12e régiment de cuirassiers (France)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:12e régiment de cuirassiers (ou Modèle:12e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment du Dauphin cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de Modèle:12e de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle.

En 1994, il est amalgamé avec le [[6e régiment de cuirassiers|Modèle:6e de cuirassiers]] pour former le [[6e-12e régiment de cuirassiers|Modèle:6e-Modèle:12e régiment de cuirassiers]], basé à Olivet dans le Loiret.

En 2009, à la dissolution du groupe d'escadrons Modèle:6e, il y eut une réorganisation du régiment à 60 chars et le maintien des traditions du Modèle:12e.

Création et différentes dénominations

  • 1668 : levée du régiment sous le nom de régiment Dauphin-Cavalerie
  • 1791 : devient Modèle:12e de cavalerie
  • 1803 : devient Modèle:12e de cuirassiers
  • 1815 : licencié à Niort
  • 1854 : devient régiment de cuirassiers de la Garde impériale
  • 1855 : devient Modèle:1er de cuirassiers de la Garde impériale à la suite de la création d'un second régiment de cuirassiers de la Garde
  • 1865 : fusionne avec le [[2e régiment de cuirassiers de la Garde impériale|Modèle:2e de cuirassiers de la Garde impériale]] pour former de nouveau le régiment de cuirassiers de la Garde impériale
  • 1871 : devient Modèle:12e de cuirassiers à la suite de la chute du Second Empire
  • Modèle:Date- : devient le Modèle:12e de cuirassiers à pied et est rattaché à la [[2e division de cavalerie à pied (France)|Modèle:2e DCP]]
  • 1928 : dissolution
  • Modèle:Date- : création du Modèle:12e de découverte
  • 1942 : dissolution
  • 1943 : reconstitution à partir du [[12e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:12e de chasseurs d'Afrique]]
  • 1991 : dissolution
  • En 1994 il est recréé et amalgamé avec le [[6e régiment de cuirassiers|Modèle:6e de cuirassiers]] pour former le 6e-12e régiment de cuirassiers.
  • Le Modèle:Date- : reconstitution du Modèle:12e de cuirassiers. À la dissolution du groupe d'escadrons Modèle:6e, réorganisation du régiment à 60 chars et maintien des traditions du Modèle:12e.

Chefs de corps

Fichier:Rgt Dauphin cavalerie.png
L'étendard du régiment Dauphin-Cavalerie (avers)

Ancien régime : mestres de camp-lieutenants

Modèle:Début de colonnes

  1. Modèle:Date : marquis Jean-François de La Baume Le Blanc de La Vallière
  2. Modèle:Date : marquis Charles de Lusignan de Saint-Gelais
  3. Modèle:Date : marquis Philippe Le Valois de Villette de Mursay
  4. Modèle:Date : marquis César Hector de Wassinghac d'Imécourt
  5. Modèle:Date : marquis Albert François Clérembault de Vendeuil
  6. 1710 : marquis César-Emmanuel Colin de Lessart
  7. 1712 : duc François d'Harcourt, maréchal de France en 1746
  8. 1716 : marquis Bénigne Le Ragois de Bretonvilliers
  9. Modèle:Date : marquis de Voluire
  10. Modèle:Date : marquis Charles-Louis-René de Marbeuf
  11. Modèle:Date : comte Gabriel-Marie de Talleyrand-Périgord
  12. Modèle:Date : marquis Louis Hurault de Vibraye
  13. Modèle:Date : marquis Hippolyte-Jean-René de Toulongeon
  14. Modèle:Date : comte Félicité Jean Louis de Durfort
  15. Modèle:Date : vidame Alexis-Bruno-Étienne de Vassé

Modèle:Fin de colonnes

Révolution et Empire : colonels et chefs de brigade

Modèle:Début de colonnes

  1. Modèle:Date : colonel Charles Michel Cordier de Montreuil de Launay de Vallerie
  2. Modèle:Date : colonel Francois-Durand Tauzia de la Litterie
  3. Modèle:Date : chef de brigade Denis Félix de Vrigny (*)
  4. Modèle:Date : chef de brigade Jean-Baptiste Colart
  5. Modèle:Date : chef de brigade Jean Verreaux
  6. Modèle:Date : chef de brigade, puis colonel en 1803, Jacques Renard Belfort (*)
  7. Modèle:Date : colonel Joseph Dornes (*)
  8. Modèle:Date : colonel Jean-Louis Matheron de Curnieu
  9. Modèle:Date : colonel Michel Jean Paul Daudiès (*)
  10. Modèle:Date : colonel Nicolas Thurot

