Assat
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Assat Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Assat se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Nay<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Narcastet (Modèle:Unité), Meillon (Modèle:Unité), Bordes (Modèle:Unité), Baliros (Modèle:Unité), Rontignon (Modèle:Unité), Aressy (Modèle:Unité), Pardies-Piétat (Modèle:Unité), Angaïs (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Assat fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Assat est limitrophe de six communes :
Paysages et reliefs
Le village d’Assat est bâti en bordure du lit majeur du gave de Pau sur la terrasse de la rive droite. Il se situe à l’étranglement aval de la Batbielle (ou plaine de Nay), la plaine alluviale qui court, entre les coteaux depuis Coarraze, étranglement bordé au nord par le coteau du bois de Bordes et au sud, rive gauche, par le coteau de Narcastet. Ces deux coteaux ont été fortifiés à diverses époques (castéra d’Assat et chapelle de Saint-Ambroise).
Le territoire d’Assat est bordé au sud par la zone des saligues<ref>Saligue : formation végétale dominée par le saule et l’aulne sur toute la zone que le gave peut occuper, d’une crue à l’autre. Autrefois, source de bois mort pour le chauffage et le petit artisanat, de sable et de galets pour la construction des maisons béarnaises, de plantes médicinales, de poissons, d’oiseaux et de gibiers pour la viande ou la fourrure.</ref> du lit majeur du gave. On trouve ensuite une zone sensiblement horizontale établie sur la nappe alluviale correspondant à la dernière glaciation (Würm), nappe bordée au nord par le cours du Lagoin. Cette plaine est une zone agricole et maraîchère fertile.
Au nord du Lagoin, le territoire d’Assat occupe la zone des coteaux, entre la plaine du gave et celle de l’Ousse : ce sont d’anciennes nappes alluviales correspondant à des lits successifs du gave de Pau, disséquées au cours des divers âges glaciaires, vallonnées, entaillées d’une petite vallée (celle de l’Arrebigne, affluent du Lagoin sur sa rive droite). Les sols sont des alluvions à très gros galets et matrice argileuse, donnant des sols moins fertiles et partiellement boisés. La hauteur du bois d’Assat forme une colline bien identifiable dans le paysage dominant les vallées de l’Ousse au nord et du gave au sud<ref>BRGM - Carte géologique de la France au 1/50 000, feuille Morlaas, 1982.</ref>.
Le paysage de la plaine du gave a été profondément transformé par les opérations de rectification du Lagoin puis de remembrement, dans les années 1980 et de construction de la voie rapide de Pau à Nay et Lestelle-Bétharram. L’ancien bocage coupé de haies est maintenant une plaine agricole « nue » vouée à la culture du maïs et, toujours, au maraîchage. L’extension des lotissements et des zones artisanales fait perdre de plus en plus son caractère rural au village d’Assat.
Hydrographie
La commune est drainée par le gave de Pau, le Lagoin, le Canal du Lagoin, Canal du Moulin, le ruisseau Merdé, un bras du Lagoin, L'Arrebigne, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le gave de Pau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Lagoin, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Bizanos, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Canal du Lagoin, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Coarraze et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Meillon, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
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Le pont suspendu d'Assat
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Réseaux hydrographique et routier d'Assat
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels
Les rives du gave et ses saligues constituent une zone naturelle pratiquée par les pêcheurs, les promeneurs (sentiers aménagés) et les amateurs de sport d'eau vive (avec le « saut d'Assat » en aval du pont).
Les coteaux et le vallon de l'Arrebigne ont gardé un aspect rural, forestier et bocager et sont traversés par des itinéraires de promenade balisés, face à la chaîne des Pyrénées.
Les rives du Lagoin offrent un paysage de rivière aménagée et arborée au milieu d'un territoire agricole plus ouvert.
Au nord, le territoire est traversé par le chemin Henri-IV<ref name=geo>Modèle:Lien web.</ref>, chemin de randonnée qui relie le château de Franqueville à Bizanos, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques) au lac de Lourdes (Hautes-Pyrénées).
