Sabena

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Modèle:Infobox Compagnie aérienne La Sabena, acronyme pour Société anonyme belge d'exploitation de la navigation aérienne, était la compagnie aérienne nationale belge (Code AITA : SN ; code OACI : SAB), fondée le Modèle:Date et déclarée en faillite le Modèle:Date.

À cette date, elle constituait l'une des plus anciennes compagnies aériennes, juste derrière KLM et Avianca, créées en 1919. C'est également la plus grosse faillite de l'histoire du Royaume<ref>Modèle:Lien web</ref>, le groupe Sabena employant à l'époque autour de Modèle:Unité.

La société fut divisée en filiales dans les années 1980 et certaines d'entre elles existent toujours, comme la Sabena Technics.

Histoire

Les prémices

Fichier:Aéroport d'Haren en 1929.png
La première base de la Sabena fut l'aérodrome d'Haren, où se trouve aujourd'hui le siège de l'OTAN.

En 1919, soit juste après la Première Guerre mondiale, le roi Modèle:Souverain2 créée l'administration de l'aéronautique, présidée par le colonel Roland Van Crombrugge<ref>Modèle:Lien web</ref> et charge l'un des pionniers de l'aviation belge, Georges Nélis, alors capitaine-commandant dans « l'aviation militaire belge », de fonder le SNETA (Syndicat (puis Société) national pour l'étude du transport aérien) et d'envisager la création de lignes commerciales en Europe et en Afrique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une initiative qui passe du projet à la réalité dès 1920, depuis l'aérodrome de Haren (au nord-est de Bruxelles, avec le lancement d'une flotte aérienne constituée d'ex appareils militaires reconvertis en transporteurs civils, qui sillonnent l'Europe (liaisons Bruxelles-Londres et Bruxelles-Paris) mais aussi la colonie du Congo (ouverture d'une section Léopoldville-Stanleyville). Cette année là est également fondée la Société anonyme belge de constructions aéronautiques (SABCA) à Haren, toujours en activité aujourd'hui. Fort des succès engendrés lors de cette première étape, le SNETA favorise l'adoption par le gouvernement belge d'un projet de création d'une compagnie nationale chargée de reprendre l'héritage aérien présent et de le développer. Une initiative qui se matérialisera sous le nom de SABENA (Société anonyme belge d'exploitation de la navigation aérienne) à laquelle on assigne une nouvelle mission : assurer des liens aériens entre la métropole et sa colonie congolaise.

Création et débuts

Fichier:Pub Sabena LLB 14 mai 1948.jpg
La colonie du Congo joua un rôle majeur dans le développement de la Sabena et de son réseau africain.

Modèle:Article détaillé La Sabena est officiellement créée le Modèle:Date par trois acteurs : le SNETA (Syndicat national pour l'étude du transport aérien), l’État belge et le Congo belge avec un capital initial de 6 millions de francs belges. Son premier directeur général est Georges Nélis. C'est à cette date qu'à lieu le premier vol de la compagnie, une opération cargo entre Bruxelles et Lympne, en Angleterre, avec une escale à Ostende, effectuée par un De Havilland DH-9. Les premières lignes aériennes régulières débutent la même année depuis l'aérodrome de Haren vers Amsterdam, Bâle et Strasbourg, puis vers Brême et Copenhague l'année suivante. Le premier vol payant de la compagnie eut lieu le Modèle:Date de Rotterdam à Strasbourg avec escale à Bruxelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, les aviateurs Edmond Thieffry, Léopold Roger et Joseph De Brycker réussissent l'exploit de convoyer leur biplan Handley Page W8F, surnommé Princesse Marie-José (en l'honneur de Marie-José de Belgique), de Bruxelles à Léopoldville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une opération aérienne qui sera l'antichambre du développement futur des liaisons aériennes très importantes entre la Belgique et le continent africain, notamment avec la création de la ligne aérienne Belgique-Congo en 1935, soit dix ans plus tard. En effet, le Congo est alors une colonie belge depuis 1908, et son immense territoire se prêtait particulièrement au développement d'un réseau intérieur, ce qui était peu réalisable en Belgique vu sa géographie et se taille restreinte. En 1929, la Sabena se voit équipée notamment d'appareils néerlandais de type Fokker pour l'exploitation européenne de son réseau, ainsi que des Savoia-Marchetti pour ce qui concerne l'Afrique.

