Villeloin-Coulangé

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Villeloin-Coulangé (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française de la région Centre-Val de Loire située dans le département d'Indre-et-Loire, au sud-est de Tours. D'une superficie de Modèle:Nombre, la commune fait partie de la communauté de communes Loches Sud Touraine dans le canton de Loches. En Modèle:Dernière population commune de France, elle comptait Modèle:Unité, répartis entre le bourg et l'ensemble des hameaux. Ses habitants sont appelés les Villaloupéens.

Petit village agricole de la région historique de Touraine, le bourg est niché au creux de la vallée de l'Indrois, à l'est de Loches. Cette région est particulièrement réputée pour ses forêts, ainsi que ses nombreux châteaux, abbayes et prieurés.

Le village prend son essor dès le haut Moyen Âge, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec la fondation d'une abbaye bénédictine. En raison de son importance territoriale et son influence, les communautés villageoises de Villeloin, Coulangé et des paroisses voisines développent une relation quasi symbiotique avec la communauté monastique. L'abbaye disparaît à la Révolution française.

La commune de Villeloin-Coulangé a été créée en 1831 par réunion des anciennes communes de Coulangé et de Villeloin. Elle a accueilli jusqu'à Modèle:Nombre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant de connaître un déclin démographique (essentiellement lié à l'exode rural) jusqu'en 1990 ; depuis cette date, la population augmente à nouveau, semble-t-il en raison de la rurbanisation. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Carte Villeloin-Coulangé.png
Situation de la commune de Villeloin-Coulangé dans le département d'Indre-et-Loire.

Localisation

Villeloin-Coulangé est située au sud-est du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Beaumont-Village, Orbigny, Nouans-les-Fontaines, Loché-sur-Indrois, Chemillé-sur-Indrois, ainsi que Montrésor, l'un des plus beaux villages de France.

Modèle:Communes limitrophes

Topographie, géologie, relief

Fichier:Carte geologique Villeloin-Coulangé.png
Carte géologique de la commune de Villeloin-Coulangé

La commune est située à Modèle:Unité à l'est de Loches et à Modèle:Unité au sud-est de Tours (Modèle:Unité et Modèle:Unité respectivement en distances orthodromiques)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire communal est situé sur un sous-sol de limon des plateaux (Quaternaire) sur les hauteurs, et près des vallées de série sableuse, sable et argiles à spongiaires, altérites siliceuses locales et sommitales. Au bord des cours d'eau, on trouve le tuffeau jaune de Touraine (Turonien supérieur)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Climat

La Touraine se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé. Les températures moyennes sont comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Les hivers sont doux (min. Modèle:Unité / max. Modèle:Unité) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min. Modèle:Unité / max. Modèle:Unité) le reste du temps. Les précipitations sont de Modèle:Unité sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Hydrographie et hydrologie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Carte hydrographique Villeloin-Coulangé.png
Carte hydrographique de commune de Villeloin-Coulangé.

Villeloin-Coulangé est située dans le bassin hydrographique de la Loire.

Le cours d'eau principal, l’Indrois, est une rivière moyennement abondante. Son débit a été observé durant une période de 31 ans (1977-2007), à Genillé, localité du département d'Indre-et-Loire, située à une quinzaine de kilomètres de son confluent avec l'Indre<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Arrêté no 2010-O6-0224 du 23 juin 2010 définissant les seuils d'alerte et de crise des cours d'eau du département de l'Indre et les mesures de limitation ou suspension provisoire des prélèvements d'eau, Modèle:Lire en ligne.</ref>. En aval de la commune le bassin versant de la rivière couvre Modèle:Unité, c'est-à-dire plus de 85 % du total de Modèle:Unité. Le module de la rivière à Genillé est de Modèle:Unité.

C'est sur le territoire de la commune que se situe le confluent entre l'Indrois et son affluent, la Tourmente. Le module de la Tourmente à Villeloin est de Modèle:Unité. Un débit moyen record de Modèle:Unité a été atteint en Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web </ref>. Deux autres ruisseaux traversent la commune : la Juberdière et la Roche. Il y existe de nombreux gués et petits ouvrages bâtis : ponts, moulins, lavoirs, abreuvoirs, fontaines, puits.

Quatre zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Tourmente », « la vallée de l'Indrois du Ruisseau de Roche à Montrésor », « l'étang de La Pinottière » et « la vallée du Ruisseau de Roche »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.

Espaces naturels protégés

Fichier:Carte ZNIEFF-Type-I-(MNHN) Villeloin-Coulangé.png
Carte des zones classées ZNIEFF sur la commune de Villeloin-Coulangé.

La commune intègre une partie d'une ZNIEFF de type II, c'est-à-dire un grand ensemble naturel riche et peu modifié, offrant des potentialités biologiques importantes.

Les deux zones de la commune se trouvent autour du prieuré de Grandmont Villiers à l'ouest de la commune. Elles font partie de la zone ZNIEFF numéro 240031220 - Massif Forestier de Loches. Cette ZNIEFF de type II comprend l’ensemble du massif forestier de Loches. La présence de la forêt (occupation du sol, physionomie de la végétation) et donc la présence du cortège entomologique forestier a été le critère de délimitation de cette zone<ref name="INPN"> Modèle:Lien web.</ref>.

La forêt de Loches constitue l’un des massifs forestiers remarquables d’Indre-et-Loire. Ce massif comprend des parcelles forestières âgées. Il présente un fort intérêt à différents points de vue<ref name="INPN"/> :

Transports

L'ancienne gare de Villeloin
Ancienne gare (1906), située dans le bourg du village.
un arrêt de bus avec un mur en pierre derrière
Arrêt d'autobus dans le bourg

Transports en commun

L'accès le plus proche au réseau régional (TER Centre-Val de Loire) est à la gare de Loches, soit à Modèle:Unité ; on y accède à la ligne 31 (ToursLoches) (trains ou bus en fonction des horaires), à la ligne 38 (ChâteaurouxLochesTours) ou à la ligne 06 (ToursChâteaurouxLimoges)<ref>TER SNCF – Centre - Informations pratiques sur la gare de Loches</ref>.

La commune a accueilli deux gares du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1953. Le chemin de fer d'intérêt départemental de Ligueil à Châteauroux via Loches avait été inauguré en 1907-1908. L'une de ces gares, qui date de 1906, propriété de la commune de Villeloin-Coulangé, est située dans le bourg. L'autre gare est située dans le hameau de Villebaslin, sur la route de Loché-sur-Indrois.

En dehors du transport des élèves des écoles, des collégiens (au collège de Montrésor), des lycées (aux lycées de Loches), le réseau départemental Fil Vert assure dans la commune le dispositif « Fil Vert à la demande » de Montrésor : ce transport à la demande permet aux habitants de la communauté de communes, qui cofinancent l'opération, d'être emmenés de point d'arrêt à point d'arrêt entre les communes concernées et Loches. Les personnes handicapées titulaires d'une carte d'invalidité de plus de 80 % peuvent être prises en charge à domicile<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Transport automobile

La route départementale D 760 est la route principale qui traverse la commune et ses deux principaux villages : Villeloin et Coulangé. Elle traverse l'Indre-et-Loire de part en part, de L'Île-Bouchard à Nouans-les-Fontaines. L'ancien nom de cette route était le chemin de grande communication no 36 qui allait de Saumur à Bourges<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>, elle s'est ensuite appelée route nationale 760.

Les deux embranchements autoroutiers les plus proches, vers l'A85, sont distants de trente kilomètres : la sortie Modèle:Sortie en direction de Vierzon et de l'A71, et la sortie Modèle:Sortie en direction de Tours et de l'A10.

Urbanisme

Typologie

Villeloin-Coulangé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

vue aérienne des maison du bourg du village de Villeloin
Vue aérienne du bourg depuis l'est.
vue aérienne des maison du bourg du village de Villeloin
Vue aérienne du bourg depuis le nord-ouest.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), forêts (13,5 %), prairies (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (0,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Village rural assez éloigné des centres urbains, mais à moins de 3 heures de l'Île-de-France, Villeloin-Coulangé comprend un nombre important de résidences secondaires. En 2007, elles représentaient 17,90 % de l'ensemble des logements (60 pour un parc de logements de Modèle:Unité), alors que la moyenne du département d'Indre-et-Loire était de 4,5 %. L'éloignement de toute agglomération et la quasi-absence de transports collectifs expliquent que 87,4 % des foyers possèdent au moins un véhicule, et 34,3 % au moins deux<ref> Modèle:Lien web </ref>.

En 2006 l'habitat est quasi exclusivement composé de maisons (96,7 %) quand la moyenne départementale est de 63,4 %. Seuls 9 logements sont des appartements. Les logements sont majoritairement situés dans des bâtiments anciens (66,4 %) datant d'avant 1949. Très peu (5,3 %) ont été construits après 1989. Les habitants de la commune sont principalement propriétaires de leur logement (74 %). La proportion de locataires est de 22 %, dont près de la moitié occupent des logements sociaux (10,6 % du total)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Le bourg est collecté par un réseau d'assainissement collectif. Tous les hameaux et les maisons isolées sont soumis à l'obligation de disposer d'un assainissement autonome, bien que certains terrains soient peu adaptés à cette technique. Le réseau électrique appartient au Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire. Géré par ERDF, il dessert l'ensemble des zones urbanisées.

Le bourg

Modèle:Article détaillé Le bourg de Villeloin concentre la majorité de l'habitat de la commune. Celui-ci correspond à l'ancienne commune de Villeloin qui ne faisait que Modèle:Unité avant sa fusion avec la commune de Coulangé. On y trouve tous les commerces du village (épicerie, bar-tabac, coiffeur, poste), mais aussi l'ensemble des acteurs médicaux (pharmacie, médecin, dentiste, pédicure, orthophoniste) et la seule usine de la commune.

Deux quartiers datent des années 1990 : « Les Baraquins », ce quartier situé à la sortie du village vers l'est regroupe un lotissement et la maison de retraite ; « La Garenne », petit lotissement implanté sur les bords de l'Indrois à l'ouest du village.

Les hameaux

Modèle:Article détaillé Les hameaux présentent les caractéristiques d'un habitat rural dispersé. Ils s'organisent principalement le long d'anciens axes de circulation. Ainsi, Coulangé, le plus important, est situé sur la route de Nouans-les-Fontaines. Villebaslin est sur la route de Loché-sur-Indrois. Chassenolles, la Bouquetière, la Brenellière et le Village du Puits sont sur la route de Beaumont-Village. la Donnerie et la Challerie sont sur la route de Chemillé-sur-Indrois. Montiange et la Place sont sur la route qui relie l'ancien village de Coulangé à Loché-sur-Indrois. Seuls les Tremblaires, Villiers, les Bruyères et la Noctière sont plus isolés et éloignés.

Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les hameaux de la commune connaissent un phénomène de rurbanisation, lié à l'établissement de populations d'origine anglo-saxonne (Anglais, Écossais et Australiens) ou française, et travaillant dans les bassins d'emploi de Loches, voire de Tours.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Villeloin-Coulangé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:37277-Villeloin-Coulangé-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villeloin-Coulangé.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 351 sont en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

D'après un mythe, le nom de Villa Lupae serait lié à une dame Louve, veuve d'Eudore, vice-consul de Tours. Elle se retire dans une de ses propriétés (ou villa) ; elle y fonde un monastère d'hommes en l'honneur du Sauveur du monde et nomme un abbé pour diriger les religieux. Ce lieu conserve le nom de sa fondatrice, Villa Lupae > Villeloin<ref> Modèle:Ouvrage </ref>.

La forme Villa Lupae est mentionnée en 850 dans le cartulaire de Cormery à l'occasion de la fondation du monastère de Villeloin<ref name="PAT"> Modèle:Ouvrage.</ref>. On trouve ensuite Villa Loens et Villeloen au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Villalupe, Villaloem, Ville Lupantium, Villa Lupensis en 1200 (Chartes de Villeloin) et Villeloing en 1394 dans la charte de Geofroy de Palluau<ref> Modèle:Ouvrage </ref>. Il s'agit d'une formation médiévale en Ville- au sens ancien de « domaine rural, village », suivi des noms de femmes germaniques Lupa<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou Leuwa<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)</ref>.

Le nom de la paroisse de Coulangé est mentionné dès 859 sous la forme Columniaco dans le cartulaire de Cormery, ensuite Colungeaiacum en 1150 (Charte d'Engebaud, archevêque de Tours), Colengeium en 1200, Colenge en 1246, Collengeio en 1277 (chartes de l'abbaye de Villeloin), Coulanges en 1385 (ordonnances des rois de France), Sanctus Sulpilius de Collegio (pouillé des abbayes de France), et enfin Coulangé sur la carte de Cassini<ref> Modèle:Ouvrage </ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le territoire communal conserve des vestiges néolithiques sur deux sites. Sur celui du Village des Champs, on trouva une meule faite d'une table de silex turonien paraissant retaillée sur une grande partie du pourtour qui fut utilisée sur toute sa surface<ref>Modèle:Article.</ref> et sur celui de la Motte un éclat laminaire à crête repris en nucléus<ref>Modèle:Article.</ref>.

On trouve aussi à La Motte un tumulus de l'âge du bronze. La légende locale dit que cette butte de terre a été formée par le géant Gargantua s'arrêtant là pour secouer la boue de ses sabots<ref name="BRIAIS"> Modèle:Ouvrage </ref>.

Des bâtiments gallo-romains ont également été repérés sur la rive sud de l'Indrois, sur laquelle sont régulièrement découvertes des briques, des céramiques, voire des traces de fondation<ref> Modèle:Ouvrage </ref>.

Moyen Âge

Modèle:Article connexe

copie d'une gravure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin
Abbaye de Villeloin - Plan de l'ancienne abbaye au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - plan Monasticon Gallicanum.

Le bourg de Villeloin s'est développé autour d'une abbaye bénédictine fondée en 850. Le chevalier Mainard se proposait de fonder un monastère, « Modèle:Langue. » (phrase en latin issue du Cartulaire de Cormery dont voici une traduction : « à savoir, en Touraine dans le village, près de la rivière, dont le nom est Andrisco au lieu que l'on dit, dont le nom rustique était Villalupa. »)<ref> Modèle:Ouvrage </ref>. On voit par un diplôme de l'empereur Louis que, du temps de Charles II le Chauve et du sien, les frères Mainard et Mainerius donnèrent à Audacher, abbé de Cormery, un lieu nommé Villeloin afin qu'il y fît construire un nouveau monastère en l'honneur du Saint Sauveur. Mais ce ne fut pas Louis le Pieux qui le fit, puisque Charles le Chauve lui survécut. Cette charte peut donc être considérée comme apocryphe. Mainard et Mainerius néanmoins furent bien réellement les fondateurs de Villeloin, et ce fut bien l'abbé Audacher qui présida à sa construction. Elle eut lieu sous le règne de Charles II, roi des Francs qui, en 850, lui donna son approbation et la plaça sous l'autorité de l'abbaye de Cormery (tenue par des bénédictins là aussi). La basilique, une fois achevée, fut consacrée par l'archevêque Hérard, en 859, lequel décida, du consentement d'Audacher, qu'il y aurait au moins vingt moines dans ce monastère. De même que Cormery dépendait de Saint-Martin, Villeloin fut dans la dépendance de Cormery, et ce furent les abbés de Cormery qui le dirigèrent d'abord<ref name="SAT"> Modèle:Ouvrage </ref>.

En 965, les moines de Villeloin supplièrent l'abbé Guido (abbé de Cormery) de leur permettre d'élire eux-mêmes leur abbé, ce qu'il leur accorda, et ils élurent Huncbertus qui reçut la consécration de l'archevêque Hardouin<ref name="SAT6"> Modèle:Ouvrage </ref>.

Après 1060, Foulques, comte d'Anjou, donna à Villeloin des coutumes. En 1156, le pape Adrien IV confirma leurs possessions ; le pape Innocent IV les confirma à son tour en 1253<ref name="SAT6"/>.

En 1301, le roi Philippe le Bel, approuva le diplôme de Charles le Chauve. Le Modèle:Date-, lors de son voyage à Loches Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye : « Plus tard, entre à Villeloin un cortège brillant et nombreux, qui en part le lendemain, et traverse la forêt pour se rendre à Loches ; c'est le roi Philippe le Bel, accompagné de sa royale épouse, Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, de Bric et de Bigorre, fille d'Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, roi de Navarre. Le prince et la princesse restent huit jours à Loches et s'en retournent par Villeloin. »<ref name="SAT"/>.

On connaît également les importantes donations qui servirent de base économique à la vie de la communauté, notamment celle du domaine de La Béraudière faite en 1335 par Ingelger d'Amboise. Une belle grange aux dîmes existe encore, hors des limites de l'abbaye représentée sur la gravure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="amislochois"> Modèle:Ouvrage </ref>.

Pendant la guerre de Cent Ans, Villeloin, comme de nombreuses villes, souffre de la guerre. Les Anglais s'en emparent en 1360 et y installent une importante garnison qui rayonne dans tout le pays. En 1361, les moines réussissent à racheter leur couvent aux occupants contre l'importante somme de 9 000 florins d'or. La majeure partie de cette rançon a été versée par Gautier de Châteauchallons, proche du comte d'Auxerre. Il s'agit donc d'une intervention politique royale. Cette pratique de rachat de bâtiment et de prisonniers était courante à l'époque<ref name="amislochois"/>.

Les bâtiments du monastère sont dévastés en 1412 par les troupes anglaises<ref group="Note">La source ne fournit pas de détail précis des dégâts.</ref>,<ref> Modèle:Ouvrage </ref>. La même année, les religieux obtiennent du roi Charles VI que le guet et la garde de l'abbaye soient assurés par les habitants qui remplissaient jusqu'alors ces charges au profit de Loches<ref name="amislochois"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les édifices sont en très mauvais état. Des reconstructions commencent à partir de 1417, mais c'est surtout après la guerre de Cent Ans, en 1464, que sont reprises les fortifications qui vont servir pendant les guerres de Religion<ref name="amislochois"/>.

Époque moderne

carte de Cassini du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant les villages de Villeloin et Coulangé et les environs
Villeloin et Coulangé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - carte de Cassini.

Modèle:Article connexe

En 1664, Michel de Marolles, abbé de Villeloin, réunit dans sa bibliothèque de véritables merveilles. Il fit peindre 150 blasons des principales villes et sommités d'Europe<ref group="Note">Nous n'avons pas de détail de ces demandes.</ref>. Il recueillit 123 400 estampes (dont plus de 200 Rembrandt) et plus de 400 grands volumes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1667, du consentement de l'abbé de Marolles, des religieux de la congrégation de Saint-Maur entrèrent dans ce couvent pour y établir la réforme, qui ne s'effectua réellement qu'au Modèle:Date-<ref name="SAT6"/>.

Révolution française

Le départ en 1790 des quatre derniers bénédictins de l'abbaye (Emmanuel Charpentier, le prieur, Maurice Vallère, François Lecoq et Jean-Louis de Maussabré, les moines<ref name="SAT6"/>) laissa le champ libre aux divers acquéreurs de biens nationaux. Chacun d'entre eux, pour se clore des voisins, éleva des murs avec des matériaux de bâtiments en démolition. L'église fut détruite peu de temps après la Révolution<ref name="Bulletin2007">Modèle:Article.</ref>.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Article détaillé Modèle:Autres projets Villeloin était enclavée dans la commune de Coulangé. Le Modèle:Date, elles furent réunies par ordre du roi Louis Philippe, pour devenir la commune de Villeloin-Coulangé. Cette fusion a été officialisée par une lettre du roi Louis Philippe conservée par les archives communales.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1902, la laiterie Paillaud s'installa dans une partie de l'ancienne abbaye : le cloître et le réfectoire des hôtes. En 1921, le sol de l'ancienne salle capitulaire fut fouillé. On y trouva notamment des crosses abbatiales<ref name="Bulletin2007"/>.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernard Beguin, Daniel Charreau et Gérard Charreau, trois jeunes de la commune de Villeloin-Coulangé avaient rejoint le maquis Césario de l’ORA sous la direction du lieutenant Bretegnier qui participa aux combats d’Modèle:Date- pour libérer la zone rurale autour de la ville de Loches (Indre-et-Loire). Le dimanche Modèle:Date, la mairie a rendu hommage au maquis Césario en baptisant une des places du village « place du Maquis-Césario »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans les années 1980, Villeloin-Coulangé a abrité l'une des planques du groupe terroriste action directe. La découverte de cette planque a pour origine un billet de train Orléans - Saint-Pierre-des-Corps trouvé dans les poches de Georges Cipriani lors de son arrestation en 1987 dans le Loiret. Les gendarmes avaient alors opéré des contrôles dans les agences immobilières, puis auprès de nombreux propriétaires auxquels les loyers n'avaient pas été payés depuis février. Ils entrèrent ainsi en contact avec les époux Robin (un menuisier de la région), qui percevaient leur loyer en argent liquide à Villeloin-Coulangé. Georges Cipriani et Joëlle Aubron passaient un bon nombre de week-ends dans cette maison depuis Modèle:Date-. Le long du pavillon surmonté d'un toit de tuile rouge, Joëlle Aubron avait planté des tomates et elle en faisait des conserves soigneusement rangées dans le cellier. La jeune femme et Cipriani se montraient discrets, malgré un va-et-vient de camionnettes perceptible par les voisins certaines nuits. Un hasard sans doute : la résidence secondaire de Georges Besse était située à une trentaine de kilomètres de là, à Betz-le-Château. Cette fois, ce n'était pas une dénonciation, comme à Vitry-aux-Loges, mais un travail en profondeur des gendarmes d'Indre-et-Loire qui avait permis la découverte de la planque<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Citation bloc

Politique et administration

Les résultats électoraux de l'élection présidentielle de 2007 illustrent l'ancrage à droite de l'électorat. Au premier tour, totalisant 15,89 % des suffrages, contre 25,87 % au niveau national, Ségolène Royal se place bien derrière Nicolas Sarkozy lequel rassemble localement 30,81 % des électeurs (31,18 % en moyenne nationale) et François Bayrou avec 19,56 % (18,57 % en moyenne nationale) et à égalité avec Jean-Marie Le Pen qui fait aussi 15,89 % sur la commune (10,44 % en moyenne nationale). Lors du second tour, Nicolas Sarkozy, élu président de la République avec 53,06 % des suffrages nationaux, en recueille 63,78 % à Villeloin-Coulangé. Son opposante, Ségolène Royal, qui totalise quant à elle 46,94 % des voix au niveau national en obtient 36,22 % à Villeloin-Coulangé<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Au premier tour, les votes se ventilaient ainsi :

Candidat Nicolas Sarkozy Ségolène Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen Frédéric Nihous Philippe de Villiers Olivier Besancenot José Bové Marie-George Buffet Arlette Laguiller
A Villeloin-Coulangé : Voix 126 65 80 65 8 24 12 5 7 6
% 30,81 15,89 19,56 15,89 1,96 5,87 2,93 1,22 1,71 1,47
Dans le département d'Indre-et-Loire : Voix Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre
% 30,70 24,87 20,24 9,10 1,12 3,06 4,56 1,23 1,68 1,41
Source : Ministère de l'Intérieur

L'ancrage à droite s'est également exprimé en 2009 lorsque, au premier tour des élections européennes, Jean-Pierre Audy (listes de la majorité) arrive en tête avec 32,43 % (27,88 au niveau national). Loin derrière, on trouve à égalité, avec 10,36 % des voix : Henri Weber (listes du Parti socialiste - 16,48 % au niveau national), Véronique Goncalvès (listes divers droite - 6,74 % au niveau national) et Jean-Paul Besset (listes des Verts - 16,28 % au niveau national)<ref> Modèle:Lien web </ref>. L'abstention est moindre qu'au niveau national : 50,83 % dans la commune contre 59,37 dans l'ensemble du territoire.

Les élections de 2010 pour les conseillers régionaux, ont vu au niveau national la quasi-totalité des régions de métropole (Alsace mise à part) élire des conseillers de gauche. À Villeloin-Coulangé, c'est Hervé Novelli (listes de la majorité) qui est arrivé en tête avec 35,06 %, suivi par François Bonneau (listes du Parti socialiste) avec 19,05 %, Philippe Loiseau (listes du Front National) avec 13,42 %, Marie-France Beaufils (listes du Parti communiste et du Parti de gauche) avec 10,39 % et Jean Delavergne (listes des Verts) avec 10,82 %<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Les élections municipales sont traditionnellement sans liste de parti. Le fait que Villeloin-Coulangé soit [[Élection municipale française#Les modes de scrutin|sous le seuil des Modèle:Unité habitants]] explique que les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé. Dans les communes de moins de Modèle:Nombre, les candidatures isolées et les listes incomplètes sont autorisées. De 1965 à 2008, Jean Lévèque (Divers droite) était le maire de la commune (43 ans de mandat consécutif). Il ne s'est pas représenté en 2008. Le scrutin porte une nouvelle équipe, sans étiquette, à la mairie. Maryse Garnier, ancienne adjointe de Jean Lévèque, est maire de la commune depuis cette date. La participation a été de 80,25 %<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Circonscriptions administratives

Villeloin-Coulangé est située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire et dans l'arrondissement de Loches. Elle fait partie du canton de Loches.

Intercommunalités

Membre d'un SIVOM (Syndicat intercommunal à vocations multiples) qui existait depuis 1974, Villeloin-Coulangé a adhéré à la communauté de communes de Montrésor qui regroupe les dix communes de l'ancien canton de Montrésor. On y trouve, outre Villeloin-Coulangé et Montrésor, les communes de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Genillé, Le Liège, Loché-sur-Indrois, Nouans-les-Fontaines, Orbigny et Villedômain.

Liste des maires

Cette liste ne prend pas en compte les maires de Coulangé avant la fusion avec Villeloin le Modèle:Date.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jean Lévèque, dont le mandat a pris fin en 2008 fait partie des doyens des maires de France, avec 43 ans de mandats consécutifs.

Fiscalité communale

Taux de fiscalité directe en 2009

Taxe Taux moyen de la strate Taux voté à Villeloin-Coulangé
d'habitation 8,83 % 9,06 %
foncière sur le bâti 12,98 % 10,51 %
foncière sur le non-bâti 34,15 % 25,73 %
professionnelle 8,99 % 6,84 %
Sources des données : Les comptes des communes - Villeloin-Coulangé<ref name="Budget2009">Données mises en ligne sur le site de la direction de la comptabilité publique au sein du ministère des finances</ref>.

Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale

En 2009, l'annuité de la dette représentait Modèle:Unité par habitant. Le taux d'endettement est donc modeste, et pour comparaison l'endettement moyen des villes de la même strate s'élève à Modèle:Unité par habitant. Après une baisse régulière entre 2001 et 2008, l'endettement tend à repartir à la hausse. Le budget pour l'année 2009 est de Modèle:Unité pour le fonctionnement et de Modèle:Unité pour l'investissement<ref name=Budget2009/>.

Analyse des équilibres financiers - Villeloin-Coulangé - 2009
En euros En euros par habitant Moyenne de la strate
Opérations de fonctionnement
Total des produits de fonctionnement = A 403 000 617 750
Dont : Impôts Locaux 147 000 226 296
Autres impôts et taxes 0 0 38
Dotation globale de fonctionnement 133 000 204 210
Total des charges de fonctionnement = B 351 000 537 593
Dont : Charges de personnel 139 000 213 232
Achats et charges externes 98 000 150 180
Charges financières 7 000 11 25
Contingents 65 000 99 51
Subventions versées 3 000 5 31
Résultat comptable = R (A-B) 53 000 80 157
Opérations d'investissement
Total des ressources d'investissement = C 209 000 320 420
Dont : Emprunts bancaires et dettes assimilées 130 000 199 77
Subventions reçues 21 000 32 84
FCTVA 9 000 14 66
Retour de biens affectés, concédés, etc. 0 0 0
Total des emplois d'investissement = D 175 000 268 422
Dont : Dépenses d'équipement 161 000 246 335
Remboursement d'emprunt et dettes assimilées 14 000 22 66
Charges à répartir 0 0 0
Immobilisation affectées, concédées, etc. 0 0 0
Besoin ou capacité de financement résiduel de la section d'investissement = E (D-C) −34 000 -52 -2
Résultat d'ensemble = R-E 87 000 133 155
Autofinancement
Excédent brut de fonctionnement 60 000 91 182
Capacité d'autofinancement (CAF) 53 000 80 162
CAF nette du remboursement en capital des emprunts 38 000 59 96
Endettement
Encours de la dette au 31/12 248 000 380 599
Annuité de la dette 21 000 33 90
Avance du Trésor au 31/12 0 0 0
Fonds de roulement 214 000 327 289
Source : Les comptes des communes - Villeloin-Coulangé<ref name=Budget2009/>.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Villeloin-Coulangé n'est jumelée avec aucune autre commune<ref name="JUMEL">

Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 45,9 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 54,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

État matrimonial et composition des ménages

Marié(e) Veuf(veuve) Divorcé(e) Célibataire
49 % 17 % 7,3 % 26,7 %
Source : Chiffres clés de l'INSEE 2007

Le nombre moyen de personnes par ménage est passé de 3,4 à 2,2 entre 1968 et 2007.

Mobilité résidentielle sur cinq ans

Depuis 2002, 26 % de la population nouvellement installée provient d'une autre région de France métropolitaine. 67,3 % des résidents n'ont pas déménagé tandis que 6,5 % des résidents ont changé de logement tout en restant au sein de la commune. Ainsi, alors que sur les plans départemental et régional les migrations résidentielles auraient globalement tendance à renforcer le vieillissement des populations<ref>Laurent Toulemon de l'Institut national d’études démographiques, Projections démographiques pour la France et ses régions : vieillissement de la population et stabilisation de la population active, dans « Économie et statistique », Paris, Dossier Projections de population, no 408-409, 2007, Modèle:P.81-94, Modèle:P.90, Modèle:Lire en ligne.</ref> (notamment avec une part plus importante de départs chez les jeunes adultes), les dynamiques de mobilité qui animent la commune semblent suivre une tendance pour partie différente. Les mécanismes locaux de la mobilité résidentielle sont fondés, certes, sur le départ de populations fraîchement diplômées, mais ces départs sont numériquement compensés par l'installation de foyers de néoruraux — actifs ou retraités — fuyant les désagréments des villes à la recherche d'une qualité de vie moins stressante<ref>J.-D. Urbain, Paradis verts : Désirs de campagne et passions résidentielles, Paris, Payot & Rivages éd., coll. « Petite bibliothèque Payot », Paris, 2008, no 677, Modèle:2e éd., 413 pages</ref>.

Enseignement

Située dans l'académie d'Orléans-Tours, la ville administre une école, à la fois école maternelle et école élémentaire d'environ 50 élèves. Celle-ci fait partie du regroupement pédagogique communal incluant les écoles de Loché-sur-Indrois et Montrésor pour les enfants (141 au total en 2009, dont 55 de Villeloin-Coulangé) des communes de Villeloin-Coulangé, Montrésor, Loché-sur-Indrois, Chemillé-sur-Indrois, Beaumont-Village et Villedômain<ref name="BM10" />.

Le collège le plus proche est situé à Montrésor et le lycée le plus proche à Loches.

Manifestations culturelles et festivités

La commune ne possède pas d'office de tourisme sur son territoire, elle dépend de l'office de tourisme du Val d'Indrois<ref> Modèle:Lien web.</ref> situé à Montrésor. On y retrouve toutes les communes de la Communauté de communes de Montrésor avec les communes de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Genillé, Le Liège, Loché-sur-Indrois, Montrésor, Nouans-les-Fontaines, Orbigny, Villedômain.

Toutefois, le syndicat d'initiative de Villeloin-Coulangé, présidé en 2010 par Didier Béguin organise des événements toute l'année. Grâce aux bénéfices réalisés lors des manifestations qu'il organise, ce syndicat d'initiative a financé en 2009 l'installation d'une nouvelle aire de jeux pour les enfants au bord de l'Indrois et de l'ancienne gare. Parmi les manifestations organisées, on compte :

  • en avril : une randonnée pédestre d'une dizaine de kilomètres ;
  • en juillet : la fête des fleurs. Plus de 500 repas sont servis pendant la soirée qui se termine par un bal et un feu d'artifice ;
  • le Modèle:Date- : la brocante. Elle réunit plus de 300 exposants et accueille plusieurs milliers de visiteurs depuis plus de vingt ans et reste l'une des plus importantes de la région. Elle a droit à un reportage télévisé tous les ans<ref>

Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> ;

  • en décembre : l'arbre de Noël. Un spectacle est organisé pour la centaine d'enfants du village chaque année avec un goûter traditionnel et l'arrivée du père Noël avec les cadeaux offerts par la commune.

Communication et équipements

Villeloin-Coulangé bénéficie d'une agence postale / point multiservice.

La commune dispose d'une salle des fêtes polyvalente, qui peut être mise à la disposition des associations et des habitants.

La liste des équipements présents sur la commune est complétée par une bibliothèque municipale, située au sein de l'école, intégrée au réseau de bibliothèques du territoire du lochois<ref> Modèle:Lien web </ref>, un cimetière, et un columbarium.

L'ensemble du territoire de la commune est desservi par l'ADSL. Toutefois, les villages et hameaux éloignés de plus de Modèle:Unité des centraux (situés à Montrésor et Nouans-les-Fontaines) sont affectés par une réduction des performances de l'internet haut débit.

Villeloin-Coulangé met à disposition des habitants des sacs et des conteneurs permettant de faire un tri sélectif. La commune ne possède pas de centre de traitement des déchets ; les déchèteries du SMICTOM du Val d'Indrois, situées sur les communes de Genillé et Nouans-les-Fontaines, sont à proximité<ref name="BM11" />.

Santé

Une pharmacie et plusieurs professionnels libéraux de santé sont présents sur la commune. Une maison médicale regroupant l'ensemble de ceux-ci est en chantier ; son ouverture est prévue pour 2012.

Le centre hospitalier le plus proche est le centre hospitalier Paul Martinais à Loches, le centre de convalescence et de réadaptation est celui de « Puygibault » situé route de Bourrais à la périphérie de la ville de Loches, le centre hospitalier universitaire est à Tours.

Depuis 1970, Villeloin-Coulangé dispose d'une maison de retraite médicalisée de 82 places, « Les Baraquins », qui est également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Sports

La commune dispose d'un terrain de football qui est (rarement) utilisé par l'ECF (entente des clubs de football du pays montrésorois) (95 licenciés en 2010-2011)<ref name="BM11">Bulletin municipal 2011</ref>. Les joueurs sont répartis en six équipes de « moins de 7 ans » à « moins de 18 ans ». Les terrains principaux utilisés par l'ECF sont ceux des communes de Genillé, Nouans-les-Fontaines, Orbigny et Loché-sur-Indrois<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Le club de pétanque de Villeloin-Coulangé a été créé en 1989. En 2010, le club fonctionne bien malgré un nombre réduit d'adhérents : 5 seulement<ref name="BM11" />.

Depuis Modèle:Date-, un cours de gymnastique, mis en place par une association intercommunale (L'entente communale de gymnastique volontaire - ECGV) déploie l’activité gymnique sur trois communes : Villeloin-Coulangé, Nouans-les-Fontaines et Villedômain<ref name="BM11" />.

Cultes

vue de l'église avec le monument au mort au premier plan
L'église Saint-Michel et le monument aux morts.
gros plan d'une sculpture visible à l'entrée de l'église
Saint Michel terrassant le dragon (fronton de l'église de Villeloin-Coulangé).

La commune de Villeloin-Coulangé relève de la paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste<ref name="DIO"> Modèle:Lien web </ref>, qui est une subdivision du diocèse de Tours<ref name="DIO" />, lequel relève de la Province ecclésiastique de Tours. La paroisse Saint-Jean Baptiste regroupe huit communes et huit clochers dont celui de Saint-Michel à Villeloin-Coulangé.

Une communauté de l'ordre de Grandmont (qui suit la règle de Saint Étienne de Muret) est présente depuis 1979 dans la commune au prieuré de Grandmont Villiers. Dans un ancien ermitage grandmontain fondé par Henri II Plantagenêt, trois frères vivent de « l'évangile et de la croix » en communion avec toute l'Église.

La messe n'est dite dans l'église Saint-Michel qu'à de rares occasions et pour les baptêmes, mariages et enterrements<ref name="BM10">Bulletin municipal 2010</ref>.

Économie

Villeloin-Coulangé est classée en zone de revitalisation rurale par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Villeloin-Coulangé au 25 993e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay<ref>Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.</ref>.

Entreprises

Villeloin-Coulangé est un village avec assez peu d'entreprises : au Modèle:Date- la commune en comptait 26 (hors agriculture)<ref name="Inseejuin2010"> Modèle:Lien web </ref>. En 2007, ces établissements étaient répartis, pour 6,9 % dans l'industrie, 17,2 % dans la construction, 27,6 % dans le commerce et 48,3 % dans les services. À titre de comparaison, dans le département d'Indre-et-Loire on trouve 15,3 % des emplois dans l'industrie, 7,9 % dans la construction, 41,9 % dans le commerce et 31,5 % dans les services<ref> Modèle:Lien web </ref>.

La principale entreprise industrielle est Leroux SA spécialisée dans le profilage à froid et le cintrage de tous métaux. Le premier employeur de la commune est la maison de retraite des Baraquins, qui en 2010 comptait 63 postes.

En 2007, l'activité agricole restait importante, bien qu'entre 1988 et 2000 le nombre d'exploitations agricoles soit passé de 42 à 27 (de 33 à 20 pour les professionnels). La surface agricole utile atteignait Modèle:Unité (dont Modèle:Unité en céréales). Le cheptel bovin dépassait Modèle:Unité<ref name="Inseejuin2010" />. En 2010, la commune comptait neuf exploitations en polyculture, onze élevages viande et un élevage laitier<ref>Modèle:Article.</ref>.

Emploi

En 2007, le taux de chômage à Villeloin-Coulangé était de 8,8 % contre 11,4 % en 1999.

Structure des emplois à Villeloin-Coulangé, selon le recensement de 1999

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Villeloin-Coulangé 13,2 % 3,8 % 13,2 % 11,3 % 30,2 % 28,3 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : Insee<ref>

Modèle:Lien web </ref>

Commerce

Si certains commerces ont disparu (boulangerie, boucherie, café, restaurant), il subsiste sur la commune une épicerie (qui assure les livraisons à domicile) qui propose du pain, du poisson et a mis en place des partenariats avec les producteurs locaux<ref>Modèle:Article.</ref> ; un tabac - presse qui, depuis sa reprise en 2005, propose, en plus, de la papeterie, des produits informatiques, des cadeaux<ref>Modèle:Article.</ref> ; un salon de coiffure ; une pharmacie<ref>Modèle:Article.</ref>. Par ailleurs, un boucher ambulant dessert le village une fois par semaine.

De nombreux artisans sont aussi présents sur la commune : menuisier, plombier, peintre, peintre d'intérieur, charpentier, électricien, maçon, couvreur, scierie<ref name="BM11" />.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin

photo ancienne de la porte principale de l'abbaye
Abbaye de Villeloin - porte d'entrée fortifiée sud - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - photo de 1923.

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par deux chevaliers, l'abbaye bénédictine Saint-Sauveur de Villeloin est dévastée par les troupes anglaises pendant la guerre de Cent Ans en 1360 puis en 1412. L'abbaye était située à la frontière entre les possessions anglaises (sous Édouard III d'Angleterre) et le royaume de France de Philippe VI de France.

Le monastère devient prospère grâce à de nombreux dons. On sait que l'abbaye de Villeloin était importante par son nombre de moines et les terres possédées<ref group="Note">Voir article détaillé sur l'abbaye.</ref>. Le Modèle:Date, lors de son voyage à Loches, Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye<ref name="SAT"/>.

Par ailleurs, deux crosses épiscopales furent découvertes lors de fouilles en 1921 (voir ci-dessous). La présence de ces deux crosses dans l'environnement de l'abbaye de Villeloin donne une indication sur la place réelle de cet établissement, fondé dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la période médiévale. Ces deux objets, en particulier la crosse émaillée, étaient précieux et très coûteux, et semblent indiquer que leurs possesseurs étaient des abbés d'un certain renom.

L'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin fait l'objet en 1927 de quatre inscriptions au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> : l'église datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est fut inscrite par arrêté du Modèle:Date). L'ancien prieuré, le pavillon Renaissance et les tours sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ancien couvent est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa façade et son portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que la porte de l'ancienne chapelle ont été inscrits par arrêté du Modèle:Date. L'ancien prieuré avec pavillon et tourelle Renaissance, le grand portail d'entrée, les deux tours du pont-levis et la tour à l'Est du pont-levis ont été inscrits par arrêté du Modèle:Date. Enfin, le pavillon Renaissance et la grande tour carrée ont été inscrits par arrêté du Modèle:Date.

Les crosses de l'abbaye de Villeloin

Modèle:Article détaillé Lors de travaux réalisés dans la commune de Villeloin-Coulangé au début des années 1920, deux crosses abbatiales ont été trouvées.

Une crosse pastorale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Elle a été mise au jour par Charles Paillaud le Modèle:Date. Elle se trouvait dans un tombeau, sous le pavage d'une salle qui fut à l'époque identifiée comme l'ancienne salle capitulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin. Cette crosse en ivoire de Modèle:Taille est datée des environs de l'an 1200. Elle fut trouvée associée à la bouterolle (ou cuspes) de bronze qui terminait sa hampe. Le musée de Cluny put acquérir cette rare pièce en Modèle:Date. Elle est exposée au musée dans la salle des ivoires.

Une seconde crosse a été mise au jour dans la même salle que la première, le Modèle:Date. C'est un travail d'émaillerie limousine. Réalisée vers 1220-1235, elle est faite de cuivre embouti, champlevé, gravé, émaillé bleu moyen et doré. Elle est haute de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité. On y voit le Couronnement de la Vierge dans la volute et l'Annonciation sur la douille. Elle est visible au musée de l'hôtel Goüin à Tours<ref>Note de Guy du Chazaud, conservateur des antiquités et objets d'art d'Indre-et-Loire. 29 juillet 1998.</ref>.

Le prieuré de Grandmont Villiers

Modèle:Article détaillé

Fichier:Prieuré Villiers cloître.jpg
L'ancien cloître du prieuré.

Vers 1157, Henri II Plantagenêt fonde la maison de Grandmont-Villiers pour les ermites de Grandmont, disciples de saint Étienne de Muret, mort en 1124. La charte de sa fondation établie en 1162 est confirmée par son fils [[Richard Ier d'Angleterre|Richard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 1189. En 1295, vingt ermites vivent dans l'établissement. La maison devient prieuré conventuel en 1317 et compte alors quarante ermites. Sont notamment hôtes de ce prieuré Charles IV le Bel en 1324, et Louis XI en 1462 et 1472. En 1358, les Anglo-Navarrais incendient le prieuré. La « commende » y est introduite en 1495. La communauté compte trois frères à sa suppression par la Commission des réguliers en 1772. En 1780, l’église et les bâtiments du monastère sont rasés par Louis-Jacques de Baraudin. La partie sud est conservée comme résidence de campagne. Le sanctuaire de l’église est lui aussi démoli et transformé en grange. Il démolit et mure la façade du chapitre. La maison est vendue comme bien national en 1792. Elle est rachetée par François-Xavier Branicki, propriétaire du château de Montrésor, en Modèle:Date-. Le reste du domaine est racheté par Constantin-Grégoire Branicki en 1878. Le prieuré est utilisé comme ferme et rendez-vous de chasse jusqu’en 1963. Occupé quelques années par des tapissières, il est ensuite abandonné à la ruine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 1979, trois ermites occupent de nouveau les lieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le prieuré Notre-Dame et Saint-Étienne de Villiers fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Églises

Modèle:Article détaillé La commune de Villeloin-Coulangé, en plus de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin et du prieuré de Grandmont Villiers, compte trois églises :

Cette dernière accueille plusieurs objets classés au titre objet des monuments historiques :

  1. Une œuvre de Jean Boucher qui date de 1626 : L'Adoration des bergers. Cette œuvre fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
  2. Un tableau qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : La Vierge à l'Enfant, Vierge apparaissant à un religieux. Il fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
  3. Une sculpture qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Christ en croix. Cette statue en bois fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
  4. Une sculpture qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Vierge de pitié. Ce groupe sculpté en pierre fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
  5. Une sculpture qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Saint Michel. Cette statue de pierre fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Le moulin Charreau

vue de l'ancien moulin avec une haie au premier plan
Le moulin Charreau, ancien moulin à eau.

Le moulin de Charreau a probablement vu le jour lors de la fondation de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est vers 1830 qu'a été érigé le bâtiment actuel. Aujourd'hui propriété privée, ce moulin à eau n'a plus aucune activité. Toutefois subsistent, avec le bâtiment, la roue à aubes positionnée directement sur la rivière, la vanne motrice, la rotonde en pierre dure et le système de tamisage<ref>Modèle:Article.</ref>. Les anciennes écuries, fenils, hangars et préaux peuvent également être visités.

Les fours à chaux à Villeloin-Coulangé

Modèle:Article détaillé

vue de la tour de l'ancien four à chaux et de la maison attenante
Four à chaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situé au gué de Coulangé.

Les établissements chaufourniers sont souvent méconnus bien qu'ils soient l'une des composantes du patrimoine. Ils étaient primordiaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Touraine.

La commune de Villeloin-Coulangé a compté jusqu'à cinq fours à chaux :

Autres monuments et lieux touristiques

vue d'une allée bordée de chênes avec un le château des Genêts au fond
Le château des Genêts (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Le château des Genêts, entre Villeloin et Nouans-les-Fontaines, était un fief relevant de Coulommiers, qui appartenait en 1503 à André de Percy. Il était encore en 1731 aux mains de la famille de Maussabré (seigneurs d'Heugnes), qui l'avait hérité, par mariage, des de Percy et qui le céda aux Guillemot de l'Espinasse<ref> Modèle:Ouvrage </ref>. Ce château appartient à la famille Lamazière dont est issue Simonne Calary de Lamazière, épouse du maréchal Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France, et mère de Bernard de Lattre (voir ci-dessous).

  • Logis ancien de Navas :

Ce logis est en fait une maison bourgeoise de 1880. L'une des particularités de ce domaine est de posséder une chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle toujours consacrée et possédant des vitraux de l'atelier Lobin et des peintures retraçant son histoire. C'est aujourd'hui une propriété privée qui accueille des gîtes.

Personnalités liées à la commune

Robert de Lenoncourt

Robert de Lenoncourt (né en 1510 et mort le Modèle:Date), qui fut abbé de Villeloin entre 1551 et 1557 fut aussi comte-évêque de Châlons-en-Champagne et de Metz, archevêque d'Embrun, d'Auxerre, de Sabine, d'Arles et de Toulouse. Il était déjà cardinal depuis 1538.

Achille de Harlay de Sancy

Achille de Harlay de Sancy (né à Paris en 1581 - mort à Saint-Malo le Modèle:Date-), baron de Sancy, avant d'être évêque de Saint-Malo fut abbé de Villeloin.

Michel de Marolles

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

portrait gravé de Michel de Marolles en tenue d'abbé
Michel de Marolles - Abbé de Villeloin.

L'abbé Michel de Marolles a publié un grand nombre d'ouvrages, et lorsque la mort est venue le surprendre, à Paris le Modèle:Date-, il tenait prêtes encore beaucoup de notes qu'il se proposait de faire imprimer.

On se souvient surtout de Michel de Marolles, abbé de Villeloin, pour la collection d'estampes qu'il amassa : de plus de Modèle:Nombre gravures (dont plus de 200 de Rembrandt) que Colbert lui acheta pour le roi Louis XIV. Il rédigea une Histoire des Roys de France et des choses plus mémorables qui se sont passées sous leur règne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> paru en 1663 « avec privilège de sa majesté », une série de discours où sont évoqués les cabinets de curiosités de la ville de Paris et un dénombrement des personnes qui lui ont offert de leurs livres. Il traduisit un grand nombre d'ouvrages latins.

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Ses écrits qui relatent l'histoire villaloupéenne sont les Mémoires de Michel de Marolles abbé de Villeloin avec des notes historiques et critiques<ref name="Mémoires">Modèle:Ouvrage.</ref> qui parurent en 1657. Car, s'il est né à Genillé le Modèle:Date-, Michel de Marolles a surtout été Abbé de Villeloin entre 1626 et 1674. Mais l'époque n'était pas à la description des mœurs paysannes et Michel de Marolles décrit principalement ses voyages, la cour et les nobles qui l'entouraient.

Toutefois, dans cet ouvrage un paragraphe évoque Villeloin et Coulangé :

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Daniel Wilson

Daniel Wilson, qui fut propriétaire d'un four à chaux situé au lieu-dit Montiange, est un homme politique français. Il est resté célèbre pour son implication dans le scandale des décorations, qui amène son beau-père, le président de la République française Jules Grévy à démissionner.

Famille de Lattre de Tassigny et Calary de Lamazière

Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France, et Bernard de Lattre ont souvent séjourné à Villeloin-Coulangé, car l'épouse du maréchal, Simonne Calary de Lamazière, y avait sa propriété de famille : le château des Genêts, sur la route de Nouans-les-Fontaines. Son père, Raoul Calary de Lamazière, fut même conseiller municipal. Et c'est la maréchale qui a dévoilé la plaque commémorant le souvenir de son fils dans la rue principale du bourg, qui porte aujourd'hui son nom<ref>Modèle:Article.</ref>.

Elle évoque un passage en 1945, après la victoire (mais avant l'armistice), qui l'a beaucoup émue dans le livre qu'elle a consacré à son époux : Jean de Lattre, mon mari.

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Héraldique

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Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

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Histoire

Politique et administration

Patrimoine civil

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Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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