Sainte-Foy-la-Grande

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Foy-la-Grande est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Commune située dans l'unité urbaine de Bergerac, Sainte-Foy-la-Grande est une bastide fondée en 1255 sur les rives de la Dordogne. Elle est aussi appelée « Porte du Périgord ». La bastide se situe sur les bords de la rivière Dordogne qui permet de pratiquer de nombreuses activités nautiques (canoë, bateau promenade et baignade en saison estivale). Elle est le cœur du vignoble AOC de Sainte-Foy-Bordeaux. La bastide de Sainte-Foy-la-Grande est située à la confluence des départements de la Dordogne et de Lot-et-Garonne.

Sainte-Foy-la-Grande est l'une des plus petites communes de France : elle s'étend sur 51 hectares presque totalement urbanisés<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.

Du fait de sa superficie réduite, la commune n'est entourée que de deux communes limitrophes : au nord et au nord-ouest Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (en Dordogne), et dans les autres directions, Pineuilh.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Trois ponts traversent la Dordogne à ce niveau du fleuve : le pont Michel-de-Montaigne (ancien pont suspendu dont ont été conservés les piliers d'entrée), le nouveau pont suspendu (côté Pineuilh, construit en 1961<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et le pont ferroviaire.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Sainte-Foy-la-Grande vue Port-Sainte-Foy 1.jpg
La Dordogne à Sainte-Foy-la-Grande.

Natura 2000

La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Sainte-Foy-la-Grande<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

ZNIEFF

Sainte-Foy-la-Grande fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Urbanisme

Fichier:Plaque entrée Sainte-Foy-la-Grande, Gironde 2.jpg
Plaque d'entrée de ville.

Typologie

Sainte-Foy-la-Grande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La bastide de Sainte-Foy-la-Grande est une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (86,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (13,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Sainte-Foy-la-Grande est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:Repères de crue, quais de Sainte-Foy-la-Grande 1-2.jpg
Repères de crue sur les quais.

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les Modèle:Nobr (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (Modèle:Unité à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de Modèle:Unité) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de Modèle:Unité). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:33402-Sainte-Foy-la-Grande-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Foy-la-Grande.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 834 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe AModèle:Note soumis à PPI, disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Le nom de la commune se réfère à sainte Foy d'Agen. L'église porte ainsi son nom.

La ville est fondée en 1255 sous le nom de Sainte-Foy puis est désignée à partir de 1383 sous celui de Sainte-Foy-la-Grande, certainement pour la distinguer Modèle:Page h'<ref>Panneau historique devant la mairie.</ref>. Le nom de Sainte-Foy-en-Agenais a aussi été utilisé jusqu'à la Révolution<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En occitan, la ville se nomme Modèle:Langue.

Histoire

Du Moyen Âge à la Révolution

Le Sud-Ouest compte environ 350 bastides, érigées à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agit de villes neuves dont le plan architectural orthonormé est ordonné autour d'une vaste place centrale<ref name="Histoire"/>.

Fichier:Plaque 750 ans Sainte-Foy-la-Grande, Gironde.jpg
Plaque commémorant les 750 ans de la bastide, sur la façade de la mairie.

La bastide de Sainte-Foy-la-Grande (qui s'appelle à l'origine Sainte-Foy-en-Agenais) est fondée en 1255 sur un territoire presque vierge situé sur les bords de la Dordogne, par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. L'année suivante, il accorde une charte de coutumes aux habitants<ref name="Histoire"/>. Bernard de Saint Astier cède à Alphonse de Poitiers par acte de paréage signé à Gaillac, le Modèle:Date-, la terre limitée par les ruisseaux la Rance à l'est et le Vinairols à l'ouest<ref>Les Amis de Sainte-Foy et sa région, Fondation de la bastide</ref>. En 1326, Alfonse d’Espagne, seigneur de Lunel et lieutenant du roi, accorde aux consuls de la ville le droit de la fortifier (ce qui ne signifie pas qu'elle ne l'était pas déjà auparavant)<ref name="Pays foyen2">Modèle:Lien web.</ref>. Sa position stratégique de ville frontalière avec les possessions anglaises a fait de Sainte-Foy une place forte importante. Elle est un temps conquise par les Anglais au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle durant la guerre de Cent Ans<ref>Les Amis de Sainte-Foy et sa région, L'essor de la bastide XIIIe - XVIe</ref> puis devint un bastion protestant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Les Amis de Sainte-Foy et sa région, revue no 82, 2003, cahier no 1, Catholiques, Protestants XVIe siècle</ref>.

