Saint-André-les-Alpes
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-André-les-Alpes est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Saint-Andréens<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
Saint-André-les-Alpes est situé au confluent de l’Issole et du Verdon, et au bout du lac de Castillon, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.
Modèle:Carte communes limitrophes
Saint-André-les-Alpes est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.
Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-André-les-Alpes.
Relief
- Le col des Robines (Modèle:Unité)<ref>Col des Robines</ref>,<ref>Haut Var - Haut Verdon - 3 Evêchés</ref>
- Le sommet de la Reynière (1 726 mètres)<ref>Sommet de la Reynière</ref>
- La montagne de l'Allier (1 789 mètres)<ref>Crête Est de la montagne de l'Allier</ref>
- Le mont Chalvet (1 616 mètres)<ref>Le sommet de Chalvet</ref>
- Le sommet du Castellard (1 725 mètres)<ref>Le sommet du Castellard</ref>
- La montagne de Maurel (1 771 mètres)
- Le pic de Chamatte (1 878 mètres)<ref>Pic de Chamatte (Modèle:Unité) par Vergons</ref>
- Le sommet de Crémon (1 761 mètres)<ref>Altitude Sommet de Crémon</ref>
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.
Hydrographie et les eaux souterraines
- Le Verdon.
- Le lac de Castillon du Verdon<ref>Les grands lacs : le lac de Serre-Ponçon, d’Esparron de Verdon, de Quinson, de Sainte Croix du Verdon et de Castillon</ref>.
- L'Issole
- Le Ravin de Fouranne (rd), Modèle:Unité, sur les deux communes de Lambruisse et Saint-André-les-Alpes.
- Le Ravin de la Moulière (rg), Modèle:Unité, sur les trois communes de Thorame-Basse, Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens.
- Le Ravin de l'Aget (rd), Modèle:Unité, sur la seule commune de Saint-André-les-Alpes<ref>L'eau dans la commune</ref>.
Climat
La variété des reliefs lui confère deux types de climat, classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger : méditerranéen et montagnard<ref>Table climatique</ref>. Modèle:Article détaillé
Urbanisme
Typologie
Saint-André-les-Alpes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe Modèle:Unité. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Saint-André-les-Alpes.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
Saint-André-les-Alpes est desservi par la route nationale 202, départ de la route de la vallée de l’Issole, et de celle de la vallée du Haut-Verdon<ref>Itinéraires routiers maps</ref>.
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Réseau régional de transport. La Région est responsable de trois réseaux de transports collectifs
Lignes ferroviaires
- La gare de Saint-André-les-Alpes, située sur la ligne de Nice à Digne, est desservie par la compagnie des chemins de fer de Provence<ref name="train"/>.
- Durées de trajets :
- Saint-André-les-Alpes - Nice (entre 2 h 17 et 2 h 27)<ref>Chemins de Fer de Provence</ref>
- Saint-André-les-Alpes - Annot (entre 36 et 40 min)
- Saint-André-les-Alpes - Dignes-les-Bain (entre 55 et 57 min)
Nom | Destinations | Distance |
---|---|---|
Nice | France Europe Amérique-du-Nord |
Modèle:Unité |
Toulon | France Europe |
Modèle:Unité |
Marseille | France Europe Afrique |
Modèle:Unité) |
Transports aériens
En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).
Ports
- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Port Lympia (port de Nice) (Modèle:Unité),
- Port Hercule (Port de Monaco) (Modèle:Unité).
- Rade de Toulon (Modèle:Unité),
- Port de Marseille (Modèle:Unité),
Risques naturels et technologiques
La commune de Saint-André-les-Alpes est exposée à quatre risques naturels<ref name="prim"/> :
- avalanche,
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain.
La commune de Saint-André-les-Alpes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>. Parmi les catastrophes récentes, on note des inondations et coulées de boue en janvier 1994<ref name="prim"/>, et l’incendie de forêt du Chamatte, qui détruit Modèle:Unité de forêt en 1982<ref name="ddrm52"/>.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Sant Andrea), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-60"/>. La commune se nomme Sant-Andrièu en vivaro-alpin et en provençal.
Avec la fusion de la commune de Saint-André avec celle de Méouilles, en 1837, la commune prend le nom de « Saint-André-de-Méouilles ». Elle ne prendra le nom de Saint-André-les-Alpes en 1928.
Histoire
Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont les vallées de Saint-André dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Modèle:Page h'), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés<ref name="beaujard-22"/>.
Courchons
Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence<ref name="AHP-Courchons"/>. Cette communauté compte 25 feux en 1315 et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765<ref name="AHP-Courchons"/>. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. La fusion de Courchons avec Saint-André-les-Alpes date du Modèle:Date<ref>INSEE : date de fusion avec Courchons</ref>.
