La Baie

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Modèle:Infobox Localité

La Baie (prononciation française : /{{#ifeq:1|0|la bɛ|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}/, prononciation québécoise : /{{#ifeq:1|0|la be|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}/) est un des trois arrondissements urbains de la ville de Saguenay, au Québec (Canada). En 2020, cet arrondissement compte 18 761 habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avant les réorganisations municipales québécoises de 2002, il était reconnu comme Ville de la Baie, une municipalité regroupant les secteurs Grande-Baie, Bagotville et Port-Alfred depuis 1976.

Située sur les rives de la baie des Ha! Ha!, plus particulièrement aux embouchures de la rivière Ha! Ha! et de la rivière à Mars, La Baie fut le premier pôle colonisé de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean lorsque la Société des Vingt et un s’y est installée en 1838. La grande profondeur navigable de la baie des Ha! Ha!, même près de ses rives, a permis de développer rapidement les installations portuaires les plus importantes de la région à la suite de l’arrivée du chemin de fer en 1910.

Les secteurs piliers du développement socio-économique de cet arrondissement sont l’exploitation forestière (depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et la transformation du bois en pâte à papier (depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). À ces secteurs d'activité s’ajoute la production d’aluminium depuis le début des années 1980. À la suite de la fermeture, en 2004, de l’usine Abitibi-Consolidated, l'un des principaux employeurs de l'arrondissement, les élus de Saguenay ont décidé d'investir dans le potentiel touristique de La Baie en y construisant et opérant, depuis 2008, un port d’escale pour bateaux de croisière.

C'est à La Baie qu'est situé l'aéroport et la base militaire de Bagotville, principal aéroport civil du Saguenay–Lac-Saint-Jean et l’une des deux bases militaires du Canada à héberger, en permanence, les chasseurs CF-18 de la force tactique aérienne. La base militaire est actuellement le principal employeur de l'arrondissement.

Histoire

Exploration de la baie des Ha! Ha!

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Monument des Vingt et un

Le territoire actuel de La Baie aurait été fréquenté par les tribus nomades de langue montagnaise du Saguenay. Les Chicoutimiens occupaient les rives de la rivière Saguenay bien avant l’arrivée des Européens. Cependant, contrairement à Chicoutimi qui constituait un point de rencontre important, la baie des Ha! Ha! était en retrait des portages vers le lac Saint-Jean et ne représentait pas un lieu très fréquenté par les premières nations et les premiers explorateurs de la région<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Russel Bouchard et Normand Perron, Chicoutimi : la formation d'une métropole régionale, 1988,78 pages</ref>.

Bien que située hors de l'itinéraire de la traite des fourrures au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 6</ref>, la baie des Ha! Ha! est toutefois fréquentée par des bateaux commerciaux de pêche de la Compagnie de la Baie d'Hudson aux embouchures des rivières Ha! Ha! (Wissuscoué) et à Mars (Vasigamenke)<ref name=russel10>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 10</ref>.

En 1828, mandaté par la couronne, l'arpenteur J.-B. Proulx explore les pourtours de la baie et en décrit le relief et le potentiel forestier<ref name=russel10/>. La colonisation du territoire est pourtant impossible à cette époque puisque la Compagnie de la Baie d'Hudson possède l'exclusivité de l'exploitation des ressources du Domaine-du-Roy et ce, depuis 1821<ref name=russel11>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 11</ref>. Comme ce monopole n'expire qu'en 1842<ref name=russel11/>, ce sont les pressions des populations de Charlevoix, plus particulièrement de La Malbaie, qui permettent une ouverture précaire à la colonisation du Saguenay. À la suite de la parution, en 1829<ref name=russel11/>, d'un rapport démontrant la fertilité des sols de la région, une première pétition circule à La Malbaie<ref name=russel11/> pour permettre à des familles de s'installer au Saguenay. Le gouvernement refuse et ordonne d'autres explorations entre 1829 et 1836<ref name=russel12>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 12</ref> visant à trouver un lien terrestre entre la baie des Ha! Ha! et Baie-Saint-Paul. Une seconde pétition est lancée en 1835<ref name=russel12/>, augmentant la pression sur le gouvernement et la Compagnie de la Baie d'Hudson qui cède finalement des droits de coupes à une société malbéenne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 13</ref>, la Société des Vingt et un.

La goélette de la société quitte La Malbaie le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 16</ref> et fait plusieurs escales sur les rives du Saguenay. Après avoir établi des campements temporaires aux Petites-Îles, près de Tadoussac, et à l'anse au Cheval, ils installent leur premier moulin à scier à l'anse Saint-Jean<ref name=russel17>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 17</ref>. Leur but est alors d'atteindre la baie des Ha! Ha! pour y établir une installation permanente.

Colonisation du Canton Bagot et genèse de Grande-Baie et Bagotville

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William Price, le « roi du bois »

La Société des Vingt et un accoste dans l'actuel secteur Grande-Baie le Modèle:Date<ref name=russel17/>. Après une exploration de la forêt et de son potentiel, les colons construisent une première écluse sur la rivière Ha! Ha! puis, jusqu'au mois d'octobre de la même année, érigent le premier moulin à scier, jetant les bases de ce qui deviendra le secteur Grande-Baie<ref name=russel17/>. Les premières familles arrivent durant l'automne<ref name=russel20>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 20</ref> et l'exploitation du pin gris et du pin blanc débute dès 1839<ref name=russel19>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 19</ref>. Conséquemment, le potentiel hydraulique des deux principaux cours d'eau, Ha! Ha! et Rivière-à-Mars, ainsi que ceux des différents affluents de la baie, est exploité pour le fonctionnement de plusieurs moulins<ref name=russel19/>. En tout, une dizaine de scieries sont gérées par la société<ref name=russel19/>. De son côté, Mars Simard, de Baie-Saint-Paul, établit un moulin à la Rivière-à-Mars et crée un second foyer de peuplement dans la baie : Bagotville<ref name=russel20/>. Les colons de Baie-Saint-Paul viennent s'y installer tandis que ceux de La Malbaie préfèrent Grande-Baie qui compte Modèle:Unité en 1839<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 21</ref>.

Dès 1841, la Société des Vingt et un connaît des difficultés financières causées par la perte de deux années de coupe à la suite de ruptures d'estacades en 1840 et 1841<ref name=russel19/>. Leur principal acheteur, William Price, un marchand de bois anglais, acquiert toutes les parts de la compagnie en 1842 et se porte acquéreur du moulin de Mars Simard en 1843<ref name=russel19/>. À cette époque, Price devient propriétaire de toutes les scieries du Bas-Saguenay.

La fin du bail d'exclusivité de la Compagnie de la Baie d'Hudson entraîne la colonisation légale du Saguenay<ref name=russel24>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 24</ref>. Le territoire se structure et l'on procède à l'arpentage du tout nouveau canton Bagot (en l'honneur de sir Charles Bagot<ref name=noppen13>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 13</ref>) et au découpage du chef-lieu du nouveau comté<ref name=russel25>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, op. cit., page 25</ref> et c'est l'arpenteur Jean-Baptiste Duberger qui est chargé de cette tâche<ref name=noppen13/>. Il a également à tracer un chemin (qui deviendra le boulevard Saint-Jean-Baptiste et le boulevard Grande-Baie Nord) jusqu'à Chicoutimi durant l'été de 1842<ref name=noppen14>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 14</ref>.

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John Kane, premier maire du canton Bagot

D'un point de vue structurel, le canton de Bagot est unique puisqu'il est doté de deux pôles de peuplement<ref name=noppen14/> : Bagot Village (Grande-Baie) et Bagot Town (Bagotville)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 16</ref>. John Kane, un agent des terres envoyé par le gouvernement pour percevoir les droits relatifs aux terres de la couronne devient le premier maire du canton en 1850<ref name=russel25/>. Le gouvernement du Canada-Uni forme le nouveau comté de Tadoussac et Chicoutimi en 1844<ref name=russel25/>.

La première école de la région est construite entre les rivières Ha! Ha! et Rivière-à-Mars pour desservir les deux foyers de peuplement de la baie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 27</ref>. Le clergé ouvre les registres en 1842 à Grande-Baie<ref name=russel26>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 26</ref> et en 1845 à Bagotville<ref name=russel26/>. Les Oblats sont chargés de donner la mission au Saguenay ; ils arrivent à Grande-Baie le Modèle:Date<ref name=russel28>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 28</ref>. L'année 1846 est marquée par un incendie qui détruit la majeure partie du canton<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 29</ref>. Les érections canoniques des deux paroisses de Saint-Alexis-de-Grande-Baie et Saint-Alphonse-de-Bagotville ont respectivement lieu en 1857 et 1861<ref name=russel31>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 31</ref>. En 1851, on compte Modèle:Unité autour de la baie des Ha! Ha! qui vivent principalement de l'exploitation forestière et de l'agriculture<ref name=russel32>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 32</ref>.

Entre-temps, Grande-Baie se dote d'un bureau de poste en 1855<ref name=russel33>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 33</ref> et est proclamée municipalité en 1860<ref name=russel31/>. Le village de Bagotville est incorporé en 1876, Grande-Baie obtient ce statut en 1908<ref name=russel31/>. L'agriculture se développe réellement au cours des années 1850. Principalement axée sur la production céréalière<ref name=russel36>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 36</ref>, la cueillette du bleuet sera également une activité importante jusqu'à l'arrivée du train à Chambord au lac Saint-Jean en 1888<ref name=russel35>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 35</ref>.

Cette époque est aussi marquée par un ralentissement économique et une demande de moins en moins forte pour le bois d'œuvre saguenéen<ref name="russel35"/>. En 1856, on compte pas moins de 26 petites scieries autour de la baie, en plus des deux principales sur la rivière Ha! Ha! et sur la Rivière-à-Mars<ref name=russel34>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 34</ref>. Le ralentissement des années 1870, provoque la fermeture ou la conversion de la production du pin à l'épinette pour de nombreux établissements<ref name=russel35/>. Malgré toutes ces difficultés dans l'exploitation forestière, l'industrie laitière se porte bien et le nombre de fromageries autour de la baie augmente jusqu'à en compter six en 1894<ref name=russel36/>.