Son emplacement près de la Dordogne, carrefour entre les terres agricoles, Bordeaux et Bergerac, lui confère également un rôle économique, puisque les fleuves ont longtemps été grâce aux gabares le moyen le plus rapide et le plus sûr de faire circuler des marchandises. À la descente, la production viticole de la région est transportée vers Bordeaux et, à la remonte, grâce aux chemins de halage, diverses denrées et des matériaux de construction. Sainte-Foy possède trois « ports », le quai de La Brèche à l'est, le quai de Coreilhe à l'ouest et Port-Sainte-Foy sur l'autre rive. Cette tradition de la batellerie décline avec l'apparition du chemin de fer et disparaît dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lui succèdent les bateaux-sabliers au milieu du siècle puis le tourisme fluvial depuis la fin du siècle, représenté notamment par le Maison du Fleuve et du Vin à Port-Sainte-Foy<ref>Jacques Reix, La Dordogne batelière. Images au fil de l'Onde, Les Dossiers d'Aquitaine, 2010, p. 5-25, 44-47, 66-69 et 79-82.</ref>.

Construite dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église Notre-Dame est détruite en 1561 par les Huguenots, peu avant les guerres de Religion, lors desquelles la majorité de la population est désormais protestante. Un temple est même inauguré en 1587. Cependant, la défaite des troupes protestantes face aux armées royales sous Louis XIII et les conversions forcées opérées sous Louis XIV retournent la situation : le temple est détruit en 1683 et une nouvelle église, construite au même emplacement que l'ancienne est achevée en 1686<ref name="Pays foyen"/>.

De nombreux bâtiments de la bastide datent de l'époque médiévale, comme une des maisons de la rue Alsace-Lorraine, étudiée par le musée du Pays foyen. Datant des {{#switch: XIV

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}}, l'édifice en pierre élevé sur trois niveaux a eu dans le passé des fonctions religieuses et militaires ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il sert de commerce, puis de garage. Des inscriptions sur les poutres, graffitis datant de la Révolution, traces de tapisserie et dessins de saints sur les murs sont encore visibles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La période du « Désert » protestant coïncide avec une période de prospérité économique dopée par les échanges commerciaux avec les pays du Refuge (de nombreux Foyens d'ascendance protestante ont des parents dans ces pays qui commercent volontiers avec leur région d'origine) et les colonies atlantiques, Sainte-Foy étant un des ports importants de l'arrière-pays qui fait la richesse de Bordeaux. Cette richesse se retrouve dans le bâti : l'hôtel de ville est construit sur la place centrale et de nombreux hôtels particuliers sont édifiés par les grandes familles de la ville (une quinzaine visibles encore aujourd'hui). La ville tire alors sa richesse de son vin (notamment son liquoreux apprécié des Hollandais et des Scandinaves), de la production de grisette (une toile de chanvre), de faïence (faïencerie Brian) et d'autres produits (bois, farine, eaux-de-vie...) venant des coteaux alentours et de la haute vallée de la Dordogne. Sainte-Foy est alors la capitale de la « Terre de nouvelle conquête », qui s'étend sur un vaste territoire aux confins du Bordelais, du Périgord, de l'Agenais et du Bazadais (cet éloignement des grandes villes épiscopales de ces provinces explique d'ailleurs le maintien du protestantisme et la construction d'une identité propre).

Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a adopté le nom révolutionnaire de Bonne-Foy<ref name="Cassini" />. Devenu député, le Foyen Pierre-Anselme Garrau s'oppose à la volonté du maire, qui souhaite transformer l'église en magasin à fourrage<ref name="Pays foyen2" />, y maintenant la tenue de cultes catholiques et protestants malgré la politique de la Terreur.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1825, le pasteur de Sainte-Foy obtient du rectorat de Bordeaux la création d'un collège secondaire protestant doté d'un internat. C'est alors le seul du Sud-Ouest. Jacques Reclus y enseigne les langues anciennes. Parmi les élèves, on compte les enfants de Frédéric Monod, les pasteurs John Bost et Edmond de Pressensé, le médecin Paul Broca, les frères Reclus, le chirurgien Jean-Louis Faure, l'historien Élie Faure ou encore le banquier Alfred André, lequel a laissé une description de la vie au collège, racontant par exemple les séances de natation dans la Dordogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'église Notre-Dame est agrandie en 1850, la première pierre étant posée par Pierre-Henri Gérault de Langalerie, ancien curé de la ville, devenu archevêque. Elle devient l'épicentre des tensions entre catholiques et républicains sous la Troisième République, notamment lors de la querelle des inventaires en 1906, lors de laquelle l'opération doit être effectuée de nuit, après que de nombreux fidèles se sont barricadés dans l'église<ref name="Pays foyen2"/>.

Le Second Empire, nouvel âge d'or pour la ville, voit un formidable élan bâtisseur : les quais actuels sont construits, de nombreux immeubles datent de cette époque (spectaculaires pour certains, à l'exemple de l'hôtel particulier sis au 86 rue de la République), l'hôtel de ville est reconstruit sur son emplacement d'origine (par l'architecte départemental Labbé), l'église est donc agrandie et surélevée dans le goût néogothique, le « grand temple » est rénové dans un style néo-médiéval discret, les évangéliques libres construisent leur « chapelle » sur le boulevard Gratiolet. L'année 1870 est, de fait, le point d'orgue de cette richesse retrouvée avec l'inauguration ou la fin des travaux de l'hôtel de ville, du clocher et des temples réformé et libriste.

La gare de Sainte-Foy-la-Grande est mise en service en 1875, date de l'arrivée de la ligne de chemin de fer en ville. Elle participe de son essor économique, qui se manifeste jusqu'au début des années 1910 par une vague d'environ Modèle:Nombre constructions autour de la mairie, dans les rues commerçantes et près de la Dordogne. Ces demeures remplacent souvent des maisons à colombages remontant aux années 1500. Surnommé le « Petit Nice », le nouveau quartier de la gare situé au sud de la bastide, édifié autour de l'avenue éponyme (de nos jours l'avenue Paul-Bert), s'urbanise : bordée de palmiers, cette voie accueille des villas bourgeoises rappelant celles des stations balnéaires, la salle Linard (spectacles) et le café de l'Orient. Les palmiers gèlent lors de l'hiver 1956 et disparaissent<ref name="Pays foyen">Modèle:Lien web.</ref>. C'est dans cette rue qu'est construit, en 1911, le « petit temple », lieu de culte de l'Église réformée évangélique (née d'une scission dans l'Église réformée officielle après la loi de Séparation de 1905), il est le troisième lieu de culte protestant de la ville.

Plus à l'ouest est aménagée la place Broca, où une statue du célèbre médecin Paul Broca, né à Sainte-Foy, est inaugurée en 1888. Œuvre du sculpteur Choppin, second exemplaire de la statue installée à Paris place Broca un an plus tôt, elle est fondue en 1942 sous le régime de Vichy. En 1972, les descendants de Broca offrent un buste à la municipalité qui le place dans l'hôtel de ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au no 3, la place accueille le café Proca, qui a du changer son nom après un procès intenté par la famille du médecin ; initialement orné de fenêtres de type mauresque, son bâtiment abrite de nos jours une agence d'assurances. 5 avenue Paul-Broca est édifié en 1906 le casino Rey, dont le bâtiment existe encore de nos jours ; en face sont érigées des bains-douches. Le boulevard Charles-Garrau accueille pour sa part des maisons simples, qui se distinguent des demeures cossues de l'avenue Paul-Bert<ref name="Pays foyen" />.

Fichier:Monument aux morts Sainte-Foy-la-Grande 15.jpg
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, commun avec Pineuilh, place Aristide-Briand.

En 1910, une caserne des pompiers est érigée pour protéger les habitants Modèle:Refnec. Elle a depuis été reconstruite.

