisième à Washington D.C. et la quatrième à Moscou<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan croyait que s'il pouvait convaincre les Soviétiques d'autoriser plus de démocratie et une plus grande liberté de parole, cela mènerait à la réforme et à la fin du communisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors d'un discours devant le mur de Berlin le Modèle:Date-, Reagan déclara : Modèle:Citation bloc
Avant la visite de Gorbatchev à Washington D.C. pour le troisième sommet en 1987, le dirigeant soviétique annonça son intention de signer un accord visant un important désarmement<ref name="gorby concessions">Modèle:Lien web.</ref>. Le moment de l'annonce mena les diplomates occidentaux à penser que Gorbatchev réalisait d'importantes concessions au niveau des armements conventionnels et nucléaires et sur sa politique en Europe orientale<ref name="gorby concessions" />. Les deux hommes signèrent le traité INF à la Maison-Blanche ; cet accord éliminait l'ensemble de la classe des missiles balistiques à portée intermédiaire qui avaient été la cause de la crise des euromissiles au début des années 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan et Gorbatchev posèrent les bases du traité START I qui fut signé au début des années 1990<ref name="legacy" />.
Lorsque Reagan visita Moscou pour le quatrième sommet en 1988, il était considéré comme une célébrité par les Soviétiques. Sur la place Rouge, un journaliste lui demanda s'il considérait toujours l'Union soviétique comme un empire du mal ; il répondit Modèle:Citation À la demande de Gorbatchev, Reagan donna une conférence sur le marché libre à l'université d'État de Moscou<ref>Reagan (1990), Modèle:P..</ref>. Dans son autobiographie, An American Life, Reagan exprima son optimisme concernant la nouvelle direction qu'ils avaient dessinée et son amitié pour Gorbatchev<ref>Reagan (1990), Modèle:P..</ref>. En Modèle:Date-, le mur de Berlin fut abattu, la guerre froide prit officiellement fin le Modèle:Date- lors d'un sommet à Malte<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'Union soviétique disparut deux ans plus tard. Plusieurs journalistes voient dans les visites en Allemagne et en URSS un revirement diplomatique et des succès stratégiques qui le rendirent populaire à l'international, une fin de mandat qui contraste avec la situation plus mitigée aux États-Unis, face à l'Irangate et aux Midterms de 1986, qui permirent aux démocrates de contrôler le Congrès<ref>François Coste, Ronald Reagan</ref>. Seul, parmi ses cibles initiales dans les Caraïbes le régime marxiste-léniniste de Fidel Castro à Cuba<ref>Modèle:Article</ref> lui a résisté et est encore là. Ce qui a fait dire à certains Modèle:Citation Les tentatives de déstabilisation par la voie des ondes ont été annoncées peu après son avènement et se concrétisèrent par la création d'une radio José Marti en 1981, puis d'une télévision éponyme en 1988. Elles ne parvinrent pas à dresser la population cubaine contre le régime. Et ce fut son successeur qui eut raison en Modèle:Date- des Sandinistes du Nicaragua en Amérique centrale faisant comprendre à la population qu'elle serait toujours soumise à embargo si elle renouvelait comme en Modèle:Date- sa confiance au pouvoir néo-castriste. Outre les réticences du congrès à soutenir militairement les contras, l'aide de l'URSS joua beaucoup dans cet échec relatif. Réitérant le scénario cubain des années 1960 Ronald Reagan imposa le Modèle:Date- un embargo économique sur le Nicaragua, et quelques semaines plus tard l'URSS de Gorbatchev dans la lignée de ses prédécesseurs se déclara disposée à pourvoir à tous les besoins pétroliers de son allié.
État de santé
Dès le début de sa présidence, Reagan commença à porter une audioprothèse, initialement dans l'oreille droite<ref>Modèle:Lien web.</ref> et par la suite dans les deux oreilles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa décision de rendre publiques en 1983 ses difficultés d'audition et son utilisation de prothèses auditives entraîna une forte hausse de leurs ventes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Reagan subit une opération chirurgicale à l'hôpital naval de Bethesda pour retirer un polype cancéreux de son côlon. Il délégua les pouvoirs présidentiels au vice-président pour une durée de huit heures selon une procédure similaire au [[Vingt-cinquième amendement de la Constitution des États-Unis|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXVe{{#if:| }} }} amendement]] qu'il avait refusé d'invoquer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'opération dura juste trois heures et fut réussie<ref>Bumgarner, Modèle:P..</ref> ; Reagan reprit les pouvoirs présidentiels plus tard dans la journée<ref>Bumgarner, Modèle:P..</ref>. En août de la même année, il subit une autre opération pour retirer des tissus cancéreux de son nez<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En octobre, d'autres tissus cancéreux furent repérés dans son nez et retirés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Reagan fut opéré pour un gonflement de la prostate qui entraînait des inquiétudes sur sa santé. Cependant aucun tissu cancéreux ne fut trouvé et il ne fut pas endormi durant l'opération<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il subit une troisième opération pour retirer des cellules cancéreuses de son nez<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Nominations judiciaires
Durant sa campagne de 1980, Reagan promit que s'il en avait l'occasion, il nommerait une femme à la Cour suprême des États-Unis<ref>Reagan (1990), Modèle:P..</ref>. L'occasion arriva la première année de son mandat et il nomma Sandra Day O'Connor pour remplacer Potter Stewart qui prenait sa retraite. Lors de son second mandat, Reagan nomma William Rehnquist pour succéder à Warren Burger en tant que Chief Justice et choisit Antonin Scalia pour occuper le siège laissé vacant. Reagan nomma le juriste conservateur Robert Bork à la Cour suprême en 1987. Le sénateur démocrate Ted Kennedy du Massachusetts s'opposa à cette nomination et une grande controverse s'ensuivit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La nomination de Bork fut rejetée par Modèle:Nombre contre 42<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan proposa ensuite Modèle:Lien mais Ginsburg se retira après avoir été attaqué pour sa consommation de cannabis<ref>"Media Frenzies in Our Time" Special to The Washington Post.</ref>. Anthony Kennedy fut finalement nommé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En plus de ses trois nominations à la Cour suprême, Reagan nomma 83 juges aux cours d'appel fédérales des États-Unis et 290 juges aux cours de district des États-Unis.