Sur le plan des communications, c'est en 1870 qu'on assiste à l'ouverture du chemin Saint-Urbain, qui relie Grande-Baie à Baie-Saint-Paul<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, pages 37-38</ref>. En 1880, une ligne télégraphique est installée entre les deux villes<ref name=russel33/>. La première jetée sur la baie des Ha! Ha! est construite à Bagotville en 1859<ref name=russel39>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 39</ref>. Le premier quai, trois ans plus tard dans le même secteur, sera acheté par le gouvernement canadien en 1876<ref name=russel39/>. Principalement desservies par la Canada Steamship Lines, les installations de Bagotville possèdent également un chantier de construction navale dès 1853<ref name=russel39/>.

Industrialisation : Port-Alfred et le développement accéléré de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à 1976

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L'homme d'affaires et politicien, Julien-Édouard-Alfred Dubuc.

Arrivé à Chicoutimi en 1893<ref name=russel40>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 40</ref>, le train marque le début d'une nouvelle phase d'expansion économique pour le Saguenay. La Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, fondée en 1898 par le journaliste Joseph-Dominique Guay et le banquier Julien-Édouard-Alfred Dubuc, devient rapidement trop importante pour les installations portuaires de Chicoutimi. Les dirigeants de la compagnie se tournent vers la baie des Ha! Ha! pour y construire un port d'expédition pour la pulpe<ref name=russel44>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 44</ref>. C'est pour assurer l'acheminement de la matière jusqu'au quai de Bagotville qu'est créé le chemin de fer de la baie des Ha! Ha!. Les travaux débutent en 1909 et le chemin de fer accueille le premier convoi le Modèle:Date<ref name=russel42>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 42</ref>.

Certaines scieries connaissent des difficultés avant l'arrivée de la grande industrie dans la baie. Les scieries Price, les plus importantes, des rivières Ha! Ha! et à-Mars ferment leurs portes en 1904 et 1912 respectivement<ref name=russel35/>. D'autres secteurs de l'industrie forestière sont toutefois en plein essor. De 1902 à 1913, une usine d'écorçage du bois de pulpe est en activité à l'Anse-à-Benjamin par la compagnie Battle Island<ref name="russel34" />.

Plusieurs infrastructures municipales font leur apparition au cours des années 1910. Le premier réseau d'aqueduc de Bagotville est terminé au cours de l'année 1913. Ces travaux sont suivis par la première utilisation de macadam pour recouvrir la chaussée de quelques-unes des rues autour de l'église Saint-Alphonse de Bagotville<ref name=russel39/>. En 1915, le conseil municipal adopte un règlement favorisant l'implantation de l'éclairage électrique. La même année, la route 381 est ouverte aux automobiles<ref name=russel38>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 38</ref>.

Fichier:Ha! Ha! Bay sulfites.jpg
La Ha! Ha! Bay Sulphite de la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, Port-Alfred, 1918

La construction d'une usine de pâte chimique dans la baie des Ha! Ha!, un projet de la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, prend forme au cours de l'année 1914<ref name=russel44/>. Les plans de la future usine sont dessinés et le directeur-gérant de la compagnie, J.-É.-A. Dubuc, se rend en Europe pour trouver des investisseurs. C'est en Angleterre qu'il les trouve, mais la situation précaire qu'a engendrée la Première Guerre mondiale repousse le financement à 1916<ref name=russel44/>. La Ha! Ha! Bay Sulphite Company Limited est fondée cette année-là dans le but de mettre sur pied une usine de pâte chimique dans la baie des Ha! Ha!. Deux centrales hydroélectriques sont construites, au cours de cette année sur la rivière Ha! Ha! pour répondre à la demande de l'usine. En 1917, deux terrains totalisant un peu plus de cinq kilomètres carrés<ref>2 miles carrés</ref> sont achetés par la compagnie au village de Grande-Baie<ref name=russel44/>. L'usine de Port-Alfred, débutée le Modèle:Date, est terminée le Modèle:Date. Le 4 décembre de la même année, on érige la paroisse de Saint-Édouard de Port-Alfred juste avant d'émettre la demande de séparation des terrains de l'usine du village de Grande-Baie le 29 décembre.

La production débute à l'usine le Modèle:Date. Quatre jours plus tard, le village de Port-Alfred est fondé. En 1918, le village de Bagotville se dote d'un corps de police. L'industrialisation, l'urbanisation et la construction d'une cinquantaine de maisons dans Port-Alfred font passer le jeune village au statut de première ville de la baie des Ha! Ha! le Modèle:Date. Bagotville obtient ce statut le Modèle:Date.

Depuis le début des années 1910, la population dans la baie a doublé pour s’établir à Modèle:Unité en 1921<ref name=russel43>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 43</ref>. À la même époque, le contexte économique de l’industrie des pâtes et papier connaît une crise de surproduction qui entraîne rapidement la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi vers la faillite et la liquidation de la Ha! Ha! Bay Sulfite Company le Modèle:Date. Elle est remplacée par la Bay Sulfites Company Ltd qui est contrainte, elle aussi, à la liquidation au cours de l’année 1923<ref name=russel45>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 45</ref>.

Fichier:Hotel de ville port alfred-QC.jpg
Ancien Hôtel de Ville de Port-Alfred, construit durant la Grande Dépression

Le Modèle:Date, la Port-Alfred Pulp and paper Corporation acquiert l’usine et entreprend de la convertir de la production de pâte de bois à celle de papier en 1925<ref name=russel45/>. Pratiquement à la même époque, les installations portuaires et ferroviaires de Port-Alfred sont achetées par l’Alcan, en 1926, à la suite de la liquidation de Compagnie de Pulpe de Chicoutimi. Les quais sont convertis pour recevoir la bauxite nécessaire à la nouvelle aluminerie d’Arvida<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 48-49</ref>.

Le développement de la communauté bairiveraine continue malgré les difficultés économiques de l’industrie papetière canadienne au cours de l’année 1928<ref name=russel44/>. La Canada Power and Paper Corporation devient propriétaire de l’usine de Port-Alfred qui suspend ses activités le Modèle:Date<ref name=russel46>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 46</ref>. L’augmentation de la population crée des besoins pour de nouvelles institutions scolaires comme l’Académie des garçons de Bagotville et le Collège Saint-Édouard de Port-Alfred qui ouvrent leurs portes en 1927<ref name=russel47>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 47</ref>. La papetière de Port-Alfred reprend la production, le Modèle:Date, après la création de la Consolidated Paper Corporation, la nouvelle propriétaire, depuis le Modèle:Date<ref name=russel46/>. Les activités de l’usine sont suspendues une dernière fois de 1933 à 1934 avant de connaître Modèle:Unité de stabilité<ref name=russel46/>. Toujours dans le domaine de l’industrie forestière, les Scieries Saguenay ouvrent leur usine de Bagotville en 1935<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 46-47</ref>.

C'est alors que la Grande Dépression entraîne des mesures favorisant la mise en chantier d’édifices publics comme les hôtels de ville de Port-Alfred et Bagotville<ref name=russel45/>. Durant cette période d'incertitude économique, plusieurs Bairiverains se tournent vers l’agriculture<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 52-53</ref>. Les caisses populaires font leur apparition à Grande-Baie en 1927, Port-Alfred en 1933 et Bagotville en 1936<ref name=russel47/>. En plus de la circulation maritime résultante des installations portuaires de l’Alcan à Port-Alfred, le quai de Bagotville devient, de 1930 à 1938, le terminus maritime pour la région du Saguenay de la Canada Steamship line<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 49</ref>.

Avec la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement canadien, en accord avec les Alliés, organise l’entraînement des pilotes et fonde plusieurs bases, dont celle de Bagotville en juin 1942. La base, en plus de la formation des nouveaux pilotes, est chargée de protéger l’aluminerie d’Arvida et les barrages de la région jusqu’en octobre 1944. Elle est dissoute en janvier 1945<ref name=russel56>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 56</ref>. L’aéroport civil de Bagotville est desservi à partir de 1945 par la Canadian Pacific Airline<ref name=russel57>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 57</ref>.

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Modèle:110e Escadron de la RCAF, Bagotville, 1942

De nouveaux services, comme les transports en commun, assurent dès 1946 des trajets entre les municipalités de la baie des Ha! Ha! à partir du terminus de Bagotville. Le journal La Voix de la Baie est publié dès 1948<ref name=russel60>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 60</ref>. L’expansion et le développement inégal des trois pôles urbains et des deux secteurs ruraux de la baie entraînent les premières fusions municipales en 1953. Le village de Grande-Baie est absorbé par Port-Alfred<ref name=russel54>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 54</ref>. À Bagotville, on érige la nouvelle paroisse Saint-Marc-de-Bagotville la même année. Une décennie plus tard, en 1967, on assiste à l’érection de la paroisse Notre-Dame-de-La-Baie à Port-Alfred<ref name=russel56/>. L’Hôpital de la baie des Ha! Ha! ouvre ses portes en 1970<ref name=russel61>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 61</ref>.

La Guerre froide entraîne la réouverture de la base militaire de Bagotville en juillet 1951. Quatre escadrilles de chasse y sont stationnées, la 413<ref>Modèle:Lien web</ref> et la 414<ref>Modèle:Lien web</ref> jusqu’en 1953, la 440<ref>Modèle:Lien web</ref> jusqu’en 1957 et la 432<ref>Modèle:Lien web</ref> jusqu’en 1961. Elles ont pour mission d’intercepter toute intrusion dans tout le nord-est du Canada (56). En 1962, le [[425e Escadron (Canada)|Modèle:425e]] s’installe à Bagotville équipé de chasseurs CF-101 Voodoo. Il est chargé de la protection du [[Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord|Modèle:22e NORAD]]<ref name=russel56/>. En 1958, Air Canada et Québec Air commencent à desservir l’aéroport de Bagotville<ref name=russel57/>.

La fusion des municipalités de la baie des Ha! Ha! devient de plus en plus pressante et constitue l’enjeu politique intermunicipal des années 1960<ref name=russel55>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 55</ref>. Les maires de Bagotville et Port-Alfred, Hervé Tremblay et Laurier Simard, s’opposent sur la question<ref name=russel55/>. C’est finalement le gouvernement du Québec qui force la fusion en 1974 avec la Loi concernant certaines municipalités de l’Outaouais et du Haut-Saguenay. Les lettres patentes sont émises le Modèle:Date pour la fusion du Modèle:Date<ref name=russel55/>.

Ville de la Baie (1976-2001)

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Logo de l'ancienne Ville de La Baie

Ville de La Baie voit le jour le Modèle:Date. Elle est le produit de la fusion des villes de Bagotville et Port-Alfred, du village de Grande-Baie et des municipalités de paroisse de Saint-Alexis et de Saint-Alphonse. Puisque la première élection municipale est prévue pour Modèle:Date, un conseil municipal temporaire est établi ; les maires de chaque municipalité fusionnée siègent sur un comité administratif et la mairie est occupée successivement par les maires de Bagotville et Port-Alfred<ref name=russel55/>. À l'élection de 1977, c'est Laurier Simard, ancien maire de la ville de Port-Alfred, qui devient le premier magistrat de Ville de La Baie.

La construction de l'aluminerie de Grande-Baie est entreprise en 1977 et s'échelonne jusqu'en 1982. La compagnie Alcan débourse près d'un milliard de dollars pour cette nouvelle usine qui entre officiellement en opération le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 59</ref>. En 1983, le parc national du Saguenay est créé pour rendre le fjord du Saguenay accessible aux touristes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 65</ref>. La même année débutent les travaux de délocalisation du Port de Chicoutimi à Grande-Anse, sur la rivière Saguenay, en retrait de la baie des Ha! Ha!. Le Terminus maritime de Grande-Anse est inauguré officiellement en octobre 1986<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard, Jean Martin, Modèle:Opcit, page 63</ref>. La base militaire de Bagotville mets en opération ses premiers CF-18 en décembre 1984<ref name=russel56/>. Ils viennent remplacer les CF-101 Voodoo utilisés depuis les années 1960.

En 1988, alors que La Baie fête le Modèle:150e de l'établissement des premiers colons à Grande-Baie, le Théâtre du Palais municipal accueille la première saison spectacle historique théâtral à grand déploiement La Fabuleuse Histoire d'un royaume. C'est également le 25 novembre de cette même année que le Québec, et plus particulièrement la région du Saguenay, est frappé par un séisme de 6,25 sur l'échelle de Richter<ref>Modèle:Lien web</ref>.

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La Pyramide des Ha! Ha!, monument commémorant le déluge du Saguenay de 1996

Déluge du Saguenay

Modèle:Article détaillé Du 18 au Modèle:Date, une dépression majeure apporte Modèle:Unité de pluie en Modèle:Unité sur la Réserve faunique des Laurentides et la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les sols déjà saturés par un mois particulièrement pluvieux ne peuvent plus absorber le trop-plein d'eau des bassins hydrographique de la rivière Saguenay. Les bassins des rivières tributaires de la baie des Ha! Ha!, comme tous ceux des émissaires du Saguenay, voient leurs débits fortement augmentés par l'immense apport d'eau apporté par ces précipitations importantes. Dès la nuit du 18 au 19 juillet, les premiers signes de la catastrophe commencent à faire leur apparition ; des décrochements de falaises éventrent une maison unifamiliale à Grande-Baie et les égouts du secteur aux abords de la rivière Ha! Ha! commencent à refouler. Les débits des rivières Ha! Ha! et à-Mars deviennent rapidement dangereux et coupent les ponts qui enjambent ces deux cours d’eau. La situation est à son pire alors que le barrage du lac Ha! Ha! cède et lessive le centre du secteur Grande-Baie.

La Baie, et plus particulièrement le secteur Grande-Baie, est la municipalité la plus touchée par le Déluge du Saguenay. En tout, Modèle:Unité de dollars ont été nécessaires pour rétablir les infrastructures publiques et Modèle:Unité pour stabiliser les berges des rivières Ha! Ha! et à-Mars. Le système ferroviaire est fortement endommagé paralysant l'économie de la ville, interrompant l'approvisionnement en eau potable et coupant les voies d'accès à l'est de la Rivière-à-Mars ; isolant totalement les secteurs Port-Alfred et Grande-Baie puisque les voies d'accès au Bas-Saguenay sont également sectionnées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La reconstruction du secteur Grande-Baie et la conversion d'une part de la superficie lessivée par les eaux en parc commémoratif connu sous le nom de parc des Ha! Ha! débutent dès 1997. La Pyramide des Ha! Ha! est érigée en 1998 et inaugurée officiellement en 2000<ref name=PresPyrHaha>Modèle:Pdf Projet de la Pyramide des Ha! Ha!. Présentation de la ville de Saguenay au concours Les Arts et la Ville - Prix Aménagement 2007</ref>.

Sur le plan économique, la compagnie Uniboard s'installe à La Baie en 1997 en y établissant l'usine Panneaux MDF La Baie inc. qui opère dans la fabrication de panneaux MDF à partir de résidus de bois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dès 2001, il commence à être question d'une interruption de production à l'usine Abitibi-Consolidated de Port-Alfred ; à l'époque 89 postes sont suspendus<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article</ref>.

À l'approche de 2002, l'administration de Ville de La Baie s'oppose au projet de fusions municipales imposées par le gouvernement du Québec suivant à la parution le Modèle:Date, du Livre blanc intitulé La Réorganisation municipale : changer les façons de faire pour mieux servir les citoyens par le ministère des Affaires municipales et de la Métropole. En ne siégeant pas aux comités de transition vers la ville de Saguenay<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Denis Bouchard, « Toujours la politique de la chaise vide à La Baie », dans Le Quotidien, 4 août 2001</ref> avec Laterrière, certains élus de La Baie protestent contre la fusion municipale imminente des villes du Saguenay. Malgré cela, les fusions sont adoptées et les élections municipales de la nouvelle ville de Saguenay du Modèle:Date permettent d'élire les représentants de l'arrondissement.

Ville de Saguenay et l'histoire récente de l'arrondissement de La Baie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Villesaguenay.svg
Logo de la Ville de Saguenay
Fichier:Port d'escale La Baie.jpg
Port d'escale du quai A.-Lepage en construction

La Baie est intégrée à la Ville de Saguenay le [[1er janvier|Modèle:1er janvier]] 2002.

Malgré tout ce qui a été proposé et a été mis en œuvre pour sa relance, l'usine Abitibi-Consolidated de Port-Alfred met temporairement fin à ses activités le Modèle:Date dans le cadre d'une restructuration majeure. Elle annonce officiellement sa fermeture définitive le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref> ; 640 emplois sont perdus<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article</ref>. Fort de son expérience avec la relance difficile et coûteuse de l'usine Gaspésia, le gouvernement du Québec se retire du dossier de Port-Alfred en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'usine est démolie au cours de l'année 2006.

Deux ans après les fusions, le gouvernement du Québec donne la chance, dès le Modèle:Date, aux municipalités fusionnées de tenir des consultations publiques en vue de permettre les défusions de certaines d'entre elles dans un référendum le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. Même si l'arrondissement de La Baie représente à cette époque le plus fort noyau anti-fusionniste de Saguenay, cette opposition est insuffisante ; à la fermeture des registres le Modèle:Date, il manque 50 signatures sur les Modèle:Nombre requises pour la tenue d'un référendum<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis sa création en 2002, la Ville de Saguenay et l'organisme Promotion Saguenay, en entente avec le gouvernement du Québec, comptent sur la mise en valeur touristique de l'arrondissement de La Baie par le développement d'installations portuaires pour accueillir les bateaux de croisière. Bien que la possibilité d'aménagement du quai Powell de Port-Alfred, du port de Grande-Anse et l'utilisation de navettes soient envisagés, c'est le quai Algélias-Lepage du secteur Bagotville qui est choisi pour accueillir les installations afin de favoriser la durée de débarquement et la sécurité des passagers des bateaux<ref name=alepage>Modèle:Lien web</ref>. L'opposition au projet s'étant montrée trop faible en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>, les travaux débutent en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref> à la suite des audiences du BAPE. Le quai est prêt à recevoir les premiers bateaux en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Modèle:Carte interactive arrondissement

Territoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ha! Ha! sud-est.jpg
Rive sud-est de la baie des Ha! Ha! (Grande-Baie)

Situé dans la partie est de la ville de Saguenay, La Baie est à la limite du Haut et du Bas-Saguenay. Entourant la baie des Ha! Ha!, l'arrondissement est délimité par la rivière Saguenay au nord, Saint-Félix-d'Otis à l'est, Ferland-et-Boilleau au sud-est, La Zec Mars-Moulin au sud, le secteur Laterrière au sud-ouest et l'arrondissement de Chicoutimi à l'ouest.

La Baie couvre Modèle:Unité, soit 23 % de la superficie totale de la ville de Saguenay. La zone urbanisée est située aux embouchures de la rivière Ha! Ha! et de la Rivière-à-Mars, et n'occupe qu'une mince partie de ce territoire qui entoure la baie et s’étend sur les plateaux environnants.

Conservant le relief abrupt du fjord du Saguenay, les altitudes s’élèvent rapidement à partir des rives de la baie. Cette augmentation est particulièrement marquée sur la rive nord-ouest. Située sur le cap des Écorceurs, à Modèle:Unité de la rive, la Croix du centenaire domine la baie à une altitude de Modèle:Unité. Sur la rive opposée, à un kilomètre de celle-ci, se trouve le mont Bélu, d'une altitude de Modèle:Unité. La périphérie du noyau urbain s’élève en une terrasse vers Chicoutimi et Laterrière et suivant la rivière Ha! Ha! et la Rivière-à-Mars jusqu’aux Laurentides. Ces plateaux à l’est et au sud-est de l’arrondissement sont assez plats pour permettre l’agriculture et l’installation de grandes infrastructures telles que l’aéroport de Bagotville et l’aluminerie Grande-Baie.

Les sols de l’arrondissement s’apparentent à ceux du reste du Saguenay quant à leur composition argileuse résultant de dépôts fluvio-glaciaires dans les ravins qui s’ouvrent sur la baie. L’arrondissement de La Baie présente 71 cicatrices d'anciens glissements de terrain dans son noyau urbain<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Fichier:Baie Ha! Ha!.jpg
La baie des Ha! Ha! et le cap des Écorceurs en hiver

La Baie, comme la plupart des villes longeant la rivière Saguenay et de l'est du lac Saint-Jean, est soumis à un climat continental humide plus doux que celui du plateau des Laurentides qui entoure la région. Avec une moyenne de température annuelle de Modèle:Unité et un écart thermique de 80 degrés (entre –Modèle:Unité et Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>, la baie des Ha! Ha!, même si elle est située à la même latitude que des villes européennes plus chaudes comme Paris ou Vienne, possède un hiver long et froid et un été frais et court.