Modèle:Fin de colonnes

Depuis 1815

  • 1892 : colonel de Chabot
  • Modèle:Date - Modèle:Date : colonel Modèle:Lien (*)
  • 1943 - 1944 : lieutenant-colonel Warabiot<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>
  • 1944: futur général Noiret<ref name=":0" />
  • 1944 - 1945 : colonel Rouvillois<ref name=":0" />
  • 1945 - 1947 : lieutenant Baguenaut de Viéville<ref name=":0" />
  • 1949 - 1950 : lieutenant-colonel François Huet (*)<ref name=":0" />
  • 1950 - 1952 : colonel Pinsard<ref name=":0" />
  • 1952 - 1955 : lieutenant colonel Borie<ref name=":0" />
  • 1957 - 1959 : lieutenant-colonel Chantreau<ref name=":0" />
  • 1959 - 1961 : lieutenant-colonel Dumont<ref name=":0" />
  • 1961 - 1963 : colonel Brisson<ref name=":0" />
  • 1963 - 1965 : lieutenant-colonel Bourgues<ref name=":0" />
  • 1965 - 1967 : colonel Paucot<ref name=":0" />
  • 1967 - 1968 : lieutenant-colonel Lajouanie<ref name=":0" />
  • 1968 - 1970 : lieutenant-colonel de la Motte<ref name=":0" />
  • 1970 - 1972 : lieutenant-colonel de Sesmaisons<ref name=":0" />
  • 1972 - 1974 : colonel Houdet Farcy<ref name=":0" />
  • 1974 - 1976 : lieutenant-colonel Clavie<ref name=":0" />
  • 1976 - 1978 : colonel Voge<ref name=":0" />
  • 1978 - 1980 : colonel Duguet<ref name=":0" />
  • 1980 - 1982 colonel Léry, chef de corps alors que l'unité incluait également le Modèle:34e régiment d'artillerie<ref name=":0" />
  • 1982 - 1984 : colonel Gazeau<ref name=":0" />
  • 1984 - 1986 : colonel Baton<ref name=":0" />
  • 1986 - 1988 : colonel d'Anselme (*)<ref name=":0" />
  • 1988 - 1990 : colonel Boss<ref name=":0" />
  • 1990 - 1991 : lieutenant-colonel Sommerlat<ref name=":0" />
  • 1994 - 1996 : lieutenant-colonel Najean<ref name=":0" />
  • 1996 - 1998 : lieutenant-colonel Dumont<ref name=":0" />
  • 1998 - 2000 : lieutenant-colonel Adam<ref name=":0" />
  • 2000 - 2002 : lieutenant-colonel de la Rüe du Can<ref name=":0" />
  • 2002 - 2004 : lieutenant-colonel Seignon<ref name=":0" />
  • 2004 - 2006 : lieutenant-colonel Durand<ref name=":0" />
  • 2006 - 2008 : lieutenant-colonel Le Roy<ref name=":0" />
  • 2008 - 2009 : lieutenant-colonel Miquel<ref name=":0" />
  • 2009 - 2010 : colonel Ollier (*)<ref name=":0" />
  • 2010 - 2012 : colonel Hintzy<ref name=":0" />
  • 2012 - 2014 : colonel Wallaert<ref name=":0" />
  • 2014 - 2016 : colonel Remanjon<ref name=":0" />
  • 2016 - 2018 : colonel Anthonioz<ref name=":0" />
  • 2018 - 2020 : colonel Gennequin
  • 2020 - 2022 : colonel Verley
  • 2022 - : colonel Guillaume

Le régiment, dit RC80 (régiment de chars à 80 chars), comprend de 1994 à 2009 le 12ème régiment de cuirassiers ainsi que le 6ème régiment de cuirassiers. A ces unités s'ajoutent de surcroît l'escadron de maintenance régimentaire (EMR), l'escadron de base et d'instruction (EBI) et l'escadron de réserve<ref name=":0" />.