Urbanisme
Typologie
Assat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (27,3 %), forêts (17,9 %), zones urbanisées (14,9 %), prairies (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la presque totalité des habitations d'Assat se regroupait dans le bourg lui-même, autour de l'église et du château. Deux propriétés bâties isolées existaient alors : la gentilhommière de Lanusse d'Assat - devenue propriété Marsan - dans les coteaux, au nord-est et la propriété dite de Secretary (ou le Secrétaire), près de Ousse, au-delà des coteaux. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la villa Daran fut construite légèrement à l'écart du bourg, vers l'ouest. Le quartier bâti au nord-ouest fut le quartier de la Judée - sans que l'on puisse expliquer cette appellation. Quant aux hauteurs d'Assat, dans la zone des coteaux, c'est de tout temps le bois d'Assat. Un lieu-dit Clerguet à l'est du bois d'Assat est peut-être une confusion avec un ancien fief nommé Clerguet, tout proche, sur le territoire d'Artigueloutan.
Enfin, les zones inondables autour du gave sont traditionnellement la saligue.
Les écarts sont de création récente et dus à l'urbanisation grandissante des environs de Pau. Deux quartiers se sont développés à l'écart du village : le quartier Laforgue ou de lous mats comprenant une quarantaine de nouvelles constructions au nord de la voie rapide et le hameau d'Ousse avec une quinzaine d'habitations plus ou moins dispersées le long de chemins communaux ou de routes départementales.
Géoportail relève les lieux-dits suivants : Modèle:Colonnes
Voies de communication et transports
Assat est desservie par la route départementale 937 de Pau à Nay, doublée par la voie rapide D 938. L’agglomération est également accessible par le pont d'Assat reliant les deux rives du gave et par la départementale assurant, vers le nord, la liaison avec la plaine de l’Ousse et la route de Pau à Tarbes. Les routes départementales 212, 437 et 837 traversent également le territoire de la commune.
La voie ferrée de Pau à Lourdes et Tarbes dessert Assat (ligne de Toulouse à Bayonne. La gare, autrefois active (silos à maïs et manutention des explosifs destinés au camp militaire d’Idron) ne sert plus que de halte.
Le gave qui fut une voie de transport encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (radeaux de bois) n’est plus qu’une rivière toujours mal maîtrisée (divagations du lit mineur, surcreusement causé par l’extraction trop intense des sables et graviers au niveau d’Aressy, en aval). Une partie du village est en zone inondable.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Assat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement du gave de Pau, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrée à Orthez (H = Modèle:Unité au pont d'Orthez), du Modèle:Date-, exceptionnelle par son ampleur géographique, des 27 et Modèle:Date-, la plus grosse crue enregistrée à Lourdes depuis 1875, du Modèle:Date-, du Modèle:Date- (Modèle:Unité à Orthez pour Q = Modèle:Unité), du Modèle:Date-, du Modèle:Date- (Modèle:Unité à Rieulhès pour Q = Modèle:Unité) et du Modèle:Date-. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 2008, 2009, 2013 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 41,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le toponyme Assat est attesté dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, succédant aux graphies antérieures Assal<ref>Curia de Assal</ref> et Assag<ref>Sanctus Severus de Assag</ref> (980<ref name="Raymond">Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref>, cartulaire de Lescar<ref name="Lescar">Cartulaire de l'évêché de Lescar, publié dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>). On trouve également les formes Assat (1110<ref name="Grosclaude">Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref>, cartulaire de Lescar<ref name="Lescar"/> et 1115<ref name="Grosclaude"/>, titres de Gabas<ref name="ArchivesDepartementales">Titres de l'hôpital de Gabas - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Assad (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, titres de Gabas<ref name="ArchivesDepartementales"/>), Assatum (1434<ref name="Raymond"/>, cartulaire du château de Pau<ref name="château de Pau">Manuscrits en deux volumes, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Assat sur la carte de Cassini (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grosclaude"/>).
En béarnais la commune se nomme Modèle:Langue Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Article.</ref>.
En français, le nom de la commune se prononce Modèle:MSAPI.
L'hypothèse communément admise est une origine basque as/aitz signifiant pointe rocheuse. Assat est effectivement situé en bordure du gave de Pau, à l'endroit où il borde les falaises de poudingue de Narcastet, bien visibles sur la rive gauche. Si l'hypothèse est admise, la terminaison -at ou -ag pose problème aux linguistes<ref name="Grosclaude"/>.
- Sobriquet
« Assat, arrabassat », Assat couvert de raves. Allusion aux cultures de raves (en occitan Modèle:Langue) qui étaient une spécificité agricole d'Assat. Les Assatois furent Modèle:Langue, les amateurs ou mangeurs de raves<ref>Vastin Lespy, Dictons et proverbes du Béarn, parœmiologie comparée, 1892, Pau, Garet, 288 p., Modèle:P.17. Réédition, 1979, Édition-Librairie Limarc, Bayonne.</ref>.
Histoire
Chronologie sommaire<ref>Émile Pujolle. Histoire d'Assat, série d'articles publiés dans L'Arrebigne, Bulletin interassociatif d'Assat, mai 1996 à octobre 2008, trimestriel, 54 numéros parus. Mairie d'Assat.</ref>
- Paléolithique : des outils en pierre taillée. La zone des coteaux entre les vallées du gave et celle de l’Ousse était parcourue et probablement habitée. De nombreux bifaces en pierre taillée ont été trouvés sur cette partie du territoire d’Assat.
- Néolithique : des outils en pierre polie découverts dans la même zone attestent d’une occupation humaine sur le versant sud du coteau d’Assat.
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle : le castéra d’Assat. Le site du castéra d’Assat, actuellement sur la commune de Bordes est fortifié : talus, fossé, enceintes. Cette fortification est probablement destinée à surveiller et contrôler le gué du gave de Pau utilisé dans les périodes de transhumance entre la montagne (vallée d’Ossau) et les pâturages des landes du Pont-Long. Les fouilles effectuées à diverses reprises ont livré des débris d’amphores destinées au transport du vin<ref>G. Favre et J. P. Lescarret, « Découvertes archéologiques sur l'oppidum du Bois de Bordes », Revue de Pau et du Béarn, 1977, Modèle:P.7-24.</ref>.
- Jusqu’en 980, on ne trouve aucune trace archéologique sur le terrain ni aucune mention écrite concernant Assat.
- 980 : il existe alors deux églises déjà établies à Assat. Le cartulaire de Lescar (cité, en 1640, par l’historien Pierre de Marca) atteste que l’église Saint-Sever<ref>Dédiée à saint Sever ou saint Sévère. Évêque de Ravenne en 389, il lutta contre l'arianisme. Il accompagna le légat pontifical lors du concile de Sardique, en Illyrie, en 343.</ref> d’Assat fut donnée en fief à un abbé de Lescar, vassal du duc de Gascogne. Il existe alors deux églises à Assat : Saint-Martin et Saint-Sever.
- 1117 - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : destruction de l’église Saint-Martin. Après de longs procès entre les seigneurs d’Assat et l’évêché de Lescar, Sicard d’Assat, moyennant d’importants dédommagements, accepte, en 1117, la suppression et la destruction de l’église Saint-Martin.
- Milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : c'est vers cette époque que sont construits les premiers éléments en pierre du château d’Assat. Ce château contribuait à la défense de la frontière orientale du Béarn<ref>Pierre Tucoo-Chala, Gaston Fébus, prince des Pyrénées (1331-1391), 1991, Biarritz, J&D éditions, 413 p., Modèle:P.182.</ref> et contrôlant le gué du gave.
- 1280 : la bastide de Durfort. Vers 1280, Gaston VII de Moncade (dit aussi Gaston VII de Béarn) fait implanter la bastide de Durfort près du château : il s’agit d’augmenter la population dans la partie orientale du Béarn. Cette bastide est considérée comme la plus ancienne du Béarn. Cette bastide est ensuite mentionnée sous les graphies Durfort (1343<ref name="Raymond"/>, hommages de Béarn<ref name="Hommages Béarn">Manuscrit de 1343 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Dulfort d’Assat, la senhorie de Dufort, bastide d’Assat (respectivement 1584<ref name="Raymond"/>, et 1602<ref name="Raymond"/> pour les deux dernières mentions, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn">Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>). Ce fief était vassal de la vicomté de Béarn.
- 1385 : une communauté de 47 feux. Le dénombrement de 1385, organisé par Gaston Febus, indique la présence de 47 feux ou « maisons ». On peut évaluer la population à 250 habitants.
- 1391 : privilèges accordés par Gaston Febus. Les habitants d'Assat dont la bastide de Durfort est alors qualifiée de « première des quatre bastides du Béarn », sont déchargés de certains impôts, notamment les gabelles et péages sur toute l'étendue des possessions du « seigneur du Béarn »<ref name="déclaration">Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, B 676, Déclaration générale de la Communauté d'Assat, 15 décembre 1683.</ref>.
- De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu’à la Révolution, Assat est partagé en sept fiefs<ref>Paul Raymond, Le Béarn sous Gaston Phœbus, Dénombrement général des maisons de la Vicomté de Béarn en 1385, 1873, Pau.</ref> ayant chacun son seigneur (comte de Béarn pour la bastide de Durfort, seigneurs de Saint-Aubin, Candau, Soumoulou, Castaing, Cauna et évêque de Lescar pour le fief dit du Prieur).
- Outre les sept fiefs cités, les archives montrent l'existence d'autres fiefs ou maisons nobles, parfois très anciens.
- Castaing était un ancien fief de la baronnie de Saint-Aubin<ref name="Raymond"/>, qui apparaît sous la graphie Castanh en 1538 (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>)
- En 1457<ref name="Raymond"/>, il est fait mention d’un hameau, du nom de Caunar, dans les registres des notaires d'Assat<ref name="Assat">Notaires d'Assat - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>. Paul Raymond utilise la graphie Cauna en 1863<ref name="Raymond"/>, en précisant qu’il s’agit d’un ancien fief vassal de la baronnie de Saint-Aubin.
- Un fief dénommé Domec est cité en 1538<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>). Il était vassal de la vicomté de Béarn.
- Le Prieur était un fief de la commune d’Assat, mentionné en 1675<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>), propriété de l’évêché de Lescar.
- La Salle était un fief d’Assat, cité en 1538<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>), l’ostau de la Sala d’Assat. Il relevait lui aussi de la vicomté de Béarn.
- La Salle-de-Candau est un autre fief, mentionné lui aussi dans la réformation de Béarn, en 1675<ref name="Raymond"/>. D’après Paul Raymond, il faisait partie de la baronnie de Saint-Aubin.
- La Tour d’Assat était un fief d'Assat, vassal de la vicomté de Béarn, déjà mentionné en 1675<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).
- Lanusse, fief situé à l'écart d'Assat (au lieu-dit portant actuellement le nom de Marsan) est également cité en 1538 (La Nussa)<ref name="Raymond"/>)comme vassal de la vicomté de Béarn.
- Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
- La hauteur nommée Castéra, actuellement sur le territoire de Bordes, est mentionnée en 1515<ref name="Raymond"/> (lo turon aperat lo Casterar) dans les titres d'Assat<ref name="titres d'Assat">Titres d'Assat - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>. Elle figure sous le nom de Bois d'Assat sur la carte de Cassini.
- 1557 : réformés et catholiques. Les deux cultes cohabitent de 1557 à 1570 : Assat est à la fois le capdeuil (chef-lieu) des paroisses catholiques de Bordes, Bezing, Meillon, Aressy et Narcastet et le siège des réunions (synodes) d’une partie des protestants de la plaine de Nay. Les deux communautés célébraient les offices à des heures différentes dans l’église.