Reagan nomma également Modèle:Lien, qui se révéla par la suite être le premier juge fédéral homosexuel<ref name="reuters_20110406">Modèle:Lien web.</ref>, à la cour de district pour le district central de Californie. Cependant, sa nomination échoua devant le Sénat et Walker ne fut pas confirmé avant d'être choisi à nouveau par le successeur de Reagan, George H. W. Bush<ref>Federal Judicial Center page on Vaughn Walker.</ref>.
Retraite et maladie
Premières années
Après avoir quitté la Maison-Blanche en 1989, les Reagan achetèrent une résidence à Bel Air à Los Angeles en plus du Ranch Reagan à Santa Barbara. Ils assistaient régulièrement aux offices de l'église presbytérienne de Bel Air<ref>Modèle:Lien web.</ref> et apparaissaient parfois pour le compte du Parti républicain ; Reagan donna un discours remarqué lors de la convention républicaine de 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la bibliothèque présidentielle Ronald-Reagan fut inaugurée et ouverte au public. Lors de la cérémonie, cinq présidents se trouvaient dans l'assistance de même que six premières dames ; il s'agissait de la première fois que cinq présidents se trouvaient au même endroit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan se prononça publiquement en faveur d'un élargissement du véto présidentiel ; pour la loi Brady sur le contrôle des armes à feu nommée d'après James Brady qui avait été touché lors de la tentative d'assassinat contre Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; pour un amendement imposant le vote d'un budget en équilibre ; et pour l'abrogation du [[Vingt-deuxième amendement de la Constitution des États-Unis|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }} amendement de la Constitution des États-Unis]] relatif au nombre de mandats présidentiels<ref>Reagan (1990), Modèle:P..</ref>. En 1992, Reagan présenta le Ronald Reagan Freedom Award avec la nouvelle Fondation présidentielle Ronald Reagan<ref name="RRAward">Modèle:Lien web.</ref>. Il donna son dernier discours public le Modèle:Date- lors d'un hommage en son honneur à Washington D.C et il réalisa sa dernière grande apparition publique lors des funérailles de Richard Nixon le Modèle:Date-.
Maladie d'Alzheimer
En Modèle:Date-, on diagnostiqua à Reagan, alors âgé de Modèle:Nombre, la maladie d'Alzheimer<ref name="alzheimer" />, une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire<ref name="alzheimer" />,<ref name="nr2002" />. En novembre, il annonça publiquement sa maladie dans une lettre manuscrite<ref name="alzheimer">Modèle:Lien web.</ref> dans laquelle il écrivit : Modèle:Citation bloc
Après cette annonce, il reçut de très nombreux messages de soutien dans sa maison de Californie<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais il y avait également des spéculations sur le fait qu'il était atteint de la maladie alors qu'il était président<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ses mémoires, l'ancienne correspondante à la Maison-Blanche de CBS, Lesley Stahl, raconta sa dernière réunion avec le président en 1986 : Modèle:Citation. Le président regagna cependant sa lucidité à la fin de l'entretien. Comme elle l'écrivit, Modèle:Citation. Cependant, le docteur Lawrence K. Altman, un médecin employé comme journaliste par le New York Times note que Modèle:Citation et les quatre médecins de Reagan à la Maison-Blanche déclarèrent qu'il n'y avait aucun signe de maladie lors de sa présidence<ref name="sr" /> Le docteur John E. Hutton, le médecin de Reagan de 1984 à 1989, affirme en 1997 que le président ne présentait Modèle:Citation. Reagan fut occasionnellement victime de trous de mémoire, en particulier avec les noms<ref name="sr" />. Lors d'une réunion avec le Premier ministre japonais Yasuhiro Nakasone, il fit à plusieurs reprises référence au vice-président Bush comme au Modèle:Citation. Les médecins de Reagan notent néanmoins qu'il n'a commencé à présenter les symptômes de la maladie que vers la fin de l'année 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou 1993<ref name="sr" />, plusieurs années après la fin de son mandat. Son ancien chef de cabinet James Baker considéra comme « grotesque » l'idée que Reagan dormait durant les réunions du cabinet<ref>Modèle:Lien vidéo.</ref>. D'autres membres de son équipe, d'anciens assistants et des amis déclarèrent qu'ils n'avaient vu aucun indice suggérant que le président était atteint d'Alzheimer<ref name="sr" />.
Pour compliquer la question, Reagan fut victime d'un traumatisme crânien en Modèle:Date-, cinq ans avant le diagnostic. Après être tombé de cheval au Mexique, un hématome sous-dural se forme et fut opéré plus tard dans l'année<ref name="alzheimer" />,<ref name="nr2002">Reagan, Nancy (2002), Modèle:P..</ref>. Nancy Reagan assura que la chute de son mari en 1989 accéléra l'apparition de la maladie d'Alzheimer<ref name="nr2002" /> en citant ce que lui avaient dit les médecins<ref name="nr2002" /> même s'il n'est pas certain qu'un traumatisme crânien soit une cause d'apparition d'Alzheimer ou de démence<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'un des médecins de Reagan, le docteur Daniel Huge, déclara qu'il était possible mais pas certain que l'accident de cheval ait affecté la mémoire de Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la fin des années 1990, Ronald Reagan continue à se promener dans les parcs et les plages près de sa maison, à jouer au golf et à se rendre régulièrement à son bureau près de Century City<ref name="sr">Modèle:Lien web.</ref>.
