Niki de Saint Phalle
Catherine de Saint-Phalle, dite Niki de Saint Phalle, est une plasticienne, artiste peintre, graveuse, sculptrice et réalisatrice de films franco-américaine, née à Neuilly-sur-Seine (département de la Seine) le Modèle:Date de naissance et morte à La Jolla (comté de San Diego, Californie) le Modèle:Date de décès.
Niki de Saint Phalle a d'abord été mannequin, puis mère de famille avant d'aborder l'art en autodidacte. Elle n'a suivi aucun enseignement artistique académique, mais s'est nourrie d'abondants échanges artistiques avec ses aînés et contemporains. S'inspirant de plusieurs courants, art brut, art outsider, elle a commencé à peindre en 1952. En 1961, elle est membre du groupe des Nouveaux Réalistes, tout comme Gérard Deschamps, César, Mimmo Rotella, Christo et Yves Klein. D'abord épouse de Harry Mathews, avec qui elle a deux enfants, elle se marie en secondes noces avec l'artiste suisse Jean Tinguely en 1971. Avec lui, elle va réaliser un grand nombre de sculptures-architectures, soit sur commande, soit pour le simple plaisir. Ensemble, ils ont réalisé en France la fontaine Stravinsky sur commande d'État à Niki de Saint Phalle, et Le Cyclop, création de Jean, sans permis de construire.
Outre les Tirs, performances qui l'ont rendue internationalement célèbre dès les années 1960, Niki de Saint Phalle a créé un très grand nombre de sculptures monumentales dans des parcs de sculptures. Certaines ont été réalisées de sa propre initiative et avec ses deniers personnels comme celle du jardin des Tarots en Toscane, ou du Queen Califia's Magical Circle, dans le parc de Kit Carson à Escondido, dans la ville de Escondido, (Californie)<ref group="note">Souvent confondu avec le Kit Carson Park de Taos dont le nom complet est Kit Carson Memorial State Park Kit Carson Park de Taos.</ref>.
D'autres ont été commandées par des États ou des collectivités locales. À Jérusalem, la municipalité lui commande en 1971 un monstre pour enfants, Le Golem, inauguré en 1972 dans le parc Rabinovitch, qui porte désormais le nom familier de The Monster Park. En 1994, la Jerusalem Foundation lui passe une deuxième commande pour le Zoo biblique. Niki de Saint Phalle produit un ensemble de sculptures d'animaux intitulé L'Arche de Noé qu'elle termine en 1998. En 1987, François Mitterrand lui commande, conjointement avec Jean Tinguely, la fontaine de Château-Chinon.
L'artiste a très vite attiré l'attention des médias sur elle et du même coup sur le couple qu'elle forme avec son compagnon devenu ensuite son époux, Jean Tinguely<ref>ADMagazine - Les couples mythiques de l'histoire de l'art - Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely.</ref>. Les historiens de l'art, comme Camille Morineau, Pontus Hultén ou Amelia Jones, ont bien retenu d'elle ses œuvres fortes, démesurées, et ses prises de risques. Niki de Saint Phalle laisse derrière elle une œuvre immense dont elle a fait de généreuses donations en particulier au Sprengel Museum Hannover et au musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice.
Elle a défendu la postérité de son compagnon en œuvrant pour l'ouverture du musée Tinguely à Bâle.
Biographie
Née d'une mère américaine, Jeanne-Jacqueline Harper, et d'un père français, André Marie de Saint-Phalle (1906-1967), fils du polytechnicien Pierre de Saint-Phalle (1859-1937) et de Catherine Virginie Frédérique de Chabannes La Palice (1865-1942)<ref>geneanet.org.</ref>, Catherine Marie-Agnès de Saint-Phalle est le deuxième enfant d'une famille de cinq (John, Marie-Agnès, Claire, Elizabeth, Richard)<ref name="Camille et al 312">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Confiée pendant trois ans à ses grands-parents qui vivent à la campagne, dans la Nièvre<ref name="Camille et al 312"/>, près de Saint-Benin-d'Azy, elle grandit ensuite à New York et se marie à l'âge de Modèle:Nobr avec le poète Harry Mathews, un ami d'enfance qui fait alors son service militaire<ref> Voir biographie sur le site de la Niki Charitable Art Foundation. </ref>. C'est d'abord un mariage civil, puis sur l'instance des parents de Niki de Saint Phalle, les jeunes gens procèdent à un mariage religieux à l'église française de New York<ref name="Camille et al 315">Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Pendant longtemps, elle cache un lourd secret, le viol par son père à l'âge de onze ans, qu'elle révèlera en 1994, à Modèle:Nobr, dans son livre Mon secret<ref>Niki de Saint Phalle, Mon secret, Éditions La Différence, 1994 ; réédition 2010.</ref>.
Elle travaille d'abord comme mannequin<ref name="Morineau">Modèle:Article.</ref>, pour Vogue, Life et Elle, encouragée par le peintre Hugh Weiss<ref group="note">Camille Morineau est conservatrice du patrimoine.</ref>.
En 1953, Modèle:Citation, elle est soignée en hôpital psychiatrique. Les électrochocs qu'elle y reçoit altèrent sa mémoire<ref name="NCAF 1950-1959">Voir biographie sur le site de la Niki Charitable Art Foundation.</ref>.
C’est là que commence sa carrière, à l'image des artistes de la Collection de l'art brut de Jean Dubuffet. L'exposition parisienne de 2014 au Grand Palais Modèle:Citation.
Vers 1955, elle voyage en Espagne avec son mari et découvre les jardins de Gaudí. À Paris, où elle trouve son inspiration au musée d'Art moderne, elle rencontre Jean Tinguely qu'elle épousera en 1971, après avoir divorcé de Harry<ref name="NCAF 1950-1959"/>.
Les Tirs, performances durant lesquelles l'artiste tire à la carabine sur des poches de peinture, éclaboussant de couleurs des tableaux-assemblages, la rendent célèbre au niveau international dès 1961. Elle les dédie souvent à d'autres artistes qui participent eux-mêmes aux tirs : Tir de Jasper Johns, Hommage à Bob Rauschenberg (Shot by Rauschenberg). Ces hommages amènent à une étonnante performance collective à l'ambassade des États-Unis à Paris le Modèle:Date-, au cours de laquelle Robert Rauschenberg se lance dans un de ses Combine painting<ref>Combine painting.</ref>, pendant que David Tudor joue du piano en tournant le dos au public, que Tinguely présente une machine à strip-tease, et que Niki de Saint Phalle organise un tableau-cible auquel Jasper Johns ajoute des fleurs<ref name="Camille et al 94">Sarah Wilson, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
À cette époque, Niki de Saint Phalle intègre le cercle des Nouveaux Réalistes, participant à l'exposition organisée par Pierre Restany « À Modèle:Nobr au-dessus de Dada » à la galerie J, dirigée par la femme de Restany, Jeannine de Goldschmidt. De juillet à Modèle:Date-, elle est au « Festival des Nouveaux Réalistes » à la galerie Muratore de Nice, organisé encore par Restany. Puis elle participe à l'exposition « Le Nouveau Réalisme à Paris et à New York » organisée à Paris, toujours par Restany à la galerie Rive droite<ref name="Camille et al 323">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle crée des ex-voto, puis des Nanas, femmes plantureuses et colorées en grillage, papier mâché et polyester.
Ses œuvres plus tardives sont la Fontaine Stravinsky à Paris entre l'église Saint-Merri et le centre Pompidou, le Jardin des Tarots à Capalbio en Toscane, ou les Tableaux éclatés, dont elle a baptisé les trois premiers exemplaires Méta-Tinguely en hommage à son compagnon<ref name="Camille et al 38">Catherine Francblin dans Modèle:Harvsp.</ref>. Des Tableaux éclatés se trouvent à l'espace Niki de Saint Phalle-Jean Tinguely du musée d'Art et d'Histoire de Fribourg<ref>Espace Tinguely-Niki au musée de Fribourg.</ref>. Sa dernière œuvre monumentale est un parc de sculptures en Californie : Queen Califia's Magical Circle.
Selon sa petite-fille, Bloum Cardenas, Niki de Saint Phalle et Jean ont toujours parlé ensemble de leur mort respective et de ce que deviendrait leur œuvre : Modèle:Citation bloc
En 1992, elle réalise L'Arbre aux serpents, exposé dans la cour du musée des Beaux-Arts d'Angers. En 1994, pour des raisons de santé, elle s'établit à La Jolla, en Californie, elle y installe son atelier où elle crée de nombreuses sculptures et de moins en moins de peintures<ref>Voir biographie sur le site de la Niki Charitable Art Foundation.</ref>. Elle y reste jusqu'à sa mort. L'artiste, dont les poumons ont été rongés par les poussières de polyester qu'elle découpait pour ses sculptures, souffre d'insuffisance respiratoire depuis la fin des années 1970<ref name="Camille et al 347">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>, et de polyarthrite rhumatoïde depuis le début des années 1980<ref name="Camille et al 349">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
Elle meurt le Modèle:Date- à l'hôpital de San Diego des suites de son insuffisance respiratoire chronique<ref name="Camille et al 354">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
Engagements
Niki de Saint Phalle a soutenu plusieurs causes : celle des Noirs américains, celle de la libération des femmes du patriarcat, celle des malades atteints du sida. Elle s'est engagée dans l'association AIDES et a réalisé avec son fils un film sur le sujet.
Œuvres principales
Les Tirs
Modèle:Article détaillé Modèle:Encadré texte
La première séance de Tirs a lieu le Modèle:Date- au 11, impasse Ronsin à Paris<ref name=Perlein17/>. Les Tirs sont des tableaux « préparés », fixés sur une planche, composés de morceaux de plâtre, de tiges contenant des œufs et des tomates, des berlingots de shampoing et des flacons d'encre. Niki de Saint Phalle est une tireuse d'élite, elle a appris à tirer avec son grand-père. Peu après, une deuxième séance de tir a lieu le Modèle:Date-. Ce jour-là, sont présents : le poète américain John Ashbery, Gérard Deschamps, Raymond Hains, l'artiste américaine Shirley Goldfarb, Sabine Weiss, Hugh Weiss, le sculpteur américain Modèle:Lien, Eva Aeppli<ref name="Camille et al 93">Sarah Wilson, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date-, à la suite d'une émission de l'ORTF, En français dans le texte, qui présente les performances, Niki de Saint Phalle et ses tirs deviennent un phénomène national. C'est par ce film que le public français apprend que Niki de Saint Phalle a déjà une réputation internationale et qu'une séance de tirs a déjà eu lieu au Moderna Museet de Stockholm. En fait, grâce à Pontus Hultén, des tirs ont déjà été exposés au Stedelijk Museum et le Modèle:Date-, des œuvres ont été accrochées à un arbre en présence de William Seitz qui défend l'art moderne au Museum of Modern Art de New York<ref name="Camille et al 93"/>. D'autres Tirs sont largement diffusés, notamment celui où Jean Tinguely effectue un tir dans une cour de Stockholm pour la télévision suédoise.
Les Tirs sont la représentation d'une violence matérialisée, un moyen d'extérioriser les démons intérieurs de Niki de Saint Phalle<ref name="Morineau"/>. Inévitablement liés à la mort, les Tirs paradoxalement, redonnent vie à la Vanitas traditionnelle. Modèle:Citation
Dès cette période, selon Catherine Gonnard<ref group="note">Catherine Gonnard est historienne d'art et documentaliste audiovisuelle à l'INA.</ref> Niki de Saint Phalle est Modèle:Citation Il est vrai que son personnage « passe » à l'écran. Pierre Restany Modèle:Citation<ref name="Camille et al 111">Catherine Gonnard, in: Modèle:Harvsp.</ref>. L'artiste connaît bien le media télévisuel et elle va l'utiliser, Modèle:Citation tout comme tous les Nouveaux Réalistes de Restany qui vont s'annoncer eux aussi comme l'avant-garde sur un petit écran en noir et blanc<ref name="Camille et al 110">Catherine Gonnard, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Le premier Tir de l'impasse Ronsin a été effectué devant les caméras de United Press International<ref>Modèle:Vid Les Tirs de Niki commentés par Bloum Cardenas sur youtube.com.</ref>. Le mardi suivant, le magazine Télé 7 jours annonce : Modèle:Citation<ref name="Camille et al 111"/>.
Niki de Saint Phalle sait jouer de son élégance et de sa beauté, tantôt avec des blouses tachées et déchirées, tantôt en pull et pantalon, tantôt en combinaison blanche et bottes ou en « petit soldat de l'armée napoléonienne » en noir avec de la dentelle aux manches et au col<ref name="Camille et al 95">Sarah Wilson, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Cette élégance et cette beauté frappent le téléspectateur lors de l'entrevue diffusée le Modèle:Date- par l'ORTF à 21 h 20 dans l'émission Pour le plaisir<ref name="Camille et al 111" />. Les discours misogynes ouverts ou sous-entendus s'empressent d'enfermer l'artiste dans ce que l'on qualifierait aujourd'hui de people, et dès les années 1970, les critiques d'art cessent d'accorder toute autonomie à Niki de Saint Phalle pour ne présenter son travail qu'aux côtés de Jean Tinguely, en couple, laissant entendre que c'est surtout Tinguely l'artiste du couple<ref name="Camille et al 113">Catherine Gonnard, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Cela explique la confusion sur l'importance de l'art de Niki de Saint Phalle, à laquelle a contribué, entre autres, son très long entretien avec l'historien d'art Maurice Rheims en 1965, parce qu'il est paru dans Vogue et non dans un journal d'art<ref name="Camille et al 88-89">Patrick Andersson, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Cette confusion a été persistante jusqu'aux rétrospectives des années 2000<ref name="Camille et al 113"/>. Quentin Bajac souligne en 2009 qu’Modèle:Cita
Les Nanas
Modèle:Article détaillé Par la suite, Niki de Saint Phalle explore les représentations artistiques de la femme en réalisant des poupées de taille impressionnante, les Nanas, dont une version des plus connues se trouve au musée Tinguely de Bâle : Gwendoline inspirée par la grossesse d'une de ses amies, l'actrice Clarice Rivers<ref group="note" name="imdb nm0729515">Clarice Rivers (née Clarice Price) présentée comme « femme de » Larry Rivers sur IMDB, base de données de cinéma.</ref>. Une autre version inspirée par la grossesse en général est Elisabeth<ref group="note" name="Ernoult p329">Également orthographié Elizabeth, la sœur de Niki. Toutes les Nanas de cette année-là portent le prénom d'amies proches - Nathalie Ernoult, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>, 1965, Modèle:Tunité<ref name="Camille et al. 191">Catherine Dossin, in: Modèle:Harvsp.</ref> ; elle est conservée au musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg. Une série de Nanas est en exposition permanente à l'endroit où s'installe le marché aux puces de Hanovre (Allemagne). La taille de ces Nanas a une signification, Il s'agit pour Niki de Saint Phalle de se détacher du monde du marché de l'art et de ses diktats imposés notamment par les galeristes. C'est alors la volonté de prendre une fois encore ses distances avec le milieu aisé d'où elle vient et qui n'a pas su la protéger dans sa jeunesse.
Les Nanas sont non seulement géantes, chahuteuses, dansantes, jambes en l'air Modèle:Incise, mais encore elles se produisent en scène dans un ballet de Roland Petit. Intitulé Éloge de la folie, monté au théâtre des Champs-Élysées à Paris<ref>Fiche d'Éloge de la folie à la BnF.</ref> où il fait un triomphe en Modèle:Date-, le ballet met en scène les Nanas sur tiges, ou tenues à bout de bras par des danseurs<ref name="Camille et al. 330">Nathalie Ernoult, in Modèle:Harvsp.</ref>. Les décors sont de Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Martial Raysse, la musique est de Marius Constant, le texte de Jean Cau. Niki de Saint Phalle y dénonce la guerre avec des figures de tyrannosaures, la drogue symbolisée par un danseur-pantin sur fond de panneau aux couleurs vives. L'intervention des Nanas symbolise aussi la suprématie de la femme. Le public et la presse font un accueil triomphal au spectacle<ref name="Camille et al. 330" />. On peut voir aussi dans ces Nanas une revendication qui va au-delà des femmes. Ces Nanas noires lui permettent de soulever la difficulté des personnes de couleur de s'imposer dans un monde de blancs tout comme la difficulté pour les femmes de trouver sa place dans un monde d'hommes<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Saut
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Gwendolyn, Bâle, Musée Tinguely (Suisse).
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Nana, Stockholm, Moderna Museet (Suède).
Le Golem
Modèle:Article détaillé Ce monstre à trois langues qui sert de toboggan est situé dans Rabinovitch Park à Jérusalem-Ouest. La population désigne désormais le parc sous le nom familier de The Monster Park. Commandé en 1971 par la municipalité de Jérusalem en Israël, il a été inauguré en 1972<ref name="Camille et al 337">Modèle:Harvsp.</ref>.
Une photographie de 1974 montre Niki de Saint Phalle assise à côté de la maquette du Golem : elle porte un chapeau-bibi à voilette, un pull noir à col roulé, une chaîne dorée avec une grosse croix, et un jeans<ref name="Camille et al 337" />. Une deuxième photographie prise en 1972 par Leonardo Bezzola présente le All Stars Swiss Team comprenant Jean Tinguely, Rico Weber et Modèle:Lien, ainsi que Niki de Saint Phalle, devant la carcasse du Golem en construction, structure semblable à un début de tour Eiffel.
Cette sculpture a suscité bien des hésitations au début, lorsque les parents la trouvaient effrayante, ainsi que le rapporte Jessica Steinberg, du Jérusalem Times<ref name="Jessica Steinberg">article du Jérusalem Times.</ref>. Mais le maire de l'époque, Teddy Kollek, a tenu bon face aux opposants, puis les enfants se la sont appropriée et il existe actuellement un comité de soutien à la fois pour sa réhabilitation<ref>réhabilitation du Monster.</ref> et pour la conservation du parc qui l'abrite<ref>touche pas à mon monster park.</ref>. Modèle:Saut
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Le Golem en 1990.
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Le Golem en 2022.
Le jardin des Tarots
Inspirée par le Parc Güell de Gaudí à Barcelone, le Palais idéal du facteur Cheval et les « monstres du bois sacré » des Jardins de Bomarzo<ref>Notice actualités de l'Exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais du Modèle:Date- au Modèle:Date- rédigée par Actes Sud.</ref>, elle réalise, à Capalbio en Toscane, à partir de 1979, le jardin des Tarots qui réunit des sculptures monumentales inspirées par les figures du tarot divinatoire. Il a ouvert ses portes en 1998. Ces sculptures étant habitables Niki de Saint Phalle a vécu dans la sculpture L'Impératrice pendant toute la durée des travaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une maquette de cette sculpture a d'ailleurs été réalisée par l'artiste en 1983.
La Grotte
Après la restauration de la grotte qui se trouve au nord-ouest des jardins royaux de Herrenhausen de Hanovre<ref>le Jardins royaux et la grotte de Niki de Saint Phalle.</ref> Modèle:Incise Niki de Saint Phalle transforme l'intérieur de ce bâtiment en une véritable œuvre d'art. Ce travail commence dès 1999 et est terminé à titre pothume en 2003<ref name="Camille et al 355">Modèle:Harvsp.</ref> d'après plans de l'artiste. L'œuvre désignée par Niki de Saint Phalle sous le nom de The Grotto sera inaugurée en Modèle:Date-, en même temps que l'exposition de la donation Niki de Saint Phalle au Sprengel Museum de la Ville de Hanovre dont elle a été nommée citoyenne d'honneur<ref name="Camille et al 354"/>.
La Grotte est composée de trois salles ornées de mosaïques : l'aile gauche est couverte de miroirs blancs, l'aile droite de morceaux de verre bleu-nuit et noirs, et la pièce centrale Modèle:Incise est ornée de bande de galets de toutes nuances, de miroirs tantôt blancs tantôt dorés et de verreries rouges, jaunes et orange. Toutes les mosaïques sont recouvertes de figurines plastiques sur le thème « La Vie de l'Homme ». Les ornements en forme de spirales à l'entrée de l'édifice représentent la Spiritualité. La salle des miroirs blancs sur le thème « Jour et Vie » montre avec plus de 40 figurines en relief des exemples de presque toutes les périodes de l'artiste. L'aile bleue est La Nuit et le Cosmos. Des figurines féminines dansent dans le ciel bleu-nuit et s'accrochent aux étoiles. Les fenêtres et portes de la grotte sont des grilles incrustées aussi de miroirs et de verreries. Modèle:Saut
Queen Califia's magical circle
Modèle:Article détaillé Le jardin, dont les sculptures ont été conçues pour un parc de divertissement selon le principe du jardin des Tarots, est situé à Escondido en Californie<ref>parc de sculptures à Escondido.</ref>. Il comprend notamment la sculpture de la Reine Califia, personnage gigantesque chevauchant un aigle qui lui sert de trône, accompagnée de totems, de monstres labyrinthiques, d'un mur de serpents<ref>les sculptures de la reine Califia.</ref>. Cette œuvre a été inspirée à l'artiste par la lecture du livre de John McPhee Assembling California, qui représentait pour Niki de Saint Phalle une métaphore sur les forts contrastes économiques et démographiques au sein de la société californienne<ref name="Camille et al 267">Lucia Pesapane dans Modèle:Harvsp.</ref>. À l'instar du jardin des Tarots, cette œuvre a été entièrement financée grâce à une série de produits vendus par Niki de Saint Phalle (parfums, déclinaisons), et ensuite offerte à la Ville d'Escondido<ref name="Camille et al 267"/>.
Les Black Heroes
Engagée dans la lutte en faveur des droits des Afro-Américains, Niki de Saint Phalle leur a rendu hommage avec une série intitulée Black Heroes à partir de 1998. Une série de sculptures monumentales dédiée aux noirs célèbres après les Black Nanas, et qui comprend aussi bien des artistes : Joséphine Baker, Miles Davis<ref name="Camille et al 350">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Miles Davis devant l'hôtel Negresco de Nice.</ref>, Louis Armstrong<ref name="Camille et al 105">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>, que des sportifs Michael Jordan<ref name="Camille et al 92"/>.
Plusieurs de ces statues ont été présentées sur Park Avenue en 2012 lors de l'exposition Park Avenue Features Niki de Saint Phalle, notamment la statue de Tony Gwynn, joueur de baseball, celle du Basketball Player Michael Jordan<ref>sportifs et musicien sur Park avenue.</ref>.
La sculpture représentant Michael Jordan est intitulée Number 23 Black Heroes et est exposée devant le National Museum of Women in the Arts. Elle fait partie du New York Avenue Sculpture Project initié par le musée sur New York Avenue, Washington<ref>tous les évènements dont celui consacré à Niki de Saint Phalle.</ref>.
Collaborations avec Jean Tinguely
Álvaro Rodríguez Fominaya, directeur du musée Guggenheim de Bilbao<ref>Notes sur Álvaro Rodríguez Fominaya sur guggenheim.org/new-york.</ref>, s'est penché sur les rapports des couples d'artistes en général et sur celui de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely en particulier. Divorcée de l'écrivain américain Harry Mathews, avec lequel elle a eu deux enfants (Laura Duke Condominas et Philip Mathews), elle épouse Tinguely, le Modèle:Date-, lui-même récemment divorcé de sa femme Eva Aeppli.
Álvaro Rodríguez note que dans la plupart des couples d'artistes, la femme tient lieu d'assistante Modèle:Incise, ce qui est le contraire dans le couple Saint Phalle-Tinguely, surtout à partir de 1972 lorsque Le Golem, sculpture monumentale pour jardin d'enfants de Jérusalem, est commandé à Niki de Saint Phalle en Israël. Pour construire cette grosse tête dont trois langues servent de toboggan de Modèle:Tunité<ref name="Camille et al 36">Catherine Francblin dans Modèle:Harvsp.</ref>, Tinguely devient l'assistant de la créatrice. C'est lui qui intervient comme technicien, aidé par ses collaborateurs Rico Weber et Paul Wiedemer, une équipe que Saint Phalle surnomme All Stars Swiss Team et dont une partie sera présente pour la réalisation du jardin des Tarots en Toscane<ref name="Camille et al 269">Álvaro Rodríguez Fominaya dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Si Niki de Saint Phalle a réellement été la collaboratrice de Tinguely pour Le Cyclop à Milly-la-Forêt<ref>histoire du Cyclop.</ref>, la tendance s'est inversée pour le jardin des Tarots à Capalbio en Italie, puis la Fontaine Stravinsky à Paris<ref>lire les détails sur le dossier de l'exposition du Grand Palais.</ref>, et aussi la fontaine de Château-Chinon (Ville) commandée en 1987 par François Mitterrand<ref name="Camille et al 269"/>.
De juin à Modèle:Date-, Saint Phalle avait déjà réalisé avec l'aide de Tinguely, Hon/Elle, une femme monumentale de Modèle:Unité de longueur sur Modèle:Unité de hauteur et de Modèle:Unité de largeur, couchée sur le dos avec les jambes écartées, pour le Moderna Museet de Stockholm. Les visiteurs pouvaient rentrer dans la sculpture par son sexe et découvrir à l'intérieur plusieurs pièces réalisées par Niki de Saint Phalle. La statue a été détruite après l'exposition<ref>Cf. Hon grandeur nature au paragraphe « Nana » sur womanns-world.com.</ref>.
En 1967, le couple se lance dans un travail collectif pour une œuvre démesurée : Le Paradis fantastique où les machines de l'un étaient en compétition avec les sculptures de l'autre. C'est une commande de l'État français pour l'Exposition universelle de Montréal dans laquelle les machines de Tinguely « affrontent » les Nanas de Niki de Saint Phalle : un groupe de six grandes machines cinétiques attaquent neuf grandes sculptures de Saint Phalle<ref name="Camille et al 332">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Raspoutine, machine complexe qui se déplace sur des rails, attaque la sculpture Le Bébé Monstre, et Le Piqueur de Tinguely perce méthodiquement des trous dans une grande Nana Modèle:Cita.
Le Paradis fantastique est une aventure qui annonce d'une certaine manière la Fontaine Stravinsky et la Fontaine de Château-Chinon<ref name="Camille et al 269" />. Elle est interrompue dès le début parce que Niki de Saint Phalle tombe malade pour la première fois en travaillant sur les sculptures à cause des émanations de gaz du polystyrène chauffé. Elle reviendra juste à temps pour se trouver dans un conflit qui oppose les deux artistes à Pierre Bordas, président du pavillon français, qui s'insurge contre la taille démesurée des sculptures<ref name="Camille et al 269"/>. Ce qui reste de cette œuvre gigantesque est conservé au Moderna Museet de Stockholm où elle a été transférée en 1971, avec un affiche de Saint Phalle intitulée Paradiset Moderna Museet, Stockholm<ref name="Camille et al 270">Álvaro Rodríguez Fominaya dans Modèle:Harvsp.</ref>, après avoir été exposée à la galerie d'art Albright-Knox de Buffalo, puis à Central Park à New York, elle a été offerte par les deux artistes au Moderna Museet de Stockholm considérée comme sa ville natale puisque ce paradis est directement inspiré de Hon/Elle<ref name="Pontus 175"/>. Réhabilité grâce à Jean et Dominique de Ménil, repeint par les deux artistes, cet ensemble auquel une fontaine a été ajoutée, orne maintenant un parc tout près du musée<ref>Modèle:Vid Paradis fantastique au Moderna Museet, vidéo pour faire le tour du paradis fantastique sur youtube.com.</ref>.
En 1985, lorsque Tinguely, opéré du cœur, reste dans le coma, Niki de Saint Phalle fait brûler de nombreuses bougies dans une église orthodoxe de Genève dans l'espoir qu'il survive, et elle fait le vœu de construire une chapelle s'il revient à lui. Ce sera la Chapelle de la Tempérance dans le jardin des Tarots de Capalbio<ref name="Camille et al 345">Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Centre Pompidou dans Modèle:Harvsp.</ref>. Elle finance la réhabilitation du Cyclop et son entretien, à partir de Modèle:Date-, selon les indications que lui avait laissées Jean Tinguely. C'est à partir de septembre-octobre de la même année que l'État français prend le relais<ref name="Camille et al 354"/>.
Modèle:Article détaillé Après la mort de Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle cherche par tous les moyens à lui rendre hommage. D'abord en donnant des œuvres de Tinguely pour permettre, en 1996, l'ouverture du Musée Tinguely de Bâle<ref name="Camille et al 270" />. Ensuite, en lui dédiant trois Tableaux éclatés où le mot « Jean » est écrit en ferraille de même nature que les rouages et objets divers qui composent les tableaux surnommés par Saint Phalle : Méta Tinguely. Le premier est Jean I, le deuxième Jean II et le troisième Jean III (1992, peinture, bois, éléments métalliques et moteurs électriques sur bois Modèle:Tunité musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, donation Niki de Saint Phalle).
De 1991 à 1996, elle soutient activement la construction du Musée Tinguely de Bâle, malgré l'opposition de nombreux amis du sculpteur. Ceux-ci souhaitent transformer le hangar d'une ancienne fabrique de verre qu'il avait achetée à La Verrerie (canton de Fribourg) en anti-musée. Saint Phalle donne 55 sculptures et une centaine d'œuvres graphiques de l'artiste pour alimenter la collection. L'inauguration organisée par Pontus Hultén a lieu le Modèle:Date-<ref name="Camille et al 350"/>.
Son hommage posthume au compagnon se poursuit dans toute la série des Tableaux éclatés, réalisés en collaboration avec le peintre Larry Rivers, qui emploient des éléments électriques et électromécaniques évoquant l'artiste disparu. Selon Álvaro Rodríguez Fominaya : Modèle:Citation
La « femme-sculpteur »
Longtemps, Niki de Saint Phalle a été classée au second rang des sculpteurs, puisque la langue française n'avait alors pas de féminin attesté pour cet art. On la trouve alors, comme Germaine Richier, reléguée au rang de « femme-sculpteur », le mot « sculptrice » étant considéré comme une faute de français, ou pire, une faute de goût<ref name="Shizue 38">Modèle:Harvsp.</ref>. Même le livre consacré à la sculpture moderne, édité par le centre Pompidou en 1995<ref group="note">Qui ne cite même pas Germaine Richier…</ref>, lui offre une portion congrue dans un ouvrage où Jean Tinguely est abondamment répertorié comme sculpteur. Niki de Saint Phalle est présente uniquement avec Leto ou La Crucifixion (1963)<ref name="IF95 81">Modèle:Harvsp.</ref> ; elle est rapidement citée entre Hans Bellmer, sculpteur occasionnel représenté par La Poupée, figure féminine écartelée<ref name="IF95 81" />, et George Segal, dont la représentation de « l'Homme » est concentrée sur La Caissière de cinéma<ref name="IF95 81"/>. Ce parti pris explique la méfiance de chroniqueurs misogynes qui ont longtemps traité Niki de Saint Phalle avec une certaine désinvolture, ainsi que le remarque Catherine Gonnard<ref name="Camille et al 113"/> et qu'on le vérifie dans l'ouvrage de Goldberg et Monnin sur la sculpture moderne où Saint Phalle ne figure qu'au « tableau récapitulatif »<ref name="IF95 114-115">Modèle:Harvsp.</ref>.
Si Niki de Saint Phalle a réussi Modèle:Citation bloc
Son chef-d'œuvre éphémère, exécuté avec la collaboration technique de Jean Tinguely et du finlandais Per Olof Ultvedt<ref group="note">Sculpteur et scénographe, né le Modèle:Date- à Kemi, Finlande, mort le Modèle:Date- à Lidingö, Suède.</ref> voit le jour en 1966 : une gigantesque sculpture, Hon/Elle, réalisée au Moderna Museet la propulse au rang des artistes majeurs, ainsi que le rapportent Jean-Louis Ferrier et Yann Le Pichon : Modèle:Citation bloc
Cette œuvre gigantesque, de six tonnes et Modèle:Nobr de long, qui porte le titre initial de Hon-en Katedral, propulse Niki de Saint Phalle encore plus qu'elle ne l'était déjà sur la scène internationale<ref name="Camille et al 254">Modèle:Harvsp.</ref>. Mais il n'en reste que la maquette ainsi que de nombreuses photographies et vidéos d'époque<ref>vidéo Hon/Elle sur le site du Grand Palais, Paris.</ref>. Modèle:Article détaillé
Après la mort de Tinguely, Niki de Saint Phalle continue à sculpter, après avoir réglé la lourde succession de son compagnon. Elle crée, en 1997, une série de cinq sculptures en cinq exemplaires. Puis elle entreprend Remembering, une série de 22 reliefs conservés à l'Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle de Fribourg<ref>Les reliefs sont cités mais non accessibles.</ref>, qu'elle termine en 2000<ref name="Camille et al 354"/>. Ainsi que ses hommages aux héros de la communauté noire : Miles Davis, Louis Armstrong, Joséphine Baker, Michael Jordan, avec l'aide de Marcelo Zitelli et Lech Juretko. Cette même année, elle inaugure L'Ange protecteur le Modèle:Date-, dans la gare centrale de Zurich<ref name="Camille et al 350"/>,<ref name="Camille et al 352">Nathalie Ernoult dans Modèle:Harvsp.</ref>.
Elle reçoit encore de nombreuses commandes pour des réalisations de grande taille. Parmi celles-ci, une sculpture-maison de jeu pour enfants en 1998, Gila, maison monstre, qui a été restaurée depuis<ref>Gila en réparation.</ref>. À partir de l'année 2000, elle entreprend son avant-dernier grand monument : La Cabeza<ref name="Camille et al 257">Modèle:Harvsp.</ref>, suivi, en 2001, de Coming together, très grande sculpture destinée à orner l'extérieur du Palais des congrès de San Diego, Californie, avec cinq autres œuvres d'art monumentales d'autres artistes<ref>Modèle:Vid vidéo Coming together sur youtube.com.</ref>. Enfin, sa dernière entreprise personnelle, La Cabeza, qui n'avait jamais quitté les États-Unis, où elle a été présentée en 2012 au Bechtler Museum of Modern Art avec Cat Head Totem, a été exposée en France sur le parvis du Cent Quatre à Paris, en 2014 et 2015<ref>La Cabeza au 104 jusqu'au Modèle:Date-.</ref>,<ref>vidéo La Cabeza.</ref>.
Niki de Saint Phalle aux États-Unis
Les sculptures de Niki de Saint Phalle se sont révélées très vite proches du public américain lorsque des œuvres ont été exposées en plein air, comme c'est le cas de Sun God<ref name="Camille et al 55">Modèle:Harvsp.</ref>. Plus difficile a été sa pénétration du milieu très masculin des galeries et du marché de l'art pour les tirs et assemblages, appréciés d'abord de quelques collectionneurs américains, qui ont ensuite fait don de leurs œuvres aux musées américains<ref name="Camille et al 52">Émilie Bouvard, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
Identifiée comme un membre des avant-gardes qui comprennent Kenneth Koch, John Ashbery, Robert Rauschenberg, Jean Tinguely, elle entre dans le marché de l'art et des institutions de l'ouest à l'est grâce au soutien actif d'Alexandre Iolas<ref>précisions sur Alexandre Iolas</ref>, d'origine grecque, ancien danseur, qui possède une galerie à Paris et une à New York<ref name="Camille et al 52"/>. Niki de Saint Phalle bénéficie aussi du soutien de la Everett Ellin Gallery de Los Angeles. Le premier Tir américain, se déroule le Modèle:Date- à l'occasion du vernissage de l'exposition Tinguely dans cette galerie, sur un parking de Sunset Strip derrière un bar de Jazz populaire le Club Renaissance. La performance a lieu devant à peu près Modèle:Nobr<ref name="Camille et al 53">Émilie Bouvard, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Quelques jours plus tard, la galerie Everett Ellin finance elle-même une séance de tir de Niki de Saint Phalle sur les hauteurs de Malibu<ref>Cecile Whiting, Pop L.A.- Art and the City in the 1960's page 237, note 15 lire en ligne.</ref>.
Ce jour-là, Niki de Saint Phalle est assistée de Edward Kienholz. À partir de là, elle est une de seules artistes femmes, avec Joan Mitchell, jamais exposées à la Virginia Dwan Gallery qui suit le milieu artistique californien, essentiellement masculin<ref group="note">quelques renseignements sur la Virginia Dwan Gallery.</ref>. Mais c'est surtout à Alexandre Iolas qu'elle doit l'intérêt de collectionneurs américains pour ses œuvres. Pendant dix ans et jusqu'à sa mort en 1987, ce familier des surréalistes va œuvrer pour faire connaître aux grands collectionneurs le travail de Niki de Saint Phalle. C'est lui qui conseille aux Ménil d'acquérir des œuvres de Saint Phalle pour leur collection. Les Menil deviendront d'ailleurs des proches amis de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely<ref name="Camille et al 53"/>.
Dans les années 1990, ce sont les collectionneurs Howard et Jean Lipman qui acquièrent la Black Venus dont ils feront don au Whitney Museum of American Art ou Joseh H. Hirshorn pour le Washington Hirshorn Museum. Toutefois, si le public et les collectionneurs privés apprécie le travail de Niki de Saint Phalle, les musées restent plus réticents dans leurs acquisitions. Les œuvres de Saint Phalle sont entrées dans les musées américains essentiellement grâce aux donations. Ainsi William C. Seitz, conservateur du Museum of Modern Art, commissaire de l'exposition de 1961 The Art of Assemblage, très critique envers Niki de Saint Phalle, possédait pour sa collection personnelle Tu est moi (sic), technique mixte, 1960. L'œuvre n'entrera dans un musée qu'après sa mort, sa veuve en ayant fait don en 1982 au musée d'Art de l'université de Princeton<ref name="Camille et al 55"/>.
Publications
- 1990 : Le sida, tu ne l'attraperas pas…, avec la collaboration de Philip Mathews, Vanves, Agence française de lutte contre le sida.
- 1993 : Méchant Méchant et les jouets perdus, avec Laurent Condominas, Paris, Éditions la Différence.
- 1994 : Mon secret, Éditions la Différence.
- 1997 : Le Jardin des Tarots, photographies de Giulio Pietromarchi, Berne, éd. Benteli.
- 1999 : Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio SRL
- 2001 : Catalogue raisonné, 1949-2000. Volume I, Peintures, tirs, assemblages, reliefs, 1949-2000, Lausanne, Acatos.
- 2006 : Harry and me : 1950-1960, the familiy years Modèle:Commentaire biblio SRL
Expositions
Un grand nombre de musées à travers le monde possèdent des œuvres de Niki de Saint Phalle. La Niki Charitable Art Foundation située à Santee (Californie) en donne la liste<ref>Liste des musées où se trouvent les œuvres de Niki.</ref>.
Le musée d'Art et d'Histoire de Fribourg dirige un espace consacré aux œuvres du couple Jean Tinguely-Niki de Saint Phalle, situé dans un ancien dépôt de tramways à proximité du musée proprement dit<ref>Espace Jean Tinguely - Niki de Saint Phalle.</ref>. Il expose Modèle:Nobr de Saint Phalle<ref>voir l'ensemble à la lettre S Saint Phalle</ref> et 29 de Tinguely<ref>voir l'ensemble à la lettre T Tinguely.</ref>.
- 1987 : « Niki de Saint-Phalle : œuvres récentes», galerie Bonnier, Genève, de septembre à Modèle:Date-.
- 2001 : « Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely», Atrium, Genève, du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- 2006 : « Niki in the garden » exposition des sculptures monumentales situées dans des jardins, à l'Atlanta botanical garden, Atlanta<ref>Niki in the garden</ref>. Même année : rétrospective au Daimaru Museum Umeda (Japon) et dans plusieurs musées japonais<ref>Niki de Saint Phalle au Japon.</ref>.
- 2007 : « Niki de Saint Phalle au Sprengel Museum Hannover », Städtische Galerie de Schieder-Schwalenberg, Allemagne.
- 2007 : « Niki in the garden » au Garfield Park Conservatory , Chicago, États-Unis<ref>vidéo Niki inside out.</ref>.
- 2008 : Niki de Saint Phalle à la Tate Liverpool de Liverpool, Angleterre<ref>vidéo expo Tate Liverpool.</ref>.
- 2009 : exposition itinérante dans plusieurs villes de la Maremme toscane (Arcidosso…) : « L'ange luminaire ».
- 2010 : exposition au château de Malbrouck<ref>exposition au château de Malbrouck.</ref>.
- 2011 : « Niki de Saint Phalle, son art, sa vérité, sa fantaisie », Nohra Haime Gallery, New York, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Voir sur le-musee-prive.com.</ref>. La même galerie présente encore l'œuvre de Niki de Saint Phalle en 2012, du 2 au Modèle:Date-<ref>sélection de sculptures.</ref>.
- 2012 : « Niki de Saint Phalle », Moderna Museet Malmö, Malmö<ref>Malmö.</ref>.
- 2013 : « En joue ! Assemblage et tirs (1958-1964) », galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois<ref>En joue !</ref>.
- 2013 : « Niki de Saint Phalle », Moderna Museet, Stockholm du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>2013 Niki de Saint Phalle au Moderna Museet.</ref>.
- 2014 : « Niki de Saint Phalle au palais du facteur Cheval », exposition de photographies retraçant l'aventure du jardin des Tarots au Palais idéal du facteur Cheval jusqu'au Modèle:Date-<ref>Lire l'annonce.</ref>.
- 2014 : « Nanas 60-90, Niki de Saint Phalle », galerie Mitterrand, Paris, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Galerie Mitterrand.</ref>.
- 2014 : rétrospective « Niki de Saint Phalle » au Grand Palais à Paris, en collaboration avec le musée Guggenheim de Bilbao<ref>L'exposition est annoncée dans la presse avec des titres provocateurs, faisant presque tous allusion au surnom donné au couple Niki-Tinguely : Les Bonnie and Clyde de l'art, titre d'un documentaire présenté en 2010 à la télévision (cf. première présentation), repris en 2014 (cf. Bonnie and Clyde), La Croix : Le Hold-up de Niki de Saint Phalle au Grand Palais (cf. la-croix.com), Télérama : La Flingueuse de l'art contemporain (cf. telerama.fr), Libération : Niki de Saint Phalle, les armes à fond (cf. liberation.fr). L'autre référence principale mentionnée le plus souvent dans la presse concerne ses œuvres les plus connues, et aussi les plus inquiétantes parfois : les Nanas. L'Express : Niki de Saint Phalle, une super Nana (cf. lexpress.fr), Le Figaro : Niki de Saint Phalle, la sorcière mal aimée (cf. lefigaro.fr), Le Point : Niki de Saint Phalle : super nana de la sculpture ! (cf. Voir sur lepoint.fr).</ref>.
- 2015 : rétrospective « Niki de Saint Phalle », musée Guggenheim de Bilbao, en collaboration avec le Grand Palais, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name="Camille et al ">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 2015 : « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely. DUO. Anime ribelli, spiriti gemelli. Destini intrecciati nell'arte » : Artrust<ref>Artrust</ref>, Melano (Suisse), du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- 2022-2023 : « Niki de Saint Phalle. Les années 1980 et 1990 : l’art en liberté », Les Abattoirs, Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Filmographie
- Réalisation
- 1973 : Daddy, co-réalisé avec Modèle:Lien<ref>Fiche sur imdb.com.</ref>.
- 1976 : Un rêve plus long que la nuit<ref>Fiche sur imdb.com.</ref>.
Œuvres
- 1954-1955 : Family portrait, huile sur toile, Modèle:Dunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2001<ref name="Camille et al 43" />.
- 1955-1957 : Composition (Le Rêve de Laure), huile sur toile Modèle:Dunité, Stockholm, Moderna Museet<ref name="Camille et al 47">Ulrich Kempel, historien d'art, professeur honoraire à la Hochschule für Bildende Künste Braunschweig, Brunswick dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1957-1958 : Assemblage landscape, peinture plâtre, objets divers (brosse, ficelle, vaisselle, coquille d'huitre, boîte de sardine), Modèle:Tunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation, Californie<ref name="Camille et al 35">Catherine Francblin dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1958 : Moonlady with dragon, huile et objets divers sur contreplaqué, collection particulière, Modèle:Dunité<ref name="Camille et al 31">Catherine Francblin dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1961 : Sans titre (Toy pig), peinture, plâtre, bois, jouets, cochon d'Inde, arbre, corne, couvercle, graviers sur contreplaqué Modèle:Dunité, Nice, musée d'Art moderne et d'Art contemporain<ref name="Camille et al 51">Émilie Bouvard dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1961 : Long shot, second shooting session (Tir), plâtre et peinture sur contreplaqué, Modèle:Dunité, Nice, musée d'Art moderne et d'Art contemporain, donation de l’artiste en 2001<ref name="Camille et al 118">Catherine Gonnard dans Modèle:Harvsp.</ref>
- 1961 : Shooting painting american ambassy (Tir), peinture, plâtre, chaussures, ficelles, siège en métal, hache, pistolet jouet, grillage, balle et objet divers sur bois, Modèle:Tunité, New York, Museum of Modern Art, don de la Niki charitable art foundation 2011<ref name="Camille et al 118"/>,<ref>Shooting american embassy</ref>
- 1961 : Tir de Jasper Johns<ref name=tirer>Modèle:Lien web. </ref>, peinture, plâtre, bois, métal, ciment, Modèle:Tunité, Stockholm, Moderna Museet, donation de Pontus Hultén en 2005<ref name="Camille et al 120">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=tirer/>.
- 1961 : Tir sur tige. Second shooting session, sacs plastiques remplis de peinture et fixés avec du métal sur une tige métallique montée sur socle, Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2000<ref name="Camille et al 120"/>.
- 1961 : Grand Tir-Séance Stockholm, peinture, plâtre, plastique, corde, métal, Modèle:Dunité, Stockholm, Moderna Museet, donation de l'artiste en 1972<ref name="Camille et al 122">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1961 : Grand Tir-Séance galerie J, peinture, plâtre, et objets divers (grillage, ficelle, plastique), Modèle:Tunité, collection particulière, exposée au Grand Palais de Paris en 2014, prêt de la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois<ref name="Camille et al 116">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Grand Tir à la Galerie J.</ref>.
- 1961 : Old master-Séance galerie J, peinture, plâtre, grillage dans un cadre ancien, Modèle:Dunité, collection particulière<ref name="Camille et al 123">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1961 : Tir, plâtre, peinture, métal et objets divers sur de l'aggloméré, Modèle:Dunité, Paris, musée national d'Art moderne<ref name="Camille et al 112" />,<ref>Tir au Centre Pompidou.</ref>.
- 1962 : La Cathédrale rouge (Tir), peinture, plâtre, grillage et objets divers sur bois, Modèle:Tunité, donation de l'artiste en 2001 au musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, présentée à l'exposition 2014 à Paris dans les galeries du Grand Palais<ref name="Camille et al 128">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1962 : Pirodactyl over New York (Tir), tir, plâtre, peinture, objets divers sur deux panneaux de bois, Modèle:Tunité, Abou Dabi, Musée Guggenheim<ref name="Camille et al 136-137">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1962 : The Construction of Boston (Tir), sculpture en plâtre, réplique la Vénus de Milo dont le corps est bourré de sachets de peinture rouge et noire, peinture et plâtre sur structure métallique, Modèle:Tunité<ref name="Camille et al 102">Laurence Bertrand Dorléac, in: Modèle:Harvsp.</ref>, collection particulière<ref name="Camille et al 160">Amelia Jones dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1962 : La Sorcière rouge, assemblage, Modèle:Tunité, Nasu (Tochigi), Niki Museum (Japon)<ref name="Camille et al 166">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1962 : Kennedy-Khrouchtchev, peinture grillage et objets divers sur bois Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2000<ref name="Camille et al 138">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1962 : Cathédrale, assemblage sur bois, Modèle:Dunité, musée d'Art et d'Histoire de Genève.
- 1963 : King Kong (Tir) : peinture, plâtre et objets divers sur panneau en cinq parties, Modèle:Tunité<ref name="Camille et al 135">Catherine Gonnard, in: Modèle:Harvsp.</ref>. Stockholm, Moderna Museet, exposition en 2013 réalisée avec le soutien de Deloitte<ref>King Kong au moderna Museet.</ref>.
- 1963 : Drôle de mort ou Gambrinus (Tir), Modèle:Tunité, musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice<ref name="Camille et al 327">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Drôle de mort, vue partielle.</ref>.
- 1963 : La Mariée, Eva-Maria, grillage, plâtre, dentelle encollée, jouets divers peints, Modèle:Tunité, Paris, musée national d'Art moderne, achat de l'État 1967, attribution en 1976<ref>La Mariée au Centre Pompidou.</ref>.
- 1963 : Monster Woman, laine, objet divers, grillage sur tige et socle en métal, Modèle:Tunité, collection Marin Karmitz<ref name="Camille et al 185">Kalliopi Manioudaki historienne d'art dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1964 : La Mariée sous l'arbre, tissu peinture, jouets, objets divers sur structure en fil de fer, Modèle:Tunité, musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, achat à l'artiste en 2002<ref name="Camille et al 180">Catherine Dossin, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1964 : Lucrezia (The White Goddess), peinture grillage et objets divers sur panneau, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 165">Kalliopi Manioudaki historienne d'art dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1964 : Portrait de Clarisse Rivers enceinte, visage et contours dessinés par Larry Rivers, collage, crayon de couleur, pastel, feutre sur papier Modèle:Dunité, Bruxelles, collection David et Isabelle Levy<ref name="Camille et al 190">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1965 : Leto ou La Crucifixion (vers 1965), assemblage d'objets divers sur polyester peint, Modèle:Tunité, Paris, musée national d'Art moderne, achat en 1975<ref>Crucifixion au Centre Pompidou.</ref>.
- 1964 : Cheval et la mariée, tissu, jouets, jambes de poupées, objets divers, grillage Modèle:Tunité, Sprengel Museum Hannover<ref name="Camille et al 179">Catherine Dossin, in: Modèle:Harvsp.</ref>, exposé en 2008 à la Tate Modern de Londres<ref>Cheval et la mariée exposé à la Tate de Londres.</ref>.
- 1965 : Samuela II, papier collé, peinture, tissu, grillage, Modèle:Tunité, Buffalo, galerie d'art Albright-Knox<ref name="Camille et al 173">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1965 : Bénédicte, laine, tissu, grillage, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 186">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1965 : Nana assise, laine, papier collé, résine polyester, grillage, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 187">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1965 : Lili ou Tony, peinture, tissu, papier collé, résine polyester, grillage, Modèle:Tunité, Paris, collection Georges-Phillipe et Nathalie Vallois<ref name="Camille et al 188">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1965 : Elisabeth, résine synthétique sur armature métallique, Modèle:Tunité, Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain<ref name="Camille et al 191">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1965-1967 : Black Venus, polyester peint sur socle en ciment, Modèle:Dunité, New York, Whitney museum<ref name="Camille et al 54">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1968 : Nana maison , installée sur le toit de la fondation Maeght, première édition de la Nana-maison, localisation inconnue<ref name="Camille et al 31"/> dont un autre exemplaire se trouve à HanovreModèle:Refnec.
- 1966-1987 : Nana maison II (Nana House II), polyester peint Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover<ref>Nana maison II, aperçu.</ref>.
- 1966-1990 : Gwendolyn, polyester peint sur armature métallique, édition 2 sur 3, Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover<ref name="Camille et al 192">Modèle:Harvsp.</ref>. Une autre version est conservée au Musée Tinguely de Bâle.
- 1965-1966 : Nana upside down, peinture, laine, tissu, sur grillage, Modèle:Tunité, musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, donation de l'artiste en 2001<ref name="Camille et al 194">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1966 : Hon/Elle, sculpture monumentale qui se visite comme une maison, avec diverses « salles », ainsi que des mécanismes de Jean Tinguely et des assemblages de Per Olof Ultvedt, Modèle:Tunité, poids : Modèle:Nobr<ref name="Camille et al 59">Patrik Andersson, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1966 : Nana jambes en l'air, polyester peint, Modèle:Tunité, musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice, donation de l'artiste en 2001<ref name="Camille et al 194"/>.
- 1966 : Nana jambe en l'air (une seule jambe), polyester peint, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 195">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1966 : Dancing nana, Anna, papier collé peint, grillage sur socle de Jean Tinguely, hauteur Modèle:Unité, collection particulière<ref name="Camille et al 197">Modèle:Harvsp.</ref>.
- Vers 1966 : Le Monstre de Soisy, plâtre sur structure métallique, peinture, objets divers, Modèle:Tunité, don de Pontus Hultén en 2005 au musée national d'Art moderne à Paris<ref>Modèle:Lien web. </ref>.
- 1966-1967 : Clarisse again, polyester peint, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 193">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1967-1971 : Le Paradis fantastique, œuvre monumentale composée de six machines de Jean Tinguely, de neuf sculptures de Niki de Saint Phalle. Augmentée d'une fontaine de Nanas, l'œuvre est maintenant dans un jardin proche du Moderna Museet Stockholm<ref>Paradis fantastique commentaires aperçu du Paradis fantastique.</ref>.
- 1966-1995 : Dolorès, polyester peint sur grillage, hauteur Modèle:Unité, Hanovre, Sprengel Museum<ref name="Camille et al 198">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1968 : Nana danseuse (Grande danseuse négresse), polyester peint, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name ="Camille et al 196">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1968 : Nana-maison, installation sur le toit de la Fondation Maeght à l'occasion de l'exposition L'Art vivant, dimensions, matière, localisation inconnues<ref name="Camille et al 31"/>,<ref name="Camille et al 21-334">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1968-1971 : Le Rêve de l'oiseau, ensemble architectural comprenant une Nana-maison, Big Clarice (hauteur Modèle:Nobr), une Sorcière, construit dans la forêt varoise sur la commune de Le Plan-de-la-Tour<ref name="Camille et al 335">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1970 : Dear Diana, feutre, mine graphite, stylo bille, craie et crayon de couleur sur carton mince, Modèle:Dunité, don de l'artiste en 1984, Paris, musée national d'Art moderne<ref name="Centre Pompidou">Dear Diana.</ref>.
- 1970 : Dear Diana 2, sérigraphie sur papier, Modèle:Dunité, don de l'artiste en 1984, Paris, musée national d'Art moderne<ref name="Centre Pompidou"/>.
- 1970 : Devouring Mothers : polyester peint, Femme en blanc Modèle:Tunité, Femme jaune Modèle:Tunité, table Modèle:Tunité, Stockholm, Moderna Museet<ref name="Camille et al 177">Catherine Dossin, in: Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Devouring Mothers Moderna Museet, aperçu.</ref>.
- 1971 : Maman, mine graphite et feutre sur papier, Modèle:Dunité, don de l'artiste en 1984, Paris, musée national d'Art moderne<ref>Maman.</ref>.
- 1971 : Le Thé chez Angelina, polyester peint, Femme rouge Modèle:Tunité, Femme verte : Modèle:Tunité, Vienne, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien (Autriche)<ref name="Camille et al 204">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1971 : La Promenade du dimanche, polyester peint, Modèle:Tunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation<ref name="Camille et al 205">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1972 : La Mort du patriarche, peinture et objets divers sur panneau Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover<ref>La Mort du pariarche.</ref>.
- 1972 : Le Golem, sculpture monumentale, Modèle:Tunité, commandée par la Ville de Jérusalem-ouest pour le parc Rabinovitch<ref name="Camille et al 337"/>.
- 1973 : Le Dragon de Knokke, maison de jeux pour enfant, Modèle:Dunité dont Keith Haring peindra l'intérieur en 1980<ref name="Camille et al 276">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Une vidéo du Grand Palais de Paris retrace l'aventure du Dragon de Knokke (cf. Dragon de Knokke sur grandpalais.fr).</ref>.
- 1973 : Daddy, film cinématographique, Modèle:Unité, couleur, sonore, coréalisé par Peter Whitehead. Interprètes : Marcel Lefranc et Jean-Pierre Raynaud. Traduction : Arabel Herbout. Sous-titrage : Cinetitres LTC. Production : Lorrimer Films Ltd, don de l'artiste en 1984, Paris, musée national d'Art moderne.
- 1973 Nana, pendentif, or et émail, Modèle:Dunité, collection particulière<ref name="Camille et al 301">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1974 : L'Aveugle dans la prairie, polyester peint au vinyle, armature métallique et grillage, Homme lisant son journal, Modèle:Tunité, Vache : Modèle:Tunité, achat en 1980, Paris, musée national d'Art moderne<ref>l'Aveugle dans la prairie.</ref>.
- 1975 : Un rêve plus long que la nuit, film réalisé par Niki de Saint Phalle avec l'aide de Jean Tinguely, produit et diffusé par Télé Hachette, durée Modèle:Nobr, avec Laura Condominas, Régine Deforges Daniel Spoerri et toute la « bande à Niki », c'est-à-dire une trentaine d'acteurs<ref name="Camille et al 250-251">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans les motifs-phares on trouve des phallus dont un géant qui prend feu et d'autres dépassant des vestes d'hommes vêtus sans pantalons avec des jarretelles noires<ref name="Camille et al 250-251"/>.
- 1977 : Serpent jaune, broche, or, émail, diamants, turquoises, Modèle:Dunité, Paris, collection Clo Fleiss<ref group="note">quelques indications sur Clo Fleiss et sa collection de bijoux d'artistes exposition 2009, voir aussi Les bijoux de Niki de Saint Phalle.</ref>,<ref name="Camille et al 301"/>.
- 1979 : Tears I, polyester peint et crayon de couleur, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 33">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1980 : Le Fil du discours, sculpture, polyester peint, métal et ampoules, Modèle:Tunité, achat en 2000, Paris, musée des Arts décoratifs.
- 1983 : Sun God, sculpture monumentale, fibre de verre sur socle en ciment, Modèle:Tunité, San Diego, campus de La Jolla<ref name="Camille et al 54"/>.
- 1984 : Montreux Jazz Festival, affiche pour la Modèle:18e édition du festival<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- 1986 : La Peste, peinture-assemblage relief, polyester peint, figurines de bébés en plastique, têtes de morts Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 30">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1987 : Serpent goddess<ref>Serpent goddess au musée d'Helsinki.</ref>, dimensions non précisées, Helsinki, musée d'Art Didrichsen (Finlande).
- 1987 : Fontaine de Château-Chinon, dite aussi Fontaine Niki de Saint Phalle, commandée à Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely par François Mitterrand, réalisée avec Jean Tinguely, composée de huit sculptures<ref>fontaine Niki de Saint Phalle</ref>,<ref>Fontaine de Château Chinon, aperçu fontaine-niki-de-st-phalle fontaine.</ref>.
- 1987 : Trilogie des obélisques, stratifié polyester et vernis polyuréthane sur bois et sable, Modèle:Tunité, musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice<ref name="Camille et al 107">Sarah Wilson dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1988 : Tears II, mosaïque de miroirs, céramique, peinture, dessin, Modèle:Dunité , collection particulière<ref name="Camille et al 33"/>.
- 1989 : Grand obélisque, mosaïque de verre rt de miroirs, céramique, feuille d'or, Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover, donation de l'artiste en 2000<ref name="Camille et al 141">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1989 : Double serpent, broche pendentif or, émail, rubis, émeraudes, Paris, collection Clo Fleiss<ref name="Camille et al 301"/>.