- 1570 : interdiction de l'exercice de la religion catholique en Béarn. Après la guerre de 1569 qui épargna Assat, les biens des églises sont saisis sur ordre de Jeanne d’Albret. Le culte catholique est supprimé. Un pasteur est nommé à Assat.
- 1599 : rétablissement du culte catholique. Après la conversion d’Henri IV au catholicisme, le culte est de nouveau autorisé. Les biens saisis sont rendus en 1617. Les jurats d’Assat veillent à ce que catholiques et protestants vivent en bonne entente.
- 1620 : devant l’église Saint-Sever, l’évêque de Lescar demande à reprendre possession de l’église, du cimetière et des droits de fabrique, prébendes, dîmes et autres. Les protestants évacuent les lieux et se réunissent désormais dans un local de leur choix.
- 1624 : vente du Castéra et reconstruction de l'église d'Assat. Les catholiques d’Assat décident de vendre le bois du Castera à la communauté voisine de Bordes pour pouvoir réparer, ou reconstruire, leur église de Saint-Sever. Les 55 hectares du bois sont cédés pour 300 livres<ref>Émile Pujolle et Thérèse de Cibon. Assat au temps d'Henri IV. Mairie d'Assat, 2010.</ref>.
- 1683 : la déclaration générale de la communauté d’Assat<ref name="déclaration"/>. Cette déclaration fait état des droits et devoirs de la communauté, en précise l'histoire et les privilèges.
- 1789 : le cahier de doléances<ref>« Cahiers des Griefs rédigés par les communautés du Béarn en 1789 », Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn, 1886-1887, no 16, Modèle:P.316. Accessible sur Gallica.</ref>. Comme la plupart des communautés, Assat, établit un cahier de doléances demandant l’abolition des privilèges seigneuriaux.
- 1789-1790 : un conflit violent avec la communauté de Narcastet. Le conflit, récurrent depuis des siècles, entre Assat et Narcastet pour la possession des saligues dégénéra en une « petite guerre », avec expéditions punitives et mort d’hommes<ref>Christian Desplat, « Pour une histoire des risques naturels dans les Pyrénées occidentales françaises sous l’Ancien Régime ». Revue de Pau et du Béarn, n° 21, année 1994, pp. 101-156.
Émile Pujolle, « trois ou quatre cents hommes armés de fusils et de faux… », L'Arrebigne, 2003, numéro 32. </ref>.
- Après 1789, l’histoire d’Assat se confond désormais avec celle de la France.
- 1850 : le premier pont d’Assat<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Rapports du Conseil Général, années 1848-1860.</ref>. Un premier pont suspendu, à péage, fut établi en 1850 à l’emplacement du gué et une nouvelle route fut établie pour rejoindre, au nord, celle de Pau à Soumoulou.
- 1860-1867 : construction du canal du Lagoin.
- 1867 : la Compagnie des chemins de fer du Midi a achevé la liaison Pau-Tarbes. La voie ferrée, alors à voie unique, dessert désormais Assat qui dispose d'une gare.
- 1873 : construction d'une nouvelle église au centre du village, en remplacement de l'ancienne église de 1624 située en bordure du gave, dans l'enceinte du cimetière.
- 1886 : construction d'un nouveau pont suspendu en remplacement de celui lancé en 1850 devenu dangereux et insuffisant.
- 1938 : inauguration du nouveau pont suspendu remplaçant le pont de 1886<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Rapports du Conseil Général, années 1936-1938.</ref>.
Politique et administration
Sous l'Ancien Régime
La déclaration générale de la Communauté d'Assat<ref name="déclaration" />, rédigée en 1683, précise le mode de désignation et le rôle des jurats chargés de l'administration de la communauté. Le roi qui exerce son autorité directement sur certains parçans (quartiers) de la paroisse (Durfort, Candau, Cauna, Soumoulou, Castaing et du Prieur) y fait exercer son autorité par quatre jurats.
Les jurats qui ont servi quatre ans désignent pour les remplacer de nouveaux jurats choisis par eux avec l'assistance de huit hommes de la communauté. Cette désignation est faite en nombre double des jurats sortants. Les nouveaux jurats sont élus parmi les jurats désignés, en scrutin public, par l'assemblée générale des habitants (chefs de famille) de la communauté. Le seigneur de Saint-Aubin désigne, de son côté, des jurats pour ce qui concerne son fief.
Les jurats, sous la direction d'un premier jurat exercent au nom du Roi les droits de justice, règlent les affaires et les conflits de la communauté, lèvent les impôts, nomment les gardes, afferment diverses charges (notaire, marguiller…). Ils sont assistés, dans cette tâche par six députés désignés pour dix-huit mois, choisis dans la communauté, par les jurats et les députés sortants. Les jurats du roi ont prééminence sur ceux du seigneur de Saint-Aubin.
Ils siègent tous les samedis sur la place royale et sous les chênes qui y sont plantés pour y administrer la justice, civile, criminelle et politique.
Assat était le chef-lieu d'une notairie<ref name="Raymond"/> comprenant les communes d'Aressy, Bezing, Bordes, Meillon et Narcastet.
Liste des maires
Il y eut, pendant la Révolution, une succession d'agents municipaux désignés comme officiers publics, particulièrement chargés de la tenue des registres d'état-civil :
Bernard Vergez, Pierre Vergez et Jean Laban.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Assat fait partie de quatre structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté des communes du Pays de Nay;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal centre équestre de Narcastet ;
- le Syndicat d'Irrigation de la Plaine du Lagon.
La commune fait partie de l'aire urbaine de Pau.
Population et société
Démographie
Sous l'Ancien Régime
Pour connaître l'évolution de la population d'Assat au cours de l'Ancien Régime, on ne dispose que de rares documents : le dénombrement de 1385 et la déclaration générale de 1683.
- En 1385, on dénombrait 47 feux ; on peut alors estimer qu'Assat comptait de 230 à 280 habitants, en comptant 5 à 6 personnes en moyenne par maison.
- En 1683, il y avait 91 chefs de famille donc, avec les mêmes critères, de 450 à 550 habitants.
- En 1772, l'abbé Bonnecaze<ref>Abbé Bonnecaze, « Histoire particulière des villes, bourgs et villages principaux du Béarn », Études historiques et religieuses du diocèse de Bayonne, 1899, vol. 8, Modèle:P.532. Accessible sur Gallica</ref> donnait le nombre de 1 000 communiants. Ce nombre parait exagéré.
Depuis la Révolution
Les habitants sont appelés les Assatois<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.
Pour la période contemporaine, on dispose de recensements réguliers. Modèle:Population de France/section
Du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - qui correspond à un maximum de population dans les régions rurales du Sud-Ouest - à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population d'Assat décroit de plus de 30 %. Cette décroissance peut être attribuée à l'exode rural qui touche la totalité de la France jusqu'en 1975. Le doublement de la population entre les recensements de 1962 et de 1999 est dû à l'extension de la zone d'influence de Pau et à l'installation de nouveaux résidents<ref>INSEE, Pyrénées-Atlantiques, un siècle de démographie, (1876-1975), Observatoire économique d'Aquitaine.</ref>.
Économie
Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Assat eut une économie agricole traditionnelle. Toutefois, certains paysans s'étaient spécialisés dans les cultures de légumes (d'où le sobriquet d'Arrabassats donné aux Assatois). Les cultures maraîchères y sont encore présentes avec un développement vers la culture sous serre et même hors-sol. La commune fait également partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
De petites entreprises artisanales ou agro-alimentaires sont maintenant implantées à Assat et ont profité de facilités d'installation sur le parc d'activité Clément-Ader développé conjointement par Assat et Bordes.
Dans le cadre du pôle de compétitivité Aerospace Valley, commun aux régions Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées sur le thème de l'aéronautique, de l'espace et des systèmes embarqués, un pôle aéronautique Bordes-Assat<ref>Pôle aéronautique Bordes-Assat</ref> est en voie de création. Il s'étend sur 53 hectares et s'articule autour de quatre espaces d'activités :
- le site Turboméca, sur une superficie totale de 24,6 hectares ;
- une zone sous-traitance destinée à accueillir sur près de 10 hectares les sous-traitants de services de Turboméca. L'installation de ces prestataires hors de l'enceinte de l'usine leur permettra de développer leur activité à destination d'autres entreprises ;
- un parc d'activités tertiaires et des équipements mutualisés à cheval sur Bordes et Assat : un restaurant inter-entreprises, des bureaux, destinés à des activités tertiaires, installés au sein d'un hôtel d'entreprises, une salle de conférence de 250 places d'un usage mixte privé-public ;
- un parc d'activités industrielles et de services sur environ 16 hectares destiné à l'implantation d'activités nouvelles, industrielles, de formation ou de recherche, souhaitant profiter de l'image du site et des équipements mutualisés.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Château ({{#switch
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}}) Le château<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est bâti dans la partie ouest du village, au nord du cimetière où se trouvait l'ancienne église romane d'Assat. C'est un bâtiment de Modèle:Unité sur Modèle:Unité à trois niveaux, flanqué d'une tour rectangulaire à quatre niveaux surmontée d'un toit pyramidal.
Les assises du château paraissent remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Constant Lacoste, « Gentilhommières du Béarn », Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn, 1967, Modèle:4e, tome 1, Modèle:P.100.</ref>. L'ancien donjon est constitué d'assises superposées de briques et de galets du gave, selon le mode de construction de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les armes de Gaston Fébus figurent sur une des portes de la tour - ce qui est peut être une indication sur la date de son édification (milieu à fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ?). Vers le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château fut transformé en une gentilhommière à larges fenêtres à meneaux et croisillons - probablement pour la famille de Noguès, alors propriétaires du château et seigneurs du fief le plus important d'Assat, celui de Saint-Aubin.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la salle du premier étage a été ornée de peintures mythologiques<ref>Raoul Deloffre et Jean Bonnefous, Châteaux et fortifications des Pyrénées-Atlantiques, 1996, J&D éditions, Bayonne, 444p., Modèle:P.76. Modèle:ISBN.</ref>, classées « monument historique » en 1959, ainsi que la salle et les toitures. Le château est une propriété privée.
- Pont suspendu
Le pont lancé en 1938 a été restauré en 2005. Les câbles porteurs ont été changés et le tablier rénové par l’entreprise Baudin Chateauneuf spécialisée depuis 1919 dans les ouvrages métalliques.
- Monument aux morts
Édifié vers 1923 devant l'église, ce monument aux morts est dédié « à nos vaillant héros », décoré d’une croix de guerre et surmonté d’un grand christ en croix. C’est donc un « monument patriotique »<ref>Antoine PROST, « Les monuments aux morts », in Pierre NORA, Les lieux de mémoire, Gallimard, Paris, 1984</ref>. Une statue, nommée « la Ferveur »<ref>Jacky DECAUNES, Ernest Gabard, un artiste béarnais, 2012, Editions Cairn, 250 pages, Modèle:ISBN, page 154.</ref> par son créateur Ernest Gabard accompagne le monument : réalisée en pierre blanche, elle représente une femme debout, douloureuse, dans la tenue de veuve des béarnaises.
- Salle communale
Édifiée en 1925, l'école privée de filles d'Assat, devenue salle communale, de style art déco, est l’œuvre de l'architecte H.Barrès.
- Architecture traditionnelle
La plaine de Nay a toujours été une des régions agricoles les plus riches du Béarn - avec une aisance particulière du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux dernières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Comme les autres villages de la plaine, Assat compte de belles maisons bâties à cette époque et bien conservées qui ont les caractères généraux des maisons béarnaises : symétrie de la façade et de l'aménagement intérieur autour d'une porte d'entrée centrale, toit à forte pente et à quatre eaux couvert d'ardoises. Selon la fortune des propriétaires, les maisons sont simplement à rez-de-chaussée avec un grenier, ou à un étage et grenier.
La façade de l'habitation ne donne généralement pas sur la rue, mais sur une cour encadrée de granges. Cette façade est exposée à l'est ou au sud-est. L'accès à la rue se fait par un vaste portail encadré de piliers de pierre appareillée. Au-dessus des piliers, on trouve fréquemment soit des motifs ornementaux en pierre (boules, coupes, pyramides ou parfois flammes), soit un petit toit d'ardoise. Quelques cours ont encore conservé les pavages en petits galets traditionnels. Les linteaux des portes portent souvent un cartouche avec date ou inscription, les vastes portes des granges ont un encadrement de pierre en arc surbaissé.
Les propriétés sont entourées de hauts murs en galets à assises en feuille de fougère qui dissimulent la maison, ses granges et les jardins à la vue des passants. Le village d'Assat présente ainsi des rues plus ou moins sinueuses bordées de murs en galets. Outre les divers types d'habitations béarnaises à rez-de chaussée ou à étage, on peut observer quelques maisons plus modestes (maisons d'ouvriers ou de brassiers) et quelques demeures imposantes comme la villa Sallé.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Sévère
Elle fut édifiée en 1873 grâce aux dons reçus par le conseil de fabrique de la paroisse : terrain et matériaux. L'ancienne église, datant de 1624, elle-même à la place de la première église d'Assat, probablement romane, était jugée trop éloignée du nouveau centre du village et vétuste. Cette construction s'inscrivait dans un grand mouvement de remplacement des églises anciennes par des bâtiments plus vastes et jugés plus convenables, par des communautés alors relativement prospères (les années 1850-1870 correspondent au maximum de population et de richesse dans les campagnes du Sud-Ouest de la France).
La nouvelle église fut construite en galets et pierre de taille (calcaire d'Arudy) et enduite. Un clocher-porche dont le troisième niveau est couvert d'une terrasse à garde-corps, sur laquelle s'élève en retraite la chambre des cloches donne accès à la nef de cinq travées à arcades brisées<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Les verrières de la nef furent réalisées dans les ateliers du maître verrier toulousain, Louis-Victor Gesta (1828-1894).
Le tympan du portail principal est sculpté d'un relief représentant le Couronnement de la Vierge.
En 1895, les héritiers d'un Assatois, Ernest Daran, qui avait exercé la profession de banquier au Mexique, firent don de sept tableaux au conseil de fabrique. Ces tableaux, qu'il avait rapportés du Mexique, et dont l'histoire antérieure n’est pas connue sont attribués à des écoles espagnoles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sont classés comme monuments historiques. Le « repas d'Emmaüs »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> est une réplique d'atelier attribuée à Zurbarán (1598-1664), « l'hospitalité de Marthe et Marie »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> à Nicolás Rodriguez Suárez<ref>Nicolás Rodriguez Suárez. Peintre mexicain, fin Modèle:S mini--début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>, saint François d'Assise<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> à Francisco Ribalta (1565-1628), saint Jérôme<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> à Joseph Mora<ref>Joseph Mora. Peintre mexicain du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; le tableau est daté de 1714.</ref>.
Les trois autres tableaux, un « Christ en croix »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, « saint Jérome pénitent »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et « l'adoration des mages »<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> sont du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et attribués à des peintres de l'école sévillane.
En 1903, le peintre palois Joseph Castaing exécuta deux grandes compositions pour le chœur.
Personnalités liées à la commune
Le poète Francis Jammes (1868-1938) séjourna souvent à Assat, dans la maison de son oncle (cet oncle était le donateur des sept tableaux offerts, en 1896, pour la décoration de l'église). Francis Jammes fait allusion à cet oncle et à ses séjours au Mexique dans ses œuvres.
Le docteur Guy Ébrard, né à Assat en 1926, fut maire d'Oloron-Sainte-Marie (1965-1977).
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site de la mairie
- Assat sur le site de la communauté de communes Gaves et Coteaux
- La bastide d'Assat
- Le monument aux morts réalisé par Ernest Gabard
- Assat en cartes postales anciennes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes