Plougoumelen

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Modèle:Infobox Commune de France

Plougoumelen {{#ifeq:1|0|[plugumlɛn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Ses habitants sont les Plougoumelenois, Plougoumelenoises ou Plougoulenistes.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Parrochia de Cumelen en 1219 ; Ploegomelen en 1427, en 1448 et en 1536 ; Plogomelen en 1464 et en 1477 ; Plougoumelan en 1481<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Plougoumelen, en breton Plougouvelen, se décompose en Plou signifiant « paroisse » et de l'anthroponyme Konvelen remplacé par saint Melaine<ref name="infobretagne"/>. Le nom Melaine semble venir de l'adjectif breton melen (jaune). Selon A. Marteville et P. Varin le nom était à l'origine "Plougou-Melenn" ("la paroisse de saint Melaine")<ref name="a">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Plus tard, à une date indéterminée, saint Philibert , abbé de Noirmoutier, fut associé à saint Melaine et devint même le principal saint patron de la paroisse<ref name="infobretagne"/>.

Géographie

Situation

Plougoumelen fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan. Modèle:Communes limitrophes

Relief et hydrographie

Les altitudes les plus élevées se rencontrent dans la partie nord du finage communal, jusqu'à 51 mètres entre les hameaux de Locmaria et Cléguérec ; elles s'abaissent progressivement vers le sud-ouest, jusqu'à 11 mètres à l'ouest de Toul er Lann, et même jusqu'au niveau de la mer en allant vers l'ouest, puisque le territoire communal est riverain de la rive gauche de la Rivière du Bono (ou Sal), en fait une ria en aval du moulin de Pont Sal. Le bourg est à une altitude intermédiaire, vers 27 mètres. Modèle:Images

Fichier:La plage du traon a plougoumelen - panoramio.jpg
La plage du Tron (Traon), sur la rive gauche du Sal, en Plougoumelen.
Fichier:La riviere du bono a plougoumelen - panoramio.jpg
La rive gauche du Sal (Rivière du Bono) juste en aval du Traon, en Plougoumelen.
Fichier:1006 Le Bono.jpg
La Rivière du Bono (le Sal) vue des environs d'En Ti Nuy en Pluneret ; à l'arrière-plan le clocher de l'église paroissiale de Plougoumelen.

La commune est limitée à l'ouest par le Sal, un petit fleuve côtier aux méandres assez accentués et encaissés (notamment celui du moulin de Kervilio) , et plus en aval par la Rivière du Bono, ria précitée. Ce cours d'eau reçoit sur sa rive gauche quelques petits affluents dont les confluences avec la ria de la Rivière du Bono forment des anses : celle de Lann Vihan émerge totalement à marée basse ; celle de l'étang de Kervilio (qui sert aussi de limite communale avec Le Bono), anciennement estuaire du tout petit fleuve côtier Len, a été transformée par l'aménagement du dit étang.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auray », sur la commune d'Auray, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

La voie express RN 165 traverse la partie nord de la commune, laquelle est desservie par l'échangeur routier du Kénéah, lequel permet via la D 101E de relier le bourg de Plougoumelen, qui est à l'écart de ce grand axe de circulation, et une bonne partie de la commune (sa partie sud relié le bourg de Plougoumelen au Bono en passant par la digue de l'étang de Kerlivio). L'ancienne RN 165, devenue la D 765, a un tracé proche et parallèle à la voie express. La tradition rapporte que par le passé à Pont-Sal parfois « les brigands détroussaient les voyageurs des diligences »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La D 19, de Vannes à Sainte-Anne-d'Auray longe la limite nord de la commune.

La ligne ferroviaire de Paris à Quimper traverse la commune dans sa partie nord, mais Plougoumelen n'a pas de gare, et il faut se rendre dans la gare d'Auray ou celle de Vannes pour prendre le train.

Paysages et habitat

Plougoumelen a un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts constitués de hameaux et fermes isolées. Mais ce paysage traditionnel a beaucoup été transformé en raison de l'extension du bourg, la création de nombreux lotissements entraînant une importante périurbanisation autour du bourg et, à un degré moindre, autour de certains hameaux comme Lestréviau, le Hallate, Lohenven et Penvern.

Une importante zone d'activités industrielles et commerciales s'est développée à proximité de l'échangeur routier de Kénéah, tant au nord qu'au sud de la voie express.

La partie nord-est de la commune à conservé de nombreux bois, principalement au nord de la RN 165 (Lann Loperhet, Lann er Hénéah, ou encore sur la rive droite du Sal), mais aussi au sud de celle-ci (Guernen) ; les rives du Sal, en pente forte par endroits, sont aussi restées boisées en amont du moulin de Pont Sal et notamment autour du château du même nom.

Urbanisme

Typologie

Plougoumelen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), forêts (19,8 %), prairies (8,5 %), zones urbanisées (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones humides côtières (1,8 %), eaux maritimes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire

Outre les menhirs et le dolmen de Men-Druec (désormais en Le Bono), signalés détruits en 1853 par A. Marteville et P. Varin, ces derniers citent « un peulven d'environ 2 mètres, jadis vertical et aujourd'hui gisant sur le sol », qui présente à son sommet une cavité en forme de carré long ; un petit dolmen de 3 mètres, situé entre Pontsal et le bourg, « supporté par huit pierres, dont quatre sont verticales et les quatre autres orientées vers le nord » et, à l'est et à l'ouest de la vallée de Pontsal deux barrows tronqués de 5 mètres d'élévation, l'un au milieu d'un taillis, l'autre au bord d'un précipice<ref name="a" />.

Antiquité

La voie romaine allant de Vannes (Darioritum) à Hennebont suit la limite entre les communes de Plougoumelen et Plescop ; une autre voie romaine de moindre importance traverse la partie sud de la commune de Plougoumelen : venant de Vannes par la route d'Auray, traversant le bourg de Baden, elle entre par le sud dans la commune de Plougoumelen, passant par les villages de Kerléan, Mané-Guen, du Mané (ou de la Montagne), de Kerbihan, pour aboutir au hameau du Bono. « Pour joindre le pont romain de la pointe de Kerisper, et compléter ainsi la communication entre Vannes et Locmariaquer, on suppose qu'un pont romain, aujourd'hui détruit, devait exister au hameau du Bono et traverser la Sal »<ref name="a" />.

Moyen-Âge

Selon Jean-Baptiste Ogée en 1400 le château de Pont-Sal, qui était la principale seigneurie de Plougoumelen, appartenait à Jacques de Pont-Sal, qui eut un fils nommé Yves<ref group=Note>Yves de Pontsal, né au château de Pont-Sal à une date inconnue, évêque de Vannes entre 1444 et 1476.</ref>, qui fut vice-chancelier du duc de Bretagne de 1451 à 1457 et évêque de Vannes. En 1536 la terre de Pont-Sal, petite seigneurie d'environ 800 hectares, appartenait à Henri de Launay, en 1598 à la famille Talhouët de Kerservant et par la suite aux Botherel de Quintin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1430 le manoir de Ros appartenait à Jean Halsehuiche ; celui de Gorsty à Louis de Beaupré ; Kerdrech aux Chevaliers du Saint-Esprit . En 1530 Treufal appartenait à Michel Gillard ; Trevelen à Jean Lorveloux ; le Ros à Olivier de Coltedo et Kerdréan à Jean de Musuillac<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Ogée, Jean, 1728-1789 : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Temps modernes

Fichier:Carte de Cassini Plougoumelen et Pluneret.jpg
Carte de Cassini (paroisses de Plougoumelen et Pluneret).

La confrérie du Saint-Sacrement de l'Autel, dite aussi confrérie de l'Adoration perpétuelle fut créée en 1655 ; Plougoumelen possédait aussi alors trois chapelles frairiennes : Notre-Dame de Bequerel, Saint-Thuriau<ref group=Note>Cette chapelle, située dans le village de Lestréviau, est encore mentionnée en 1930, mais a disparu depuis.</ref> et Notre-Dame de Locmaria<ref group=Note>Cette chapelle est encore mentionnée en 1930, mais a disparu depuis.</ref> ; en plus chaque manoir devait avoir sa chapelle domestique, mais elles ont disparu sans laisser aucune trace. Plougoumelen avait aussi huit chapellenies, réparties entre l'église paroissiale et les diverses chapelles<ref name=info>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1759 une ordonnance royale de Louis XV ordonne à la paroisse de Plogomelin [Plougoumelen] de fournir 28 hommes pour servir de garde-côtes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougoumelen en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Mathurin Derian, recteur de Plougoumelen depuis 1767, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé ; prêtre réfractaire, âgé, il émigra en Espagne<ref name=info/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En mai 1802 des officiers chouans de la légion d'Auray (commandée alors par Vincent Hervé<ref group=Note>Probablement Vincent Hervé, né le Modèle:Date- à Plougoumelen, décédé le Modèle:Date- à Ile-d'Arz.</ref>, dit "La Joie", de Plougoumelen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Marc Le Guénégal, qui habitait le manoir de Kerdréan (désormais en Le Bono), en était membre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) embarquèrent clandestinement, certains à partir de Kerderf (Kerdrec'h), alors en Plougoumelen (désormais en Le Bono), dans la Rivière d'Auray à destination des Îles anglo-normandes<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1810 l'abbé Joseph Le Leuch, ancien chouan, bravant l'autorité de l'évêque de Vannes et les lois civiles, transforma sa chaumière située dans le hameau de Cahire en chapelle de la Petite Église, un courant catholique schismatique refusant le Concordat.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougoumelen en 1853 : Modèle:Citation bloc

Fichier:Misère Plougoumelen 1858.jpg
La misère d'un pêcheur du village de Guéménez (Gumenen) en 1858 (Journal des débats politiques et littéraires).

Les mêmes auteurs poursuivent : Modèle:Citation bloc

En 1856 la peste sévit à Plougoumelen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et en 1867 une épidémie de fièvre typhoïde fit 19 malades (dont 6 morts) à Plougoumelen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:A. Karl ND Becquerel.jpg
Dessin de A. Karl représentant la chapelle Notre-Dame de Becquerel (vers 1893).

En 1881 est construite à Plougumelen une école des garçons<ref>Modèle:Article.</ref>. La construction d'une école publique mixte au Bono est décidée en 1882<ref>Modèle:Article.</ref>.

Joseph-Marie Le Mené<ref group=Note>Joseph-Marie Le Mené (1831-1923), chanoine et historien, président de la Société polymathique du Morbihan.</ref> évoque en 1891 l'existence à Plougoumelen de 5 lec'hs (stèles gauloises) dont l'un (couché et long de 1,50 mètre, situé dans le cimetière), était surnommé "la pierre du serment". Henri Gaidoz la décrit ainsi en 1892 : « Elle a la forme d'un cône tronqué et environ 5 pieds de hauteur ; elle a été jadis verticale, mais elle est renversée maintenant et de temps immémorial. À son sommet elle offre une cavité en forme de carré long. L'opinion générale de la commune est que ce cippe, aussi bien qu'un autre presque tout semblable, qui est couhé dans le fossé d'un champ, était autrefois un objet sacré devant lequel on prêtait serment »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces pierres ont disparu depuis.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1901 un projet d'érection en commune distincte du village de Mériadec, divisé entre les communes de Plumergat, Pluneret et Plougoumelen, à la suite d'une pétition signée par de nombreux habitants de ce village et des hameaux avoisinants en date du Modèle:Date-, est présenté au Conseil général du Morbihan ; les pétitionnaires font valoir « la distance qui les sépare de leurs chefs-lieux respectifs, l'abandon dans lequel ils sont laissés par les Conseils municipaux et la difficulté des communications, les chemins étant en si mauvais état qu'ils demeurent, le plus souvent, impraticables, surtout pendant la mauvaise saison » ; de plus, seule la partie de Mériadec appartenant à la commune de Plumergat dispose d'une section électorale distincte, ceux dépendant des communes de Pluneret et Plougoumelen sont distants pour certains de plus de 8 km de leurs chefs-lieux communaux. Mais les Conseils municipaux de ces trois communes, ainsi que le Conseil d'arrondissement ayant donné un avis défavorable, la demande est rejetée par le Conseil général<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1902 le conseil municipal de Plougoumelen fut dissous<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1905, à la suite d'une pétition signée par 135 électeurs du Bono (arguant que sur 580 électeurs dans la commune, 298 sont inscrits maritimes et résident principalement dans le quarter du Bono), et malgré l'opposition du conseil municipal de Plougoumelen<ref>Modèle:Article.</ref>, une section électorale distincte est créée pour le quartier du Bono, qui reste toutefois dans la commune de Plougonvelen<ref>Modèle:Article.</ref>.

À la suite de la laïcisation des écoles en 1909, une école privée congréganiste de filles ouvre à Plougoumelen en 1910<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1913 le maire de Plougoumelen fut accusé de s'être approprié, ainsi que certains de ses amis, pour une somme infime, les biens du culte devenus propriété de l'État depuis les inventaires et attribués depuis par décret présidentiel à la commune, faute de bureau de bienfaisance ; l'affaire fut évoquée au Sénat<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Plougoumelen porte les noms de 105 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Jean Guillermo, Jean Hervé et Joseph Le Pluart) sont des marins disparus en mer ; 8 soldats sont morts en Belgique dont 5 dès août 1914 (3 : Joachim Lucas, Louis Hays et Jean Quélo, à Maissin ; 2 : François Henriot et Joseph Le Rohellec, à Dixmude) ; un soldat (Joseph Lefay) est mort en 1915 en Turquie lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr et un autre (Louis Leray), membre de l'Armée française d'Orient, est mort en Serbie en 1917 ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont 3 (Émile Defretin, Jean Le Cheville et Maurice Troplong, ce dernier étant aussi Chevalier de la Légion d'honneur) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 2 (Pierre Bainvel et Paul Robic) de la Médaille militaire<ref name="z">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Plougoumelen 1920.jpg
La difficile reconstitution des actes d'état-civil non établis par l'ancienne municipalité (article du journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du Modèle:Date-).

En 1920 le maire de Plougoumelen, Vincent Le Sommer, se vit reprocher par le parquet de Lorient d'avoir "marié" une quinzaine de couples à l'auberge sans aucune transcription d'acte, au lieu de l'avoir fait légalement à la mairie, ce qui rendait les dits "mariages" illégaux<ref>Modèle:Article</ref>. Il dut démissionner et fut poursuivi devant les tribunaux ; il fut condamné à une peine d'amende<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

En mai 1941 le conseil municipal de Plougoumelen envoya un message de confiance et de soutien au maréchal Pétain<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Tombes du commonwealth a plougoumelen - panoramio (1).jpg
Les tombes des aviateurs de la Royal Air Force dans le cimetière de Plougouvelen.
Fichier:La tombe d'un aviateur australien au cimetierre de plougoumelen - panoramio.jpg
Tombe d'un aviateur australien dans le cimetière de Plougoumelen.

Le monument aux morts de Plougoumelen porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles 2 ( Marcel Goasmat, décédé le Modèle:Date- lors du naufrage du contre-torpilleur Bison en Mer de Norvège, et Joseph Le Garrec, mort en mer le Modèle:Date- lors du naufrage du paquebot Meknès au large de Dieppe) sont des marins disparus en mer ; Jean Guingo fut victime d'un bombardement de Lorient par la Royal Air Force le Modèle:Date- et 3 membres de la famille Leray sont des victimes civiles tuées par l'écrasement d'un avion de la Royal Air Force sur leur maison à Plougoumelen le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le crash tua aussi l'équipage de l'avion<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Pierre Le Sommer, né en 1926 à Plougoumelen, fut aussi une victime civile de la guerre, tué à Brech le Modèle:Date- ; Jean Le Marhollec est mort accidentellement en service le Modèle:Date- à Salbris<ref name="z" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

En 1947, Le Bono se sépare de Plougoumelen et devient commune à part entière.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un nouveau monument aux morts a été édifié en 2018, situé à proximité de l'ancien, qui a été conservé<ref name="z" />.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Cahire 2.jpg
Chaumière du hameau de Cahire.
Fichier:Le port de Plougoumelen.jpg
Le port de Plougoumelen, vu depuis la rive droite de la rivière du Bono. Au fond, le moulin de Kervilio.

Dans la fiction

Dans la serie Fais pas ci, fais pas ça les Lepic annoncent passer leurs vacances en Bretagne. Au debut de l'épisode 1 de la Saison 5 (Le bonheur, c'est maintenant !) ils annoncent qu'ils rentrent de leurs vacances à Plougoumelen. Le nom de la commune est à nouveau cité dans l'épisode 4.

Héraldique

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Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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