Penhars

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Penhars est une ancienne commune française du département du Finistère. Rattachée à Quimper le Modèle:Date-, elle constitue aujourd'hui l'un de ses quartiers populaires, notamment avec la présence des grands ensembles de Kermoysan.

Histoire

Étymologie et origines

Une occupation gallo-romaine, villas, pièces de monnaie, etc., et un autel gallo-romain converti en bénitier sont attestés sur la commune.

À l’époque des émigrations bretonnes, vers les {{#switch: VI

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}} de notre ère, Penhars dépendait de la paroisse « primitive » de Plonéis qui englobait aussi Guengat et Saint-Mathieu de Quimper. Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Penhars, qui s’orthographiait Penne’Hart, devint paroisse indépendante.

Un siècle plus tard, vers 1260, on entreprit la construction d'une partie de l'église dont il existait encore en 1890 trois piliers romans dans le style de Pont-Croix.

La graphie ancienne de Penhars, Penarth, que l’on retrouve à l'époque actuelle au pays de Galles et en Cornouaille, est composée de termes vieux breton Pen au sens de « sommet » et « arth » au sens de élevé : ce qui rappelle bien la situation topographique du lieu ; cette graphie de Penhart se voit jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Préhistoire et Antiquité

L'oppidum de Kercaradec est « un retranchement circulaire, formé avec des pierrailles amoncelées à une hauteur de deux mètres soixante-cinq centimètres. Cette enceinte a un mètre soixante-cinq centimètres de largeur à son sommet, et ses flancs sont en talus. Son diamètre est de cent quinze mètres cinquante centimètres. Elle est environnée d'un large fossé » écrit en 1844 le Chevalier de Fréminville. Il poursuit en précisant qu' « on y remarque quatre portes diamétralement opposées deux à deux, c'est-à-dire que deux de ces ouvertures sont du côté de l'est, et les deux autres vis-à-vis, du côté de l'ouest », que « la colline sur laquelle il est établi domine toute la contrée »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Quéménet-Even

Au Moyen Âge, la paroisse de Penhars faisait partie du Cap Caval<ref>Aurélien de Courson, "La Bretagne du {{#switch: au

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}}", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plomelin?rk=3154522;0</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on relève un grand nombre de seigneuries, Prat ar Rouz (depuis 1160), Prat ar Raz ou Prat ar Roz ou Pratanroz [devenu Pratanroux] (cette seigneurie a appartenu successivement aux familles Lezongar, Quélennec, Visdelou, et disposait du droit de haute justice, avec carcan, cep et collier, ainsi que de fourches patibulaires à 4 piliers le long du grand chemin allant de Quimper vers Douarnenez. La liste complète des seigneurs de Pratanroux, une branche cadette des seigneurs du Juch, est disponible sur un site Internet<ref>http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/famille/du_Juch/juch.htm#9</ref>.

Les autres manoirs de Penhars étaient : Kermoysan (1360) ; Kerjestin ; Kernisy.

Penhars apparaît dans l'histoire comme le siège du Quéménet (ou Kemenet)<ref>Le mot breton quéménet a le même sens que le mot latin commendatio, signifiant à l'origine vice-royauté ou par extension "fief", "châtellenie" et est à l'origine de plusieurs toponymes bretons comme ceux de Guémené-sur-Scorff (Morbihan) ou de l'archidiaconé de Quéménet-Ily, dont le siège se trouvait à Trégarantec ; le Kemenet-Héboé était au Moyen Âge une grande seigneurie de l'ouest du comté de Vannes</ref>, dit encore Quéménet-Even, à l'origine du nom de la commune de Quéménéven (car il aurait appartenu à Even, comte de Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à sa descendance)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est possible qu'elle se soit étendue à l'origine sur les deux pagi (« pays ») du Cap Sizun et du Cap Caval<ref>J.-P. Soubigou, « [http://abpo.revues.org/356 Recherche sur les origines du Kemenet de Cornouaille ({{#switch: -

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}})] », Modèle:P., in ABPO, Modèle:N°, t. 115, Modèle:P., PUR, Rennes, 2008.</ref>, mais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle ne se composait plus que d'une douzaine de paroisses (dont Plouhinec, Plozévet, Pluguffan, Penhars, Plonéis, Guengat et Plogonnec) au sud-ouest et à l'ouest de Quimper<ref>http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/terre/fief/Q/Le_Quemenet.htm et Aurélien de Courson, "La Bretagne du {{#switch: au  l

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   Modèle:S mini-{{#ifeq:   au  l|-| – |   au  l }}Modèle:S mini- siècle

}}", 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65691822/f176.image.r=Plon%C3%A9is?rk=2897010;0</ref>, la maison de Rohan le possédant alors.

Le fief du Quéménet avait droit de haute, moyenne et basse justice et son gibet se trouvait sur la montagne de Roch'an en Penhars, entre l'ancienne route de Douarnenez et la route de Pont-l'Abbé<ref>Paul Aveneau de La Grancière, " Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f85.image.r=Crozon</ref>.

Le siège du Kemenet-Even se trouvait à Penhars d’après une déclaration au roi datée de 1681. Toutefois d'après G. Bernier, c’est Kaer-Huel en Plomelin, cité dans la charte de Hoël (Kaer Uhel in Kemmenet) et qui serait Ker-Huel-Bodivit, dans la seigneurie de Bodivit, qui en aurait été le siège<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Le géographe de cette époque, Jean-Baptiste Ogée, présente cette paroisse, car nous sommes encore avant la Révolution française, comme un « lieu plein de monticules et de vallons mais fertile, abondant en grains et foins et très bien cultivé ».

En 1759, la paroisse de Penhars devait chaque année fournir six hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

En 1779, René Madec, le nabab du Grand Moghol, de retour des Indes, fait l'acquisition du domaine de Prat an Raz (ou Pratanroz), qui appartenait alors à la duchesse d'Arenberg, comtesse de La Mark ; il fait reconstruire le château, connu désormais sous le nom de « Manoir des Indes », dans le style classique.

La population n’excède pas les 500 communiants avant la Révolution française.

Révolution française

La paroisse de Penhars, qui comprenait alors 150 feux, élit deux délégués, Hervé Senec et François Le Bescond, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

En 1801, Modèle:Nombre habitent Penhars. En 1845, on y relève 114 constructions diverses dont 6 moulins. Le nombre d’habitants s’accentue avec les arrivées d’usines en provenance du pays bigouden. Le nombre d'habitants approche les 1 000.

Il est vrai que le territoire de Penhars s'est agrandi à la révolution car conformément à la loi du Modèle:Date une nouvelle délimitation des paroisses de Plomelin, Penhars et Pluguffan fut décidée. Penhars rejoignait l'Odet...La paroisse de Penhars deviendra une commune en 1791

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Fichier:Costume breton Plonéis.jpg
Deux costumes bretons imitant celui d'un riche propriétaire de Plonéis fabriqués à Penhars à la demande du duc de Nemours pour deux enfants royaux (journal Le Constitutionnel du Modèle:Date-).

L'ancienne église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est démolie pour faire la place en 1891-1892 à une nouvelle, l'église paroissiale Sainte-Claire actuelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par [[François-Virgile Dubillard|Modèle:Mgr Dubillard]], évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Penhars, l'abbé Floc'h, écrit : « Les instructions [religieuses] se font uniquement en breton. (...) Les personnes qui comprennent mieux le français vont à Quimper »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Penhars porte les noms de Modèle:Nombre morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="FMPRVR">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29232&dpt=29&idsource=55169&table=bp08</ref>. Un autre, Guillaume Le Bellec, né le Modèle:Date à Penhars, instituteur à Plozévet, sous-lieutenant au 118e régiment d'infanterie, puis au 147e régiment d'infanterie, grièvement blessé à la tête lors de la bataille de Verdun, mourut le Modèle:Date ; il fut fait chevalier de la Légion d'honneur sur son lit de mort et est enterré au cimetière de Dugny-sur-Meuse ; son nom figure sur le monument aux morts de Plozévet.

L'entre-deux-guerres

Le Modèle:Date, une manifestation de soutien aux deux frères Joseph Divanac'h, président départemental du Comité de défense paysanne, et Jean-Louis, tous deux agriculteurs à Penhars, menacés de saisie, produisit des heurts violents entre la foule des manifestants et des gardes mobiles ; cinq de ceux-ci et trois manifestants furent blessés<ref>Journal L'Ouest-Éclair, Modèle:N° du 2 février 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660425g/f4.image.r=Plomelin?rk=2253230;0</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Penhars porte les noms de cinquante-six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="FMPRVR" />.

Parmi elles, l'aviateur de la France libre Paul Borrossi, né le Modèle:Date- à Penhars, pilote au “340 Squadron ‘’Île-de-France’’", disparu en Mer Celtique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

En 1949, la création de la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul au Moulin Vert, qui s'ajouta à la paroisse traditionnelle de Sainte-Claire, divisa en deux paroisses la commune de Penhars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le chiffre de Modèle:Nombre est atteint en 1936, puis 6 633 en 1946. Lors de la fusion avec Quimper, au Modèle:Date, Penhars avait Modèle:Nombre. Les impôts directs étaient alors de Modèle:Unité par habitant : près de trois fois plus qu’à Quimper<ref>Fascicule Mémoire de Penhars « L’écho de la butte » no 1, octobre 1991 ; article d'un membre de l'association du même nom</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Penhars entre 2016 et 2020

Une étude faite par le cabinet « Le Compas » indique que Penhars compte au Modèle:Date- Modèle:Nobr habitants, soit 24 % de la population quimpéroise (mais Penhars a perdu Modèle:Nombre en Modèle:Nombre).

Penhars concentre 40 % des logements sociaux de Quimper, deux-tiers d'entre eux étant dans le quartier de Kermoysan (une ZUP y avait été créée en 1962) ; à Kermoysan, plus de 42 % de la population vit sous le seuil de pauvreté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'insécurité et les incivilités sont un problème croissant à Penhars<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/violences-quimper-elus-et-habitants-s-indignent-6515270 et https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-penhars-des-riverains-excedes-par-les-incivilites-29-02-2020-12514461.php</ref>. Des projets visent à la réhabilitation du quartier (destruction de tours à Kermoysan par exemple<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-trois-barres-d-immeubles-demolies-kermoysan-6425217</ref>) et des équipements sociaux sont réalisés (ouverture du « City-stade » en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ou en projet (agrément en centre social de la « Maison pour tous » existante).

Administration

Liste des maires

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Monuments et sites

Culture

  • Le Bagad Penhars est un bagad, c'est-à-dire un ensemble traditionnel de musique bretonne créé en 1985 par Jean-Yves Herlédan. Il évolue en première catégorie depuis 2005 et a été classé Modèle:10e lors de la première manche du championnat national des Bagadou de première catégorie en 2017<ref>http://www.bagadpenhars.com/</ref>.

Modèle:Article détaillé

Monuments et sites

Légendes

Fichier:209 Le Moustoir Statue Guinvarc'h.JPG
La statue du roi Guinvarc'h sur la façade de la chapelle Saint-Ruelin du Moustoir en Châteauneuf-du-Faou.
  • La légende du roi Guinvarc'h : le vieux roi Guinvarc'h, dit aussi « Marc'h » (le nom « marc'h » en breton signifie « cheval »), auquel on attribue à tort la construction du manoir de Pratanroux en Penhars (ce dernier datait seulement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en l'an III déjà, selon Jacques Cambry, il n'en subsistait plus que quelques ruines<ref>Jacques Cambry, "Catalogue des objets échappés au vandalisme dans le Finistère : dressé en l'an III", réédition 1889, H. Caillière, Rennes, 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110459s/f65.image.r=Pratanroux.langFR</ref>), aurait fait sculpter sur la cheminée de ce manoir son portrait en relief, portant sa couronne et sa barbe étalée et montrant ses oreilles pointues rappelant celles des chevaux<ref>Pour le punir de ses fautes, Dieu aurait affublé le roi de deux oreilles de cheval et d'une crinière qui poussait sans arrêt et qui l'obligeait à avoir recours chaque jour à un barbier</ref> et dont il était fort mortifié et qu'il cachait généralement sous sa coiffure, seul son barbier connaissant son secret et ayant l'interdiction d'en parler. Mais le barbier aurait confié son secret à la terre au pied d'une touffe de sureaux et l'année suivante un sonneur de biniou aurait utilisé l'une des tiges de ces sureaux pour refaire l'anche de son biniou ; du biniou s'échappa alors l'épouvantable secret, répété à satiété (en breton) : Le grand roi Guinvarc'h a des oreilles de cheval. Furieux, le roi Guinvarch alla alors cacher sa honte dans l'île Chevalier, en Pont-l'Abbé, où subsistent quelques vestiges de son château<ref>Louis Le Guennec, "Nos vieux manoirs à légendes", 1936 (réédition "Les amis de Louis Le Guennec", 1968) et Guillou de Pénanros, Séance du 31 mars 1892; "Bulletin de la Société" archéologique du Finistère", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207622m/f19.image</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Julien Trévédy, Promenade au manoir de Prantanroux (le temple des faux-dieux) et au manoir de Pratanros, Quimper, 1887

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