Chaulnes
Modèle:Infobox Commune de France
Chaulnes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Chaulnes est un bourg picard du Santerre situé à égale distance (Modèle:Unité) d'Amiens et Saint-Quentin<ref>Modèle:Géoportail.</ref> d'une part, de Paris et Lille d'autre part, en bordure de l'autoroute A1. Modèle:Article connexe
Communes limitrophes
Chaulnes est entourée<ref name=Géoportail>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Hypercourt, Puzeaux, Punchy, Hallu, Chilly, Lihons, Vermandovillers et Ablaincourt-Pressoir. Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Le sous-sol est composé de galets ou de cailloux et de sables. Il est recouvert d'une argile épaisse et grasse qui retient à la surface les eaux pluviales. Un courant d'eau souterrain intermittent appelé « veines aqueuses de Lihons » peut provoquer quelques inondations<ref name="noticegeo">Notice géographique et historique sur la commune de Chaulnes, rédigée par Monsieur Pauchet, instituteur en 1899. Archives départementales de la Somme.</ref>.
Situé sur le plateau du Santerre, le relief de Chaulnes est celui d'un plateau, bordé au sud, à l'est et au nord-est de la ville par des vallons peu marqués<ref name=Géoportail />. Des espaces boisés se rencontrent à l'ouest et au nord-ouest. À l'est du territoire communal, le passage de l'autoroute du Nord et de la ligne LGV Nord, voies parallèles distantes de quelques dizaines de mètres, constitue une frontière visuelle. Le point culminant de la commune se situe à Modèle:Nobr<ref name="noticegeo"/>.
Hydrographie
Il n'y a pas de cours d'eau qui traverse le territoire communal. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nappe phréatique se situait à Modèle:Nobr de profondeur<ref name="noticegeo"/>.
Urbanisme
Typologie
Chaulnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaulnes, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaulnes, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,2 %), zones urbanisées (12,8 %), forêts (8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
L'urbanisation de Chaulnes s'étale essentiellement le long de la route Modèle:Nobr, qui traverse et structure ainsi la commune. De ce fait, il est difficile de dégager nettement un centre. La mairie et l'église sont situées face à face, de part et d'autre d'une longue et belle place, typique de la Picardie, mais pratiquement sans animation commerciale sauf les jours de marché. Les commerces sont situés de façon disséminée dans le secteur qui va du chevet de l'église jusqu'à l'ancienne gendarmerie, et dans la longue rue qui mène à la gare.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 993, alors qu'il était de 910 en 2013 et de 876 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaulnes en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,2 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Chaulnes<ref name="LogT2" group="I"/> | Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 90,3 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,5 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,2 | 8,4 | 8,2 |
Depuis les années 1960-1970, des lotissements de maisons individuelles sont venus densifier l'occupation humaine à l'ouest de cette longue artère.
Voies de communication et transports
- Chemin de fer
Implantée au sud de la commune sur la ligne d'Amiens à Laon, la gare de Chaulnes est aujourd’hui desservie par les TER de la SNCF qui en trente minutes environ la relient vers l'ouest à Amiens, préfecture du département et de la région, et vers l'est à Tergnier puis à Laon dans le département voisin de l'Aisne. Elle est également desservie par des cars de la SNCF qui la relient, au nord à Péronne puis Roisel et, au sud à Montdidier.
À environ Modèle:Unité au nord de Chaulnes, se situe la gare TGV Haute-Picardie qui la relie aux principales villes françaises, mais aussi à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, et ainsi à Bruxelles et Londres. Dans ces conditions, l'aéroport de Paris, au sud, et Lille, au nord, sont à moins de trente minutes<ref group="Note">Le service direct de « Paris-Nord » a fonctionné environ dix ans et a été abandonné au début des Modèle:Nobr pour des raisons de densité trop importante de trafic sur cette ligne TGV Nord ; le centre de Paris était alors également à moins de trente minutes de Chaulnes.</ref>.
- Routes
Le déclin du trafic ferroviaire n'a pas pénalisé Chaulnes car la commune est située à distance équivalente Modèle:Incise des deux sorties « Roye » et « Péronne » de l'autoroute « Paris–Lille / Paris–Valenciennes–Bruxelles / Paris–Calais–Londres<ref group="Note">Les véhicules pour Londres empruntent les navettes du Tunnel sous la Manche.</ref> » (autoroute « A1 »<ref group="Note">En effet, l'« A1 » qui, vers le nord, mène à Lille Modèle:Incise permet de rejoindre aussi, quelques dizaines de km plus au nord de Chaulnes, l'embranchement avec l'autoroute « A2 » vers Bruxelles au nord-est ; en outre, en gardant la direction de Lille, il est possible de rejoindre un peu plus au nord l'embranchement avec l’autoroute « A26 » qui mène à Londres au nord-ouest.</ref> »). En outre, sa position s'est trouvée renforcée par la construction dans les Modèle:Nobr et 2000, à Modèle:Unité de Chaulnes, de la gare TGV Haute-Picardie Modèle:Incise et d’un accès à l'autoroute Le Havre-Amiens-Saint-Quentin (autoroute « A29 »).
Chaulnes est également un carrefour routier secondaire : la commune est traversée d’une part par la route Modèle:Nobr qui la relie vers l'ouest à Amiens et vers le sud-est à Nesle, et d’autre part au sud elle est le point de départ de la Modèle:Nobr qui permet de rejoindre Roye et, au nord-est, elle est le point de départ de la Modèle:Nobr qui permet de rejoindre Péronne, ou Saint-Quentin si l'on poursuit vers l'est par la Modèle:Nobr. La Modèle:Nobr permet aussi d'accéder, à une distance de Modèle:Unité en direction de Nesle, à la Modèle:Nobr qui est la liaison routière historique entre Paris et Lille puis la Belgique : Modèle:Nobr, d’axe sud-nord évidemment.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel, ligne Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
Toponymie
On trouve dans les textes anciens, les formes suivantes pour désigner Chaulnes : Cenla ; Centla (889...) ; Cenlula (1103.) ; Chanle (1123.) ; Chaule (1214.) ; Chaula (1214.) ; Chaules (1369.) ; Chaulle (xve siècle.)Modèle:Sfn ; Chaulnes (1557.) ; Chaunes (1563.)Modèle:Sfn ; Chaulne (1573.) ; Chaune (1579.) ; Calnæ (1751.) ; Calneiæ<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 232 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
L'origine pourrait être :
- la frontière : calx (« car il se trouvait à l’extrémité du Vermandois et du diocèse de NoyonModèle:Sfn ») ;
- la chaussée : calceia (« parce que le grand chemin de Chaulnes à Nesle traverse Puiseaux dédié à saint VaastModèle:Sfn ») ;
- Charles : chaalis (« qui serait le nom du fondateurModèle:Sfn,Modèle:Sfn »).
Histoire
Moyen Âge
On ne trouve pas trace écrite de l'existence de Chaulnes avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans une charte de l'évêque de Noyon, Baudry, datant de 1103, il est fait mention de l'autel de ChaulnesModèle:Sfn, ce qui induit la présence d'une église pour l’abriter.
Dans une charte de 1116, il est fait mention des premiers seigneurs de Chaulnes, qui « paraissent issus des châtelains de PéronneModèle:Sfn ».
Dans un dénombrement de 1214, il est dit que Nevelon de Chaule, « homme-lige du roi de France », « tient du roi suzerain la forteresse de Chaule avec la terre arable qui en dépend…Modèle:Sfn ».
En 1288 le trouvère sarrasinModèle:Sfn relate la participation du « sire Jehan de Chanle » au « tournoi de Hem ». Le Modèle:Date-, Gilles de Chanle fonde la chapelle de la paroisseModèle:Sfn.
« Messire de Boissy, seigneur de Chaulnes » meurt à la bataille d'AzincourtModèle:Sfn en 1415, ainsi que « Jean de Chaule, seigneur de Bretigny ».
« Marguerite de Mailly, veuve de Messire de Boissy », « dame de Chaulnes et du grand manoir de Lihons », épouse en « secondes noces Modèle:Souverain- de SoyécourtModèle:Sfn » ; elle laisse la seigneurie de Chaulnes à sa belle-sœur Marie de Boissy qui a épousé Jean de Brimeu : leur fille unique Jeanne épouse Antoine d'Ongnies, « d’une famille originaire des Pays-Bas », qui prend par cette alliance le titre de » seigneur de ChaulnesModèle:Sfn ». Leur fils Gilles d’Ongnies, seigneur de Chaulnes et époux d’Antoinette de Beaufort, meurt à la bataille de Montlhéry en 1465. Le fils de Gilles et Antoinette, Philippe d’Ongnies, épouse Suzanne Lhuillier, fille du seigneur de ManicampModèle:Sfn.
Le château de Chaulnes est détruit par les Bourguignons en 1471Modèle:Sfn.
Époque moderne
Le baron Modèle:Souverain- d’Ongnies Modèle:Incise et son épouse Antoinette de Rasse font construire à partir de 1555 le magnifique château de ChaulnesModèle:Sfn.
Par lettres patentes enregistrées le Modèle:Date-, la baronnie de Chaulnes est érigée en comté pour Modèle:Souverain- d'OngniesModèle:Sfn. Il se fait remarquer aux sièges de Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque et à la bataille de Dreux. Il est ensuite gouverneur de Saint-QuentinModèle:Sfn.
Le roi Modèle:Souverain2 reçoit en 1567 au château de Chaulnes le serment d'obéissance du maire et des échevins d'AmiensModèle:Sfn.
Modèle:Souverain- d'Ongnies, comte de Chaulnes, « lieutenant-général de Picardie et chevalier des ordres du roi », petit-fils de Modèle:Souverain-, meurt en 1604 sans postéritéModèle:Sfn. Comme Louise la sœur de Modèle:Souverain- est également sans descendance Modèle:Incise c’est la sœur de ce dernier, Claire-Charlotte d'Ailly, qui hérite du comtéModèle:Sfn.
Claire-Charlotte d'Ailly épouse en 1619 Honoré d'Albert (1581-1649), lieutenant-général de Picardie et maréchal de France, et lui porte en dot le comtéModèle:Sfn qu'elle vient elle-même de recevoir. La même année, Honoré d’Albert est créé Modèle:1er « par une nouvelle faveur » de Modèle:Souverain2Modèle:Sfn.
En outre, en 1621, Chaulnes est érigé en duché-pairie au profit du même Honoré d'AlbertModèle:Sfn.
Le château de Chaulnes est agrandi et embelli au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il comprend alors, autour d'une cour carrée, quatre corps de bâtiment cernés de douves, entourés d'un parc à la française de Modèle:Nobr, parc équipé de pompes hydrauliques pour alimenter les bassins<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Il reçoit la visite de Modèle:Souverain2 et de la reine Anne d'Autriche en 1632, Richelieu en 1640Modèle:Sfn, Modèle:Souverain2 et la reine Marie-Thérèse d'Espagne en 1671, Madame de Sévigné en 1689Modèle:Sfn.
Charles d'Albert d'Ailly (1625-1698), fils d’Honoré d’Albert, est le Modèle:3e de Chaulnes à la suite de son frère, mort en 1653Modèle:Sfn. Il est successivement lieutenant-général des armées du roi Modèle:Souverain-, commandant en chef pour le roi en Bretagne, puis en Guyenne. Il n’a pas de descendance et, à la demande de sa mère, Claire-Charlotte Eugénie d'Ailly, le titre est transféré à la maison d'Albert de Luynes, en l'occurrence à Charles-Honoré d'Albert de Luynes, duc de Chevreuse, sinon à la descendance de ce dernier. Charles-Honoré d’Albert devient ainsi le Modèle:4e de Chaulnes ; il meurt en 1717 à l'âge de Modèle:NobrModèle:Sfn.
Il s'agit de l’épouse de Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly, Modèle:6e de Chaulnes.
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly (1676-1744), devient à son tour le Modèle:5e de Chaulnes en 1717. Il est aussi pair de FranceModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Officier, il termine sa carrière militaire en étant élevé en 1741 à la dignité de maréchal de FranceModèle:Sfn. Il épouse Marie Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin (1688-1745). Le titre de duc de Picquigny est transféré de son vivant à ses fils, dès 1729, en l'occurrence au premier de ceux-ci, Charles-François. Le titre de duc de Chaulnes aurait également été transféré à la même occasionModèle:Sfn.
Charles-François d'Albert d'Ailly (1707-1731), fils du précédent, porte également le titre de duc de Chaulnes pendant deux ans, de 1729 à sa mort prématurée car il n'a que Modèle:Nobr.
Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly (1714-1769), devient, comme son frère, le Modèle:5e de Chaulnes, mais seulement en 1744 à la mort de son pèreModèle:Sfn qui, cette fois, ne fait pas le transfert de son vivant. Il est officier, lieutenant général des armées du roi Modèle:Souverain2, gouverneur et lieutenant général pour le roi de la province de Picardie. Il s'intéresse aussi aux sciences, notamment comme astronome et physicien. Membre de l'Académie des sciences, il collectionne les instruments scientifiques, dont certains qu'il fait fabriquer suivant ses propres directives. Il installe à Chaulnes un observatoire, où il convie ses amis. Il possède aussi une importante bibliothèque, pour partie à Chaulnes, pour partie dans son hôtel particulier parisien, aujourd'hui siège de l'École des Mines. Le Modèle:Date-, il avait épousé Anne-Josèphe Bonnier de La Mosson, dame du palais de Marie Leszczynska, reine de France, que l'on peut voir aujourd’hui au Louvre dans un célèbre tableau de Nattier. Le portrait de son époux en Hercule, peint également par Nattier, est également au Louvre.
Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, fait construire sur la gauche de l'avant cour du château de Chaulnes, le grand commun, vaste édifice en brique et pierre, qui subsiste jusqu'à la Première Guerre mondiale. Il fait aussi reconstruire en brique et pierre l'église paroissiale de Chaulnes, dans un élégant style néo-classique. Cette église est également détruite pendant la Première Guerre mondiale. Ces importantes dépenses obèrent sa fortune, dont une partie est saisie par ses créanciers lorsqu'il meurt. Le duché de Picquigny, notamment, est alors vendu et sort définitivement de la famille.
Le fils de Michel Ferdinand, Louis Joseph d'Albert d'Ailly (1741-1792), est le Modèle:6e de Chaulnes et le dernier ayant vécu à Chaulnes. Également passionné par les sciences, il est chimiste et vit dispendieusement. Après son mariage en 1758 avec sa cousine Marie Paule Angélique d'Albert de Luynes, il entreprend un long voyage en Égypte Modèle:Sfn en 1763. En 1775, il met au point un procédé pour préparer de l'eau acidulée et, peu après, une méthode pour porter secours aux asphyxiés au gaz carbonique.
Peu avant la Révolution française, il revient à Chaulnes où il termine sa vie, ruiné et en mauvaise santé physique et mentale : il y meurt le Modèle:Date- Modèle:Sfn.
Après lui, le titre de duc de Chaulnes est porté par la maison d'Albert de Luynes, laquelle n'a plus de lien direct avec la ville de Chaulnes. Modèle:Article détaillé
Révolution française et Empire
En 1806, le château et son domaine sont vendus par adjudication au tribunal de la Seine à la requête des créanciers. Le château est adjugé à monsieur Bourdon qui le fait démolir en grande partie, pour servir à la construction de son château d'Omiécourt Modèle:Sfn, dans la commune limitrophe.
L'ancien grand commun est conservé et devient le château de Chaulnes.
En 1811, le reste du domaine Modèle:Incise est acquis par un ancien notaire de Beauvais, monsieur Boulanger, qui en fait don à son petit-neveu le comte Félix-Bellator de Beaumont à l'occasion de son mariage Modèle:Sfn,<ref group="Note">Il s'agit probablement du comte Félix de Beaumont qui a été le conseiller général et le député local, et le soutien indéfectible de Modèle:Souverain2 ; à ce propos, voir aussi le § « Personnalités liées à la commune » du présent article.</ref>.
Époque contemporaine
{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle
Le développement de Chaulnes s'affirme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec, le Modèle:Date-, la mise en service de la voie ferrée Amiens-Tergnier par la Compagnie des chemins de fer du Nord et l'inauguration de la gare de Chaulnes. Celle-ci a été un important nœud ferroviaire jusque dans les Modèle:Nobr. Elle était située au croisement de la ligne d'Amiens à Laon et de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, les Chaulnois ont à souffrir des rigueurs de l'occupation prussienne : ils doivent acquitter un tribut financier et subissent les réquisitions en nature.
Première Guerre mondiale
- 1914
- Premiers combats du 24 et Modèle:Date-, les Allemands installent leur poste de commandement au château. L'église et beaucoup de maisons du bourg sont brûlées et pillées.
La population restante de Chaulnes est déportée en trois vagues : le Modèle:Date-, à Modèle:Heure du matin, Modèle:Nobr sont dirigées sur Vermandovillers puis Soyécourt, Belloy-en-Santerre, Misery où elles sont enfermées dans l'église, puis, le Modèle:Date-, Modèle:Nobr les rejoignent. Ils sont ensuite tous dirigés sur Villers-Carbonnel et Péronne. Le Modèle:Date-, les femmes, les vieillards et les jeunes enfants sont libérés et les hommes sont déportés dans des wagons à bestiaux à Mons en Belgique où, après un arrêt de deux jours, ils reprennent leur périple pour l'Allemagne ; ils sont détenus au camp de Darmstadt.
Un troisième groupe de Modèle:Nobr est déporté en Allemagne le Modèle:Date-, trois d’entre eux meurent en captivité ; certains sont libérés en 1915. - Chaulnes devient le principal point d'appui allemand de deuxième ligne. Le parc du château est occupé par l'armée allemande qui y construit des ouvrages souterrains, des abris de mitrailleuses et des observatoires bétonnés<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Des blockhaus, toujours visibles sont construits près de la gare.
- 1916-1917
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : bataille de la Somme. Les Allemands retranchés dans Chaulnes résistent à tous les assauts. La ville est libérée le Modèle:Date- à la suite du repli planifié de l'armée allemande sur la ligne Hindenburg.
- 1918
- Bataille du Santerre, dans le cadre de la bataille du Kaiser. Début de l'offensive allemande le Modèle:Date-, les Britanniques évacuent Chaulnes le 25, les Allemands y arrivent le 26.
- Le Modèle:Date-, début de la contre-offensive alliée : les Allemands retranchés dans Chaulnes repoussent les assauts britanniques pendant vingt jours. Les Australiens encerclent Chaulnes et la libèrent le Modèle:Date- Modèle:Sfn,<ref>Voir aussi Modèle:Lien web ; cet ouvrage historique peut être téléchargé au format Modèle:Pdf. L'opération évoquée se trouve dans le Modèle:Vol. The Australian Imperial Force in France during the Allied Offensive, 1918, Modèle:1st edition, 1942, aux Modèle:P., Modèle:Chap. « Lihons », chapitre qui évoque essentiellement la prise de Lihons — village situé Modèle:Unité à l'ouest de Chaulnes — entre les Modèle:Date- et Modèle:Date-.</ref>.
Le bourg est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.
-
Chaulnes en 1915.
-
L'église de Chaulnes en ruines après la Première Guerre mondiale.
-
Pendant la Grande Guerre, près de Chaulnes, des soldats français en poste avancé, protégés derrière un mur, attendent l'ennemi tout proche.
Entre-deux-guerres
À l'issue de la guerre, Chaulnes, située dans la « zone rouge » du Santerre et totalement ruinée<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ne doit pas, comme les villages environnants, être reconstruite. Elle l'est néanmoins grâce à la ténacité de ses habitants Modèle:Sfn. Modèle:Article détaillé
Seconde Guerre mondiale
Pendant la « drôle de guerre » du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Chaulnes est située sur la ligne de guet « R », ligne d'alerte pour Paris en cas d'attaque aérienne.
1940, Chaulnes victime de bombardements aériens allemands, au cours de la bataille de France :
- Modèle:Date- : première attaque aérienne allemande sur la gare de Chaulnes ;
- Modèle:Date- : l'ordre préfectoral d'évacuer les communes est diffusé par télégramme à l'ensemble des maires du Santerre ;
- Modèle:Date- : second bombardement allemand de la gare de Chaulnes ;
- Modèle:Date- : les troupes françaises arrivent à Chaulnes ;
- Modèle:Date- : attaque générale allemande sur le Santerre ;
- Modèle:Date- : Chaulnes encerclée tombe aux mains des Allemands ; le lieutenant Roger Terpraut de l'état-major du Modèle:210e d'artillerie lourde divisionnaire et le sous-lieutenant Charles Grenier, radiotélégraphiste du Modèle:8e du génie, sont faits prisonniers puis sont exécutés par les soldats allemands<ref group="Note">D'après le récit d'Ovide Poquet, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, vice-président du réseau de résistance « Libé-Nord », président des sections de Chaulnes FNDR et LDH.</ref>.
Réfugiés et prisonniers de guerre à Chaulnes, après la signature de l'[[armistice du 22 juin 1940|armistice du Modèle:Date-]] :
- Modèle:Date- : retour des évacués, deux cent cinquante personnes arrivent à Chaulnes ; les réfugiés des villages situés au nord de la Somme ne peuvent rentrer chez eux ; un camp d'accueil est ouvert à Chaulnes ; par ailleurs, le Modèle:Nobr, camp de prisonniers français, est installé par les Allemands dans la ferme de l'ancien château.
- Sabotage de câbles téléphoniques à Chaulnes en 1942
- des câbles téléphoniques de la Wehrmacht ayant été coupés clandestinement, la Kommandantur met en demeure le maire de Chaulnes, Jules Bourry, d'établir la liste nominative des hommes de la commune qui sont âgés de 15 à Modèle:Nobr ; un tour de garde auprès de chaque poteau téléphonique est imposé aux habitants.
La Resistance chaulnoise en 1944 :
- Modèle:Date- : Jacques Bourry, du réseau de résistance Libération-Nord (« Libé-Nord ») et fils du maire de Chaulnes de l'époque, Jules Bourry, entend un message de la BBC prévenant la Résistance du secteur de Chaulnes qu'un parachutage d'armes doit avoir lieu à Éclusier-Vaux, village situé environ Modèle:Unité au nord, dans la vallée de la Somme ; le parachutage réussit, les armes sont réparties entre les groupes et évacuées après les avoir enfouies dans des tombereaux de fumier ; plus tard pendant l’été, Jacques Bourry participe à la libération de Péronne ; il apprend à ce moment-là que son père, le maire de Chaulnes, est lui aussi membre de « Libé-Nord » ;
- Modèle:Date- : attaque aérienne anglaise sur des trains en gare de Chaulnes ;
- Modèle:Date- : débarquement de Normandie, la Résistance du secteur de Chaulnes-Péronne reçoit pour mission de freiner au maximum les transports allemands au moyen de coupures de voies ferrées sur les lignes Amiens - Tergnier et Montdidier - Cambrai ;
- Modèle:Date- : l’avion du pilote américain William de Bose est abattu au cours d'un bombardement de la gare de Chaulnes ; pris en charge par Stacho et Georges Chuilek, ouvriers agricoles à la ferme du château, il est caché et soigné par Modèle:Mlle puis chez Édouard Leblanc ; muni de faux papiers, il peut ensuite gagner Lens, sous la conduite de deux résistants.
Libération de Chaulnes :
- Modèle:Date- : lors d'un bombardement allié, cent vingt bombes sont larguées sur la gare de Chaulnes, le jour même de l’attentat contre Hitler dans son Quartier général de Rastenburg en Prusse-Orientale ;
- les 7 et Modèle:Date- : mitraillage de la gare ;
- Modèle:Date- : nouveau bombardement allié, vingt bombes sont larguées sur la gare ; sur juillet et août, sept cheminots sont tués pendant les attaques aériennes ;
- fin Modèle:Date- : retraite des troupes allemandes, les soldats prennent de force les vélos des habitants. Chaulnes est libérée par l'Armée américaine l'après-midi du Modèle:Date-.
Trente Glorieuses
Le Modèle:Date- a lieu la cérémonie de remise de la croix de guerre 1939-1945 à la commune de Chaulnes en présence des autorités civiles et militaires du département et de l'Armée, des anciens combattants et de toute la populationModèle:Sfn.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La ville est desservie par la gare de Chaulnes sur la ligne d'Amiens à Laon, et est à Modèle:Unité de la gare TGV Haute-Picardie qui la relie aux principales villes françaises, à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, à Bruxelles et Londres.
Compte tenu de cette excellente desserte, un projet de troisième aéroport en région parisienne a été envisagé à Chaulnes en 2001. Fortement contesté par les riverains, ce projet a été abandonné au profit d'un accroissement des capacités de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle<ref>Communiqué de presse à la suite de la réunion interministérielle du jeudi Modèle:Date-.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Chaulnes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Ham Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb, le préfet de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute-Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées
Jumelages
Depuis 1969, Chaulnes est jumelée à la ville allemande de Edemissen, en Basse-Saxe, au centre de la partie nord de l'Allemagne, entre Brunswick (à environ Modèle:Unité) et Hanovre, la capitale du Land de Basse-Saxe (à environ Modèle:Unité). Jusqu'en 1990, avant la réunification des deux Allemagnes, Edemissen se trouvait à proximité de la frontière avec la République démocratique allemande. L'échange scolaire a repris en 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
Équipements et services publics
Eau et déchets
Chaulnes bénéficie depuis le début des Modèle:Nobr d’une nouvelle station d’épuration traitant les eaux usées de la ville, construite à proximité de la précédente qui a été désaffectée.
Le ramassage des ordures ménagères et des déchets recyclables et la gestion de la déchetterie, située entre les bourgs de Rosières-en-Santerre et Vauvillers, à environ Modèle:Unité de Chaulnes sont gérés par la communauté de communes Terre de Picardie.
Enseignement
Les établissements scolaires de la commune dépendent de l’académie d'Amiens.
En 2012, la commune dispose sur son territoire de l’école maternelle « Au pays des enfants sages » et de l’école élémentaire Robert-Doisneau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle accueille aussi sur son territoire le collège Aristide-Briand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Chaulnes ne possède pas d’établissement hospitalier ; elle dépend pour cela des installations du chef-lieu d’arrondissement, Péronne, ou de celles du chef-lieu de département, Amiens.
La commune, est dotée d'une maison médicale regroupant depuis Modèle:Date-, plusieurs médecins généralistes et deux cabinets infirmiers. Une société de transport par ambulance est installée dans la commune depuis les Modèle:Nobr.
La commune dispose de la crèche Les Pipious, une structure associative soutenue par la municipalité qui accueille de 35 à 40 bébés et bambins. Confrontée à un important déficit en 2019, elle est menacée de disparition en 2020 si des sources de financement ne sont pas trouvées<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Festival de musique métal
Chaulnes est le lieu où se déroule un festival de metal, le « Killer Fest ». Chaque année, il regroupe plus de cinq cents passionnés sur un week-end.
- Le Killer fest de 2007 a accueilli le groupe Obituary, groupe de death metal.
- En 2008, le festival change de nom et s'appelle désormais le « Chaulnes Metal Fest » avec la participation les Modèle:Date- et Modèle:Date- de groupes comme Hacride, Immolation ou Kronos.
- Début 2013, le « Chaulnes Metal Fest » est élu « festival le plus sympa de France » par le mensuel Hard Rock Magazine. Modèle:Nobr réunit le groupe lillois Loudblast, le groupe compiégnois No Reason for Living Modèle:Incise et le groupe allemand Sodom, qui fête ses trente ans de carrière<ref name=CP2013>Le Courrier picard du 27 mars 2013, Modèle:P..</ref>.
- La Modèle:17e édition du CHAULNES METAL FEST devrait se dérouler le Modèle:Date-.
Autres manifestations culturelles
- Organisation d'un marché campagnard tous les deuxièmes dimanches du mois, de Modèle:Heure à Modèle:Heure, par l'association « Les Trésors du Santerre » et les producteurs locaux.
- Séances de dédicaces et concerts dans la librairie « Livres enchantés ».
- Spectacles organisés par l'école de musique de Haute Picardie [cole de musique de Haute Picardie
Sports et loisirs
Depuis les Modèle:Nobr, la commune dispose d’installations sportives :
- vaste stade de football, avec tribune ;
- gymnase pour les sports de salle ;
- dojo pour le judo ;
- terrain de jeu de paumeModèle:Note.
Un club d’équitation est également installé dans la commune, dans les écuries de la ferme dite « Le Château<ref group="Note">Voir le § « Autres monuments » du présent article.</ref> ».
Médias
Le principal quotidien local est Le Courrier picard, dont le siège social est à Lille.
Le Journal de Ham publie plus d'articles sur Chaulnes depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France
Les autres moyens d’information locale sont les bulletins des collectivités locales et leurs sites Internet.
Cultes
Seul le culte catholique est célébré chaque fin de semaine à Chaulnes dans l'église Saint-Didier.
La paroisse Notre-Dame de Haute-Picardie qui gère ces activités cultuelles est créée en Modèle:Date- est située à Chaulnes. Elle regroupe les anciennes paroisses de Chaulnes, Rosières-en-Santerre et Roye.
Il n'y a pas de lieu de culte musulman à Chaulnes.
Économie
Modèle:Section à sourcer L'activité économique de Chaulnes repose d’une part sur l'agriculture, de la petite industrie mécanique et de l'industrie agro-alimentaire et, d’autre part, sur les services : logistique, commerce, poste, banque, office notarial, établissements scolaires Modèle:Incise, cabinets médicaux et infirmiers, services d’ambulance et de taxi, aide à domicile...
Chaulnes est une bourgade qui offre un tissu commercial au rayonnement local : du commerce de détail de proximité et deux moyennes surfaces situées dans le centre-ville.
Ainsi, en dehors des magasins de vente au détail, les principales entreprises sont :
- quelques vastes exploitations agricoles pratiquant l’agriculture intensive ou raisonnée (pommes de terre, blé, betteraves…) ;
- Lunor, une usine de production de pommes de terre conditionnées sous vide et cuites à la vapeur (Modèle:5e) ;
- les Établissements Régnier dans le domaine de la mécanique (production de vérins hydrauliques, treuils et palans) ;
- les Établissements Pinet dans le domaine de la petite mécanique, serrurerie, métallerie ;
- les bases logistiques : Intermarché, Transports frigorifiques européens, CLD (Chaulnes Logistique distribution), qui étend en 2017 ses sept cellules d'entrepôt logistique de deux nouvelles cellules, portant ses installations à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À proximité de Chaulnes, à moins de Modèle:Unité, on trouve également d’autres pôles d’activité :
- le parc d’activités de la gare TGV Haute-Picardie ;
- d'importantes usines agro-alimentaires dans les villes voisines de Nesle et Rosières-en-Santerre ;
- les aires est et ouest d’Assevillers sur l’autoroute A 1 : distribution de carburants, hôtellerie et restauration.
À moins de Modèle:Unité, soit environ quinze minutes en voiture, se situent les pôles d’activité de Péronne et Roye.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie a été construite en 1924 par les architectes royens J. Jupin et A. Pilet. C'est un bâtiment en brique, surmonté d'un petit beffroi. La décoration intérieure n'a été terminée qu'en 1932<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
La mairie et son beffroi vus de l'ouest.
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Vus du sud-ouest.
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Vus du sud-est.
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Plaque disposée à l'entrée de la ferme qui a remplacé le château de ChaulnesModèle:Note.
- Monument à l'abbé Charles François Lhomond, grammairien et latiniste né à Chaulnes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, auteur du célèbre manuel De viris illustribus , qui se dresse devant la mairie, sur la grand-place.
Elle est due au ciseau d'Eugène-Louis Lequesne, érigée en 1860 par souscription publique. Une réplique, réalisée par Albert Roze en 1930, remplace aujourd'hui la statue originale détruite pendant la Grande Guerre. - Maison dite Le Château :
Il s'agit d'une ferme, dont la reconstruction a débuté en 1927 probablement sur les plans d’Arthur Régnier, architecte à Roye, pour l'entrepreneur Alfred Chouard. C'est un bâtiment édifié dans l'axe historique du domaine et sensiblement à l'emplacement de l'ancien château féodal<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. - Monuments commémoratifs de la Première Guerre mondiale
- Monument aux mort :
Le monument aux morts<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est une œuvre datant de 1920 due au sculpteur Jules Déchin et à l'entreprise Delleur d’Amiens Modèle:Sfn. Sur une stèle longue où sont inscrits les noms des morts de la commune, une allégorie féminine assiste un soldat couché à ses pieds, mourant. Cette femme tient de la main gauche une Victoire ailée de taille réduite. Le sculpteur a su rendre pathétique la scène par l'expression des personnages et les détails précis de l'équipement du poilu. Le monument est en pierre calcaire, les statues en bronze.
Derrière le monument figure une inscription gravée en 1929 : « Une pensée aux soldats français et alliés tombés sur le sol de notre patrie durant la Grande Guerre et aux jours de délivrance. Modèle:Date- – Modèle:Date-Modèle:Sfn ».
- Monument aux mort :
- Monument allemand :
Au cours de la Première Guerre mondiale, ce monument a été élevé par les Allemands à proximité de leur cimetière militaire ; ils avaient alors occupé la commune de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Le monument a été déplacé et restauré en 1992 par de jeunes Allemands volontaires venus aider la direction du Service d’entretien des sépultures militaires allemandes (le Sesma). Depuis, il se trouve en bordure de la rue de la Sablonnière et du sentier du Fond-d’Arc, en limite est de l'agglomération.
- Monument allemand :
- Monument à la Croix-Rouge :
À la jonction des rues Aristide-Briand, Ernest-Boitel et Roger-Salengro, dressée contre un mur et une grille de clôture d'une habitation, une fontaine sculptée polychrome rend hommage à la collaboration des Croix-Rouge américaine et française pendant la Première Guerre mondiale. Elle est due à la statuaire Berthe Girardet et a été inaugurée en 1922. Au centre, se trouve la stèle sur laquelle est inscrite la dédicace « En souvenir de la collaboration de la Croix Rouge américaine et de l'Union des Femmes de France — Croix Rouge française — À Chaulnes ressuscitée 1917-1919 ». Cette stèle est décorée, en bas, d'une couronne de lauriers au milieu de laquelle se trouve le robinet de la fontaine. À gauche de la stèle, sur la pierre peinte, sont représentées des ruines. À droite, une statue en bas-relief figure une infirmière portant un enfant dans ses bras Modèle:Sfn.
- Monument à la Croix-Rouge :
- Monuments religieux
- Église Saint-Didier :
Après les destructions de la Première Guerre mondiale, elle a été reconstruite en béton armé et brique, sur les plans de l'architecte Godefroy Teisseire<ref group=alpha>Il est également l'architecte des églises de Lamotte-Warfusée et d'Hangest-en-Santerre.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa reconstruction, en 1927, fut rendue difficile par la découverte d'une sape sous l'édifice. Plusieurs artistes et artisans sont intervenus pour l'aménagement intérieur, jusqu'en 1930.
- Église Saint-Didier :
- Chapelle et statue de la Vierge :
Détruite pendant la Première Guerre mondiale, la petite chapelle Notre-Dame-de-Liesse, située à la sortie de la ville en direction de Vermandovillers, est reconstruite en 1925 en briques avec fronton à pas de moineau. Elle est restaurée en 2000 par des bénévoles soutenus financièrement par la municipalité. Le plafond lambrissé a été refait, une grille en fer laisse apercevoir une petite statue de la Vierge. En 1988, la statuette Notre-Dame du Bon Secours a été replacée sur une colonne et dans une cage grillagée comme elle l'était à l'origineModèle:Sfn.
- Chapelle et statue de la Vierge :
Personnalités liées à la commune
- Madame de Sévigné (1626-1696) a plusieurs fois séjourné dans l'ancien château de Chaulnes, aujourd'hui détruit. Elle était amie avec le duc de Chaulnes<ref group="Note">Probablement le Modèle:3e de Chaulnes : Charles d'Albert d'Ailly.</ref> et le cite plusieurs fois dans ses fameuses lettres, dont certaines ont été écrites à Chaulnes même.
- Charles François Lhomond (1727-1794), grammairien et érudit, y est né :
entré dans les ordres, il consacre sa vie à l'enseignement, et écrit plusieurs ouvrages de grammaire et d'histoire, parmi lesquels le célèbre De viris illustribus. Une rue de Paris porte aujourd’hui son nom, dans le Modèle:5e sur la montagne Sainte-Geneviève, qui part du Panthéon et longe des bâtiments de l'École normale supérieure. - Comte Félix-Bellator de Beaumont (1794-1866), officier pendant les dernières campagnes du Premier Empire. Il est conseiller général du canton de Chaulnes (1848-1866), président du conseil général de la Somme (1849, 1852-1865), député de la Somme (1839-1851) et sénateur de la Somme (1852-1866). Il rend plusieurs fois visite à Louis-Napoléon Bonaparte alors que celui-ci est détenu au fort de Ham. Il est parmi les premiers sénateurs nommés par l'empereur Modèle:Nobr.
- Charles Mollien (Boves, (1835-1879), médecin, maire de Chaulnes, conseiller général du canton de Chaulnes Modèle:Nobr, puis député de la Somme Modèle:Nobr à sa mort. Il siège avec la Gauche républicaine et refuse de voter la confiance au gouvernement d'ordre moral d'Albert de Broglie après la [[crise du 16 mai 1877|crise du Modèle:Date-]].
- Jean Gilbert-Jules (1903-1985), avocat, conseiller général de Chaulnes de 1945 à 1964, sénateur de la Somme de 1948 à 1959, y est né, il est secrétaire d'État aux Finances et aux Affaires économiques de 1954 à 1956 dans les gouvernements Pierre Mendès France et Edgar Faure, puis ministre de l'Intérieur dans les gouvernements Guy Mollet et Maurice Bourgès-Maunoury de 1956 à 1957. Il est membre du Conseil constitutionnel de 1959 à 1968.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Henri Douchet « Fasol », L'Arrondissement de Péronne sous l'occupation (1914-1918), collection Jusant, Inval-Boiron, La Vague verte, 2014 Modèle:ISBN
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
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Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Modèle:Lien web.
- Résumé statistique de Chaulnes sur le site de l'Insee
- Modèle:Géoportail
- Modèle:Ouvrage sur Gallica.
- Modèle:Autorité
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
Notes et références
Notes
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