Corseul

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Corseul-vue-est-bourg-byRundvald.jpg
Vue est du bourg de Corseul.
Fichier:Vue-generale-bourg-de-Corseul-22-depuis-la-D62-avant-la-Croix-de-lAbbaye-byRundvald.jpg
Vue générale du bourg de Corseul depuis la Modèle:Route départementale N avant le lieu-dit de la Croix de l'Abbaye. Le centre du village est au sommet de la colline à 85 mètres d'altitude.

Corseul {{#ifeq:1|0|[kɔʁsœl]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (Modèle:Lang-br, gallo : Corsoeut) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

De mairie à mairie, Corseul est située à Modèle:Unité au sud-est de Plancoët et à Modèle:Unité au nord-ouest de Dinan.

Commune Saint-MaudezModèle:- Fichier:Blason ville fr St Maudez.svg Saint-Michel-de-PlélanModèle:- Fichier:Blason de la ville de Saint-Michel-de-Plélan (Côtes-d'Armor).svg LanguenanModèle:- Fichier:Blason-Languenan-22-byRundvald.png AucaleucModèle:- Fichier:Aucaleuc.png
Distance Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Orientation S S NE SE
Commune Vildé-GuingalanModèle:- Fichier:Blason Vildé-guingalan.jpg QuevertModèle:- Fichier:Blason de la ville de Quévert (Côtes-d'Armor).svg PlancoëtModèle:- Fichier:CoA br Plangoed.svg BourseulModèle:- Fichier:Blason de la ville de Bourseul (Côtes-d'Armor).svg
Distance Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Orientation SE E NO O
Commune Saint-Méloir-des-BoisModèle:- Fichier:Blason de Saint-Méloir-des-Bois.png CréhenModèle:- Fichier:Blason de la ville de Créhen (Côtes-d'Armor).svg TadenModèle:- Fichier:CoA fr Taden.svg
Distance Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Orientation SO N E

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Modèle:Multiple image

Géologie, relief et hydrographie

Le territoire est très vallonné et est baigné par plusieurs ruisseaux dont le principal est celui de Montafilan.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Corseul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Fichier:Chemins-de-randonnees-Corseul22-byMmeRundvald.jpg
Panneau qui explique les différents chemins de randonnées situés sur le territoire de la commune.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), prairies (10,1 %), forêts (5,3 %), zones urbanisées (2,3 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

En gallo le nom de la commune est Corseû ou Corsoeut. Corseul vient des Coriosolites, un peuple gaulois dont le nom signifiait « les troupes qui veillent »<ref name="bernard-Merdrinac-paragraphe-5-consctruction-chantier-sanctuaire-Mars-Mullo-Corseul-Allonnes-premier-siècle">Modèle:Chapitre.</ref>.

C'est sous le nom de Civitas Coriosolitum (C. Cor.)<ref name="bernard-Merdrinac-paragraphe-5-consctruction-chantier-sanctuaire-Mars-Mullo-Corseul-Allonnes-premier-siècle"/> que la ville de Corseul est désignée sur une borne milliaire, gravée vers 269-270, trouvée à Saint-Méloir-des-Bois. C'est sous le nom de Fanum Martis (temple de Mars<ref name="bernard-Merdrinac-paragraphe-5-consctruction-chantier-sanctuaire-Mars-Mullo-Corseul-Allonnes-premier-siècle"/>) qu'elle apparaît dans la Table de Peutinger, itinéraire routier rédigé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Dès le Modèle:S mini, la paroisse de Corseul est gratifiée de l’adjectif ethnique Corsoltensis (Anc. év. IV, 395), à l’instar des autres chefs-lieux de cité gallo-romaine ou de diocèse (Briocensis, Trecorensis, Corisopitensis, Venetensis, Macloviensis, Dolensis, etc.).

Pour résumer, on rencontre pour Corseul, au cours des siècles, les appellations suivantes : Fanum Martis (au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Civitas Coriosolitum (au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Eccl. Corsult (vers 869), Corsolt (en 1084), villa Corsolt, Sancti Petri Corsoltensis ecclesia (en 1123), Corsot (en 1129, en 1163, en 1184), Corseut (à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Corsout (en 1226, en 1259), Corseut (vers 1330), Corsout (en 1358), Coursout (vers 1400), Corseult (en 1443), Corsoult (en 1498, en 1509), Coursault (en 1557).

Histoire

Corseul, qui couvrait plus de Modèle:Unité à l'époque gallo-romaine, est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis, outre son propre territoire actuel, ceux de Quévert, Aucaleuc, Vildé-Guingalan (leur moitié nord), Saint-Maudez, Saint-Michel-de-Plélan, Saint-Méloir-des-Bois, Bourseul (leur moitié nord également), Nazareth (aujourd'hui un quartier à l'est de Plancoët) et Languenan (sa moitié sud).