En 1919, le maire Ernest Flageol annonce l'édification future d’un monument aux morts de la Première Guerre mondiale, désirant qu'il soit commun avec Pineuilh. Le projet traîne cependant en longueur ; initialement confié au sculpteur Modèle:Lien, il échoit finalement à Jean Camus. Au sein du monument est incrustée une sculpture figurant, selon le contrat établi à l'époque, le Modèle:Citation. Au dos sont gravés 86 noms de Foyens (dont une femme) et 52 habitants de Pineuilh. Il est inauguré en 1924, face à l'école élémentaire (sur l'actuelle place Aristide-Briand) afin, selon le projet initial de perpétuer Modèle:Citation<ref name="Provain">Danièle Provain, « Le monument aux morts Sainte-Foy-la-Grande et Pineuilh », saintefoylagrandehistoire.com, 4 juin 2018.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, certains Foyens édifient des maisons à l'extérieur de la bastide (certains ont leur « villa » comme les Russes ont leurs datchas), d'abord pour y passer les fins de semaines, près de jardins où des riverains modestes cultivaient des légumes, puis pour s'y installer à l'année dans des bâtiments neufs et confortables. Plusieurs mouvements de construction se succèdent, avant la Grande Guerre, dans l'entre-deux-guerres et à partir des années 1950. Le développement de l'automobile contribue aussi grandement à modifier la circulation des habitants, les modes de vie et les connaissances intercommunautaires<ref name="Pays foyen" />.

Depuis la Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en Modèle:Date-, des familles alsaciennes et lorraines sont évacuées et installées dans la région de Sainte-Foy-la-Grande, notamment dans les hôtels de la ville<ref name="AJPN">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, au lendemain de l'armistice, le pont suspendu menant à Port-Sainte-Foy est détruit (l'actuel pont Michel-de-Montaigne, reconstruit par la suite). Un pont sur pilotis est alors édifié en amont, finalement emporté par une crue le Modèle:Date- de la même année. Sur les quais, une plaque apposée sur un vestige rappelle cet évènement, au niveau du croisement avec la rue Victor-Hugo.

Une famille juive réside à Sainte-Foy à cette époque, les Bouaknim, depuis 1925 ; ils tiennent un magasin de vêtements sur la place de la mairie. Parmi les réfugiés figurent aussi des Juifs, dont certains des enfants sont scolarisés dans le collège de garçons de la commune, doté d'un internat. Son directeur, Émile Herpe, par ailleurs résistant, informe fin 1943 les familles concernées que la municipalité a transmis aux autorités le nom des Juifs présents à Sainte-Foy. La moitié arrive à quitter la ville. En Modèle:Date-, on compte encore une dizaine de jeunes Juifs qui étudient dans l'établissement, sous de faux noms. Le 4 août de la même année, six Juifs de Sainte-Foy sont arrêtés par des Français portant un uniforme allemand, puis assassinés le lendemain au Fleix, dans le bois de Souléiou<ref name="AJPN"/>.

Un comité foyen de la Croix-Rouge est fondé en Modèle:Date-. Dans le canton, il vient en aide aux démunis, aux prisonniers de guerre, à des envoyés du STO et à certains Juifs. Après une période d'inactivité en 1939-1940, le Stade Foyen ne voit son terrain de sport de Mourennes réhabilité, ayant été occupé par l'armée, qu'en 1941. Les matchs reprennent, organisés au bénéfice des prisonniers ou du Secours national de Sainte-Foy. Un membre du comité du Stade Foyen dirige la Milice quand quatre autres s'engagent dans la Résistance. Fondée en 1938, la chorale l'Avenir monte pendant la guerre des concerts au profit des prisonniers. Parmi les autres associations locales de l'époque existent aussi l'Œuvre du Colis aux Prisonniers, le Comité d'assistance aux Prisonniers de Guerre ou encore La Goutte de lait. Elles sont beaucoup soutenues par la mairie dans leurs actions<ref name="AJPN"/>.

Les organisations vichystes du Secours national et de la Légion des combattants possèdent des sections à Sainte-Foy-la-Grande. Elles s'investissent surtout dans l'envoi de colis aux prisonniers, des soupes populaires ou des goûters. Le service d'ordre de la Légion (SOL) devient la Milice en Modèle:Date-, qui compte 29 membres, masculins comme féminins, dans la commune et aux alentours. Les Joyeux Cadets Foyens (JCF) sont créées en Modèle:Date-. Une partie de ses adhérents adhèrent aussi aux Croix-de-Feu ou à la Milice. La JCF organise plusieurs évènements (fête pour les prisonniers, messes, distribution de nourriture aux pauvres, activités sportives, culturelles et musicales). À la Libération, certains de ses membres collaborateurs prennent la fuite ou sont arrêtés<ref name="AJPN"/>.

