Lanvénégen
Modèle:Infobox Commune de France
Lanvénégen {{#ifeq:1|0|[lɑ̃veneʒɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Géographie
Localisation
Lanvénégen est une commune bretonne située à mi-distance du littoral et du centre de la péninsule, à la limite ouest du Morbihan (limitrophe du Finistère), au nord-nord-ouest de Lorient (Modèle:Unité à vol d'oiseau <ref>Modèle:Lien web </ref>), à l’est de Quimper (Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>), à l’ouest de Pontivy (Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>), au nord-ouest de Vannes (Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>), au sud-est de Brest (Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>), à l'ouest de Rennes (Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>), à l'ouest-sud-ouest de Paris (Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Elle appartient à la Cornouaille morbihannaise. Elle est délimitée à l’est par la rivière Ellé, au nord et au sud par deux de ses affluents l’Inam ou Ster Laër et le Naïc. La commune est par ailleurs traversée par l’Elise, également appelé ruisseau de Saint-Urlo ou ruisseau des Kaolins, affluent de l’Inam. Ce ruisseau sert d'exutoire aux eaux des étangs des kaolins.
Le cours de l’Inam sert de frontière naturelle avec la commune du Faouët, tandis que le cours de l’Ellé sert de frontière avec Meslan et le cours du Naïc avec Querrien. D’une superficie de Modèle:Unité, elle s’étend sur Modèle:Unité d’est en ouest et Modèle:Unité du nord au sud. Le quartier du Castellou forme comme une excroissance à l'ouest.
Géologie et relief
La commune s’étage d’ouest en est avec un point culminant à Modèle:Unité, près de Kériel et un point bas, Modèle:Unité, qui correspond au point de confluence de l’Ellé et du Naïc. La commune, très vallonnée, a su conserver partiellement son bocage et possède plusieurs secteurs boisés.
En partie sur son territoire et en partie sur Guiscriff, un gisement de kaolin fut exploité à partir de 1930 pendant une trentaine d’années sur une surface de Modèle:Unité. L’exploitation a été abandonnée car pas assez rentable. En lieu et place des carrières, subsistent des étangs poissonneux.
La majeure partie du territoire communal repose sur des terrains schisteux qui occupent la partie occidentale de la vallée «pourlet» qui relie le bassin de Pontivy aux plateaux sédimentaires s’étendant au sud des montagnes noires. À Lanvénégen, Modèle:Quoi s’intercale entre le massif granitique de Langonnet/Guémené-sur-Scorff, au nord, et celui de Douarnenez/Malguénac, au sud.
Climat
Le climat de Lanvénégen est tempéré, de type océanique dégradé. Les relevés concernant les précipitations montrent que les mois les plus humides sont octobre, novembre, décembre, janvier et février avec plus de Modèle:Unité de précipitations moyennes mensuelles, tandis que de juin à août il pleut moins de Modèle:Unité. En termes de température moyenne annuelle, le secteur est l’un des plus froids de Bretagne (environ Modèle:Unité) alors que la température moyenne annuelle est de Modèle:Unité dans le Golfe Du Morbihan et les îles morbihannaises<ref>Météo-France - Climatologie</ref>.
La durée moyenne d’insolation annuelle se situe dans la tranche Modèle:Nombre/Modèle:Nombre. Du côté des vents, on note une nette prédominance des vents d’ouest/sud-ouest, qui peuvent se maintenir durant des périodes prolongées<ref name="CC">Carte communale 2006</ref>.
Moyenne mensuelle (en mm) de la pluviométrie relevée à Lanvénégen de 1986 à 2009<ref>Bro Lanejen, Bulletin municipal no 67, juillet 2010</ref>
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Pour les années 1971 à 2000, la température annuelle moyenne à Lanvénégen est d'environ Modèle:Tmp et les précipitations annuelles moyennes de Modèle:Unité environ<ref>Atlas de l'environnement du Morbihan - Le climat (carte des moyennes 1971-2000)</ref>.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1994 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire communal est concerné par quatre routes départementales : le bourg est traversé par un axe ouest/nord, la RD 177 reliant Bannalec (Finistère) au Faouët. La RD 782 reliant le Faouët à Scaër passe dans la partie nord de la commune, la RD 790 passe au sud-est de la commune, elle relie le Faouët à Quimperlé et la RD 309 permet de lier Lanvénégen à la RD 790 en passant par Querrien. Le maillage routier est complété par de nombreuses routes communales et chemins agricoles.
Transports
Une ligne de bus dessert la commune sur le trajet Quimperlé - Le Faouët. Elle dispose d’un arrêt au bourg, utilisé par les scolaires tout au long de la semaine. Tous les mercredis de marché au Faouët, un service dénommé Ty Bus, est mis en place pour permettre aux habitants de s'y rendre.
Voir aussi Transports à Roi Morvan Communauté
Urbanisme
Typologie
Lanvénégen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation détaillée des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 1,2 % | 37 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 22,1 % | 670 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 13,7 % | 416 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 38,4 % | 1164 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,1 % | 93 |
Forêts de feuillus | 15,8 % | 480 |
Forêts de conifères | 2,3 % | 71 |
Forêts mélangées | 2,3 % | 70 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,1 % | 34 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Morphologie urbaine
La population se disperse dans environ 80 lieux-dits et écarts appelés plus communément villages. Leur nombre varie selon les sources<ref>Pierre Hollocou et Jean-Yves Plourin, Les noms de lieux et leur histoire, De Quimperlé aux montagnes noires, éditions Emgleo Breiz, Modèle:ISBN erroné Modèle:BNF.</ref>.