Méouilles
Méouilles est signalée en 1278. Son église paroissiale relevait du chapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église<ref name="archeo-provence"/>. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement<ref>Afflorinement, sur Wiktionnaire</ref> de 1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime<ref name="AHP-c111"/>. La commune de Méouilles est rattachée à Saint-André en 1837, qui prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.
Saint-André
Saint-André-les-Alpes est fondée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les habitants de Méouilles<ref name="La Torre"/>. La seigneurie est successivement une possession des Castellane aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Pontevès au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Forbin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des Laugier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Sur le plan spirituel, la paroisse relevait de l’évêque de Senez, qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église<ref name="archeo-provence"/>.
La communauté s’agrandit de Troins<ref name="archives"/>.
À la veille de la Révolution française, il n’existait qu’un seul fiefs sur le territoire de Saint-André (d’après l’état d’afflorinement de 1783<ref name="AHP-c111"/>).
Troins
Troins est signalée en 1237<ref name="archeo-provence"/>. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et complètement abandonnée en 1471<ref name="archives"/>,<ref name="AHP"/>. Elle compte à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="AHP"/> en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible<ref name="provence-16-10-12"/>.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune de Saint-André compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Verdissolle<ref name="lacroix-113"/>.
La commune de Troins, reconstituée en 1793, est absorbée entre 1795 et 1800<ref name="Cassini"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens de Saint-André et de Courchons sont achevés<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
En 1837, Saint-André, parfois appelé Saint-André-du-Seuil<ref name="mistral118"/> (du nom du principal village de Troins<ref name="archeo-provence"/>), fusionne avec Méouilles. La nouvelle commune prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.
C’est à Saint-André qu’a débuté l’essor de l’industrie textile dans la vallée du Verdon au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La manufacture André Honnorat est la plus ancienne et sert de modèle aux autres<ref>tableau : Portrait d'André Honnorat</ref>. Créée en 1819<ref name="mistral118"/>, elle produit Modèle:Nombre de drap de laine en 1837<ref name="Mistral119"/>. Une autre fabrique ouvre en 1837 (créée par Jean-Baptiste Honnorat, homonyme du précédent)<ref name="Mistral119"/>. Ancien maquignon, occasionnellement contrebandier<ref name="mistral123"/>, il construit une vaste fabrique (vaste par rapport aux maisons plus anciennes), rectangulaire, à deux étages, bien éclairée de hautes fenêtres, où il installe ses machines, des cardeuses et des fileuses achetées à Lyon, puis revendues et remplacées par d’autres venant de Vienne. Ces machines sont actionnées par l’énergie hydraulique (la fabrique est construite près de l’Issole)<ref name="mistral124"/>. Il rachète ensuite les foulons déjà existants sur la commune, ce qui lui permet de réaliser toutes les opérations de transformation de la laine<ref name="Mistral126"/>. La fabrique emploie jusqu’à 100 ouvriers. Elle ferme en 1886<ref name="Mistral126"/>. Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers<ref name="mistral139"/>, puis 200 en 1858<ref name="mistral141"/>. Les effectifs employés déclinent ensuite : 142 en 1868, 84 en 1871, 100 en 1876 et 33 en 1879<ref name="mistral145"/>.
Les principales de la commune sont les fabriques Honnorat, Honnorat-Bongarçon et Arnaud (reconverties en logements)<ref name="collier415"/>. Elles ferment toutes à la Belle époque : la plus ancienne, Honnorat-Bongarçon, ferme en premier en 1886, la dernière, la fabrique Arnaud, en 1908<ref name="mistral191"/>.
Le chemin de fer (ligne de Nice à Digne) arrive à la gare de Saint-André-de-Méouilles le 15 mai 1892<ref name="collier425"/>,<ref name="pref-train"/>. La gare de Saint-André reste le terminus des trains venant de Digne jusqu’à l’inauguration de la totalité de la ligne du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune est renommée Saint-André-les-Alpes en 1927<ref name="Cassini"/>.
En 1935 le champion cycliste Antonin Magne perdit le Tour de France au profit du Belge Romain Maes à la suite d'une crevaison provoquée par un tesson de bouteille dans la traversée de Saint-André-les-Alpes.
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 </ref>.
En 1962, un hameau de forestage est créé pour accueillir des réfugiés harkis qui sont employés par les Eaux et Forêts<ref name="moumen"/>.
En 1966, la commune de Courchons est rattachée à Saint-André.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Saint-André-les-Alpes a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon, puis depuis le Modèle:Date-, de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Jumelages
- Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref>.
Administrations
Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-André-les-Alpes<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.
Budget et fiscalité
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 12,39 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,81 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 92,72 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 24,47 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Environnement
La décharge publique, ouverte en 1970, est fermée en 1989 aux ordures ménagères. Située sur les bords de l’Issole, elle contient Modèle:Unité de déchets, qui ont subi un terrassement, puis été recouverts d’une couche imperméable en 2009 pour éviter les pollutions<ref name="décharge"/>.
Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens partagent une même déchèterie<ref name="décharge"/>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
L’histoire démographique de Saint-André-les-Alpes, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
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| {{#switch: et
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure une seule génération à Saint-André, de 1846 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Cependant, et contrairement à de nombreuses communes du département, Saint-André n’accuse jamais la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851<ref name="Vidal"/>. Les minimums de population sont atteints dans l’entre-deux guerres mondiales. Depuis la fin des années 1960, la population oscille entre 800 et Modèle:Unité.
1315 | 1471 | |
---|---|---|
Saint-André | 29 | 20 |
Troins | 29 | |
Méouilles | 11 | 7 |
Courchons | 25 | 4 |
Santé
La commune dispose d'un cabinet médical<ref>Cabinet médical</ref> et d'une pharmacie<ref>Pharmacie Boetti</ref>.
Les hôpitaux, cliniques, professionnels de santé les plus proches<ref>Les hôpitaux et cliniques les plus proches</ref> sont :
- à Manosque (Modèle:Unité):
- Clinique Médicale Jean Giono,
- Centre Hospitalier de Manosque,
- à Digne-les-Bains (Modèle:Unité)
- Centre hospitalier de Digne-les-Bains. Les hôpitaux de la ville disposent de 480 lits<ref>Centre hospitalier de Digne-les-Bains Modèle:Lien archive</ref>,<ref name="tresor"/>.
- Une maison de santé de Digne-les-Bains, portée par l’association « Groupement pluridisciplinaire de professionnels de santé de Digne-les-Bains »<ref>La maison de santé de Digne-les-Bains</ref>.
- La ville dispose de nombreux professionnels de santé : médecins<ref>Annuaire Médecins</ref>, chirurgiens dentistes, cabinets de kinésithérapeute, pharmacies...
- EPS Pierre Groues de Barcelonnette, Lumière de Riez, Vallée de La Blanche Seyne.
- Professionnels et étalissements de santé à Castellane (Modèle:Unité) :
- Maison de Santé pluriprofessionnelle « Ducelia »<ref>Services médicaux sur la commune</ref>.
- Hôpital local-maison de retraite<ref>L’hôpital local–maison de retraite</ref>.
- Professionnels de santé : Médecins, Cabinet dentaire, infirmiers, pharmacie.
- Maison de retraite EHPAD<ref>Maison de retraite Association St-François</ref>,<ref>Maison et résidences de retraites proches</ref>.
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, celles de Saint-André-de-Méouilles et de Courchons se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, implantée au village chef-lieu<ref name="labadie9"/>. À Courchons, aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne Courchons<ref name="labadie18"/>. Par contre, Saint-André applique la loi Falloux<ref name="labadie16"/>,<ref name="labadie18"/>. Si Saint-André profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve, Courchons s’abstient<ref name="labadie11"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Courchons sont scolarisées.
La commune dépend de l'académie d'Aix-Marseille<ref>site de l'académie d'Aix Marseille</ref>. Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille <ref>école primaire et maternelle de Saint Andrfé</ref>, puis au collège René Cassin de la commune<ref>Collège René Cassin</ref>.
Saint-André-les-Alpes est aujourd'hui dotée de deux établissements d’enseignement :
- une école primaire<ref name="ecole"/>
- le collège René-Cassin<ref name="college"/> (avec 35 postes en 2009<ref name="collège09"/>).
La commune dispose également d’une médiathèque municipale informatisée<ref>Catalogue en ligne, Médiathèques du Pays A3V</ref>.
Cultes
La paroisse catholique de Saint André les Alpes dépend du Diocèse de Digne, Riez et Sisteron<ref>Paroisse catholique de Saint André les Alpes</ref>,<ref>Saint André les Alpes. Église (Saint André) et Maison retraite les Carlines</ref>.
Économie
Agriculture
Le nombre d’exploitants installés sur la commune a augmenté dans les années 2000, passant de 4 à 7. Les exploitations sont tournées vers les grandes cultures et l'élevage<ref name="otex"/>. Le domaine pastoral de l'ancienne commune de Courchons représente Modèle:Unité, dont Modèle:Unité privés. Il permet de faire pâturer Modèle:Nb sur la montagne de l'Aup. La commune a construit une cabane pastorale et un impluvium pour soutenir l'élevage ovin<ref name="cabane-courchons"/>.
Un exploitant de la commune produit de la lavande<ref name="lavandiculteur"/>.
Un marché paysan a lieu chaque semaine dans le centre-ville.
Artisanat - Industrie
Quelques entreprises se sont implantées sur la zone artisanale, dont Stick'air, entreprise produisant des enseignes et des lettrages adhésifs, qui emploie 15 salariés<ref name="stickair-cci"/>.
Activités de service
Saint-André-les-Alpes fonde une grande part de son activité sur le tourisme, principalement estival : campings (2 en 2008), hôtels (5 en 2008), quelques restaurants. Depuis les années 1980, le vol libre en deltaplane et parapente anime le ciel du village, grâce à l'organisation de compétitions nationales et internationales. Le site de départ du Chalvet est mondialement réputé et de nombreux records ont été battus de ce départ.
Les métiers de bouche et les commerces touristiques sont représentés dans le vieux village.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Méouilles, ancienne résidence de la famille seigneuriale d'Aillaud<ref>Château de Méouilles</ref>, situé sur la colline du village disparu de Méouilles, au sud de Saint-André, est une bâtisse, avec une tour ronde à l’angle ; il date du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Sur la placette du village, l’ancienne maison seigneuriale a été transformée en hôtel (Trotabas puis du Parc)<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.</ref>.
- Le moulin à farine, puis usine de draps dite Fabrique Arnaud, actuellement maison<ref>Moulin à farine, puis usine de draps dite Fabrique Arnaud</ref>,<ref>Moulin à foulon, puis usine de drap dite Draperie ou Fabrique Honnorat, puis parfumerie (distillerie de lavande), puis centrale hydroélectrique, puis gendarmerie, actuellement logement</ref>.
- La fontaine de la placette, surmontée d’un piédouche, elle date de 1790<ref name="collier427"/>.
- lac de Castillon, le Moyen-Verdon
- Ponts Julien : les ponts Julien ou Saint-Julien<ref>Pont Saint-Julien</ref> : le pont Julien antique, effondré vers 1650, a été reconstruit en 1698. La route d’Annot à Castellane passait sur ce pont ; la route de Saint-André à Castellane passait dessous, rive droite. Le nouveau pont date de 1947, son tablier fait Modèle:Unité de long. L’arc fait Modèle:Unité de corde. Il a la particularité de faire reposer le tablier sur l’arche par l’intermédiaire de poteaux entretoisés<ref name="autran"/>.
- au lieu-dit les 7 arches<ref>Pont aqueduc dit pont des sept arcades</ref>, en remontant la vallée de l’Issole, se trouvent les trois arches subsistantes d’un aqueduc construit pour l’irrigation au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.
- Ponts de Saint-André-les-Alpes.
-
Pont Julien contemporain.
-
Le pont Julien du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le pont contemporain.
- L’église paroissiale Saint-André est construite entre 1847 et 1849. Sa nef longue de trois travées principales, et des travées intercalaires plus étroites, qui débouche dans un chœur sous coupole, courant à cette époque. Les chapelles latérales au chœur forment un faux transept. Le clocher est une tour, placée à côté du chœur<ref name="collier383"/>. Parmi son mobilier, sont classés monument historique au titre objet :
- les deux bustes reliquaires de sainte Agathe et de saint Laurent, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (bois peint et doré)<ref name="palissy359"/> ;
- un tableau représentant la Donation du Rosaire, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="palissy854"/>.
- L’ancienne église Saint-Martin, paroissiale, de Méouilles est en cours de restauration<ref name="archeo-provence"/>.
- Le monument aux morts<ref>Monument aux Morts</ref>,<ref>Monument aux morts place Marcel-Pastorelli </ref>.
- Les chapelles :
- Notre-Dame <ref>Chapelle Notre-Dame</ref>: construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sa façade est refaite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est constituée de deux nefs juxtaposées, voûtées d’arêtes<ref name="collier225"/> ;
- Saint-Jean du Désert, sur la rive droite de l’Issole, elle date également du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.
- À Courchons : l’église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Christophe, construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1609), est en ruines. Son toit était recouvert de bardeaux, les cloches logées dans un clocher-mur<ref name="collier210"/>. Cette église avait de multiples patrons : outre les deux titulaires, on compte aussi saint Jacques, saint Philippe et sainte Madeleine<ref name="archeo-provence"/>. Il se trouve encore à proximité de l’ancien village, un bâtiment collectif restauré abritant la fontaine, le four à pain, et le lavoir offert par Boni de Castellane (photographie ci-dessous).
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste<ref>Chapelle Saint-Jean-Baptiste</ref> sur les contreforts du massif du Chalvet.
- Chapelle Saint-François<ref>Chapelle Saint-François</ref> dans la maison de retraite Saint-François.
- Courchons.
-
Four communal, fontaine et lavoir de Courchons (ce dernier offert par Boniface de Castellane).
-
Façade église ancienne commune de Courchons, en ruines.
- Au hameau de Troins<ref>Saint André les Alpes : Troins, hameau oublié</ref>, dans la forêt au nord de Saint-André, l’église Saint-Michel-du-Seuil est en ruines<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="provence-16-10-12"/>. Il subsistait une abside de l’ancienne église de Troins en 1969<ref name="AHP"/>, effondrée depuis. Sur le territoire de l’ancienne communauté, on trouve deux tours ruinées, dont une a pu être construite par le comte de Provence à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l’époque où il matait les petits féodaux et construisait des châteaux pour les surveiller. Dans ce cas, il peut s’agir d’une tour confiée aux Hospitaliers<ref name="archeo-provence"/>.
- Enfin, on trouve un réseau de chemin de fer miniature (privé) chemin des Vertus<ref name="mini-train"/>.
Personnalités liées à la commune
- La famille Simon au cours d'une période qui s'étend du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a marqué la vie des communautés du Moyen Verdon. C'était une famille bourgeoise<ref>Armoiries portant "D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, surmontée d'une étoile à huit branches de même" (Armorial général de France, Charles d'Hozier (1697-1709, XXX Provence, II)</ref> présente depuis au moins le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Saint-André-les-Alpes et dans ses environs<ref>Alain Collomp, Alliance et filiation en haute Provence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Annales 1977, pp. 445-477))</ref> qui a donné de nombreux notaires, avocats, mais aussi ecclésiastiques, ces derniers ayant participé à la fondation de plusieurs chapelles ou églises dans la région du parc naturel régional du Verdon, dont notamment celle de La Mure-Argens ;
- Henri Juglar (né en 1738 à Saint André, mort en 1824), maire en 1791, député à la Législative lors de la Révolution française ;
- Alain Raoust, réalisateur né à Saint-André-les-Alpes ;
- Jean-François Nicolino, né en 1964 à Saint-André-les-Alpes, ingénieur motoriste de Formule 1 et des 24 h du Mans ;
- Jean Antoine Fabre, né et mort à Saint-André (1749-1837), ingénieur hydraulicien, dirigea les travaux du canal des Alpilles commencés en 1772<ref>État des lieux de la connaissance de l’eau sur le territoire du Parc naturel régional des Alpilles</ref> ;
- André Honnorat, né en 1776<ref>Fonds photographique d'André Honnorat : Alpes de Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle</ref>. Il fut à la tête de la plus importante draperie du Verdon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Portrait d'André Honnorat</ref>.
- Marcel Pascal, propriétaire de l'hotel Pascal, plaque tournante de la Résistance locale, et Roger Bonnefont, dit Williams, tombés le 11 juin 1944.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Alain Collomp a consacré de nombreuses recherches à l’étude de la société de la vallée du Verdon, et notamment de Saint-André, du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a publié :
- La Maison du père : famille et village en Haute-Provence aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, Paris, PUF, 1983, coll. « Les chemins de l’histoire », Modèle:ISBN (préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie)
- Les draps de laine, leur fabrication et leur transport en Haute Provence du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle. Univers familiaux, de l'ère préindustrielle à la proto-industrialisation
- Daniel Thièry, recherches historiques églises et chapelles rurales : Saint-André-les-Alpes
- Présentation de la commune de Saint-André-les-Alpes par le service régional de l'inventaire
- Saint-André-les-Alpes, sur le site Dignois
- Cadrans solaires de Saint-André-les-Alpes
- Conférence sur André Honnorat dans le cadre des « Grandes Figures du Verdon », par Jean-Pierre Reboul
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Cavité souterraine de Chalvet
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Anciennes communes rattachées à Saint-André : Courchons - Méouilles - Troins
- Géographie des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Gare de Saint-André-les-Alpes
- Toponymes : Aubenas-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Berre-les-Alpes (Alpes-Maritimes), Bézaudun-les-Alpes (Alpes-Maritimes), Châteauroux-les-Alpes (Hautes-Alpes), Colmars-les-Alpes (nom d'usage, Alpes-de-Haute-Provence), La Salle-les-Alpes (Hautes-Alpes)
Liens externes
- Saint-André-les-Alpes sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Office de tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes