Cauterets
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Cauterets Modèle:API-fr est une commune française située dans le sud-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros », « Péguère, Barbat, Cambalès » et « Gaube, Vignemale ») et douze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cauterets est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1881. Ses habitants sont appelés les Cauterésiens ou Cauterésiennes.
C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.
Géographie
Localisation
La commune de Cauterets se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon)<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Tarbes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Argelès-Gazost<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Viscos (Modèle:Unité), Grust (Modèle:Unité), Chèze (Modèle:Unité), Sazos (Modèle:Unité), Estaing (Modèle:Unité), Saligos (Modèle:Unité), Sassis (Modèle:Unité), Soulom (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Cauterets fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Commune très étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises. Modèle:Carte communes limitrophes
Entourée de hautes montagnes des Pyrénées, la commune de Cauterets s’étale dans l’étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accès à de nombreux sentiers de randonnées qui desservent des sites naturels touristiques, comme le Péguère, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (Modèle:Unité), le pont d'Espagne, village à flanc de montagnes traversé par une cascade ou encore le petit massif de la Fruitière.
L’altitude minimale, Modèle:Unité, se situe au nord, là où le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L’altitude maximale avec Modèle:Unité correspond au point culminant des Pyrénées françaises, le Vignemale, marquant la frontière avec l’Espagne.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets, le gave de Lutour, Gave de Cambasque, Gave de Gaube, Barrancou d'Ardiden, un bras du Gave des Oulettes de Gaube, un bras du Gave du Marcadau, le gave d'Arratille, le gave de Cambalès, le riou de Lassègues, le Rioutou, le ruisseau d'Anapéou, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le gave de Pau, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Soulom, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le gave de Lutour, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord pour se jeter dans le gave de Cauterets sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « Péguère, Barbat, Cambalès », d'une superficie de Modèle:Unité, abrite des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « moun Né de Cauterets, pic du Cabaliros », d'une superficie de Modèle:Unité, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de Modèle:Unité, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « Gaube, Vignemale », d'une superficie de Modèle:Unité, constitue un paysage glaciaire remarquable. Ce site forestier présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et sur granite, avec des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Modèle:Article connexe L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif d'Ardiden au Gave de Gavarnie » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, de Gaube et de Lutour » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « vallon de Cestrède » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « vallons d’Ossoue et d’Aspé » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « versant est du Viscos » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « versant ouest du Viscos » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « vallées de Barèges et de Luz » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cauterets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (52,8 %), forêts (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,9 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la D920, ancienne Modèle:Route nationale et auparavant par la ligne de tramway de Pierrefitte à Cauterets.
- Sélection de vues des anciennes gares de tramway.
-
A La Raillère. -
A Calypso.
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail<ref>Modèle:Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées.</ref> qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;
- vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;
- in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;
- de Cautereis, latin (1168, bulle d’Alexandre III) ;
- Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;
- De Cauteresio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;
- Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;
- Cauterés, (1790, Département 1) ;
- Cauterez, (1790, Département 2) ;
On notera également la dénomination Caulderets dans l'oeuvre Heptameron<ref>Modèle:Ouvrage</ref> de Marguerite de Navarre, écrit au milieu du XVème siècle.
Étymologie : la signification ne pose pas de problème : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallée) où il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».
Nom occitan : Cautarés.
Microtoponymie
- L'Arraillère, ou La Raillère par mécoupure, du gascon Arralhère / Arralhèra 'éboulis'<ref name="Palay">Modèle:Dic-Palay-Gascon.</ref> (le radical est arr- 'pierre') ;
- Bourdalats, du gascon bourdalà / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;
- Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt'<ref name="Palay"/>,<ref>Modèle:Ref-Rohlfs-Gascon.</ref> ;
- Le Lis ou Lys, un hydronyme fréquent dans le Sud-Ouest ;
- Costabère, du gascon costa : 'pente' bèra : 'grande' , 'la grande pente' ;
- La Fruitière (entrée de la vallée de Lutour).
