V pour Vendetta (film)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur

Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin

V pour Vendetta (Modèle:Langue) est un film américano-germano-britannique, réalisé par James McTeigue. Tourné en 2005, la première du film eut lieu le Modèle:Date au Butt-Numb-A-Thon (Austin, Texas) puis sortit en salles en 2006.

Il s’agit d’une adaptation de la bande dessinée V pour Vendetta (1982-1990) d'Alan Moore et David Lloyd. Le scénario est dû à Lana et Lilly Wachowski.

L'action se situe à Londres dans une société dystopique, où un combattant de la liberté se faisant appeler « V », cherche à mettre en place un changement politique et social en menant une violente vendetta personnelle contre le gouvernement fasciste en place. La distribution comprend notamment l'acteur australien Hugo Weaving dans le rôle de « V », l'actrice américaine Natalie Portman dans le rôle d'Evey Hammond et les acteurs britanniques John Hurt, Stephen Rea et Stephen Fry.

Warner Bros. avait initialement prévu de sortir le film le Modèle:Date (un jour avant le Modèle:400e de la Guy Fawkes Night, célébrant la conspiration des Poudres du Modèle:Date-), mais cette sortie a été retardée jusqu'au Modèle:Date. Alan Moore, mécontent des adaptations cinématographiques de ses œuvres Modèle:Langue et La Ligue des gentlemen extraordinaires, a refusé de voir le film et a pris ses distances vis-à-vis de la production. Les scénaristes ont supprimé de nombreuses allusions anarchistes et des références aux drogues présentes dans l’histoire originale, et ont aussi modernisé le message politique. Malgré de nombreuses modifications, le thème général de l'œuvre d'Alan Moore reste néanmoins intact.

La critique a perçu des correspondances avec le roman 1984 de George Orwell à propos de la société dystopique et du pouvoir politique dépeints, mais aussi avec les romans Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas et Le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux.

Modèle:Sommaire

Synopsis

Au 21e siècle, après un attentat utilisant un mystérieux virus visant trois sites importants par leur symbolique (l’école primaire Sainte-Mary, la station de métro Victoria et l'usine de traitement des eaux Three Waters), l’Angleterre est dirigée par un parti fasciste avec à sa tête Adam Sutler. Ce dernier, ayant profité du climat de peur affectant la population, a facilement institué un régime dictatorial à la tête duquel il s’est autoproclamé « Haut Chancelier ». Un couvre-feu, dont le respect est contrôlé par sa milice, « Le Doigt », a été instauré sur tout le territoire. En parallèle, les migrants, les « païens », les musulmans, les malades physiques ou mentaux et tous ceux dont les idées pouvaient s’en approcher ont été bannis, et les opposants au régime ou minorités, tels les homosexuels, pourchassés lors de l'« Assainissement ». Les plus élémentaires libertés fondamentales (la liberté d'expression, en particulier) ont été abandonnées au nom de la sécurité nationale et de la guerre contre le terrorisme. Les médias sont muselés et la BTN, unique chaîne de télévision, est le principal instrument de propagande du parti.

Le soir du Modèle:Date-, un homme masqué et vêtu de noir, qui se fera connaître sous le nom de « V », sauve Evey Hammond des griffes des hommes du « Doigt » qui s’apprêtaient à la violer en guise de sanction alors qu'elle bravait le couvre-feu pour se rendre chez Gordon Deitrich, animateur et producteur à la BTN, où elle travaille également. V emmène Evey sur le toit d’un immeuble pour lui permettre d’assister à sa spectaculaire destruction de l'Old Bailey (l'une des cours criminelles centrales de l'Angleterre), synchronisée avec la diffusion sur les ondes du parti de l’Ouverture solennelle 1812 de Tchaïkovski.

Le lendemain, les journalistes de la Modèle:Langue (BTN) annoncent cependant que le gouvernement avait prévu de longue date la destruction du bâtiment. Au même instant, V prend le contrôle de la chaîne et diffuse une vidéo condamnant la politique du régime fasciste et accusant aussi les citoyens de laisser le parti les priver ainsi de leurs libertés. V demande instamment à la population de se soulever contre l’oppression le Modèle:Date-, pour la nuit de Guy Fawkes, un an plus tard jour pour jour. V annonce qu’il détruira, ce jour-là, le palais de Westminster (les Chambres du Parlement), autre bâtiment symbolique du Royaume-Uni.

L’armée lance un assaut contre la tour Jordan, siège de la BTN, prise en otage par V. Celui-ci a amorcé une bombe et a vêtu tous les otages d’un costume et d’un masque à son image afin de faciliter sa fuite. Evey, présente également ce jour-là, est blessée en voulant aider V à s’échapper. Pour la protéger des autorités, celui-ci la ramène dans sa tanière, « La Galerie des Ombres ». Là, Evey apprend qu’elle doit rester cachée avec son hôte pendant un an, jusqu’à ce que le plan de ce dernier soit mené à bien. Ses origines (fille d’activistes démocrates disparus, sœur d’une jeune victime de l’attentat de Sainte-Mary) font rapidement d’elle une fugitive recherchée par le régime en place, l'inspecteur Finch étant chargé de l'enquête sur la jeune femme ainsi que sur V.

Fichier:Bildtankstelle 1 022.jpg
Les roses Scarlet Carson (variété imaginaire), déposées près des victimes de V.

Evey accepte finalement de rester, jusqu’à ce qu’elle apprenne que V est à l’origine de la mort de Lewis Prothero, le présentateur d'une émission télévisée de propagande en faveur du gouvernement, qui a joué un rôle, selon lui, dans l’extermination des opposants et des minorités. Lorsque V lui demande de l’aider à éliminer l’évêque Lilliman, Evey accepte en pensant ainsi à un moyen de s’enfuir, de peur d'être condamnée pour l'avoir aidé. Au moment où V s’apprête à tuer l’évêque, Evey, paniquée, en profite pour s'échapper. Elle trouve refuge chez son ancien patron et ami, l’animateur Gordon Deitrich, un homosexuel contraint de taire son orientation sexuelle de peur d'être arrêté. Pendant ce temps, V, continuant sa vendetta personnelle, élimine le Modèle:Dr Delia Surridge, qui manifeste du remords et s'excuse pour ses actions passées.

Après une émission satirique de Deitrich contre le Chancelier Sutler, la police secrète mène un raid contre sa maison, et Gordon a juste le temps de prévenir Evey avant de se faire arrêter. Alors qu'elle pensait être parvenue à s'échapper discrètement par le jardin, Evey est capturée par un policier resté en arrière. Elle est alors incarcérée puis torturée pendant plusieurs jours dans le but de lui faire avouer, entre autres, où se cache V. Durant son isolement, elle va trouver une sorte de refuge et de leçon de vie en découvrant les notes d’une ancienne prisonnière lesbienne, Valerie Page.

Valerie a été arrêtée lors de la « Grande Purge », quelques années auparavant, et emprisonnée à Larkhill, où elle a également été torturée. Elle décida malgré tout de laisser une trace de son passage en écrivant sa biographie sur du papier toilette. Après cette lecture, ses tortionnaires posent à Evey un ultimatum en lui ordonnant de révéler la cachette de V sous peine de mort. Ayant repris courage, elle refuse d’accéder à leur requête et leur annonce qu’elle préfère mourir. À son grand étonnement, elle est libérée sur-le-champ et découvre qu’elle était retenue par V, qui avait revêtu plusieurs identités pour tromper Evey durant son incarcération. Passées la colère et la suffocation d'Evey, V lui explique que le fait de la confronter à sa propre mort était le seul moyen de lui faire accepter plus sereinement cette éventualité et ne plus craindre ses véritables idées. V laisse ensuite Evey repartir, lui faisant promettre de revenir le voir avant le Modèle:Date-.

