Champlan
Modèle:Infobox Commune de France
Champlan<ref>Fiche de Champlan dans le Code officiel géographique sur le site de l’Insee. Consulté le 31/07/2012.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située à dix-huit kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.
Partition du domaine de Palaiseau appartenant à la maison de Condé jusqu’à la Révolution, Champlan est maintenant une petite ville, pourtant totalement intégré à l’agglomération parisienne, au territoire morcelé par les axes de communication terrestres et aériens. Lieu de villégiature au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, duquel subsistent de riches demeures, commune agricole jusqu’aux années 1970, Champlan conserve aujourd’hui encore son caractère champêtre à proximité directe de la capitale, ce qui permet à la municipalité de revendiquer le slogan Modèle:Citation.
Ses habitants sont appelés les Champlanais<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 10/06/2008.</ref>.
Géographie
Situation
Champlan est située au sud de l’agglomération parisienne, au nord-ouest du département français de l’Essonne, dans la région française d’Île-de-France, au cœur de l’ancienne province du Hurepoix, aujourd’hui région naturelle. Le territoire communal occupe trois cent soixante-huit hectares entre les pays de Longjumeau à l’est, Palaiseau à l’ouest et Massy au nord, espace en pente relativement douce sur le versant gauche de la vallée de l’Yvette. Seulement 46 % du territoire est construit, 38 % étant encore occupés par les espaces agricoles en 1999 et 16 % par des espaces urbains non construits. Le territoire s’étage de cent vingt-cinq mètres au nord-ouest de la commune à seulement quarante-trois mètres au sud-ouest, à proximité du lit de la rivière. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°42'33" N et 02°16'31" E au point central de son territoire<ref>Fiche de Champlan sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.</ref>. L’Yvette marque la frontière sud-ouest avec la commune de Villebon-sur-Yvette puis avec Saulx-les-Chartreux, prolongée à l’est par « La Morte » qui sert de lit de secours à la rivière principale en complément d’un bassin de rétention des eaux inclus au système de prévention des crues.
Le territoire de la commune est traversé par de nombreux axes routiers, l’autoroute A10 au nord, la route nationale 20 qui parcourt l’est des espaces de cultures, la route départementale 188 qui relie Massy au Parc d'activités de Courtabœuf et en son centre, la route départementale 117, ancienne route de Versailles à Corbeil qui coupe le territoire du nord-ouest au sud-est. S’ajoute du nord à l’est l’arc formé par la ligne de Grande Ceinture entre Massy et Longjumeau, empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France.
Champlan est située à dix-huit kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris<ref>Orthodromie entre Champlan et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, point zéro des routes de France, quinze kilomètres au nord-ouest d’Évry<ref>Orthodromie entre Champlan et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, deux kilomètres à l’est de Palaiseau<ref>Orthodromie entre Champlan et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, huit kilomètres au nord de Montlhéry<ref>Orthodromie entre Champlan et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, treize kilomètres au nord-est d’Arpajon<ref>Orthodromie entre Champlan et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, dix-neuf kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes<ref>Orthodromie entre Champlan et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, vingt-cinq kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais<ref>Orthodromie entre Champlan et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan<ref>Orthodromie entre Champlan et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>, trente-deux kilomètres au nord-est d’Étampes<ref>Orthodromie entre Champlan et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref> et trente-sept kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt<ref>Orthodromie entre Champlan et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 11/08/2012.</ref>.
Hydrographie
Champlan est situé sur la rive gauche de la rivière l’Yvette, et de son affluent La Boëlle<ref>Fiche de la Boëlle sur le site du Sandre. Consulté le 14/11/2009.</ref> qui fait office de frontière au sud-ouest avec Villebon-sur-Yvette, puis avec Saulx-les-Chartreux. Elle se prolonge vers l’est par un bras mort, nommé « La Morte » qui poursuit la frontière jusque Longjumeau.
