Grande-Synthe

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Modèle:Infobox Commune de France

Grande-Synthe (en néerlandais : Groot-Sinten<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Avec ses Modèle:Unité, Grande-Synthe est la principale ville de la périphérie de Dunkerque, dont elle abrite d'ailleurs une partie du port.

Géographie

Situation

Fichier:Grande-Synthe - Panneau d'entrée.JPG
Une entrée de Grande-Synthe.

Limitrophe de Dunkerque, à Modèle:Unité à l'ouest de son centre, Grande-Synthe est située sur la façade maritime du triangle le plus densément peuplé, urbanisé et équipé de voies de communication du continent européen Modèle:Référence souhaitée. En effet, Grande-Synthe est reliée à Lille par l'autoroute A25, au Tunnel sous la Manche via Calais et à Bruxelles par l'A16.

Cette proximité maritime confère à la ville un climat océanique tempéré. La ville a été amenée à renoncer à sa côte naturelle pour mieux accueillir les bateaux du monde entier grâce au port en eau profonde de Dunkerque.

Dans la Flandre française s'achevant sur les monts d'Artois, Grande-Synthe dispose d'un tissu d'axes de communication diversifié : autoroutes gratuites sur de longues distances, gare TGV à Dunkerque mettant Paris à Modèle:Heure de la côte, proximité du tunnel sous la Manche, voies navigables intérieures, première gare de triage de France en volume traité, etc.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:…

Topographie et géologie

Modèle:…

Environnement

Capitale mondiale de la biodiversité 2010

La commune est l'une des premières de l'ancien Nord-Pas-de-Calais et de France à avoir largement appliqué les principes de la gestion différentiée de ses espaces verts pour y restaurer une certaine biodiversité. Elle dispose de plusieurs milieux importants pour la trame verte locale, dont le « Puythouck » (130 ha incluant Modèle:Unité de verger pédagogique) et le « Prédembourg » (Modèle:Unité). Bien que très industrialisée, la commune voit aussi passer de très nombreux oiseaux en migration, grâce à sa position sous un corridor de migration d'importance paneuropéenne.

Ceci lui a permis d'obtenir le titre de Capitale française de la biodiversité<ref>« Grande-Synthe, Capitale française de la biodiversité 2010 », et plaquette de présentation.</ref>, décerné par NatureParif, lors du Modèle:1er pour ce titre lancé en 2010, année mondiale de la biodiversité.

La commune a ainsi pu co-représenter la France au Japon lors de la Conférence mondiale sur la biodiversité de Nagoya (2010)<ref>Olivier Tartart, « Industrielle, Grande-Synthe ? Non ! Capitale française de la biodiversité ! », La Voix du Nord, 17 octobre 2010.</ref>.

Étude CUBA

Grande-Synthe et le proche site industriel d'ArcelorMittal-Dunkerque sont aussi et pour Modèle:Nobr (à partir de 2012) le lieu d'une étude scientifique pluridisciplinaire sur la biodiversité. Cette étude, dite « CUBA », financée par le Conseil régional et sélectionnée avec le soutien de la FRB (Fondation pour la recherche pour la biodiversité) a été lancée dans le cadre d'un appel à projet Biodiversité.

L'acronyme CUBA signifie « les Corridors de l'Un sont les Barrières des Autres », car il s'agit ici d'étudier plus finement (échelles des micro-paysages) l'intégrité écologique d'un territoire et la fonctionnalité du maillage des corridors via les interactions entre corridors biologiques naturels ou semi-naturels. Un des sujets d'étude est le fait qu'un corridor pour une espèce peut être une barrière écologique (voire quand il s'agit d'un milieu artificiel, un piège écologique) pour une autre ; dans un même environnement (urbain en l'occurrence), certaines espèces ont des besoins différents voire contradictoires (espèces aquatiques et terrestres, par exemple). Les chercheurs tenteront ici de mesurer la fonctionnalité de la trame verte à l'échelle communale en étudiant la distribution et les déplacements de quelques espèces animales indicatrices, aux exigences écologiques connues et contradictoires en termes d'habitats, de gestion et de sensibilité à la fragmentation. Différents taxons de papillons, amphibiens, oiseaux et mammifères seront suivis à différentes échelles (individus, populations et communautés d'espèces), avec Modèle:Citation<ref>Source Projets retenus par l'AAP Région/FRB Biodiversité 2011. (Voir le chapitre consacré au programme « CUBA »).</ref>.

Pour cela, de nombreux scientifiques et ingénieurs vont in situ étudier ces interactions, sur la base d'observations des déplacements de la faune dans le paysage communal et du site industriel (Le porteur du projet est le BE Biotope, en partenariat avec le Muséum national d'histoire naturelle, l'Université d'Angers, le Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier et l'Université de Lille 1 (sciences et technologies), avec aussi les bagueurs locaux de Cap Ornis Baguage et des ONGE spécialisées dans le domaine de la biodiversité et de l'écologie<ref>« Grande synthe ; Quand la commune se retrouve sous la loupe des chercheurs », La Voix du Nord, article publié 2012-03-31.</ref>.

Futur écoquartier

Une « écomaison » préfigure aussi un écoquartier de Modèle:Nobr écologiques intégrant un souci de mixité sociale<ref>Ville de Grande-Synthe et ZedFactory : présentation de l'écomaison et du projet d'écoquartier, PDF, 16 p.</ref>, conçu avec les concepteurs de BedZED. C'est une maison « zéro carbone » (à émissions de CO2 très réduites et compensées par une production d'énergie) construite par les auteurs du quartier de BedZED en Angleterre (Zedfactory) et Claude Debrock<ref>Guide de l'écoconstruction en Caps et Marais d'Opale, syndicat mixte du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, 2010.</ref>. C'est l'ancienne « maison témoin » d'une foire expo qui joue ici un rôle de vitrine, préalable à l'un des écoquartiers qui naissent dans la région. Le public peut la visiter en semaine<ref>Visite de l'écomaison (consulté 28 novembre 2008).</ref>.

Projet de ferme urbaine

En Modèle:Date, le maire de la ville, Damien Carême, (élu EELV) annonce qu'il souhaite implanter des fermes urbaines bios dans le centre-ville de Grande-Synthe<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces fermes fourniront les cantines de l'école et les légumes seront également vendus aux habitants. Dans cette stratégie, la commune a mis à disposition de ses habitants des chevaux pour le transport, et utilise l'éco-paturage pour entretenir ses zones vertes.

Coopérative de transition écologique

En Modèle:Date, Grande-Synthe est la première commune à lancer le Revenu de transition écologique. Lors d'une conférence de presse, le Modèle:Date-, la mairie annonce qu'« il s'agit de verser une aide financière et d'offrir un accompagnement à toutes les personnes ayant une activité à incidence écologique et sociale ». Cela se fait sous l'égide de la Coopérative de transition écologique qui est chargée d'accompagner les projets et de déterminer les critères de leur éligibilité. L'outil juridique en est une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) dont le nom est TILT. Elle a été créée le Modèle:Date-<ref>Agnès Sinaï, « La ville de Grande-Synthe lance un revenu de transition écologique », Actu environnement, 9 mai 2019 lire en ligne</ref>.