La Sabena connut son premier crash majeur le Modèle:Date lorsqu'un Savoia-Marchetti S.73 opérant un vol entre Bruxelles et Londres s'écrase près de Tatsfield, en Angleterre, faisant 11 morts. Un autre accident important se produisit le Modèle:Date à l'aéroport d'Ostende lorsqu'un Junkers Ju 52 assurant un vol entre Munich et Londres s'écrase, tuant les 12 personnes à bord, dont les 9 passagers étaient des membres de la famille grand-ducale de Hesse.

L'après-guerre

Fichier:Laika ac USSR by Sabena! (6310229415).jpg
Affiche promotionnelle de vols Sabena vers l'URSS.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les activités aériennes de la Sabena sont interrompues totalement en Belgique mais continuent au Congo. A la fin du conflit mondial, la compagnie suit le schéma général de l'évolution très importante du transport aérien commercial. Elle étend sa flotte avec l'introduction du célèbre DC-3 Dakota, qui servait autrefois de transporteur de troupes dans l'US Air Force. En sus de la généralisation des hôtesses à bord, la compagnie se dote de DC-4, DC-6 et DC-7. Elle déménage progressivement ses opérations de sa base initiale, l'aérodrome de Haren, vers de nouvelles installations plus modernes : l'aéroport de Bruxelles-National à Melsbroek situé à cheval sur les communes actuelles de Steenokkerzeel et de Zaventem, à l'est de Bruxelles, initialement construit comme base militaire par les Allemands en 1940 et qui continuera de garder une partie militaire en utilisant les pistes civiles : la base aérienne de Melsbroek.

Le Modèle:Date, la Sabena créée également à Haren sa compagnie charter : la Sobelair (qui restera en activité jusqu'au Modèle:Date, soit un peu moins de 3 ans après sa consœur).

Le Modèle:Date a lieu l'inauguration de la première ligne transatlantique entre Bruxelles et New York, opérée en DC-4. Cette ligne avait fait l'objet de nombreux vols d'essai avant d'être mise en service, dont l'un d'eux resta tristement célèbre : le crash du vol Bruxelles-New-York à Gander (Canada), le Modèle:Date, qui fit 27 morts. L'année 1948 est particulièrement tragique pour la Sabena qui subit trois crashs mortels en l'espace de 6 mois (le vol Bruxelles-Londres le 2 mars, le vol Léopoldville-Bruxelles, le 12 mai puis le vol Manono-Élizabethville le 31 août). Le Modèle:Date, la compagnie connait ce qui est alors son plus tragique accident: le crash du vol Salzbourg-Bruxelles qui fait 44 morts près de Kelsterbach, en Allemagne.

Le réseau héliporté

Dans les années 1950, la Sabena développe un parc d'hélicoptères qui desservent les principales villes du royaume, Bruxelles, Anvers, Liège, Ostende, etc. Le réseau s'étendra ensuite au-delà des frontières vers la France, les Pays-Bas et l'Allemagne. Elle est notamment à l'origine de la construction de l'héliport de Bruxelles-Allée-Verte, inauguré le Modèle:Date.

Le Modèle:Date, la Sabena inaugure son circuit postal héliporté en collaboration avec la poste belge. Il est effectué par trois hélicoptères Bell 47D qui desservaient neuf villes du royaume dont Libramont, en Ardenne belge, réputé pour son climat hivernal rigoureux qui obligeait parfois les pilotes à se poser plus loin, à Jemelle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le circuit était assuré quotidiennement, sauf le dimanche. En 1953 les hélicoptères Bell sont remplacés par des Sikorsky S-55. Ce service fut finalement arrêté le Modèle:Date.

Lors des graves inondations de 1953 dans le Royaume et aux Pays-Bas, les appareils de la compagnie avec des équipages civils belges vont participer aux secours et à la reconstruction des digues.

En 1958, la Sabena mise gros sur l'exposition universelle de Bruxelles. Elle assure des liaisons directes vers le plateau du Heysel. De 1956 à 1964, la compagnie entretient une ligne d'hélicoptères entre Bruxelles et Paris et retour. Les héliports étaient situés en pleine ville, à Bruxelles à l'Allée Verte, soit à 10 minutes de la place de Brouckère, à Paris sur l'esplanade des Invalides.

L'ère des jets

Modèle:Article détaillé

Fichier:18.02.69 Concorde lève le nez pour la 1ère fois (1969) - 53Fi1846.jpg
En 1965, la Sabena passa commande d'options pour deux Concorde, mais annula son projet en 1973.

Après la Seconde guerre mondiale, la compagnie se renomme « Sabena Belgian World Airlines » et développe son réseau de destinations en véritable porte drapeau de la Belgique à l'étranger. La compagnie nationale ne cesse d'étendre son réseau sur les quatre continents, avec un accent particulier pour les liaisons africaines (Léopoldville (Kinshasa), Dakar, Entebbe, Douala, Kano, etc.) qui ont constitué sa marque de référence et une part très importante de son marché en plus de la ligne Bruxelles-New-York. Lors des événements liés à l'indépendance du Congo belge (le Modèle:Date), la Sabena aura notamment le rôle de rapatrier de nombreux belges vers la métropole. Les nouveaux Boeing 707 s'illustrèrent tout particulièrement lors de cette opération en embarquant souvent bien plus de passagers que légalement autorisé<ref>Modèle:Lien web</ref>. La « perte » du Congo fut un tournant dans l'histoire de la compagnie<ref>Modèle:Lien web</ref> qui, bien qu'elle développât par la suite un réseau long courrier africain particulièrement étendu, dut abandonner ses lignes intérieures congolaises au profit de nouvelles compagnies locales.

L'Asie restera toujours le maillon faible du réseau. À part Tokyo et l'Inde la compagnie n'a pas développé de réseau sur ce continent. La compagnie entre dans l'ère des moteurs à réaction avec la Caravelle, le Boeing 707, suivi du Boeing 747 et du DC-10. Le Modèle:Date, elle passa commande d'options pour deux Concorde pour sa ligne vers New-York<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais le projet fut abandonné en 1973.

Le Modèle:Date, la Sabena connait le pire crash de son histoire lorsque le vol Sabena 548 s'écrase peu avant son atterrissage près de Berg, dans la province du Brabant flamand, faisant 75 tués.

En 1976 de nombreux Comoriens de Madagascar furent rapatriés par la compagnie belge après les émeutes à Mahajanga.

Restructuration et dernières années

À la suite des pertes financières récurrentes de la compagnie, l’État belge prit la décision de se désinvestir progressivement de la Sabena et donc de la rendre rentable et autonome, afin de ne plus avoir à éponger ses dettes. Le ministre des communications de l'époque, Herman De Croo et le nouveau directeur général fraichement nommé, Carlos Van Rafelghem lancent alors une série de réformes, visant notamment à diminuer le personnel et les coûts<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le but est de se détacher petit à petit du partenariat public-privé et de donner à la Sabena un modèle de management moderne et pérenne, capable de s'adapter aux nouvelles problématiques de l'époque, comme le premier choc pétrolier ou la limitation des aides des États aux sociétés privée imposées par les traités de l'Union européenne.

En 1990, la compagnie se dote d'un nouveau nom, « Sabena World Airlines », et de nouvelles couleurs sont alors introduites. C'est également la période où sont entamées les premières expériences d'alliances avec d'autres compagnies aériennes afin de créer un groupe plus important et solide économiquement. Après plusieurs échecs, notamment avec Scandinavian Airlines ou Air France, une alliance est finalement conclue avec Swissair le Modèle:Date, regroupant les deux compagnies sous la holding suisse SAirGroup. Cette alliance scellera le sort de la Sabena par de nombreuses décisions qui se révèleront néfastes, comme l'achat de 34 Airbus à la demande de la Swissair dans le but d'harmoniser la flotte des deux compagnies, au détriment de la flotte américaine historique de la compagnie belge, composée majoritairement de Boeing et de MacDonnell Douglas. Les DC-10 sont alors remplacés par des Airbus A330 et les Boeing 747 par des Airbus A340. Ces décisions ont notamment été pointées du doigt lors du procès de la faillite de la Sabena, lorsque le tribunal de commerce de Bruxelles déclara la Swissair comme principal responsable de la faillite de la compagnie belge.

Faillite

Fichier:Airbus A340-311, Sabena AN0351921.jpg
La Sabena était l'une des plus anciennes compagnies aériennes du monde lors de sa faillite en 2001.
Fichier:SABENA, S.A. Airbus A340-311 (OO-SCZ 051) (4549905283).jpg
Le dernier vol fut opéré le Modèle:Date entre Abidjan (Côte d'Ivoire), Cotonou (Bénin) et Bruxelles, par cet Airbus A340-300 immatriculé OO-SCZ.

Modèle:Article détaillé En 1995, sous la houlette du ministre Elio Di Rupo, le gouvernement belge cède 49,5 % du capital de la Sabena<ref>Au mois de mai 1995, l'État belge et Swissair ont conclu un accord octroyant à Swissair 49,5 % de participation dans Sabena</ref> à la SAirGroup, holding suisse propriétaire de la Swissair et d'autres compagnies rachetées dans le but de créer un grand groupe de compagnies aériennes européennes, parmi elles TAP, AOM ou encore Air Liberté. Le réseau d'alliance et de fidélité nommé « Qualiflyer » est alors créé pour l'ensemble de ces sociétés et leurs passagers.

En dépit des nombreux efforts pour redresser la situation économique de la Sabena, en réalisant des coupes budgétaires et en termes de ressources humaines, l'entreprise sera incapable de résorber ses dettes. La faillite sera annoncée par Ferdinand Chaffart, président du conseil d'administration de la compagnie lors d'un conseil d'entreprise aux syndicats le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La faillite sera officiellement proclamée le Modèle:Date par le tribunal de commerce de Bruxelles, dans la foulée de la faillite de la Swissair, son principal partenaire et actionnaire, un mois auparavant.

Le dernier vol (SN690) fut opéré le Modèle:Date entre Abidjan (Côte d'Ivoire), Cotonou (Bénin) et Bruxelles, par un Airbus A340-300 immatriculé OO-SCZ qui se posa à Modèle:Heure avec à son bord Modèle:Nombre et Modèle:Nombre membres d'équipage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Symboliquement l'appareil fut arrosé<ref>Modèle:Lien web.</ref> par les pompiers de l'aéroport et, une fois immobilisé, une partie du personnel encercla l'avion en se tenant par la main<ref>Modèle:Lien web</ref>.

C'est encore à ce jour la plus grosse faillite de l'histoire de la Belgique, touchant les Modèle:Nombre employés de la société Sabena SA et les plus de Modèle:Nombre personnes du groupe Sabena<ref>Modèle:Lien web</ref> .

Successeurs

Fichier:8990brusselsAirlinesHQ.jpg
Brussels Airlines est la descendante de la Sabena et utilise parfois ses anciens locaux, comme la Sabena House.

À la défunte compagnie a succédé en 2002 SN Brussels Airlines, qui a repris sa désignation IATA et son logo en forme de « S » stylisé. En Modèle:Date, cinq ans après la faillite de la Sabena, SN Brussels Airlines et Virgin annoncent leur « mariage » pour former « Brussels Airlines ».

Structure

La Sabena SA était, à sa création en 1923, une société anonyme à participation publique largement majoritaire. C'était initialement une société à durée limitée de trente ans, une prorogation ayant été décidée en 1949 et en 1979. Elle était gérée par un conseil d’administration, composé initialement de 16 administrateurs nommés pour 6 ans sur proposition des ministres des Communications, des Finances et des Relations extérieures, à la tête duquel se trouvait un président. La Sabena était émettrice d'obligations dont le paiement des intérêts et le remboursement étaient garantis par l’État.

Lorsque les résultats de la Sabena était insuffisants, l’État injectait alors de l'argent public afin de combler les manques et de maintenir la société à flots. Ces interventions financières de l’État étaient portées aux annexes des comptes annuels de la société à la rubrique Compte statutaire de l'État. À titre d'exemple, en 1981, cette intervention financière de l’État s’élève à environ 1,3 milliard de francs belges tandis que le montant des comptes statutaires de l'État atteint 16,2 milliards de francs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Avec l'avènement des traités de l'Union européenne, ces aides étatiques devinrent de plus en plus régulées<ref>Modèle:Lien web</ref>, voire interdites dans certains cas, ce qui contraignit la Sabena a devenir économiquement rentable et qui poussa l’État belge à se détacher de plus en plus de son implication dans les parts de l'entreprise<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs réformes furent initiées dans les années 1980 à l'instar du ministre des communications de l'époque, Herman De Croo, qui divisèrent la Sabena en différentes filiales dont la Sabena Airlines n'était que la partie traitant des opérations aéronautiques. Certaines de ces filiales ont survécu à la faillite et sont toujours en activité, comme la Sabena Technics. L'ensemble était regroupé sous l'entité « Groupe Sabena ».

Aspects économiques

Capital

Le tableau ci-dessous reprend l'évolution<ref>Modèle:Lien web</ref> du capital de la Sabena en millions de francs belges, sans tenir compte de l'inflation : <timeline> Colors=

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</timeline>

Endettement

Modèle:...

Résultats

Modèle:... En 2001, soit l'année de la faillite, le Groupe Sabena réalisa un chiffre d'affaires total de Modèle:Unité, alors que la partie aéronautique, la Sabena Airlines, réalisa Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Flotte historique

Avions

Sont repris ci-dessous les avions qui ont fait partie de la flotte de la Sabena. Ils sont classés suivant la décennie durant laquelle ils ont fait leur entrée dans la flotte.

Modèle:Colonnes


  • 1990-2001
Nombre d'avions avant la faillite de novembre 2001
Type d'avion En service En commande Notes
Piper PA-32 Saratoga 301R HP /
Piper PA-34 Seneca V 220T /
De Havilland Canada Dash 8 / Deux seront repris par SN Brussels Airlines
MD-11 2 /
Airbus A330-200 6 /
Airbus A330-300 5 3 Les cinq avions seront repris par SN Brussels Airlines
Airbus A340-300 18 4
Airbus A319 22 12 Quatorze seront repris par SN Brussels Airlines
Airbus A320 6 /
Airbus A321 4 /
Boeing 737-300 /-500 10 / Trois seront repris par SN Brussels Airlines
Boeing 747-300 3 /
BAe146-200 / Avro RJ100 /-85 /
Total 90 19

Hélicoptères

Modèle:Bloc solidaire

Destinations

Voici la liste des dernières destinations de la Sabena avant sa faillite, le Modèle:Date :

Modèle:Colonnes

Nombre de passagers

Modèle:... En 2000, la Sabena avait transporté onze millions de passagers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnel

Modèle:...

Dirigeants

Modèle:...

Equipages

Le personnel navigant commercial de la Sabena était initialement composé de pilotes et de mécaniciens ou d'ingénieurs de Navigation aérienne. Certains d'entre eux resteront célèbres, comme par exemple Edmond Thieffry, Léopold Roger et Joseph De Brycker, les trois aviateurs à l'origine du premier vol entre la Belgique et sa colonie du Congo le Modèle:Date. Citons également le premier directeur de la Sabena : le Capitaine-Commandant Georges Nélis, as de l'aviation belge pendant la Première guerre mondiale.

Les hôtesses de l'air se généralisent après la Seconde guerre mondiale et, en 1956 la Sabena fait voter une loi, en accord avec les syndicats, interdisant une hôtesse de voler après ses 40 ans, pour des raisons d'image<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1970, cet âge maximal sera revu à 45ans, mais à condition pour elles de passer devant une « commission d'esthétique » qui devait avaliser ou non la prolongation de contrat. En 1976, la Cour de justice européenne impose l'application de l'article 119 du Traité de Rome (signé en 1957 par les 6 états fondateurs de la Communauté économique européenne, dont la Belgique fait partie) ayant trait à l'égalité de rémunération entre hommes et femmes.

Accidents et incidents

Modèle:...

Date Type Cause Lieu Appareil Vol Morts Blessés
Modèle:Date Crash Tatsfield (Modèle:Angleterre) Savoia-Marchetti S.73 Crash du vol Bruxelles-Londres (1935) 11
Modèle:Date Crash Aéroport d'Oran (Modèle:Pays) SABCA S 73 12
Modèle:Date Crash Aéroport d'Ostende Junkers Ju 52 vol Sabena du 16 novembre 1937 12 0
Modèle:Date Crash Soest (Modèle:Pays) Savoia-Marchetti S.73 Vol de Düsseldorf à Berlin 20
Modèle:Date Crash Woluwe-Saint-Étienne Junkers Ju 52 Vol de Londres à Bruxelles 2
Modèle:Date Crash Aérodrome d'Haren Douglas DC-3 Crash du vol Bruxelles-Londres (1946) 1
Modèle:Date Crash Gander (Modèle:Pays) Douglas DC-4 Crash du vol Bruxelles-New-York 27 17
Modèle:Date Crash Mitwaba (Modèle:République Démocratique du Congo) Lockheed L-18 Lodestar 5
Modèle:Date Crash Aéroport de Londres-Heathrow (Modèle:Angleterre) Douglas DC-3 Crash du vol Bruxelles-Londres (1948) 22 0
Modèle:Date Crash Tornade Singa-Betina, en territoire de Libenge (Modèle:République Démocratique du Congo) Douglas DC-4 Crash du vol Léopoldville-Bruxelles 31 1
Modèle:Date Crash Kimbwe (Modèle:République Démocratique du Congo) Douglas DC-3 Crash du vol Manono-Élizabethville 13
Modèle:Date Crash Aéroport de Léopoldville (Modèle:République Démocratique du Congo) Douglas DC-3 Vol de Léopoldville à Elizabethville 5
Modèle:Date Crash Aulnay-sous-Bois (Modèle:Pays) Douglas DC-3 Vol de Paris à Bruxelles 8 0
Modèle:Date Crash Aéroport de Gao (Modèle:Pays) Douglas DC-3 3
Modèle:Date Crash Kikwit (Modèle:République Démocratique du Congo) Douglas C-47 Skytrain Vol Sabena 425 16
Modèle:Date Crash Kelsterbach (Modèle:Pays) Convair CV-240 Crash du vol Salzbourg-Bruxelles 44 0
Modèle:Date Crash Aéroport de Zürich (Modèle:Pays) Convair CV-240 Vol de Zurich à Bruxelles 1 0
Modèle:Date Attaque par un MiG 15 Maribor (Modèle:Pays) Douglas DC-3 Vol de l'Aéroport de Blackbushe à Belgrade 1 0
Modèle:Date Crash Mont Terminillo (Modèle:Pays) Douglas DC-6 Vol Sabena 503 29 0
Modèle:Date Crash Aéroport de Casablanca-Anfa (Modèle:Pays) Douglas DC-7 Crash du vol Bruxelles-Léopoldville 61<ref>Modèle:Lien web</ref> 4
Modèle:Date Crash Berg Boeing 707 Vol Sabena 548 75 0
Modèle:Date Crash Aéroport de Lagos (Modèle:Nigéria) Boeing 707 Vol Sabena 712 7 0
Modèle:Date Détournement Aéroport de Tel-Aviv (Modèle:Pays) Boeing 707 Vol Sabena 571 3 0
Modèle:Date Crash Aéroport de Tenerife (Modèle:Pays) Boeing 707 Vol de Bruxelles à Tenerife 0
Modèle:Date Détournement Aéroport de Malaga (Modèle:Pays) Airbus A330-200 Vol Sabena 689 0 0
Modèle:Date Attaque terroriste Aéroport de Bujumbura (Modèle:Pays) Airbus A330-200 Vol Sabena 877<ref>Modèle:Lien web</ref>. 0 2

Autour de la compagnie

Modèle:...

Bandes dessinées

  • En 1990, Jean Roba a réalisé une bande dessinée présentant la Sabena : Sabena World Airlines, Safety Story. On y voit Boule et Bill découvrir son histoire et un Airbus de sa flotte.

Documentaires et films

Expositions et commémorations

Fichier:Bruxelles Musée Royal de l'Armée Flugzeug 22.jpg
Une Caravelle de la Sabena est exposée au musée royal de l'armée et de l'histoire militaire, à Bruxelles.

École de pilotage de la Sabena

Les origines d'une école en Belgique de formation au métier de pilote de ligne remontent à 1953, quand le gouvernement fédéral, qui possédait les aéronefs, décide de la création pour le compte de la compagnie nationale Sabena de l'École d'aviation civile (EAC). L'enseignement théorique et le vol se déroulaient à l'aérodrome de Grimbergen<ref>Abelag Aviation célèbre ses 50 ans (2/3).</ref> dans un bâtiment qui n'existe plus aujourd'hui<ref>Foyer de jeunesse à Grimbergen</ref>. L'enseignement de base avait lieu sur des de Havilland DH.82 Tiger Moth, remplacés en 1968 par des SIAI Marchetti SF.260, tandis que l'enseignement avancé utilisait des Saab 91 Safir, remplacés en 1958 par des Cessna 310B et en 1981 par des Embraer EMB-121 Xingu.

En 1991, le gouvernement belge donne l'École d'aviation civile à la Sabena. Elle est dans un premier temps renommée « Belgian Aviation School »<ref>LA BELGIAN AVIATION SCHOOL FORME DES PILOTES DE LIGNE EN VINGT MOIS. APPRENDRE A VOLER AU-DESSUS DU DESERT DE NEVADA ET DU...</ref> puis « Sabena Air Training Center », et déménage dans un nouveau bâtiment à l'aéroport de Bruxelles. Il est parallèlement décidé de délivrer l'enseignement pratique en vol à Phoenix<ref>Sabena: Van Buggenhout remis en selle</ref> aux États-Unis car la météo en Arizona permet 365 jours de vols par an dans un environnement de trafic aérien complexe. Malgré la faillite de la compagnie aérienne en 2001, l'académie continue ses activités. En 2004, l'école est vendue à deux anciens gestionnaires de la Sabena, Jacques Waldeyer et Kris Van Den Bergh<ref>SFA racheté par son management</ref>, et devient la « Sabena Flight Academy »<ref>La Sabena a survécu en pièces détachées</ref>.

L'école est finalement absorbée en 2008 par le groupe canadien CAE<ref>CAE et SFA: un regroupement passionnant</ref>,<ref>CAE acquiert Sabena Flight Academy</ref>. L'acquisition de la SFA par CAE a été conduite dans le cadre de la création d'un réseau mondial d'écoles de pilotage, la CAE Global Academy<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Diamond Aircraft selected for CAE schools</ref>. En 2012, CAE rachète l'école de pilotage anglaise Oxford Aviation Academy<ref>CAE achète l'Oxford Aviation Academy</ref>et l'école belge change une nouvelle fois de nom pour devenir la CAE Oxford Aviation Academy Brussels.

Littérature

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Sociétés associées

Fichier:171ad - Sobelair Boeing 767-3BGER, OO-SLS@CUR,12.03.2002 - Flickr - Aero Icarus.jpg
La Sobelair était la compagnie charter de la Sabena (ici un Boeing 767-300).

Compagnies aériennes

Autres sociétés

Fichier:Facade of Hotel des Mille Collines - a.k.a. Hotel Rwanda - Kigali - Rwanda.jpg
L'hôtel des Mille Collines à Kigali, au Rwanda, appartenait à la Sabena.

La Sabena disposait de nombreuses filiales et sociétés où elle était actionnaire majoritaire. Parmi elles :

Ces sociétés ont pour la plupart été liquidées par la curatelle après la faillite de la Sabena, ou ont été cédées afin de poursuivre leurs activités via d'autres actionnaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Autres

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Fichier:Sabenatrein in Brussel Noord in 1990.jpg
Un train de la SNCB assurant la liaison entre les gares Bruxelles et celle de son aéroport aux couleurs de la Sabena, en 1990.

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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