Relief et géologie
Situé à l’extrême est du plateau de Saclay, sur le versant gauche de la vallée de l’Yvette, le territoire de la commune s’étage en une pente relativement douce, débutant à cent vingt-cinq mètres d’altitude au nord-ouest à la frontière avec Palaiseau et Massy, pour chuter à soixante-quinze mètres en centre-ville sept cents mètres plus au sud-ouest, et atteindre les quarante-trois mètres mille cinq cents mètres plus loin dans le lit de la rivière La Morte à la frontière avec Saulx-les-Chartreux<ref>Modèle:Géoportail.</ref>. Situé dans le Bassin parisien, le sous-sol de la commune est composé de couches successives de sable et de meulière, de marne, gypse et calcaire<ref>%2FC49 Fiche géologique de Champlan sur le site du BRGM. Consulté le 12/08/2012.</ref>.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune occupe approximativement un rectangle, il est bordé du nord-ouest au nord par Massy, au nord-est par Chilly-Mazarin, à l’est et au sud-est par Longjumeau. Au sud et sud-ouest, l’Yvette la sépare de Saulx-les-Chartreux et Villebon-sur-Yvette, à l’ouest, elle est bordée par Palaiseau. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Voies de communication et transports
La commune est traversée par trois axes routiers ou ferroviaires importants pour la région, néanmoins, aucun n’est directement accessible. À l’extrême nord-est de la commune se trouve l’échangeur entre l’autoroute A10 et la route nationale 20. La première poursuit sa route vers l’ouest en traversant le nord du territoire de la commune, la seconde traverse la partie est en suivant son chemin vers le sud. À l’ouest de la commune passe la route départementale 188 qui assure la liaison entre Massy, le parc d'activités de Courtabœuf et Les Ulis. Au centre, la commune est traversée d’ouest en est par la route départementale 117, ancienne route de Versailles à Corbeil-Essonnes.
Troisième axe d’importance régionale, la ligne de Grande Ceinture, aujourd’hui empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France, forme une courbe du nord à l’est dans son trajet entre Massy et Longjumeau, qui desservait une station assez éloignée de la ville ouverte en 1892 et fermée en 1950<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis cette date aucune gare n'était plus présente à Champlan. Cette ligne est prévue pour être remplacée en 2023 par la ligne 12 du tramway d'Île-de-France, qui prévoit l'implantation d'une future gare de Champlan au nord de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À quelques mètres de la frontière avec Longjumeau se trouve la gare de Longjumeau desservie par la ligne C du RER d'Île-de-France, à deux kilomètres au nord-ouest est située la gare de Massy TGV et la gare de Massy - Palaiseau permettant l’interconnexion avec la ligne B du RER.
Un réseau d’autobus assure le transport scolaire, un autobus permet la desserte du centre commercial Villebon 2 pour les personnes non véhiculées chaque dernier vendredis du mois<ref>Informations des transports sur le site officiel de la commune. Consulté le 28/06/2008.</ref>. La ligne de bus 199 du réseau de bus RATP traverse la commune en suivant la route de Versailles à Corbeil et dispose de cinq arrêts<ref>Plan de la ligne 199 sur le site de la RATP. Consulté le 28/06/2008.</ref>.
L’aéroport Paris-Orly n’est situé qu’à sept kilomètres au nord-est de la commune, Champlan se trouve d’ailleurs dans l’axe du couloir aérien des pistes 3 et 4. La commune est aussi situé à trente-neuf kilomètres de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et treize kilomètres au sud-ouest de l’aéroport de Toussus-le-Noble spécialisé en aviation de tourisme et d’affaires.
Climat
Modèle:Article connexe Champlan est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé.
Urbanisme
Typologie
Champlan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 35,63 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 15,94 % d'espaces ouverts artificialisés et 48,44 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune, peu étendue, ne dispose pas de quartiers distincts. La plupart des constructions sont concentrées en centre-ville, autour de la mairie ou plus bas, de l’église. À l’ouest, à proximité de Palaiseau, de nouveaux lotissements pavillonnaires sont bâtis. À l’est et au nord, les zones d’activités La Bonde et Le Chemin Blanc sont en partie sur le territoire de la commune.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Pladanum<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref> et Campus Pladani en 670, Campiplatum en 863 (charte de Charles II le Chauve), Champelant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (titres de propriété du prieuré de Longpont)<ref>L’origine du nom de la commune sur son site officiel. Consulté le 29/06/2008.</ref>, Champlant en 1151<ref name="Cocheris"/>, Campus planus en 1218<ref name="Cocheris"/>, Campiplantum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cocheris"/>, E. de Campis plantu en 1458<ref name="Cocheris"/>, Campi planctus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Champlan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Carte de Cassini).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Champ- (gallo-roman CAMPU, issu du latin campus « champ »), pour laquelle l'identification du second élément -plan pose problème.
Albert Dauzat et Charles Rostaing rapprochent ce toponyme de Modèle:Page h', mais ne citent aucune forme ancienne. Ils considèrent le second élément -plan comme obscur et évoquent sans conviction l'adjectif latin planus (comprendre le gallo-roman PLANU) et l'ancien français plain « en plaine »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ernest Nègre qui ne cite pas de forme ancienne non plus, leur emboite le pas, tout en précisant qu'il s'agit du terme d’oïl champ, suivi de plan « plat » qui est la modernisation de plain<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1996, Modèle:P., Modèle:N° (lire en ligne) [1]</ref>.
Les formes les plus anciennes s'opposent cependant à ces interprétations. La première Campus Pladani suggère un « champ des platanes », le [t] étant régulièrement devenu [d] à l'intervocalique, puis il s'est amuï en ancien français d'où -plan (plane étant l'ancien nom du platane qui s'est conservé en anglais). La seconde Campiplatum résulte d'une confusion avec le latin platum « plat », mais ne peut être pour des raisons phonétiques, l'étymologie de -plan, en effet le n régulier dans les autres formes anciennes et dans la forme moderne s'y oppose, il s'agit donc d'une mauvaise latinisation. La forme Champlant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle suivantes montrent une attraction du mot plant déverbal de planter, dont la forme moderne plan résulte d'une confusion avec plan « plat »<ref>Site du CNRTL : étymologie de plan</ref>.
Histoire
Origines
Le site de Champlan est occupé de manière attestée depuis 500 av. J-C par les peuples gaulois et notamment les Parisii, occupation renforcée par la construction d’un oppidum gallo-romain<ref>L’Oppidum de Champlan sur le site du CNRS. Consulté le 06/07/2008.</ref>. Des vestiges du Néolithique ont été découverts lors de fouilles d’archéologie préventive en 1967, notamment un habitat de la Tène III<ref name="Champlan sur le site du Quid">Modèle:Lien brisé Consulté le 12/07/2008.</ref>.
La première mention du nom Campiplatum est citée dans une charte de Charles II le Chauve en 863.
Ville dépendante
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville fut attribuée aux moines bénédictins de Longpont, rattachés à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Cette donation fut confirmée par une bulle du pape Eugène III en 1151. Après avoir bâti l’église, les religieux s’implantent un peu plus en 1324 par l’achat du manoir à proximité, avant que le domaine ne soit intégré à la châtellenie de Montlhéry dépendante de la prévôté de Paris.
En 1577, par son mariage avec Catherine des Ursins, Claude d’Harville devint seigneur de Palaiseau et de Champlan. En 1636, leur petit-fils François des Ursins d’Harville était toujours seigneur de Champlan. En 1652, durant la Fronde, les troupes royales commandées par le maréchal de Turenne campèrent à Champlan mais pillèrent la ville et l’église. En 1687, Michel Chamillart, futur contrôleur général des finances et secrétaire d’État de Louis XIV s’installa dans une demeure de la ville.
En 1701, à la mort de François d’Harville sans descendance masculine, le domaine, toujours lié à Palaiseau, revint à son gendre Nicolas-Simon Arnauld de Pomponne, fils du diplomate Simon Arnauld de Pomponne. En 1758, le domaine fut vendu par ses petits-enfants au roi Louis XV. Mais le Modèle:Date-, le roi profitant de la succession de mademoiselle de Sens échangea les terres de Palaiseau et Champlan contre le comté de Charolais. Elle avait offert le mobilier en bois de l’église. En 1765, c’est le Prince de Bourbon-Condé qui hérita des deux domaines, qu’il conserva jusqu’à la Révolution. En 1768 fut construite la première école de la ville<ref>Histoire de Champlan sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/07/2008.</ref>.
Histoire moderne
En 1793, l’écrivaine Sophie Cottin s’installa dans la commune. Après être passée entre les mains de Georges Ribot (fils de l’académicien et sénateur du Pas-de-Calais Alexandre Ribot), la demeure de Bonneval fut vendue en 1828 à Jean-Bernard Baradère, conseiller d’État. Durant la guerre de 1870, les Prussiens occupèrent le territoire et pillèrent la ville. La commune s’équipa d’un lavoir, puis au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d’une mairie.