- 1990 : Skull (Meditation room), crâne-habitacle, Modèle:Tunité, Hanovre, Sprengel Museum Hannover, don de l'artiste en 2000<ref name="Camille et al 142">Modèle:Harvsp.</ref>. exposée au Grand Palais en 2014<ref>Skull (Meditation room).</ref>,<ref>Skull (meditation room) cité dans Grazia.</ref>.
- 1991 : Le Grand oiseau de feu sur l'Arche, sculpture monumentale, mosaïques et miroirs sur polyester, sur armature en fer, hauteur environ Modèle:Nobr, poids environ Modèle:Unité, achat d'Andreas Bechtler<ref group="note">Né en 1941 à Zurich, Andreas Bechtler est issu d'une famille de collectionneurs suisses ; voir « Les Bechtler, une famille de collectionneurs suisses ».</ref> en 2006, Charlotte, Bechtler Museum of Modern Art<ref>Le Grand Oiseau de Feu sur l'Arche.</ref>.
- 1992 : Nana and Serpent, marbre peint, Modèle:Tunité, New York, Metropolitan Museum of Art<ref>Nana and Serpent.</ref>.
- 1992 : Arbre serpents-fontaine, polyester, peinture de polyuréthane, vernis, têtes recouvertes d'or, Modèle:Tunité, collection particulière<ref name="Camille et al 308">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1992 : Nana ballon vinyl, Modèle:Dunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation<ref name="Camille et al 202">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1992 : Jean III (Méta-Tinguely), peinture, bois, éléments métalliques, Modèle:Tunité, don de l'artiste, musée d'Art moderne et d'Art contemporain de Nice.
- 1993 : Les Footballeurs (Niki de Saint Phalle), sculpture monumentale, fibre de verre et peinture polyuréthane, Lausanne, Musée olympique<ref name="Camille et al 354"/>,<ref>Le Footballeurs au Musée Olympique.</ref>.
- 1994 : L'Arche de Noé, projet datant de 1978, 23 sculptures pour le zoo biblique de Jérusalem<ref name="Camille et al 274">Luciana Pesapane, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1995-2003 : Les Trois Grâces, polyester, mosaïque de miroir, Argent : Modèle:Tunité, Noir : Modèle:Tunité, Blanc : Modèle:Tunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation<ref name="Camille et al 201">Modèle:Harvsp.</ref>. Une version des Trois Grâces a été vendue aux enchères à Drouot en 2012 pour Modèle:Monnaie<ref>Les Trois Grâces à Drouot.</ref>.
- 1995 : Nana danseuse (Rouge d'Orient)<ref>Nana danseuse (Rouge d'Orient).</ref>, polyester peint, Modèle:Tunité, Paris, galerie Mitterrand<ref name="Camille et al 27">Bloum Cardenas dans Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1996 : Nana ballon vinyl, corps noir, maillot avec des cœurs roses Modèle:Dunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation<ref name="Camille et al 203">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 1996 : Gila, maison monstre, (Gila Monster) sculpture monumentale, habitation, maison de jeux d'enfants Modèle:Dunité, Rancho Santa Fe (Californie)<ref name="Camille et al 352" />.
- 1998 : L'Ange protecteur, sculpture monumentale, hauteur Modèle:Nobr, commandée par les Chemins de fer fédéraux suisses pour le hall de la gare centrale de Zurich<ref>l'ange protecteur dans la gare centrale.</ref>.
- 1999 : Number 23 Black Heroes (Les Joueurs de basket, no 23 de la série Black Heroes), sculpture monumentale, fibre de verre et mosaïques, Washington, National Museum of Women in the Arts<ref>sculpture exposée face au musée.</ref>.
- 2000 : La Cabeza, crâne monumental en mousse de polyuréthane, armature en acier et résine, éclats de miroir et vitrail, galets et cailloux divers, coquilles d'ormeaux, incrustations de verre en millefiori, Modèle:Tunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation<ref name="Camille et al 257" />. Cette très grande sculpture est parmi les dernières réalisées par l'artiste. Exceptionnellement montrée à Paris au Cent Quatre pendant l'exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais<ref>La Cabeza.</ref>.
- 2000 : King Fisher Totem, polyuréthane, socle et armature en amétal, résine, éclats de miroir et vitrail, pierres, coquilles d'ormeaux, incrustations de verre coloré, Modèle:Tunité, Santee, Niki Charitable Art Foundation<ref name="Camille et al 305">Modèle:Harvsp.</ref>.
- 2001 : Coming together, sculpture monumentale, armature en fer et ciment recouvert de mosaïques et de cailloux, hauteur 11 à Modèle:Unité, San Diego, Palais des congrès (Californie)<ref>Coming together.</ref>.
- 2007 : Nana ballon, vinyle, corps jaune, reproduction par la Niki Charitable Art Foundation, Modèle:Dunité<ref name="Camille et al 203"/>.
Distinctions et hommages
Distinctions
- En Modèle:Date-, sur proposition de Jack Lang, Niki de Saint Phalle est nommée chevalier de la Légion d'honneur, mais elle refuse la décoration<ref name="Camille et al 346">Nathalie Ernoult, in: Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le Modèle:Date-, elle est nommée citoyenne d'honneur de la Ville de Hanovre, en Allemagne, et fait don de 300 morceaux de son œuvre au musée Sprengel.
- 2000 : Praemium Imperiale, section sculpture.
Lieux et établissements
- En Modèle:Date-, des jardins flottants sont nommés en son hommage sur les berges de Seine du [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e de Paris]], sur la promenade Gisèle-Halimi : les jardins de l’Archipel des Berges-de-Seine-Niki-de-Saint-Phalle. À cette occasion, la statue La Nana Danseuse (Rouge d'Orient-Bloum) y est présentée jusqu'au Modèle:Date- de la même année<ref>« Un jardin flottant nommé Niki », paris.fr, Modèle:Date-.</ref>.
- En France, en 2015, quatre établissements scolaires portent son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref> : sur délibération du conseil municipal du Modèle:Date-, l'école maternelle de Meymac, rue de la Prairie, prend le nom de Niki de Saint Phalle<ref>Voir sur le site officiel de la ville de Meymac.</ref> ; sur délibération du conseil municipal du Modèle:Date-, une rue porte son nom à Nantes et dessert l'École supérieure des beaux-arts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- À la rentrée de septembre 2022 est inauguré à Nancy (Meurthe et Moselle) un collège Niki de Saint-Phalle.
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
Bibliographie
- Pierre Descargues, Niki de Saint Phalle, Paris, A. Iolas, 1965.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pierre Descargues, Niki de Saint Phalle, les Nanas au pouvoir, Stedelijk Museum, Amsterdam, 1967.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage, préface de Pontus Hultén.
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage.
- Béatrice Nodé-Langlois, « Niki de Saint Phalle au Grand Palais », La Critique parisienne, Modèle:N°, Noël 2014.
- Numa Hambursin, Niki de Saint Phalle : L'ombre et la lumière / Shadow and light, Paris, In Fine éditions d'art, 2019<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Caroline Deyns, Trencadis, [roman], Meudon, Quidam éditeur, 2020.
- Lorenza Pieri, Le Jardin des monstres, éditions préludes, 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Gwenaëlle Aubry, Saint Phalle. Monter en enfance, Paris, Stock, 2021.
Filmographie documentaire
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wer ist das Monster – Du oder ich? : Niki de Saint Phalle - Jean Tinguely, 1995, réalisé par Peter Schamoni<ref>Wer ist das Monster – Du oder ich? sur youtube.com.</ref>.
- Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely. Les Bonnies and Clyde de l'art, film de Louise Faure et Anne Julien, Arte, 2010, Modèle:Unité, rediffusion en Modèle:Date-<ref>Voir le film intégral sur youtube.com.</ref>.
- La Grande Expo. Niki de Saint Phalle, le roman d'une femme libre, film de Yoan Zerbit, 2014, Modèle:Unité diffusé sur Paris Première le Modèle:Date-.
- Niki de Saint Phalle, un rêve d'architecte, film écrit par Louise Faure, réalisé par Anne Julien et Louis Faure, France, 2014, Modèle:Unité, diffusé sur France 5 le Modèle:Date-. Modèle:Commentaire biblio SRL
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Pdf Dossier détaillé de l'académie de Grenoble : Niki de Saint Phalle.
- Vue générale de ses œuvres et de sa vie en vidéo (anglais non sous-titré) : Niki de Saint Phalle: Instrospections and Reflections.
- Vidéo, Tirs de Niki de Saint Phalle sur le site de l'accrochage elles@centrepompidou.
- Niki de Saint Phalle, l'autodidacte engagée sur le site de l'INA.
- Niki Museum à Nasu, au Japon.
- Niki de Saint Phalle dans Collections en ligne du Musée d'art et d'histoire de Genève.