L'arrondissement reçoit en moyenne Modèle:Unité de pluie et Modèle:Unité de neige par année. Le mois de juillet est le plus pluvieux et le mois de février le plus sec. Le ciel y est couvert de 60 % à 65 % du temps et l'ensoleillement totalise en moyenne Modèle:Unité par année.

L'épaisseur moyenne de la glace dans la baie des Ha! Ha! durant l'hiver est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré cela, la rivière Saguenay est maintenue ouverte à la navigation par les brise-glaces jusqu'à Port-Alfred où l'on enregistre des marées qui peuvent atteindre six mètres.

Modèle:ClimatCommons

Démographie

Évolution de la population
entourant la baie des Ha! Ha!
<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Russel Bouchard et Jean Martin, Ville de La Baie : une fenêtre sur le monde depuis Modèle:Unité, Société historique du Saguenay, Chicoutimi, 1988 Modèle:ISBN</ref>
Année Nombre
d'habitants
1839 110
1851 2 438
1861 3 142
1871 2 902
1881 3 328
1891 3 159
1901 2 787
1911 3 644
1921 6 599
Année Nombre
d'habitants
1931 8 201
1941 10 447
1951 13 096
1961 18 583
1971 19 801
1981 20 935
1991 20 995<ref name="dossiersaguenay" />
2001 19 940<ref name="dossiersaguenay" />
2006 19 639<ref name="dossiersaguenay" />

L'arrondissement de La Baie est le quatrième pôle urbain en importance de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (après Chicoutimi, Jonquière et Alma) et représente 7 % de la population totale de celle-ci. Premier emplacement colonisé du Saguenay-Lac-Saint-Jean, près de la moitié de la population y vivait avant 1860. Le Haut-Saguenay et le lac Saint-Jean, qui sont colonisés un peu plus tard, connaissent toutefois une croissance beaucoup plus rapide. Le nombre d'habitants dans La Baie est rapidement dépassé par Chicoutimi qui devient la métropole régionale.

L'arrondissement de La Baie a connu une baisse de 6,5 % de sa population de 1991 à 2006<ref name="dossiersaguenay">Modèle:Lien web</ref>. Cette donnée en fait l'arrondissement de Saguenay connaissant la plus grande baisse démographique ; l'ensemble de la ville s'établissant à 4,4 % de perte entre 1991 à 2006. Malgré la fermeture de l'usine Abitibi-Consolidated en 2003, la chute de la population tend à ralentir depuis 2001. Le pourcentage de perte a passé de 5,3 % de 1996 à 2001 à 1,5 % de 2001 à 2006<ref name="dossiersaguenay" />. La Baie compte également les familles plus jeunes des arrondissements de Saguenay<ref>Modèle:Lien web</ref>.

C'est actuellement l'arrondissement le moins densément peuplé de Saguenay, avec Modèle:Unité<ref name="statcan06">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistique Canada 2006 - Combinaison des secteurs de recensement 40800160.00, 40800161.00, 40800162.00 et 40800163.00 correspondant au territoire de l'ancienne ville de La Baie ainsi qu'à l'arrondissement de La Baie de la ville de Saguenay</ref>. Il compte Modèle:Unité<ref name="dossiersaguenay" />, 7 755 ménages<ref name="statcan06" /> et Modèle:Nombre<ref name="statcan06" /> selon le recensement de 2006. Le secteur le plus dense est Port-Alfred, avec Modèle:Unité par km²<ref name="ptalfred">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistique Canada 2006 - Secteur de recensement 40800162.00 correspondant au territoire du secteur Port-Alfred de la ville de Saguenay</ref>.

Selon Statistique Canada, la population parle le français à 97,4 % et l'anglais à 0,7 %<ref name="statcan06" />. Les immigrants représentent moins de 1 % de la population<ref name="statcan06" />.

Sur le plan de l'éducation, 9,9 % de la population de plus de Modèle:Unité possèdent un diplôme universitaire (baccalauréat ou plus), 38,8 % un diplôme post-secondaire et 18,8 % un diplôme secondaire. En 2001, 32,4 % des Baieriverains au-dessus de Modèle:Unité n'avait pas terminé leurs études secondaires, le nombre le plus important des trois arrondissements de Saguenay<ref name="dossiersaguenay" />.

Le revenu par tête est en moyenne de 24 107 $. Le revenu moyen par ménage est de 50 119 $<ref name="statcan06" />. Le secteur possédant le plus haut revenu par tête est celui de Grande-Baie avec 28 319 $<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistique Canada 2006 - Secteur de recensement 40800163.00| 40800163.00 correspondant au territoire du secteur Grande-Baie de la ville de Saguenay</ref> et celui affichant le plus bas est Port-Alfred avec 21 462 $<ref name="ptalfred" />.

Caractéristiques démographiques et sociales en 2006<ref name=statcan06/>
Indicateur : La Baie Saguenay Modèle:Pays
Hommes (%) 49,6 48,7 48,9
Femmes (%) 50,4 51,3 50,1
Âge médian 42,7 43,5 41,0
Moins de 15 ans (%) 15,9 15,2 16,6
16-64 ans (%) 69,9 69,4 69,1
65 ans et + (%) 14,2 15,4 14,3
Revenu/Modèle:Hab. ($) 24 107 23 288 24 430
Taux de pauvreté<ref>Pourcentage de personnes vivant sous le seuil du faible revenu</ref>(%) 10,5 14,5 17,2

L'arrondissement

Fichier:La baie Saguenay.png
Depuis 2002, La Baie est un arrondissement de Saguenay

L’arrondissement de La Baie de la ville de Saguenay, décrété officiellement le Modèle:Date, compte pour 3 des 19 districts et 13,3 % des électeurs de la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est administré par un conseil d’arrondissement composé du président d’arrondissement, élu par le conseil qui agit également à titre de conseiller municipal élu, de deux conseillers municipaux élus, du directeur d’arrondissement et du greffier. Les réunions du conseil se tiennent une fois par mois, en public, au bureau d'arrondissement de La Baie, l’ancien Hôtel de ville de La Baie situé dans le secteur Bagotville<ref name=saglab>Modèle:Lien web</ref>.

Le conseil de l’arrondissement de La Baie gère l'urbanisme, la circulation, le déneigement, la voirie, la prévention en sécurité incendie, le développement économique et social, communautaire et culturel ainsi que la culture, les loisirs et les parcs autour de la Baie des Ha! Ha!<ref name="saglab" />.

Maire de la Ville de Saguenay Julie Dufour
Président de l'arrondissement François Tremblay
Conseiller municipal District #13
Conseiller municipal District #14
Conseiller municipal District #15
Raynald Simard
Éric Simard
Martin Harvey

Évolution administrative

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Boîte déroulante/fin

Les maires de La Baie depuis 1855

Modèle:Boîte déroulante/début

Canton Bagot (1855)
(1851-1860) John Kane
Canton Bagot Paroisse de Grande-Baie (1860)
1859-1871 Abel Tremblay

1871-1872 Onésime Côté
1872-1873 Thomas Tremblay
1873-1875 J.-Aimé Gravel
1875-1876 Abraham Tremblay


1860-1868 John Kane

1868-1870 Frédéric Fortin
1870-1872 Louis-Joseph Forcade
1872-1878 Philibert Gagnon
1878-1881 Tite Dufour
1881-1884 Louis-Didier Tremblay
1884-1886 Johnny Savard
1886-1889 Philippe Lavoie
1889-1892 Auguste Lavoie
1892-1893 Ernest Lavoie
1893-1896 Louis Tremblay
1896-1899 Johnny Savard
1899-1903 L.-D. Tremblay
1903-1908 Pitre Grenon

Paroisse de Bagotville (1876) Village de Bagotville (1876)
Ville de Bagotville (1920)
1876-1878 Adolphe Tremblay

1878-1880 Omer Bouchard
1880-1884 Gehu Perron
1884-1885 Didyme Bouchard
1885-1887 Pierre Paradis
1887-1889 Joseph Bluteau
1889-1892 Firmin Paradis
1892-1898 Alfred Boivin
1898-1907 Didyme Bouchard
1907-1908 Pitre Gaudreault
1908-1910 Herménégilde Girard
1910-1913 Joseph Simard
1913-1914 Xavier Villeneuve
1914-1916 Philippe Simard
1916-1917 Ben Maltais
1917-1919 Alfred Boivin
1919-1927 Xavier Bouchard
1927-1933 Philippe Simard
1933-1947 Alfred Tremblay
1947-1955 Edouard Larouche
1955-1957 Edgar Tremblay
1957-1959 Louis-Joseph Simard
1959-1962 Edgar Tremblay
1962-1965 Anatole Simard
1965-1968 Edgar Tremblay
1969-1975 Jean-Baptiste Larouche

1876-1879 J.-Aimé Gravel

1879-1880 Alfred Potvin
1880-1883 Onésime Côté
1883-1888 J.-Aimé Gravel
1888-1892 Elzéar Boivin
1892-1893 Wilfrid Lévesque
1893-1894 Wilfrid Côté
1894-1896 Agésilas Lepage
1896-1897 Pierre Chayer
1897-1899 Abel Tremblay
1899-1904 Wilfrid Côté
1904-1905 Pitre Gauthier
1905-1906 Hector Harvey
1906-1908 J.-Emile Tremblay
1908-1914 Wilfrid Lévesque
1914-1916 Stanislas Minier
1916-1917 Louis-Joseph Lévesque
1917-1922 Pierre Chayer
1922-1924 Odina Simard
1924-1932 Louis-Joseph Lévesque
1932-1933 Thomas-Louis Villeneuve
1933-1937 Georges-Henri Lavoie
1937-1939 J.-Louis Desbiens
1939-1943 Georges-Henri Lavoie
1943-1945 J.-Théo Tardif
1945-1949 Georges-Henri Lavoie
1949-1966 J.-C. Lévesque
1966-1975 Hervé Tremblay

Village de Grande-Baie (1908) Paroisse de Grande-Baie
ttt 1908-1914 Henry McNicoll

1914-1917 Omer Lavoie
1917-1919 Johnny Lalancette
1919-1925 Méridé Minier
1925-1927 Johnny Lalancette
1927-1935 Méridé Minier
1935-1941 Philippe-Auguste Lavoie
1941-1942 Georges Simard
1942-1945 Joseph Dufour
1945-1949 François Gagnon
1949-1951 Joseph Dufour
1951-1953 Liguori Bergeron
1953-1956 Pierre-Alphonse Tremblay
1956-1959 Adrien Simard
1959-1968 Adrien Tremblay
1968-1975 Adrien Simard

Village de Port-Alfred (1917)
Ville de Port-Alfred (1919)
Village de Grande-Baie
(1917-...) Adélard Grenon Port-Alfred (1953)
Ville de Port-Alfred (1953)
(19..-1976) Laurier Simard
Ville de La Baie (1976)
(1976-1980) Laurier Simard

(1980-1984) Claude Richard
(1984-1988) Gérard-Raymond Morin
(1988-1997) Claude Richard
(1997-2002) Réjean Simard

Arrondissement de La Baie (2002)
(Présidents d'arrondissement)
(2002-2008) Serge Simard, Jean Tremblay

(2008-2009) Jean-Eudes Simard, Jean Tremblay

Modèle:Boîte déroulante/fin

Secteur résidentiel et urbanisme

Fichier:Port-Alfred 1.jpg
Quartier résidentiel de Port-Alfred

Selon Statistique Canada, l’arrondissement de La Baie comptait Modèle:Nombre dont 7 763 résidences principales en 2006, 95,7 % des résidences baieriveraines sont des résidences principales et 4,3 % des résidences secondaires. Le ratio de résidences construites après 1986 est légèrement plus élevé que la moyenne de Saguenay, il se chiffre à 22,7 %, soit 1 840 nouveaux logements, contre 22,1 % à Saguenay. Parmi les édifices habités, 6,8 % des logements ont besoin de réparations majeures, c’est 0,1 % de plus que la moyenne de Saguenay. La valeur moyenne des logements de l’arrondissement est inférieure à ceux de l’ensemble de la ville ; elle est de 103 131 $ contre 116 559 $.

Fichier:Vue de La Baie, depuis le quai Laurier-Simard.jpg
Vue du secteur Grande-Baie, depuis le quai Laurier-Simard.

Les résidences prennent majoritairement (45,8 %) la forme de maisons individuelles. Les maisons jumelées représentent pour leur part 6,8 % des résidences, les maisons en rangée ; 2,9 %, les duplex et appartements ; 18,2 %, les immeubles à apparentement de moins de 5 étages ; 23,2 %, et ceux de plus de 5 étages ; 0,2 %. On compte, parmi les résidences, Modèle:Nombre locatifs (37 %) et Modèle:Nombre possédés (63 %).

Politique

Le poids politique de l'arrondissement de la Baie, regroupant Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>, par rapport au siège de la circonscription fédérale Chicoutimi—Le Fjord, est réduit par celui de l'arrondissement de Chicoutimi, plus peuplé et partageant le même député fédéral (Canada). En tout, La Baie compte pour 20 % des électeurs de la circonscription<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:CAN-d Chicoutimi—Le Fjord Richard Martel 2018-2019 Parti conservateur du Canada

Sur le plan provincial (Québec), l'arrondissement de La Baie représente 41 % des électeurs de la circonscription Dubuc<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:QUE-d Dubuc François Tremblay 2018-2022 Coalition avenir Québec

Sur le plan international, La Baie est l'hôte d'un consulat de Norvège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Emplois dans l'arrondissement de La Baie (2006)<ref name=statcan06/>
Secteurs d'activité Nombre d'emplois
en 2006
Modèle:QUE-d
Agriculture et matières premières 305 3 % 4 %
Construction 565 6 % 5 %
Fabrication 1 370 15 % 15 %
Commerce de gros 270 3 % 4 %
Commerce de détail 1 150 13 % 12 %
Finance et service immobilier 195 2 % 5 %
Soins de santé et services sociaux 1 125 12 % 11 %
Services d'enseignement 580 6 % 7 %
Services de commerce 1 015 11 % 17 %
Autres services 2 510 29 % 20 %
Total 9 085

Au départ, l'économie de la Baie repose principalement sur l'exploitation de la forêt et la transformation du bois qui permet son expansion au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Depuis la fermeture de l'usine Abitibi-Consolidated de Port-Alfred en 2004, c'est principalement l'aluminerie Rio Tinto Alcan de Grande-Baie (684 employés) et surtout la base militaire de Bagotville (Modèle:Unité et Modèle:Unité) qui soutiennent l'économie de l'arrondissement<ref>Modèle:Lien web</ref>. En tout, on y compte 61 entreprises dans 34 domaines d'activités. Selon Statistique Canada, la population active représente 59,9 % (2006) des Baieriverains, soit Modèle:Unité, et le taux de chômage est de 8,5 % (2006). La main-d'œuvre extérieure provient principalement de Chicoutimi, Jonquière et du Bas-Saguenay. Plus de la moitié de la population active des villages de Saint-Félix-d'Otis et de Ferland-et-Boilleau travaille dans l'arrondissement de La Baie<ref name=atlas>Modèle:Lien web</ref>.

Secteurs primaires et secondaires

Agriculture et industrie laitière
Fichier:La Baie Chemin du Plateau.JPG
Terre arable sur le plateau entre Chicoutimi et La Baie

Malgré la difficulté du relief du pourtour de la baie des Ha! Ha!, les plateaux en direction de Laterrière et Chicoutimi et ceux surplombants Grande-Baie sont propices aux cultures et à l’élevage. On y cultive les céréales et les plantes oléagineuses en petite quantité. La culture maraîchère est pratiquée dans les champs et sous serre. La Baie compte aussi une pépinière et une serre de culture du gazon. La production de plante fourragère est importante pour soutenir l’industrie laitière de l’arrondissement. L’élevage de cervidés, comme le chevreuil, le daim, le cerf élaphe et le wapiti<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que l’élevage bovin sont également pratiqués.

Fondée en 1990 par le Groupe de recherches écologiques de la Batture (GREB), l’Écohameau de La Baie compte une ferme paysanne et écologique (Vallons de Chambreule) ainsi que 6 maisons écologiques uni-familiales<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Saguenay, elle a longtemps été la seule ferme certifiée biologique et la première ferme du Saguenay—Lac-Saint-Jean, en 2000, à offrir des paniers ASC (Agriculture soutenue par la communauté<ref>Modèle:Lien web</ref>).

La production laitière demeure le principal secteur d’activité agricole. L‘arrondissement compte Modèle:Unité laitiers membres de la Fédération des producteurs de lait du Québec. Deux entreprises majeures de l’arrondissement s’occupent de la transformation du lait baieriverain ; La Laiterie de La Baie, qui compte Modèle:Unité et représente 25 % du marché du produit laitier régional<ref>Modèle:Lien web</ref> et la fromagerie Boivin qui transforme entre 12 et Modèle:Unité de litres de lait par année en fromage Cheddar<ref>Modèle:Lien web</ref>.Les bergeries du Fjord produisent pour leur part un fromage à base de lait de brebis.

Industrie forestière
Fichier:Image-Usine Ville de la Baie Recut.jpg
Usine de Port-Alfred, détruite en 2006

Générant 1172 emplois en 2002, l’industrie forestière et de la transformation de la matière ligneuse est affectée par la fermeture de la papetière Abitibi-Consolidated en 2004 qui cause la perte de 780 emplois directs ou indirects constituant Modèle:Unité de dollars en masse salariale<ref>Modèle:Lien web</ref>. La diminution de la demande de production de panneaux MDF, à l’usine MDF La Baie, fondée en 1996 et comptant Modèle:Unité, entraîne une diminution de 80 travailleurs en 2007-2008.

En dehors de la grande industrie, l’exploitation forestière à La Baie se traduit par des PME œuvrant dans l’aménagement et le transport forestiers. Le sciage du bois est assuré par la scierie Gauthier, plus vieille entreprise du Saguenay-Lac-Saint-Jean<ref>Modèle:Lien web </ref>, et la Scierie Armand Tremblay & Fils. La scierie Saguenay, appartenant à Abitibi-Consolidated est fermée en 2005 et la majeure partie des Modèle:Unité est transférée à la scierie de Saint-Fulgence<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article</ref>. Plusieurs petites entreprises de moins de Modèle:Unité transforment la matière en produits finis comme les armoires de cuisines, les meubles, les charpentes et le bois de plancher.

Carrières, matériaux non ferreux et chimiques

Bien que La Baie ne compte pas de mines, on y fait l’exploitation des granitoïdes de la province géologique de Grenville, notamment le granite et gneiss laurentien. C’est dans ces carrières que l’on trouve la variété Polychrome<ref>Modèle:Lien web</ref>, une pierre architecturale (Farsundite porphyroïde) utilisée au World Financial Center à New York, au Musée canadien de l'histoire à Gatineau et au Ronald Reagan Building et International Trade Center du Triangle fédéral à Washington<ref>Modèle:Lien web</ref>. D’autres carrières de l'arrondissement se spécialisent plutôt dans la pierre concassée, la pierre de construction et la pierre d’aménagement.

Le découpage du verre et la production de dérivés plastiques et chimiques, tels que les nettoyants et dégraisseurs industriels, les cadres de fenêtres en PVC et l'asphalte, sont d'autres secteurs d'activité industrielle mineurs<ref name=atlasexpo>Modèle:Lien web</ref>.

Métaux

La production de l'aluminium à l'usine Rio Tinto Alcan de Grande-Baie combiné à la transformation et l'usinage des métaux comptait pour Modèle:Nombre dans l'arrondissement en 2002. Mise en marche en 1980, l'aluminerie de Grande-Baie compte, à elle seule, Modèle:Unité et produit annuellement Modèle:Unité d'aluminium<ref>Modèle:Lien web</ref>. Près de 40 % des employés de l'usine résident dans l'arrondissement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}MUNGER, Frédéric, (2000), Étude sur la mobilité de la main d'œuvre au Saguenay : rapport d’analyse, Chicoutimi, UQAC, CLD Fjord-du-Saguenay, Modèle:Unité</ref>. La transformation de l'aluminium, le modelage de structures et la production de charpente de fer<ref name=atlasexpo/> sont les autres domaines connexes de ce secteur industriel essentiel à l'économie de La Baie.

Commerce

Fichier:Galerie La Baie.jpg
Les Galeries de La Baie

Le potentiel de marché de l’arrondissement est chiffré Modèle:Unité de dollars en dépenses potentielles<ref name="dossiersaguenay" />. Malgré la présence du centre d’achat les Galeries de La Baie, qui compte Modèle:Unité, et la rue Victoria, principale artère commerciale de l’arrondissement, La Baie possède la plus petite zone d’influence commerciale et le plus faible taux d’autofréquentation (avec Dolbeau-Mistassini) des pôles urbains de la région. Même si cet arrondissement de Saguenay possède la plus grande proximité avec le Bas-Saguenay et une liaison routière directe avec ce secteur, c’est Chicoutimi qui demeure la principale zone de fréquentation commerciale du territoire environnant<ref name="atlas" />.

Institutions

Modèle:Article détaillé [[Fichier:CF18imp2.jpg|thumb|right|Un avion de chasse CF-18 du [[425e Escadron (Canada)|Modèle:425e de chasseur tactique]] décolant à Bagotville]] [[Fichier:Alouettebagotville.svg|thumb|left|upright=0.8|Badge du [[425e Escadron (Canada)|Modèle:425e de chasseur tactique]]]] La base des Forces canadiennes de Bagotville est le principal employeur de l’arrondissement avec Modèle:Unité permanents et temporaires parmi lesquels on compte les 837 familles de militaires de la Modèle:3e Escadre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette institution fédérale génère des retombées économiques de Modèle:Unité de dollars, dont Modèle:Unité de dollars en salaire et Modèle:Unité en dépenses diverses chaque année au Saguenay-Lac-Saint-Jean mais principalement dans La Baie<ref name="dossiersaguenay" />. La tour de contrôle de cette base aérienne est administrée par Nav Canada, qui s’occupe également du prélèvement des données météorologiques.

Les autres institutions fédérales dans l’arrondissement sont un centre de travaux publics et services gouvernementaux du Canada, situé à l’intérieur de la base de Bagotville, un centre des Ressources humaines du Canada, qui offre des services par rapport à l’immigration, au travail ainsi qu’à l’emploi et la SADC du Fjord, un organisme œuvrant dans le développement économique de la collectivité.

Les institutions provinciales situées dans l’arrondissement sont un Centre local d’emplois, un Carrefour jeunesse emplois et une succursale de la Société de l'assurance automobile du Québec. Le député de la circonscription Dubuc possède ses bureaux de comté dans l’arrondissement.

Transport

Routier

Fichier:Route 372 La Baie.jpg
Le Boulevard De la Grande-Baie Nord (Route 372) en direction du centre-ville de l'arrondissement de La Baie

La Baie est traversé par une route du réseau routier national et deux routes interrégionales ; la route 170, qui possède le statut de route principale, de l’autoroute 70 (jonction avec la route 175) à Chicoutimi jusqu'à Port-Alfred<ref>Modèle:Lien web</ref>, devient ensuite interrégionale en longeant la baie des Ha! Ha! pour aller vers le Bas-Saguenay, et la Route du petit Parc (route 381), qui débute à Port-Alfred en direction de Ferland-et-Boilleau. Débutant au Saguenay-Lac-Saint-Jean, elles se dirigent toutes les deux vers la région de Charlevoix. La seule route inter-municipale est le boulevard Saint-Jean-Baptiste qui devient le Boulevard Grande-Baie Nord (route 372) aux limites Est de l’arrondissement en provenance de Rivière-du-Moulin (Chicoutimi) et se terminant à Bagotville.

La circulation automobile de l’arrondissement est concentrée autour de son axe principal : la route 170. Entre l’aéroport de Bagotville et Grande-Baie, cet axe routier accueil plus de 10 000 automobiles par jour. De Grande-Baie vers le Bas-Saguenay, ce chiffre diminue pour se situer entre 2 500 à 5 000 automobiles par jour<ref name=route>Modèle:Lien web</ref>. Le Petit Parc (route 381), vers Ferland-et-Boilleau, possède une circulation de 1 000 à 2 500 véhicules par jour et la ligne Bagot, ou chemin Grande-Anse, entre l’aéroport de Bagotville et le terminal maritime de Grande-Anse, accueil moins de 1 000 véhicules par jour<ref name="route" />. En 2000, l’arrondissement était la destination de 5 % des automobiles provenant de l’extérieur de la région par le parc des Laurentides (route 175) et 30 % des automobilistes provenant du Bas-Saguenay par la route 170<ref name="route" />. Plus de 1 000 poids-louds circulent quotidiennement entre La Baie et Chicoutimi uniquement par cette route<ref name="route" />. Moins de 500 poids-lourds arrivent du Bas-Saguenay et de Ferland-et-Boilleau à chaque jour<ref name="route" />.

Fichier:Terminus La Baie.jpg
Terminus de la STS à La Baie

Sur le plan du transport en commun, l’arrondissement est desservi par la Société de transport du Saguenay (STS), un organisme municipal. Deux lignes d’autobus relient les terminus de Chicoutimi et La Baie ; les lignes Via Saint-Jean-Baptiste, qui passent par la route 372, et Via Aéroport, qui passe par la route 170<ref name=sts>Modèle:Lien web</ref>. Du terminus de La Baie, trois lignes desservent l’arrondissement à l’année et une de façon saisonnière (en hiver). Le secteur Bagotville est desservi par la ligne Des Érables via Centres d’achats, Port-Alfred l’est par la ligne Polyvalente de La Baie via Avenue du Parc et Grande-Baie par la ligne Boulevard de la Grande-Baie Sud. La ligne saisonnière, Chemin Saint-Louis, dessert le chemin Saint-Louis durant l’hiver<ref name="sts" />.

Pour les cyclistes, La Baie est desservie par la Route verte 8 qui en arrivant dans la ville par le Boulevard de la Grande-Baie nord, se rend jusqu'au quai Laurier-Simard en longeant la baie des Ha! Ha! où elle est aménagée sur Modèle:Unité.

Maritime

L'arrondissement de La Baie compte deux ports en eaux profondes :

Port-Alfred
Trafic à Port-Alfred (2003)<ref name=ptalf>Modèle:Lien web</ref>
Marchandises importées 3 800 000 t
+ Bauxite 3 030 000 t
+ Coke de pétrole 350 000 t
+ Soude caustique 190 000 t
+ Mazout 160 000 t
+ Fluorine 70 000 t
Marchandises exportées 930 000 t
- Aluminium 930 000 t
Marchandises transitées 4 730 000 t

Port-Alfred, port le plus important du Saguenay–Lac-Saint-Jean, est la principale voie d’entrée des ressources naturelles nécessaires aux alumineries de la région. Appartenant à l’Alcan depuis 1924, ces installations voyaient transiter Modèle:Unité de tonnes de matières premières et transformées en 2006<ref name="ptalf" />.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, c’est la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi qui projette la première l’installation d’un port dans la Baie des Ha! Ha<ref name=bilan>Modèle:Lien web</ref>!. Avec une usine et un port en eaux profondes à Port-Alfred, l’expédition de la pulpe à l’étranger est grandement facilitée comparativement aux installations portuaires de Chicoutimi, limitées par la faible profondeur du Bras Nord de la rivière Saguenay. Le quai de Port-Alfred est ouvert en 1915. En 1924, la faillite de la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi entraîne la vente des infrastructures de transport, dont les installations portuaires de Port-Alfred, à la compagnie Alcan. Le port est alors reconverti pour pouvoir y recevoir la bauxite et les différentes ressources nécessaires à la fabrication de l'aluminium ainsi que l'expédition du papier journal de la Port-Alfred Pulp and Paper Corporation. Le quai Duncan est terminé en 1938 et le quai Powell en 1948. Depuis 1976, les installations portuaires de Port-Alfred sont ouvertes toute l'année grâce à un service de brise-glace<ref name="ptalf" />. En 2000, Alcan confie la gestion du quai Powell à l’Administration portuaire du Saguenay<ref name=port>Modèle:Lien web</ref>.

Les quais de Port-Alfred :

  • Quai Duncan : Le quai Duncan est la propriété de Rio Tinto Alcan depuis sa construction en 1938. Ce quai reçoit des matières premières et expédie de l'aluminium. Il fait Modèle:Unité, possède deux postes d'amarrage et atteint Modèle:Unité de profondeur à marée basse<ref name=precast>Modèle:Lien web</ref>. Un chemin de fer y circule et peut accueillir des navires de Modèle:Unité et plus<ref name="precast" />.
  • Quai Powell : Le quai Powell est la propriété l’Administration portuaire du Saguenay depuis 2000. Il est principalement affecté à l'exportation des marchandises finies et de deuxième transformation vers l’étranger, la réception des vracs liquides de la compagnie Alcan et, avant la fermeture de l'usine Abitibi-Consolidated en 2003, l'exportation du papier journal<ref name=alepage/>. Ce quai fait Modèle:Unité, possède quatre postes d'amarrage et atteint de 10 à Modèle:Unité de profondeur à marée basse<ref name="precast" />. Un chemin de fer y circule et peut accueillir des navires de Modèle:Unité et plus<ref name="precast" />.

En tout, entre 130 et Modèle:Unité<ref>30 à 40 durant l'hiver et près de 100 durant l'été</ref> fréquentent Port-Alfred chaque année<ref name="port"/>. Ils proviennent principalement de pays exportateurs de bauxite tels que le Brésil, le Ghana et la Guinée<ref name="ptalf" /> et transportent de la bauxite, du coke de pétrole, de la soude caustique, du mazout et de la fluorine. On y expédie également la majeure partie des lingots d'aluminium produits dans les quatre alumineries de la région<ref name="ptalf" />.

Fichier:P-Alfred.jpg
Les installations portuaires de Port-Alfred
Port de Grande-Anse
Trafic au Port de Grande-Anse (2007)<ref name=ptsag>Modèle:Lien web</ref>
Marchandises importées 141 814 t Marchandises exportées 98 082 t
+ Sel de déglaçage 63 371 t - Pâte de bois 69 033 t
+ Brai liquide 32 681 t - Aluminium 14 284 t
+ Charbon 30 391 t - Bois d’œuvre 13 743 t
+ Marchandises en conteneurs 5 717 t - Marchandises en conteneurs 1 022 t
+ Granit 4 956 t
+ Briques 4 698 t
Marchandises transitées 239 896 t

Le terminal maritime de Grande-Anse (Port Saguenay), seul port public de la région du Saguenay-Lac-St-Jean<ref>Modèle:Lien web</ref>, est l’un des 18 ports de l’Association des administrations portuaires canadiennes. Sa vocation, d'abord réduite à la réception des hydrocarbures, changea pour devenir progressivement axée sur le transport produits forestiers, de marchandises générales et de vracs solides et liquides<ref name=portsaghist>Modèle:Lien web</ref>. En 2000, les installations sont passées à une capacité annuelle totale de 600 000 tonnes<ref name="port" />.

Construit en 1985 pour pallier la fermeture du port de Chicoutimi et la relocalisation des réservoirs d’hydrocarbures hors du centre-ville, le terminal maritime de Grande-Anse obtient ses lettres patentes en 1999 du gouvernement du Canada pour devenir l'Administration portuaire du Saguenay (Port Saguenay)<ref name="portsaghist" />.

Depuis 2004, le terminal maritime de Grande-Anse est conforme au International Ship and Port Facility Security Code, accréditation lui permettant d'accueillir des navires provenant de l’étranger<ref name="portsaghist" />.

Ferroviaire

Bien que le train arrive à Chicoutimi en 1893, il faut attendre 1910 pour que les premières locomotives arrivent à Bagotville. Pour que se réalise ce projet, la Compagnie de Chemin de fer de la Baie des Ha! Ha! filière de la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi est créée en 1909 pour relier les installations de la pulperie de Chicoutimi jusqu’au quai de Bagotville. Cette ligne fait partie, à l’origine, du réseau Roberval-Saguenay. La faillite de la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi en 1924 entraîne la vente du chemin de fer Roberval-Saguenay à l’Alcan en 1925 qui l’utilise pour acheminer les matières premières de Port-Alfred à son aluminerie d’Arvida. Le réseau prendra de l’expansion avec l’installation de nouvelles alumineries dans la région ; de nouveaux rails seront posés dans l’arrondissement de La Baie pour desservir l’usine Grande-Baie et Laterrière<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Chaque année, 87 700 wagons pleins circulent sur le réseau Roberval-Saguenay, en quittant ou se dirigeant vers Port-Alfred<ref name="ptalf" />. Pour acheminer les Modèle:Unité de matières transitant annuellement à destination, le réseau compte 11 locomotives et Modèle:Unité<ref name="ptalf" />.

Aérien

Fichier:CFB Bagotville (CYBG).jpg
Base militaire et aéroport de Bagotville

Modèle:Article détaillé L’Aéroport de Bagotville (YBG)<ref>Modèle:Lien web</ref> est le principal aéroport civil du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Partageant ses installations avec la [[Aéroport de Bagotville|Modèle:3e Escadre à Bagotville]], il accueille Modèle:Unité chaque année<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2000, la partie civile fut cédée par Transports Canada à ville de Saguenay et c’est actuellement Promotion Saguenay qui s’occupe la gestion de l’aéroport<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des vols vers Montréal et d’autres destinations québécoises sont programmés quotidiennement et, depuis 2006, les compagnies aériennes Sunwing Airlines et Air Transat (depuis 2008) proposent des vols internationaux vers le Sud en hiver<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture et société

Éducation

Fichier:Polyvalente de La Baie7.JPG
Polyvalente de La Baie

L'histoire de l'éducation sur le territoire baieriverain remonte à l'apparition de la première école de rang en 1841<ref name=noppen104>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 104</ref>. Dès les années 1920, ces petites écoles en campagne sont remplacées par des institutions plus importantes situées dans les villes et les villages<ref>Ouellet, Jacques ; « Le développement du système scolaire au Saguenay-Lac-Saint-Jean depuis Modèle:Unité » ; Saguenayensia V.30 ; numéro 1 ; janvier-mars 1988 ; page 13. </ref>. Selon les auteurs Luc Noppen et Lucie K. Morisset, Modèle:Citation<ref name=noppen104/>.

La création des premières commissions scolaires dans la baie des Ha! Ha! remonte aux années 1860. La Commission scolaire de Bagotville fut la première en 1862<ref name="crssaguenay">Modèle:Lien web</ref>, suivie par celle de Grande-Baie, en 1880, et de Port-Alfred, en 1918, ces structures administratives fusionnent en 1960 pour devenir la Commission scolaire locale de Baie-des-Ha! Ha!<ref name="crssaguenay" />.

Depuis 1998, La Baie est sous la juridiction de la Commission scolaire des Rives du Saguenay. Au cours de l’année scolaire 2008-2009, on comptait 4 écoles primaires dans l’arrondissement : les écoles George-Vanier et Sainte-Thérèse à Bagotville, l’école Médéric-Gravel à Port-Alfred et Saint-Joseph à Grande-Baie. En tout, Modèle:Unité du primaire fréquentent ces écoles<ref name="crssaguenay2">Modèle:Lien web</ref>.L'École secondaire des Grandes-Marées, qui compte près de Modèle:Unité<ref name="crssaguenay2" />, est la seule école secondaire de la baie des Ha! Ha!. Agissant comme complément, le centre d’éducation adultes adultes Durocher, dans le secteur Grande-Baie, accueille 575 étudiants<ref name="crssaguenay2" />.

La formation professionnelle est le dernier niveau de formation accessible directement dans l’arrondissement. Le Centre de formation professionnelle de La Baie, qui compte 138 étudiants<ref name="crssaguenay2" />, offre des programmes de formation en métallurgie, en ébénisterie, en foresterie et en matériaux composites. Les institutions post-secondaires (collégiales et universitaires) les plus proches se trouvent à Chicoutimi.

L'arrondissement compte une bibliothèque du réseau des bibliothèques publiques de Saguenay. Elle est située dans le même édifice que le Théâtre municipal.

Religion

Fichier:Église bagotville.jpg
L'église Saint-Alphonse-de-Liguori à Bagotville

Selon l'Institut de la statistique du Québec, l'Église catholique comptait, en 2001, Modèle:Unité<ref name="statcan2001">Modèle:Lien web</ref> dans l’arrondissement, soit plus de 96 % de la population qui se divise en deux paroisses : Saint-Alexis et Saint-Alphonse (incluant les églises Saint-Édouard, Saint-Marc et Notre-Dame-de-la-Baie). Les athées arrivent second avec Modèle:Unité<ref name="statcan2001" /> (2 %), suivis par les protestants avec Modèle:Unité<ref name="statcan2001" /> (1,3 %) et les autres confessions de foi chrétienne avec Modèle:Unité<ref name="statcan2001" /> (0,6 %). Les habitants de la Baie des Ha! Ha! pratiquant d'autres religions représentent moins de 0,1 % de la population. L'arrondissement compte trois cimetières (Saint-Alphonse, Saint-Alexis et Saint-Édouard) administrés par Corporation des Cimetières Catholiques de La Baie.

Implantation de l'Église catholique dans la baie des Ha! Ha!

Fichier:Saint-Édouard-Port-Alfred.jpg
Église Saint-Édouard du secteur Port-Alfred

L'implantation permanente de l'Église catholique dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui s'était résumée à quelques missions au Lac Saint-Jean et au poste de traite de Chicoutimi, n’est possible qu'avec l'arrivée des premiers colons dans la baie des Ha! Ha! autour de 1840. La première chapelle est érigée à Grande-Baie en 1842 pour y accueillir le premier prêtre régulier : l'abbé Charles Pouliot<ref name=noppen58>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 58</ref>. En 1844, l'arrivée des Oblats viendra encore affermir le rôle de l'Église comme catalyseur de la colonisation du Saguenay<ref name=noppen58/>. Cet ordre religieux répare la chapelle de Grande-Baie et dessert le village chez Mars (Bagotville). Ils préconisent l'implantation d'une première église dans ce secteur de la baie des Ha! Ha!, mais ne participent qu'au développement de la fabrique de Grande-Baie. Les Oblats quittent la région en 1853<ref name=noppen59>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 59</ref>.

L'abbé Léandre Gill, un missionnaire envoyé par l'Église en 1853 pour succéder aux Oblats, est investi d'une mission difficile : fusionner les lieux de cultes de la baie des Ha! Ha<ref name=noppen59/>!. L'Église le charge de cette tâche afin de contrer l'influence que pourrait avoir les employés protestants venu travailler pour les scieries de William Price<ref name=noppen59/>. Il décide finalement de s'installer à Saint-Alphonse (Bagotville) tout en desservant, deux fois par mois, Saint-Alexis (Grande-Baie)<ref name=noppen60>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 60</ref>. La paroisse Saint-Alphonse-de-Liguori de Bagotville est érigée canoniquement en 1857<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 72</ref>. Il faudra attendre 1858 pour que les deux fabriques soient desservies par des prêtres résidents<ref name=noppen60/>. La paroisse de Saint-Alexis de Grande-Baie est fondée en 1861<ref name=noppen60/>.

De la construction des premières églises jusqu'à nos jours

Fichier:Saint Marc La Baie.jpg
Église Saint-Marc du secteur Bagotville

La première et la plus ancienne église construite au Saguenay–Lac-Saint-Jean, est celle de Saint-Alphonse-de-Liguori. Elle est édifiée de 1860 à 1862 à Bagotville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 68</ref>. Faite de pierre, le clocher n’est ajouté qu'en 1867<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 77</ref> et l'intérieur est complété en 1887<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 81</ref>. La seconde église de la baie des Ha! Ha!, celle de Saint-Alexis de Grande-Baie, est terminée en 1868<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 61</ref>. En 1902, les frères maristes prennent en charge l'école Sainte-Thérèse à Bagotville qui était située, avant que l'actuel bâtiment soit construit en 1942, à l'intersection nord-ouest des rues Victoria et De la Fabrique<ref name="noppen104"/>. Les sœurs du Bon-Conseil, quant à elles, prennent en charge la nouvelle école Médéric-Gravel, construite en 1922, à la suite de l'incendie qui détruit le premier bâtiment datant de 1918<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 105</ref>. Deux écoles pour garçons sont fondées au cours de l'année 1927 : l'académie Saint-Alphonse à Bagotville<ref name=noppen104/> et le collège Saint-Édouard<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 106</ref> à Port-Alfred. Elles seront administrées respectivement par les Frères du Sacré-Cœur et les Frères des Écoles chrétiennes.