Voici la liste de ses chefs de corps :

  • 1994 - 1996 : colonel Huberdeau<ref name=":0" />
  • 1996 - 1998 : colonel Bout de Marnhac<ref name=":0" />
  • 1998 - 2000 : colonel Lafontaine<ref name=":0" />
  • 2000 - 2002 : colonel Boubée<ref name=":0" />
  • 2002 - 2004 : colonel Pougin de la Maisonneuve<ref name=":0" />
  • 2004 - 2006 : colonel Beaudouin (*)<ref name=":0" />
  • 2006 - 2008 : colonel Lafont-Rapnouil (*)<ref name=":0" />
  • 2008 - 2009 : colonel Ollier (*)<ref name=":0" />

(*) Ces officiers sont devenus généraux de brigade par la suite

Historique des garnisons, combats et batailles du Modèle:12e

Le Modèle:12e de cavalerie a fait les campagnes de 1792 à 1794 à l’armée du Rhin. Il a fait les campagnes des ans IV et V à l’armée de Rhin-et-Moselle ; an VI à l’armée d’Allemagne ; de l’an VII à l’an IX à l’armée du Rhin.

Le Modèle:12e de cuirassiers a fait les campagnes de l’an XIV au corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée ; de 1806 à 1808 au Modèle:4e de réserve de cavalerie ; 1809 et 1810 aux armées du Rhin et d’Allemagne (Modèle:3e et Modèle:2e de cavalerie de réserve) ; 1811 et 1812 au corps d’observation de l’Elbe ; 1813 et 1814 au Modèle:1er de cavalerie de réserve de la Grand Armée et garnison de Hambourg ; 1815 à la Modèle:1re de cavalerie de réserve.

Licencié, son fonds est versé en 1816, ainsi que l’ancien régiment du Roi, dans le [[2e régiment de cuirassiers|Modèle:2e de cuirassiers]].

Guerres de la Révolution (affecté à l'armée du Rhin, 1792-1800)

Modèle:Problèmes multiples

Empire

Modèle:Problèmes multiples

Bataille de Wertingen.
Bataille d'Elchingen.
Bataille de Hollabrunn.
2 décembre : Bataille d'Austerlitz (*)
bataille d'Iéna (*)
Bataille d'Heilsberg.
une charge décisive à la bataille de Friedland.
bataille d'Eckmühl.
Bataille de Ratisbonne.
Bataille d'Essling.
bataille de Wagram.
Bataille de Mohilev.
bataille de la Moskowa (*).
Winkowo
bataille de Bautzen.
Reichenbach.
Jauer.
Bataille de Dresde.
Wachau.
16-19 octobre : Bataille de Leipzig.
Bataille de La Rothière.
Bataille de Rosnay-l'Hôpital.
Bataille de Champaubert.
14 février 1814 : Bataille de Vauchamps
Bataille de Valjouan.
Bataille d'Athies-sous-Laon.
Bataille de Reims.
Bataille de Fère-Champenoise.
Bataille de Paris.
Bataille de Ligny.
bataille de Waterloo (au sein de la Modèle:2e, dite brigade Travers, de la [[13e division de cavalerie|Modèle:13e de cavalerie]], dite division Wathier, du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} corps de cavalerie du général de division comte Édouard Jean Baptiste Milhaud, de l'armée de réserve)

(*) Bataille porté au drapeau

Chefs de corps du Modèle:12e tués ou blessés lors des campagnes du Premier Empire :

  • Colonel de Curnieu : blessé le Modèle:Date-, mort des suites de ses blessures en 1814

Officiers tués et blessés pendant qu'ils servaient au Modèle:12e lors des campagnes du Premier Empire :

  • Officiers tués : 25
  • Officiers morts des suites de leur blessure : 9
  • Officiers blessés : 57

Second Empire

Régiment de cuirassiers de la Garde Impériale
Modèle:...

Guerre de 1870-1871

Le régiment de cuirassiers de la Garde impériale rejoint l'armée du Rhin au déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870Modèle:Sfn. Il combat notamment lors de la bataille de Rezonville où sa charge est repoussée par l'infanterie allemandeModèle:Sfn. Replié à Metz, les cuirassiers de la Garde, après avoir mangé leurs chevaux, capitulent le Modèle:Date- avec le reste de l'armée assiégéeModèle:Sfn.

Son dépôt est formé à Saint-Germain-en-Laye en juillet 1870 avec un peloton hors-rang et le Modèle:5e escadron. Cet escadron, envoyé à Paris en aoûtModèle:Sfn, est amalgamé en septembre à l'escadron des cent-gardesModèle:Sfn, au Modèle:4e du régiment de carabiniers de la Garde impérialeModèle:Sfn et du Modèle:5e du [[1er régiment de cuirassiers (France)|Modèle:1er de cuirassiers]]Modèle:Sfn, pour former le Modèle:2e de marche de cuirassiers. Ce régiment, engagé dans le siège de Paris, est renommé Modèle:12e de cuirassiers le Modèle:Date-. Après la fin de la guerre, il fusionne le Modèle:Date- dans le [[2e régiment de cuirassiers|Modèle:2e de cuirassiers]]Modèle:Sfn.

En septembre, le dépôt rejoint Lyon puis Orange, avant de s'installer à Perpignan le 26. Il forme entre novembre et janvier trois escadrons de marche : le Modèle:7e, versé au [[5e régiment de marche de cuirassiers|Modèle:5e de marche de cuirassiers]], le Modèle:8e, versé aux [[7e régiment de marche de cuirassiers|Modèle:7e]] et [[9e régiment de marche de cuirassiers|Modèle:9e de marche de cuirassiers]] et le Modèle:9e, versé au [[11e régiment de marche de cuirassiers|Modèle:11e de marche de cuirassiers]] et au camp d'ArlesModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, le dépôt des cuirassiers de l'ex-Garde prend le nom de dépôt du Modèle:12e de cuirassiersModèle:Sfn.

De 1871 à 1914

Le Modèle:Date-, le dépôt du Modèle:12e de cuirassiers fusionne à Saumur avec le [[9e régiment de marche de cuirassiers|Modèle:9e de marche de cuirassiers]]. Il s'installe au Mans en mai 1871Modèle:Sfn.

En octobre 1873, le régiment prend garnison à LyonModèle:Sfn, qu'il quitte en juin 1880 pour Angers. En 1888, le régiment part en garnison à Lunéville, avec dépôt à TroyesModèle:Sfn.

En 1914, le Modèle:12e de cuirassiers est en garnison à Rambouillet et appartient à la [[6e brigade de cuirassiers|Modèle:6e de cuirassiers]], elle-même appartenant à la [[7e division de cavalerie (France)|Modèle:7e division de cavalerie]].

Première Guerre mondiale

Modèle:Problèmes multiples Modèle:Article connexe

1914

D'abord à cheval, les cavaliers du Modèle:12e Régiment de cuirassiers se battent à Poelcappelle et Bixchoote, à Ypres, et à Chouilly, dans la Marne. Puis ils sont mis à pied. Le régiment est ensuite incorporé dans la [[25e division d'infanterie motorisée|Modèle:25e d'infanterie]].

1915

Modèle:...Le Modèle:1er janvier, le régiment cantonne à Houtkerque, au nord de St Omer. Il reste dans cette région jusque début février, sans prendre part à aucune opération. Le Modèle:Date-, il quitte la Flandre et s'installe, après 3 étapes entre Auxy le Château et Abbeville. Pendant les mois de février, mars et avril, il prend les tranchées en avant de Wailly et de Rivière, au sud d'Arras.Au mois de mai, il remonte vers la Canche. Le Modèle:Date-, il s'installe à Auxy le Château, où il reste jusqu'au Modèle:Date-.Les 17 et Modèle:Date- il est au bivouac à Magnicourt sur Canche. Le 20, il s'installe à Fontaine sur Maye. Le Modèle:Date- il va s'installer au nord d'Hesdin, à Blingel et à Béallencourt, puis à Blangy. Le Modèle:Date-, il cantonne à Modèle:Unité au sud d'Amiens, à Tilloy les Conty. Le 11, il embarque à la gare de Conty, et passant par Beauvais, Pontoise, St Germain, Versailles, Nogent sur Seine, il débarque au sud de la Champagne Pouilleuse le Modèle:Date- et cantonne à Conflans sur Seine et Pontangis. Il participe à l'offensive du Modèle:Date-. Après un crochet vers le sud ouest, au-delà du camp de Mailly, il remonte vers le nord, par les marais de St Gond. Il arrive à Chouilly le Modèle:Date- et s'y installe pour plusieurs mois.

1916

Le Modèle:Date, le Modèle:12e de cuirassiers, est démonté, devient « régiment de cuirassiers à pied » et prend le nom de Modèle:12e de cuirassiers à pied

1917

Dans les tranchées de la Pompelle près de Reims, et de la ferme d'Alger, le régiment subit les mines, les gaz et l'artillerie conventionnelle.(350 tués, blessés ou intoxiqués)

1918

En Modèle:Date-, le Modèle:12e régiment de cuirassiers à pied<ref group="N">La stabilisation des fronts entraîne la fin de la cavalerie de bataille en 1916 ; l'état major démonte les régiments de cuirassiers et les transforme en régiments de cuirassiers à pied (les Modèle:4e, Modèle:5e, Modèle:6e, Modèle:8e, Modèle:9e, Modèle:11e et Modèle:12e) Général (deux étoiles) Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur</ref>, au sein de la [[2e division de cavalerie à pied (France)|Modèle:2e division de cavalerie à pied]], avec les 5e et [[8e régiment de cuirassiers|Modèle:8e régiments de cuirassiers à pied]].

Jusqu'à l'armistice, Dauphin Cavalerie est de toutes les affaires, faisant en septembre 1166 prisonniers dont 19 officiers. Ce fait d'armes lui vaut une citation à l'ordre de l'armée (Ordre no 13.560 du Modèle:Date-).

1919

Le général Fayolle fixe la fourragère de la croix de guerre à l'étendard le Modèle:Date- à Mayence.

Entre-deux-guerres

Fichier:Les fêtes de Jeanne d'Arc 1928 à la statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides - défilé de la cavalerie.jpg
Défilé d'un escadron issu du Modèle:12e à Paris le Modèle:Date.

En 1925, caserné à Paris, le régiment est rattaché à la [[1re division de cavalerie (France)|Modèle:1re de cavalerie]]<ref name=":DIV">Modèle:Article</ref>. Fin Modèle:Date, le régiment est dissous dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée. Les cuirassiers rejoignent le [[11e régiment de cuirassiers|Modèle:11e de cuirassiers]] et le [[2e régiment de dragons|Modèle:2e de dragons portés]]<ref>Modèle:Article</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Bataille de France, janvier à juin 1940

Modèle:Problèmes multiples

  • Du Modèle:1er janvier au Modèle:Date- : le Modèle:12e est formé à Monthléry. Le régiment reçoit le matériel le plus moderne de l'armée française (automitrailleuses Panhard P178 et motocyclettes Gnome et Rhône). Il est stationné à Mortiers puis à Cambraisis, il fait partie de la [[3e division légère mécanique|Modèle:3e division légère mécanique]].
  • Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : la Modèle:3e DLM passe la frontière belge et se met en soutien aux côtés des Belges. Après la poussée en Belgique, elle a l'ordre de se regrouper entre Cambrai et Arras. Elle participe à la contre-attaque des Britanniques en direction d'Arras. Après l’échec de l’attaque elle se replie sur Méricourt près de Lens, ce qui reste du régiment se replie à Nieppe. Il embarque finalement avec les Anglais à Dunkerque.
  • Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : il est remis sur pied. Il est articulé en deux escadrons mixtes composés d'un peloton de 3 automitrailleuses, 2 pelotons motos et 1 EHR. Il a pour première mission de tenir la ville de Louviers. Il se replie le 16 sur Longny, où il exerce des missions de couverture. La nuit du 16, il couvre sa division qui se replie sur Meme pas très loin du Mans. Il doit encore se replier en direction de Niort. Une partie de son régiment participera alors à la fameuse bataille de Saumur. Le 23 il gagne Luxe, où il doit couvrir les restes de l'armée en retraite vers Bordeaux. Le 24, quand l'ordre de cessez-le-feu arrive, il vient de faire sauter la voie ferrée Bordeaux-Paris.

Armée de Vichy

Le régiment est conservé dans le cadre de l'armée d'Armistice, mise sur pied à l'été 1940. Il prend garnison à OrangeModèle:Ref sou et devient le régiment de cavalerie (deux escadrons montés, trois escadrons cyclistes et un escadron d'AMD Panhard) de la Modèle:15e militaire (Marseille)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le régiment est dissous en novembre 1942 après l’invasion allemande de la Zone Libre et le sabordage de la flotte française à Toulon.

1943

  • 1943 : reconstitution comme régiment de chars, en Afrique du Nord par dédoublement du [[12e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:12e de chasseurs d'Afrique]], entre dans la composition de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée (France)]].

1944

  • 1944 : sous les ordres du lieutenant-colonel Marc Rouvillois, le régiment est le premier à pénétrer dans Strasbourg et à y faire flotter son étendard, le Modèle:Date-.

1945

Au printemps 1945, l’unité est rattachée à l’armée commandée par le général de Larminat et chargée de la réduction des poches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il est affecté à la reconquête de la pointe de la Coubre<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P.</ref>.

En 1945, le régiment est en garnison en Allemagne, à Tübingen, sous le commandement du lieutenant-colonel Jean Baguenault de Viéville.

De 1945 à nos jours

Fichier:Armée de terre - Exercice en terrain libre dans la région d'Orléans.webm
Exercice en terrain civil dans la région d'Orléans en 2011.

En garnison à Tübingen (en RFA) dans les années 1960, il forme avec le [[2e régiment de cuirassiers|Modèle:2e de cuirassiers]], le [[73e régiment d'artillerie|Modèle:73e d'artillerie blindée]] et le [[24e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:24e de chasseurs portés]], la Modèle:5e blindée, avec PC à Tübingen, une des composantes de la [[3e division (France)|Modèle:3e]] dont le QG était à Fribourg.

De juin 1968 à 1991, le régiment est basé à Müllheim (au sein des Forces françaises en Allemagne : FFA) en co-casernement avec le Modèle:34e régiment d'artillerie.

En 1994, regroupé avec le Modèle:6e régiment de cuirassiers, le régiment entre dans la composition d'un RC 80 (régiment de chars à 80 chars, constitué de 2 groupes d'escadrons à 40 chars), sous le nom de [[6e-12e régiment de cuirassiers|Modèle:6e-Modèle:12e régiment de cuirassiers]]. Il appartient à la [[2e brigade blindée (France)|Modèle:2e blindée]], héritière de la célèbre division Leclerc et est basé à Olivet dans le département du Loiret, près d'Orléans.

En 2009, à la dissolution du groupe d'escadrons [[6e régiment de cuirassiers|Modèle:6e]], le régiment est réorganisé à 60 chars, et reprend l'appellation et les traditions du Modèle:12e cuirassiers. Sa garnison demeure Olivet.

Matériel

Le régiment utilise différents types de véhicules de guerre<ref>Modèle:Lien web</ref> :

En octobre 2018, le régiment a perçu les deux premiers VT4.

Symboles, emblèmes et traditions

Étendard

Fichier:Étendard 12e régiment de cuirassiers.svg
Dessin du revers de l'étendard du Modèle:12e de cuirassiers.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007</ref> :

Décorations

Fichier:Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 1918 avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939 1945.jpg
Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914 1918 avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939 1945

Sa cravate est décorée :

Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec olive aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 et olive aux couleurs de la croix de guerre 1939-1945.

Insignes

Fichier:Badge 12e cuir.png
L'insigne du régiment sur son attache.

L'insigne du régiment est un dauphin blanc sur un écu bleu. Le dauphin est celui qui marquait les armes des Dauphins de France, soit des héritiers présomptifs du royaume de France. Ce dauphin se trouvait alors au revers de l'étendard du Dauphin Cavalerie lors des débuts du régiment. L'animal semble sourire, ce qui illustre la devise du régiment<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Devise du régiment

« Pericula Ludus »
(« Ils jouent dans le danger »)
« Au danger mon plaisir »

Uniformes sous l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire

Fichier:Napoleon Cuirassier in 1809 by Bellange.jpg
Cuirassier sous l'Empire en 1809, gravure de Bellangé illustrant l’Histoire de Napoléon de Laurent de l’Ardèche, 1843.

Regards des contemporains

« Ce régiment, qui depuis longtemps passe pour l'un des mieux exercés de la cavalerie, mérite toute la réputation qu'il s'est acquise dans ce genre. »
« Régiment d'un moral très élevé et d'une superbe tenue au feu. »
« Grâce à un personnel d'élite et malgré de lourdes pertes, a su conserver un moral élevé et une ardeur combattive magnifique. »
« Régiment de chars imprégné des plus pures traditions de la cavalerie, qui s'est distingué par la rapidité et l'audace de ses actions. »

Personnages célèbres ayant servi au Modèle:12e


Notes

<references group="N"/>

Références

<references />

Sources et bibliographie

  • Historique du Modèle:12e de cuirassiers, dépouillé par le colonel Bertrand Pâris.
  • Chars français : LE Modèle:12e CUIRASSIERS EN 1940

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:LiensModèle:Palette Modèle:Portail