Des résistants FTP foyens distribuent des tracts en Modèle:Date- ; plusieurs habitants sont internés en représailles au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux, en Haute-Vienne. Après avoir été réhabilité, le pont suspendu est une nouvelle fois détruit en Modèle:Date-<ref>Jean Corriger, La Libération de Sainte-Foy, Comité de Libération de Sainte-Foy-la-Grande, 1945.</ref>. Six résistants maquisards sont tués lors des combats de la Libération, le Modèle:Date-. Des plaques commémoratives rendent hommage à certains à travers la ville (André Lavaud, Ginette Marois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, etc.). Les Allemands quittent Sainte-Foy-la-Grande les 17-18 août<ref name="AJPN"/>.

Concernant le second conflit mondial, la revue de la société d'histoire de Sainte-Foy diffuse en 2010-2011 une publication intitulée « Les Juifs à Sainte-Foy-la-Grande (1939-1945) », comprenant 31 témoignages sur cette époque<ref>« Les réfugiés "Juifs" à Sainte-Foy, de 1939 à 1945 », paysfoyen.canalblog.com, 2 janvier 2011.</ref>,<ref>« Les Juifs à Sainte-Foy-la-Grande (1939-1945): Témoignage Oungre Simon », saintefoylagrandehistoire.com, site de la société d'histoire Les Amis de Sainte-Foy et sa région, 9 avril 2013.</ref>.

En 1948 est créée sous l'impulsion de Jean Corriger la Société historique du Cercle des Amis de Sainte-Foy. Le cercle publie des fascicules sur l'histoire du pays foyen et organise des conférences. Les statuts associatifs sont déposés en 1966 et le cercle devient Les Amis de Sainte-Foy et sa région. L'association est rattachée à la Fédération historique du Sud-ouest. Deux fois par an, elle publie des Cahiers sur l'histoire de la bastide et de ses environs (culturelle, religieuse, architecturale, personnalités, etc.), travaux réalisés à partir d'archives privées et publiques (archives municipales, bibliothèque municipale de Sainte-Foy, office du tourisme, archives départementales). L'association s'investit aussi lors des Journées européennes du patrimoine, organise des sorties, des conférences et des colloques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Sainte-Foy-la-Grande sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
Municipales 2020 Commune de Sainte-Foy-la-Grande Maire Christelle Guionie PS Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Départementales 2015 Canton du Réolais et des Bastides Conseillers départementaux Daniel Barbe et Christelle Guionie PS Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives 2022 10ème circonscription de la Gironde Député Florent Boudié REN Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Modèle:Article connexe Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

Modèle:Article connexe Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

Résultats des deuxièmes tours :

Élections départementales

Modèle:Article connexe Résultats des deuxièmes tours :

Élections cantonales

Modèle:Article connexe Résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales

Liste des maires

Fichier:Mairie de Sainte-Foy-la-Grande, Gironde 3-1.jpg
La mairie en 2019.

Au fil de l'histoire qu'il dresse de l'église Notre-Dame, le musée du Pays foyen liste le nom de plusieurs maires (les dates d'entrée et de cessation de fonctions ne sont pas précisées) : Sambellie en 1793, L. de Brugière en 1851, Borderie en 1871, Flageol en 1916, Chastel en 1925, Faucher en 1928 et Bertin-Rouleau en 1938<ref name="Pays foyen2"/>.

Lors de la Première Guerre mondiale, le maire est Ernest Flageol. François Mazelle lui succède en 1919 puis Gabriel Chastel le Modèle:Date-<ref name="Provain"/>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Démographie

Les habitants de Sainte-Foy-la-Grande sont les Foyennes et les Foyens<ref>Nom des habitants de Sainte-Foy-la-Grande sur habitants.fr, consulté le 11 janvier 2012.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Vie locale

Cultes

Avant la Seconde Guerre mondiale, il existait trois courants protestants à Sainte-Foy-la-Grande : les libéraux du « Grand temple », les évangéliques (ou « Henriquet ») de la chapelle du boulevard Gratiolet, et les orthodoxes (ou réformés évangéliques) du « Petit temple » de l'avenue Paul-Bert. La fusion de l'Église réformée évangélique et de l'Église évangélique libre en 1938, affiliées à l'Union des églises réformées de France, au sein de l'Église réformée de France, à l'instar des libéraux, constitue un premier pas dans le rapprochement inter-protestants. Après des rapprochements, la chapelle du boulevard Gratiolet devient le siège du presbytère du temple de la rue Louis-Pasteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

Public
  • Groupe scolaire Paul-Bert (école maternelle et primaire)
  • Collège Élie-Faure / Mézières (Port-Sainte-Foy)
  • Lycée Élisée-Reclus (général et technologique) et Paul-Broca (professionnel)
  • En lisière de la commune, à Pineuilh, était autrefois installée l'école supérieure de jeunes filles de Sainte-Foy-la-Grande. De nos jours, le bâtiment accueille un centre médical.
Privé sous contrat
  • Groupe scolaire catholique Anglade-Langalerie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
    • École maternelle et primaire Langalerie
    • Collège Anglade (mixte depuis 1960, il compta un internat jusqu'en 1983)

Culture

  • Bibliothèque municipale, 8 rue Jean-Louis-Faure. Auparavant située 21 rue Louis-Pasteur.
  • Office de tourisme, 102 rue de la République.
  • Cinéma La Brèche, 140 rue de la République.
  • Musée du Pays foyen, 142 rue de la République (premier bâtiment à droite dans la cour)<ref>Site du musée du Pays foyen, consulté le 30 octobre 2021.</ref>.

Santé

  • Caserne de pompiers, 9 boulevard Gratiolet
  • Centre hospitalier, 1 avenue Charrier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités sportives

Le Stade foyen, club de rugby à XV créé en 1909 qui a été :

Le long de l'allée Jean-Raymond-Guyon (anciennes allées de Coblentz), côté ouest, se trouvait autrefois la piscine municipale, construite en 1959<ref>Modèle:Lien web.</ref> et finalement comblée dans les années 2000 pour laisser place à un terrain de basket. Certains éléments d'origine ont toutefois été conservés (gradins, cabines, buvette). Le terrain de basket est lui-même détruit à la fin de la décennie suivante.

Promenade et espace vert

Les quais de la Dordogne sont un lieu de promenade. La bastide de Sainte-Foy, complètement urbanisée, ne compte pas d'espace vert dans son enceinte mais sur son pourtour oriental : il s'agit du jardin public aménagé le long de l'allée Jean-Raymond-Guyon, côté est, où est notamment installé un monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale.

Culture locale et patrimoine

Le festival des Reclusiennes

Le Festival des Reclusiennes est organisé par les habitants de Sainte-Foy-la-Grande, association Cœur de Bastide. Depuis 2013 sont organisées chaque année au début du mois de juillet des rencontres avec des chercheurs, journalistes et militants associatifs dans l’esprit d’Élisée Reclus, natif de Sainte-Foy-la-Grande. Les thèmes abordés sont « Vote », puis les années suivantes « Les Gardiens de la Terre »,  « Marche, migrations et voyages », « L'Eau » en 2016, « Le Bien commun », « L'Argent », « le Travail », « Bas les masques. Épidémie, le jour d'après », « Communardes, Communards », « Évadons-nous ! » et « Partager » en 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

La ville est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (via Lemovicensis). Avant la construction du pont Michel-de-Montaigne, les pèlerins arrivaient de Port-Sainte-Foy par le bac et, lorsque c'était possible, par un gué<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

  • Vestige des remparts médiévaux.
  • Place centrale à arcades (place Gambetta, ancienne place d'Armes, ou place de l'Hôtel de ville).
  • Tour du Temple, des {{#switch: XIV
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}}. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1967, tout comme les maisons aux n°53, n°58, n°94–96 et n°102 rue de la République (depuis 1955) et le monument aux morts de la place Aristide-Briand (depuis 2014).

Personnalités liées à la commune

Fichier:Plaque Pierre-Anselme Garrau, Sainte-Foy-la-Grande 3.jpg
Plaque sur la façade de la mairie, en hommage au poète occitan Charles Pierre Anselme Garrau (1781-1846)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, neveu de Pierre-Anselme Garrau (1762-1829).

Par ordre alphabétique du nom de famille.

Nées à Sainte-Foy-la-Grande

Modèle:Catégorie détaillée

Mortes à Sainte-Foy-la-Grande

Modèle:Catégorie détaillée

Ayant vécu à Sainte-Foy-la-Grande

  • Jeanne Barret (1740-1807), exploratrice.
  • Roby Bois (1926-2009), pasteur protestant (à Sainte-Foy-la-Grande de 1964 à 1969), secrétaire général de la Cimade (de 1973 à 1984).
  • Jean-Raymond Guyon (1900-1961), homme politique, élu conseiller général dans le canton de Sainte-Foy-la-Grande en 1937.
  • Philippe Henriot (1889-1944), homme politique français, qui a enseigné les lettres et l'anglais au collège catholique Charrier de Sainte-Foy à partir de 1909<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Jean-Didier Vincent (1935-), neuropsychiatre, neurobiologiste et écrivain, directeur de l'Institut de neurobiologie Alfred-Fessard du CNRS de 1991 à 2004.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Pierre Bertin-Roulleau, Sainte-Foy-la-Grande. Vieilles maisons, vieux documents, Feret & Fils Éditeurs, 1927.
  • Jean-Michel Boudié, La vie publique à Sainte-Foy-la-Grande au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Jean Cavignac, Les jurades de Sainte-Foy-la-Grande, 1983.
  • Jean Corriger, La libération de Sainte-Foy, sous les auspices du Comité de libération de Sainte-Foy-la-Grande, Delmas et Cie, 1945.
  • Jean Corriger, « Le VIIe Centenaire de la fondation de la bastide de Sainte-Foy », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, 1955.
  • Jean Corriger, Sainte-Foy-la-Grande, les noms des rues, Cahier Les Amis de Sainte-Foy, 1966.
  • Jean Corriger, Sainte-Foy-la-Grande : 700 ans de souvenirs ; mon village au grand coeur, Groupe girondin des études locales de l'enseignement public, 1976.
  • Jean Corriger, Sainte-Foy-la-Grande, son histoire, Groupe girondin des études locales de l'enseignement public, 1988, postface de Pierre Lart.
  • André Prunis et Jean Vircoulon, Histoire de l'hôpital de Sainte-Foy-la-Grande, Amis de Sainte-Foy, 1994.
  • Jacques Reix, La Dordogne du temps des bateliers, Fanlac, 1990.
  • Jacques Reix et Jean Vircoulon, Chronique des années de Guerre en pays foyen, Fanlac, 1995.
  • Jacques Reix, Gabariers et bateliers de la Dordogne, Fanlac, 2003.
  • Jacques Reix, Sainte-Foy-la-Grande et le pays foyen, Nouvelles Éditions Sutton, 2005.
  • Jacques Reix, Le pays foyen dans la guerre, 1939-1945, Nouvelles Éditions Sutton, 2007.
  • Jacques Reix, Un siècle de vie sportive en pays foyen, Nouvelles Éditions Sutton, 2008.
  • Jacques Reix, La Dordogne batelière. Images au fil de l'Onde, Les Dossiers d'Aquitaine, 2010.
  • Jacques Reix, Entre Gironde et Périgord. Le pays foyen. Bastides et villages, La Lauze, 2012.
  • Jacques Reix, Au coeur des bastides. Du Périgord à l'Entre-Deux-Mers, Éditions Sutton, 2013.
  • Jacques Reix, Libération Sainte-Foy-Castillon 1943-1944, Itinérances, 2014 Modèle:ISBN.
  • Félix de Verneilh, Architecture civile au Moyen Âge dans le Périgord et le Limousin : Sainte-Foi, Modèle:P., dans Annales archéologiques, 1847, tome 6 (lire en ligne)
  • Ghislain Verral, Sainte-Foy-la-Grande, une ville protestante (1852-1905), éditions Jean-Jacques Wuillaume, 2017.
  • 750 ans de la bastide de Sainte-Foy-la-Grande, actes du colloque tenu les 3 et Modèle:Date-, Les Amis de Sainte-Foy et sa région.
  • Publications de la société d'histoire « Les Amis de Sainte-Foy et sa région ».

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

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Modèle:Portail