Au début du siècle dernier, la ligne de la grande ceinture de Paris coupa le territoire en deux, vite rejointe entre 1970 et 1972 par l’autoroute A10 au nord. Le Modèle:Date-, après le démembrement du département de Seine-et-Oise, Champlan fut intégrée au nouveau département français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78136. Entre 1969 et 1970 fut construite la résidence HLM expérimentale « Toit et Joie ». En 1976, la municipalité acquit la propriété Chamillart-Gravelin pour en faire un parc public et une salle polyvalente.
En 2007, la commune intégra la Communauté d'agglomération Europ'Essonne.
Début 2015, le permis d'inhumer un nourrisson, décédé dans la nuit du 25 au 26 décembre 2014, et appartenant à la communauté rom, n'est pas délivré, ce qui provoque une polémique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avec près de 520 000 véhicules par jour sur les voies routières avoisinantes, quatre cents mouvements aériens engendrés par la proximité de l’aéroport Paris-Orly, deux usines d’incinération dans les communes limitrophes, plusieurs lignes à haute tension traversant le territoire, Champlan a hérité du titre peu envieux de « ville la plus polluée d’Île-de-France »<ref>Journal Le Parisien du 13 novembre 2008</ref>.
Politique et administration
Politique locale
La commune de Champlan est rattachée au canton de Longjumeau, intégrée à la quatrième circonscription de l'Essonne.
Budjet en 2009
La commune disposait en 2009 d’un budget de Modèle:Euro, répartis en Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d’investissement<ref>Comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.</ref>, financés pour 19,82 % par les impôts locaux<ref>Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.</ref>, la même année la dette communale s’élevait à Modèle:Euro<ref>Endettement municipal sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 07/12/2010.</ref>. Cette même année, les taux d’imposition s’élevaient à 7,88 % pour la taxe d'habitation, 9,90 et 29,50 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti et 11,18 % pour la taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité<ref>Taux d’imposition sur le site taxe.com Consulté le 07/12/2010.</ref>. La commune disposait en 2009 sur son territoire de soixante-quinze logements sociaux gérés par la société Toit et Joie<ref>Répartition du patrimoine social par communes et par bailleurs sur le site de l’Aorif. Consulté le 15/05/2010.</ref>, ce qui ne représente que 7,46 % du parc totale, loin de l’objectif fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Intercommunalité
La commune adhérait jusqu'au 1er janvier 2016 à la communauté d'agglomération Europ'Essonne<ref>Champlan sur le site officiel d’Europ’Essonne. Consulté le 29/06/2008.</ref>, depuis date à la Communauté d'agglomération Paris-Saclay dont les compétences comprennent le développement économique. La commune adhère également au SIAHVY pour la sauvegarde et l’aménagement de la vallée de l’Yvette<ref>Champlan sur le site du SIAHVY. Consulté le 29/06/2008.</ref>, au SIEI pour l’accompagnement des enfants inadaptés<ref>Liste des communes sur le site du SIEI. Consulté le 03/08/2008.</ref> et au SIOM pour le traitement des ordures ménagères<ref>Champlan sur le site du SIOM. Consulté le 29/06/2008.</ref>.
Liste des maires
Trente maires se sont succédé à la tête de la commune de Champlan depuis l’élection du premier en 1790 :
Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances et résultats politiques
La vie politique de Champlan est partagée, avec des résultats de scrutins suivant les grandes tendances nationales. Les dernières échéances ont vu la victoire de la droite dans des proportions comparables au reste du pays, respectivement 53,79 % à la présidentielle et 57,08 % aux législatives pour 53,06 %<ref>Résultat national de la présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref> et 49,13 %<ref>Résultats nationaux de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref> en France. En 2002, les électeurs champlanais ont même renforcé la tendance nationale de vote en faveur de l’extrême droite à la présidentielle avec 18,81 % des voix accordées à Jean-Marie Le Pen contre seulement 15,04 % sur le département<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2002 par département sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref> et 17,79 % en France<ref>Résultats nationaux de l’élection présidentielle de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref>. De même en 2004, la population champlanaise a suivi la mouvance nationale en accordant 26,04 % des voix à la gauche d’Harlem Désir lors de l’élection européenne, conformément au 25,04 % obtenus sur la circonscription d’Île-de-France<ref>Résultats de l’élection européenne 2004 en Île-de-France sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref> ou au 27,26 % obtenus en Essonne<ref>Résultats de l’élection européenne 2004 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref>. Cette victoire de la gauche s’est retrouvée la même année pour l’élection régionale, le candidat socialiste l’emportant à Champlan avec 50,11 % des voix, comme sur la région avec 49,16 %<ref>Résultats de l’élection régionale 2004 en Île-de-France sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref> ou sur le département avec 51,31 %<ref>Résultats de l’élection régionale 2004 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref>. Enfin, lors du référendum de 2005, la population de la ville marqua encore plus fortement que l’ensemble des français son rejet du texte avec 56,69 % des voix contre, soit deux points de plus que le résultat national<ref>Résultat français du référendum de 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref>, et dix points de plus que le résultat régional<ref>Résultat francilien du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/07/2008.</ref>. Au niveau local, la commune n’ayant pas atteint le palier des 3 500 habitants, les électeurs votent encore au scrutin majoritaire plurinominal.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 81,19 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,81 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,34 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 53,79 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 46,21 % pour Ségolène Royal (PS), 81,62 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 52,08 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 47,92 % pour François Hollande (PS), 82,02 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 07/05/2012.</ref>.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 55,13 % pour Pierre-André Wiltzer (UMP), 44,87 % pour Marianne Louis (PS), 53,63 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 57,08 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), 42,92 % pour Olivier Thomas (PS), 52,32 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 53,41 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), 46,59 % pour Olivier Thomas (PS), 54,22 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 20/06/2012.</ref>.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 26,04 % pour Harlem Désir (PS), 15,09 % pour Patrick Gaubert (UMP), 38,63 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 26,64 % pour Michel Barnier (UMP), 17,71 % pour Harlem Désir (PS), 38,56 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 11/06/2009.</ref>.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 50,11 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,00 % pour Jean-François Copé (UMP), 59,96 % de participation<ref>Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 53,20 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 46,80 % pour Valérie Pécresse (UMP), 45,92 % de participation<ref>Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.</ref>.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2001 : données manquantes.
- Élections cantonales de 2008 : 41,82 % pour Dominique Fontenaille (DVD) élu au premier tour, 34,47 % pour Thomas Chaumeil (PS), 64,10 % de participation<ref>Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/03/2008.</ref>.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 443 voix pour Olivier Bughin (?), 438 voix pour Jean-Michel Rey (?), 69,06 % de participation<ref>Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 23/01/2013.</ref>.
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,02 % pour le Oui, 28,98 % pour le Non, 25,75 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 56,69 % pour le Non, 43,31 % pour le Oui, 66,27 % de participation<ref>Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Lors du premier recensement des personnes en 1793, la ville de Champlan comptait quatre cent quarante-et-un habitants. Il connut une croissance progressive et régulière jusqu’en 1856 où il atteint cinq cent soixante-dix-huit habitants avant un premier accident qui fit perdre en seize ans cinquante habitants pour retomber à cinq cent vingt huit en 1872, en partie à cause des pertes de la guerre de 1870 où le territoire fut occupé. Après cela, la population crut fortement, passant à sept cent seize champlanais en 1881 avant un nouvel accident en 1891 et une chute à six cent quatre-vingt-quinze personnes, pour remonter à sept cent quatorze en 1896 et rechuter à six cent quatre-vingt-neuf résidents en 1901. De cette date, la population réussit à croître sans cesse malgré les trente morts durant les conflits mondiaux<ref>Memorialgenweb.org - Champlan : monument aux morts, consulté le 21/03/2009.</ref>, pour atteindre neuf cent quatre-vingt une personnes en 1936, mille deux cent onze en 1954, deux mille quatre-cent vingt-et-un en 1975 pour se stabiliser à deux mille quatre cent quarante-quatre lors du recensement partiel de 2007. En 1999, 8,7 % de la population champlanaise était d’origine étrangère et 11,1 % des foyers étaient composés de familles monoparentales<ref name="sig.ville.gouv.fr">Données démographiques sur le site de la mission interministérielle à la ville. Consulté le 22/06/2008.</ref>.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,51 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Champlan est rattachée à l’académie de Versailles. Elle dispose de l’école maternelle des Saules et de l’école primaire de la Butte<ref>Annuaire des écoles sur le site de l’inspection académique de l’Essonne. Consulté le 01/09/2010.</ref>. Au-delà, les élèves se rendent au collège Pablo Picasso qui se trouve à Saulx-les-Chartreux et aux lycées Jacques Prévert ou Jean Perrin de Longjumeau<ref>Carte du bassin d’enseignement de Massy sur le site de l’inspection académique. Consulté le 29/06/2008.</ref>. Un centre de loisirs accueille les enfants durant les congés scolaires. Un espace jeunes accueille les adolescents.
Un centre de loisirs, propriété de la ville de Bagneux, est encore en activité.
Santé
Le centre hospitalier de Longjumeau assure le traitement des urgences, il est complété par l’hôpital privé Jacques Cartier de Massy. Un médecin<ref>Annuaire des médecins sur le site du conseil de l’ordre. Consulté le 05/07/2008.</ref>, un chirurgien-dentiste<ref>Liste des chirurgiens dentistes sur le site de l’ordre national. Consulté le 05/07/2008.</ref>, une pharmacie<ref>Liste des pharmacie sur le site de l’ordre. Consulté le 05/07/2008.</ref> sont installés sur la commune.
Services publics
La commune ne dispose d’aucun service public sur son territoire. La sécurité est assurée par le centre de secours et poste de commandement de groupement et la gendarmerie de Palaiseau. Deux policiers municipaux participent à la surveillance des biens et personnes. L’organisation judiciaire française rattache la commune au tribunal d’instance et conseil de prud’hommes de Longjumeau et aux tribunaux de commerce et de grande instance d’Évry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris.
Culture
La commune dispose d’un conservatoire municipal de musique, elle est associée au théâtre de Longjumeau. Six associations participent à l’animation culturelle de la ville. Une salle polyvalente est à la disposition des Champlanais.
Sports
La commune est équipée d’un complexe sportif, constitué d’un gymnase, d’un terrain de football et de cinq courts de Tennis. Onze associations organisent et enseignent les activités sportives.
Lieux de culte
La paroisse catholique commune à Saulx-les-Chartreux dépend du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné de Longjumeau. Elle dispose de l’église consacrée à l’évêque Germain d'Auxerre<ref>Paroisse de Champlan sur le site du diocèse d’Évry. Consulté le 22/06/2008.</ref>. La fête patronale se tient lors du week-end de Pentecôte<ref name="Champlan sur le site du Quid"/>, il s'agit de la Fête Champêtre.
Médias
L’hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne, diffuse des informations locales sur le réseau satellite et ADSL. S’ajoute la chaîne France 3 Paris Île-de-France Centre disponible dans tout le bassin parisien.
Économie
En 1999, trente-deux entreprises ont été créées sur Champlan<ref>Tissu économique sur le site l’internaute.com Consulté le 06/07/2008.</ref>. Quatre zones industrielles sont implantées sur la commune, l’Orme Saint-Germain, les Pouards, les Clotais et le Chemin Blanc<ref>Localisation des zones d’activités sur le site zones-activites.net Consulté le 06/07/2008.</ref>. Depuis Modèle:Date-, la commune est intégrée à l’Opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines<ref>Rapport du préfet d’Île-de-France au premier ministre sur le site de la préfecture. Consulté le 06/07/2008.</ref>. L’horticulture et l’arboriculture sont encore importante sur la commune.
L’environnement champlanais cumule, selon un article de L'Express, une somme de nuisances inégalées. Le territoire est survolé par le couloir aérien de l’aéroport Paris-Orly et des lignes à très haute tension, entouré par deux autoroutes et une route nationale et situé à proximité de deux incinérateurs de déchets<ref>Champlan, village test sur le site de L’Express. Consulté le 06/07/2008.</ref>. Ces risques cumulés ont entraîné le lancement d’une étude menée par l’Ademe<ref>Étude de l’Ademe sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/07/2008.</ref> sur la commune et ses habitants.
Emplois, revenus et niveau de vie en 2006
La population active comptait en 1999 1 231 personnes, dont 8,9 % étaient au chômage<ref>Population active à Champlan sur le site de l’Insee. Consulté le 06/07/2008.</ref>, les actifs étant majoritairement des employés (34,3 %) ou des professions intermédiaires (26,6 %), les cadres ne représentant que 10,1 % et les agriculteurs 1,7 %<ref>Répartition par catégorie socio-professionnelle sur le site de l’Insee. Consulté le 06/07/2008.</ref> avec vingt personnes encore en activité agricole sur la commune. En 2004, le revenu moyen par ménage s’élevait à 18 961 euros<ref>Chiffres économiques sur le site l’internaute.com Consulté le 06/07/2008.</ref>. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Champlan au 2 774e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Champlan | 0,6 % | 5,9 % | 18,9 % | 27,5 % | 18,2 % | 28,9 % |
Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt | 0,0 % | 3,9 % | 34,9 % | 26,9 % | 23,8 % | 10,4 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Champlan | 2,1 % | 17,4 % | 15,5 % | 24,9 % | 17,5 % | 4,3 % |
Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt | 0,2 % | 11,7 % | 3,9 % | 10,7 % | 29,8 % | 9,7 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les bois au nord-ouest du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne<ref>Carte des ENS de Champlan sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 10/2021.</ref>.
Plus d’un tiers de l’espace de la commune était, en 1999, constitué de terrains ruraux, principalement au nord-est près de l’échangeur autoroutier et au sud-est de la commune au bord de la rivière.
Deux parcs communaux sont à la disposition de la population, la Butte Chaumont au nord-ouest qui occupe onze hectares et le parc de Gravelin au centre, face à l’église qui s’étend sur quatre hectares.
En outre, la commune est associée au « Triangle Vert des villes maraîchères du Hurepoix » qui vise à promouvoir une agriculture péri-urbaine économiquement viable et garantissant un développement durable<ref>Site officiel du Triangle Vert. Consulté le 07/08/2008.</ref>.
Patrimoine architectural
Aucune construction champlanaise n’est classée ou inscrite aux monuments historiques. La commune accueille cependant un certain nombre de bâtiments remarquables.
L’église de la ville, dont les fondations datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Présentation de l’église Saint-Germain sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref>. Elle est agrémentée d’un autel en bois<ref>Présentation de l’autel de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref>, d’une chaire<ref>Présentation de la chaire de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref>, d’un confessionnal<ref>Présentation du confessionnal de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref> et de stalles<ref>Présentation des stalles de l’église sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À proximité de l’église subsiste le manoir des religieux de Longpont qui fut bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Présentation du manoir des religieux de Longpont sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref>.
Plusieurs demeures sont encore présentes à Champlan, dont la Demeure Chamillart-Gravelin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Demeure Brunet-Debladis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Présentation de la demeure Brunet-Debladis sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref>, la Demeure Broyde<ref>Présentation de la demeure Broyde sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref>. S’ajoutent la propriété Boyer du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Présentation de la propriété Boyer sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.</ref> et les dépendances de la propriété Gravelin.
Le lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la mairie complètent le patrimoine architectural.
En 2011 la municipalité achète le Moulin de la Bretèche (propriété de la ville de Bagneux) pour un peu plus de Modèle:Unité ; prévu à l'origine pour les associations, il fait actuellement l'objet d'études en vue de sa transformation en équipement culturel (médiathèque, ludothèque, salle de conférence).
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La demeure Chamillart-Gravelin.
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Portail de la demeure Brunet-Debladis.
Personnalités liées à la commune
- Michel Chamillart (1652-1721), homme politique, y vécut.
- Louise-Anne de Bourbon-Condé dite Mademoiselle de Sens (1695-1758) fut dame de Champlan.
- Louis V Joseph de Bourbon-Condé (1736-1818) fut seigneur de Champlan.
- Sophie Cottin (1773-1807), écrivaine, y vécut.
- Auguste Bigand (1803-1876), artiste-peintre, y est né.
- Catherine Louveau (1950-), sociologue et universitaire française, y est née.
- Christophe Sirchis (1957-), musicien et réalisateur, y est né.
Héraldique
Arts et culture
- Un diable est sculpté dans le pilier soutenant la chaire, seul reste de l’église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Les champlanais porte le surnom de « mangeux d’ânes ». L’âne ou le mulet sont considérés par les anciens comme l’animal mascotte de la ville.
- Champlan est un nom couramment utilisé pour désigner des lieux-dits. C’est ainsi un hameau du village de Pruno en Haute-Corse, de la commune de Grimisuat en Suisse, des communes de Chambave, Aymavilles et Ayas en Italie.
- Champlan, et plus précisément le lieu-dit des Champarts a servi de lieu de tournage du film de Robert Enrico Les Aventuriers sorti en 1967<ref>Liste des films tournés à Champlan sur le site L2TC.com Consulté le 23/08/2012.</ref>.