Atholville

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Municipalité du Canada

Atholville est un village canadien situé dans le comté de Restigouche dans le Nord du Nouveau-Brunswick ; il est bâti sur la rive-sud de la rivière Ristigouche, face au Québec et à l'ouest de Campbellton.

Les premiers habitants de l'endroit furent les Micmacs qui s'y établirent vers le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle et qui l'appelaient Tjikog. Avec 400 habitants, c'était leur plus gros village et le seul habité en permanence dans la région. Les Acadiens arrivèrent à partir de 1750. C'est à cette époque que les Micmacs quittèrent les lieux pour Listuguj, au Québec. La défaite française lors de la bataille de la Ristigouche le Modèle:Date nuisit à l'expansion de l'établissement. Le chemin de fer Intercolonial fut toutefois inauguré en 1876 et des marchands anglophones développèrent l'industrie forestière au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village connut ensuite une croissance importante et fut constitué en municipalité en 1966. Un secteur commercial fréquenté par les habitants de la région y fut établi à partir de 1974. Les villages de Saint-Arthur et Val-d'Amours furent annexés à Atholville en 2015.

L'industrie forestière occupe toujours une place importante dans l'économie locale. Atholville compte une population acadienne, mais également une importante minorité anglophone. Le village bénéficie de plusieurs services et installations communautaires, dont le parc provincial Sugarloaf.

Toponymie

Modèle:Article connexe Le village porte à l'origine le nom de Tjikog<ref name=patrimoine_144-145>Modèle:Ouvrage</ref> mais les orthographes Tjigog<ref name="toponyme_qc_listuguj">Modèle:Lien web.</ref>, Jugugw, Tchigouk<ref name="galerie_micmacs">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref> et Tzigog<ref name="guide_Acadiens">Modèle:Ouvrage.</ref> existent aussi. Tjikog signifie « lieu des hommes supérieurs » en micmac<ref name="galerie_micmacs"/>.

Selon la tradition orale, c'est en 1639 que le village est renommé Listo Gotj par le chef Tonel<ref name="galerie_micmacs"/>. La signification exacte de ce toponyme est inconnue, quoi que le père Pacifique de Valigny rapporte le sens « désobéis à ton père! »<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>. Il y a en fait de nombreuses autres traductions : rivière se divisant comme une main, endroit pour amusement du printemps, rivière de la longue guerre, rivière divisée comme une main, petit bois, petit arbre, théâtre de la grande querelle de l'écureuil, rivière bonne à canoter, belle rivière ainsi que rivière aux cinq doigts, aux cinq branches ou aux branches nombreuses<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>. En 1642, Barthélemy Vimont est le premier à faire une mention écrite du nom Ristigouche, en référence à la baie des Chaleurs<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>. En 1672, Nicolas Denys est le premier à mentionner l'usage du nom en lien avec le village, dans Description géographique et historique des côtes de l'Amérique septentrionale, avec l'histoire naturelle de ce pays<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>. Selon le père Pacifique, les noms de Listuguj et Ristigouche ou Restigouche<ref group="note">L'orthographe Ristigouche est plus courante en français tandis que Restigouche est préférée en anglais. Listuguj est l'orthographe micmaque moderne.</ref> découlent de Listo Gotj<ref name="galerie_micmacs"/>,<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>. D'ailleurs, le toponyme Ristigouche s'applique, surtout dans un contexte historique, à l'ensemble des établissements situés le long de la rivière<ref name="ganong_1904-110">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le village est appelé Sainte-Anne-de-Ristigouche au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="memoire">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sainte-anne_150-152">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce nom est appliqué à la mission catholique de Listuguj au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>.

L'entrepreneur Robert Ferguson (1768-1851), arrivé dans la région en 1796 en provenance de Logierait, près de Blair Atholl, en Écosse, construit une maison appelée Athol House ; c'est en fait l'un des nombreux toponymes d'origine écossaise dans le Nord du comté<ref name="toponyme_45">Modèle:Ouvrage</ref>. Robert Ferguson est surnommé le « père et fondateur de la Ristigouche »<ref name="toponyme_45"/>. À noter qu'il y a un village du nom de Blair-Athol à Modèle:Unité de route au sud-est d'Atholville<ref name="toponyme_45"/>, tandis que la pointe Ferguson, à Atholville même, rend hommage à Robert Ferguson<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hamilton (1996), Modèle:Opcit, Modèle:P.74.</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village est connu sous quatre noms en même temps, soit Athol, Shives Athol, Athol House et Ferguson Manor<ref name="renommage">Modèle:Article</ref>. Un bureau de poste porte quant à lui le nom de Ferguson Manor de 1916 à 1923 et un autre du nom de Shives Athol de 1907 à 1931<ref name="rayburn">Modèle:Ouvrage.</ref>. À la suite d'une pétition, le village prend officiellement le nom d'Atholville en juin 1922<ref name="renommage"/>. Le bureau de poste Ferguson Manor est renommé Atholville l'année suivante<ref name="rayburn"/>.

Atholville comprend l'ancien village de Saint-Arthur, nommé ainsi en l'honneur d'Arthur de Glastonbury, martyr catholique de la Réforme anglaise. L'origine du toponyme de son hameau de Val-Melanson n'est pas connue<ref name="arch Val-Melanson">Modèle:Lien web.</ref>. Atholville comprend aussi l'ancien village de Val-d'Amours, ayant porté le nom de Seven Mile Ridge jusqu'en 1918<ref name="arch Val-d'Amour">Modèle:Lien web.</ref>. Il est ensuite renommé ainsi par Jean-Joseph-Auguste Allard en l'honneur du père L. d'Amour, qui fut missionnaire dans cette localité de 1906 à 1907<ref name="toponymie">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="arch Val-d'Amour"/>. Val-d'Amours comprend aussi les hameaux de Colebrooke Settlement, Lac-des-Lys, Malauze et McKendrick. Colebrooke Settlement s'appelait à l'origine Dubé Settlement, en hommage à Baptiste Dubé et Audillon Dubé<ref name="arch Colebrooke Settlement">Modèle:Lien web.</ref>. Il fut renommé en l'honneur de sir William MacBean George Colebrooke (1787-1870), lieutenant gouverneur du Nouveau-Brunswick de 1841 à 1848<ref name="arch Colebrooke Settlement"/>. Le hameau est aussi appelé Coldbrook<ref name="arch Colebrooke Settlement"/>. Lac-des-Lys est nommé ainsi d'après sa position sur le lac éponyme. La localité fut d'abord connue sous le nom anglais de Lily Lake<ref name="arch Lac-des-Lys">Modèle:Lien web.</ref>. Le toponyme de Malauze rappelle le navire de guerre français le Marquis de Malauze, ayant coulé lors de la bataille de la Ristigouche en 1760<ref name="arch Malauze">Modèle:Lien web.</ref>. L'origine du toponyme de McKendrick n'est pas connue<ref name="arch McKendrick">Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Modèle:Article connexe

Géographie physique

Situation

Fichier:Plan Atholville.svg
Plan d'Atholville avant l'annexion de 2015.

Le centre d'Atholville est situé à quatre kilomètres à l'ouest du centre-ville de Campbellton. Le village, en tant que localité francophone des provinces de l'Atlantique, est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Atholville est bordé au nord par la rivière Ristigouche et possède une superficie de Modèle:Unité carrés, du moins si l'on se fie à la superficie du village avant l'annexion de 2015<ref name="population">Modèle:Lien web.</ref> et la superficie de Val-DAmours et Atholville. Outre Campbellton, le village est limitrophe de la paroisse de Dalhousie et de Blair-Athol à l'est, de Balmoral-Maltais au sud-est, de la paroisse d'Addington au sud ainsi que de Glencoe et de Tide Head à l'ouest. Du côté québécois s'étendent, d'ouest en est, Ristigouche-Partie-Sud-Est, Pointe-à-la-Croix et Listuguj.

Le ruisseau Walker coule au sud-est du territoire. Il compte quelques affluents dans le territoire, dont un principal coulant de l'ouest, le long de la route 11. Le ruisseau Walker se déverse dans la rivière Ristigouche à Campbellton. Il y a aussi quelques ruisseaux se déversant directement dans la rivière Ristigouche. Le site de l'estacade (Booming Grounds) est un marais salé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Appalaches recouvrent la majeure partie du territoire. La butte Sugar, d'une hauteur d'environ Modèle:Unité, comprise également dans le territoire de Tide Head, s'étend directement au sud de la zone bâtie du village. Seule une petite partie du versant ouest du Sugarloaf est comprise dans le territoire.

Géologie

Fichier:Mont Sugarloaf en hiver.JPG
Le Sugarloaf en hiver, perçu depuis Atholville.

Le sous-sol d'Atholville est composé de plusieurs types de roches. Au nord de la rue Notre-Dame, dans la partie la plus basse, se trouvent des roches détritiques de la formation de Campbellton<ref name="geologie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Entre cette rue et l'autoroute 11 se trouvent des roches felsiques du groupe de Dalhousie<ref name="geologie"/>. Les deux types de roches datent du Dévonien inférieur (394 à 418 millions d'années)<ref name="geologie"/>. Au sud de la route 11 se trouvent plutôt des carbonates et des évaporites de la formation de Chaleur, datant du Silurien supérieur (418-424 millions d'années)<ref name="geologie"/>.

Environnement

Les Modèle:Langue, à la frontière avec Modèle:Langue, sont un établissement du Plan conjoint des habitats de l’Est<ref name=patrimoine_143-144>Zelazny (2007), Modèle:Opcit, Modèle:P.143-144.</ref>. Ils abritent des oiseaux aquatiques migrateurs et nicheurs ainsi que le grand héron, le balbuzard pêcheur et différents mammifères. De plus, jusqu'à Modèle:Unité oies blanches peuvent y être observées entre la mi-avril et la fin mai<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Plusieurs plantes rares y poussent, dont l'élodée de Nuttall, le jonc délié et le sanicle grégaire<ref name=patrimoine_143-144/>. Quatorze espèces de poisson ont été répertoriées dans la rivière, les plus courantes étant le saumon de l'Atlantique et le chabot visqueux<ref name="bassin">Modèle:Lien web.</ref>.

Quoique considérée comme menacée, la tortue des bois est courante dans la région<ref name=patrimoine_143-144/>. Malgré l'imposition de contrôles environnementaux, l'usine AV Cell a rejeté dans l'air du dioxyde de soufre en 2007 et des cendres à plusieurs reprises, ce qui lui a valu une amende en 2009<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Géographie humaine

Morphologie urbaine

Modèle:Article connexe

Transport

Modèle:Article connexe La route 11 passe au sud du territoire, d'est en ouest ; cette route va du Québec, à l'ouest, à Shédiac, au sud-est. Le chemin Val-D'Amours puis le chemin Beauvista permette de rejoindre le centre du village à partir de cette route. Le village à proprement parler est traversé d'est en ouest par la route 134, qui permet de rejoindre Tide Head ou Campbellton ; cette route porte le nom de rue Notre-Dame au village. Le chemin Val-d'Amours continue au sud, vers le village éponyme. Le chemin de fer de la côte est du Nouveau-Brunswick, l'ancien Intercolonial, traverse le village d'est en ouest, au nord de la rue Notre-Dame. La rivière est navigable mais le port le plus proche est à Dalhousie. La gare de Campbellton et l'aéroport de Charlo complètent les moyens de transports dans la région. Il y a des taxis à Campbellton, et le taxi Cormier, reliant Montréal à la Péninsule acadienne, s'arrête au village.

Logement

Selon Statistique Canada, le village comptait 576 logements privés en 2006, dont 550 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 73,6 % sont individuels, aucun d'entre eux ne sont ni jumelés ni en rangée, 6,4 % sont des appartements ou duplex, et 17,3 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 1,8 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 72,7 % des logements sont possédés alors que 27,3 % sont loués. 78,2 % ont été construits avant 1986 et 3,6 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,3 pièces et aucun logement ne compte plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de Modèle:Unité, comparativement à Modèle:Unité pour la province<ref name="familles et ménages">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexe Modèle:Encadré texte

Préhistoire

Fichier:Les Micmacs.png
Territoire historique des Micmacs et ses districts.

Couvert lors de la glaciation du Wisconsin, le site d'Atholville est probablement libéré des glaciers au XIIIe millénaire av. J.-C.<ref name="sol">Modèle:Lien web</ref>. La mer de Goldthwait recouvre par la suite le littoral<ref name="sol"/>, puis se retire graduellement vers le VIIIe millénaire av. J.-C. à cause du rebond post-glaciaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>.

Le village de Tjikog est habité de façon permanente depuis au moins le Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle par les Micmacs<ref name=patrimoine_144-145/>. Tjikog est fortifié par un mur de pieux et compte également un cimetière<ref name="galerie_micmacs"/>. Tjikog est situé dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs<ref name="handbook_109-110">Modèle:Ouvrage</ref> ; c'est le seul village habité en permanence dans tout le district<ref name="galerie_micmacs"/>. Le village, avant l'arrivée des Blancs, compte de 400 à 500 personnes<ref name="galerie_micmacs"/> ; Tjikog est en fait le plus grand des villages micmacs<ref name="sainte-anne_150-152"/>. Le mode de vie des Micmacs repose sur la chasse au phoque et aux oiseaux, la pêche au harpon et la collecte de mollusques ; la population réside au bord de la rivière presque toute l'année<ref name=patrimoine_144-145/>. L'emblème de Tjikog est le saumon<ref name="handbook_109-110"/>.