Voies de communication et transports

Le réseau de transports en commun de la communauté urbaine de Dunkerque, DK'Bus, dessert la commune avec les lignes C1, C2, C4, 15, 17, 18, 19 et 23. Le réseau est entièrement gratuit. Le pôle d'échange Grande-Synthe Puythouck situé à l'ouest de la commune centralise toutes ces lignes. Les lignes Chrono (Lignes C..) ont une fréquence de Modèle:Nobr du lundi au samedi, Modèle:Nobr pendant les vacances d'été, et Modèle:Nobr les dimanches et jours fériés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Grande-Synthe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (48 %), zones urbanisées (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), terres arables (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Modèle:Section à sourcer Modèle:Section rédaction à revoir

Origines de la ville

Avant la ville contemporaine, il y avait un village rural de fermes entourées de champs gagnés sur la mer au fil des siècles. Première mention des Synthes en 648. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les connaissances et le travail des Bénédictins permettent de canaliser les eaux en ayant recours aux wateringues qui s'écoulent dans les fleuves comme l'Aa ou directement dans la mer.

De nouvelles terres sont ainsi rendues cultivables par les seigneurs et abbayes car la puissance, le pouvoir, venait de la terre, de sa possession, de sa capacité à nourrir les familles. Et bien qu'habitant un village côtier, les Synthois sont longtemps restés des agriculteurs à l'abri des dunes. Le village s'appelle Sentinas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.

Le comte Jean fait édifier une première digue dès 1280 au niveau de l'actuelle rue qui porte son nom. Mais il est bien difficile de prospérer au calme quand on fait partie de la Flandre maritime : alliances, mariages, successions, hégémonies cycliques d'abbayes diverses, enjeu stratégique entre les trois grandes puissances des Modèle:S mini-, {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}s : Espagne (qui occupe alors les Pays-Bas), Angleterre et France. Combien de batailles en Flandre ont décidé du sort des Synthois… Le Modèle:Date-, Dunkerque et les bourgades environnantes changent de nationalité trois fois dans la même journée : espagnole le matin, française à midi, anglaise le soir. En 1662, Louis XIV rachète la place aux Anglais. Grande-Synthe, qui dépend du châtelain de Bergues, entre dans le territoire de Dunkerque.

Dunkerque représentait un port intéressant dans cette zone aux frontières fluctuantes et son histoire est riche et glorieuse. Après 1870 et son épidémie de choléra arrivée par bateau au port et particulièrement meurtrière, la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fut une époque plus stable et prospère pour les familles synthoises. Las, Dunkerque allait se retrouver aux premières loges dans le théâtre des opérations lors des deux conflits mondiaux…

Début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Lors de la Première Guerre mondiale, les rives de l'Yser sont une ligne de front moins célèbre en France aujourd'hui que le chemin des Dames. Malgré les efforts des Allemands, Dunkerque ne « tombe » pas et sert même de « camp retranché ». Les plages permettent d'amener les troupes du Commonwealth grâce aux aérodromes aménagés autour de la ville. En 1916 jusqu'en Modèle:Date-, Grande-Synthe placée sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée organisant le stationnement et le passage de troupes, en arrière du front), de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Loon-Plage... est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures réglementaires, etc. À Grande-Synthe, se trouve un parc de bétail pour l'ensemble du commandement d'étapes. En Modèle:Date-, la distillerie Trystram, située au pont de Spycker, bénéficie de l'arrivée de dix prisonniers allemands sous la garde d'un brigadier et de deux hommes<ref name=":0" />. La commune dépend à partir de Modèle:Date- du commandement d'étapes de Spycker puis Steene<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, puis en 1917-1918 de ceux de Petite-Synthe transféré à Coudekerque-Branche et de celui de Téteghem<ref name=":0" />.

Dès le retour de la paix, la première usine locale sort de terre le long du canal de Bourbourg. Le groupe Carel et Fouché y fabrique des péniches, avec jusqu'à Modèle:Nobr entre les deux guerres, alors que la ville comptait moins de Modèle:Nombre. La « cité des Deux-Synthe » est construite pour héberger ouvriers et contremaîtres.

