Étoiles, garde-à-vous !

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Étoiles, garde-à-vous ! ou Étoiles, garde à vous ! (titre original : Modèle:Langue<ref group="Note">« Soldats de vaisseau interstellaire » en français.</ref>) est un roman de science-fiction écrit par Robert A. Heinlein. Le texte est publié une première fois sous forme de série et dans une version abrégée, sous le titre Modèle:Langue, dans la revue [[The Magazine of Fantasy & Science Fiction|Modèle:Langue]] en octobre-novembre 1959, puis sous la forme d'un roman en Modèle:Date.

Le roman, écrit à la première personne, conte l’histoire du jeune soldat Johnnie Rico fraîchement engagé dans l'infanterie mobile, une unité militaire équipée de scaphandres de combat auto-propulsés et d'armes à charge nucléaire. Le lecteur suit la carrière militaire de Rico, progressant de simple recrue jusqu'au rang d'officier, lors d'une guerre interstellaire opposant l'humanité à une espèce insectoïde connue sous le nom d'Arachnides, que Rico surnomme « les Cafards » ou « les Punaises »<ref group="Note">« Modèle:Langue » dans la version originale (qui signifie littéralement « Les Insectes »).</ref>.

À travers le regard de Rico, Heinlein expose une analyse de la société, notamment au travers de la nécessité de la vertu civique, de l'utilisation des châtiments corporels ainsi que la pertinence de la peine capitale dans certains cas. Étoiles, garde-à-vous ! est également un plaidoyer sur la nécessité d'une force militaire forte et une critique du communisme.

Bien que l'ouvrage obtienne en 1960 le prix Hugo du meilleur roman de science-fiction, il est beaucoup critiqué. L'écriture est souvent jugée positivement, contrairement aux théories militaristes développées dans le roman. Certains critiques y voient un soutien à l’impérialisme, voire au fascisme.

Étoiles, garde-à-vous ! inspire de nombreuses œuvres ultérieures de science-fiction. En 1997, le livre est adapté au cinéma par Paul Verhoeven sous le titre original [[Starship Troopers (film)|Modèle:Langue]], puis son univers est étendu vers de nombreux autres supports.

Création

Homme chauve tenant un livre.
Robert A. Heinlein en 1976.

Le Modèle:Date-, alors qu'il travaille sur le livre En terre étrangère, Robert Heinlein et sa femme Virginia découvrent en lisant le journal que le Modèle:Langue<ref group="Note">« Comité national pour une politique nucléaire rationnelle » en français.</ref> réclame une suspension unilatérale des tests d'armement nucléaire menés par les États-Unis<ref group="a" name="Society"/>,<ref group="a" name="Heinlein468"/>. Scandalisés par cette proposition qu'ils pensent être une erreur majeure dans la gestion de la guerre froide, le couple Heinlein crée un groupe d’opinion, appelé Modèle:Langue<ref group="Note">En référence au révolutionnaire américain Patrick Henry (1736–1799).</ref> pour apporter son soutien au programme de tests<ref group="a" name="Society"/>,<ref group="a" name="Heinlein468"/>. Heinlein se voit alors accusé de conservatisme par ses collègues écrivains de science-fiction<ref group="a" name="Society"/>.

Face à cette opposition, il décide de retourner à l'écriture, mais pas à celle de En terre étrangère. Au lieu de cela, il écrit un texte de science-fiction militaire abordant les thèmes de l’anticommunisme et du civisme<ref group="a" name="Society"/>. Heinlein veut utiliser ce roman pour y exposer ses opinions militaires et politiques<ref group="a" name="Heinlein468">Modèle:Harvsp.</ref> en s'inspirant de son passé dans l'armée en tant qu'officier de l'US Navy<ref group="a" name="Society"/>. Heinlein rédige le roman en quelques semaines. Au départ, il pense en faire un récit pour adolescent, mais le refus du manuscrit par son éditeur habituel, Scribner, le pousse à changer le contenu du roman en y introduisant des thèmes plus adultes<ref group="a" name="Gifford">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="a" name="Samuelson">Modèle:Harvsp.</ref>. Le refus de Scribner est probablement dû à la trop grande présence de l'idéologie militariste dans le roman<ref group="a" name="Samuelson"/>,<ref group="a" name="Crim">Modèle:Harvsp.</ref>.

En octobre et novembre 1959, Heinlein publie donc sous le titre Modèle:Langue le texte dans la revue [[The Magazine of Fantasy & Science Fiction|Modèle:Langue]]. Puis en Modèle:Date, cette fois sous le titre définitif Modèle:Langue, il édite la version longue sous la forme d'un roman<ref group="a" name="ISFDB">Modèle:Lien web.</ref> chez G. P. Putnam's Sons<ref group="a" name="Society">Modèle:Lien web.</ref>. En France, le livre sort en 1974 chez J'ai lu. Son titre français fait référence à une chanson de Guy Béart, Étoiles, garde-à-vous !<ref group="a" name="Ecran">Modèle:Lien archive : Modèle:Citation</ref> ,

Dans cet ouvrage, Heinlein utilise une narration à la première personne entrecoupée d'une série de Modèle:Langue. Alexei Panshin dans son livre de 1968, Modèle:Langue, indique que c'est le seul roman où Heinlein utilise ce type de narration<ref group="a" name="Panshin 1">Modèle:Harvsp : Modèle:Citation bloc</ref>.

Description

Toile de fond

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Écrit en 1959, le roman dépeint un futur de science-fiction. Les événements décrits pour la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle peuvent désormais être qualifiés d'uchroniques.</ref>, une guerre éclate entre l'Alliance russo-anglo-américaine et l'Hégémonie chinoise. En 1987, un coup d'État met fin à la guerre<ref name="Page 217">p. 217.</ref> et un traité de paix est signé à New Delhi<ref name="Page 213">p. 213.</ref>. Quelques années plus tard, une vague de troubles déferle sur les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et sur beaucoup d'autres pays. Cela provoque l'éclatement de la République d'Amérique du Nord<ref name="Page 140">p. 140.</ref> et l’effondrement des systèmes démocratiques<ref name="Page 118">p. 118.</ref>. Le professeur Jean Dubois, l'un des personnages du roman, estime que la cause de cette décadence vient du fait que les Modèle:Citation<ref name="Page 149">p. 149.</ref>.

Grands bâtiments devant un ciel orangé.
Vue d'Aberdeen en 2009.

Après la disparition des États, un peu partout dans le monde les vétérans de guerre prennent le pouvoir. Dans le roman, le major Reid raconte que : Modèle:Citation bloc

C'est ainsi que naît la Fédération terrienne, où les civils n'ont pas le droit de vote. Celui-ci est uniquement réservé à ceux qui ont effectué leur période de service militaire, appelé dans le roman le Service fédéral<ref name="Page 216">p. 216.</ref>.

La Fédération, devenue le gouvernement unique de la Terre, se consacre ensuite à la conquête de l'espace. Les humains colonisent des planètes et explorent de nouveaux systèmes planétaires. Ils entrent également en relation avec des civilisations extraterrestres. Petit à petit, la tension monte avec l'une d'entre elles, la belliqueuse civilisation des Arachnides<ref name="Page 159">p. 159.</ref>.

Résumé

Le récit débute par le largage aérien du narrateur, Johnnie Rico, alors que celui se trouve avec ses camarades soldats de l'infanterie mobile à bord du vaisseau spatial Rodger Young, en orbite autour d'une planète ennemie.

Engoncés dans leur capsule de saut individuelle, les soldats sont largués du vaisseau et atterrissent sur le sol de la planète ennemie après s'être débarrassé des différentes couches de leur capsule de saut, et avoir activé leurs différents parachutes et leurs rétrofusées. Aussitôt après, les soldats de l'unité de Rico s'engagent dans un raid éclair de représailles au cœur d'une des cités de la planète, qui appartient aux peuple des Squelettes<ref group="Note">« Modèle:Langue » en version originale, ce qui signifie littéralement « les Maigrelets ».</ref>, des extraterrestres alliés aux Arachnides. Les soldats terriens, équipés de scaphandres de combat auto-propulsés et déployés en formation dans une zone déterminée, ravagent méthodiquement le plus grand nombre possible de bâtiments importants grâce à leur armes et explosifs, le tout en respectant un minutage serré. Tout au long de sa progression, l'escouade de combattants sème la terreur et la confusion chez l'ennemi, ne comptant en fin de compte qu'un seul mort dans ses rangs<ref name="Chapitre 1">chapitre 1.</ref>.

Le récit revient ensuite sur le passé de Rico, alors que celui-ci, terminant ses études, vient d'obtenir son diplôme peu de temps avant son dix-huitième anniversaire. N'ayant pas d'idée précise quant à son avenir, il suit ses camarades de classe, Carl et Carmen, qui s'engagent dans les forces armées de la Fédération terrienne pour effectuer leur période de service fédéral. Il poursuit cette voie malgré son hésitation, en partie due à cause de la défiance de son père envers les militaires<ref>pages 26-45.</ref>. Son choix, mal pris par ses parents, le laisse avec un sentiment de séparation<ref name="Chapitre 2"/>.

Au centre de recrutement de la Fédération, les trois jeunes gens sont accueillis par un sergent recruteur lourdement handicapé dont le rôle caché est de dissuader subtilement les candidats de s'engager. Johnnie se remémore alors l'enseignement qu'il a reçu au lycée durant son cours d'histoire et de philosophie morale. Son professeur, monsieur Dubois, y expliquait pourquoi les droits civiques ne s'obtiennent qu'après la validation du service fédéral. Johnnie termine ensuite les différents tests d'aptitude avant d'être enrôlé et affecté à l'infanterie mobile, à la satisfaction du sergent recruteur, un ancien de cette unité<ref name="Chapitre 2">chapitre 2.</ref>.

Rico est alors envoyé au camp d’entraînement « Arthur Currie »<ref group="Note">Arthur Currie est un militaire qui a gravi les échelons de la hiérarchie militaire jusqu'au rang de général pendant la Première Guerre mondiale.</ref> où, avec ses camarades d'incorporation, il est accueilli par le redoutable adjudant Zim<ref name="Chapitre 3">chapitre 3.</ref>. Johnnie y découvre la dure vie d'un soldat en caserne avec son lot de corvées, de manœuvres, de parades, d'exercices de tir, de close combat ou de maniement d'armes blanches, sous la supervision de Zim et de ses adjoints zélés<ref name="Chapitre 4">chapitre 4.</ref>. La formation est extrêmement exigeante. Lors de son instruction, Rico assiste au jugement d'un de ses camarades par une cour martiale, pour désobéissance. Celui-ci, pour avoir frappé Zim, est fouetté puis renvoyé du camp<ref name="Chapitre 5">chapitre 5.</ref>. Rico lui-même reçoit cinq coups de fouet pour avoir tiré une roquette lors d'un exercice avec des combinaisons blindées et des armes simulant des charges nucléaires sans avoir vérifié qu'il n'y avait aucune cible amie dans la zone de tir, ce qui aurait pu entraîner la mort d'un camarade soldat au combat<ref>page 130–140.</ref>. Démotivé, Rico pense un temps à démissionner, mais les lettres de soutien de sa mère et de son ancien professeur d'histoire et de philosophie morale, monsieur Dubois, le persuadent de rester<ref name="Chapitre 6">chapitre 6.</ref>.

Montagnes enneigées.
Le mont Waddington dans les Rocheuses canadiennes, un cadre similaire aux derniers entraînements de Rico pendant son incorporation.

Vient ensuite pour les recrues restantes l’apprentissage du pilotage des scaphandres de combat auto-propulsés<ref name="Chapitre 7">chapitre 7.</ref>. Pendant cette période, Rico assiste pour la première fois à la pendaison d'un homme, un déserteur du camp ayant commis un homicide sur une fillette<ref name="Chapitre 8">chapitre 8.</ref>. Lors d'une permission en ville un week-end avec deux de ses camarades, il se retrouve dans un bar et est contraint de se battre contre des hommes hostiles aux militaires. À cette occasion, il s'aperçoit avec stupeur que l'instruction de soldat qu'il a reçue l'a transformé en un individu doté de réflexes étonnants et efficaces. Enfin, survient la dernière partie de l'entraînement militaire, qui s'effectue au nord de Vancouver au camp de l'« adjudant Spooky Smith » dans les Rocheuses canadiennes, entre le mont Good Hope et le mont Waddington<ref name="Chapitre 9"/>.

Après de nombreux exercices destinés à aguerrir les soldats et à tester leurs compétences, les recrues deviennent des soldats pour de bon et reçoivent leur affectation<ref name="Chapitre 9">chapitre 9.</ref>. Pour Rico, il s'agit des « Chats sauvages de Willie », le surnom d'un peloton de la compagnie K du Modèle:3e de la Modèle:1re de l'infanterie mobile stationnée à bord du vaisseau spatial Modèle:Langue<ref name="Chapitre 10"/>.

Dans l'intervalle de temps où se déroule l'instruction de Rico, la situation militaire entre la Fédération terrienne et le peuple extraterrestre des Arachnides se dégrade, passant d'un conflit larvé d'Modèle:Citation à la guerre ouverte, la « première guerre interstellaire », aussi appelée par les soldats terriens la « guerre des Punaises »<ref name="Chapitre 10"/>.

La guerre débute officiellement avec la destruction de la ville terrienne de Buenos Aires par les Arachnides, la mère de Rico figurant parmi les victimes. Rico prend alors part à la contre-attaque de la Fédération sur la planète arachnide Klendathu, au cours de l'« opération D.D.T. », une action de rétorsion de grande envergure. Cependant, cette opération se solde par un échec cuisant ; les soldats terriens sont décimés par les Arachnides, ce qui entraîne un retrait des forces terriennes de la planète ennemie. Le Valley Forge est détruit et l'unité de Rico décimée. Les survivants, ainsi que les autres rescapés des nombreuses unités anéanties lors de cette offensive ratée, sont dispersés dans d'autres formations. Johnnie intègre alors les « Têtes dures de Rasczak »<ref group="Note">« Modèle:Langue » en version originale, ce qui signifie littéralement Modèle:Citation.</ref>, le Modèle:2e de la compagnie G du Modèle:3e de la Modèle:1re de l'infanterie mobile<ref name="Chapitre 12"/> à bord du Rodger Young. Les pertes de la Fédération lors de cette offensive ratée sont telles que les attaques ultérieures ne se réduisent plus qu'à des raids éclairs, similaires à celui décrit au début du livre. L'unité de Rico effectue plusieurs raids et celui-ci est promu caporal par l'adjudant Jelal, après la mort du lieutenant Rasczak, son chef d'unité, tué au combat lors d'un raid<ref name="Chapitre 10">chapitre 10.</ref>.

Après avoir obtenu ses galons d'adjudant, Rico décide de devenir officier<ref name="Chapitre 11">chapitre 11.</ref>. Un de ses camarades des « Têtes dures » lui suggère de s’inscrire à l'école des élèves-officiers pour tenter sa chance. Rico finit par aller voir Jelal, et constate que celui-ci a déjà préparé le formulaire d’inscription. En route pour l'école des élèves-officiers, Rico rencontre son père, qui s'est également enrôlé dans l'infanterie mobile et qui est maintenant caporal. Les deux décident alors de se réconcilier. Carmen, maintenant enseigne de vaisseau et officier pilote dans la Marine, lui rend visite à l’école. Ils discutent de leur ami Carl qui a été tué plus tôt dans la guerre. Après une longue période d'instruction, qui inclut des cours supplémentaires en « Histoire et philosophie morale » dispensés par le major aveugle Reid, Rico sort de l'école avec le grade de « troisième lieutenant »<ref group="Note">Il s'agit d'un grade fictif probatoire</ref> et est peu après rappelé au combat. En effet, les Arachnides multiplient leurs attaques, allant jusqu’à détruire San Francisco et toute la vallée de San Joaquin<ref name="Chapitre 12">chapitre 12.</ref>.

Sous la tutelle du commandant de sa compagnie des « Blackies », le capitaine Blackstone, et avec l'aide de Zim, son adjudant de section et ancien instructeur au camp d'entraînement Currie, Rico participe à l'« opération Reine » sur la planète P, pour son test final : une affectation comme officier d'une unité de combat. Malgré, encore une fois, de nombreuses pertes, l'« opération Reine » se révèle être un succès inattendu grâce à la capture d'un « Cerveau », l'un des membres de la caste dirigeante des Arachnides. L'homme qui réussit cet exploit n'est autre que l'adjudant Zim, qui sera promu capitaine en récompense<ref name="Chapitre 13">chapitre 13.</ref>. Rico retourne ensuite à l'école des officiers pour obtenir son diplôme<ref name="Chapitre 14"/>.

Plusieurs mois après, Rico, devenu lieutenant à part entière, est de nouveau à bord du Rodger Young aux commandes des « Têtes Dures de Rico » et, avec son père comme adjudant de section, il prépare ses hommes à une nouvelle attaque contre les Arachnides sur la planète Klendathu<ref name="Chapitre 14">chapitre 14.</ref>.

Univers

Personnages principaux

  • Juan Rico, dit Johnnie : c'est le narrateur<ref name="Page 63"/>. Sa langue natale est le tagalog, le principal langage des Philippines<ref group="a">Modèle:Harvsp.</ref>. Issu d'une famille bourgeoise, il effectue son Service fédéral malgré l'opposition de son père. Il fait ses classes au camp d'entraînement de l'infanterie mobile « Arthur Currie ». Sa mère décède lors de la destruction de Buenos Aires<ref name="Page 175">p. 175.</ref>. Il est d'abord affecté comme première classe chez les « Chats sauvages de Willie » à bord du Valley Forge<ref name="Page 160">p. 160.</ref> puis, après la bataille de Klendathu, chez les « Têtes dures de Rasczak » à bord du Rogder Young. Après la mort du lieutenant Rasczak, il est promu caporal<ref name="Page 177">p. 177.</ref>. Après la mort du Padre, il devient adjudant<ref name="Page 199">p. 199.</ref>. Il entre ensuite à l'École des élèves officiers pour obtenir le grade de lieutenant<ref name="Page 205"/>. Affecté chez les « Blackies » à bord du Tours en tant que troisième lieutenant<ref name="Page 240"/>, il participe avec eux à l'opération Reine sur la planète P<ref name="Page 270">p. 270.</ref>. Il est ensuite nommé lieutenant à titre définitif et obtient sa mutation chez les « Têtes dures de Rasczak » qui deviendront ensuite les « Têtes dures de Rico »<ref name="Page 315">p. 315.</ref>.
  • Ace : caporal dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak ». Rico précise qu'il a un « sale caractère ». C'est un bon camarade de Johnnie<ref name="Page 21">p. 21.</ref>.
  • Carl : ami de collège de Johnnie. Il est très fort en électronique théorique<ref name="Page 35">p. 35.</ref>. Il veut accomplir son Service fédéral pour rejoindre les unités de recherche et de développement<ref name="Page 44">p. 44.</ref>. Après ses classes, il est affecté à la base de Pluton. Il y meurt lors d'une attaque des Arachnides<ref name="Page 210">p. 210.</ref>.
  • Carmencita Ibanez, dite Carmen : camarade de classe de Rico, elle veut devenir pilote d'astronef. Elle est petite, très équilibrée avec une santé d'acier et des réflexes parfaits. Elle est également très forte en maths. Rico la trouve « délicieuse à contempler »<ref name="Page 42">p. 42-43.</ref>. Elle a des grands yeux noirs et des cils immenses. Elle devient aspirant-pilote à bord de la corvette Mannerheim<ref name="Page 88"/>.
  • Charlie Zim : adjudant instructeur de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». Rico le décrit comme étant un « géant aux épaules larges » et à « l'air mauvais »<ref name="Page 60">p. 60.</ref>. Il fut jadis instruit par le colonel Shujumi<ref name="Page 66"/>. Il est commandant de la compagnie H<ref name="Page 88">p. 88.</ref> puis devient adjudant chez les « Blackies ». Lors de l'« opération Reine », c'est lui qui capture le cerveau arachnide. Il est promu capitaine après ce fait d'armes<ref name="Page 310">p. 310.</ref>.
  • Emilio Rico : père de Johnnie. Industriel fortuné, il est farouchement opposé à l'engagement de son fils dans l'infanterie mobile. Après la mort de sa femme lors de l'attaque de Buenos Aires, il change d'opinion et décide de s'engager lui aussi<ref name="Page 199"/>. Il fait ses classes au camp San Martin puis est affecté chez les « Volontaires de McSlattery », les « Kodiaks de King » et enfin les « Têtes dures de Rasczak ». Il est promu successivement caporal puis adjudant<ref name="Page 203">p. 203.</ref>.
  • Jean V. Dubois : vétéran de la fédération, il est professeur de philosophie morale et d'histoire au collège où Rico effectue sa scolarité. Il est distant et snob<ref name="Page 37">p. 37.</ref>. Il a perdu son avant-bras gauche<ref name="Page 40">p. 40.</ref>. Il est lieutenant-colonel de réserve de l'infanterie mobile. Il suit à distance l'évolution de Rico au sein de l'infanterie mobile<ref name="Page 115">p. 115.</ref>.
  • Jelal, dit Jelly : adjudant dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak ». C'est un Finno-turc de la planète d'Iskander, du système de Proxima du Centaure. Rico le décrit comme « Un type râblé et noiraud qui avait la tête d'un prêtre »<ref name="Page 9">p. 9.</ref>. Après la mort de Rasczak, il est promu lieutenant des « Têtes dures »<ref name="Page 186">p. 186.</ref>. Il perd ses deux jambes au cours d'une bataille et est promu capitaine<ref name="Page 314">p. 314.</ref>.

Personnages secondaires

Modèle:Début de colonnes

  • Abe Moise : camarade de Rico à l’École des élèves officiers. Il est affecté chez les « Chérubins de Chang »<ref name="Page 277">p. 277.</ref>.
  • Al Jenkins : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». Il est affecté comme première classe chez les « Chats sauvages de Willie » puis chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 13">p. 13.</ref>. Il meurt lors d'un raid contre les Arachnides<ref name="Page 199"/>.
  • Angel : colon de la planète Hesperus, il est le compagnon de chambre de Johnnie à l’École d'élèves officiers<ref name="Page 209">p. 209.</ref>.
  • Archie Campbell : forgeron dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 180">p. 180.</ref>.
  • Barbara Anne Enthwaite : petite fille assassinée par le déserteur Dillinger<ref name="Page 137"/>.
  • Bayonne : lieutenant dans l'infanterie mobile chez « Les Voraces de Warren » à bord du Tours<ref name="Page 255"/>.
  • Bennie Montez : camarade de Rico à l’École des élèves officiers<ref name="Page 311">p. 311-312.</ref>.
  • Bjork : première classe dans l'infanterie mobile chez les « Blackies »<ref name="Page 278">p. 278.</ref>.
  • Blackstone : capitaine dans l'infanterie mobile, il est le supérieur direct de Rico à bord du Tours. C'est le commandant des « Blackies »<ref name="Page 240"/>.
  • Breckinridge : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». Il pèse cent-cinq kilos. Il mesure dix centimètres de plus que l'adjudant Zim et a les épaules plus larges<ref name="Page 63">p. 63.</ref>. Il meurt durant un exercice de survie<ref name="Page 79">p. 79.</ref>.
  • Bronski : caporal dans l'infanterie mobile. C'est un des adjoints de l'adjudant Zim au camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 61">p. 61.</ref>.
  • Brumby : caporal chez les « Blackies ». Rico le propose pour le grade d’adjudant<ref name="Page 260">p. 260.</ref>. Il est tué pendant l'opération Reine<ref name="Page 297"/>.
  • Byrd, dit Birdie : camarade de Rico à l’École des élèves officiers. Rico dit qu'il n'est « pas plus épais qu’un moineau et presque aussi impressionnant »<ref name="Page 225"/>. Il rajoute que c'est « un mélange rare. Il est brillant, intelligent, à une bonne éducation, un solide sens commun et un courage à toute épreuve ». Il est tué au combat deux semaines après sa sortie de l’école<ref name="Page 240">p. 240.</ref>.
  • Carruthers : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». Rico pense qu'il a dans les trente-cinq ans. Il est renvoyé du camp à cause de sa faiblesse physique. Il devient ensuite cuisinier dans un transport de troupes de la marine spatiale<ref name="Page 73">p. 73-74.</ref>.
  • Chandar : capitaine, officier de semaine à l’École des élèves officiers<ref name="Page 210"/>.
  • Chang : lieutenant dans l'infanterie mobile et commandant des « Chérubins de Chang ». Il est tué lors de l'opération Reine<ref name="Page 275">p. 275.</ref>.
  • Chauncey : colonel commandant en second de l’École des élèves officiers<ref name="Page 228">p. 228.</ref>.
  • Clyde Tammany : camarade de Rico à l’École des élèves officiers. Rico pense qu’il est Indien<ref name="Page 219">p. 219.</ref>.
  • Cunha : adjudant du matériel et de l'armement chez les « Blackies »<ref name="Page 260"/>.
  • Diennes : général de l'infanterie mobile, il dirige l'attaque de Klendathu. Il meurt pendant la bataille<ref name="Page 163">p. 163.</ref>.
  • Dillinger<ref group="Note">Nommé ainsi en référence au fameux braqueur de banques John Dillinger.</ref> : déserteur du camp d'entraînement « Arthur Currie ». Il assassine une petite fille pendant sa fuite. Repris, il est jugé et pendu au camp d'entraînement<ref name="Page 137">p. 137-138.</ref>.
  • Dizzy Flores : première classe sous contrat dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 30"/>. Il meurt des suites d'une blessure qu'il reçoit pendant le raid militaire sur la planète des Squelettes<ref name="Page 34">p. 34.</ref>.
  • Do Campo : lieutenant dans l'infanterie mobile et commandant des « Chasseurs de têtes »<ref name="Page 283">p. 283.</ref>.
  • Dutch Bamburger : première classe sous contrat dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 163"/>. Il meurt au combat durant la bataille de Klendathu<ref name="Page 169">p. 169.</ref>.
  • Eleanora : tante maternelle de Johnnie<ref name="Page 112">p. 112.</ref>.
  • F. X. Malloy : major commandant le troisième régiment d'instruction du camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 95"/>.
  • Farley : lieutenant dans l'infanterie mobile, il occupe le poste d'ingénieur en armement à bord du Rodger Young<ref name="Page 179">p. 179.</ref>.
  • Fredericks : major commandant une brigade durant la bataille de Klendathu. Il est tué au combat<ref name="Page 228"/>.
  • Graham dit Rusty : second lieutenant chez les « Blackies »<ref name="Page 240"/>.
  • Hassan dit Hassan l’Assassin : camarade de Rico à l’École des élèves officiers. Il est l’aîné de la promotion. Rico dit qu'« il avait l’air du génie sorti de la lampe »<ref name="Page 225">p. 225.</ref>.
  • Ho : sergent qui accueille Rico et Carl au centre de recrutement. Il est amputé des deux jambes et d'un bras<ref name="Page 57">p. 57.</ref>.
  • Hugues : première classe chez les « Blackies ». Il y est éclaireur de tête<ref name="Page 274">p. 274.</ref>.
  • Ian Frankel : capitaine commandant le deuxième bataillon au camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 80">p. 80.</ref>.
  • Jacques Spieksla, dit Jake : lieutenant commandant le premier bataillon au camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 95">p. 95-96.</ref>.
  • Jimmie Patte d’Ours : troisième lieutenant chez les « Tête dures de Rico »<ref name="Page 314"/>.
  • Johnson : sergent dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 13"/>. Rico le décrit comme un « gros garçon sympathique originaire de Géorgie (celle de l'hémisphère ouest) »<ref name="Page 174">p. 174.</ref>.
  • Jones : caporal dans l'infanterie mobile. C'est un des adjoints de l'adjudant Zim au camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 61"/>.
  • Jorgenson : capitaine commandante du vaisseau le Tours<ref name="Page 240"/>.
  • Kendrick : assistante au commandant de l’École des élèves officiers<ref name="Page 227">p. 227.</ref>.
  • Khorosher : lieutenant dans l'infanterie mobile chez « Blackies » à bord du Tours<ref name="Page 255"/>.
  • Landry : ingénieur de combat pour le Service communications et logistique<ref name="Page 284">p. 284.</ref>.
  • Mahmud : caporal dans l'infanterie mobile. C'est un des adjoints de l'adjudant Zim au camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 65">p. 65.</ref>.
  • Malan : première classe dans l'infanterie mobile chez les « Blackies »<ref name="Page 278"/>.
  • Meyer : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». C'est un Allemand originaire de Kœnigsberg<ref name="Page 64"/>.
  • Migliaccio, dit Le Padre : adjudant dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak ». Il est l’aumônier de la section pour les musulmans, les chrétiens, les juifs et les gnostiques<ref name="Page 12">p. 12.</ref>. Il meurt lors d'un raid contre les Arachnides<ref name="Page 199"/>.
  • Moralès : Emilio Rico lui confie toutes ses responsabilités professionnelles quand il décide de s'engager dans l'infanterie mobile<ref name="Page 205"/>.
  • N'Gam : lieutenant dans l'infanterie mobile chez « Les Voraces de Warren » à bord du Tours<ref name="Page 255"/>.
  • Naidi : caporal chez les « Blackies »<ref name="Page 260"/>. Il meurt pendant l'opération Reine<ref name="Page 307">p. 307.</ref>.
  • Navarre : adjudant du matériel et de l'armement chez les « Blackies »<ref name="Page 260"/>.
  • Nielssen : amiral de la flotte qui commande l'École des élèves officiers qu'intègre Rico<ref name="Page 226">p. 226.</ref>.
  • Nyberg : première classe dans l'infanterie mobile chez les « Blackies »<ref name="Page 297">p. 297.</ref>.
  • O’Kelly : capitaine, ancien de l'École des élèves officiers<ref name="Page 228"/>.
  • Pat Leivy : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». Il a vécu dans son enfance à Seattle<ref name="Page 156">p. 156.</ref>.
  • Rasczak : lieutenant dans l'Infanterie Mobile. C'est le chef de peloton de Rico dans les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 9"/>. Il se fait tuer lors d'un saut sur une planète ennemie<ref name="Page 12"/>.
  • Red Greene : première classe sous contrat dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 25">p. 25.</ref>.
  • Regatos : couple d’amis d'Emilio Rico installés sur Limite. Ils sont tués lors de l'attaque de cette planète par les Arachnides<ref name="Page 205"/>.
  • Reid : major aveugle qui est instructeur d’histoire et de philosophie morale à l’École des élèves officiers<ref name="Page 212">p. 212.</ref>.
  • Rojas : commandante de vaisseau spatial. Elle recrute les futurs pilotes au centre de recrutement où s'inscrit Rico<ref name="Page 44"/>.
  • Ruitman : une amie du père d'Emilio Rico<ref name="Page 205">p. 205.</ref>.
  • Salomon dit Sally : camarade de Rico à l’École des élèves officiers<ref name="Page 215">p. 215.</ref>.
  • Shujumi : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». Il est le fils du colonel japonais Shujumi. Lors d'un entrainement au close-combat, il arrive à mettre à terre l'adjudant Zim<ref name="Page 66">p. 66-67.</ref>.
  • Silva : lieutenant dans l'infanterie mobile chez les « Blackies » à bord du Tours. Victime de terribles convulsions, il est hospitalisé. Rico le remplace<ref name="Page 255"/>.
  • Smith, dit Kitten<ref group="Note">Modèle:Langue veut dire « petit chat » en anglais.</ref> : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie »<ref name="Page 156"/>. Il est affecté comme première classe chez les « Chats sauvages de Willie ». Il meurt dans l'explosion du Valley Forge<ref name="Page 170">p. 170.</ref>.
  • Smith, dit Smitty : première classe sous contrat dans l'infanterie mobile chez les « Têtes dures de Rasczak »<ref name="Page 30">p. 30.</ref>.
  • Sukarno : lieutenant dans l'infanterie mobile chez « Les Voraces de Warren » à bord du Tours<ref name="Page 255"/>.
  • Théodore C. Hendrick, dit Ted : compagnon de Rico au camp d'entraînement « Arthur Currie ». C'est un Allemand originaire de Kœnigsberg<ref name="Page 64">p. 64.</ref>. Il est renvoyé du camp pour avoir frappé Zim<ref name="Page 95"/>.
  • Warren : lieutenant dans l'infanterie mobile et commandant des « Voraces de Warren » à bord du Tours<ref name="Page 255">p. 255.</ref>.
  • Weiss : officier d'affectation qui recrute Rico. Il était auparavant maître-chien au sein du Corps de regroupement des organisations canines<ref name="Page 56">p. 56.</ref>.
  • Willie : lieutenant dans l'infanterie mobile et commandant des « Chats sauvages de Willie » à bord du Valley Forge. Il est tué durant la bataille de Klendathu<ref name="Page 160"/>.
  • Xera : major dans l'infanterie mobile, supérieur hiérarchique du capitaine Blackstone. Il est stationné à bord du Normandy Beach<ref name="Page 240"/>.
  • Yvette Deladrier : commandante du Rodger Young<ref name="Page 15">p. 15.</ref>.

Modèle:Fin de colonnes

Technologie présentée

Scaphandre présenté dans un musée.
Un scaphandre de plongée.

Dans le roman, Robert Henlein présente plusieurs technologies futuristes originales. Il évoque notamment quatre appareils :

  • capsule d'éjection : c'est dans ces capsules que les troupes de l'infanterie mobile sont installées lorsqu'elles sont larguées hors de leur vaisseau spatial pour pénétrer l'atmosphère d'une planète, lors de leurs missions de combat sur des planètes ennemies. Des tubes d'éjection envoient les capsules hors du vaisseau avec une poussée de huit à dix g<ref name="Page 15"/>. La capsule est constituée de plusieurs couches métalliques, un peu comme un oignon : après l’éjection, la coque extérieure entre rapidement en combustion ; des tuyères sont alors activées pour contrer l'effet des turbulences, puis c'est la coque médiane qui brûle à son tour. La destruction de la deuxième coque déclenche l'ouverture d'un premier parachute ; un deuxième, puis un troisième parachute suivent, pour ralentir la capsule. À proximité du sol, la troisième coque s'ouvre pour libérer le soldat, engoncé dans son scaphandre blindé autopropulsé, et paré au combat<ref name="Page 17">p. 17-18.</ref>.
  • « scaphandre blindé auto-propulsé » : le scaphandre des soldats pèse plus de neuf cents kilogrammes. Il augmente la force de son porteur, ce qui lui permet de manier ce lourd scaphandre facilement, de faire des bonds de plusieurs centaines de mètres et de pouvoir porter et manier des armes et un équipement lourd avec aisance. À l'intérieur du scaphandre se trouvent des récepteurs de pression par centaines<ref name="Page 127">p. 127.</ref>. Rico précise que : Modèle:Citation<ref name="Page 125">p. 125.</ref>. Il existe trois types de scaphandres : patrouille (peu armé, mais plus rapide), commandement (capacité de saut améliorée et équipé de nombreux radars et d'un système radio amélioré), et combat (lourdement armé). Le casque en plomb est équipé de lunettes à filtre<ref name="Page 23">p. 23.</ref>, d'un réflecteur<ref name="Page 17"/> et d'un compas<ref name="Page 20">p. 20.</ref>. Le ceinturon du scaphandre dispose d'un bouton qui indique l'état physique du soldat<ref name="Page 10">p. 10.</ref>. Le scaphandre est armé d'un lance-fusées à charge atomique, d'un lance-flammes<ref name="Page 22">p. 22.</ref> et de pyro-pilules (des bombes incendiaires) à retardement<ref name="Page 24">p. 24.</ref>. Le soldat dispose aussi d'un radia-couteau, capable de découper des pans de mur<ref name="Page 28">p. 28.</ref>.
  • prothèses à moteur : très évoluées, elles remplacent les bras et les jambes amputés<ref name="Page 57"/>.
  • oreiller hypnopédique : oreiller qui, pendant le sommeil des élèves officiers, chuchote des cours aux cadets pour améliorer leur apprentissage<ref name="Page 208">p. 208.</ref>.

Thèmes abordés

Bien que le roman contienne quelques scènes de combat, la plus grande partie de l'ouvrage est consacrée à l'exposition d'idéologies<ref group="a" name="Booker215"/>. La récurrence de discussions d'opinions politiques dans le livre est telle que le chercheur Jeffrey Cass qualifie le roman d'Modèle:Citation<ref group="a" name="Cass52">Modèle:Harvsp.</ref>. Une critique de Salon.com de 1997 le classe même dans le genre « roman philosophique »<ref group="a" name="Salon">Modèle:Lien archive.</ref>. Les critiques ne sont en revanche pas d'accord pour dire qu'Heinlein expose ses propres opinions dans le livre. Certains y voient de l'ironie tandis que d'autres y voient un sermon en faveur des valeurs militaires<ref group="a" name="Cass52"/>,<ref group="a" name="Walton">Modèle:Lien web.</ref>.

Henlein aborde notamment dans le livre les thèmes de l'anticommunisme, de l'apprentissage, du civisme, du militarisme et de la peine de mort.

Anticommunisme

Image de combat devant une grande flamme.
Affiche anticommuniste américaine des années 1960.

Contrairement à d'autres auteurs de science-fiction américains comme Isaac Asimov ou Arthur C. Clarke, Heinlein développe des propos anticommunistes dans ses écrits<ref group="a">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi, le personnage du professeur Jean Dubois attaque la théorie marxiste de la valeur travail en disant qu’Modèle:Citation<ref name="Page 117"/>. Il critique également le communisme en déclarant que Modèle:Citation<ref name="Page 117">p. 117.</ref>.

Rico, lui, oppose l'individualisme terrien au grégarisme des Arachnides qu'il assimile au communisme. Il constate que Modèle:Citation<ref name="Page 185">p. 185.</ref>. Un peu plus loin, c'est le major instructeur Reid qui assimile La République de Platon à du communisme par les termes Modèle:Citation<ref name="Page 218">p. 218.</ref>. Les critiques pensent que les Arachnides sont une analogie de la part d'Heinlein de la menace communiste qui pèse sur la société américaine des années 1950<ref group="a" name="Booker218">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Samuelson"/>,<ref group="a" name="Aliens">Modèle:Harvsp.</ref>.

Apprentissage

Étoiles, garde-à-vous ! est également décrit comme un roman d'apprentissage, où Johnnie Rico atteint la maturité durant son passage dans l'Infanterie Mobile. Ses formations dans des camps d'entraînement et à l'école des officiers l'oblige à acquérir et accepter les valeurs militaires, invitant également le lecteur à les apprendre aussi<ref group="a" name="Booker217"/>. Le passage à l'âge adulte dans un contexte de science-fiction militaire est d'ailleurs un thème commun aux romans d'Heinlein antérieurs à Étoiles, garde-à-vous !<ref group="a" name="King1019">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le livre retrace la transformation de Rico d'étudiant insouciant en soldat tout en explorant les questions d'identité et de motivation ainsi que le développement moral et social de l'individu. Le professeur Brian Crim souligne d'ailleurs la similitude de cette transformation à celle de beaucoup de jeunes soldats allemands de la Première Guerre mondiale<ref group="a" name="Crim108">Modèle:Harvsp.</ref>. La transformation de Rico est à rapprocher d'une narration commune des histoires à forte thématique militaire mise en lumière par le chercheur H. Bruce Franklin. Cette base narratologique est celle d'un civil inapte et indolent qui est reformaté par des officiers brutaux lors d'entrainements au « sadisme calculé » mais toujours pour la bonne cause<ref group="a" name="Franklin">Modèle:Harvsp.</ref>. Les passages se déroulant durant les années d'études universitaires servent notamment à mettre en évidence les réactions de Rico durant son apprentissage. Un exemple notable est lors de la pendaison du déserteur et assassin Dillinger. Johnnie doute au début de la pertinence de cette sanction jusqu’à ce qu'il se rappelle un cours du professeur Dubois où celui-ci soutenait que le « sens moral » dérive entièrement de la volonté de survivre<ref group="a" name="Samuelson"/>,<ref group="a" name="Slusser68">Modèle:Harvsp.</ref>. Le passage à l'âge adulte est également présent à travers la relation de Johnnie avec son père notamment par l'ouverture du héros « vers l'extérieur » puis ses retrouvailles avec son père à la fin du roman, une fois devenu adulte<ref group="a" name="Slusser21">Modèle:Harvsp.</ref>.

Civisme

Étoiles, garde-à-vous ! critique également la jeunesse américaine des années 1950. Dans le roman, les jeunes gens sont décrits comme des êtres gâtés et indisciplinés notamment lors des passages se déroulant dans la classe du professeur Jean Dubois<ref group="a" name="Booker216">Modèle:Harvsp.</ref>. Celui-ci déclare en effet que la société civile d'avant la création de la Fédération glorifiait les droits des citoyens au détriment des devoirs civiques<ref name="Page 149"/>. En revanche, la Fédération propose aux civils le choix de rester civil ou de devenir citoyen après l'accomplissement du Service fédéral. Seuls les citoyens ont l'obligation d'avoir un sens civique. Interrogé par le professeur sur le sens de la vertu civique, Rico rappelle qu'Modèle:Citation<ref name="Page 41">p. 41.</ref>.

Dubois ridiculise l'idée des droits inaliénables fortement ancrée dans la société américaine qui ne met en valeur que les droits pour lesquels les gens sont prêts à se battre et à mourir<ref group="a" name="Slusser68"/>,<ref group="a" name="Booker216"/>. Dubois affirme à plusieurs reprises que son argument est « mathématiquement démontrable », ce qui a conduit plusieurs critiques à catégoriser le roman comme étant de la Modèle:Langue<ref group="Note">De la science-fiction plausible.</ref> malgré ses thèmes sociaux et politiques<ref group="a" name="Slusser67">Modèle:Harvsp.</ref>.

Militarisme

Statue d'un militaire devant des bâtiments.
Statue d'Arthur Currie. Heinlein donne son nom à un camp d'entrainement dans le roman.

Heinlein est diplômé de l'Académie navale d'Annapolis en 1929 puis sert pendant cinq ans dans l'US Navy. Son expérience dans les forces armées influence donc profondément ses écrits<ref group="a" name="Booker47">Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi, on retrouve de nombreuses références militaires dans le roman soit à travers des noms de batailles soit à travers des noms de militaires de renom.

Pour les références à des batailles historiques, les vaisseaux interstellaires du roman portent les noms de Marathon (épisode majeur de la première guerre médique en 490 av. J.-C.)<ref name="Page 311"/>, Tours (lieu de la bataille de 732 également appelée bataille de Poitiers)<ref name="Page 240"/>, Hastings (bataille de la crise de succession d'Angleterre en 1066)<ref name="Page 311"/>, Valley Forge (camp militaire de George Washington de 1777 à 1778 durant la guerre d'indépendance des États-Unis)<ref name="Page 160"/>, Moskova (principale bataille de la campagne de Russie de 1812)<ref name="Page 240"/>, Waterloo (principale bataille de la campagne de Belgique de 1815)<ref name="Page 311"/>, Alamo (fort assiégé durant la révolution texane en 1836)<ref name="Page 311"/>, Gettysburg (bataille de la guerre de Sécession en 1863)<ref name="Page 311"/>, Modèle:Page h' (lieu de quatre batailles durant la Première Guerre mondiale<ref group="Note">Arthur Currie participe à la deuxième bataille d'Ypres en 1915.</ref>)<ref name="Page 166">p. 166.</ref>, Modèle:Page h' (lieu de deux batailles durant la Première Guerre mondiale)<ref name="Page 311"/>, Gallipoli (lieu de la bataille des Dardanelles en 1915)<ref name="Page 311"/>, Argonne (forêt dans laquelle fut menée l'offensive Meuse-Argonne en 1918)<ref name="Page 307"/>, Modèle:Page h' (lieu de deux batailles en 1942 durant la guerre du Désert)<ref name="Page 311"/>, Normandy Beach (en référence aux plages du débarquement allié en Normandie en 1944)<ref name="Page 240"/>, Leyte (nom d'un golfe où se déroule une bataille en 1944)<ref name="Page 311"/> et Iwo Jima (lieu d'une bataille en 1945)<ref name="Page 311"/>.

D'autres vaisseaux portent le nom d'un chef militaire : le Mannerheim (le commandant en chef finlandais durant la guerre d'Hiver)<ref name="Page 209"/>, l'Horace (en référence au combat des Horaces et des Curiaces durant la guerre entre Rome et Albe la Longue vers 650 Modèle:Av JC)<ref name="Page 311"/>, le Xénophon (vers 430-355 av. J.-C., maître de guerre de la Grèce antique<ref name="Page 311"/>), le Vercingétorix (vers 80-46 av. J.-C., chef de la coalition gauloise durant la guerre des Gaules)<ref name="Page 311"/>, le Robert Devereux (1591-1646, commandant en chef de l'armée parlementaire durant la première révolution anglaise)<ref name="Page 311"/>, le Swamp Fox (surnom de Francis Marion, 1732-1795, héros de la guerre d'indépendance des États-Unis)<ref name="Page 311"/>, le Kamehameha (1758-1819, fondateur par la conquête du Royaume d'Hawaï)<ref name="Page 311"/>, le Colonel James Bowie (1796-1836, héros de la révolution texane mort à Fort Alamo)<ref name="Page 311"/>, le Chaka (1787-1828, fondateur de l’Empire zoulou)<ref name="Page 313"/>, l'Emilio Aguinaldo (1869-1964, chef de guerre puis premier président des Philippines)<ref name="Page 311"/>, le Geronimo (1829-1909, dernier chef apache des guerres indiennes)<ref name="Page 313">p. 313.</ref>, le camp d'entraînement se nomme « Arthur Currie » (1875-1933, commandant du corps expéditionnaire canadien au cours de la Première Guerre mondiale)<ref name="Page 60"/>, l'Alvin York (1887-1964, héros de guerre pendant la Première Guerre mondiale)<ref name="Page 311"/>, l'Augusto Sandino (1895-1934, chef de la guérilla nicaraguayenne)<ref name="Page 311"/>, le théâtre se nomme « Douglas MacArthur » (1880-1964, commandant suprême des forces alliées dans la zone du sud-ouest du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale)<ref name="Page 54">p. 54.</ref>, le Bernard Montgomery (1887-1976, commandant suprême de l'Armée britannique durant la Seconde Guerre mondiale)<ref name="Page 313"/>, l'Aubrey Cosens (1921-1945, héros de guerre canadien durant la Seconde Guerre mondiale)<ref name="Page 311"/>, l'Audie Murphy (1924-1971, héros de guerre pendant la bataille de la poche de Colmar)<ref name="Page 311"/>, le Rodger Young (1918-1943, récipiendaire de la Medal of Honor durant la campagne du Pacifique)<ref name="Page 15"/> et le Pál Maléter (1917-1958, chef militaire de l'insurrection de Budapest)<ref name="Page 313"/>.

La dédicace du livre est adressée à un militaire, l'adjudant Arthur George Smith : Modèle:Citation<ref name="Page 7">p. 7.</ref>. De plus, la dernière phrase du livre, est : Modèle:Citation<ref name="Page 315" /> (Modèle:Langue : une référence à la chanson Modèle:Langue)<ref group="a" name="LIVE">Modèle:Harvsp.</ref>.

Étoiles, garde-à-vous ! fait partie d'une branche de la littérature de science-fiction américaine qui présente le conflit violent et la militarisation de la société comme étant un mal inévitable et forcement nécessaire<ref group="a" name="Suvin122">Modèle:Harvsp.</ref>. Bien que l'infanterie mobile, l'unité où est affecté Rico, soit présentée comme une unité basique, l'auteur suggère néanmoins qu'elle est le cœur de l'armée et son élément le plus honorable<ref group="a" name="Booker217">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans son ouvrage Modèle:Langue (1980), Heinlein avoue qu’Étoiles, garde-à-vous ! glorifie l'armée et plus particulièrement les « pauvres diables de fantassins »<ref group="a" name="Heinlein484">Modèle:Harvsp.</ref>. L'histoire du roman reprend la doctrine du darwinisme social qui pense que la société ne peut évoluer qu'à travers une lutte pour la survie basée sur la puissance militaire. Elle suggère également que certains conflits ne peuvent être résolus qu'avec la violence<ref group="a" name="Samuelson"/>. C'est d'ailleurs pour protester contre une attitude trop conciliante et donc pas assez martiale des États-Unis face à la Chine communiste et l'Union soviétique qu'Heinlein a écrit le roman<ref group="a" name="Goss">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Booker215">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Macleod232">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="King1021">Modèle:Harvsp.</ref>.

Des aspects annexes au militarisme, comme le sacrifice personnel, le patriotisme et d'autres valeurs américaines des Modèle:Nobr sont également présents dans le roman<ref group="a" name="Goss"/>. Certains critiques ont également vu dans la description de la confrontation avec les Arachnides et les Squelettes les thèmes de la déportation et de reconduite à la frontière. Ils rappellent encore une fois le darwinisme social qui impose une lutte constante pour la suivie, quitte à détruire ou soumettre les peuples autochtones. Heinlein suggère ainsi que, sans expansion impliquant la conquête de territoires déjà peuplés, les humains seront détruits<ref group="a" name="King1022">Modèle:Harvsp.</ref>. Le chercheur Jamie King indique qu'Heinlein n'aborde pas la question de l’intérêt d'un gouvernement militaire et d'un Service fédéral en temps de paix. Cela sous-entend donc que ce régime politique doit être continuellement en guerre et doit étendre son territoire pour perdurer<ref group="a" name="King1024">Modèle:Harvsp.</ref>.

Peine de mort et châtiment corporel

Dessin d'une potence.
Une potence. Dans le roman, le soldat déserteur Dillinger est pendu pour assassinat.

La Fédération terrienne applique la peine de mort par pendaison. Rico explique en effet que Modèle:Citation un crime Modèle:Citation. Il rajoute qu'Modèle:Citation que le criminel Modèle:Citation<ref name="Page 137"/>. La Fédération terrienne utilise également le châtiment corporel contre la délinquance juvénile<ref name="Page 142">p. 142-145.</ref>. Cela inscrit le roman dans un mouvement de la science-fiction qui présente une société technologiquement avancée mais fortement réactionnaire au niveau des relations humaines<ref group="a" name="Daily">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Gordon">Modèle:Harvsp.</ref>.

Accueil

Appréciation générale

À la surprise d'Heinlein<ref group="a" name="Heinlein482">Modèle:Harvsp.</ref>, le livre est un grand succès public<ref group="a" name="Billotte"/> et critique, notamment avec l’obtention du prix Hugo du meilleur roman de science-fiction pour l'année 1960 et plusieurs présences dans les listes des meilleurs romans de tous les temps établies par le magazine Locus<ref group="a" name="ISFDB"/>. Étoiles, garde-à-vous ! est même par la suite désigné comme l'un des romans de science-fiction les plus connus et les plus influents<ref group="a" name="Macleod231">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="MacMillan">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="a" name="Liptak">Modèle:Lien web.</ref>. C'est le plus connu des romans d'Heinlein et l'un de ses plus gros succès de librairie<ref group="a" name="MacMillan"/>. Il est aussi présenté comme un des romans clés de la science-fiction des années 1950<ref group="a" name="Booker155">Modèle:Harvsp.</ref>. Le roman est également décrit comme marquant le passage dans l’œuvre d'Heinlein de la littérature pour adolescent à un style « plus mature »<ref group="a" name="Hubble">Modèle:Harvsp.</ref> et plus sérieux<ref group="a" name="Moorcock">Modèle:Lien archive.</ref>.

En 1980, vingt ans après sa sortie et des traductions en onze langues, Heinlein écrit dans son ouvrage Modèle:Langue que malgré le succès du livre, presque tous les courriers qu'il reçoit à ce sujet sont négatifs. On lui parle du roman uniquement « quand on veut lui faire des reproches »<ref group="a" name="Heinlein482"/>. Étoiles, garde-à-vous ! est en effet beaucoup critiqué par rapport à ses thématiques<ref group="a" name="Hubble"/>. Les critiques portent essentiellement sur l'éloge des valeurs militaires et de la violence, qui dit implicitement qu'un régime militariste est plus efficace qu'une démocratie<ref group="a" name="Hubble"/>,<ref group="a" name="Crim104">Modèle:Harvsp.</ref>. Les auteurs de science-fiction se divisent à propos de l'ouvrage. Une comparaison entre un passage du livre et le poème antimilitariste Dulce Et Decorum Est (1917) de Wilfred Owen entraine même une longue série d'articles de 1959 à 1961 au sein de la revue Modèle:Langue entre les écrivains Brian Aldiss, Poul Anderson, James Blish, Anthony Boucher, John Brunner et Philip José Farmer, ainsi que le physicien et critique de science-fiction Sidney Coleman<ref group="a" name="Studies">Modèle:Lien archive.</ref>.

La description du monde militaire est généralement appréciée par les critiques. L'écrivaine Jo Walton dans un article de 2009 indique qu’Étoiles, garde-à-vous ! est un Modèle:Citation<ref group="a" name="Walton"/>. Elle trouve également qu'Heinlein est alors à son apogée de son talent et qu'il maîtrise alors parfaitement les techniques stylistiques de l'écrivain de science-fiction<ref group="a" name="Walton"/>. Plusieurs autres critiques qualifient le livre de parfaitement lisible et trouvent les scènes militaires plutôt convaincantes<ref group="a" name="Hubble"/>,<ref group="a" name="Myers">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Macleod233">Modèle:Harvsp.</ref>. Les descriptions de Heinlein de la formation militaire, inspirées de son expérience, sont jugées remarquables<ref group="a" name="Goss"/>. Une critique publiée en 1960 dans le Modèle:Langue fait l'éloge des passages Modèle:Citation concernant les combats de l'infanterie ainsi que des descriptions des armes et armures<ref group="a" name="NYHT">Modèle:Lien archive.</ref>. En 1986, le professeur George Edgar Slusser décrit le livre comme une épopée galactique convaincante et loue particulièrement les armes et les tactiques finement imaginées<ref group="a" name="Slusser21"/>.

Le style du livre est surtout critiqué pour son ton trop didactique<ref group="a" name="Myers"/>,<ref group="a" name="NYHT"/>,<ref group="a" name="Suvin124">Modèle:Harvsp.</ref>. Le romancier Ken MacLeod, dans son essai sur la nature politique d'Étoiles, garde-à-vous !, écrit que le livre est constitué de longues listes d'informations sur le civisme, de descriptions d'entraînements militaires et de quelques scènes de combats dénuées de tension<ref group="a" name="Macleod233"/>. Un manuel de science-fiction publié en 2009 indique que le roman présente de manière convaincante une armée futuriste mais que l'histoire est plutôt faible car elle n'expose que très peu la société extraterrestre. En effet, les Arachnides ne sont présentés que comme une masse d'individus sans noms et sans visages qui ne souhaitent qu'une chose : détruire l'humanité<ref group="a" name="Booker221"/>. En 1960, l'auteur Anthony Boucher pense même qu'Heinlein a Modèle:Citation dans son roman<ref group="a" name="NYHT"/>.

Critique du militarisme

Étoiles, garde-à-vous ! est généralement considéré comme un ouvrage militariste qui glorifie les armées et la guerre<ref group="a" name="Booker155"/>. Pierre-José Billotte écrit dans son livre de 2008, Nous deviendrons immortels, que le roman célèbre le culte de la jeunesse, de l’armée et des valeurs patriotiques des États-Unis<ref group="a" name="Billotte">Modèle:Harvsp : Modèle:Citation bloc</ref>. En 1980, le chercheur H. Bruce Franklin décrit le livre comme une glorification du service militaire et de l'impérialisme<ref group="a" name="Franklin"/>. L'auteur de science-fiction Dean McLaughlin qualifie l'ouvrage de long tract de recrutement<ref group="a" name="Laughlin">Modèle:Lien archive.</ref>. En 1968, le critique de science-fiction Alexeï Panshin compare Étoiles, garde-à-vous ! à un film de recrutement et indique pour soutenir sa théorie que l'ensemble des soldats présentés dans l'ouvrage sont Modèle:Citation<ref group="a" name="Panshin 2">Modèle:Harvsp</ref>. Un article publié en 1997 sur Salon.com déclare que le roman est de la propagande et qu'une lecture littérale pourrait avoir de graves conséquences. L'article pointe particulièrement les camps d'entraînement qui sont décrits dans le roman comme des lieux de civilisation. Il s'agit là d'une vision utopique peu courante dans le monde de la science-fiction<ref group="a" name="Salon"/>.

D'autres critiques défendent le point de vue de l'auteur. George Price soutient que pour Heinlein la guerre est désagréable mais inévitable et qu'il faut tout faire pour qu'elle se déroule loin de chez soi<ref group="a" name="Price">Modèle:Lien archive.</ref>. Le testeur du site SciFi-Universe voit dans le roman une critique du fonctionnement de l'armée plutôt qu'une propagande militariste<ref group="a" name="Manu">Modèle:Lien web : Modèle:Citation bloc</ref>.

Accusation de fascisme

La société présentée dans le livre est souvent décrite comme fasciste<ref group="a" name="Booker155"/>,<ref group="a" name="Cass52"/>,<ref group="a" name="Goss"/>. Cela donne à Heinlein une réputation de Modèle:Citation<ref group="a" name="Booker214"/>. Le chercheur Jasper Goss l'accuse d'être un crypto-fasciste<ref group="a" name="Goss"/>. En 2005, Alain Pelosato, dans son livre Un siècle de cinéma fantastique et de SF, accuse également le livre d'être ouvertement fasciste et de défendre l'idéologie américaine. Il qualifie même Heinlein de vieux réactionnaire<ref group="a" name="Pelosato">Modèle:Harvsp : Modèle:Citation bloc</ref>. Darko Suvin compare la suggestion d'Heinlein qui indique que « toutes les guerres découlent de pression démographique » au concept Modèle:Langue ou « espace vital » qui a justifié la politique expansionniste de l'Allemagne nazie<ref group="a" name="Suvin124"/>.

Plus modéré, Claude Ecken dans le magazine Bifrost d'avril 1998 indique que le roman « distille au premier degré une idéologie suspecte et controversée, militariste voire fascisante », mais souligne aussi qu'Heinlein a écrit d'autres livres plus tolérants et humanistes<ref group="a" name="Ecken">Modèle:Harvsp : Modèle:Citation bloc</ref>. En 1975, Dennis Showalter défend le livre en déclarant qu'il ne comporte pas beaucoup d'éléments de l'idéologie fasciste. Il soutient également que le roman n'inclut pas d’éléments montrant une opposition simpliste entre le bolchevisme et le libéralisme tel qu'on pourrait l'attendre d'une société fasciste<ref group="a" name="Cass52"/>. En 2003, Ken Macleod soutient, lui, que le livre ne glorifie pas réellement le fascisme car le Service fédéral n'est pas obligatoire et qu'on peut vivre librement comme simple citoyen même si on est en désaccord avec le fonctionnement de la société<ref group="a" name="Macleod233"/>. En 2009, Keith Booker et Anne-Marie Thomas déclarent que le militarisme d'Heinlein est plus libertarien que fasciste, et que cette tendance est également présente dans d'autres grands livres de l'auteur tels que En terre étrangère (1961) et Révolte sur la Lune (1966)<ref group="a" name="Booker155"/>.

Accusation de racisme et de machisme

Certains commentateurs écrivent que les extraterrestres sont décrits dans le livre d'une façon raciste, notamment à cause des sobriquets « Punaises » ou « Squelettes ». John Brunner les rapproche du terme Modèle:Citation étrangère utilisé par les soldats américains durant la guerre de Corée pour désigner les Asiatiques<ref group="a" name="Brunner">Modèle:Lien archive.</ref>. George Edgar Slusser indique que le terme « Punaises » est « abusif et biologiquement incorrect » et justifie la violence contre les êtres extraterrestres jugés donc inférieurs. Slusser remarque cependant que ce justificatif est présent dans plusieurs autres grands ouvrages de science-fiction<ref group="a" name="Aliens"/>.

D'autres livres d'Heinlein ont été taxés de racistes. C'est notamment le cas du premier roman d'Heinlein, Sixième Colonne (écrit à partir de 1941 et publié en 1949), qui est jugé particulièrement raciste car il montre un mouvement de résistance blanche face à une horde asiatique tout droit sortie du concept du « Péril jaune »<ref group="a" name="Suvin125">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1978, Michael Moorcock écrit qu’Étoiles, garde-à-vous ! établit le modèle d'histoires Modèle:Citation qu'utilisera Heinlein pour ses livres ultérieurs<ref group="a" name="Moorcock"/>. Le chercheur H. Bruce Franklin relativise cette accusation car d'autres grands romans des Modèle:Nobr l'étaient tout autant, de même que le gouvernement américain de l'époque<ref group="a" name="Franklin51">Modèle:Harvsp.</ref>. L'écrivain Robert A. W. Lowndes soutient que la « guerre des Punaises » n'est pas une quête de pureté raciale, mais un développement de la théorie d'Heinlein qui voit en l'humain un animal sauvage. Selon cette croyance, celui-ci, qui n'a pas de morale et n'est animé que par un instinct de survie, ne peut choisir que la guerre quand il est face à une autre espèce<ref group="a" name="Lowndes">Modèle:Lien archive.</ref>.

Étoiles, garde-à-vous ! est également vu comme un ouvrage véhiculant des idées machistes<ref group="a" name="Tymn">Modèle:Harvsp.</ref>. Des féministes ont d'ailleurs décrit certaines réactions présentes dans l'ouvrage comme Modèle:Citation<ref group="a" name="Hollinger132"/>. Les soldats présentés dans leurs scaphandres blindés auto-propulsés sont d'ailleurs décrits comme des exemples d'« hyper-masculinité » alliant muscles et technologies<ref group="a" name="Merrick">Modèle:Harvsp.</ref>. Cet état de fait est renforcé par la présence exclusive des femmes comme pilotes de vaisseaux d’où sortent les soldats, expulsés de leur matrice comme les enfants lors de l'accouchement<ref group="a" name="Hantke499">Modèle:Harvsp.</ref>. Bien que Rico déclare que les femmes sont Modèle:Citation, il n'a aucun désir sexuel envers elles car il est trop occupé par ses activités guerrières<ref group="a" name="Samuelson"/>. Malgré la présence de quelques éléments favorables à l'égalité des sexes, les femmes présentes dans le roman restent des personnes à protéger contre les menaces de la guerre<ref group="a" name="Samuelson"/> (ce qui s'inscrit dans le courant des valeurs américaines de l'époque<ref group=a>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=a>Modèle:Lien web</ref>).

Adaptations

Après la sortie du roman, son univers est étendu vers d'autres support notamment au cinéma, à la télévision, sous forme de vidéofilms, de comics, de jeux de société, de jeux vidéo et de jeux de figurines<ref name="Chanson" group="Note">La chanson de 1971 Modèle:Langue par Yes et la chanson de 1978 Modèle:Langue par Sarah Brightman et Modèle:Langue n'ont aucun rapport avec l'univers Modèle:Langue.</ref>.

Au cinéma et à la télévision

N.B. : Pour comparer les différences scénaristiques avec l’adaptation cinématographique de 1997, voir le paragraphe « Différences avec le roman » de l'article Modèle:Langue.

En 1997, sort au cinéma Modèle:Langue, une adaptation libre du roman de Robert Heinlein. Le film réalisé par Paul Verhoeven et scénarisé par Edward Neumeier met en scène les interprètes Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards, Michael Ironside et Neil Patrick Harris<ref group="a">Modèle:Allociné titre.</ref>,<ref group="a" name="IMDB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Starship Troopers}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Le film diverge en de très nombreux points du roman. Cependant, les thèmes abordés par Robert A. Heinlein se retrouvent bien dans le film, mais sous forme satirique pour prendre exactement le contre-pied du roman<ref group="a" name="Pod">Modèle:Lien web.</ref>. Selon Verhoeven, l’aspect fasciste et totalitariste se trouve déjà présent dans le roman<ref group="a" name="CL">Modèle:Article.</ref>. Une série télévisée en infographie du même nom est ensuite mise en chantier en 1999. Elle est composée de trente-six épisodes et est coproduite par Paul Verhoeven<ref group="a">Modèle:Allociné série.</ref>,<ref group="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Starship Troopers (série télévisée)}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

Quatre vidéofilms dérivant du film de Verhoeven sont par la suite produits. En 2004, Starship Troopers : Héros de la Fédération, réalisé par Phil Tippett et scénarisé par Edward Neumeier<ref group="a">Modèle:Allociné titre.</ref>,<ref group="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Starship Troopers: Hero of the Federation}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. En 2008, Starship Troopers : Maraudeur, réalisé et écrit par Neumeier<ref group="a">Modèle:Allociné titre.</ref>,<ref group="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Starship Troopers: Marauder}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. En 2012, Starship Troopers : Invasion, réalisé par Shinji Aramaki sur un scénario de Flint Dille<ref group="a">Modèle:Allociné titre.</ref>,<ref group="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Starship Troopers: Invasion}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. En 2017, Starship Troopers : L'Invasion de Mars réalisé par Aramaki et Masaru Matsumoto et avec Neumeier de retour à l'écriture<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs personnages sont présents dans plusieurs opus de la saga :

Personnages récurrents
Équipe artistique Starship Troopers
(1997)
Starship Troopers
(série télévisée)
(1999-2000)
Starship Troopers :
Marauder

(2008)
Starship Troopers :
Invasion

(2012)
Starship Troopers :
L'Invasion de Mars

(2017)
Dizzy Flores Dina Meyer Elizabeth Daily Dina Meyer
Carmen Ibanez Denise Richards Tish Hicks Luci Christian Luci Christian
Carl Jenkins Neil Patrick Harris Rider Strong Justin Doran Justin Doran
Jean Rasczak Michael Ironside Jamie Hanes
Johnny Rico Casper Van Dien Rino Romano Casper Van Dien David Matranga Casper Van Dien

Dans d'autres médias

En 1976, sort le jeu de société Modèle:Langue édité par Modèle:Langue. Il s'agit d'un jeu de guerre sur plateau hexagonal. Le dessin de couverture de la boite de jeu est inspiré de la couverture de la première édition du livre<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. En 1988, six vidéos d'animations originales Modèle:Japonais sont produites au Japon par Bandai Visual. Elles sont réalisées par Tetsuro Amino<ref group="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Uchû no senshi}} sur l’Modèle:Lang</ref>.

En 1997, à l'occasion de la sortie du film Starship Troopers, plusieurs produits dérivés sont mis sur le marché. La société Avalon Hill sort le jeu de société Starship Troopers, une nouvelle version du jeu de guerre sur plateau hexagonal mais avec les visuels du film<ref group ="a" name="TricTrac">Modèle:Lien web.</ref>. La société Sega réalise un flipper Starship Troopers<ref group="a" name="Sega">Modèle:Lien web.</ref>. La société Galoob produit une gamme de jouets<ref group="a" name="TrooperPX">« Starship Troopers » sur le site TrooperPX.com</ref>. Trois ans plus tard en 2000, Modèle:Langue sort le jeu de stratégie en temps réel Starship Troopers: Terran Ascendancy<ref group="a" name="Test Jeux Vidéo ST2">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, de 1997 à 1998 sortent huit comics Starship Troopers chez Modèle:Langue. Ils racontent les mini-séries Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue. Dark Horse réalise également l'adaptation en bande dessinée du film de Paul Verhoeven<ref group="a" name="Dark Horse">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2005 est édité le jeu de figurines Starship Troopers : Miniatures Game par la société Modèle:Langue. L'auteur est Andy Chambers et l'illustrateur et sculpteur est Bob Naismith. Ils s'inspirent alors directement du roman Étoiles, garde-à-vous ! et de la série TV Starship Troopers<ref group="a" name="Geek">Modèle:Lien web.</ref>. La même année sort Starship Troopers, un jeu vidéo de type tir à la première personne développé par Strangelite et édité par Modèle:Langue<ref group="a" name="Test Jeux Vidéo ST">Modèle:Lien web.</ref>. Toujours en 2005, Mongoose Publishing édite le jeu de rôle Starship Troopers ; le système de jeu est une variante licence ludique libre du d20 System<ref group="a" name="LeGrog">Modèle:Lien web.</ref>. De 2006 à 2008, vingt-quatre comics Starship Troopers sortent chez l'éditeur Markosia. Ils racontent les mini-séries Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref group="a" name="Markosia">Modèle:Lien web.</ref>.

Postérité

Les livres d'Heinlein en général et Étoiles, garde-à-vous ! en particulier, ont généré un impact énorme sur la science-fiction politique<ref group="a" name="Macleod231"/>. Le critique de science-fiction Darko Suvin déclare en 2008 que le roman est le « premier ouvrage de la science-fiction militaire américaine » et qu'il a influencé le débat sur le rôle de l'armée dans la société américaine pendant de nombreuses années<ref group="a" name="Suvin123">Modèle:Harvsp.</ref>.

Une armure métallisée présente dans une vitrine.
Mannequin présentant le concept d'exosquelette motorisé tel qu'imaginé par l'armée américaine.

Comme les opinions politiques, l'armée futuriste décrite dans le roman a profondément influencé des ouvrages ultérieurs mais aussi des films et des séries télévisées<ref group="a" name="Booker221">Modèle:Harvsp.</ref>. La technologie présentée par Étoiles, garde-à-vous ! est beaucoup réutilisée dans d'autres œuvres et a même influencé la science. Le scaphandre blindé auto-propulsé longuement décrit par Heinlein est souvent cité comme étant la source d'inspirations des exosquelettes motorisés développées dans le domaine de la biotechnologie<ref group="a" name="Darius">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Intersections">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="a" name="Camp"/>. Ces scaphandres sont devenus un élément de base de la science-fiction militaire et sont repris par de nombreuses œuvres ultérieures comme la bande-dessinée Modèle:Langue (1963), le jeu vidéo Halo (2001) et les films Modèle:Langue (2009), Elysium (2013) ou Modèle:Langue (2014)<ref group="a" name="Liptak"/>.

Étoiles, garde-à-vous !, dans son ensemble, a aussi beaucoup influencé d'autres œuvres. D'après l'auteur John Steakley, son roman de 1984 Modèle:Langue est né de sa frustration causée par la faible quantité de combats présents dans le roman d'Heinlein. Il a donc réécrit une version alternative de l'histoire qui fait cette fois la part belle aux batailles<ref group="a" name="Steackley">Modèle:Lien archive.</ref>. La série d'animation japonaise Modèle:Langue (1988) présente également des similitudes avec le roman d'Heinlein, notamment une humanité unie face à une armée d'extraterrestres<ref group="a" name="Camp">Modèle:Harvsp.</ref>. Des critiques ont aussi retrouvé l'influence du roman sur La Stratégie Ender (1985) d'Orson Scott Card<ref group="a" name="Hantke504">Modèle:Harvsp.</ref>. Suvin trouve des parallèles entre les intrigues des deux romans (avec entre autres une société humaine en guerre contre une nation extraterrestre), mais une conclusion différente. Alors qu'Ender Wiggin regrette les génocides qu'il a perpétrés, Johnnie Rico trouve, lui, que c'est un mal nécessaire<ref group="a" name="Darko2">Modèle:Harvsp.</ref>.

Inversement, le roman de science-fiction antimilitariste La Guerre éternelle (1974) de Joe Haldeman est souvent décrit comme étant une réponse directe à Étoiles, garde-à-vous !. Bien que le roman est surtout le résultat de l'expérience d'Haldeman durant la guerre du Viêt Nam, il admet avoir aussi été influencé par le roman d'Heinlein<ref group="a" name="Haldeman">Modèle:Lien archive.</ref>. Le roman d’Harry Harrison Bill, le héros galactique (1965) est aussi décrit comme l'opposé d’Étoiles, garde-à-vous !<ref group="a" name="Booker214">Modèle:Harvsp.</ref>, tandis que le roman de Gordon R. Dickson, Modèle:Langue (1961), est plutôt vu comme une copie évidente<ref group="a" name="Macleod213">Modèle:Harvsp.</ref>. Le roman Modèle:Langue (1993) d'Eleanor Arnason décrit également une guerre entre les hommes et une nation extraterrestre mais prend le contrepied du roman d'Heinlein en racontant le point de vue des diplomates qui cherchent une issue pacifique à la guerre<ref group="a" name="Hollinger132">Modèle:Harvsp.</ref>.

Notes et références

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Notes

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Références

Sources primaires

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Sources secondaires

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Annexes

Bibliographie

Bibliographie en langue anglaise

Bibliographie en langue française

Articles connexes

Liens externes

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