La troisième église ouvre ses portes en mai 1930 pour remplacer la chapelle Saint-Édouard de Port-Alfred, construite pour l'érection canonique de la nouvelle ville en 1918<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 88</ref>. L'église Saint-Édouard est bâtie dans un style architectural rappelant celui du [[Architecture gothique#Le gothique curvilinéaire|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle anglais]]<ref name=noppen92>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 92</ref>. Le quart du coût de sa construction est assuré par un groupe de financiers londoniens, les propriétaires de la Port Alfred Pulp and Paper Company<ref name=noppen92/>. À Grande-Baie, le nouveau couvent des sœurs Sainte-Marie-de-la-Présentation, arrivées de France en 1934, ouvre ses portes en 1940<ref name=noppen107>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 107</ref>.Peu après, en 1948, les frères de Sainte-Croix font ériger le collège Saint-Joseph à Grande-Baie<ref name=noppen107/>.

Érigée canoniquement en 1953, la paroisse Saint-Marc de Bagotville bénit sa nouvelle église en 1956<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 98</ref>. L'architecte saguenéen Paul-Marie Côté est le concepteur du bâtiment qui Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Claude Bergeron, L'architecture des églises du Québec 1940-1985. Sainte-Foy, Les Presses de l'Université Laval, 1987, 383 p.</ref>. En février 2009, l'église est classée bien culturel québécois par la ministre Christine St-Pierre. La décision est rétroactive au Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.

La quatrième et dernière église à être construite dans la baie est celle de la paroisse Notre-Dame-de-La-Baie à Port-Alfred en 1962<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 100</ref>. Possédant une charpente en bois, elle remporte un prix lors du Concours canadien d'esthétique de 1965<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Luc Noppen, Lucie K. Morisset, Modèle:Opcit, page 101</ref>.

Santé et services sociaux

Fichier:Hopital La Baie.jpg
Hôpital de la Baie des Ha! Ha!

L'Hôpital de la Baie des Ha! Ha!, situé dans le secteur Bagotville, est le seul centre de santé et de services sociaux (CSSS) de l'arrondissement. Il comprend les Centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) St-Joseph et Bagotville. En tout, on y compte 25 lits pour les soins de courte durée et 127 lits longue durée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Centre local de services communautaires (CLSC) du Fjord est également situé à Bagotville et est connu sous le nom de Centre Cléophas-Claveau.

La Baie compte également trois cliniques médicales, quatre cliniques dentaires et un centre de traitement des maladies mentales : Le centre de rencontre le Phare<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Havre du Fjord accueille les toxicomanes et les alcooliques tandis que La Maison de l'espoir du Saguenay-Lac-Saint-Jean prend en charge des jeunes éprouvant des difficultés familiales ou en décrochage scolaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Art, culture et spectacles

Musées

Fichier:Musee du fjord.jpg
Le Musée du Fjord

L’arrondissement de La Baie compte deux musées; Modèle:Article connexe Situé dans le secteur Grande-Baie, le musée du Fjord se consacre au patrimoine historique, naturel et artistique de la baie des Ha! Ha! et du Fjord du Saguenay. Baptisé Musée Monseigneur-Dufour à sa fondation en 1967, il poursuit sa vocation actuelle dès 1983<ref name=mufj>Modèle:Lien web</ref>. En 1996, le déluge du Saguenay cause des dommages considérables à l’établissement. À la suite de rénovations et d'un agrandissement, on procède à sa réouverture en 2004<ref name=mufj/>.

Le Musée de la Défense aérienne

Situé dans le secteur Bagotville, le Musée de la Défense aérienne de la base militaire de Bagotville est le seul musée consacré à l’aviation militaire au Québec<ref name=HistoMuseeBagotville>Modèle:Lien web</ref>. Inauguré le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>, il prend place dans une ancienne chapelle protestante entourée d'un parc commémoratif où l’on peut observer un F-86 Sabre, un CF-100 Canuck, CT-133 Silver Star, CF-5 Freedom Fighter, CF-101 Voodoo, un Piasecki H-21 et un Mig-23ML<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres d'art public

Fichier:01-Tacon Site de la Vallée Glaciaire-La Baie-2007.jpg
Tacon Site de la Vallée Glaciaire

Le Tacon Site de la Vallée Glaciaire fait partie des monuments et œuvres d’art public se trouvant dans le circuit Grande-Baie, lieu de fondation de La Baie<ref>Modèle:Lien web</ref>. À proximité du Musée du Fjord, ce Tacon Site a comme thématique le paysage exceptionnel que nous offre le Fjord du Saguenay, un phénomène naturel qui ouvre une voie sur le monde. Installé en 2007, il est le treizième de la Grande Marche des Tacons Sites, un œuvre environnementale et sociale imaginée par le collectif d’artistes Interaction Qui.

Spectacles

L'arrondissement possède une salle de spectacles d’une capacité de Modèle:Nombre : le théâtre du Palais municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est le plus grand amphithéâtre de l’arrondissement et l’un des plus importants lieux de rassemblement de Saguenay.

Chaque été depuis 1988, on y présente une fresque historique à grand déploiement, La Fabuleuse Histoire d'un royaume. Des spectacles de musique et d’humour y sont également présentés toute l’année<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sport, loisir et parcs

Pêche

Pêche blanche dans la baie des Ha! Ha!

Fichier:Village sur glace de l'Anse-à-Benjamin, à La Baie07.JPG
Village sur glace de l'Anse-à-Benjamin.

Chaque hiver, la baie des Ha! Ha! est recouverte d’une couche de glace, assez épaisse pour y accueillir des cabanes et des véhicules, afin d'y pratiquer la pêche blanche. Au plus fort de la saison, on compte près d'un millier de cabanes<ref>Modèle:Harvsp.</ref> qui s’agglomèrent dans trois secteurs principaux ; Grande-Baie, Les Battures et L’Anse-à-Benjamin<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. On y pêche le sébaste, l'éperlan arc-en-ciel, l'ogac, la morue franche et le flétan du Groenland<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pêche au saumon à la mouche dans la Rivière-à-Mars

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Canyon de la rivière à Mars au Centre plein-air Bec-Scie

La Rivière-à-Mars, située entre Bagotville et Port-Alfred et qui court de son embouchure, dans la Baie des Ha! Ha!, aux confins du Parc des Laurentides, possède le statut fédéral de rivière à saumon. Aménagée jusqu’au Centre plein-air Bec-Scie, on y compte 92 fosses et une vingtaine de frayères potentielles<ref name=pdfmars>Modèle:Lien web</ref>.

La gestion de la rivière, jusqu’au parc des Laurentides, est assurée par l'Association des pêcheurs sportifs de la rivière à Mars inc (APSRM). Organisme fondé en 1983, qui assure la protection, la restauration ainsi que la promotion de la ressource salmonicole de la rivière-à-Mars<ref name=webmars>Modèle:Lien web</ref>.

De 1894 jusqu’en 1935, la compagnie Price Brothers y exploite un club privé. La construction du barrage des Murailles en 1930 puis le flottage du bois jusqu’en 1953, empêche la prolifération du saumon<ref name=saumars>Modèle:Lien web</ref>. En 1976, on commence à réensemencer la rivière<ref name="saumars" />. Fermée à la pêche sportive en 1985, elle peut à nouveau être ouverte en 1992<ref name="webmars" />. Une passe migratoire est réaménagée à la suite du déluge de 1996 qui détruisit celle construite en 1986<ref name="webmars" />.

En plus du saumon, on y retrouve sept autres espèces de poissons : l'omble de fontaine, le naseux des rapides, le meunier rouge, le meunier noir, l'anguille d'Amérique, l'épinoche à trois épines et le mulet perlé<ref name="pdfmars" />.

Hockey

L'Aréna Jean-Claude-Tremblay accueille les hockeyeurs de toute la région à l'occasion du tournoi Pee-Wee de La Baie<ref>Villeneuve, Michel, Le tournoi de La Baie recevra trois équipes féminines, Le Réveil, 26 janvier 2009, consulté en ligne le 25 février 2009.</ref>. L'édifice a été nommé ainsi en l'honneur de Jean-Claude Tremblay, un ancien défenseur des Canadiens de Montréal et des Nordiques de Québec, natif de Bagotville<ref>Jean-Claude Tremblay, hockey, RDS.ca, consulté en ligne le 25 février 2009.</ref>.

Parcs

Parc de la rivière Ha! Ha!

Modèle:Article détaillé Situé à l’embouchure de la rivière Ha! Ha!, le parc de la Rivière Ha! Ha! se trouve dans le secteur Grande-Baie. Créé en 1999, à la suite du déluge du Saguenay de 1996, le parc est surtout reconnu pour la Pyramide des Ha! Ha!, œuvre de l’artiste Jean-Jules Soucy, qui en est la principale attraction. Sur la rive est se trouve la Place des Ha! Ha!, située dans l'ancien lit de la rivière. Ce parc municipal est un lieu de rassemblement où ont lieu de nombreux événements culturels<ref name=PresPyrHaha/>.

Parc Mars

De son extrémité à l’embouchure de la Rivière-à-Mars, le parc longe la rue Mars, dans le secteur Bagotville. Il est une promenade de six kilomètres le long de la baie des Ha! Ha!, aménagée pour les cyclistes et les piétons, offrant une vue panoramique sur la baie.

Sentier Eucher

Le sentier Eucher (ou Eusher) est un chemin pédestre longeant l’anse à Philippe et les principaux caps qui surplombent la rive nord la baie des Ha! Ha! sur toute sa longueur avec un dénivelé de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Personnalités bairiveraines

Alexis Simard (1788-1875), cultivateur, pionnier, membre de la Société des Vingt-et-Un John Kane (1808-1875), notaire, agent des terrespremier maire du Canton Bagot, premier président de la commission scolaire et président-fondateur de la première société d'agriculture au Saguenay-Lac-Saint-Jean Ignace Gravel (1794-1877), cultivateur, juge de paix, propriétaire foncier J.Aimé Gravel (1830-1905), marchand, maire de Bagotville Frédéric Fortin, marchand, maire de Grande-Baie (1868-1870) Onésime Côté (1840-1911), marchand, maire de Bagotville, cofondateur Côté & Boivin Elzéar Boivin (1856-1929), arpenteur, marchand, cofondateur Côté & Boivin, shériff Agésilas Lepage, marchand et entrepreneur

Sources et bibliographie

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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