Histoire
Préhistoire et Antiquité
De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutôt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pâturages<ref>René Flurin, Histoire de Cauterets : des origines à nos jours, « La vallée de Cauterets dans la Préhistoire », éditions Créer, 2006 Modèle:ISBN, page 15.</ref>.
On a peu de traces de la période qui précède la conquête romaine. De l’époque gallo-romaine, on a retrouvé des vestiges d’utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu’une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un castrum fut édifié ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer était située sur l’emplacement actuel du bourg de Cauterets.
Moyen Âge
Au {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: ou au|-| – | ou au }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleIX
}}, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallée. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pèlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possède l’hôpital de Cauterès, nommé ainsi dans une bulle papale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ainsi que des territoires donnés par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L’abbaye fut pillée et détruite par les Normands.
De 1059 à 1078, Bernard III, abbé de Saint-Savin, fait aménager une piscine dénommée « bain d’en-haut ». Des cabanes d’habitations se groupent autour de ce bassin. C’est le début du village de Cauterets (Caouteres).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un conflit opposa les habitants du Lavedan et ceux de la vallée d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la conséquence fut la mort de plusieurs Aspois. L’évêque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans, qui se repentirent ensuite, et furent condamnés à payer à perpétuité et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l’église de Saint-Savin. Elle fut régulièrement payée jusqu’en 1789 : elle s’appelait le tribut des Médailles.
Il existait alors trois bains autour des différentes sources d’eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston Fébus vint soigner sa surdité à Cauterets en 1380.
Temps modernes
Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siècle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se délabre par manque d’entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s’arrête à la suite des destructions et des guerres contre l’Espagne.
La construction de routes carrossables au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu’à la Raillère aide au développement de la vallée ; la Raillère devient la source à la mode grâce à des éditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’établissement thermal Bruzaud est construit.
Période contemporaine
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou l’âge d’or du thermalisme
Les Thermes de César, le Grand hôtel d’Angleterre, le Grand hôtel Continental…, aux façades monumentales, sont autant de témoins d’un Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, âge d’or du thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s’y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. L’écrivain et poète allemand Heinrich Heine séjourne en cure à Cauterets durant l’été 1841; ce séjour pyrénéen lui inspire son épopée humoristique en vers „Atta Troll“. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.
La vogue du thermalisme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fait venir de nombreuses personnalités dont des membres de la famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l’impératrice Joséphine et épouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, séjourne à Cauterets du 18 juin au 10 août 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnée des guides Clément, Lacrampe et Martin, fait la traversée Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1822, Vincent Chausenque, réalisa la première ascension de la pointe qui désormais porte son nom, à Modèle:Unité d’altitude. Le comte Henry Russell et d’autres célèbres alpinistes viennent réaliser de nombreuses ascensions dans la vallée. Du 8 au 22 mai 1858, Bernadette Soubirous, visionnaire de Lourdes, y est envoyée se reposer. Le 8 septembre 1859, Napoléon III et l’impératrice Eugénie visitent Cauterets.
La Raillère est construite en pierre entre 1818 et 1828.
Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la Raillère mis en service le 2 août 1897.
- Sélection de vues des thermes
-
Thermes de Pauze. -
Thermes de César. -
Thermes des Griffons. -
Thermes de la Raillère.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : vers une société de loisirs
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louis Falisse est l’un des pionniers du ski dans les Pyrénées. Avec Henri Sallenave et Louis Robach, il réalise les premières ascensions du Vignemale et de l’Aneto en ski. Le pic Falisse (Modèle:Unité), proche de la Grande Fache lui rend hommage. Le club de ski de Cauterets est créé en 1907. En 1910, le championnat de France de ski est organisé aux Eaux-Bonnes et à Cauterets. En 1918, l’un des premiers gardiens du refuge Wallon était Pantet ; le pic R.-Pantet (Modèle:Unité) porte son nom.
En 1937, l’idée d’un téléphérique pour développer le ski est lancée mais remise à plus tard à cause de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroélectriques, Cauterets refusa l’implantation de plusieurs retenues au pont d’Espagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a détruit plusieurs constructions du village. La route départementale 920, route d’accès à Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a été emportée par le gave. Les services du Conseil général des Hautes-Pyrénées ont fait réaliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mètres tracée à flanc de montagne, au moyen d’une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrée.
Politique et administration
Intercommunalité
Cauterets fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en décembre 1997, qui réunit sept communes.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune de Cauterets dispose de deux écoles, l'école élémentaire publique Alphonse Meillon et l'école maternelle publique de Cauterêts. Ces écoles sont rattachées à l'académie de Toulouse ; leur zone de vacances est la zone C.
La commune ne possède aucun collège, lycée, ou structure d'enseignement supérieur : les études se poursuivent souvent dans la commune voisine de Pierrefitte-Nestalas.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Cyclisme
De par sa proximité avec certains grands cols pyrénéens (cols d’Aspin, d’Aubisque, du Soulor, et du Tourmalet), Cauterets est au départ ou à l’arrivée d’une étape du Tour de France en 1953 (Modèle:10e Pau-Cauterets et Modèle:11e Cauterets-Luchon), 1989 (Modèle:9e Pau - Cauterets (le Cambasque) et Modèle:10e Cauterets-Luchon-Superbagnères), 1995 (Modèle:15e Saint-Girons-Cauterets (crêtes du Lys)), 2015 (Modèle:11e Pau - Cauterets (vallée de Saint-Savin)) et 2018 ([[6e étape du Tour de France 2023|Modèle:6e étape]] Tarbes - Cauterets-Cambasque)<ref>Cauterets dans le Tour de France sur le site le dico du tour, consulté le 15 juillet 2015.</ref>.
Arrivées du Tour de France
- 1953, étape 10, Pau - Cauterets (Modèle:2e catégorie) : Jesús Loroño<ref>L’historique du Tour 1953.</ref>.
- 1989, étape 9, Pau - Cauterets-Cambasque (Modèle:1re cat.) : Miguel Indurain<ref>L’historique du Tour 1989.</ref>.
- 1995, étape 15, Saint-Girons - Cauterets-Crêtes du Lys (Modèle:1re cat.) : Richard Virenque<ref>L’historique du Tour 1995.</ref>.
- 2015, étape 11, Pau - Cauterets (Modèle:2e cat.) : Rafał Majka.
- 2023, étape 6, Tarbes - Cauterets-Cambasque (Modèle:1re cat.) : Tadej Pogačar.
Arrivées du Tour d'Espagne
- 2003, étape 7, Huesca-Cauterets : Michael Rasmussen.
Autres sports
Cauterets possède aussi une patinoire. Il y a un club de patinage artistique et un club de hockey sur glace CHC.
Médias
Cultes
Une église catholique est présente sur la commune, l'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un temple protestant est également présent, inauguré en 1991<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 84,7 % d'actifs (78,7 % ayant un emploi et 6 % de chômeurs) et 15,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 817 en 2013 et 878 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 455, soit un indicateur de concentration d'emploi de 173,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 455 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 409 travaillent dans la commune, soit 90 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 45,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 42,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités
Agriculture
L'agriculture occupe de nos jours une place plus réservée parmi les activités professionnelles de Cauterets. Elle s'effectue aux périphéries de la ville, sur les flancs des montagnes, dans quartiers comme celui de Cancéru. Sa visée est principalement la production de foin, pour nourrir les bêtes pendant l'hiver, notamment les moutons et les vaches. Les travailleurs de la terre sont donc souvent des éleveurs ; toutefois, ils se revendiquent plus comme paysans et bergers, que comme éleveurs ou agriculteurs. En effet, leur mode de travail n'est pas industriel, n'a pas pour but unique la quantité et le rendement. La préservation de ces modes de travail de la terre est facilitée par le relief, qui impose aux parcelles une petite taille, empêche l'utilisation de tracteurs trop gros ; mais également permise par la tradition perpétuée par les travailleurs, dans la plupart des cas des hommes du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Artisanat et industrie
Spécialités
Confiserie arrivée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en Europe, le berlingot fait son apparition au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans les communes thermales des Pyrénées, dont Cauterets, selon les préconisations de certains médecins, pour atténuer le goût soufré de l’eau<ref name=Mag>Laurence Fleury, Le berlingot des Pyrénées, Le Mag no 136, supplément à Sud Ouest du 8 novembre 2014, Modèle:P..</ref>. De la dizaine de fabriques de berlingots existant au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Cauterets, il en reste quatre commerces en 2014, dont trois spécialisés dans ce produit<ref name=Mag/>.
Activités de service
Tourisme
Thermalisme
Cauterets est une ville thermale ayant des indications en ORL et rhumatologie. Les eaux de ses onze sources sont exploitées dans deux établissements qui accueillent les curistes : les Thermes de César dans le village de Cauterets même, et les Thermes des Griffons au hameau de la Raillère. Les sources restent encore aujourd’hui la propriété d’un syndicat des communes limitrophes.
Sports d’hiver
Cauterets est une station de sports d’hiver où l’on peut pratiquer le ski alpin et le ski de fond sur le domaine du cirque du Lys et sur celui du pont d'Espagne. Ainsi, le domaine du cirque du Lys compte deux pistes vertes pour les débutants, six pistes bleues pour le niveau dit moyen, six pistes rouges pour le niveau dit difficile et deux pistes noires de niveau très difficile.
L’Association européenne d'athlétisme y a organisé le 8 juillet 2007 les championnats européens de course en montagne (European Mountain Running Championships).
En février 2013, Cauterets a connu un enneigement record<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, faisant d’elle la station la plus enneigée du monde devant Mammoth Mountain<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec Modèle:Unité dans la station.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine architectural
- À l’emplacement de l’ancienne église démolie en 1884 fut érigée l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cauterets, inaugurée en 1886<ref>Sur place, panneau d’information Place Pierre Jarré - Le Turoun, vu le 22 mai 2012.</ref>. En 1995, l’Association des Amis de l’Orgue a fait l’acquisition d’une œuvre de Pierre Baldi : « Le Chemin de croix », Modèle:1er mondial de peinture sacrée en 1996, qui trône aujourd’hui dans l’église.
- Chapelle du Marcadau de Cauteret.
- Temple protestant.
- Inaugurée en 1901, l’ancienne gare ferroviaire de Cauterets a été inscrite au titre des monuments historiques en 1981 pour ses façades et toitures<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 6 août 2012.</ref>. Il s’agit d’une construction originale que certains apparenteront aux chalets de montagne alors que d’autres voudront y voir un décor de western. La ligne ferroviaire Pierrefitte-Cauterets ayant été abandonnée en 1949, elle a été transformée en une voie verte de trente kilomètres. La gare est elle-même aujourd’hui le lieu de spectacles et autres manifestations mais, seuls les bus l’abordent désormais. En effet, elle reste tout de même une gare routière.
- L’ancienne gare du téléphérique a été édifiée par les équipes de Gustave Eiffel.
- Les Thermes de César, rénovés en 1999, ont été édifiés en 1844.
- L’ensemble constitué de la rue Richelieu poursuivie par la rue de la Raillère se présente comme l’axe historique du village. Situé sur la rive droite du gave, des hôtels et des résidences emblématiques de Cauterets s’y trouvent.
- Chalet Galitzine, datant de 1840.
- Le boulevard Latapie-Flurin présente plusieurs immeubles remarquables de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’hôtel d’Angleterre, l’hôtel Continental et le Casino Club<ref>Au nord du boulevard, panneau d’information Boulevard Latapie-Flurin, vu le 22 mai 2012.</ref>. L’hôtel Continental, devenu l’immeuble Continental Résidence et le Casino Club, devenu résidence le Lys offrent des façades ornées de nombreuses sculptures. L’immeuble Continental Résidence est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 pour sa façade principale<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 28 août 2012.</ref>.
- Sélection de vues des équipements municipaux
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L’église Notre-Dame. -
L’ancienne gare ferroviaire, devenue gare routière. -
La gare.
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Les thermes de César.
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Le portail de l’immeuble Continental Résidence. -
Une des statues de l’immeuble Résidence le Lys. -
Ancien hôtel d’Angleterre et café. -
Le musée 1900. -
Le casino en 2021.
Patrimoine environnemental
Commune pyrénéenne très étendue, Cauterets offre de nombreux sites naturels au contact du Parc national des Pyrénées : le pont d'Espagne, le lac de Gaube ou les cascades qui agrémentent le gave de Jéret ou le gave de Lutour.
Depuis le village de Cauterets, la télécabine du Lys puis le télésiège du Grand Barbat permettent d’accéder au cirque du Lys.
- Sélection de vues des sites naturels
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La cascade du pont d’Espagne. -
Le pont d’Espagne. -
Le lac de Gaube. -
La cascade du Lutour. -
La cascade du Cerisey.
Personnalités liées à la commune
- À Cauterets, Victor Hugo composa un poème inclus dans le livre troisième « Les Luttes et les Rêves » des Contemplations : « L’enfant voyant l’aïeule… » (25 août 1843).
- Giuseppe Verdi et Giuseppina Strepponi séjournent durant l’été 1866 à Cauterets où le maestro poursuit la composition de Don Carlos et tente de soigner ses maux de gorge chroniques<ref>Mary Jane Phillips-Matz, Giuseppe Verdi, Fayard, 1996, Modèle:P..</ref>.
- Louis Varney (1844-1908), compositeur d’opérettes y est mort.
- Ralph Soupault (1904-1962), dessinateur au journal collaborationniste Je suis partout est décédé à Cauterets le 12 août 1962.
- Renélys (1913-1991), de son vrai nom René Lachartre, est un illusionniste, citoyen d'honneur de Cauterets<ref>Renélys (1913-1991)</ref>.
- Sarah Bernhardt (1844-1923) était une habituée de Cauterets<ref>Site lieux.loucrup65.fr, page "L’île Sarah-Bernhardt à Cauterets", consulté en juillet 2021.</ref>.
- Sim (1926-2009), de son vrai nom Simon Jacques Eugène Berryer, est un acteur, comique et écrivain, né à Cauterets.
- Le 17 novembre 2008, le chef militaire présumé de l’ETA, Mikel Garikoitz Aspiazu Rubina, alias « Txeroki », a été arrêté à Cauterets, portant un coup sévère à l’organisation séparatiste basque.
- Gaston Fébus, Marguerite de Navarre, la reine Hortense, la duchesse de Berry, George Sand, Alfred de Vigny, Alfred Tennyson et son ami Arthur Hallam, Chateaubriand et le baryton français Ismaël y ont également séjourné.
Héraldique
Cauterets dans la littérature
- Cauterets constitue le cadre de L’Héptaméron, recueil de nouvelles inachevé écrit par Marguerite de Navarre. La crue des eaux retient à Cauterets, où ils étaient en cure, dix dames et gentilshommes qui décident de se divertir en racontant chacun une histoire par jour.
- C'est à Cauterets qu'Alfred Tennyson a l'idée de plusieurs poèmes, en particulier Les Mangeurs de Lotus, lors d'un voyage en compagnie de son ami Arthur Hallam pendant l'été de 1830.
- Cauterets est le théâtre d'action dans le poème animalier Atta Troll du poète allemand Heinrich Heine, qui vécut en exil en France à partir de 1831.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Louis Vallas, Cauterets, Mille ans d’histoire et d’idylles, éd. Couloir de Gaube, 1982.
- René Flurin, Histoire de Cauterets, des origines à nos jours, éd. Créer, 1999.
- René Flurin, Cauterets thermal au fil de l’histoire, éd. Monhélios, 2010.
Articles connexes
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Hautes-Pyrénées
- Bigorre (région naturelle)
- Guides de montagne de Cauterets