Il chute dans sa résidence de Bel Air le Modèle:Date-, se brisant la hanche<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la fracture est opérée avec succès le lendemain<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bien que la rééducation, faite à domicile, soit difficile<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé.</ref>. Le Modèle:Date-, il fête son Modèle:90e, devenant le troisième président à atteindre cet âge (les deux autres étant John Adams et Herbert Hoover ; Gerald Ford atteint les Modèle:Nombre le Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mais au fil du temps, la maladie détruit ses capacités mentales<ref name="sr" />. Ses apparitions publiques se font plus rares et sa famille décide qu'il doit vivre au calme, dans un isolement partiel, avec son épouse, Nancy. En 2001, celle-ci déclare à Larry King que rares sont les visiteurs autorisés à voir son époux, qui souhaite selon elle que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bien que sa famille reste discrète sur son état de santé, des sources indiquent que Ronald Reagan ne reconnaît que quelques personnes, dont sa femme, Nancy<ref name="sr" />. En 2003, selon le magazine People, son état s'est aggravé au point qu'il ne reconnaît plus aucun de ses proches et qu'il est alité en permanence<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite du diagnostic de la maladie et de la mort de son mari, Nancy Reagan devient l'avocate de la recherche sur les cellules souches et presse le Congrès et le président George W. Bush de financer ces études, ce à quoi Bush s'oppose. En 2009, elle félicite Barack Obama pour la levée de cette interdiction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nancy Reagan estimait que cette recherche permettrait d'obtenir un traitement contre Alzheimer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Décès et funérailles
Ronald Reagan meurt d'une pneumonie<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans sa maison de Bel Air, en Californie, dans l'après-midi du Modèle:Date-<ref name=DrehleReaganDies/>. Peu après sa mort, Nancy Reagan délivre une annonce indiquant : Modèle:Citation. Le président George W. Bush décrète le Modèle:Date- comme jour de deuil national<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des hommages affluèrent du monde entier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le corps de Reagan fut emmené dans l'après-midi dans la Kingsley and Gates Funeral Home de Santa Monica où les sympathisants lui rendirent hommage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, son corps est déplacé dans la bibliothèque présidentielle Ronald-Reagan, où se tient une brève cérémonie privée. Le cercueil est exposé dans le hall de la bibliothèque jusqu'au Modèle:Date- ; plus de Modèle:Unité défilent devant sa dépouille<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le corps de Reagan est emmené à Washington D.C. où il est placé dans la rotonde du Capitole ; Modèle:Unité défilent devant sa dépouille durant les Modèle:Nombre de présence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, des funérailles nationales présidées par le président George W. Bush se tiennent dans la cathédrale nationale de Washington. Des éloges funèbres sont prononcés par l'ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'ancien Premier ministre canadien Brian Mulroney et les deux présidents Bush. Mikhaïl Gorbatchev, le Premier ministre britannique Tony Blair, le chancelier allemand Gerhard Schröder, le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing et les présidents Hamid Karzai d'Afghanistan et Ghazi Machal Ajil al-Yawer d'Irak assistent à la cérémonie. Blair, Schröder, Berlusconi, Karzai et al-Yawer étaient juste avant les funérailles au Sommet du G8 de 2004 à Sea Island en Géorgie et décidèrent à l'annonce de la mort de Reagan de prolonger leur visite aux États-Unis pour assister aux funérailles<ref name="Funeral">Modèle:Article.</ref>. D'autres chefs d'État présents au sommet décident de ne pas assister aux funérailles et rendent hommage à Ronald Reagan lors du sommet. C'est notamment le cas du Premier ministre canadien Paul Martin, du président français Jacques Chirac, du président russe Vladimir Poutine, du Premier ministre irlandais Bertie Ahern et du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Funeral: Ronald Reagan (2004), Nndb.com.</ref>.
Après les funérailles, la famille Reagan retourne à la bibliothèque présidentielle en Californie où une dernière cérémonie est organisée pour l'inhumation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sa tombe porte l'inscription Modèle:Citation rappelant les paroles qu'il avait prononcées lors de l'inauguration de la bibliothèque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au moment de sa mort, Ronald Reagan est le président le plus âgé de l'histoire américaine avec Modèle:Nombre et Modèle:Nombre d'existence (soit Modèle:Nombre et Modèle:Nombre de plus que John Adams). Il est le quatrième président le plus âgé de l'histoire et le premier à être mort au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 2018, George H. W. Bush meurt à un âge plus avancé (Modèle:Nombre), tandis que Jimmy Carter les dépasse la même année.
Héritage
Depuis la fin de la présidence de Reagan en 1989, l'héritage de Reagan est la source d'intenses débats entre les historiens, les spécialistes et le grand public. Ses partisans pointent l'économie plus efficace et plus prospère qui a émergé des politiques de la Reaganomics<ref>Hayward, Modèle:P..</ref>, ses succès en politique étrangère dont la fin pacifique de la guerre froide<ref>Beschloss, Modèle:P..</ref> et une restauration de la fierté et du moral américain<ref name="cannon746" />. Les critiques répondent que les politiques économiques de Reagan ont entraîné d'importants déficits budgétaires<ref name="Cannon128" />, un accroissement des inégalités sociales et une hausse de la précarité<ref name="DreierNation">Don't add Reagan's Face to Mount Rushmore by Modèle:Dr Peter Dreier, The Nation, April 3, 2011.</ref> et que la crédibilité américaine a été affaiblie à la suite de l'affaire Iran-Contra<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré les débats, Reagan est considéré comme l'un des présidents les plus populaires lors des sondages d'opinion<ref name="abc polls" />.
Les opinions sur l'héritage de Reagan parmi les journalistes et personnalités politiques sont également variées. Modèle:Lien, président de l'Heritage Foundation, déclara que Reagan Modèle:Citation. Il affirme également de ses politiques économiques qu'Modèle:Citation. Cependant, Mark Weisbrot, codirecteur du Center for Economic and Policy Research répliqua que les Modèle:Citation, tandis qu'Howard Kurtz du Washington Post est d'avis que Reagan Modèle:Citation. Sa politique étrangère fut contestée, notamment sa politique de Constructive engagement envers l'Afrique du Sud de l'apartheid. Le Comprehensive Anti-Apartheid Act, imposant l'arrêt des investissements en Afrique du Sud, un embargo sur l'importation de plusieurs produits et la limitation des exportations, fut voté par le Congrès en dépit du veto apposé par Reagan<ref>Yves-Henri Nouaillard, Les États-Unis et le monde au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Armand Colin, Modèle:P..</ref>.
De nombreux spécialistes conservateurs et libéraux s'accordent néanmoins pour dire que Reagan a été le président le plus influent depuis Franklin D. Roosevelt et qu'il a laissé sa marque sur les politiques, la diplomatie, la culture et l'économie américaine. Depuis qu'il a quitté la présidence, les historiens sont arrivés à un consensus<ref>David Henry in Journal of American History December 2009 v. 96#3 Modèle:P..</ref>, résumé par l'historien britannique M. J. Heale, selon lequel Reagan a réhabilité le conservatisme, a tourné le pays vers la droite, a pratiqué un conservatisme très pragmatique qui équilibrait l'idéologie et les contraintes politiques, a ravivé la foi dans la présidence et le respect des Américains pour eux-mêmes et a contribué à la victoire dans la guerre froide<ref>Heale, M.J. in Cheryl Hudson and Gareth Davies, eds. Ronald Reagan and the 1980s: Perceptions, Policies, Legacies (2008) Palgrave Macmillan Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>.
Guerre froide
La guerre froide avait dominé la diplomatie mondiale durant plus de quatre décennies mais l'opposition entre les deux superpuissances s'était dramatiquement affaiblie à la fin de la présidence de Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'importance du rôle de Reagan dans la fin de la guerre froide a suscité un débat controversé et opiniâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Chapman">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Chang">Modèle:Lien web.</ref>. Que Reagan ait joué un rôle dans la chute de l'Union soviétique est un fait collectivement accepté mais beaucoup considèrent que les politiques de défense de Reagan, sa rhétorique agressive contre l'URSS et le communisme et les sommets avec Gorbatchev ont joué un rôle significatif dans la fin de la guerre froide<ref name="American Dreamer">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Knopf">Modèle:Article.</ref>.
Il était convaincu que l'Union soviétique pouvait être battue et qu'il n'était pas nécessaire de négocier avec elle<ref name="Knopf" />, une conviction qui fut justifiée par Gennadi Gerasimov, porte-parole du ministère des Affaires étrangères soviétique sous Gorbatchev, qui déclara que l'IDS était un Modèle:Citation. La rhétorique dure de Reagan vers la nation eut des effets mitigés ; Jeffery W. Knopf observe que le fait d'être qualifié de Modèle:Citation ne faisait probablement aucun effet aux Soviétiques mais il encouragea les citoyens d'Europe de l'Est à s'opposer au communisme<ref name="Knopf" />. D'autres avancent néanmoins que les faiblesses internes du communisme étaient si grandes que l'Union soviétique se serait effondrée quelle que soit la personne dans le Bureau ovale<ref name="Knopf" />. La politique d'endiguement du président Harry Truman est également considérée comme l'une des causes de la chute de l'URSS et la guerre en Afghanistan a certainement miné le système soviétique de l'intérieur<ref name="Reagan" />.
Gorbatchev déclara à propos du rôle de son ancien rival dans la guerre froide : Modèle:Citation<ref name="Gorbachev views">Modèle:Lien web.</ref> et le considère comme Modèle:Citation. Gorbatchev ne reconnaît ni vainqueur ni vaincu dans la guerre mais plutôt une fin pacifique ; il déclara qu'il n'avait pas été intimidé par la rhétorique agressive de Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Margaret Thatcher, l'ancienne Première ministre britannique, déclara de Reagan, qu'Modèle:Citation. Elle déclara ultérieurement que Modèle:Citation. Selon Brian Mulroney, ancien Premier ministre du Canada, Modèle:Citation. L'ancien président de la Pologne Lech Wałęsa reconnut quant à lui que Modèle:Citation.
La guerre froide toucha également le cinéma, avec une forte production patriotique anti-soviétique (Firefox, Rambo 2, Top Gun, L'Aube rouge, Commando…), l'ancien acteur y faisant parfois référence dans des interviews<ref>Andrew Busch, Ronald Reagan and the Politics of Freedom</ref>,<ref>William J. Palmer, The Films of the Eighties: A Social History</ref>,<ref>Frédéric Gimello-Mesplomb, Le cinéma des années Reagan : Un modèle hollywoodien ?</ref>,<ref>Éric Leguèbe, Ronald Reagan acteur & le cinéma reaganien</ref>.
Héritage politique
Ronald Reagan remodela le Parti républicain, mena à la naissance du mouvement conservateur moderne et modifia la dynamique politique aux États-Unis<ref name="legacy-cnn">Modèle:Lien web.</ref>. Plus de personnes votèrent pour les républicains sous Reagan et ce dernier perça parmi les électeurs religieux<ref name="legacy-cnn" />. Les soi-disant Modèle:Citation furent un résultat de sa présidence<ref name="legacy-cnn" />.
Après la fin de son mandat, Reagan devint une icône au sein du Parti républicain. Ses politiques et ses croyances ont été fréquemment invoquées par les candidats républicains à la présidence depuis 1989<ref name="agpi">Modèle:Lien web.</ref>. Les primaires républicaines de 2008 ne firent pas exception car les candidats tentaient de s'assimiler à lui et employèrent même ses stratégies de campagne<ref name="icon">Modèle:Lien web.</ref>. John McCain avança fréquemment qu'il était arrivé à son poste en tant que Modèle:Citation. Finalement, la célèbre déclaration de Reagan selon laquelle le Modèle:Citation est devenu le slogan non officiel des commentateurs conservateurs comme Glenn Beck et Rush Limbaugh de même que celui du Tea Party<ref name="DreierNation" />. Donald Trump, qui s’est inspiré de Ronald Reagan en faisant de Make America Great Again son slogan de campagne en 2016, est parfois comparé à Ronald Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Image politique et culturelle
Selon l'éditorialiste Chuck Raasch, Modèle:Citation. Son Modèle:Citation lui a aussi permis de transformer le Modèle:Citation.
| Date | Événement | Approbation (%) | Désapprobation (%) |
|---|---|---|---|
| Modèle:Date- | Tentative d'assassinat | 73 | 19 |
| Modèle:Date- | Taux de chômage élevé | 42 | 54 |
| Modèle:Date- | Bombardement de la Libye | 70 | 26 |
| Modèle:Date- | Affaire Iran-Contra | 44 | 51 |
| Modèle:Date- | Fin de la présidence | 64 | |
| n/a | Moyenne | 57 | 39 |
| Modèle:Date- | (rétrospectivement)<ref name="abc polls">Modèle:Lien web.</ref> | 64 | 27 |
En tant que président en exercice, Reagan n'eut pas les plus hauts niveaux d'approbation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:ArticleModèle:Commentaire biblio SRL</ref> mais sa popularité s'est accrue depuis 1989. Les sondages de Gallup auprès de journalistes en 2001 et 2007 le placèrent en première et en deuxième place en ce qui concerne les plus grands présidents de l'histoire, troisième dans les présidents de l'après-guerre dans un sondage de Rasmussen de 2007, cinquième dans une étude d'ABC en 2000, neuvième dans un autre sondage Rasmussen en 2009 et huitième dans un sondage du journal britannique The Times de 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans une étude du Siena College auprès de plus de 200 historiens, Reagan arriva cependant en seizième place sur 42<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'étude annuelle des présidents de C-Span de 2009 plaça Reagan comme le dixième plus grand président de l'histoire américaine. Une étude historique de 2000 le plaçait en onzième<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La capacité de Reagan de s'entendre avec le peuple américain<ref name="teflon">Modèle:Lien web.</ref> lui valut le surnom élogieux du Modèle:Citation. De cela, Reagan commenta, Modèle:Citation. Son âge et sa voix douce lui ont donné selon les analystes une image positive de grand-père amical<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web>.</ref>.
Reagan gagna également le surnom de Modèle:Citation lié au fait que l'opinion publique avait l'impression que son image n'était jamais ternie par les scandales qui éclaboussèrent son administration<ref name="kurtz">Modèle:Lien web.</ref>. Selon la congressiste démocrate Patricia Schroeder, qui inventa l'expression, et le journaliste Howard Kurtz, l'épithète fait référence à la capacité de Reagan à Modèle:Citation.
Les réactions publiques envers Reagan ont toujours été mitigées ; le vieux président était soutenu par les jeunes électeurs et il commença une alliance qui en poussa beaucoup vers le Parti républicain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan était peu soutenu par les minorités et en particulier les Afro-Américains<ref name="pres" /> qui lui reprochaient son opposition aux politiques de discrimination positive<ref>Affirmative Action. U-s-history.com. Consulté le 18 octobre 2010.</ref>. Son soutien à Israël tout au long de sa présidence lui valut le soutien de nombreux Juifs américains et il devint le premier républicain à remporter à majorité le vote juif<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il mit l'accent sur les valeurs familiales dans sa campagne et durant sa présidence même s'il était le premier président à avoir divorcé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La combinaison des qualités d'orateur de Reagan, son patriotisme effréné, ses capacités de négociation, de même que son usage habile des médias jouèrent un rôle important dans la définition des années 1980 et dans son futur héritage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Reagan était connu pour son goût pour la plaisanterie, pour l'humour qu'il déploya durant sa présidence<ref>Modèle:Lien web.</ref> et était célèbre pour ses qualités de conteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses nombreuses plaisanteries et ses bons mots Modèle:Incise ont été qualifiés de Modèle:Citation et Modèle:Citation. L'une de ses plaisanteries les plus connues concernait la guerre froide : lors d'un test de son, avant son allocution hebdomadaire en Modèle:Date-, Reagan affirma pour vérifier le micro : Modèle:Citation. Son ancien assistant David Gergen commenta : Modèle:Citation.
Dans la culture populaire
Le braqueur autrichien Johann Kastenberger effectuait ses braquages avec un masque à l'effigie de Ronald ReaganModèle:Référence nécessaire.
En 2003, il est interprété par James Brolin dans le téléfilm à charge Modèle:Lien, qui suscita la polémique auprès des conservateurs. En 2009, il est interprété par Fred Ward pour L'Affaire Farewell, un film narrant l'espionnage de l'URSS par Vladimir Vetrov ; le long-métrage met l'accent sur un président décontracté, décryptant les relations internationales à partir de L'Homme qui tua Liberty Valance<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2013, il est interprété par Alan Rickman dans le film Le Majordome de Lee Daniels. En 2016, un projet, inabouti, suscita la controverse, le sujet étant une satire politique où Will Ferrell incarne Reagan souffrant gravement d'Alzheimer, croyant que sa présidence n'est qu'un rôle pour un film<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un biopic, Reagan est prévu pour 2021, Dennis Quaid incarne le président<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les films Retour vers le futur et Watchmen : Les Gardiens, uchroniques, font des références à Reagan, notamment sur l'incongruité que l'acteur de série B soit président des États-Unis.
Il apparaît dans le trailer du jeu vidéo Call of Duty: Black Ops Cold War (2020)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hommages
Reagan reçut de nombreuses distinctions lors de sa présidence et après. À la suite de son élection en tant que président, Reagan reçut le prix Sylvanus Thayer de l'académie militaire de West Point<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
En 1989, Reagan fut fait chevalier Grand-Croix d'honneur de l'Ordre du Bain, l'une des plus hautes distinctions britanniques (cela lui donnait le droit d'utiliser les lettres Modèle:Citation à la fin de son nom mais n'étant pas citoyen d'un royaume du Commonwealth, il ne pouvait pas être appelé Sir Ronald Reagan) ; George H. W. Bush est le seul autre président américain à avoir eu cet honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Reagan a également été fait membre honoraire du Keble College d'Oxford. Le Japon lui a accordé le Grand Cordon de l'Ordre du Chrysanthème en 1989 également ; il était le second président américain à recevoir cet ordre et le premier pour des raisons personnelles (Dwight D. Eisenhower l'avait reçu en honneur des relations entre les deux pays)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, l'ancien vice-président de Reagan et président en exercice George H. W. Bush lui accorda la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction pouvant être accordée par le président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçut également la médaille républicaine sénatoriale de la Liberté, le plus grand honneur à être décerné par les membres républicains du Sénat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le jour de son Modèle:87e anniversaire en 1998, l'aéroport national de Washington fut renommé Aéroport national Ronald-Reagan par un décret signé par le président Bill Clinton. La même année, le Ronald Reagan Building fut inauguré à Washington D.C.<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2001, l'Modèle:USS fut baptisé par Nancy Reagan et l'United States Navy. Il est l'un des rares navires à avoir été nommé en l'honneur d'une personne vivante et le premier porte-avion nommé d'après un ancien président encore en vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Congrès autorisa la création du Ronald Reagan Boyhood Home National Historic Site à Dixon dans l'Illinois en 2002 en attente de l'achat des terrains par le gouvernement fédéral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Nancy Reagan accepta la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction pouvant être décernée par le Congrès<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
À la suite de la mort de Reagan, le Modèle:Lang délivra un timbre commémoratif en 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus tard dans l'année, CNN, ainsi que les éditeurs du magazine Time, le nommèrent la Modèle:Citation des 25 premières années du média<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Time plaça également Reagan à la première place des Modèle:Nombre les plus influentes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bien que cela fut critiqué. Discovery Channel demanda à ses téléspectateurs de voter pour le plus grand américain dans un sondage non officiel le Modèle:Date- et Reagan arriva en tête<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2006, Reagan entra dans le California Hall of Fame du California Museum<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chaque année depuis 2002, les gouverneurs de Californie Gray Davis et Arnold Schwarzenegger ont proclamé le Modèle:Date- Modèle:Citation dans l'État de Californie en l'honneur de leur prédécesseur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé.</ref>. En 2010, Schwarzenegger signa une loi faisant de chaque Modèle:Date-, le Modèle:Citation en Californie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé.</ref>.
En 2007, le président polonais Lech Kaczyński conféra de manière posthume à Reagan la plus haute distinction polonaise, l'Ordre de l'Aigle blanc en déclarant que Reagan avait inspiré le peuple polonais pour le travail de changement et aida à renverser le régime communiste répressif ; Kaczyński déclara que cela Modèle:Citation. Reagan soutint la nation polonaise tout au long de sa présidence et soutint le mouvement anti-communiste Solidarność avec le pape Modèle:Souverain2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Nancy Reagan dévoila une statue de son défunt époux dans la rotonde du Capitole des États-Unis. La statue représente l'État de Californie dans la National Statuary Hall Collection. À la suite de la mort de Reagan, les partis politiques américains s'accordèrent pour ériger une statue de Reagan à la place de celle de Thomas Starr King<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La veille, le président Obama signa le Ronald Reagan Centennial Commission Act, établissant une commission pour planifier les activités visant à célébrer le centenaire de la naissance de Reagan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Jour de l'Indépendance de 2011 vit le dévoilement d'une autre statue de Reagan cette fois à Londres à l'extérieur de l'ambassade américaine à Grosvenor Square. Le dévoilement devait se faire en présence de Nancy Reagan mais elle n'y participa pas ; l'ancienne secrétaire d'État Condoleezza Rice la remplaça et lut une déclaration pour son compte. L'ancienne Premier ministre britannique durant la présidence de Reagan, Margaret Thatcher, n'assista pas non plus à la cérémonie du fait d'une santé fragile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est décoré du Modèle:Lien par la Heritage Foundation.
Critiques
Noam Chomsky et Edward Herman
Dans les années 1980, Ronald Reagan et son administration sont accusés par les auteurs Noam Chomsky et Edward Herman, de financer et de soutenir par tous les moyens les dictatures militaires du Salvador, du Guatemala, du Honduras, du Chili, de l'Indonésie, de l'Uruguay, ou de la Turquie (ainsi que des gouvernements ouvertement élus après des fraudes électorales massives, comme au Mexique en 1988) malgré leurs nombreuses atteintes aux droits de l'homme à la démocratie ; et de financer dans le même temps les insurrections telles que les contras contre le gouvernement démocratique sandiniste au Nicaragua<ref name="Chomsky-Herman">Noam Chomsky et Edward Herman, La Fabrication du consentement. De la propagande médiatique en démocratie, Agone, 2008).</ref>.
En 1984, des élections ont lieu au Nicaragua. Le soir de l'annonce du résultat des élections, qui confirment avec une large victoire le gouvernement sandiniste, l'administration Reagan affirme qu'un cargo transportant des avions de chasse de type MiG se dirige illégalement vers le Nicaragua, ce qui déclenche une polémique diplomatique et médiatique internationale. L'URSS envoyait en réalité de nouveaux hélicoptères qui permettaient de renforcer l'arsenal défensif des Sandinistes, contre les attaques de Contras. Une fois la supercherie révélée, le gouvernement prétexta une erreur technique d'un satellite de reconnaissance américain. Pour Chomsky et Herman, l'administration Reagan, après avoir tout fait pour discréditer le processus démocratique des élections nicaraguayennes, a lancé une opération de contre-feu médiatique visant à détourner l'attention de la nette victoire des sandinistes<ref name="Chomsky-Herman" />.
Herman et Chomsky dénoncent également à plusieurs reprises les dérives sémantiques du gouvernement des États-Unis sous Ronald Reagan, pour qui le sens des mots (notamment ceux d'Modèle:Citation et de Modèle:Citation) varierait en fonction de ses intérêts. Les auteurs parlent alors de Modèle:Citation, ou encore de Modèle:Citation<ref name="Chomsky-Herman" />.
Autres critiques
Un article de The Atlantic paru en Modèle:Date- cite les propos de Modèle:Lien, alors secrétaire au Trésor de Ronald Reagan à propos de la théorie du ruissellement, qui est à la base du programme économique de ce dernier : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, relève ironiquement dans son essai politique Le Grand Bond en arrière (2004) que Modèle:Citation. D'après Serge Halimi, ces confessions de David Stockman faillirent lui coûter son poste au gouvernement, et mirent un terme à sa carrière politique.
Le journaliste et polémiste Christopher Hitchens critiqua souvent Reagan dans ses articles et fit une nécrologie à charge<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Décorations
Décorations américaines
- Fichier:Presidential Medal of Freedom with Distinction (ribbon).svg Médaille présidentielle de la Liberté, Modèle:1re
- Fichier:Presidential Unit Citation (Philippines).svg Modèle:Lien
- American Campaign Medal ribbon American Campaign Medal
- World War II Victory Medal ribbon World War II Victory Medal
- Golden Pheasant Award ribbon Faisan d'or
Décorations étrangères
- Fichier:GER Bundesverdienstkreuz 9 Sond des Grosskreuzes.svg Grand-croix de l’ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Fichier:EGY Order of the Nile - Grand Cordon BAR.png Collier de l'ordre du Nil (Égypte)
- Grand cordon de l'Ordre du Chrysanthème Grand-cordon de l'ordre du Chrysanthème (Japon)
- Fichier:OPMM-gc.svg Grand-croix pro Merito Melitensi de l'ordre souverain de Malte.
- 1st class Grand-croix de l'ordre du Mérite (Pologne)
- Modèle:Déco Chevalier de l'ordre de l'Aigle blanc (Pologne)
- Order of the Bath ribbon Chevalier grand-croix honoraire de l'ordre du Bain (Royaume-Uni)
- CZE Rad Bileho Lva 1 tridy BAR Collier de l'ordre du Lion blanc (Tchéquie)
Filmographie
Cinéma
| Année | Titre | Rôle |
|---|---|---|
| 1937 | Meurtre à la radio | Andy McCaine |
| [[Hollywood Hotel (film, 1937)|Modèle:Lang]] | Présentateur radio (non crédité) | |
| 1938 | Sergeant Murphy | Private Dennis Reilley |
| Swing Your Lady | Jack Miller | |
| Accidents Will Happen | Eric Gregg | |
| Joyeux Compères | Pat Dunn | |
| Le Mystérieux Docteur Clitterhouse | Présentateur radio (non crédité) | |
| Le Vantard | Présentateur radio | |
| Modèle:Lien | Neil Dillon | |
| Brother Rat | Dan Crawford<ref name="Wyman" group="alpha">Avec Jane Wyman.</ref> | |
| Le Cavalier errant (Going Places) | Jack Withering | |
| 1939 | Service secret de l'air | Lieutenant "Brass" Bancroft |
| Victoire sur la nuit | Alec Hamm | |
| Naughty but Nice | Ed "Eddie" Clark | |
| Hell's Kitchen | Jim Donohue | |
| The Angels Wash Their Faces | Deputy District Attorney Patrick "Pat" Remson | |
| Smashing the Money Ring | Lieutenant "Brass" Bancroft | |
| Sword Fishing | Narrateurr<ref name="Nomination pour l">Nomination pour l'Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles.</ref> | |
| 1940 | Brother Rat and a Baby | Dan Crawford<ref name="Wyman" group="alpha" /> |
| Modèle:Lien | Marty Allen | |
| Murder in the Air | Lieutenant "Brass" Bancroft | |
| Knute Rockne, All American | George "The Gipper" Gipp | |
| Tugboat Annie Sails Again | Eddie Kent | |
| Alice in Movieland | Guest at Carlo's (non crédité) | |
| La Piste de Santa Fe | George Armstrong Custer | |
| 1941 | The Bad Man | Gilbert "Gil" Jones |
| Modèle:Lien | Peter "Pete" Rowan | |
| International Squadron | Jimmy Grant | |
| Nine Lives Are Not Enough | Matt Saywer | |
| 1942 | Crimes sans châtiment | Drake McHugh<ref group="alpha">Nomination pour l'Oscar du meilleur film.</ref> |
| Danseuse de cabaret | Steve Talbot | |
| Mister Gardenia Jones | Gardenia Jones<ref name="Nomination pour l" /> | |
| Sabotage à Berlin | Johnny Hammond | |
| Modèle:Lien<ref name="Helfer25">Helfer, Andrew (author), Steve Buccatello (artist), and Joe Station (artist). Ronald Reagan: A Graphic Biography. Hill and Wang. 25.</ref> | Narrateur<ref group="alpha">Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles.</ref> | |
| 1943 | Cadet Classification | Narrateur |
| The Rear Gunner<ref name="Helfer25" /> | Modèle:Lang<ref name="Nomination pour l" /> | |
| This Is the Army | Jerry Jones | |
| 1945 | Target Tokyo | Narrateur<ref name="Helfer25" />,<ref>"Target Tokyo." Victory in the Pacific. PBS. Accessed October 9, 2008.</ref> |
| 1947 | Stallion Road | Larry Hanrahan |
| Scandale en Floride | Tom Bates | |
| L'Aventure à deux (The Voice of the Turtle) | Sergeant Bill Page | |
| 1949 | John Loves Mary | John Lawrence |
| Night Unto Night | John Galen | |
| Vénus devant ses juges (The Girl from Jones Beach) | Bob Randolph | |
| Le Dernier Voyage | Yank | |
| 1950 | Louisa | Harold "Hal" Norton |
| 1951 | The Big Truth | Narrator/Host |
| Storm Warning | Burt Rainey | |
| The Last Outpost | Captain Vance Britten | |
| Bedtime for Bonzo | Professor Peter Boyd | |
| 1952 | Hong Kong | Jeff Williams |
| The Winning Team | Grover Cleveland Alexander | |
| La Collégienne en folie | Professeur John Palmer | |
| 1953 | Tropic Zone | Dan McCloud |
| Quand la poudre parle | Frame Johnson | |
| 1954 | Prisoner of War | Webb Sloane |
| La Reine de la prairie | Farrell | |
| 1955 | Le Bagarreur du Tennessee | Cowpoke |
| 1957 | Hellcats of the Navy | Commander Casey Abbott<ref group="alpha">Avec Nancy Davis.</ref> |
| 1961 | Les Blouses blanches | Narrateur |
| 1963 | Heritage of Splendor | Narrateur |
| 1964 | À bout portant | Jack Browning |
Télévision
| Année(s) | Titre | Rôle | Épisode |
|---|---|---|---|
| 1950 | Nash Airflyte Theatre | Tommy Blunt | The Case of the Missing Lady |
| 1952 | Hollywood Opening Night | The Priceless Gift | |
| 1953 | Medallion Theatre | A Job for Jimmy Valentine | |
| 1953 | The Revlon Mirror Theater | Next Stop: Bethlehem | |
| 1953-1954 | Lux Video Theatre | Merle Fisher | A Place in the Sun |
| Merle Fisher | Message in a Bottle | ||
| 1953-1954 | Schlitz Playhouse of Stars | The Edge of Battle | |
| The Jungle Trap | |||
| The Doctor Comes Home | |||
| 1953-1954 | The Ford Television Theatre | Lieutenant Commander Masterson | Beneath These Waters |
| Steve Wentworth | And Suddenly, You Knew | ||
| The First Born | |||
| 1954-1962 | General Electric Theater | Présentateur | Joua dans 35 téléfilms |
| 1956 | General Electric Summer Originals | Jungle Trap | |
| 1960 | The DuPont Show with June Allyson | Alan Royce | The Way Home |
| 1960 | Startime | Présentateur | The Swingin' Singin' Years |
| 1961 | Zane Grey Theater (The Westerners) | Major Will Sinclair | The Long Shadow |
| 1961-1963 | The Dick Powell Show | Invité et présentateur | The Last of the Private Eyes |
| Rex Kent | Who Killed Julie Greer ? | ||
| 1963 | La Grande Caravane | Captain Paul Winters | The Fort Pierce Story |
| 1964 | Haute Tension | Judge Howard R. Stimming | A Cruel and Unusual Night |
| 1964-1965 | Les Aventuriers du Far West | Présentateur | Joua dans huit épisodes |
Incarnations de Ronald Reagan à l'écran
- 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk, interprété par André Avantin, avec la voix de Jacques Deschamps en VF
- 2001 : The Day Reagan Was Shot (TV) de Cyrus Nowrasteh, interprété par Richard Crenna
- 2003 : The Reagans (TV) de Robert Allan Ackerman, interprété par James Brolin
- 2009 : L'Affaire Farewell est un film français réalisé par Christian Carion, interprété par Fred Ward
- 2013 :
- Batman: The Dark Knight Returns réalisé par Jay Oliva, interprété par Jim Meskimen
- Le Majordome (Lee Daniels' The Butler) de Lee Daniels, interprété par Alan Rickman
- 2015 : Fargo (série TV) - deux épisodes de la saison 2, interprété par Bruce Campbell
- 2016 : Killing Reagan (TV) de Rod Lurie, interprété par Tim Matheson
- 2023 : Reagan de Sean McNamara, incarné par Dennis Quaid (adulte) et David Henrie (adolescent)
Notes et références
Notes
Références
Sources
Bibliographie
En français
- Modèle:Ouvrage.
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En anglais
- Modèle:Ouvrage.
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En allemand
Liens externes
- Modèle:Officiel
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ronald Reagan (1981-1989) sur le site de la maison-Blanche
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ronald Reagan Presidential Library
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Principaux discours de Ronald Reagan
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ronald Reagan sur le site de l'Eureka College
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ronald Reagan sur C-Span
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Archives audios Ronald Reagan sur NPR
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gipperisms: In the Words of Reagan - Diaporama du magazine Life
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Documents sur l'administration Reagan du Miller Center of Public Affairs
- Modèle:Vid {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Discours de 1983 sur la destruction du Vol Korean Air Lines 007 par les Soviétiques
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Plaisanterie de Ronald Reagan sur l'Union soviétique
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Introduction de Morning in America: How Ronald Reagan Invented the 1980s, une étude détaillée sur l'impact de Ronald Reagan sur les États-Unis
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Documents sur Ronald Reagan sur le site du Newseum
- Modèle:Vid {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Portrait de Ronald Reagan en vidéos sur ina.fr
- Modèle:Autorité
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