Pendant ce temps, l’inspecteur Finch en apprend plus sur les origines de V. Il découvre comment la Norsefire — le parti fasciste du « Feu nordique » — est arrivée au pouvoir. Vingt ans plus tôt, alors que le Royaume-Uni était en proie au chaos, le parti conservateur conduisit une répression afin de ramener l'ordre. Ainsi, les prétendus ennemis de l’État, étrangers, musulmans, homosexuels, libéraux et opposants à la guerre, furent soumis à des rafles et beaucoup disparurent sans laisser de trace. Le pays fut profondément divisé face à cet événement, jusqu’à ce qu’une attaque bioterroriste tue environ Modèle:Unité. Une compagnie pharmaceutique appartenant à la Norsefire découvrit bientôt un traitement contre le virus, permettant au parti de s’enrichir rapidement grâce à la distribution du vaccin. La peur causée par l’attaque terroriste permit à la Norsefire de faire taire l’opposition et de gagner largement l’élection suivante. Avec le consentement silencieux des citoyens (à l'exception de quelques résistants, dont les parents d'Evey), la Norsefire transforma le Royaume-Uni en un État policier totalitaire, avec son chef Adam Sutler autoproclamé « Haut Chancelier ».

L’inspecteur Finch découvre que l’attaque terroriste a été élaborée par la Norsefire dans le cadre d'un complot pour accéder au pouvoir. Le virus — ainsi que son traitement — a été conçu grâce à l’expérimentation humaine sur les « indésirables » et les dissidents politiques internés au centre de détention de Larkhill, où travaillaient alors Prothero, Lilliman et Surridge. Parmi les détenus se trouvait l’homme qui est devenu V. Alors que les autres sujets testés mouraient à la suite des expériences, l’occupant de la cellule 5 (V en chiffres romains) a acquis des aptitudes mentales et physiques accrues, au prix de sa défiguration et de la déformation de son esprit. Ces capacités ont permis à V de détruire le camp de Larkhill et de s’échapper, après s’être engagé à prendre sa revanche sur le régime de la Norsefire.

Fichier:VCostume.jpg
Cosplay du personnage de V.

Tandis que l'inspecteur Finch éclaircit le mystère autour des histoires d'Evey et de V, ce dernier provoque le bras droit de Sutler, Peter Creedy, également chef de la milice, en établissant avec lui un pacte faustien : comme il ne peut pas atteindre Sutler en raison de la sécurité dont il bénéficie, il propose à Creedy (seul responsable du plan d’évacuation du Haut Chancelier en cas de révolte populaire) de l'amener à lui en échange de sa propre reddition, le Modèle:Date-. Creedy accepte, y voyant un moyen à la fois d'éliminer le terroriste et de prendre la place de Sutler.

Alors que le Modèle:Date- approche, les plans de V provoquent le chaos au Royaume-Uni et la population se montre de plus en plus rebelle et subversive face à l’autorité du gouvernement. La veille du Modèle:Date-, Evey rend visite à V, qui lui dévoile enfin son plan : un train bourré d’explosifs va rouler jusqu’au Parlement sur les lignes condamnées du métro. Il confie alors le lancement du train à Evey, lui laissant le choix de terminer son plan ou non, estimant que la décision finale n’est plus son affaire mais celle des générations suivantes incarnées, à ses yeux, par la jeune fille présente.

V rencontre finalement Creedy, qui s'est emparé de Sutler, dans la station Victoria. Creedy tue Sutler, mais comme V refuse d'ôter son masque devant lui, il ordonne à ses hommes de lancer leur attaque. Seul contre une douzaine d’hommes armés, V les supprime tous avant d'étrangler Creedy et de lui briser la nuque. Touché par plusieurs balles, il est grièvement blessé mais encore vivant grâce à une armure dissimulée sous son costume et à sa force surhumaine. Il retourne avec difficulté auprès d'Evey pour lui dire adieu. Il lui avoue son amour avant de mourir, et Evey étend son corps dans le train avec les explosifs, comme il le souhaitait.

Alors qu’elle est sur le point de faire démarrer le train, Evey est interrompue par l’arrivée de l'inspecteur Finch. Toutefois, en raison de ce qu'il a appris sur la corruption du régime, Finch lui permet de respecter les vœux de V. Pendant ce temps, des milliers de personnes déguisées en Guy Fawkes marchent sur le Parlement pour assister au spectacle. Sutler et Creedy étant morts, personne n’ordonne aux soldats de faire feu sur les manifestants, et ceux-ci envahissent sans violence les rues encerclant Westminster. L’explosion illumine le ciel de Londres, et le Parlement est détruit tandis qu'est diffusée sur les ondes publiques l’Ouverture solennelle 1812 de Tchaïkovski.

Sur le toit d’un immeuble voisin, Evey et Finch assistent à l’explosion, et Finch interroge Evey sur l’identité de V. Evey lui répond qu'il était Edmond Dantès (personnage principal du Comte de Monte-Cristo) et lui explique qu’il était la représentation du peuple. On voit alors certaines personnes retirer leurs masques et les visages alors aperçus sont ceux de chaque personne ayant été tuée par le parti et apparaissant dans le film.

Personnages principaux

Fichier:Hugo w.jpg
Hugo Weaving tient le rôle de V.

La véritable identité de V est un mystère : on sait seulement qu'il fut emprisonné dans un camp de concentration pour opposants au régime, où il a subi des expériences médicales qui l'ont transformé. Il réussit un jour à s'échapper de sa cellule numéro 5 (V en chiffres romains), et met vingt ans à élaborer sa vengeance contre tous ses tortionnaires. Il porte un masque de comédie en l'honneur de Guy Fawkes, un terroriste catholique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'il veut imiter en sortant le peuple de la léthargie dans laquelle il est plongé depuis l'avènement du gouvernement du Haut Chancelier Sutler. Si V utilise des moyens violents pour arriver à ses fins, il n'en reste pas moins un gentleman érudit, raffiné et romantique.

James Purefoy, interprète de Marc Antoine dans la série Rome, a été initialement choisi pour interpréter V, mais il abandonne après six semaines de tournage à cause des difficultés qu'il éprouve à porter le masque de Guy Fawkes<ref name="Starpulse">Modèle:Lien web</ref>. Il est donc remplacé par Hugo Weaving, qui a précédemment travaillé avec Joel Silver et les Wachowski sur la trilogie Matrix en interprétant l'Agent Smith. Certaines parties du film sont cependant jouées par James Purefoy, doublées par Hugo Weaving en postproduction<ref name="MTV">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Natalie Portman b.jpg
Natalie Portman, à Berlin en 2006 pour la première de V pour Vendetta, tient le rôle d'Evey Hammond.

Evey Hammond, jeune femme qui travaille à la BTN, est un soir agressée par des membres de la milice du parti (« Le Doigt ») et est secourue par un homme masqué appelé V. Elle est par la suite recherchée comme complice de ce dernier. Sa rencontre avec V va totalement bouleverser sa vie.

Le réalisateur James McTeigue a rencontré Natalie Portman sur le tournage de Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones, où il travaillait en tant qu'assistant réalisateur. Pour préparer le rôle, elle a été aidée par une dialectologue pour pratiquer l'accent anglais<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a aussi étudié des films comme le documentaire The Weather Underground et lu l'autobiographie de Menahem Begin<ref name="Notes de production"/>. Son rôle dans le film présente des similarités avec son rôle de Mathilda dans le film Léon de Luc Besson : selon elle, Modèle:Citation.

Fichier:Stephen Rea.jpg
Stephen Rea interprète le personnage de l'inspecteur Finch.

Finch est l'inspecteur responsable de l'enquête sur V, au cours de laquelle il découvre un crime inqualifiable commis par le gouvernement qui l'emploie.

Stephen Rea n'est pas étranger aux batailles politiques et au terrorisme : il fut en effet marié à Dolours Price, une ancienne membre de l'IRA provisoire, emprisonnée à l'Old Bailey après l'explosion d'une bombe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lorsqu'on lui a demandé si l'aspect politique l'avait attiré pour participer à ce film, il répondit : Modèle:Citation.