Régime français

En juillet 1534, Jacques Cartier remonte la baie des Chaleurs jusqu'à l'embouchure de la rivière Ristigouche<ref name="toponyme_qc_Ristigouche">Modèle:Lien web.</ref>. Les Français fondent l'Acadie en 1604. Le père Sébastien, un Récollet, est le premier missionnaire à visiter Tjikog en 1619 et il y découvre une croix plantée devant la « cabane de la prière »<ref name="chapelle">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Capucins remplacent les Récollets en 1624, les Jésuites prennent la relève la même année et les Récollets reviennent en 1661<ref name="galerie_acadiens">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. L'effort des missionnaires, d'abord concentré à l'île du Cap-Breton – la capitale des Micmacs – se déplace à Tjikog, qui est considéré comme le lieu d'enracinement du culte de sainte Anne chez les Micmacs et en Acadie<ref name="sainte-anne_150-152"/>. En 1642, le père André Richard habite six mois au village<ref name="memoire"/>. Le chef Nepsuget est baptisé en 1644 et 40 autres personnes le sont en 1647<ref name="chapelle"/>. Les contacts de plus en plus fréquents avec les Européens permettent aux Micmacs de se procurer certains objets, en particulier ceux en métal, en échange de fourrures<ref name="handbook_117">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bock et Sturtevant (1978), Modèle:Opcit, Modèle:P.117.</ref>. Les maladies apportées par les Blancs déciment toutefois une bonne partie de la population à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="handbook_117"/>.

Le Gespegeoag est revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks<ref name="handbook_109-110"/>. La tradition orale soutient d'ailleurs qu'en 1639, au début des Guerres franco-iroquoises, un groupe de Mohawks en provenance de Kahnawake rencontre des pêcheurs micmacs à l'île Longue<ref group="note">L'île Longue est située dans la rivière Ristigouche, dans le territoire de Tide Head, à sept kilomètres à l'ouest d'Atholville.</ref> et que, malgré les avertissements de son père, le fils du chef mohawk massacre les Micmacs, ne laissant que le chef Tonel<ref group="note">Tonel signifie « tonnerre ».</ref> en vie<ref name="galerie_micmacs"/>. Après s'être rétabli, le chef Tonel se rend à Kahnawake. Avant d'exécuter les responsables de l'attaque, il s'écrie Listo Gotj !, autrement dit « désobéis à ton père ! »<ref name="galerie_micmacs"/>. Il se peut qu'il renomme le village en Listo Gotj à son retour<ref name="galerie_micmacs"/>. Nicolas Denys établit un magasin à Listo Gotj en 1647<ref name="memoire"/>, mais doit l'abandonner vers 1650<ref name="galerie_acadiens"/>,<ref name="dictionnaire_ndenys">Modèle:Lien web</ref>. Richard Denys, fils de Nicolas, obtient le contrôle des terres lors du départ du père en France en 1671<ref name="dictionnaire_rdenys">Modèle:Lien web</ref>. Le missionnaire Chrétien Le Clercq habite à Listo Gotj en 1676<ref name="dictionnaire_leclercq">Modèle:Lien web</ref> ; il y écrit ses principaux textes sur les Micmacs<ref name="sainte-anne_150-152"/>. Richard fonde un nouveau poste à Listo Gotj en 1679 ou 1680, faisant la pêche et le séchage de poisson ainsi que le commerce de fourrure<ref name="galerie_acadiens"/>. En 1685, il accorde également une terre aux Récollets pour l'ouverture d'une mission<ref name="galerie_acadiens"/>,<ref name="ganong_1899-300">Modèle:Ouvrage</ref>. En 1688, il y a en tout 17 Blancs résidant à Listo Gotj<ref name="galerie_acadiens"/>, dont huit employés de Richard Denys<ref name="dictionnaire_rdenys"/>. Les Français entretiennent ensuite un poste de traite vraisemblablement du côté du Canada<ref group="note">Le Canada, à ne pas confondre avec le pays moderne, était une colonie de la Nouvelle-France, correspondant en partie au Québec actuel.</ref>,<ref name="campbellton">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Pointe a la croix 27 juillet 2007.jpg
Listuguj, de nos jours, vu vers le sud. Atholville est visible en arrière-plan.
Fichier:Dessin du Machault (1791).jpg
Un dessin du Machault, impliqué dans la bataille de la Ristigouche.

Les Denys ne respectent pas les conditions de leur concession et celle-ci redevient une terre de la couronne<ref name="galerie_acadiens"/>. La seigneurie de Ristigouche, d'une longueur de 12 lieues et d'une largeur de dix lieues<ref group="note">Soit Modèle:Unité par Modèle:Unité, autrement dit le territoire comprenant le littoral entre Tide Head à l'Ouest et Belledune à l'Est.</ref>, est accordée à Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville et d'Ardillières en 1690<ref name="ganong_1899-304">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ganong (1899), Modèle:Opcit, Modèle:P.344.</ref>. La concession des Récollets est révoquée en 1690<ref name="dictionnaire_rdenys"/>. Richard Denys rachète la seigneurie en 1691<ref name="galerie_acadiens"/> mais meurt la même année<ref name="dictionnaire_rdenys"/>. Françoise Cailleteau, la veuve de Denys, épouse ensuite Pierre Ray-Gaillard et s'établit à Québec ; il se peut qu'elle loue une partie de la seigneurie<ref name="galerie_acadiens"/>. L'établissement tombe toutefois à l'abandon et, à part les Micmacs, il n'y a plus qu'un Français, un Canadien et quelques enfants métis à Listo Gotj en 1724<ref name="galerie_acadiens"/>. La Grande-Bretagne obtient le contrôle de l'Acadie en 1713 grâce au traité d'Utrecht ; ce traité étant imprécis, les Français pensent avoir conservé le territoire correspondant désormais au Nouveau-Brunswick, tandis que les Britanniques pensent en avoir le contrôle. Les Micmacs quittent Listo Gotj pour Listuguj, sur la rive nord de la rivière, au Canada ; plusieurs sources situent cet événement en 1745<ref name="toponyme_qc_listuguj"/>,<ref name="demenagment">Modèle:Ouvrage</ref> mais d'autre mentionnent 1759<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou même 1770<ref name="ganong_1904-110"/>. La décision des Micmacs serait liée soit à l'intrusion des Blancs au cœur même de leur village<ref name=patrimoine_144-145/>, soit au désir de déplacer les Micmacs d'une colonie protestante vers une colonie catholique<ref name="ganong_1904-110"/> ou plutôt pour s'assurer qu'ils restent fidèles au roi de France<ref name="demenagment"/>.

Des Acadiens s'établissent à Pointe-aux-Sauvages, sur le site actuel de Campbellton, entre 1750 et 1755, année du début de la déportation des Acadiens<ref name="memoire"/>. En 1753, la fille de Françoise Cailleteau vend la seigneurie de Ristigouche à un certain Bonfils, de Québec<ref name="galerie_acadiens"/>. En 1759, après la chute de Québec, la colonie supplie la France d'envoyer des renforts<ref name="bataille">Modèle:Lien web.</ref>. Le 19 avril 1760, six navires, sous le commandement de François Chenard de la Giraudais, quittent Bordeaux emportant 400 hommes ainsi que des vivres<ref name="bataille"/>. De la Giraudais, apprenant qu'une flotte britannique a pénétré dans le fleuve Saint-Laurent, décide de se réfugier dans la rivière Ristigouche et fait construire des batteries sur les berges<ref name="bataille"/>. La bataille de la Ristigouche a lieu à l'est du village, du 3 au 8 juillet 1760 ; la flotte britannique l'emporte sur les Français<ref name="memoire"/>. Faute de renforts, Montréal capitule le 8 septembre devant les troupes d'Amherst. Les troupes françaises à la Ristigouche se rendent le 23 octobre et sont rapatriées en France. La Grande-Bretagne prend officiellement possession de la Nouvelle-France en 1763 par la signature du traité de Paris. En 1764, Bonfils tente de faire reconnaitre sa propriété de la seigneurie de Ristigouche mais celle-ci est refusée en vertu d'une loi de 1759 annulant toutes les concessions faites sous le régime français<ref name="galerie_acadiens"/>.

Du régime britannique à la constitution

Après la Conquête, des commerçants britanniques établissent des usines de saumurage de saumon<ref name=patrimoine_144-145/>. Quant à lui, George Walker, de Bathurst, établit vers 1768 une succursale de son commerce au ruisseau Walker, sur le site de Campbellton<ref name="campbellton"/>. Hugh Baillie obtient une première concession, qu'il vend à l'Anglais John Shoolbred<ref name="campbellton"/>. La colonisation n'est toutefois pas une priorité et Shoolbred, n'ayant pas construit d'école ou de rue, perd sa concession à un employé<ref name="campbellton"/>.

Les Loyalistes arrivent au Nouveau-Brunswick à partir de 1783 mais n'obtiennent pas de concessions dans le comté<ref name="ganong_1899-304"/>. La concession de Listo Gotj est accordée à Samuel Lee en 1788, puisque ce village est alors plus développé que Campbellton<ref name="campbellton"/>. Samuel Lee ouvre bâti une scierie au ruisseau Walker, le premier pas vers l'orientation de l'économie vers l'exploitation forestière<ref name="campbellton"/>. L'Écossais Robert Ferguson arrive dans la région en 1796 et hérite du commerce de son frère Alexander<ref name="dictionnaire_ferguson">Modèle:Lien web.</ref>. Son entreprise florissante contribue à faire immigrer d'autres Écossais dans la région<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une chapelle est construite en 1810 au vieux cimetière ; elle ferme ses portes en 1834<ref name="cimetière">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Vers 1812, Robert Ferguson fait construire des bateaux à Listo Gotj<ref name="dictionnaire_ferguson"/>. Une partie de la flotte, à bord de laquelle se trouve Ferguson, est capturée par des corsaires américains durant la guerre de 1812<ref name="dictionnaire_ferguson"/>. Après être sorti de prison, Robert Ferguson fait construire un magasin et une demeure du nom d'Athol House<ref name="dictionnaire_ferguson"/> ; c'est de cette demeure que le village tire son nom moderne d'Atholville<ref name="toponyme_45"/>. Les Grands feux de la Miramichi détruisent une bonne partie de la forêt du Nouveau-Brunswick en 1825<ref name=patrimoine_144-145/>. L'industrie forestière se déplace alors vers le nord et des scieries ainsi que des chantiers navals sont ouverts à Atholville ainsi qu'à Campbellton<ref name=patrimoine_144-145/>, et ce dès 1828<ref name="campbellton"/>. Entretemps, en 1826, Atholville et plusieurs autres localités des environs sont regroupés dans la paroisse d'Addington, érigée dans le comté de Gloucester, à partir d'une portion de la paroisse de Beresford<ref group="note">Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.</ref>,<ref name="guide genealogique Restigouche">Modèle:Lien web</ref>. Le comté de Restigouche, comprenant les paroisses d'Addington et d'Eldon, est séparé du comté de Gloucester en 1837<ref name="guide genealogique Restigouche"/>.

Les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick ne donnent aucune informations sur la fondation de Val-d'Amours et de ses hameaux de Lac-des-Lys, de Malauze et de McKendrick<ref name="arch Val-d'Amour"/>,<ref name="arch Lac-des-Lys"/>,<ref name="arch Malauze"/>,<ref name="arch McKendrick"/>. Nous savons toutefois que le hameau de Colebrooke Settlement est fondé par des Acadiens en 1843<ref name="arch Colebrooke Settlement"/> et que Lac-des-Lys compte sept familles en 1866<ref name="arch Lac-des-Lys"/>. L'établissement prend de l'expansion grâce à la Loi sur les concessions gratuites (Free Grants Act) de 1879<ref name="arch Colebrooke Settlement"/>.

Robert Ferguson obtient la concession du territoire d'Atholville en 1850<ref name="memoire"/>. Une école est ouverte à cette époque sur la rue Roseberry de Campbellton ; ce bâtiment provoque le développement de l'agglomération vers l'ouest, c'est-à-dire Atholville<ref name="campbellton"/>. Les ressources en arbres de qualité étant épuisées en 1855, des conserveries de poissons et des usines de bardeaux et de planches sont ouvertes<ref name="campbellton"/>. Le chemin de fer Intercolonial passe au village en 1876, représentant une opportunité économique importante<ref name=patrimoine_144-145/>. Athol House est utilisée un temps comme gare<ref name="gare">Modèle:Ouvrage.</ref> mais est détruite dans un incendie en 1894<ref name="rayburn"/>. La compagnie Shives inaugure la plus grande usine de bardeaux des Provinces maritimes en 1901<ref name="guide_Acadiens"/>. Les moulins Mowatt et W.H. Miller entrent en opération en 1902 et en 1905 respectivement<ref name="memoire"/>. Le bureau de poste de McKendrick ouvre ses portes en 1904<ref name="arch McKendrick"/>. Une première école est fondée à Atholville en 1905<ref name="memoire"/>. Le bureau de poste d'Atholville est fondé en 1906<ref name="arch Atholville">Modèle:Lien web.</ref>. L'église ouvre ses portes en 1909 ; Atholville est alors une mission de Campbellton<ref name="guide_Acadiens"/>. La paroisse Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Val-d'Amours est érigée en 1907<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La paroisse Notre-Dame de Lourdes d'Atholville est érigée en 1913<ref name="paroisse">Modèle:Lien web</ref>. La construction du moulin Fraser, de la Restigouche Company, commence en 1919<ref name="memoire"/>. L'usine est inaugurée en 1928<ref name="Histoire de l'Acadie">Modèle:Ouvrage.</ref> et elle devient la troisième du nord de la province à produire du papier, en 1929<ref name="cas_32">Modèle:Ouvrage</ref>. L'école supérieure d'Atholville ouvre ses portes en 1930<ref name="memoire"/>. Les Filles Marie de l'Assomption s'installent en 1934<ref name="guide_Acadiens"/>.

Le bureau de poste de Malauze est inauguré en 1937<ref name="arch Malauze"/>. Les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick ne recensent aucune information sur l'histoire de Saint-Arthur, ainsi que de son hameau de Val-Melanson, si ce n'est que les bureaux de poste des deux localités sont fondés en 1938<ref name="arch Saint-Arthur">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="arch Val-Melanson"/>. Le bureau de poste de Lac-des-Lys est inauguré la même année<ref name="arch Lac-des-Lys"/>.

La caisse populaire d'Atholville est fondée en 1938<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le comité d'amélioration locale est fondé en 1947<ref name="memoire"/>. Un réseau d'aqueduc et d'égout est inauguré en 1950<ref name="memoire"/>. L'école Versant-Nord est inaugurée en 1951<ref name="Nord-Est">Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>, la même année que le corps de pompiers<ref name="memoire"/>. Les Frères du Sacré-Cœur s'installent au village en 1956<ref name="guide_Acadiens"/>. L'école Mgr-Melanson de Val-d'Amours est inaugurée en 1958<ref name="Nord-Est" />. Tous les bureaux de poste sauf ceux d'Atholville, de Saint-Arthur et de Val-d'Amours ferment leur portes en 1958<ref name="arch Malauze"/>,<ref name="arch Lac-des-Lys"/>,<ref name="arch McKendrick"/>. Le pont J.C. Van Horne est inauguré en 1961 à Campbellton, permettant un lien plus rapide vers le Québec et contribuant davantage à l'économie<ref name="campbellton"/>. Radio Engineering Products ouvre une usine vers 1963<ref name="guide_Acadiens"/>.

De la constitution à nos jours

Le Modèle:Date, la municipalité du comté de Restigouche est dissoute<ref name="gouvernance">Modèle:Ouvrage</ref> et Atholville est constituée en village<ref name="elections_municipales_2012">Modèle:Lien web</ref>. Le reste de la paroisse d'Addington devient un district de services locaux en 1967<ref name="gouvernance"/>. La bibliothèque municipale ouvre ses portes la même année<ref name="memoire"/>. La fusion d'Atholville avec Richardsville et Campbellton est étudiée en 1971<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; seul les deux derniers sont fusionnés. Le maire Raymond Lagacé, élu la même année, est l'un des principaux opposants aux fusions municipales<ref name="maire">Modèle:Article</ref>. Le parc provincial Sugarloaf est ouvert aux sports d'hiver en 1971 et inauguré officiellement l'année suivante<ref name="memoire"/> ; la province vit alors l'âge d'or de son développement touristique<ref name="architecture">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Centre Restigouche, un centre commercial, est construit en 1974<ref name="memoire"/>. La piscine communautaire, offerte par la Légion royale canadienne, est ouverte en 1975<ref name="memoire"/>. Le développement résidentiel de la rue Saint-Louis commence en 1976<ref name="memoire"/>. La Légion royale canadienne obtient sa nouvelle salle en 1977<ref name="memoire"/>. L'usine Fraser d'Atholville et NBIP de Dalhousie reçoivent à eux deux 30 millions $ en 1980 pour leur modernisation<ref name="cas_160">Savoie et Baudin (1988), Modèle:Opcit, Modèle:P.160.</ref> ; en tout, 170 millions $ sont investis à Atholville pour convertir le procédé de l'usine au bisulfate de magnésium<ref name="avcell">Modèle:Article.</ref>.

L'entreprise Northeast Pine, un fabricant de meubles, ferme son usine au début des années 1980<ref name="cas_96">Savoie et Baudin (1988), Modèle:Opcit, Modèle:P.96.</ref>. La municipalité obtient la propriété de l'usine en 1987 et en fait un mail industriel<ref name="cas_96"/>. L'industrie papetière est en crise la même année et Fraser constitue l'usine d'Atholville sous une entreprise indépendante, Atholville Pulp, l'usine dégage un profit durant les années suivantes<ref name="avcell"/>. En 1988, le parc industriel d'Atholville est le plus utilisé au nord de la province<ref name="cas_96"/>. L'usine Atholville Pulp ferme toutefois ses portes en 1991<ref name="avcell"/>. Une station de pompage est bâtie en 1993<ref name="memoire"/>. Fraser vend l'usine Atholville Pulp à Repap en 1994. Cette entreprise souhaite y produire du méthanol mais l'état du marché la force à abandonner ses plans et fermer l'usine en 1996, après avoir produit de la pulpe pendant seulement six mois<ref name="avcell"/>. Le Manoir d'Atholville ouvre ses portes en 1998<ref name="memoire"/>. La filature textile Fils Atlantique (Atlantic Yarns) est installée dans le mail industriel à la fin des années 1990<ref name="fils">Modèle:Article.</ref>.

Le parc Miller Brae est inauguré en 2000<ref name="memoire"/>. Une nouvelle bibliothèque municipale est construite en 2002<ref name="memoire"/>. Un nouveau réservoir est installé en 2005<ref name="memoire"/>. Fils Atlantique ferme ses portes durant 10 mois en 2008 à cause notamment de la récession mondiale et de la dette importante de l'entreprise<ref name="fils"/>. Un plan de redressement est accepté au cours de la même année mais l'entreprise déclare finalement faillite en 2009<ref name="fils"/>. L'école Le Rendez-vous des Jeunes de Saint-Arthur ferme ses portes le 19 juin<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Caisse populaire d'Atholville fusionne en 2009 avec les caisses de Campbellton, Balmoral, Val-d'Amours, Charlo, Eel River Crossing et Kedgwick pour former la Caisse populaire Restigouche<ref name="caisse">Modèle:Lien web.</ref>. La succursale de Val-d'Amours ferme finalement ses portes en janvier 2012<ref>Modèle:Article</ref>. D'octobre 2010 à janvier 2012, l'école Versant-Nord accueille une partie des élèves de la Polyvalente Roland-Pépin de Campbellton durant les travaux d'urgences sur leur école, dont la structure était dangereuse<ref>Modèle:Article</ref>. Le maire Raymond Lagacé se retire de la politique municipale en 2012, après 43 ans, dont 41 à la mairie ; il est alors le maire néo-brunswickois avec le plus d'ancienneté<ref name="maire"/>. La filature désaffectée est rachetée en 2014 par l'entreprise Zenabis, productrice de marijuana médicale<ref name="usine">Modèle:Article</ref>. L'aréna de Saint-Arthur est détruit dans un incendie le 21 mars<ref>Modèle:Article </ref>.

Après deux ans de campagne, un projet d'annexion des districts de services locaux (DSL) de Saint-Arthur et de Val-d'Amours mène à un plébiscite le Modèle:Date. La population approuve majoritairement le projet mais celui-ci est rejeté par trois des conseillers municipaux d'Atholville<ref>Modèle:Article</ref>. Un référendum a finalement lieu à la fin janvier et la population du village se prononce à majorité en faveur du projet. Une élection partielle a lieu le 29 juin afin d'élire le nouveau conseil municipal ; Michel Soucy conserve son poste de maire. Un incendie majeur se déclare à l'usine Av Cell le 29 avril 2015, durant l'entretien annuel, retardant toutefois d'une semaine seulement la réouverture<ref name="incendie">Modèle:Article</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe

Le dernier recensement complet de la population a été effectué par Statistique Canada en 2006. Les données du recensement de 2011 sont quant à elle dévoilées au fur et à mesure. Il faudra toutefois attendre le recensement de 2016 afin de tenir compte de l'annexion de Saint-Arthur et de Val-d'Amours.

Population

Le village comptait 1317 habitants en 2006, soit une baisse de 4,6 % en 5 ans<ref name="population"/>. Il y avait alors en tout 550 ménages dont 385 familles<ref name="familles et ménages"/>. Les ménages comptaient en moyenne 2,3 personnes tandis que les familles comptaient en moyenne 2,8 personnes<ref name="familles et ménages"/>. Les ménages étaient composés de couples avec enfants dans 23,6 % des cas, de couples sans enfants dans 31,8 % des cas et de personnes seules dans 28,2 % des cas alors que 14,5 % des ménages entraient dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)<ref name="familles et ménages"/>. 62,3 % des familles comptaient un couple marié, 18,2 % comptaient un couple en union libre et 19,5 % étaient monoparentale<ref name="familles et ménages"/>. Dans ces dernières, une femme était le parent dans 50,0 % des cas<ref name="familles et ménages"/>. L'âge médian était de 47,0 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province<ref name="population"/>. 88,2 % de la population était âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province<ref name="population"/>. Les femmes représentaient 53,4 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province<ref name="population"/>. Chez les plus de 15 ans, 32,0 % étaient célibataires, 45,0 % étaient mariés, 6,9 % étaient séparés, 7,8 % étaient divorcés et 9,1 % étaient veufs<ref name="population"/>. De plus, 10,3 % vivaient en union libre<ref name="population"/>.

À titre informatif, Saint-Arthur comptait 683 habitants en 2001, en forte baisse depuis 2011. Val-d'Amours comptait 1858 habitants au même moment, aussi en baisse. Cela porterait la population totale à 3778 habitants en 2011. Maintenant, Atholville compte autour de Modèle:Nombre en 2019.

{{#invoke:Démographie|demographie}}<ref>Modèle:Lien web</ref>

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Origines

Aucun autochtone n'est recensé parmi la population<ref name="peuples autochtones">Modèle:Lien web.</ref> et 0,8 % des habitants font partie d'une minorité visible<ref name="minorité visible">Modèle:Lien web.</ref>. Les immigrants représentent 0,8 % de la population et il n'existe aucun résident permanent<ref name="immigration et citoyenneté">Modèle:Lien web.</ref>. Tous les immigrants sont arrivés avant 1991<ref name="immigration et citoyenneté"/>. 0,8 % des habitants ne sont pas citoyens canadiens et 95,9 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont des canadiens de troisième génération ou plus<ref name="immigration et citoyenneté"/>. En date du Modèle:Date, 90,4 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an mais seulement 73,6 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Langues

La langue maternelle est le français chez 71,5 % des habitants, l'anglais chez 24,1 % et les deux langues chez 4,0 % alors que 0,8 % sont allophones<ref name="langue">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux langues officielles<ref group="note">Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.</ref> sont comprises par 78,6 % de la population alors que 12,3 % des habitants sont unilingues francophones et que 9,1 % sont unilingues anglophones<ref name="langue"/>. Le français est parlé à la maison par 69,0 % des gens, l'anglais par 28,2 % et les deux langues officielles par 2,7 %<ref name="langue"/>. Le français est utilisé par 46,8 % des travailleurs et l'anglais par 34,2 % alors que 18,4 % des travailleurs utilisent les deux langues officielles<ref name="langue de travail">Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution des langues maternelles (en %) Légende
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ImageSize = width:400 height:220 PlotArea = left:50 bottom:30 top:30 right:50 DateFormat = yyyy Period = from:1981 till:2011 TimeAxis = orientation:horizontal ScaleMajor = gridcolor:lightgrey unit:year increment:1 start:1981

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Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Sources<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="langue"/>,<ref name="langue_2011">Modèle:Lien web.</ref>:

Éducation

Chez les plus de 15 ans, 42,8 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 22,1 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 34,7 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade postsecondaire ; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial<ref name="scolarité">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi la même tranche d'âge, 9,0 % des gens possèdent un diplôme d'un programme court au CCNB ou l'équivalent, 15,8 % détiennent un diplôme d'un programme long au CCNB ou l'équivalent, 1,8 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 8,1 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé<ref name="scolarité"/>. Parmi ces diplômés, 6,4 % sont formés en enseignement, 2,6 % en sciences humaines, 3,8 % en sciences sociales ou en droit, 29,5 % en commerce, en gestion ou en administration, 2,6 % en sciences et technologies, 15,4 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 2,6 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 28,2 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 10,3 % en services personnels, de protection ou de transport ; il n'y a aucun diplômés en arts ou en communications, en mathématiques ou en informatique, ou dans les domaines classés autre<ref name="scolarité"/>. Les diplômés postsecondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 5,1 % des cas<ref name="scolarité"/>.

Économie

Modèle:Article connexe

Travail et revenu

Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 63,1 %, le taux d'emploi était de 59,0 % et le taux de chômage était de 7,1 % ; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %<ref name="travail">Modèle:Lien web.</ref>.

Près de Modèle:Unité personnes travaillent à Atholville, soit plus que la population totale du village<ref name="memoire"/>.

Évolution du taux de chômage à Atholville

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Sources<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="travail"/>:

Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, 785 ont déclaré des gains et Modèle:Unité ont déclaré un revenu en 2005<ref name="revenu et gains">Modèle:Lien web.</ref>. 86,5 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées<ref name="travail"/>. Le revenu médian s'élevait alors à Modèle:Unité avant et à Modèle:Unité après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de Modèle:Unité avant et Modèle:Unité après impôt ; les femmes gagnaient en moyenne Modèle:Unité de moins que les hommes après impôt, soit Modèle:Unité<ref name="revenu et gains"/>. En moyenne, 72,3 % du revenu provenait de gains, 21,1 % de transferts gouvernementaux et 6,4 % d'autres sources<ref name="revenu et gains"/>. 6,3 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 7,8 % pour les moins de 18 ans<ref name="revenu et gains"/>.

Parmi la population active occupée, 2,3 % des gens travaillaient à domicile, aucun ne travaillaient en dehors du pays, 5,3 % étaient sans lieu de travail fixe et 92,4 % avaient un lieu de travail fixe<ref name="lieu de travail">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 37,2 % travaillaient au village, 57,9 % travaillaient ailleurs dans le comté, 1,7 % travaillaient dans un autre comté et 3,3 % travaillaient dans une autre province<ref name="lieu de travail"/>.

Principaux secteurs

1,4 % des emplois appartiennent aux domaines de l'agriculture, de la pêche et des autres ressources, 4,3 % dans la construction, 10,7 % dans la fabrication, 1,4 % dans le commerce de gros, 21,4 % dans le commerce de détail, 1,4 % dans la finance et l'immobilier, 17,1 % dans la santé et les services sociaux, 7,1 % dans l'éducation, 4,3 % dans les services de commerce et 30,0 % dans les autres services<ref name="travail"/>.

L'usine AV Cell Inc. produit de la pâte chimique destinée à des usines de fibrane en Asie. Elle compte plus de 250 employés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>. Le mail industriel abrite six entreprises comptant en tout une centaine d'employés en 2011<ref name="centre communautaire">Modèle:Lien web</ref>. Atholville compte plusieurs autres employeurs importants, tels que des fabricants de modules de jeux, de pneus, de boiseries, de jouets et de fenêtres ainsi qu'une boulangerie.

Le Centre Restigouche est le principal centre commercial de la région<ref name="memoire"/>. Le village compte plusieurs autres commerces, dont trois concessionnaires automobiles et une épicerie<ref name="memoire"/>. De nombreux autres produits et services sont disponibles à Campbellton, qui compte entre autres des institutions financières et un magasin d'Alcool NB. Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique<ref name="rapport Finn">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration

Modèle:Article connexe Modèle:Mettre à jour

Conseil municipal

Le conseil municipal est formé d'un maire et de cinq conseillers<ref name="elections_municipales_2012"/>. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du Modèle:Date<ref name="elections2016">Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Conseil municipal actuel
Mandat Fonctions Nom(s)
2012 - 2016 Maire Michel Soucy
Conseillers Gaëtan Cormier, Maurice Power, Betty Cleveland Firth, Gerard Fallu, Jean Soucy.
Anciens conseils municipaux
2008 - 2012 Maire Raymond Lagacé
Conseillers Roger Cormier, Gérard Fallu, Maurice Power, Gisèle Richard-Chiasson et Jean Soucy.

Modèle:Col-2

Liste des maires successifs d'Atholville
Parti Mandat Nom<ref name="memoire"/>

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1966-1971 Léonard Doiron

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1971 - 2012 Raymond Lagacé

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2012 - en cours Michel Soucy

Modèle:Col-fin

La municipalité compte de six à huit employés en moyenne, auxquels s'ajoutent des employés saisonniers<ref name="memoire"/>.

Budget et fiscalité

Fichier:Hôtel de ville Atholville.JPG
L'hôtel de ville. La caserne de pompiers est visible à droite.

Les dépenses annuelles du village d'Atholville s'élevaient à Modèle:Unité en 2011<ref name="budget">Modèle:Ouvrage.</ref>. De cette somme, 18,4 % était alloué à l'administration, 7,5 % à l'urbanisme, 7,2 % à la police, 6,3 % à la protection contre les incendies, 7,1 % à la distribution d'eau, 0,2 % aux mesures d'urgence, 0,1 % aux autres services de protection, 22,6 % au transport, 4,1 % à l'hygiène, 0,0 % à la santé publique, 7,2 % à l'aménagement, 12,4 % aux loisirs et à la culture, 12,7 % à la dette et 1,7 % au transfert<ref name="budget"/>.

Commission de services régionaux

Atholville fait partie de la Région 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le Modèle:Date<ref name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>. Atholville est représenté au conseil par son maire<ref name="gouvernance2">Modèle:Lien web.</ref>. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture ; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste<ref name="services">Modèle:Lien web.</ref>.

Représentation et tendances politiques

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Au Nouveau-Brunswick, Atholville fait partie de la circonscription provinciale de Campbellton—Restigouche-Centre, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Greg Davis, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2010. Au Canada, Atholville fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Bernard Valcourt, du Parti conservateur. Il fut élu lors de la [[Élection fédérale canadienne de 2011|Modèle:41e générale]], en 2011.

Atholville est membre de l'Union des municipalités du Nouveau-Brunswick et de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick<ref name="memoire"/>.

Vie locale

Éducation

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Fichier:École Versant-Nord Atholville.JPG
École Versant-Nord.

Atholville fait partie du sous-district 1 du district scolaire Francophone Nord-Est<ref name="Nord-Est"/>. L’école Versant-Nord, au centre du village, accueille les élèves de la maternelle à la Modèle:8e. L’école Mgr-Melanson de Val-d'Amours accueille quant à elle les élèves de la maternelle à la Modèle:6e. Saint-Athurt n'a plus d'école.

Campbellton dispose aussi du CCNB-Campbellton, de langue française, tandis que le collège communautaire anglophone le plus près est celui de Miramichi. L'université francophone la plus proche est le campus de l'Université de Moncton à Edmundston. Fredericton compte plusieurs universités anglophones. Une bibliothèque publique est également mise à disposition.

Santé et sécurité

Il y a trois casernes de pompiers, en plus de la brigade de l'usine AV Cell<ref name="incendie"/>. Atholville, Campbellton et Tide Head coopèrent de plus au niveau des mesures d'urgence<ref name="memoire"/>. Atholville achète également le service 911 de Campbellton<ref name="memoire"/>. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est d'ailleurs à Campbellton.

Campbellton compte le Centre hospitalier Restigouche, francophone, et l'hôpital régional de Campbellton, anglophone. Les hôpitaux néo-brunswickois sont en effet bilingues dans leur services mais unilingues dans leur administration. Campbellton compte de plus un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.

Infrastructures et communications

Le village est branché au réseau d'Énergie NB et possède également une génératrice industrielle à l'hôtel de ville<ref name="memoire"/>. Atholville bénéficie d'un réseau d'aqueduc et d'égouts ainsi que d'une usine de traitement des égouts<ref name="memoire"/>. Val-d'amours y est relié<ref name="memoire"/>. Atholville a également une entente avec Campbellton et Tide Head pour l'approvisionnement en eau<ref name="memoire"/>.

De nombreuses publications sont accessibles à la population mais les francophones bénéficient avant tout du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi que de l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient quant à eux du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton. Il n'y a aucune station de télévision dans la région mais Radio-Canada Acadie (CBAFT-DT), RDI, Rogers TV et CHAU-TV sont les principales chaînes de télévision francophones. Les principales chaînes de radio francophones sont la Première Chaîne ainsi que CIFM, de Balmoral. Les anglophones bénéficient notamment de CBC Television, CBC News Network, Global et CTV pour la télévision ainsi que, pour la radio, de CBC Radio et de la station CKNB de Campbellton.

Atholville, Saint-Arthur et Val-d'Amours possèdent un bureau de poste. La population a aussi accès à la téléphonie cellulaire et à l'internet haute-vitesse. Le principal fournisseur est Bell Aliant. Les bureaux de Services Nouveau-Brunswick et Service Canada les plus proches sont à Campbellton.

Religion

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Fichier:Église catholique Atholville.JPG
Église Notre-Dame-de-Lourdes.

L'église Notre-Dame-de-Lourdes d'Atholville est une église catholique romaine faisant partie du diocèse de Bathurst ; le curé est le père Claude Benoit<ref name="paroisse"/>. Saint-Arthur est desservi par l'église Notre-Dame-de-Fatima alors que Val-d'Amours possède l'église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.

Il y a également une chapelle évangélique. La région fait partie du diocèse anglican de Fredericton et Campbellton compte plusieurs autres lieux de cultes protestants. Également, le cimetière paroissial est situé entre l'église et la rue Saint-Louis.

Sport et loisirs

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Le village compte deux champs de balle, une patinoire, une piscine publique, le parc du Millénaire Miller Brae et le parc provincial Sugarloaf<ref name="memoire"/>. L'été, ce parc offre un terrain de camping, un parc de vélo, des pistes de vélo de montagne, des circuits de vélo de route, Modèle:Unité de sentiers de randonnée pédestre, des sites de pique-nique et des courts de tennis<ref name="ete">Modèle:Lien web.</ref>. Le parc est également aménagé pour la géocache (geochaching)<ref name="ete"/>. L'hiver, le parc compte douze pistes de ski alpin et de planche à neige (snowboard), des pistes de raquette, une patinoire naturelle illuminée et une pente de glissade sur tubes<ref name="hiver">Modèle:Lien web.</ref>.

Atholville contribue, avec Tide Head, au financement du Centre civique de Campbellton<ref name="memoire"/>. Un sentier parcourt le village jusqu'à Tide Head, où il rejoint le sentier international des Appalaches. Un belvédère a été aménagé à la pointe de la Vieille mission. Plusieurs points de vue existent sans être aménagés, tel que le boulevard Beauvista.

Culture

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Personnalités

  • Lewis Charles Ayles (1927-2009), avocat et homme politique, né à Atholville ;
  • Edmond Blanchard (1954-2014), homme politique, né à Atholville ;
  • Joseph Claude (mort en 1796), chef de Listuguj ;
  • Jean-Marc Couture (1991 -), gagnant de l'édition 2012 de Star Académie, né à Val-d'Amours ;
  • Robert Ferguson ((Écosse), 1768 - 1851 à Campbellton), homme d’affaires, juge de paix, juge, fonctionnaire et officier de milice ;
  • Bobby Hachey (1932-2006), artiste, né à Atholville ;
  • Luc Leblanc, animateur de télévision, né à McKendrick;
  • Samuel Lee (Concord (Massachusetts), 1756 - Shédiac, 1805), fonctionnaire, juge, homme d’affaires et homme politique.
  • Florian Levesque (1959, McKendrick - 2012, Balmoral), journaliste, écrivain et conteur.
  • Raymond Lagacé (1938-2020), homme politique et ancien maire d'Atholville de 1971-2012, né à McKendrick.

Architecture et monuments

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Fichier:Monument aux morts Atholville 2.JPG
Le monument aux morts.

Les bâtiments du parc provincial ont été conçus par l'architecte Leon R. Kentridge, du cabinet Marshall Macklin Monaghan Limited de Toronto. Le revêtement en bardeaux et le toit à pente douce est typique d'une station de ski<ref name="architecture"/>.

Un monument aux morts est installé à l'Est de l'hôtel de ville. Le vieux cimetière Athol House est le plus ancien du comté de Restigouche<ref name="cimetière"/>. Un monument y rappelle la présence de la chapelle d'Athol House<ref name="cimetière"/>. Il est situé au bord de la rivière, derrière l'usine AV Cell.

Les ruines de l'estacade ayant permis l'approvisionnement en bois de l'usine de pâtes et papier jusque dans les années 1960 sont toujours visibles à l'Ouest du village<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Langues

Selon la Loi sur les langues officielles, Atholville est officiellement bilingue<ref>Modèle:Loi.</ref> puisque l'anglais et le français sont tous deux parlés par plus de 20 % de la population d'après le recensement de 2011<ref group="note">Avec l'annexion de Saint-Arthur et de Val-d'Amours, en 2015, la proportion d'anglophones passerait sous la barre des 20%. </ref>. La même année, Atholville devient la troisième municipalité du Nouveau-Brunswick, après Dieppe et Petit-Rocher, à adopter un arrêté sur la langue d'affichage commercial extérieur, dans ce cas-ci obligeant l'affichage bilingue (français et anglais)<ref>Modèle:Article</ref>. Jusqu'alors, la plupart de l'affichage se faisait en anglais.

Dans la culture

Atholville est mentionné brièvement dans plusieurs romans, dont Le Feu du mauvais temps (1989), de Claude Le Bouthillier. Le village est également mentionné dans les biographies Ma's Cow: Growing Up in the Canadian Countryside During the Cold War (2006), de Patrick Flanagan, Modèle:Langue (2010), de Michael Anthony Tremblay et Tony Tremblay ainsi que Think Good Thoughts (2010), de J. P. (Pat) Lynch.

L'histoire, la culture et la géographie de la région sont à l'honneur au musée de la rivière Ristigouche, à Dalhousie. Le lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche, à Pointe-à-la-Croix, commémore cette bataille.

Municipalités limitrophes

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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