Grâce à l'arrivée de l'électricité en 1923, la prospérité du village est de retour puisqu'elle permettait la transformation des produits agricoles et une substantielle valeur ajoutée…

Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale bouleverse Grande-Synthe de façon irrémédiable. Elle débute par la drôle de guerre mais l'offensive allemande par la Meuse et la Somme encercle les troupes anglo-françaises dans la poche de Dunkerque. Elle se termine avec l'opération Dynamo qui permet à de nombreux soldats britanniques et français de rembarquer pour l'Angleterre sur une flottille hétéroclite mais héroïque dont le Modèle:60e fut célébré en 2000 à Dunkerque. Freinés par l'ouverture des vannes qui inondent les sols inférieurs au niveau de la mer, les Allemands retiendront le stratagème quant à leur tour ils se replieront sur la ville en 1944. Ils ne se rendront qu'une fois Berlin tombée, un jour après la signature de l'armistice, le Modèle:Date-.

Entre-temps, pendant l'Occupation, le « terrain d'aviation » présente un intérêt aux yeux des envahisseurs. Ils transforment la ferme du petit Prédembourg en Kommandantur. Les Anglais bombardent quelquefois le village afin de détruire ces aéroports, d'où décollaient des avions allemands participant au blitzkrieg contre l'Angleterre. Après le débarquement de Modèle:Date-, l'espoir renaît dans la population mais la percée alliée après la fin de la bataille de Normandie va se heurter ici à un ennemi sur la défensive, prêt à tout pour conserver sa position dunkerquoise. Les grand-synthois ont tous en mémoire la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Les villageois encore présents à ce moment-là furent chassés de leur domicile en quelques heures n'emmenant que bien peu de choses et cherchant alors à se loger dans la famille, plus à l'intérieur des terres, déjà libéré. 239 des Modèle:Nobr de la commune furent complètement détruites ainsi que l'église, dynamitée. 132 furent sinistrées et aucune maison ne resta intacte.

De retour Modèle:Nobr plus tard, les habitants ne peuvent que constater qu'il n'y a plus rien. Ils doivent repartir de zéro et les années qui suivent sont difficiles. Ils peinent à rebâtir leur domicile, accaparés par l'urgence de rendre la terre cultivable de nouveau, traumatisés par ceux qui sont morts à cause des mines en voulant remettre leurs champs en état. Les marraines de guerre américaines et canadiennes envoient des chèques et des colis, Modèle:Date- : venue du Général de Gaulle dans le cadre de la libération celui-ci accorde au village une « croix de guerre » mais au quotidien, tout fait défaut… et déjà, le village n'est pas rebâti suivant les fondations ancestrales.

De 1950 à nos jours

Le séisme n'est pas fini puisque malgré ce lien vital qui unit les Grand-Synthois à leur terre, la France désire retrouver son rang de puissance économique, tournée vers l'avenir. Pour cela il faut entre autres de l'acier issu d'une usine performante : elle s'implantera précisément sur les terres synthoises avec les premières expropriations qui ont lieu à la fin des années 1950, (ArcelorMittal Dunkerque).

Les états d'âme des maraîchers et agriculteurs, qui ont tant donné d'eux-mêmes pour se relever, ne pèsent pas lourd dans ces enjeux de dimension européenne car autour du site industriel, il faut bâtir une véritable ville pour loger ceux qui le créent et y travailleront. Une ville-champignon va ainsi sortir de terre.

C'est alors une génération de pionniers qui viendra projeter Grande-Synthe dans une ère moderne. Foin du passé, on découvre des vestiges de galions en creusant les fondations de l'usine ? Qu'à cela ne tienne ! C'est demain qui importe. Les logements sont à peine achevés qu'ils sont déjà occupés : en « cité » ou en HLM. Tous, Grand-Synthois de souche et nouveaux arrivants, ont alors en commun que leur vie est faite de ruptures… toutes les familles abandonnent un « ailleurs » forcément rassurant pour un eldorado en perpétuel chantier. Tous déracinés, et surtout les femmes qui suivent leurs maris sans autres motivations que celle d'épouse et de mère.

La ville champignon a besoin d'infrastructure : en juin 1965 inauguration du stade de football Jean-Deconninck, de l'église Saint-Jacques en mars 1961 et de la gare de triage.

L'infrastructure portuaire favorise alors l'implantation d'autres groupes industriels en Flandre maritime, profitant et générant à leur tour des flux en tous genres : transports, énergies, main-d'œuvre… jusqu'à un point d'inflexion qui se situe vers 1975, conséquence du choc pétrolier mais aussi du début d'une réflexion pour s'intéresser à l'amélioration du cadre de vie, à l'aspiration d'un retour à la nature. Ceci se vérifiera dans le quartier de Courghain, conçu pour valoriser le « bien-être familial dans un paysage respectueux de la Flandre » tout en étant moderne et innovant et par la décision de créer artificiellement un « poumon vert » au Puythouck. Beaucoup de jeunes adultes se souviennent d'avoir planté « leur » arbre avec leur classe. Le travail de sensibilisation à la nature commençait déjà.

Modèle:Date- : le quartier de l'Albeck, qui dépendait de Dunkerque, est rattaché à Grande-Synthe. Le progrès est un peu myope et l'urgence faisait loi mais, dès 1982, des HLM construits Modèle:Nobr auparavant sont détruits. Arrivé à un point de rupture de sa croissance constante, la ville doit apprendre à « souffler », à trouver son rythme. Grâce à une utilisation optimale de financements gouvernementaux dans le cadre du plan Développement Social des Quartiers, la ville se transfigure et lance les axes qui sont les fondamentaux de la ville aujourd'hui.

Ainsi, Grande-Synthe est devenue une ville verte, qui recherche l'équilibre indispensable pour réussir le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Installation d'un camp de réfugiés dans le quartier de Basroch

Modèle:Article détaillé Depuis 2006<ref>Voir sur lavoixdunord.fr.</ref>, la ville est touchée par la crise des migrants voulant rejoindre l'Angleterre : un camp de réfugiés se forme dans la pépinière de Le Basroch. En décembre 2015, 2 400 réfugiés vivent à Basroch. Les travaux publics Setra allant déménager à Saint-Pol-sur-Mer<ref>Voir sur deltafm.fr.</ref>, le maire de Grande-Synthe, Damien Carême, et Stéphane Roques, directeur général de Médecins sans frontières, décident, le Modèle:Date-, de transférer le camp sur ce site de Modèle:Nobr coincés entre les km 8 et 9 de la voie ferrée et les km 290 et 291 de l'A16.

Le camp de La Linière aura une capacité de Modèle:Unité, 500 tentes chauffées, plusieurs douches, plusieurs sanitaires, une collecte des déchets et un centre de soin, pour un coût de Modèle:Nobr d'euros pris en charge par MSF et de Modèle:Unité par la municipalité<ref>Voir sur le site de la ville.</ref>. Une fois les migrants partis de la forêt de Basroch, un écoquartier de Modèle:Nobr y sera construit.

Toutefois la mairie a accordé en Modèle:Date- un permis de démolir concernant les bâtiments désaffectés des terrains de La Linière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'une suppression des sanitaires installés préalablement, une action dénoncée par Médecins du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

Fichier:LocatieGrootSinten.PNG
Grande-Synthe dans son canton et son arrondissement.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Maire en 1802-1803 : Joseph Cocquillier<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, Modèle:P., lire en ligne.</ref>, membre du conseil d'agriculture et de commerce de Dunkerque, chargé de conseiller le Préfet dans les domaines d'attribution du conseil (il existe également un conseil à Lille et un à Valenciennes<ref name=":3">Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, Modèle:P., lire en ligne.</ref>); est encore maire en 1806<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Grande-Synthe, consultée le 26 octobre 2017</ref>.

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 46,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,18 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Grande-Synthe compte quatre collèges : Collège Anne Frank, Collège Jules Verne, Collège du Moulin, Collège René Bonpain et trois lycées : le lycée du Noordover, le lycée des Plaines du Nord, et le lycée automobile.

Grande-Synthe compte également Modèle:Nobr : Federico García Lorca, René Bonpain, Jacques Brel, Buffon, Chabrier, Clemenceau, Pierre-et-Marie Curie, Julie-Daubié, Francisco Ferrer, Jules Ferry, Célestin Freinet, Victor Hugo, Blaise Pascal, Paul Verlaine, Jean Moulin, Jacques Prévert, Des Deux-Synthe.

Manifestations culturelles et festivités

Le Syndicat d'Initiative de Grande-Synthe accueille les visiteurs et leur présente les activités possibles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un festival de blues, le Bay Car Blues Festival, a lieu chaque année en septembre/octobre à Grande-Synthe.

Un festival de Musiques du Monde, le Festival des Mondes Pluriels, a lieu chaque année en avril/mai à Grande-Synthe.

Santé

Modèle:…

Sports

Grande-Synthe compte, en 2005, Modèle:Nombre sportifs, soit 20,8 % de la population. 33 disciplines pratiquées grâce à 42 sections sportives. La ville, propose Modèle:Unité de surface couverte et 68 500 en extérieur. Le ministère des sports a décompté 83 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • 6 stades : stade Jean-Deconinck (2 terrains de football), stade André-Calcoen (3 terrains de football), stade Debussy (1 terrain de football), stade du Moulin (2 terrains de football, 1 terrain de rugby), Stadium du litorral : 3 terrains de rugby dont un en synthétique, 2 terrains de football.
  • 3 terrains multisports, 2 dans le quartier du moulin, un dans l'Albeck
  • 12 gymnases : gymnase Buffon, gymnase Chabrier, gymnase Clemenceau, gymnase Dupailler, gymnase Du Basroch, gymnase du Moulin, gymnase Léo-Lagrange, gymnase Jean-Marc-Bobeuf, gymnase Victor-Hugo, halle de sports Debussy, halle de sports Dufour, halle de sports du Noordover

Équipements sportifs spécifiques grand-synthois :

La ville propose également un circuit pédestre de Modèle:Unité « Grande Synthe, grandeur nature » pour découvrir sa diversité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Une chaîne de télévision locale, l'Association synthoise pour la télévision locale, peut être regardée à Grande-Synthe mais aussi sur internet (voir lien plus bas) et sur la Freebox. Il s'agit de la première télévision associative de France, créée par Patrice Vermeersch.

Cultes

  • Église St-Jacques
  • Église St-Joseph
  • Plusieurs mosquées

En 1965, la cloche de l'église de Paul-Robert actuellement Taougrite en Algérie, ramenée en France par le secours catholique, est installée dans l'église Saint-Joseph de Grande Synthe<ref>Voix du Nord, 16/10/1965</ref>.

Économie

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La polyclinique de Grande-Synthe.

Simple hameau au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle doit son essor rapide à partir des années 1960 au développement de l'industrie sidérurgique.

Proximité immédiate avec l'ensemble des villes de la Communauté urbaine de Dunkerque, grands axes routiers en liaison directe avec Bruxelles, Lille, Calais, liaison rapide, directe et privilégiée avec les ports de Dunkerque et le port de Loon-Plage, autant d'atouts qui procurent à Grande-Synthe une large ouverture sur le littoral Nord de la France, mais aussi sur la Grande-Bretagne et la Belgique.

Terre d'accueil de la métallurgie et de ses corollaires, richement dotée d'équipements sportifs et culturels, Grande-Synthe regroupe des activités économiques liant tradition et modernité.

Grande-Synthe a vu la première étude en France sur les potentialités de l'écologie industrielle, menée avec le soutien d'entreprises comme Gaz de France. L'expérience est pilotée par l'association Ecopal, qui rassemble Modèle:Nobr de la région de Dunkerque. Les objectifs de l'étude étaient d'identifier des opportunités pour un meilleur usage des ressources, et d'élaborer une méthodologie d'étude pour une zone industrielle française standard<ref>Élisabeth Laville, L'entreprise verte, Village Mondial, page 175</ref>.

Deux marchés ont lieu chaque semaine sur la commune : le mardi matin et le jeudi matin.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La Seconde Guerre mondiale a eu raison de la mairie en brique de sable, de style flamand, aux pignons caractéristiques, typique de la région. Les volets et boiseries étaient souvent repeints de couleurs pimpantes pour Pâques. Elle se situait entre le cimetière et le Crédit agricole, avec l'école.

Totalement détruite pendant la guerre, la municipalité, à l'image de beaucoup de Grand Synthois, se contenta alors d'un chalet anglais provisoire qui symbolise bien la vie difficile qui s'organisa dans ces baraquements de fortune, faits de bois et de carton bitumé, désignés UK100… (UK pour United Kingdom et 100 pour le nombre de pièces constituant le chalet).

Les lignes modernes des années 1950/60 caractérisent la nouvelle mairie inaugurée en 1958 par Julien d'Hulster. Elle fut rapidement le théâtre d'un bouleversement total puisque l'arrivée d'Usinor allait « booster » le village de façon très artificielle. Elle sert désormais aux réunions des associations.

Sa taille, répondant aux nécessités d'un village, n'était plus adaptée à la ville moderne qui a vu la population décupler et son centre déplacé autour de l'actuelle maison communale conçue par le cabinet d'architectes Allain et Prieur (voir photo). Elle a connu un petit agrandissement au deuxième étage qui n'a pas dénaturé l'ensemble.

  • L'histoire des églises Synthoises

L'église Saint-Jacques de Grande-Synthe : il ne reste que quelques clichés de l'église trapue de style roman construite en 1757 et dynamitée avec Modèle:Unité d'explosifs par les Allemands la nuit du Modèle:Date- 1944. Seule une partie du bronze de la cloche a pu être récupérée pour fondre la « Jacqueline » qui résonne à l'église Saint-Jacques de Grande-Synthe. Point de passage d'un des chemins vers Compostelle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en raison notamment de la légende du Kruysbellaert, cette particularité justifie le saint qui donne son nom à l'église. D'ailleurs un autre vestige de l'ancienne église Modèle:Incise est enchâssé dans l'actuelle. Une autre reproduction plus contemporaine décore la façade principale.

Les vitraux sont d'une époque qui dura peuModèle:Pas clair et pourraient intéresser les futurs historiens de l'art : ils sont l'œuvre d'un Modèle:1er de Rome et consistent en une représentation des personnages saints avant que l'abstraction ne se généralise dans les églises modernes.

L'église Saint-Joseph de Grande-Synthe : l'église moderne Saint-Joseph a été construite dans la moitié orientale du territoire par l'évêché qui voyait la population synthoise augmenter. Avec ses volumes et l'usage du béton typique des années 1970, et à l'inverse de certains bâtiments de cette époque, elle traverse bien le temps et garde une forte personnalité même si elle est désormais inutilisée.

  • La digue du Braek qui protège sur Modèle:Nobr les installations industrielles, érigée en 1965, est un haut lieu du tourisme industriel. Elle permet une vision unique et très impressionnante sur le site portuaire et industriel dunkerquois et Grand Synthois.

Patrimoine naturel

  • À partir de classiques massifs de rosiers, il y a Modèle:Nobr, les jardiniers municipaux ont, au fur et à mesure des années, acquis une connaissance technique qui a favorisé une reconnaissance de leur travail et la notoriété de la ville en matière de gestion différenciée. Grande-Synthe s'est agrandie en préservant et améliorant le cadre de vie de ses habitants : 220 000 fleurs y sont plantées chaque année. La nature est présente partout dans cette ville de Flandre aux maisons de briques, parcourue par un réseau de canaux et jalonnée de jardins. De nombreux itinéraires ont été créés pour une découverte originale de la ville.
  • Un sentier de randonnée urbain de Modèle:Unité au fil de l'eau.
  • Espace naturel protégé du Puythouck avec Lac (Modèle:Unité), verger pédagogique et conservatoire, parcours de pêche, chasse réglementée, parcours VTT, base de voile, centre aéré.
  • Jardin des plantes médicinales André Gaudron, à la ferme des Jésuites.
  • Jardin public avec bassin à carpes koï et jeux pour les jeunes enfants.
  • Parcs urbains : Albeck, Moulin, Saint-Jacques.
  • Plantation d'une nouvelle zone boisée de Modèle:Unité avec 150 000 arbres au Prédembourg.
  • La gestion différenciée de l'espace naturel est une spécialité reconnue de la ville de Grande-Synthe, exportée partout en France, qui est un des modes de gestion recommandée pour la Trame verte régionale.

La ville de Grande-Synthe a obtenu de nombreuses récompenses pour ses efforts environnementaux :

Équipements culturels

La médiathèque Nelson-Mandela est un des lieux privilégiés de partage de la culture. Elle compte pas moins de Modèle:Nb et organise régulièrement des animations comme des lectures publiques, des contes…

La galerie Robespierre propose une dizaine d'expositions d'arts plastiques par saison culturelle : peintures, sculptures, vidéo, photographies, installations. Les œuvres des artistes locaux et professionnels s'y croisent. Des visites guidées des expositions sont possibles pour les groupes. Des stages d'arts plastiques ainsi que des conférences ont également lieu dans une perspective de sensibilisation à l'art moderne et contemporain.

Le cinéma Le Varlin programme des films « grand public » et met en place des actions de sensibilisation à l'image : projections débat, expositions, projections vidéo, diaporamas… Les habitants peuvent intégrer la commission du Varlin afin de proposer de nouveaux projets et bénéficier d'un accompagnement professionnel dans la mise en œuvre d'actions.

L'école municipale des arts de la scène et lieu musical, située à l'Atrium, accueille des cours de danse classique, modern-jazz, hip hop et contemporain, formant des danseurs qui depuis des années ont su se faire remarquer dans divers concours régionaux, nationaux et internationaux.

Le Palais du littoral a été reconstruit entièrement et inauguré en 2007, il comporte désormais une grande salle de Théâtre et une grande salle de concert de Modèle:Nb.

L'Atrium a été construit et inauguré en 2006 dans le quartier de l'Albeck, nouvelle maison de quartier, il comporte une grande salle de réception disponible pour les mariages et autres évènements, une salle de danse, une salle de musique, des bureaux, une garderie pour tout-petits.

La ville compte plusieurs lieux de culture scientifique et techniques :

- le Musée de la mine, créé par d'anciens mineurs venus travailler dans les usines sidérurgiques.

- le Musée de la Sidérurgie, crée par d'anciens sidérurgistes d'Usinor

- L'Aquavivarium, créé par l'association terrariophile de la ville, qui permet de découvrir entre autres : poissons, tortues, araignées, phasmes, serpents... ainsi que de récolter de précieux conseils pour le bien-être des animaux.

Personnalités liées à la commune

Dans le domaine sportif

Dans le domaine artistique et culturel

Héraldique, devise, drapeau et logotype

Modèle:Blason-ville-fr

La ville de Grande-Synthe possède son propre drapeau : il est « divisé en deux verticalement et d'azur et d'or »<ref>Cyber flag.</ref>.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Vidéographie

  • Grande-Synthe (sous-titre : La Ville où tout se joue), documentaire réalisé par Béatrice Camurat Jaud et sorti en 2018.

Articles connexes

Liens externes

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