Antiquité : Fanum Martis

Fichier:Plan des peuples gaulois.svg
Peuples gaulois autour de Corseul.

Occupée depuis la Préhistoire, située dans le territoire des Riedones<ref name="G&H73">Le sanctuaire de Mars découvert près de Rennes signe la conquête romaine de Pierre Grumberg in Guerres et Histoire n°73 - juin 2023</ref>, Corseul devient à l'époque gallo-romaine, la capitale des Coriosolites<ref name="bernard-Merdrinac-paragraphe-5-consctruction-chantier-sanctuaire-Mars-Mullo-Corseul-Allonnes-premier-siècle"/> (ou Curiosolites), peuple qui frappait monnaie. C'était alors la plus grande ville du grand ouest, dont il reste aujourd'hui de nombreux vestiges étonnants.

À l'issue de la conquête des Gaules par les légions romaines de César, Auguste, son successeur, organise la Gaule en plusieurs provinces, elles-mêmes divisées en circonscriptions administratives les civitates, reprenant généralement le tracé territorial des peuples gaulois. Chaque civitas s'organise autour d'une capitale. Mentionnés par Jules César dans ses commentaires sur la guerre des Gaules (57 av J.-C.), les Coriosolites sont amenés à bâtir ex nihilo, sous la pression de l'empereur Auguste, leur capitale administrative et religieuse. Celle-ci, construite sur le territoire correspondant à la cité gauloise des Coriosolites, fut nommée Fanum Martis (« temple de Mars ») en latin. Les premiers éléments sont datables de 10 av. J.-C., mais c'est sous le règne de Tibère (14-37) que la ville se structure véritablement. Le carroyage dessiné par les rues s'étend sur une centaine d'hectares au moment de l'expansion maximale de la ville. La population de cette cité de taille moyenne a pu atteindre entre Modèle:Unité. La ville, qui n'a jamais été ceinte de remparts, décline peu à peu au moment des invasions germaniques qui marquent la fin de l'empire romain d'Occident. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, vers 340, l'administration de la ville se déplace à Aleth (aujourd'hui Saint-Servan, quartier de Saint-Malo en Ille-et-Vilaine), lieu plus facilement défendable. La ville de Corseul, supplantée, se dépeuple alors progressivement.

Aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, comme beaucoup de métropoles régionales, Fanum Martis, la capitale gallo-romaine des Coriosolites créée vers 10 av. J.-C., change son nom et prend celui du peuple dont elle est la capitale pour devenir Corseul. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où la solidité de l'Empire romain s'effondrait. On observe alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires. Le changement de noms de cité relève sans doute un phénomène du même ordre, lié à une résurgence des vieux sentiments d'appartenance ethnique des peuples gaulois.

La forteresse de Montafilan

Fichier:Château de Montafilan Tour en ruine.jpg
Le château de Montafilan, tour en ruine (carte postale, vers 1930).

Montafilan (ou Montafilant) aurait été une forteresse (un oppidum) des Coriosolites, avant d'être au Moyen Âge un château-fort dont il ne reste que des ruines pittoresques. Ce château est bâti sur une colline escarpée, formant une presqu'île, et défendu de tous côtés par des ravins profonds ; le site se trouve au confluent de la rivière de Montafilan et du ruisseau des Vaux et l'unique voie d'accès vers le plateau voisin mesure à peine 20 mètres de large<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ce fut peut-être une des résidences de Conomor au haut Moyen Âge.

Roland I de Dinan, chevalier seigneur de Montalifant et de Coron, décédé en 1260, est à l'origine de la dynastie des seigneurs de Montalifant, dont la dernière représentante fut Françoise de Dinan (décédée en 1499), laquelle fut préceptrice d'Anne de Bretagne. Construit initialement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle probablement, le château de Montalifant fut fortement remanié dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château servit de carrière à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et il n'en subsiste guère que deux tours et la moitié d'une troisième<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge

Selon sa Vie latine, écrite vers 869, saint Malo aurait réalisé dans l'église de Corseul un triple miracle (ressuscité un mort, changé de l'eau en vin et une pierre en calice).

Dès 1084, Corsolt ou Corsoltum apparaît dans la charte de fondation du prieuré de L'Abbaye-sous-Dol (Archives de Maine-et-Loire). Alors que Corseul dépend de l'évêché de Saint-Malo, son église, ecclesia Sancti Petri Corsoltensis, est citée en 1123 (Anc. év. IV, 395), lorsque l'évêque d'Aleth fait, à la demande d'un clerc qui les tient de ses parents, don à l'abbaye de Marmoutier (Touraine) de la moitié des revenus, des dîmes et autres droits de l'église Saint-Pierre de Corseul : Modèle:Citation (R. Couffon).

Dès 1123, on assiste à un conflit entre l'abbaye de Marmoutier et celle de Saint-Jacut, à propos des droits sur l'église Saint-Pierre de Corseul. En 1121, est cité, comme témoin d'un acte, un certain Hugo de Corsolt. Corseul (Corsot) est une paroisse titulaire d'un doyen dès 1184 (Anc. év. IV, 360). Par un acte de 1253, on apprend que les moines de l'abbaye de Beaulieu de Languédias jouissaient autrefois, moyennant le paiement d'une redevance annuelle de vingt livres aux moines de Marmoutier, des revenus des églises de Corseul et de Saint-Maudez. Un prieuré dont la valeur est estimé à mille livres en 1665 dépendait jadis de l'abbaye Notre-Dame de Beaulieu. L'abbaye de Saint-Jacut semble détenir aussi de nombreuses dîmes (Mettescieu, Mettrie, Lisoreu, Fauerais, Tremeur, Mallerieux, MontafilantModèle:Etc.) dans la paroisse de Corseul.

Époque moderne

Fichier:Corseul-placeEglise1-byRundvald.jpg
La place de l’église au centre de Corseul.

La paroisse de Corseul appartenait, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Malo. L'ancienne paroisse de Corseul dépendait de la subdélégation et du ressort de Dinan. La cure était présentée par l'abbé de Beaulieu. Durant la Révolution, la paroisse de Corseul (comme Nazareth) dépendait du doyenné de Plancoët.

Toujours sous l'Ancien Régime, Corseul faisait partie de la sénéchaussée de Dinan. En 1790, il devient l'un des cantons du district de Dinan et cinq ans plus tard, cette localité qui compte plus de Modèle:Nombre devient le siège d'une municipalité cantonale.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'intérêt retrouvé pour les ruines gallo-romaines à partir de l'époque romantique procura un sentiment de fierté aux habitants, qui sont depuis surnommés « Glorieux d'Corseu » par ceux des communes voisines (« glorieux » au sens de « fier »)<ref>Corentin Le Doujet, Les tribus bretonnes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 31 juillet 2020.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts porte les noms de 149 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Les fouilles de la ville antique

Depuis 1984, la Circonscription des Antiquités de Bretagne a effectué des fouilles en plusieurs endroits du site antique de Corseul. Elles ont permis de mettre au jour des niveaux d'occupation précoces, souvent bien conservés, s'étageant des années 50/20 av. J.-C. au début du règne de Néron. Si durant cette période, les aires étudiées s'individualisent bien chacune de par l'architecture de leurs édifices, et bien entendu de par leur évolution (transformations locales au sein du même espace urbain), on a pu aussi constater que des mutations identiques et plus ou moins contemporaines tendaient à les unir. Ainsi, la maçonnerie apparaît au même moment dans deux quartiers séparés de plus de 200 mètres. De même, l'introduction ou la disparition de productions en céramiques est constatée dans des couches sensiblement contemporaines mais appartenant à des secteurs différents de la ville. Des données se complètent d'un quartier à un autre, permettant ainsi de restituer l'extension progressive de la surface urbaine.

Fichier:Corseul-quartier-commercial-de-Monterfil-Jardin-des-Antiques-byRundvald.jpg
Le quartier commercial gallo-romain de Monterfil, ou jardin des Antiques.

La création de la trame viaire est à peu près datée et on suit sa lente mise en place. Les données acquises, complétées par celles recueillies antérieurement au Clos Mulon, au Clos Julio et au Pont-Brûlé, permettent ainsi de proposer, au sujet des origines de la ville antique et de ses premières phases d'expansion, un schéma d'évolution beaucoup plus satisfaisant que celui avancé jusqu'alors.

En 2005, des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour la villa antique des Alleux à Taden, située à proximité de l’ancien vicus<ref>Vicus : nom latin donné à une petite agglomération, notamment en Gaule romaine. Il pouvait s’agir d’un village gaulois d’avant la conquête.</ref> routier et portuaire de Taden. Cette agglomération était, durant la domination romaine, l’un des ports du chef-lieu de la cité des Coriosolites, Fanum Martis, devenue Corseul<ref>Modèle:Pdfrapport d'activité 2006 de l’Inrap page 80</ref>. La commune de Corseul, réservoir d'antiquités romaines, est très reconnue, fouillée et étudiée pour son passé gallo-romain. Cependant, son patrimoine plus récent l'est moins. Davantage que l'ancien chef-lieu des Coriosolites, Corseul est un territoire de croix, de chapelles, de manoirs, de fermes anciennes et plus récentes. Cette commune rurale est un important témoin de l'évolution de son territoire et ses paysages.

Politique et administration

Corseul élit sa première municipalité au début de l’année 1790. Elle devient chef-lieu de canton de 1790 jusqu'à l'an X. Le territoire de la commune de Corseul est diminué à plusieurs reprises :

  • par l’ordonnance du Modèle:Date, il cède à Bourseul une fraction, près du village de la Ville-Ory ;
  • par la loi du Modèle:Date, il cède alors à Plancoët une vingtaine de villages (Nazareth, les Evinais, les Traits, les Ville-Martin, Grafas, la Louverie, la Bardelais, Canlac, La Guérivais, la Ville-Mené, le Vauradeuc, la Ville-Morin, la Caunelaye, la Revaudais, la Grande Pouplinaye, la Glachais, la Flouriais, les Bois-Rolland, le Tertre, et la Louvelais) ;
  • par la loi du Modèle:Date, enfin, il cède à Saint-Michel-de-Plélan : les villages de la Mare, l'Hôtel-Rieux, le Bézier, la Ville-Buzard, les Ruettes et le Biez, de Peignehel, la Hautière et le Bois-Morin.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Multiple image Depuis octobre 1987, la commune est jumelée avec Sonnenbühl, distante d’un peu plus de mille kilomètres. Cette ville allemande du Jura souabe, est située dans l’arrondissement de Reutlingen, dans le district de Tübingen, à 40 kilomètres au sud de Stuttgart dans le land du Bade-Wurtemberg. Ulrich Lukaszewitz, né le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date, un artiste peintre et homme politique de Reutlingen et de sa région, président de la Société franco-allemande de Reutlingen pendant 22 ans, avec pour objectif de parvenir à la compréhension entre les nations, a été l’initiateur du jumelage Corseul-Sonnenbühl<ref name="Verlust für die Stadt">Modèle:Article</ref>,<ref name="Ulrich Lukaszewitz gestorben">Modèle:Article</ref>. Passionné de motocross, il était ami avec Jules Coupé, ancien Maire de Corseul de 1970 à 1983. Celui-ci, ainsi que Gerd Bergweiler de Sonnenbühl, sont également à l’origine de ce jumelage. Jules Coupé avait été fait prisonnier pendant la Seconde guerre mondiale, ce qui a été la source de sa motivation, ne voulant plus connaître de conflit : Modèle:Citation<ref name="35 ans d’amitié">Modèle:Article</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

En 1906, la commune compte 2846 habitants, dont 573 cultivateurs, 185 domestiques de fermes et 6 meuniers en activité. Le bourg est habité par 322 personnes, les écarts les plus peuplés sont ceux de Tréguihé (83 habitants), Tréfort (78 habitants) et la Poissonnais (75 habitants). En 2013, la commune compte 2109 personnes, parmi lesquels 1722 actifs, dont 30 agriculteurs exploitants.

Circuit du Val de Gravel

Fichier:MX-Motocross-by-AMC-Corseul-4-juin-2023-byRundvald.jpg
Bâche publicitaire annonçant l'épreuve de motocross MX organisée par l'AMC (Amicale Motocycliste Coriosolite) le dimanche Modèle:Date.
Fichier:6Heures-VTT-La-Romaine-Corseul-206-ClubAndelVeloSport-01-10-2023-byRundvald.jpg
Les 6 Heures de VTT "La Romaine" le Modèle:Date.

Le piste de moto-cross du Val de Gravel au sud du bourg de Corseul est un beau circuit à l'ancienne d’une longueur de 1,3 km. Il se développe le long d'un coteau naturel avec une succession de montées et de descentes importantes atteignant 35 %, et un retour par un bois derrière les spectateurs qui peuvent avoir une vue sur 95 % de la piste. Au-dessus de la ligne de départ, le coteau est aménagé en gradins qui peuvent recevoir des milliers de personnes. Le départ des courses est primordial pour espérer s'imposer car il y a peu d'obstacles techniques pour faire la différence.

Le circuit de l’Amicale motocycliste Coriosolite est un site emblématique pour les amateurs de moto-cross. Il a connu sa première compétition en 1958. De 1960 à 1990, le moto-cross était une institution au Val de Gravel.

Trois épreuves du championnat du monde de moto-cross ont eu lieu à Corseul durant cette période. Les 20 et Modèle:Date, le Grand Prix de France Modèle:Unité, avec la victoire de l'Est-Allemand Paul Friedrichs, s'est tenu au Val de Gravel. Les 5 et Modèle:Date, ce fut le tour du Grand Prix de France Modèle:Unité avec ses Modèle:Nombre et la victoire du Californien Danny Laporte au guidon de sa Yamaha d'usine Modèle:N° (il remporta ce week-end là sa première victoire en Grand Prix et devint le premier Américain à être sacré champion du monde à la fin de la saison). Enfin, en 1988, la piste coriosolite accueillit le Grand Prix de France du championnat du monde de side-car-cross.

À la fin des années 1970, le club organisait également le Grand Prix du Million. Lors de ces courses, Modèle:Unité étaient rassemblés autour de la piste. Puis de 1990 à 2000, l’Amicale motocycliste Coriosolite a organisé des Supercross. À l'orée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’enduro a pris le relais avant que le motocross ne fasse son retour en 2006. Hélas, les compétitions sont de plus en plus chères à organiser et les sponsors se font de plus en plus rares et moins généreux. Néanmoins, la piste coriosolite accueille chaque année une manche du Championnat de Bretagne Modèle:Unité et des championnats de Bretagne MX1 et MX2 ainsi que le trophée CMB et le trophée Hyper U.

Depuis 2014, le circuit du Val de Gravel s'est diversifié avec l'organisation sur son site, ainsi que sur les chemins escarpés alentours, de la première compétition d'endurance de VTT, les Modèle:Nobr. Le vendredi Modèle:Date, cette édition inaugurale a accueilli Modèle:Unité engagées (Modèle:Unité et Modèle:Unité) qui ont couru devant une gloire du cyclisme français et breton, présente parmi les spectateurs : Bernard Hinault venu amicalement en voisin.

Ferme pédagogique de Kemo

La ferme pédagogique de Kemo est une « arche de Noé » ouverte en 2013. Elle abrite environ 90 animaux : des chevaux, des poneys Shetland (dont Kemo, la mascotte de la ferme), des chèvres, des cochons, des lapins, des poules, des hamsters, des cochons d’Inde, des chiens et des chats. Ces animaux ont un rôle de médiateur en aidant à maintenir, à éveiller ou à améliorer le potentiel d’une personne en difficulté, que ce soit sur le plan moteur, mental, social ou affectif. Le public de cette zoothérapie est composé à 75 % de personnes handicapées. La ferme de Kemo accueille des classes, des mini camps et des familles.

Économie

Carrières de Brandefert

La Société des Carrières de Brandefert (S.C.B), situées au sud du territoire communal au lieu-dit Les Vaux depuis le Modèle:Date, est spécialisée dans la production de Granulat, de gravillons lavés, rose ou gris, de sable, de sable TP, de sable lavé, de GNTB, de GNTA, de ballast C2 et C4. En complément de son activité d’extraction, La S.C.B s’est également spécialisée dans la taille de pierre et la fabrication de produits, notamment du goudron<ref name="Racines de la Bretagne">Modèle:Article</ref>,<ref name="Carrières De Brandefert">Modèle:Article</ref>.

ESAT des Quatre Vaulx-Jardin

L'association Quatre Vaulx–Les Mouettes est une association à but non lucratif dont le siège social est situé à Saint-Cast-le-Guildo, et placée sous l’autorité de l'Agence régionale de santé (ARS). Elle est engagée au service de personnes, jeunes ou adultes, présentant une déficience intellectuelle, avec ou sans troubles associés. Elle s'appuie sur les valeurs fondamentales et universelles des droits de l'Homme et la Convention relative aux droits de l'enfant. L'association gère plusieurs établissements pour un total de 200 salariés, et constitue un ensemble associatif accompagnant des personnes handicapées.

L'ESAT Quatre Vaulx-Jardin de Corseul, qui est à dominante agricole, a été créé en 1985 sur 15 hectares au lieu-dit Coëtfinet. Il s'est développé pour répondre aux besoins d’orientation professionnelle des jeunes usagers du Centre d’Adaptation Psychomotrice de Saint-Cast. La place a manqué rapidement et l’association a recherché des terres agricoles pour assurer la croissance de l’ESAT. Celui-ci emploie désormais 105 personnes dont 97 ETP, et les accompagne dans leur projet d’insertion professionnelle au sein de six ateliers : le maraîchage biologique avec une certification Ecocert, qui a été la première activité pendant une dizaine d’années (30 personnes), associé à une boutique « bio » située sur le site, une station de compostage biologique, avec une certification Ecocert (18 personnes), pour répondre aux besoins d’amendement organique, une cuisine centrale avec restauration (12 personnes), un atelier de prestations de services et de sous-traitance (24 personnes), et des pépinières pour espaces verts (21 personnes). L'équipe d'encadrement des ouvriers est composée de 14 moniteurs d'ateliers.

Le centre équestre de L'Étrat

Le centre équestre de L'Étrat, situé à Corseul dans le hameau de la Nogatz, aux abords de la source du Frémur, est affilié à la Fédération française d'équitation et agréé pour la formation professionnelle pour le bien-être équin<ref name="Écurie Corseul centre de formation">Modèle:Article</ref>. Une vingtaine de chevaux sont hébergés à l'année<ref name="Écurie de l'Étrat"/>.

À l’écurie de l’Étrat, des formations sont proposées aux professionnels de centres équestres pour se former aux savoirs de l’éthologie afin de pouvoir obtenir le Brevet Fédéral d’Encadrant en Équitation Ethologique (BFEEE 1), ainsi que les savoirs d'équitation éthologique de 1 à 5, pour une équitation qui repose sur une approche particulière basée entre autres sur la compréhension du comportement du cheval<ref name="Écurie Corseul centre de formation"/>. L'écurie est également fondatrice de la formation professionnelle Équipratik du Bien-être, axée sur la massothérapie, la géobiologie, le reiki, la naturopathie et l'équitation éthologique<ref name="Écurie de l'Étrat">Modèle:Article</ref>, en proposant notamment aux cavaliers de travailler le relationnel « homme-cheval » avec un outil basé sur les 10 fondamentaux de la méthode d'Andy Booth, les méthodes de Pat Parelli et celles du Haras de la Cense<ref name="Écurie de l'Étrat"/>. L'écurie initie également aux soins par la chromothérapie sur le cheval, au travail au sol avec le cheval (appelé Équifeel), à l'harmonisation du lieu de vie du cheval, à la naturopathie équine, ainsi qu'une formation pour devenir énergéticien. Avec des intervenants extérieurs spécialisés dans le bien-être du cavalier et du cheval, l'écurie organise aussi des stages de yoga à cheval, de communication animale, de reiki humain, d'aromathérapie en plus des disciplines déjà proposées sur place<ref name="Écurie de l'Étrat"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église a été reconstruite en 1836 au centre du bourg de Corseul, et consacrée en 1839. Son porche nord date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle contient un bénitier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle taillé dans une colonne antique en granit, dont les bords ont été usés par l’affûtage d’outils après bénédiction, et qui présente quatre têtes humaines sculptées sur l’extérieur. L’église conserve également une cuve baptismale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette vasque, d'une hauteur de 85 cm, est portée alternativement par quatre cariatides : deux sur le ventre avec la tête brisée, et deux sur le dos. Elle possède deux poissons, symbole du Christ, sculptés à l'intérieur. Côté sud, à la base d’un pilier de l'église, la stèle funéraire de Silicia a été réemployée lors de la construction de l’édifice actuel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette stèle avait été érigée par un officier romain, Caius Flavius Ianuarius, à la mémoire de sa mère, morte à Corseul à l'âge de 65 ans. Cette carthaginoise, Silicia Namgidde, avait quitté son pays pour rejoindre son fils dans la cité des Coriosolites. Les vitraux de l’église sont de Charles Lévêque<ref>Répertoire des peintres-verriers</ref> de Beauvais et ont été réalisés en 1876.
  • La chapelle Sainte-Eugénie.
Bâtie en pierre de taille en granit et couverte d’une toiture en ardoise, elle est la dernière chapelle accessible encore en état sur la commune de Corseul. Elle a été reconstruite en 1735 et a conservé un fenestrage du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que quelques boiseries dont le reste d’une chaire avec ses bois peints, son autel et sa balustrade de chœur. À l’intérieur, il y a un certain nombre de fragments de colonnes romaines réemployés dont l’un réutilisé de façon classique en bénitier. Il y a également quelques statues naïves dont celle de Sainte Eugénie (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la patronne du lieu, habillée à l’antique et tenant une épée dans sa main gauche. Le culte de cette vierge qui aurait subi le martyre en 257 se répandit en Gaule et en Armorique où il ne subsisterait plus aujourd’hui en dehors des Côtes-d'Armor. Ainsi, on l’invoque toujours, sous le nom de Sainte Tujane, en la chapelle de Corseul, en la chapelle Notre Dame du Haut Trédaniel, à la fontaine de Morieux, en la chapelle et à la fontaine de Plerneuf. En 1685, un chapelain y célébrait la messe tous les dimanches et ce jusqu’à la Révolution au cours de laquelle la cloche fut enlevée. Elle sera remplacée en 1824. En 1909 la messe y était célébrée tous les dimanches sauf les jours de grandes fêtes. Une procession annuelle au mois de mai rassemble toujours une centaine de fidèles.
Plusieurs sites ont fait l'objet de fouilles à Corseul, dont trois sont aujourd'hui valorisés. Il s'agit du sanctuaire du Haut-Bécherel, du quartier commercial de Monterfil et de la domus du Clos Mulon.
C'est le vestige gallo-romain le plus haut de Bretagne.
Il a été fouillé de 1986 à 1998 sous la direction d’Hervé Kerébel. Le site est articulé autour d’un axe de circulation de dix mètres de large. Cette voie, bordée de chaque côté par des portiques à colonnade de style toscan, était la plus importante de la ville antique. Elle traverse le site d’ouest en est et aboutit au forum, mis au jour mais aussitôt recouvert. Sur le côté Nord, il y avait trois édifices servant d’entrepôts avec un grand portique de façade. Sur le côté Sud, il y avait trois édifices à portiques abritant des boutiques, un lieu de réunion (basilique privée) et en arrière, des maisons d’habitation. Des arrière-boutiques, des habitations (domus) et des puits sont encore visibles sur le site. Les objets retrouvés lors des fouilles, témoins d’une vie économique intense où la monnaie romaine était le moyen indispensable pour les échanges et transactions, sont exposés au Centre d’Interprétation du Patrimoine Coriosolis.
Les premières villas avaient été construite dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle selon un quadrillage déterminant des îlots urbains (insulae). La domus du Clos-Mulon est située à 100 mètres du centre du bourg. Au cours des trois premiers siècles de notre ère, la domus du Clos-Mulon appartenait probablement à un notable coriosolite aisé qui y recevait sa clientèle. Plus tard, elle fut complétée à l'ouest par un ensemble thermal.
  • L’ancien presbytère, devenu la mairie, est un des monuments remarquables de Corseul par ses dimensions et par le bon état de son enduit. Il a été construit dans un style néo-classique par l’architecte Hamon de Saint-Servan. Le presbytère de Corseul présente des similitudes esthétiques avec le château de l'Argentaye construit à la même époque à Saint-Lormel par le même architecte.
Fichier:Château de Montafilan, Côrseul (Côtes d'Armor), tour nord DSC07003.jpg
Vestiges du château de Montafilant.
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L’abbaye-manoir de Trégouët.
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Ce château médiéval, construit par les vicomtes de Dinan à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est en partie détruit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, une partie reste visitable librement. Le site du château, un promontoire au milieu d'une vallée encaissée, a peut-être été utilisé comme oppidum à l'époque pré-romaine. L'édifice, en forme de triangle flanqué de sept tours, a été remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a été abandonné et a servi de carrière de pierre. On y a découvert une statue de sainte Agathe avec, à ses côtés, un chevalier et une dame du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Fichier:Corseul-22-Chateau-de-Monterfil-byRundvald.jpg
Le château de Monterfil.
  • Le château de Monterfil
Cette bâtisse en schiste et granit couverte d’ardoises, fut construite à partir d'un temple gallo-romain par la famille du Breil de Pontbriand en 1864. Le château de Monterfil est composé d'un avant-corps très saillant cantonné de deux tours circulaires couvertes en poivrière. Le corps arrière est plus allongé. Le perron a une balustrade et un balcon polylobés.
  • Le manoir de La Bage de Trégouèt
C'est une ancienne abbaye, située rue de l'Hôtellerie, qui a été transformée en manoir et qui a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le manoir fut la propriété successive des familles Labbé (du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Trégouèt (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et L'Estang du Rusquec, et enfin la propriété de Jehan Labbé en 1480.
  • Manoir de La Tandourie : ce manoir, avec chapelle et courtil clos de douves, est le centre de la juridiction de Corseul.
  • Le manoir de La Vildé-Bouétard
Ancienne dépendance de la commanderie de La Guerche à Yvignac, templière jusqu'en 1308. Le manoir est ensuite passé aux mains des hospitaliers.
  • Le manoir du Plessix-Madeuc
Cette noble demeure, avec sa tour carrée et son imposant escalier à vis en bois, fut celle de la famille Madeuc, un des plus anciens noms de la région, qui signifie « bienfaisant » en breton. La porte principale est couronnée d’un fronton triangulaire aux armoiries de la famille Gaudemont de la Monforière, propriétaires au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Cette fontaine se compose d'un bassin de 16 m2 toujours rempli d'eau, même par temps de sécheresse. L'encaissement est constitué de grandes dalles rangées verticalement. On rapporte que Saint Uriac renversa une stèle que le peuple allait adorer au milieu du temple païen dit « de Mars ».
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Croix mérovingienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, située rue de Montafilan.
Cette croix en granit à l'aspect brut mesure 2,30 mètres hors sol. Elle a été déplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour des raisons de sécurité car elle empiétait sur la rue. Un Christ, peut-être martelé à la Révolution, reste encore visible sur le fût avec un éclairage rasant. Ce monument est peut-être, à l'origine, un monolithe préhistorique, christianisé à l'époque mérovingienne. En effet, nous retrouvons un réemploi similaire au griffon de la source de la fontaine Saint-Uriac à Corseul, mais ce réemploi date de la fin de l'occupation romaine, à l'arrivée des moines britons d'Irlande en Armorique.
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Statue Notre-Dame de Persévérance à Corseul.
  • Statue Notre-Dame-de-Persévérance,
Œuvre du sculpteur français Adolphe Masselot au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a été réalisée en fonte d’aluminium peinte en blanc et porte dans ses bras l’enfant Jésus. Un fût ainsi que la base d’une colonne gallo-romaine ont été réemployés comme socle de la statue. Une inscription en creux indique l’identité du modèle et le nom de l’auteur : « ND DE PERSÉVÉRANCE » « A. MASSELOT »
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Le four à pain de la Hestrinais.
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Le colombier de la Grande Boixière.
Ce n'est pas un outil exceptionnel, même à Corseul où, comme ailleurs, chaque ferme possédait et utilisait son four à cuire le pain. Parfois adossé au mur de l'exploitation, le plus souvent constructions isolées, les fours à pain avaient deux usages principaux : la cuisson du pain, mais aussi la récupération des cendres de chauffe, servant de lessive lors du lavage périodique des draps de la maison. Rajoutons éventuellement, dans une période encore plus ou moins récente, la cuisson de marmites de pommes de terre pour la nourriture des cochons. Le four de la Hestrinais est formé d'une base ou assise, supportant une sole en briques ou en glaise, le tout surmonté d'un dôme à base de sable et mortier permettant de résister à des températures de 300 degrés. L'ensemble de la structure est habillé de moellons de pierres diverses encadrant l'ouverture en demi cercle. Le combustible de chauffe était du fagot, en excluant les bois résineux en raison de leurs odeurs résiduelles. Abandonnés la plupart du temps en raison de l'industrialisation du pain, les fours sont parfois remis à neuf pour quelques fêtes du pain ou rassemblements festifs des périodes estivales. À l'époque féodale, existaient des « fours banaux », privilège seigneurial, obligeant les sujets à utiliser les fours de leur seigneur, moyennant une redevance, la banalité.
  • Le colombier de la Grande Boixière,
De plan circulaire, construit en moellon de schiste, de pierres de taille en granite et de briques, il est couvert d’une toiture en schiste. Il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle/Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au colombier répondait autrefois un manoir, celui de la Grande Boixière, disparu dès 1827 sur le cadastre ancien.

Coriosolis, le Centre d'Interprétation du Patrimoine

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Coriosolis, société archéologique de Corseul.
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Pièces gauloises Coriosolites statère de Trébry.

En 1957, le docteur Guidon fonde la Société archéologique de Corseul la Romaine. Vingt ans plus tard, un musée est créé au deuxième étage de la mairie. Il présentait des objets issus des fouilles menées par les archéologues et par Monsieur Ricordel et ses élèves. Coriosolis a ouvert dans la capitale gallo-romaine des Coriosolites en Modèle:Date-. Situé dans l’ancienne école publique de la commune (rue César Mulon), un bâtiment remarquable du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Coriosolis est un espace muséographique ludique qui fait remonter le temps de l’époque contemporaine à la préhistoire. Il a pour missions la médiation, la pédagogie, la conservation, la mise en valeur, la production culturelle et la diffusion des richesses historiques, culturelles, industrielles et naturelles du territoire de la Communauté de Communes, mais aussi des territoires voisins (Territoire intercommunal entre Granit et Émeraude).

Depuis le Modèle:Date, Coriosolis accueille le public pour une expérience virtuelle au cœur du Temple de Mars. En immersion à 360° grâce à des lunettes de réalité virtuelle, le visiteur, s’imaginant vêtu d’une toge et chaussé de sandales, incarne pendant une dizaine de minutes un pèlerin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle découvrant le sanctuaire coriosolite pour la première fois. Le visiteur peut aussi aller directement sur place, au pied des ruines du Temple de Mars, en parcours libre ou guidé par un médiateur. Chacun peut alors explorer le site en réalité augmentée, avec un smartphone ou une tablette, et ainsi visualiser l’édifice tel qu’il était il y a 1800 ans.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Loïc Langouet, « La voie romaine Corseul-Avranches et son insertion dans le paysage », dans Les dossiers du Centre Régional Archéologique d'Alet, Modèle:Vol., 1994, Modèle:P..
  • Tigris / Flohic Éditions, œuvre collective.
  • Fichet de Clairfontaine Modèle:Et al., 1985.

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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