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Logement
La commune comprend en 2016 858 logements dont 833 sont des maisons et 16 des appartements. 38 % des logements ont été construits avant 1945 et 55 % entre 1946 et 1990. Le nombre de résidences principales est de 558 contre 177 résidences secondaires. On dénombre 12 logements locatifs communaux et 56 logements HLM, représentant 5 % du parc total<ref name="CC" />.
Lanvénégen<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Morbihan<ref name="logement29">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 65,0 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 20,6 | 18,0 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 14,4 | 7,5 | 8,1 |
Projets d'aménagements
Les principaux objectifs d’aménagement établis dans le cadre de la carte communale réalisée en 2006 sont de réfléchir à un développement cohérent du bourg, à prévoir des terrains constructibles dans une démarche globale, de protéger et préserver l’activité agricole et enfin de préserver le patrimoine végétal et bâti de la commune<ref name="CC" />.
Toponymie
Le nom est attesté sous les formes Languenegean en 1536 ; Lenmenezen en 1630<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la Liste des exceptés de l'amnistie de 1676 en Bretagne du Modèle:Date-, la graphie est Lennuian <ref name="AleMdeLaB">Arthur Le Moyne de La Borderie, La Révolte du Papier Timbré advenue en Bretagne en 1675, réédité dans Les Bonnets Rouges, Union Générale d'Éditions (collection 10/18), Paris, 1975.</ref>. Modèle:Langue en breton<ref name=":0" />.
Lanvénégen vient du breton lan, « lieu consacré » et de saint Conogan sous la graphie Gwenegan<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Conogan ou Gwenegan était, après saint Corentin au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:s| s }} }} siècle, le gouverneur de l’église de Quimper<ref name="infobretagne"/>.
Histoire
Néolithique
Une allée couverte, cernée d'un cairn avec une pierre tombale, dont la construction remonte de 2000 à 2500 ans avant Jésus-Christ, se situe à proximité du village de Keroual d'en Haut. L'allée couverte se trouve en partie dans un talus. Sa longueur est de dix mètres environ pour une largeur de Modèle:Unité. Ce mégalithe servait probablement de lieu d'inhumation à un groupe d'agriculteurs et d'éleveurs de la région.
Le chanoine Joseph-Marie Le Mené signale aussi l'existence d'un menhir de trois mètres de hauteur près du village de Keriel, d'un dolmen entre les villages de Penneven et Lanzonnet et d'un autre au-dessus du château de Lescréant.
Âge du bronze
Une tombe de l’âge du bronze a été trouvée dans un champ près du village du Quilliou lors d'un labour en 1977. Voici la description qui en est faite par l'archéologue qui en a fait l'étude: Orientée sensiblement Nord-Sud, la tombe est constituée de six dalles posées sur chant : quatre pour les parois Est et Ouest et une à chaque extrémité. Aucune rainures d'encastrement de dalles n' a été remarquée, celles-ci étant simplement accolées et très correctement bloquées à l'arrière par des pierres posées sur chant ou à plat. On note la mise en place d'un bloc de taille plus importante à chaque coin, ce qui assure un meilleur accolement des dalles. Le fond de la tombe était simplement constitué par le sous-sol granulitique décomposé. La dalle de couverture de 2,15 mètres sur 0,90 mètres présente une épaisseur constante de 0,20 mètres. Plane sur la face inférieure, elle porte une verrue sur la paroi supérieure au point ou le soc de la charrue l'avait heurtée.
Antiquité
Dans le village du Rhède, on a aussi découvert un Penret dans le cartulaire de Redon. La localisation permet de s’interroger sur ce gué qui serait le lieu de passage d’un tronçon de la voie romaine de Quimper à Rennes.
Moyen-Âge
Une motte féodale nommée Menez an Lez, toponyme qui associe menez, la « montagne », dans le sens ancien de « landes » et an lez, « la cour, le manoir » est située près du village du Rhède.
Maisons nobles
Sous l'Ancien Régime, Lanvénégen comptait plusieurs maisons nobles<ref>Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la Province de Bretagne, dédié à la Nation Bretonne, chez Vatar, Nantes, 1779</ref>. Les armes des seigneurs de Lanvénégen au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle figurent sur les vitraux de l'église paroissiale.
Ces vitraux incluent des représentations des armes mi-partie du Chastel et du Chastelier, en mémoire de François du Chastel, seigneur supérieur de Guiscriff et de Lanvénégen par son mariage en 1522 avec Claudine du Chastelier, dame de Gournois. Ces armes sont : Fascé d'or et de gueules de 6 pièces, qui est du Chastel, et d'or à 9 quintefeuilles de gueules posées 3,3,3, qui est du Chastelier, seigneur de Gournois. D'autres armes sont également représentées :
- celles de Guéguen, seigneur de Saint-Quijeau : d'or à l'arbre de sinople, le tronc chargé d'un sanglier passant de sable ;
- celles de la Teste, seigneur de Lescréant : de gueules au cygne d'argent tenant en son bec une croix dentelée de même ;
- celles de Kervenozaël, seigneur de Rozengat : d'argent à 5 fusées rangées en fasce et accolées de gueules, surmontées de 4 molettes de même;
- celles du seigneur de Lanzonnet : d'azur au cor d'argent accompagné en chef d'un fer de lance de même, la pointe en haut ;
- et celles des Saint-Pezran qui ont succédé aux Kervenozaël, comme seigneurs de Rozengat : de sable à la croix pattée d'argent<ref>Joseph-Marie Le Mené, Histoire archéologique, féodale et religieuse des Paroisses du Diocèse de Vannes, Éditions Gallès, Vannes, 1891-1894, deux volumes, Reprint Slatkine/Coop Breizh, 1994</ref>.
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Blason de la famille du Chastel.
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Blason de la famille Gueguen.
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Blason de la famille de Saint-Pezran.
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Blason de la famille de Kervenozaël
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Lors de la réformation des fouages de 1426-1427, on recense à Lanvénégen 80 ménages imposables répartis en 24 feux fiscaux. On dénombre également 4 nobles, 6 métayers et 11 pauvres exemptés de fouage<ref>Jean-Yves Plourin et Pierre Hollocou, De Quimperlé aux Montagnes Noires, Les noms de famille et leur histoire, Éditions Emgleo Breiz, 2007</ref>. Sont cités comme nobles Jehan Le Rest, Yvon, Bizien et Guillaume ses enfants, Yvon Botdelen, Jehan Botdelen et Guillaume Olier. Les métayers exemptés sont les deux métayers d'Alain de Stanghingant demeurant en son manoir de Caraizic, le métayer de Jehan du Combout demeurant en son ancien manoir de An Nevez, le métayer de Jehan de Cornouaille demeurant au village de Kerdellec, les deux à Jehan Le Rest, l'un demeurant en son manoir de Saint-Quijeau et l'autre en son manoir de Léonas.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1508, débute l'édification de l'actuelle église paroissiale dédiée à saint Cognogan. Bertrand du Rusquec, qui est à l'origine des travaux, en est le premier desservant avant d'être nommé recteur de Guiscriff en 1514<ref>Armel Calvé, Guiscriff en Cornouaille, page 177, Le Thabor, 2008.</ref>. Entre 1513 et 1518 est bâti l'actuelle chapelle de Saint-Urlo.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
À la suite d'un incident survenu au pardon de Saint-Urlo fin juillet 1675 pendant la révolte des Bonnets rouges<ref>Boris Porchnev, Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bretonne de 1675, paru dans Les Bonnets Rouges, Union Générale d'Éditions (collection 10/18), Paris, 1975.</ref>,<ref name="AleMdeLaB" />, Alain Maillard, un prêtre de Lanvénégen, «homme lestré mais de mauvaise vie» tombe sous le coup d'un arrêt du parlement pour avoir excité le peuple «soubz ombre d'une imposition imaginaire de gabelle».
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
On trouve un marin originaire de Lanvénégen dans les rôles d'équipage de la compagnie des Indes : Louis Bernard qui navigue sur le Chauvelin en 1741<ref>Modèle:Article.</ref>.
Fin Modèle:Date-, François Mahé et Yves Bulze, deux membres de la bande de Marie Tromel, dite Marion du Faouët, exécutés à Vannes, furent pendus à la branche d'un chêne et laissés pourrir à un carrefour de l'ancienne route royale qui reliait Quimperlé à Gourin, à quelques centaines de mètres au nord du village de Saint-Urlo, en Lanvénégen<ref>Lice Nédellec et Jean Rieux, Marion Du Faouet et ses brigands, Éditions Artra, 1976.</ref>.
Le Modèle:Date-, fait plutôt insolite, est baptisé en l'église de Lanvénégen, un esclave malgache. Il est dit être âgé d'environ 15 ans et être au service depuis 8 ans de Monsieur et Madame La Canne, seigneurs de Rosangat, qui l'ont acheté à Madagascar. Le curé écrit dans l'acte de baptême : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Révolution française
Le Modèle:Date- se sont assemblés à la sacristie de la trève de Lanvénégen pour rédiger le cahier de doléances : Nicolas Le Galguen, meunier, Louis Riou, cultivateur, François Le Puillandre, Jacques Le Flecher, Jean Cadic, Louis Jaouen, Mathurin Le Beux, Antoine Simon, René Droallen, Louis Le Glouedec, Vincent Le Hervet, arpenteur, Corentin Salaun, cultivateur à Rosquéo, accompagnés de Joseph Le Poulichet, marchand épicier, Jacques Le Moigne, aubergiste, Corentin Le Fournier, Joseph Le Sour, Julien Le Roux, Louis Auffret, Louis Le Poulichet, René Christien et d'autres laboureurs en présence de Louis Nicolas Gourhaël, leur greffier. Ils réclament l'égalité des citoyens devant tous les impôts et l'assujettissement au tirage au sort, pour la milice, des bourgeois, gens des métairies, artisans, domestiques de seigneurs comme les laboureurs et les paysans.
Simple trève de Guiscriff, Lanvénégen devient commune, chef-lieu de canton et paroisse en 1790<ref name="JLD">Jean-Louis Debauve, La Justice révolutionnaire dans le Morbihan, chez l'auteur, Paris, 1965.</ref>. Ce canton sera supprimé par loi du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) intitulée « loi portant réduction du nombre de justices de paix ». La commune de Lanvénégen est alors intégrée au canton du Faouët.
Le commissaire Gourhaël est désigné pour procéder au tirage au sort dans le canton de Lanvénégen le Modèle:Date-, l'Assemblée législative ayant décrété la patrie en danger et demandé la levée de volontaires. Les jeunes de Lanvénégen et de Locunolé semblent consentants mais voilà qu'arrive de Guiscriff une foule armée de bâtons. Recruteur et greffier s'enfuient. Ils sont obligés de se retirer sans avoir pu accomplir leur mission. Le directoire du département alerté, envoie Julien Bosquet à Guiscriff pour y rétablir l'ordre, au besoin par la force armée et pour se saisir de la personne du maire. Il s'y présente le Modèle:Date- avec un détachement de 100 hommes. Le tocsin sonne. Coups de fusil. Combats dans le cimetière, l'église, le presbytère. Les Républicains font une dizaine de prisonniers. Les officiers municipaux capitulent. Ils promettent tout et attribuent à Lanvénégen l'origine du rassemblement populaire et de la rébellion<ref>publication de 3 numéros consacrés à la Révolution par la mairie de Lanvénégen à l'occasion du bicentenaire de 1789/1989 Lanvénégen 89.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une école publique de garçons fonctionne à compter du 20 avril 1885 dans ses bâtiments en propre route de Querrien ; de même qu'une école publique de filles à la mairie, à la suite des directives gouvernementales rendant l'école obligatoire et laïque.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le photographe Philippe Tassier a pris des photos dans le village de Léonas et ses alentours illustrant la vie de tous les jours des paysans de Lanvénégen au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Le four à pain du village de Léonas. On remarque la présence d'une immense pelle.
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Rue et vieux puits du village de Léonas.
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Attelage constitué d'un cheval et d'une charrette en bois dans le village de Léonas.
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Premiers pas d'un enfant dans le village de Léonas.
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Homme portant un sac sur son dos sur un chemin longeant l'Inam.
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Femme et fillette priant devant le calvaire de la chapelle Saint Georges.
La Première Guerre mondiale
Les noms de 145 jeunes Lanvénégenois figurent sur le monument aux morts communal<ref>Memorialgenweb.org - Lanvénégen : monument aux morts</ref> en tant que victimes de la Première Guerre mondiale ; quatre au moins sont décédés sur le front belge lors de la Course à la mer en 1914 ou 1915, dont le lieutenant de vaisseau Pierre Blanchin, fusilier marin, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Nieuport, qui fut décoré à titre posthume de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre avec palme ; quatre au moins sont décédés dans les Balkans alors qu'ils étaient membres de l'Armée française d'Orient, dont Jean Le Bidan lors de l'expédition des Dardanelles. La plupart des autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Y. Le Hars, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Fontaine-Routon en Les Souhesmes-Rampont (Meuse) et qui fut décoré de la Croix de guerre), à l'exception de Joseph Stranguennec, décédé le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner torpillé par le sous-marin allemand U-21.
François Ulliac, né en 1887 à Lanvénégen, soldat au 1er régiment étranger, fut tué le Modèle:Date au Maroc par une sentinelle « alors qu'il cherchait à déserter »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Un soldat originaire de Lanvénégen, François Flejou, est mort le Modèle:Date à Alep (Syrie) alors que membre de l'Armée du Levant, il participait à l'occupation française de la Syrie.
En mai 1923, le conseil municipal approuve à l'unanimité le projet de la construction d'un monument au mort et vote la part contributive de la commune, soit 15 000 francs de l'époque. Une souscription de 3 245 francs et des apports de l'État et du département complètent le tout. Le monument est inauguré le 10 octobre 1924 en présence de nombreuses personnalités. Il occupe une portion de l'ancien cimetière communal qui a été transféré de 1913 à 1922 à son actuel emplacement. Il ne comporte pas d'inscriptions en breton mais une hermine est sculptée sur la pierre<ref>Des champs aux tranchées 1914-1918, page 263, liv'éditions, 1999, ouvrage collectif</ref>.
L'actuelle mairie est inaugurée le 19 octobre 1930. Elle remplace l'ancienne mairie qui était située au même emplacement et avait été détruite par un incendie le 9 avril 1918.
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La route du Faouët (actuelle rue Jean Cadic) au début du XXe siècle avec au premier plan le vieux puits aujourd'hui disparu (carte postale Milliou).
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Lanvénégoises posant à côté du vieux puits de la grande rue (actuelle rue Jean Cadic) .
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L'école des jeunes filles de Lanvénégen.
La Seconde Guerre mondiale
Cette commune est également réputée pour son rôle dans la Résistance ; treize résistants originaires de Lanvénégen ont été fusillés, notamment à Port-Louis<ref>http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/styled-9/page89/index.html</ref> et cinq habitants de la commune sont morts dans des camps de concentration : parmi eux, Louis Brette<ref>Louis Brette, né le Modèle:Date à Lanvénégen</ref>, déporté depuis Compiègne vers le camp de concentration de Neuengamme le Modèle:Date. est mort en déportation le Modèle:Date à Sandbostel (Allemagne) ; Yves Cadic<ref>Yves Cadic, né le Modèle:Date à Lanvénégen</ref>, déporté le Modèle:Date à Neuengamme, est mort en déportation dans ce camp le Modèle:Date ; Louis Le Flécher<ref>Louis Le Flécher, né le Modèle:Date à Lanvénégen</ref>, déporté depuis Compiègne le Modèle:Date, mort le Modèle:Date à Brême<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/56/deportes56-ae.htm</ref>.