Fichier:Stephen Fry.jpg
Stephen Fry tient le rôle de Gordon Deitrich.

L'animateur de talk-show Gordon Deitrich est un homosexuel qui, à cause des restrictions du régime, est devenu cynique et désabusé au cours des années. Il tente de se faire passer pour un hétérosexuel en invitant Evey à dîner avec lui, pour Modèle:Citation aux yeux du régime homophobe.

Lorsqu'il fut interrogé sur ce qui l'attirait dans ce rôle, Stephen Fry répliqua : Modèle:Citation.

Fichier:John hurt dinard.jpg
John Hurt interprète le personnage d'Adam Sutler.

Ancien député conservateur et sous-secrétaire d'État à la Défense, Sutler est le fondateur de la Norsefire (« Feu nordique » en français), un parti fasciste, et s'est autoproclamé de facto « Chancelier » du Royaume-Uni.

John Hurt joue ici un rôle contraire à celui qu'il jouait dans un autre film dystopique : celui de Winston Smith, une victime du gouvernement omniprésent dans le film 1984. John Hurt, dans le film Crimes à Oxford, assiste aux festivités du Modèle:Date- en portant un costume de Guy Fawkes<ref name="Logos Journal">Modèle:Lien web</ref>.

Creedy est à la fois le leader du parti de la Norsefire et le chef de la police secrète du Royaume-Uni. Alors que Sutler est le Haut Chancelier, le vrai pouvoir du régime est entre les mains de Creedy.

  • Inspecteur Adjoint Dominic Stone (interprété par Rupert Graves)

Stone est l'adjoint de l'inspecteur-chef Finch dans l'enquête que celui-ci mène sur V.

Le Modèle:Dr Surridge était le médecin responsable du centre de détention de Larkhill. V a établi que les expérimentations faites à Larkhill furent uniquement possibles grâce à ses recherches. Contrairement à ses autres victimes, V lui administre un poison indolore pendant son sommeil. Surrige admet sa responsabilité et éprouve des remords à propos des crimes qu'elle a commis.

Lewis Prothero, « La Voix de Londres », est le porte-parole du gouvernement de la Norsefire. Il est l'ancien commandant du centre de Larkhill. Il présente, depuis la fermeture du centre de détention, une émission quotidienne sur BTN, la seule chaîne de télévision du pays, contrôlée par le parti.

Lilliman est l'évêque corrompu et pédophile de l'abbaye de Westminster, installé à ce poste par Sutler. Il était auparavant révérend au centre de Larkhill.

À propos de son rôle, John Standing remarque : Modèle:Citation.

Valérie, une lesbienne, était une des « indésirables » emprisonnées par le gouvernement de la Norsefire. Son histoire est racontée en flashback à Evey grâce à un message qu'elle a laissé dans sa cellule avant de mourir.

Son rôle symbolique a été reçu très positivement par beaucoup de critiques de cinéma : Michael Jensen fait l'éloge du moment extraordinairement puissant de la scène de Valerie Modèle:Citation.

Dascomb est à la tête du département de la Propagande du Haut Chancelier Sutler et fait partie des membres importants du parti de la Norsefire.

Etheridge est à la tête du département des écoutes clandestines et fait partie des membres importants du parti de la Norsefire.

Fiche technique

Distribution

Sources doublage : Voxofilm (VF)<ref>Modèle:Lien web</ref> et doublage.qc.ca (VQ)<ref>Modèle:Lien web</ref>

Production

Scénario

Fichier:Wachowskis.jpg
Lana et Lilly Wachowski en 2004.

Bien que réalisé par James McTeigue, V pour Vendetta est imprégné du style des sœurs Wachowski, scénaristes et productrices de ce film d’anticipation, dont le réalisateur a été l'assistant.

L'histoire de V a été créée par Alan Moore (V pour Vendetta) et représentait, à l’époque, une charge contre les déviances autoritaires du gouvernement britannique de Margaret Thatcher<ref name="Boudreaux">Modèle:Lien web.</ref>. Les Wachowski ont adapté leur scénario au monde du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et leur film semble s'élever contre les États autoritaires qui offrent la sécurité contre la liberté.

En 1998, le producteur Joel Silver acquiert les droits pour deux des œuvres d'Alan Moore : V pour Vendetta et Watchmen<ref name="News"/>. Les Wachowski sont des amatrices de V pour Vendetta, et vers le milieu des années 1990, avant de travailler sur le projet Matrix, elles ont écrit une ébauche de scénario suivant de près l'histoire de la bande dessinée. Au cours de la postproduction des épisodes deux et trois de Matrix, elles revisitent le scénario et proposent la réalisation à James McTeigue, alors assistant réalisateur sur le tournage de la trilogie<ref name="Notes de production">Modèle:Lien web.</ref>. Tous trois ont été intrigués par les thèmes de l'histoire originale et les ont trouvés pertinents vis-à-vis du paysage politique contemporain. En révisant le scénario, les Wachowski ont entrepris de condenser et de moderniser l'histoire, tout en essayant de préserver son intégrité et les thèmes récurrents<ref name="Notes de production" />.

Alan Moore s'est explicitement dissocié du film en raison de sa non-implication dans l'écriture du scénario ou la réalisation, ainsi qu'à cause d'une série de différends portant sur les adaptations cinématographiques de son travail, telles que From Hell ou La Ligue des gentlemen extraordinaires<ref name="IGN">Modèle:Lien web.</ref>. Il termina sa coopération avec son éditeur DC Comics après que la société mère Warner Bros n'eut pas réussi à obtenir des déclarations positives de Moore à propos du film. Moore a déclaré que le script contenait des lacunes<ref name="Comic Book Ressources">Modèle:Lien web.</ref> et qu'il était contraire au thème de l'œuvre originale, qui était de placer deux extrêmes politiques (le fascisme et l'anarchisme) l'un contre l'autre. Il a déclaré que son travail avait été remanié comme une histoire à propos du « système américain néo-conservateur contre le système américain libéral<ref>Modèle:Lien archive.</ref> ». Selon sa volonté, son nom ne figure pas dans le générique du film. En revanche, le cocréateur et illustrateur David Lloyd a soutenu le film, en affirmant que le script était de très bonne qualité et que Moore n'était jamais content de voir l'un de ses livres adapté à l'écran<ref name="News">Modèle:Lien web.</ref>.

Tournage

Fichier:Filmstudio Babelsberg Eingang.jpg
L'entrée des studios de Babelsberg à Potsdam (Allemagne).

Le réalisateur John McTeigue a cité le film La Bataille d'Alger comme sa principale influence pendant sa phase de préparation du film<ref name="Notes de production" />. V pour Vendetta a été tourné à Londres (Royaume-Uni) et à Potsdam, en Allemagne, aux Studios de Babelsberg. Une grande partie du film a été tournée en studio à partir de Modèle:Date-, le tournage s'étant achevé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis, en fonction de la nécessité prévue par le scénario, trois scènes ont été tournées à Berlin (le flashback du rassemblement de la Norsefire, le centre de détention de Larkhill et la chambre de l'évêque Lilliman<ref name="Notes de production" />) et à Londres : les scènes qui ont lieu dans le métro de Londres abandonné ont été filmées à la station désaffectée d'Aldwych.

Pour filmer la scène finale de Westminster, les sites de Trafalgar Square, Whitehall, du Parlement et de Big Ben ont été fermés pendant trois nuits de minuit à Modèle:Nobr. C'était la première fois que la zone sécurisée (la résidence du Premier ministre au 10 Downing Street et le ministère de la Défense) était fermée pour accueillir un tournage<ref name="Notes de production" />. Les producteurs du film ont réussi à avoir l'autorisation de tourner dans cette zone après neuf mois de négociations acharnées avec quatorze organismes gouvernementaux différents<ref name="Notes de production" />.

Postproduction

V pour Vendetta a été filmé afin d'obtenir un aspect rétro futuriste, grâce à l'utilisation de tons gris pour donner une apparence terne et morne, représentant la stagnation du totalitarisme à Londres en 2038. Le plus grand décor créé pour le film a été « La Galerie des Ombres », le repaire de V, qui devait être ressentie comme un croisement entre une crypte et un cellier. Le personnage de V y entrepose de nombreux objets interdits par le gouvernement (via le « ministère de la Bienséance ») : Les Époux Arnolfini de Jan van Eyck, Bacchus et Ariane du Titien, une affiche du film Le Roman de Mildred Pierce, Saint Sébastien d'Andrea Mantegna, et The Lady of Shalott par John William Waterhouse, ainsi que de nombreux comics. L'un des plus grands défis de la production a, d'ailleurs, été d'obtenir les droits de reproduction de toutes ces œuvres d'art<ref name="Notes de production" />.

Pour la représentation des attentats de V, l'équipe de maquettistes dirigée par José Granell a construit des reproductions à grande échelle de Big Ben, du Parlement et du Old Bailey. Les scènes d'explosions ont été réalisées avec ces maquettes mais l'infographie a également été utilisée pour ajouter des effets visuels<ref name="Notes de production" />. Concernant les vêtements portés par V, James McTeigue désirait, à l'origine, qu'ils soient un mélange entre ceux du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ceux d'un pistolero, avant de leur donner un aspect plus moderne (excepté pour le chapeau). Les dagues utilisées par V sont également un mélange entre un design moderne et d'époque<ref name="Notes de production" />.

L'un des principaux défis du film était de savoir comment donner vie à V sous un masque de comédie au sourire figé. Ainsi, des efforts considérables ont été faits afin de combiner l'éclairage, le jeu du comédien et la voix de Hugo Weaving, pour créer le bon caractère en fonction de la situation. Afin d'éliminer les bruits parasites sous le masque dans la voix de Weaving, l'ensemble des dialogues a été réenregistré en postproduction<ref name="Notes de production" />. Le design du masque est établi sur celui de la bande dessinée, auquel a été donné un petit aspect de masque d'Arlequin. Le sculpteur Berndt Wenzel a conçu sept masques différents en argile, fibre de verre et peints à l'aérographe, et McTeigue a choisi la version définitive parmi ceux-là<ref name="Notes de production" />.

Bande originale

Modèle:Infobox Musique (œuvre)

La bande originale de V pour Vendetta a été produite par Astralwerks Records le Modèle:Date-. La plupart des titres de l'album ont été composés par Dario Marianelli. La bande-son a également été interprétée par Julie London (Modèle:Langue), Cat Power, qui reprend le titre Modèle:Langue (The Velvet Underground), et Antony and the Johnsons (Modèle:Langue). Comme il est mentionné dans le film, ces chansons sont des échantillons des 872 titres de la liste noire du juke-box de V. Le point culminant est l’Ouverture solennelle 1812 de Piotr Ilitch Tchaïkovski, qui apparaît à la fin de la piste 13, Modèle:Langue, jouée au début du film lors de l'explosion du Old Bailey. Son? Ouverture 1812 de Tchaïkovski [Fiche]

Trois titres ont été joués au cours du film mais n'ont pas été crédités sur la bande originale de V pour Vendetta : Modèle:Langue des Rolling Stones, la version spéciale BKAB d'Ethan Stoller dans laquelle des extraits du discours de Malcolm X, Modèle:Langue, et de l'écrivain féministe Gloria Steinem, Modèle:Langue, ont été ajoutés, et enfin Modèle:Langue de Spiritualized<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Deux segments de l'opéra classique bossa nova d'Antônio Carlos Jobim, Modèle:Langue et Corcovado, sont également absents de l'album. Ces chansons ont été jouées au cours des « scènes du petit déjeuner » avec V et Gordon Deitrich, et sont un des moyens utilisés pour relier les deux personnages. La [[Symphonie nº 5 (Beethoven)|Modèle:5e Symphonie de Beethoven]] joue également un rôle important dans le film, les quatre premières notes du premier mouvement signifiant en effet la lettre « V » en morse («…- »)<ref name="Morse">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>. Son? [[Media:Ludwig van Beethoven - Symphonie 5 c-moll - 1. Allegro con brio.ogg|Modèle:5e Symphonie de Beethoven]] [Fiche]

Enfin, le sketch satirique de Gordon Deitrich contre le Haut Chancelier Sutler reprend le style comique de Benny Hill, ainsi que la musique qui le caractérise : Yakety Sax.

Modèle:Pistes

Modèle:Album

Accueil

Promotion et sortie

Modèle:Citation bloc

Les interprètes et réalisateurs ont participé à plusieurs conférences de presse qui leur ont permis d'aborder les questions entourant le film, y compris son authenticité, la réaction d'Alan Moore à celui-ci ainsi que son message politique. Pour ce qui concerne le contenu politique controversé dans le film, les scénaristes ont répondu que le film était destiné à poser plus de questions et à participer à un dialogue déjà présent dans la société, plutôt que de fournir des réponses concrètes ou de dire ce que les téléspectateurs devaient penser<ref name="News"/>.

Fichier:V for Vendetta film.jpg
Façade d'un cinéma lors de la sortie du film.

Le film emprunte des images de la conspiration des Poudres en 1605, où un groupe de conspirateurs catholiques tenta de détruire le Parlement afin de susciter une révolution en Angleterre<ref name="News"/>. La sortie du film était initialement prévue pour le week-end du Modèle:Date-, le jour du Modèle:400e de la conspiration, avec le slogan « Souviens-toi, souviens-toi de ce 5 de novembre » (Modèle:Citation étrangère), tiré d'une comptine traditionnelle britannique en souvenir de l’événement. Toutefois, la promotion du film a perdu beaucoup de sa valeur lorsque sa sortie a été repoussée au Modèle:Date-. Beaucoup ont spéculé que ce retard était dû aux attentats de Londres du 7 juillet 2005<ref name="Scifi">Modèle:Lien web</ref>. Les réalisateurs ont réfuté cette hypothèse, affirmant que ces retards étaient causés par la nécessité de prendre davantage de temps pour terminer la production des effets spéciaux<ref name="Sfgate">Modèle:Lien web</ref>.

V pour Vendetta est sorti pour la première fois officiellement sur les écrans le Modèle:Date lors du Festival de Berlin<ref name="Footage"/>. Il avait été projeté à Austin le Modèle:Date dans le cadre du festival Modèle:Langue, un marathon cinématographique de Modèle:Nobr proposant des films anciens ainsi que des premières. Il a été distribué le Modèle:Date dans Modèle:Unité aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans huit autres pays<ref name="Dates IMDB">Modèle:Lien web</ref>. Le film est sorti en Belgique le Modèle:Date et en France le Modèle:Date.

Accueil critique

Le film a reçu un accueil critique plutôt positif, recueillant 73 % de critiques favorables, avec un score moyen de Modèle:Fraction et sur la base de 238 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le site Metacritic, il obtient un score de Modèle:Fraction, sur la base de 39 critiques collectées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le critique Roger Ebert lui a donné une note de 3,5 sur 4 et a écrit dans le quotidien Chicago Sun-Times : Modèle:Citation. Margaret Pomeranz et David Stratton, sur le site australien At the Movies, ont écrit que malgré le fait dérangeant de ne jamais voir le visage de Hugo Weaving, le film présente un bon jeu d'acteurs et un scénario intéressant, et qu'il était également inquiétant avec des scènes rappelant l'Allemagne nazie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Harry Guerin, de la chaîne télévisée irlandaise RTÉ, écrit que le film Modèle:Citation et l'a qualifié de Modèle:Citation. Et Claudia Puig, de USA Today, trouve excellent le jeu d'Hugo Weaving, à la fois subtil et fluide dans ses gestes et expressif vocalement, et apprécie que l'on puisse voir le film à différents niveaux, Modèle:Citation.

Jonathan Ross, de la [[British Broadcasting Corporation|Modèle:Langue]], a descendu le film, le qualifiant de Modèle:Citation et écrivant que Modèle:Citation. Sean Burns, du Philadelphia Weekly, a donné au film un « D », critiquant le traitement du message politique comme étant Modèle:Citation et l'interprétation de Natalie Portman : Modèle:Citation.

En France, le film reçoit une moyenne de 3,1 étoiles sur 5 pour les critiques presse et 3,8 pour les critiques spectateurs sur le site Allociné<ref name="Allociné">Modèle:Lien web</ref>. Parmi les bonnes critiques, la version française du magazine Rolling Stone lui a donné la note maximale en écrivant que le film était Modèle:Citation. Emmanuel Denis, de L'Écran fantastique, évoque une adaptation Modèle:Citation. Bernard Achour, du Nouvel Observateur, estime qu'il s'agit du Modèle:Citation. Et Philippe Ross, de Télé 7 jours, se déclare séduit par l'originalité de Modèle:Citation.

Plus mitigé, Louis Guichard, de Télérama, lui donne une note « passable », mais en qualifiant le film de Modèle:Citation. Gérard Delorme, de Première, lui attribue 2 étoiles sur 4 et écrit : Modèle:Citation. Et Emmanuelle Frois, du Figaroscope, évoque Modèle:Citation.

Du côté des critiques négatives, Vincent Ostria, de L'Humanité, estime que le film Modèle:Citation. Françoise Delbecq, du magazine Elle, parle de Modèle:Citation et pense que le film fait l'apologie du terrorisme. Et Jean-Christophe Ferrari, de Positif évoque un Modèle:Citation à la mise en scène inexistante<ref name="Allociné"/>.

Le film a fait renaître l'intérêt à propos de l'histoire originale d'Alan Moore, les ventes du comics ayant augmenté de façon spectaculaire aux États-Unis après la sortie du film<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Publishers Weekly, à la fin de Modèle:Date-, V pour Vendetta est la bande dessinée numéro un des ventes, ainsi que le numéro quatre des fictions en format poche chez Barnes & Noble. Il était aussi le numéro un des romans graphiques et le numéro trois sur la liste des bestsellers sur Amazon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, le film figure dans le Top 250 du classement de l'Internet Movie Database, sur la base des votes du public, avec une note moyenne de 8,2/10<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la Modèle:418e dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même année, le personnage de V figure à la Modèle:Nobr du classement des 100 meilleurs personnages de films, toujours selon Empire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Box-office

V pour Vendetta a rapporté Modèle:Unité au box-office mondial, dont 53,2 % aux États-Unis (Modèle:Unité) et 46,8 % à l'étranger (Modèle:Unité) pour un budget de Modèle:Unité<ref name="Box Office" />. Le film a également été projeté dans Modèle:Nobr IMAX en Amérique du Nord, rapportant à eux seuls Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a réalisé Modèle:Unité en France, Modèle:Unité au Québec, Modèle:Unité en Belgique et Modèle:Unité en Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Box-office en US$ par pays<ref>Modèle:Lien web</ref>
Pays Box-office Pays Box-office Pays Box-office Pays Box-office
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Nobr Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Japon Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Tri1 Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité TOTAL Modèle:Unité

Controverses et éloges

V pour Vendetta traite des questions de la race, de l'identité, de la sexualité, de la religion, du totalitarisme et du terrorisme. Son histoire controversée et les thèmes qui la jalonnent ont inévitablement fait l'objet à la fois de critiques et d'éloges de la part de groupes socio-politiques.

Plusieurs groupes anarchistes ont rejeté le film, tandis que d'autres l'ont utilisé pour promouvoir l'anarchisme comme philosophie politique. Le Modèle:Date-, le New York Metro Alliance of Anarchists a protesté contre DC Comics et Time Warner, les accusant d'avoir dilué le message de l'histoire d'origine en faveur de la violence et des effets spéciaux<ref name="JSCMS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En revanche, David Graeber, anarchiste et ancien professeur à l'université de Yale, n'a pas été décontenancé par le film, estimant que le message de l'anarchie était ressorti en dépit des studios de cinéma d'Hollywood. Toutefois, Graeber a poursuivi en déclarant : Modèle:Citation.

Fichier:Hamburg-090613-0201-DSC 8298-Protest-gegen-Scientology.jpg
Manifestants d'Anonymous portant le masque de V devant un local de l'Église de Scientologie.

Plusieurs anarchistes et autres libertariens, y compris les membres du Ludwig von Mises Institute et LewRockwell.com, ont vu le film comme la représentation positive d'une société sans gouvernement et de la libre entreprise. Ils citent le terrorisme comme l'un des plus grands maux rationalisés par les mécanismes politiques, tandis que les actes de V sont considérés comme « terroristes » parce qu'ils sont effectués par une seule personne<ref name="Antiwar">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Justin Raimondo, le libertarien rédacteur en chef de Antiwar.com, a loué le film pour sa politique de sensibilisation et a vu le succès du film comme une Modèle:Citation. David Walsh, du World Socialist Web Site, qualifie les mesures de V d'« antidémocratiques » et cite le film comme un exemple de Modèle:Citation, indiquant que, parce que le peuple n'a pas pris part à la révolution, il lui sera impossible de produire une « nouvelle société libérée<ref>Modèle:Lien web</ref> ».

Aux États-Unis, plusieurs groupes chrétiens conservateurs ont critiqué le film en raison de la représentation du christianisme et de la sympathique représentation de l'homosexualité et de l'islam qui y figure<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Baehr"/>. Ted Baehr, président de la Christian Film and Television Commission, a défini V pour Vendetta comme Modèle:Citation. Don Feder, un chroniqueur conservateur, a qualifié V pour Vendetta comme Modèle:Citation. Le critique de cinéma Richard Roeper a rejeté le fait que le film puisse être qualifié de pro-terroriste, rappelant que le héros du film est étiqueté comme terroriste Modèle:Citation.

À l'inverse, plusieurs associations LGBT, dont la Gay & Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD) qui l'a nommé pour le Prix GLAAD Media, ont salué le film pour sa représentation positive des homosexuels, Michael Jensen le qualifiant de Modèle:Citation.

Enfin, la communauté Anonymous, un groupe d'internautes inspiré des imageboards et promoteur d'une nouvelle démocratie par le biais d'Internet, a érigé le masque de Guy Fawkes en symbole, notamment en le portant dans leurs manifestations publiques contre l'Église de Scientologie. The Boston Globe a décrit l'utilisation des masques comme une allusion Modèle:Citation.

Longtemps interdit en Chine, le film est diffusé pour la première fois à la télévision officielle chinoise (CCTV-6) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Vidéo Modèle:Lien web</ref>. Beaucoup d'internautes chinois ont fait part de leur surprise de voir un film traitant d'anarchisme être diffusé par le Parti communiste chinois, et ce, peu de temps après l'arrivée d'une nouvelle équipe de dirigeants communistes à la tête du pays. Certains y voient un signe politique, comme Hu Ziwei, célèbre présentatrice de télévision qui écrit sur Weibo : Modèle:Citation, alors que le quotidien Nanfang Ribao ajoute, toujours sur Weibo : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Distinctions

Entre 2006 et 2008, le film V pour Vendetta a été sélectionné Modèle:Nobr dans diverses catégories et a remporté Modèle:Nombre récompenses<ref name="imdb Awards">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:||« V pour Vendetta - Distinctions »}} sur l’Modèle:Lang Modèle:Consulté le.</ref>,<ref name="Allociné palmares">Modèle:Lien web.</ref>.

Récompenses

Années Cérémonie, récompense ou festival Catégorie / Récompense Nominé(es) / Lauréat(es)
2006 Festival international du film des frères Manaki Prix spécial Adrian Biddle
Prix Schmoes d'or
(Modèle:Langue)
Schmoes d'or de la meilleure actrice de l'année Natalie Portman
Schmoes d'or de l'affiche de cinéma préférée de l'année V pour Vendetta
Prix Scream Prix Scream du meilleur film de science-fiction V pour Vendetta
Société des critiques de cinéma de San Diego Prix SDFCS des meilleurs décors<ref>Modèle:Lien web</ref> Owen Paterson
2007 Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn Prix Saturn de la meilleure actrice Natalie Portman
Prix Prometheus Prix spécial V pour Vendetta
Prix SFX (Modèle:Langue) Prix SFX de la meilleure actrice Natalie Portman

Nominations

Années Cérémonie, récompense ou festival Catégorie / Récompense Nominé(es) / Lauréat(es)
2006 Académie australienne des arts du cinéma et de la télévision Meilleur acteur Hugo Weaving
Association des critiques de cinéma de Chicago Réalisateur le plus prometteur James McTeigue
Association des critiques de cinéma de Saint-Louis Meilleurs effets visuels / spéciaux V pour Vendetta
Association internationale des critiques de musique de film Meilleure composition de musique de film de l'année Dario Marianelli (pour "Evey Reborn")
Bande-annonce d'or Meilleure bande-annonce de film d’action V pour Vendetta
Modèle:Langue Pire coiffure à l'écran Natalie Portman
Prix Jules Verne Avant-premières V pour Vendetta
Prix Satellites<ref name="Satellite">Modèle:Lien web</ref> Meilleurs effets visuels Dan Glass
Meilleure direction artistique Owen Paterson, Marco Bittner Rosser, Sarah Horton, Sebastian T. Krawinkel, Stephan O. Gessler
Meilleur ensemble de DVD V pour Vendetta
Prix Schmoes d'or
(Modèle:Langue)
Film préféré de l'année V pour Vendetta
Meilleur film de science-fiction de l'année
Personnage le plus cool de l'année "V"
Scène la plus mémorable d'un film Destruction du Parlement
Meilleure réplique de l'année Modèle:Citation
Meilleure réplique de l'année Modèle:Citation<ref group="N">Modèle:Citation</ref>
Prix Scream Reine des cris Natalie Portman
Meilleur héros Hugo Weaving
Meilleur Scream-Play Lana et Lilly Wachowski
Prix du jeune public Meilleur film d'action / aventure V pour Vendetta
Meilleure actrice dans un film dramatique / action aventure Natalie Portman
2007 Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn Meilleur film de science-fiction V pour Vendetta
Meilleur scénario Lana et Lilly Wachowski
Meilleurs costumes Sammy Sheldon
Guilde des créateurs de costumes Meilleurs costumes pour un film fantastique Sammy Sheldon
Guilde des directeurs artistiques Meilleurs décors dans un film fantastique Owen Paterson, Kevin Phipps, Sarah Horton, Sebastian T. Krawinkel, Stephen Bream, Marco Bittner Rosser, Stephan O. Gessler, Cornelia Ott et Christian Schaefer
Prix GLAAD Media Film exceptionnel - Large diffusion V pour Vendetta
Prix Hugo Meilleure présentation dramatique (format long)<ref>Modèle:Lien web</ref> Lana et Lilly Wachowski, David Lloyd et James McTeigue
Société des effets visuels Meilleure modèle et maquette dans un film<ref>Modèle:Lien web</ref> José Granell et Nigel Stone
2008 Écrivains de science-fiction et de fantaisie d'Amérique Meilleur scénario Lana et Lilly Wachowski

Sélections

Thèmes

Inspirations

Références historiques

Guy Fawkes et la Conspiration des Poudres
Fichier:GunpowderPlot.jpg
La Conspiration des Poudres, inspiration majeure du comic, puis du film.

Modèle:Citation bloc

Fichier:Norsefire.jpg
Emblème du Feu nordique, ressemblant à une croix de Lorraine.

V pour Vendetta prend la Conspiration des Poudres du Modèle:Date comme source d'inspiration historique de V, en contribuant à ses choix du moment de ses actions, des moyens qu'il utilise et de son apparence. Par exemple, les noms Rookwood, Percy et Keyes utilisés dans le film sont aussi les noms de trois des conspirateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le film aborde la représentation de V comme l'incarnation d'une idée plutôt qu'un individu, à travers ses dialogues, érudits et littéraires, et en le dépeignant comme un être sans passé, sans identité et sans visage. Selon le site officiel du film, Modèle:Citation.

Analogies avec le Troisième Reich

V pour Vendetta est une dystopie : la comparaison entre le futur qu'évoque le film et l'Histoire rappelle les risques pour tout pays de replonger dans un régime totalitaire pareil à celui instauré sous le Troisième Reich, avec lequel les analogies sont nombreuses : le Haut Chancelier Adam Sutler possède une diction et une gestuelle qui rappellent très fortement celles d'Adolf Hitler. De plus, la similitude entre les noms des deux dictateurs et leurs titres respectifs est flagrante<ref name="Footage"/> ; la propagande magnifiant une prétendue supériorité du peuple anglais d'une manière qui rappelle le pangermanisme ; la méthode conspirationniste employée pour accéder au pouvoir ; le parti unique, dont les symboles sont omniprésents et dont il faut être membre pour accéder aux postes clés de l'administration et des médias ; la police spéciale ; la censure envers l'art ; les arrestations, la torture et les exécutions envers les minorités (raciales, sexuelles, etc.). Ainsi, Valerie Page est envoyée dans un camp de détention parce qu'elle est lesbienne et y subit des expérimentations médicales, réminiscence des persécutions envers les homosexuels en Allemagne nazie<ref name="SFChronicle"/> ; le symbole du parti Norsefire, omniprésent visuellement comme l'était le svastika sous le Troisième Reich.

Influences littéraires

Le film crée également des parallèles avec le roman d'Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo (1844), en faisant des comparaisons directes entre V et Edmond Dantès : dans les deux histoires, le héros s'enfuit d'un emprisonnement injuste et traumatique et passe des décennies à préparer sa vengeance contre ses anciens oppresseurs sous les traits d'une nouvelle persona<ref>Modèle:Lien archive</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien archive</ref>. L'adaptation cinématographique du roman de Dumas, Le Comte de Monte-Cristo (Modèle:Langue, 1934) de Rowland V. Lee, avec Robert Donat dans le rôle d'Edmond Dantès, est le film préféré de V, et des extraits de cette adaptation cinématographique reviennent à deux reprises pendant le film.

De plus, plusieurs critiques et commentateurs ont évoqué comment, selon eux, l'histoire et les éléments stylistiques des miroirs rejoignaient ceux du roman Le Fantôme de l'Opéra, de Gaston Leroux (1910)<ref name="R Ebert">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="SFChronicle">Modèle:Lien web</ref> : V et le Fantôme portent tous deux des masques pour cacher leur défiguration respective, sont à même de contrôler les autres par leurs capacités mentales, ont des passés tragiques et sont motivés par la vengeance. La relation entre V et Evey est aussi comparée aux nombreux éléments romantiques du roman de Leroux, où le Fantôme masqué emmène Christine Daaé dans ses quartiers souterrains pour la « rééduquer »<ref name="R Ebert" />,<ref name="SFChronicle" />,<ref name="Rolling Stone">Modèle:Lien archive</ref>.

Modèle:Encadré texte

Le sujet du film traitant de la lutte pour la liberté contre l'État totalitaire en place, V pour Vendetta emprunte des images à plusieurs icônes classiques totalitaires, comme le roman 1984, de George Orwell<ref name="Notes de production" />, dont l'intrigue se déroule également à Londres. En effet, Adam Sutler, à la tête de l'État et du parti unique de la Norsefire, apparaît initialement sur de grands écrans vidéo et sur des posters dans les foyers du peuple, rappelant ainsi le Big Brother d'Orwell. Le slogan « L'union fait la force. La foi fait l'union. » (Modèle:Citation étrangère), déclamé par la « Voix de Londres », fait référence et a la même cadence que le slogan de l'Angsoc chez Orwell : Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère). La connexion entre les deux peut aussi être aperçue lorsque Evey, torturée et emprisonnée par ceux qu'elle croit être membres du parti, trouve un rat dans la cellule, faisant référence à la plus grande peur de Winston Smith, principal protagoniste de 1984<ref name="LA Times">Modèle:Lien web</ref>. On peut aussi noter l'utilisation, par l'État, de la surveillance de masse liée à une volonté sécuritariste sur ses propres citoyens et à une ambition de propagande omniprésente, avec la télévision en circuit fermé ou l'existence d'une police politique (appelée « Le Doigt » dans V pour Vendetta et « Police de la Pensée » dans 1984), ainsi que la falsification de l’information, notamment du passé, par le parti au pouvoir pour augmenter le mérite de ses propres actions, avérées ou non, au service de l’intérêt général<ref name="Keller"/>. Un parallèle peut aussi être fait entre l'apparition de V sur les écrans de la ville, et celle d'Emmanuel Goldstein sur les télécrans pendant les « deux minutes de la haine » au début du roman. Ces extraits ont en commun le rôle de ces deux personnages d'ennemis Modèle:N° du parti, icônes symboliques que tout le monde « doit haïr », et les messages qu'ils délivrent appelant à la révolte contre le parti. À la différence, néanmoins, que dans 1984, l'image de Goldstein est volontairement diffusée au public par le parti dont il est opposant<ref name="Keller"/>. La référence au film 1984 se fait en forme de clin d'œil, puisque John Hurt endosse, dans V pour Vendetta, le rôle d'Adam Sutler, alors qu'il était en rébellion contre Big Brother dans le film de Michael Radford (1984), interprétant le rôle de Winston Smith<ref name="Keller">Modèle:Ouvrage</ref>.

Références culturelles

Parmi les références culturelles utilisées dans le film, on peut notamment citer le V cerclé que les partisans de V taguent avec une bombe de peinture rouge, qui n'est pas sans rappeler le A cerclé qui est le symbole du mouvement anarchiste, bien que certains aspects anarchistes de la bande dessinée originale aient été expurgés du film<ref>Modèle:Lien web</ref> ; le jeune homme qui commet un braquage avec un masque de Guy Fawkes criant « L'anarchie au Royaume-Uni ! » (Modèle:Citation étrangère), référence à la chanson des Sex Pistols, Modèle:Langue ; le slogan souvent entendu dans le film « L'Angleterre prévaut » (Modèle:Citation étrangère), proche de la philosophie américaine du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui disait « L'Amérique d'abord », mais aussi de l'hymne Modèle:Langue ; le miroir ouvragé dans le repaire de V sur lequel est inscrit la devise latine, Modèle:Langue (« Par le pouvoir de la vérité, j'ai de mon vivant conquis l'univers »), attribuée à Christopher Marlowe dans sa pièce de théâtre sur Faust ; les diverses répliques prononcées par V et qui sont tirées de pièces de théâtre de William Shakespeare<ref group="N">Modèle:Citation, Macbeth, acte I scène 2.</ref>,<ref group="N">Modèle:Citation, Hamlet, acte III, scène 1.</ref>,<ref group="N">Modèle:Citation, Macbeth, acte I, scène 7.</ref>,<ref group="N">Modèle:Citation, Richard III, acte I, scène 3.</ref>,<ref group="N">Modèle:Citation, La Nuit des rois, acte I, scène 2.</ref> ; la scène dans laquelle V apparaît à Lewis Prothero en disant être « le fantôme des Noëls passés » qui renvoie au deuxième chapitre du roman de Charles Dickens, Un chant de Noël ; et le sketch satirique présenté par Gordon Deitrich faisant directement allusion aux numéros de l'humoriste anglais Benny Hill. Dans ce sketch, au moment de la poursuite en accéléré, une personne déguisée en gorille passe dans l'image. Modèle:Refnec Enfin, le début et la fin du film sont accompagnés par l'Ouverture solennelle 1812, dans laquelle Piotr Ilitch Tchaïkovski exalte la victoire du peuple russe contre l'invasion et l'oppression de l'armée française de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, tout comme le peuple anglais vaincra l'oppression du Haut Chancelier Sutler.

La liberté contre l'État

Modèle:Citation bloc

Fichier:Coalition of the Willing, To Power.svg
Drapeau de la « Coalition des volontaires au pouvoir » qui mêle le drapeau du Royaume-Uni et le drapeau des États-Unis à la croix gammée nazie.

Dans l'intention de donner une dimension plus contemporaine au film, les producteurs y ont ajouté des références significatives pour le public de 2006. Selon le Modèle:Langue, on peut trouver beaucoup de parallèles entre le film et le monde réel, au niveau de la prolifération des systèmes de surveillance, de la torture, de l'utilisation de la peur afin d'influencer l'opinion et de la manipulation médiatique, sans parler de la corruption et de l'hypocrisie religieuse, et on ne peut pas blâmer les réalisateurs d'avoir établi des références avec le système actuel<ref name="LA Times"/>. On trouve également dans le film des références à la grippe aviaire, et à l'utilisation de l'identification biométrique et du système Echelon, pour intercepter les communications, par plusieurs gouvernements<ref name="LA Times"/>.

Plusieurs critiques cinématographiques, commentateurs politiques et autres représentants des médias ont noté les rapprochements faits par le film avec les événements s'étant déroulés sous l'administration Bush, alors au pouvoir aux États-Unis. Les sacs noirs que la police secrète de Creedy met sur la tête des personnes qu'elle arrête rappellent, ainsi, ceux portés par les prisonniers d'Abou Ghraib et du camp de Guantánamo<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. De même, l'un des objets interdits que Deitrich conserve dans son sous-sol est un poster mêlant les drapeaux anglais et américain à une croix gammée nazie, et son titre, Modèle:Citation étrangère, est une référence à la Modèle:Langue mise en place pour attaquer l'Irak en 2003 et au concept de volonté de puissance (Modèle:Langue) développé par Friedrich Nietzsche<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Par ailleurs, l'usage du terme Modèle:Langue dans le film, pour qualifier la façon dont le régime se débarrasse des indésirables, renvoie aux actions qualifiées d’Modèle:Langue utilisées par la CIA<ref name="MTV"/>. Durant le Modèle:Langue de l'histoire de Valerie, il y a une scène où apparaissent brièvement des images de véritables manifestations contre la guerre en Irak.

En dépit de ces références spécifiques aux États-Unis, les réalisateurs ont également voulu inclure dans le film des questions touchant un ensemble plus large que la population américaine. Ainsi, quand James McTeigue a été interrogé sur le fait de savoir si la BTN (chaîne de télévision unique dans le film) était inspirée de Modèle:Langue, il a répondu Modèle:Citation.

Occurrences de V et de 5

Modèle:Citation bloc

Tout au long du film, de nombreux parallèles sont faits entre la lettre V et le chiffre 5 ; les plus évidentes étant la date du 5 novembre 1605, à laquelle Guy Fawkes tenta de faire exploser le palais de Westminster, et l'analogie entre le chiffre 5 et son équivalent en chiffres romains, V. De plus, les principaux membres du parti faisant leur rapport au Chancelier Sutler, à plusieurs moments du film, sont au nombre de 5. V était prisonnier de la cellule numéro V, cinq en chiffres romains, dans l'ancienne prison de Larkhill<ref name="Trivia"/>. Celle-ci a subi un incendie le Modèle:Date-.

Également, V est la Modèle:5e lettre de l'alphabet en commençant par la fin. La lettre E est aussi interprétée dans ce sens à de nombreuses reprises dans le film, en particulier lorsque V rencontre Evey pour la première fois : V remarque que « Evey » peut s'écrire phonétiquement, en anglais, E-V soit E et V. Le monologue qu'il déclame juste avant comporte une allitération en V, cette lettre étant prononcée 55 fois dans la version originale (Modèle:Nobr dans la version doublée en français)<ref name="Trivia">Modèle:Lien web</ref>.

[[Fichier:Beethoven symphony 5 opening.svg|thumb|upright=1.2|Premières notes de la [[Symphonie nº 5 (Beethoven)|Modèle:5e de Beethoven]].]]

On entend dans le film la [[Symphonie nº 5 (Beethoven)|Symphonie nModèle:O 5 de Beethoven]]. Cette œuvre musicale débute par la séquence « ...- » (trois points, un trait) qui correspond à la lettre V en alphabet morse<ref name="Morse"/>. La Symphonie nModèle:O 5 fut diffusée sur Radio Londres le Modèle:Date- pour annoncer le succès du débarquement en Normandie (le slogan des Alliés étant alors Modèle:Citation étrangère<ref>Modèle:Lien web</ref>). D'ailleurs, le titre du film fait également référence au signe V<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Quand Evey est retenue par V, elle nettoie un miroir sur lequel est inscrit en latin Modèle:Langue, soit en français « Par le pouvoir de la vérité, j'ai, de mon vivant, conquis l'univers », tiré de Faust (le mot Vniversum, « univers » en français, débute phonétiquement par un U, mais les lettres U et V sont indifférenciées en latin). Dans cette devise, chacun des 5 mots débute par la lettre V. De plus, lorsque V met de la musique sur son jukebox, il choisit la chanson n° 5<ref name="Trivia"/>. Par ailleurs, toutes les télévisions présentes dans le film sont de marque JVC.

Alors qu'il patiente avant l'attentat final, V compose à l'aide de dominos un motif qui, révélé lors de la chute des dominos, représente le logo du film : un V rouge entouré sur un fond noir. Plus tard, lors de son combat contre Creedy et ses hommes à Victoria Station, V forme un V avec ses poignards juste avant de les lancer. Alors qu'ils voltigent, les poignards forment 5 fois la lettre V avant de toucher leurs cibles, qui attendent dans une formation en V. Creedy abattu, V s'appuie contre un mur et trace un V avec son propre sang. Creedy, le seul à avoir pu recharger son revolver tire 5 coups au lieu des 6 qu'en contient son barillet. Peu après, un plan sur l'horloge de Big Ben indiquant 11 h 05 forme un V. Et, à la fin du film, lorsque les feux d'artifice sont tirés pour la destruction des édifices, le bouquet final forme un V de feu rouge<ref name="Trivia"/>. De même, la même remarque peut être faite pour la scène de la destruction du palais de justice au début du film.

Différences entre le film et la bande dessinée

Modèle:Article détaillé L'histoire du film est une adaptation de la bande dessinée d'Alan Moore, initialement publiée entre 1982 et 1985 dans l'anthologie anglaise de bandes dessinées Warrior, puis réimprimée et complétée par DC Comics en 1988. Ces bandes dessinées ont été compilées dans un roman graphique publié à nouveau aux États-Unis sous l'empreinte de Vertigo, une filiale de DC Comics, et au Royaume-Uni par Titan Books<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Alan Moore.jpg
Alan Moore, auteur de la bande dessinée V pour Vendetta, s'est dissocié du film en raison de l'angle choisi par les scénaristes.

Il existe plusieurs différences fondamentales entre le film et l'histoire originale. Par exemple, l'histoire originale d'Alan Moore a été créée comme une réponse au thatchérisme britannique au début des années 1980 et a été définie comme un conflit entre un État fasciste et l'anarchisme, alors que l'histoire du film a été modifiée par les Wachowski pour s'adapter à un contexte politique moderne<ref name="Notes de production"/>. Selon Moore, Modèle:Citation. En outre, dans l'histoire originale, Moore a tenté de maintenir une ambiguïté morale, et non à dépeindre les fascistes comme des caricatures, mais comme des humains réalistes, aux caractères arrondis. Les limitations de temps du film ont conduit l'histoire à être raccourcie ou à rationaliser certains caractères, détails et intrigues de l'histoire originale<ref name="Notes de production"/>.

La plupart des personnages de la bande dessinée ont subi des changements importants pour le film. Par exemple, V est caractérisé dans le film comme un combattant de la liberté romantique qui se montre préoccupé par la perte de vies innocentes alors que, dans la bande dessinée, il est présenté comme un être sans pitié, prêt à tuer toute personne se trouvant sur son chemin<ref name="Mutant">Modèle:Lien web</ref>. Evey Hammond, transformée en une protégée de V, est également très différente dans le roman et dans le film. Au début du film, elle est déjà une jeune femme confiante et cultivée, avec un soupçon de rébellion en elle, alors que dans l'œuvre originale, il s'agit d'une enfant de Modèle:Nobr peu sûre d'elle, innocente et désespérée, qui se prostitue. La relation entre V et Evey, strictement platonique dans le comic, a un développement romantique dans le film, se terminant par des déclarations d'amour réciproques<ref name="Mutant"/>.

De plus, alors que dans le film l'Inspecteur Finch ressent de l'empathie pour V et adhère finalement à sa cause, il est déterminé, dans la bande dessinée, à mettre fin à l'existence de V et va jusqu'à prendre du LSD en vue d'entrer dans l'état d'esprit du criminel<ref name="IGN"/>. Enfin, certains personnages, tels que Rose Almond, Alistair Harper et Mrs. Heyer, n'ont pas de rôle ou celui-ci est réduit de manière significative dans le film<ref name="Notes de production"/>.

Fichier:Vitoria - Graffiti & Murals 0725.JPG
Graffiti représentant le personnage d'Evey Hammond.

Les méchants principaux de la bande dessinée ont également subi des changements dans l'adaptation cinématographique : bien que le Haut Chancelier Sutler soit, dans le texte de Moore, un dictateur brutal, il est aussi un homme solitaire, socialement inapte, qui croit vraiment dans le fascisme et qui, en fin de compte, souhaite simplement être accepté et aimé par son peuple, alors que le film le dépeint comme un être dépourvu de la moindre qualité humaine, du moindre sentiment<ref name="IGN"/>. Creedy évolue d'un caractère relativement mineur dans la bande dessinée à l'un des principaux personnages du film, où il est révélé comme le cerveau de l'attentat bioterroriste que la Norsefire a utilisé pour prendre le pouvoir. Sa personnalité est aussi quelque peu remaniée dans le film, alors que c'est un homme grossier et un peu opportuniste dans la bande dessinée, il est présenté comme un sociopathe glacial que V décrit comme Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère).

Le contexte et l'intrigue dans le film ont été modifiés par rapport à l'histoire originale. Alors que le film ne mentionne que la guerre civile et l'effondrement des États-Unis, la bande dessinée mentionne qu'une guerre nucléaire mondiale a détruit une grande partie du monde en dehors du Royaume-Uni. Enfin, le film se termine dans un renversement relativement pacifique du gouvernement, alors que, dans la bande dessinée, il est présenté comme un effondrement brutal du pouvoir. D'autres différences incluent le système informatique « Destin » (Modèle:Langue), qui est complètement absent du film<ref name="IGN"/> (dans l'histoire originale, « Destin » est une sorte de Big Brother, un ordinateur qui sert d'yeux et d'oreilles à la Norsefire et dont V réussit à prendre le contrôle). Les cibles des attentats de V sont également différentes dans la bande dessinée : il y détruit le Parlement et le Old Bailey au début, et le 10 Downing Street pour le final<ref name="Mutant"/>.

Éditions en vidéo

V pour Vendetta est sorti en DVD dans deux versions, une édition simple et une « Édition Collector » formée de deux DVD, le Modèle:Date- en région 1<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Modèle:Date- en région 2<ref>Modèle:Lien web</ref>. La version simple comprend le making-of du film alors que la version collector inclut trois documentaires supplémentaires, sur les décors du film, l'histoire de Guy Fawkes et le comic book. Les ventes de DVD ont été fructueuses, ayant rapporté Modèle:Unité à la fin de l'année 2010, et ce, uniquement aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La version du film en disque Blu-ray est sortie le Modèle:Date- en région 1<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Modèle:Date- en région 2<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle reprend les bonus de la version collector en DVD.

Notes et références

Citations originales

Modèle:Références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Article connexe

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette

Modèle:Portail

Modèle:Bon article