Le Modèle:Date, des manifestants portant des drapeaux rouges et des drapeaux tricolores défilent dans le bourg et dans les villages alentour en chantant La Marseillaise et L'Internationale<ref name="AM">Association Mémoire du canton du Faouët, 39-45 en Centre-Bretagne, Éditions Liv éditions, Le Faouët, Modèle:ISBN Modèle:ISBN.</ref>.
Le Modèle:Date, les Allemands procèdent à une rafle, puis à des arrestations ciblées dans la nuit du 22 au Modèle:Date- et encore dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:1er juin<ref name="AM" />.
Le Modèle:Date, dix-sept résistants, dont six Belges de Blankenberge, condamnés à mort par la cour martiale allemande siégeant à l'École Sainte-Barbe au Faouët, sont fusillés à Rosquéo<ref>Memorialgenweb.org - Lanvénégen : stèle commémorative de Rosquéro</ref>. Deux des morts n'ont pu être identifiés. L'un des Belges, Jean de Coninck, n'est que blessé : il s'enfuit sous les tirs. Il sera soigné et caché par des habitants et survivra<ref name="LesM">René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944; Gourin, Le Faouët, Guémené, Éditions BP 10, 1998</ref>.
Le même jour, dix résistants de Spézet et un de Saint-Goazec sont fusillés à Rozangat<ref>Memorialgenweb.org - Lanvénégen : monument commémoratif de Rozengat et http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/styled-9/page235/index.html</ref>. Un autre fusillé, inconnu, est retrouvé dans une tombe sommaire au Pont-Neuf. Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, c'est Jean Jamet, lieutenant de gendarmerie à Quimperlé, originaire de Lanvénégen, qui est arrêté à Bubry en compagnie de Mathieu Donnart, chef de l'Armée secrète dans le Finistère. Ils sont fusillés à Pluméliau le Modèle:Date-<ref>Gilbert Charles, préface de Robert Schuman, Soldats bleus dans l'ombre - Le commandant Guillaudot et ses gendarmes dans la Résistance, Éditions du Cercle d'or, Paris, 1978</ref>.
Le Modèle:Date, trois maquisards sont tués à Bellevue, près de Boutel. Ce sont Jean Le Bloas, originaire du Vetveur en Lanvénégen, Raymond Denise et Robert Kessler. Les corps sont sommairement enterrés. Deux autres résistants sont faits prisonniers, ils seront fusillés. D'autres résistants parviennent à s'enfuir. Les morts et les prisonniers étaient porteurs de faux papiers, ce qui évite, semble-t-il, des représailles aux villageois des alentours ; plusieurs hommes du village de Boutel, arrêtés, sont en effet rapidement relâchés. L'incompétence du chef de ce groupe est soulignée par les témoins de l'époque, ainsi que la probabilité d'un mouchardage<ref name="LesM" />.
Certains de ces faits entraînent l'exécution de mouchards supposés par des membres de la Résistance<ref name="AM" />.
L'après-Seconde-guerre-mondiale
En 1949, un conflit éclate entre le maire de la commune et le recteur. Ce dernier refuse en effet une révision à la hausse du loyer payé pour le presbytère et ses dépendances. Après une tentative de médiation infructueuse entre l'Église et le maire soutenu par son conseil municipal et la population, l'évêque de Vannes jette l'interdit sur la commune. L'église est fermée, les cloches ne sonnent plus, les offices et les sacrements sont célébrés dans les paroisses voisines. En 1950, de guerre lasse, l'évêché fait rouvrir l'église, mais le curé annonce lors de la messe du Modèle:Date- l'interdiction des treize membres du conseil municipal et du bureau de bienfaisance. Dans le Code de droit canonique, l’interdit est une sanction proche de l'excommunication qui entraine privation des biens spirituels : offices divins, sépulture en terre consacrée, sacrements. Cette interdiction ne sera levée qu'en 1965, après le départ à la retraite de l'évêque de Vannes, Eugène-Joseph-Marie Le Bellec<ref>Modèle:Article.</ref>. Un film documentaire — Un village sans dimanche — a été tourné sur cette affaire<ref>Documentaire Un village sans dimanche</ref>.
Deux soldats originaires de Lanvénégen sont morts pendant la guerre d'Algérie : Lucien Le Hars et Gérard Pouliquen, décédé le Modèle:Date<ref>Memorialgenweb.org - Gérard POULIQUEN</ref>.
Au début des années 1980, Lanvénégen a connu le « choc des cultures » avec l'installation dans la commune de plusieurs familles de réfugiés laotiens, des boat people. La plupart de ces familles sont parties depuis pour s'installer notamment dans la région lyonnaise.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La commune a été, pendant Modèle:Nombre, ancrée à gauche sous la bannière PS avec son maire, Louis Le Guern, dit «Lili». En 2001, Marie-Louise Mounier, Sans Etiquette, prend la tête de l’équipe communale et se voit réélue en 2008.
À la présidentielle de 2002, la commune vote à 87,55 % pour Jacques Chirac. Aux Européennes de 2004, avec 49,89 % d’abstentions, c’est le PS qui l’emporte avec 36,88 % des voix, l’UMP se plaçant à 14,71 % des voix. Aux présidentielles de 2007, Ségolène Royal remporte 61,58 % des voix devançant Nicolas Sarkozy avec 38,42 % des suffrages. Aux dernières élections européennes, c’est la liste de la majorité qui reçoit 25,32 % des suffrages, devançant la liste PS (21,77 %) et les Verts (13,67 %).
Au second tour des élections régionales (Modèle:Date-), ont remporté 305 voix (57,98 %) la liste PS conduite par Jean-Yves Le Drian, 148 voix (28,14 %) la liste de la majorité conduite par Bernadette Malgorn et 73 voix (13,88 %) la liste Verts-Europe écologie conduite par Guy Hascoët.
Administration municipale
Le conseil municipal est constitué de 15 membres.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans le cadre de sa carte communale, la commune s’est engagée à protéger les éléments du patrimoine bâti et naturel. Talus et zones boisées seront conservées et certaines friches surveillées, notamment dans le secteur de Prédel Ar Puz qui accueille une densité importante d’asphodèles d’Arrondeau, espèce végétale protégée au niveau national.
Du côté de la faune, on note la présence de loutres, avec une population sédentaire signalée sur l’Inam en aval du moulin Baden. Le saumon est présent sur la totalité du bassin versant de l’Ellé, ainsi que de fortes densités de truites fario. L’indice «truite», l’un des meilleurs du Morbihan, est de 19/20, faisant de l’Ellé un parcours de pêche très renommé. Enfin, il est à noter la présence certaine de l’escargot de Quimper dans les boisements frais du vallon de l’Inam, espèce également protégée.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Lanvénégen totalise une population de Modèle:Nombre, selon un état dressé par les commissaires du roi en 1790. Le bourg, avec Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, constitue à cette date la principale agglomération. Les villages les plus peuplés sont Lanzonnet (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr), Quilliou (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) et Boutel (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr). La population de Lanvénégen après avoir connu son maximum démographique en 1926 avec Modèle:Nombre a fortement décliné pour se stabiliser à environ Modèle:Nombre depuis les années 1980. Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,5 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Lanvénégen est située dans l'académie de Rennes. La ville administre une école maternelle et une école élémentaire regroupées au sein de l’école communale, Ar Milads, nom breton des asphodèles. 93 élèves sont inscrits pour l’année scolaire 2009-2010 contre 86 l’année précédente.
Voir aussi Enseignement à Roi Morvan Communauté pour les collèges et lycées.
Manifestations culturelles et festivités
22 associations sont déclarées sur la commune en 2009. Deux manifestations importantes marquent la commune tous les ans, le troc et puces du Modèle:Date- qui transforme, le temps d’une journée, la rue principale du bourg en un immense vide grenier et les fêtes patronales, le troisième week-end d’octobre. Durant Modèle:Nombre, le bourg est de nouveau animé par de nombreuses manifestations festives. Chaque année, depuis plus de cinq ans, la traditionnelle fête de la musique accompagnée du feu de la Saint Jean se déroule aux ateliers communaux chaque troisième week-end du mois de juin. Cet évènement est l'occasion de découvrir ou redécouvrir les talents musicaux de la commune.
Santé
Un médecin est installé dans le bourg de la commune depuis plus de Modèle:Nombre.
Voir aussi Santé à Roi Morvan Communauté
Sports
Le stade Loui- Le-Flécher accueille l’union sportive de Lanvénégen, USL. En cours de rénovation durant l’année 2009, le stade accueille aussi un court de tennis. Le Modèle:Date-, le conseil municipal prend l’arrêté dénommant le stade Louis-Le-Flécher en souvenir de l’intéressé, athlète complet, mort en déportation le Modèle:Date-. À l’autre extrémité du bourg, l’espace Le Mestre accueille un boulodrome où les amateurs de boules bretonnes se retrouvent régulièrement au sein de l’association de la Boule Lanvénégénoise. Cet espace est également utilisé par d’autres associations, on y retrouve aussi la Maison des Jeunes Communale (MJC) dirigée par la communauté de communes du pays du roi Morvan (CCPRM).
Médias
La commune a inauguré en 2004 la poste/médiathèque, ouverte Modèle:Nombre sur 7. La médiathèque est gérée par l’association « Lire » mais le personnel est communal.
Cultes
En dehors des cinq pardons annuels, le culte a lieu toute l’année dans l’église Saint-Cognogan.
Les pardons se tiennent dans ou autour des chapelles : le dernier dimanche d’avril pour saint Georges ; le dernier dimanche de mai pour La Trinité ; le deuxième dimanche de juillet pour saint-Melaine ; le dernier dimanche de juillet pour saint Urlo ; Le troisième dimanche d’octobre pour saint Conogan.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de Modèle:Euro, ce qui place Lanvénégen au Modèle:Nombree rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Le taux d’activité de la population active est de 70,6 % avec un taux de chômage de 12,20 %. 138 personnes travaillent à Lanvénégen et une grosse majorité travaille au Faouët, ensuite vient le bassin d’activités de Quimperlé et de Lorient. Le secteur primaire reste le plus important. La population active agricole reste jeune : 14 agriculteurs sur 34 ont moins de Modèle:Nombre<ref name="CC" />.
Entreprises et commerces
Une usine de conserves de légumes et d’aliments pour chien et chats, la Conserverie Morbihannaise, du groupe CECAB, est implantée sur le cours de l’Inam à l’emplacement de l’ancien moulin de la Coutume qui appartenait à la famille Bompol. Elle a été construite durant la guerre 1939-1945 par Modèle:M..
En plus des bâtiments de l’usine, il a été construit un barrage permettant de faire tourner deux turbines. La plus grande sert à faire fonctionner les machines électriques de l’usine, et la plus petite fournit du courant électrique dans toutes les maisons des villages environnants : Pont Saint-Mélaine, le Rhède, Le Quinquis, Guernalez (commune du Faouët), Sterlé.
À l’époque la contribution mensuelle pour chaque famille était d’une livre de beurre ou une douzaine d’œufs. Par ailleurs, grâce à Modèle:M., dans les villages ayant été électrifiés, les battages ne se font plus avec manège et chevaux, mais plus rapidement et facilement en utilisant un moteur électrique.
On compte aussi sur la commune des activités artisanales avec deux couvreurs, un électricien et un peintre en bâtiment. Du côté commercial, le bourg accueille une boulangerie, une supérette (boucherie, charcuterie, alimentation), un café restaurant et un garage. À l’extérieur du bourg se trouvent une ferme auberge (Kerizac) et un café restaurant, crêperie (Loge Coucou).
Les établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date- à Lanvénégen est présenté ci-dessous.
Total | % com (% dep) | 0 salarié |
1 à 9 salarié(s) |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
Modèle:Nombre ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 81 | 100,0 (100) | 69 | 10 | 1 | 0 | 1 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 29 | 35,8 (10) | 24 | 5 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 7 | 8,6 (6) | 6 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Construction | 9 | 14.6 (9,7) | 20 | 8 | 1 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 28 | 34,6 (60,1) | 25 | 3 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 5 | 6,2 (15,1) | 5 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 8 | 9,9 (14,2) | 5 | 2 | 1 | 0 | 0 |
Secteur primaire
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lanvénégen, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Classements et inscriptions à l'inventaire des monuments historiques
À Lanvénégen, la base de données Mérimée recense 20 biens immeubles dont 4 monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et la base de données Palissy recense 62 objets mobiliers dont 6 monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. La commune compte donc 10 monuments historiques protégés mais dispose aussi d'un important patrimoine culturel.
Église paroissiale de Saint-Cognogan (ou Conogan)
Église paroissiale de Saint-Conogan (anciennement Saint-Cognogan) a fêté ses Modèle:Nombre en Modèle:Date-. Située dans le bourg, d’importants travaux de rénovation ont été réalisés en 2005 et 2006. Jadis tréviale, aujourd’hui paroissiale, est sous le vocable de saint Conogan. C’est un édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en grand et moyen appareils, de forme rectangulaire, avec deux bas-côtés prolongés jusqu’au fond du chœur. Sur l’un des piliers se trouve une inscription gothique en relief : rectur de Guisguri fit fair ceste eglise l’an M. Vcc VIII.
Les fenêtres sont ogivales, à meneaux en flammes, fleurs de lys et trilobes, et renferment des restes considérables de vitraux. Au sud, porche carré, à l’ouest, tour en pierre surmontée d’une flèche polygonale à crosses. On a fait dans cette église depuis une quinzaine d’années, de grands travaux de restauration. Le dallage et le lambris ont été renouvelés, les piliers repiqués, l’enduit des murs des côtés entièrement refait. Le chœur est garni de stalles sculptées.
Le tympan de la fenêtre a été entièrement refait. Il se compose de dix lobes, les quatre principaux qui forment un cœur parfait sont peuplés d’anges portant les instruments de la Passion. Les six autres, à droite et à gauche ou au-dessous, sont ornés de branches de grenadier avec feuilles, fleurs ou fruits. Sur ces branches ont été dessinées les armoiries des principaux seigneurs de Lanvénégen au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et contemporains de l’exécution du vitrail. Grâce à cette importante restauration, cette verrière est devenue, sans contredit, l’une des plus remarquables du diocèse. Un peintre verrier, l’ayant examinée en 1891, n’a pas hésité à dire qu’il l’estimait vingt mille francs<ref>J. M. Le Méné, Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, 1898, Modèle:P.424-425</ref>.
Chapelle Saint-Urlo
La chapelle Saint-Urlo, construite en 1513-1518 (appelée alors chapelle Modèle:Mgr), restaurée en 1851- 1853, 1929-1930 et 1971. Saint Urlo ou saint Gurloës fut le premier abbé de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.
Tous les ans, le dernier dimanche de juillet, se tient un grand pardon. Le saint y est invoqué pour soigner les paralytiques, les goutteux et les boiteux.
Chapelle Saint-Georges
Sa partie orientale, dotée de rampants à crossettes, et ses murs latéraux datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mur-pignon ouest (comme l’église paroissiale de Lanvénégen et sa voisine, la chapelle Saint-Urlo) et le clocheton à quatre flammes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ainsi, la chapelle est maintenant riche de 300 à Modèle:Nombre d’histoire. Pendant tout ce temps, elle a été le cœur de son quartier. La croix en granite située à proximité, présente le Christ en bas-relief et porte la date de 1823, mais semble être plus ancienne<ref>Mémoire du Pays de Saint-Georges, Regards et sillons de Cornouaille, 1994</ref>.
Chapelle de Saint-Melaine
La chapelle de Saint-Melaine (ou Saint-Melen) a été offerte par Modèle:Mme à l’association Diocésaine de Vannes. Elle héritera de ce bien de son époux Mathurin Jean Caillerec, leur fils unique étant mort à la guerre. Immeuble situé aux dépendances du village de Ninez, ainsi que le placître à condition expresse que l’immeuble continuera à servir à perpétuité de chapelle dans la commune. Cet immeuble est évalué à quatre mille francs, Rf/acte de vente Modèle:Date-. Le comité de Saint Melaine a continué la restauration et l’entretien de la chapelle au fil des années.
Chapelle de la Trinité
Modèle:Article détaillé Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette chapelle a été dévastée par un incendie en 1948 et est en partie en ruines. La cloche est datée de 1655. La porte de la sacristie portait l’inscription : du règne de Jean Drouallen fabric fut faic … les portes de ceans l’an 1665. La chapelle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le Modèle:Date- et à l'inventaire général du patrimoine culturel. À proximité de la chapelle se trouvent une fontaine et un lavoir. Le pardon de la Trinité est célébré tous les ans au mois de juin
Manoir de Saint-Quijeau
Le manoir de Saint-Quijeau, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a appartenu successivement aux Guégant, aux Kervenozaël et aux Plœuc. Le dernier seigneur du lieu, le comte Hyacinthe Antoine Jean Baptiste Victor Du Botdéru, n'a pas laissé de bons souvenirs dans la mémoire des Lanvénégenois en raison de ses nombreux écarts de conduite. C'était un homme violent et coléreux, toujours habillé en noir. Son visage était marqué par la petite vérole. Sa passion était la chasse à laquelle il consacrait la majeure partie de son temps. De nombreuses histoires circulent à son sujet. On l'accuse d'être responsable de la mort d'un de ses vassaux à qui il reprochait de braconner. Pendant la Révolution il se fit enfermer dans un cercueil, lequel fut chargé dans une charrette, afin de gagner Paris sans encombre et échapper ainsi à la vindicte populaire.
Manoir de Lescréant
Le manoir de Lescréant, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut la propriété de la famille Botdelen (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), puis de la famille Le Teste. Il a été restauré<ref>http://www.infobretagne.com/lanvenegen.htm.</ref>.
Le pont Saint-Mélaine
Pont Plancoët en 1566 puis pont de la coutume en 1721. Dénommé Pont Plancoët en 1566, il était dominé par les patibulaires de la juridiction de Penéhoc, jusqu’à la Révolution, situés sur la terre du Quinquis. Le nom de ce pont est associé, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au droit de passage perçu par le seigneur du Faouët.
Les moulins à eau
Les moulins à eau de La Trinité, de Lescréant, du Rest, de La Villeneuve, Baden. Les moulins à eau aujourd'hui disparus de La Coutume, de Luhedec.
Personnalités liées à la commune
- Jean René Maurice Le Souef de Montalembert (1757 – ?) - Membre d'une famille noble de Lanvénégen, homme de loi. Avant la Révolution française, il est avocat, bailli et juge au siège royal de Gourin, Morbihan. En 1790, il est élu au tribunal de district du Faouët (Morbihan). En Modèle:Date-, il est mis provisoirement en arrestation par le comité de surveillance du Faouët puis très vite libéré. En 1807, il est greffier de justice de paix et proposé comme juge<ref name="JLD" />.
- Allain Maillard, prêtre mêlé à l'incident qui se produit au pardon de Saint-Urlo fin Modèle:Date- pendant la révolte des Bonnets rouges.
- Hyacinthe-Antoine-Jean-Baptiste-Victor Du Botdéru (1764 - 1834), propriétaire du manoir de Saint-Quijeau et maire de Lanvénégen de 1821 à 1830. Capitaine au Régiment du Comte d'Artois avant la Révolution. Lieutenant de louveterie pour le Morbihan puis capitaine de chasse pour la Bretagne et pair de France pendant la Restauration. Il abandonne toutes ses fonctions après la Révolution de 1830 et décède en 1834 à la suite d'une chute sur la chaussée de l'étang de Pontcallec.
- Erwan Evenou (1940 - 2020) auteur d'une thèse de doctorat sur le breton (langue) de Lanvénégen.
- Louis Le Flécher (1920 - 1944) né à Lanvénégen, le Modèle:Date-. Lanvénégen, en 1940, n’a pas d’association sportive, aussi est-ce au sein des « chasseurs de Gourin » et de « la garde de l’Ellé du Faouët » que « la Flèche » se fait connaître sur les stades. En 1943, il adhère à un premier mouvement de résistance qui se développe à partir du Finistère : l’Organisation civile et militaire de la jeunesse (OCMJ). En Modèle:Date-, il adhère au mouvement « Libération nord », animé dans le nord-ouest du département par Jean le Coutaller ; mouvement à l’origine du Modèle:5e Bataillon FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Il est arrêté le Modèle:Date- au petit matin, comme le sont deux autres jeunes du pays, Joseph Boulben et Joseph Jamet. Alors que l’on fête la libération, un train de marchandises l’emporte avec ses semblables vers Neuengamme (région de Hambourg). Une lettre, rédigée au départ de Quimper et jetée d’un wagon en région parisienne, est recueillie par un inconnu. Elle finit par parvenir à ses parents. Quelques lignes avant qu’il ne disparaisse à jamais : « ... Ne vous inquiétez pas de trop sur mon sort, et de mon côté, je tâcherai d’être courageux et fort malgré les moments de défaillance que je peux avoir quelquefois. Je vais terminer en vous disant « courage » et en vous embrassant de tout mon cœur. A Dieu vat. » Il meurt le Modèle:Date- au kommando de Bremenfarge, dépendant du camp de concentration de Neuengamme.
- Lieutenant de vaisseau Pierre Marie Marcellin Joseph Blanchin, mort pour la France en 1915. Polytechnicien.